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Problématique des identités nationales dans la région des grands lacs: cas de la RDC et du Rwanda.

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par Charles-Augustin MUHINDO MUSONDOLI
Université de Bunia RDC - Licence 2010
  

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B. Les acteurs

1. Les acteurs primaires

Ceci rassemble selon MUSILA Cyril « dont les intérêts dans la contradictoire et qui dépendent les unes des autres pour satisfaire les intérêts ». Ils sont directement concernés par les conflits et leur engagement est partisan. Tel est le cas de maï-maï, les Etats touchés le RD Congo, l'AFDL...

2. Les acteurs secondaires

Ce groupe rassemble des partis qui ne sont pas directement par le conflit mais ont un intérêt direct dans une issue bien déterminée du conflit. Parmi ceux-ci, on trouve les voisins régionaux entant que nouvelles puissances militaires émergentes et leurs jeux d'alliance, leur rôle dans la planification et le bouleversement.

3. Les acteurs tertiaires

Parmi eux on a ceux qui observent avec résignation et ne veulent pas être impliqués dans les conflits mais en subissent les conséquences (voir le Zaïre pendant le massacre de 1994), les tiers non intéressés, non impliqués et qui désirent se maintenir à l'écart et enfin les tiers qui s'impliquer activement dans la transformation constructrice du conflit. Ce sont des acteurs indirect, il se présente en neutre pour essayer de rétablir la paix par la médiation (cfr la communauté Internationale l'ONU, l'UA, la troïka occidentale : USA, France, Belgique, ... sont maître appui technique les oblige à s'interposer et à s'impliquer d'une manière ou d'une autre. L'Afrique du Sud étant contestée s'affirme comme médiateur auquel on fait de plus en plus recours.

Dans cette région, l'identité communautaire est à la base des conflits. Ces conflits prennent la forme d'affrontement, des querelles, des massacres. En RDC avec un handicap politique en lambeau, les pays ont accumulé plusieurs handicaps politiques.

Les luttes au pouvoir s'expliquent par l'appropriation de terres par l'un de