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Simulation d'une centrale solaire à  concentrateur cylindro- parabolique sous TRNSYS

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par Bilel Bouassida
Ecole nationale d'ingénieur - Ingénieur en génie énergétique 2013
  

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Introduction générale

Face aux énergies tirées de combustibles fossiles qui tendent à se raréfier, il existe des énergies nouvelles fournies par le soleil, le vent, les chutes d'eau, les marées, la chaleur de la terre ou la croissance des végétaux: ce sont les énergies renouvelables. Parmi elles, on recense le solaire photovoltaïque et thermique, l'éolien, l'hydroélectricité, la biomasse et la géothermie.

Une énergie est dite renouvelable lorsqu'elle est produite à partir de ressources inépuisables. Depuis longtemps, on a exploité des énergies fossiles ou « énergies stock » : le pétrole, le charbon, le gaz, l'uranium principalement. On les oppose aux nouvelles énergies appelées aussi « énergies flux » renouvelables et non polluantes [1].

Les énergies renouvelables doivent être capables de satisfaire les demandes en énergies, quel que soit leur forme: mécanique, électrique, chimique ou thermique. Heureusement, l'énergie existe sous différentes formes dans la nature. On peut capter la force du vent ou les rayons du soleil, directs ou diffus. On peut utiliser la biomasse générée par la photosynthèse, la chaleur de la terre (géothermie) ou même l'énergie des océans sous diverses formes, par les vagues ou les marées, la chaleur qu'ils emmagasinent ou même les différences de salinités entre les eaux.

Toutefois, si certaines énergies comme l'hydroélectricité et la biomasse sont des technologies matures et déjà largement employées, d'autres, disposent d'un potentiel énorme et ne sont que peu utilisées actuellement. En particulier l'énergie solaire, dont la ressource terrestre annuelle est des milliers de fois supérieure à la consommation énergétique humaine, n'est mise en place à grande échelle que depuis quelques années. L'énergie éolienne, intéressante également car facile à récupérer et fortement concentrée par endroit est également peu mise à profit. Une raison majeure qui empêche l'utilisation plus massive de ces énergies dans le mix énergétique global est leur grande variabilité, dépendant de facteurs météorologiques difficilement prévisibles, induisant une production intermittente et difficilement acceptable par les réseaux électriques d'aujourd'hui [2].

Les dernières années ont vu l'émergence d'une nouvelle technologie d'exploitation de l'énergie solaire par voie thermodynamique.

Dans ce travail nous présentons cette technologie. Nous décrivons d'une manière assez exhaustive le fonctionnement d'une centrale cylindro-parabolique puis nous procédons à la simulation d'une telle centrale sur TRNSYS en développant un modèle numérique de la

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centrale SEGS VI sur ce logiciel afin de prédire les performances de cette centrale sous les conditions météorologiques de notre pays. Enfin nous essayons d'analyser et de discuter ces résultats pour mettre en relief l'apport thermodynamique qu'offre ce genre de centrale une fois implanté en Tunisie.

Nous présentons ce travail en trois chapitres. Dans le premier nous présentons l'état de l'art du solaire thermodynamique pour le définir et présenter les quatre principales technologies de collecte et de concentration du flux solaire. Ensuite nous présentons brièvement les centrales solaires à concentration. Et comme ce travail est dédié à la simulation d'une centrale cylindro-parabolique nous insistons sur cette filière en présentant d'une manière assez détaillé ses trois principaux composants à savoir le champ solaire, le système de stockage et le système de génération de puissance.

Le deuxième chapitre a été consacré à la simulation et la modélisation de la centrale SEGS VI sur TRNSYS. Nous présentons la centrale SEGS VI, modèle de la simulation, ainsi que TRNSYS, environnement de modélisation numérique, pour aboutir dans une première étape à l'interface « utilisateur » TRNSYS avec le modèle SEGS VI (Figure II.4), modèle de base de la simulation. Puis nous présentons dans ce chapitre la modélisation et la simulation des différents sous-systèmes de la centrale pour recenser pour chaque sous ensemble les composants de la bibliothèque STEC de TRNSYS qui ont oeuvré dans la modélisation du sous-ensemble. Ensuite nous précisons pour chaque type de composant sa modélisation en énumérant les bilans énergétique qui ont été utilisées et éventuellement les calculs intermédiaires. Enfin la configuration des paramètres et des entrées du composant sont étudié pour qu'il fonctionne d'une manière similaire à la SEGS VI. Le résultat relatif au sous ensemble est discuté.

Les résultats relatifs à la simulation de la centrale SEGS VI sous les conditions météorologique de la Tunisie sont présentés et discutés au chapitre 3.

Le travail ainsi présenté est clôturé par une conclusion générale.

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Chapitre I Etat de l'Art

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Ce chapitre présente un état de l'art du solaire thermodynamique.

I.1. Solaire thermodynamique

On désigne par «solaire thermodynamique» l'ensemble des techniques qui visent à transformer l'énergie rayonnée par le soleil en chaleur à température élevée, puis celle-ci en énergie mécanique (et électrique) à travers un cycle thermodynamique. Ces techniques sont encore, pour l'essentiel, dans un état expérimental [3].

Les systèmes thermodynamiques ou hélio-thermodynamiques du grec (hélios = soleil) produisent de l'électricité en concentrant le rayonnement (ou flux) solaire à l'aide de miroirs ou de réflecteurs. La température très élevée obtenue permet de chauffer un fluide et de produire de la chaleur qui sera transformée en énergie mécanique puis électrique, en général par l'intermédiaire de deux fluides: un fluide caloporteur et un fluide thermodynamique. Le fluide caloporteur (HTF), aussi appelé fluide de transfert ou fluide intermédiaire, est chargé de transporter la chaleur. Le fluide thermodynamique, aussi appelé fluide de travail, permet quant à lui d'actionner et d'entraîner les machines (turbines et générateurs d'électricité, moteurs, etc...). Il est à noter que certaines solutions utilisent le fluide caloporteur comme fluide thermodynamique. Le choix du fluide caloporteur dépend de la concentration du flux solaire (autrement dit de la température atteinte) et de la solution de stockage thermique utilisée.

I.1.1. Les aspects techniques

Nous allons ici passer en revue la signification et les potentialités de ces différentes voies. Toutes sont avant tout à la recherche du rendement. En principe, celui-ci augmente avec la température haute du cycle (c'est à dire avec la température de travail du récepteur solaire), mais la réalité n'est pas si simple [3].

On distingue trois étapes successives, décrites dans la figure I.2 pour la transformation du rayonnement solaire en électricité et/ou chaleur

? La collecte du flux solaire par des miroirs (ou réflecteurs) et sa concentration sur un récepteur pour chauffer un fluide (1.)

? La production de chaleur à haute température (sous la forme de vapeur d'eau ou d'un autre fluide) (2.)

? La conversion de la chaleur en électricité et la production concomitante de la chaleur basse température (3.) [4].

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Figure I.1: Eléments clés du processus de transformation de la chaleur du soleil en électricité par voie

thermodynamique

Seul le rayonnement direct du soleil permet d'obtenir des températures exploitables pour produire de l'électricité, le rayonnement diffus ne pouvant pas être focalisé. Une centrale solaire ne peut donc fonctionner que par ciels clairs et secs, conditions remplies dans les zones arides de notre planète.

Les quatre principales technologies de collecte et de concentration du flux solaire sont décrites dans le tableau I.1.

Tableau I.1: Les quatre principales technologies de collecte et de concentration du flux solaire

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Les miroirs réflecteurs, fixes ou mobiles, et le récepteur, linéaire ou ponctuel, permettent de concentrer plus ou moins le flux solaire [4].

Comme ce travail est dédié à l'étude d'une centrale cylindro-parabolique nous présenterons brièvement dans le paragraphe qui suit les centrales solaires à concentration puis nous consacrerons le reste de cet état de l'art au centrale cylindro-parabolique.

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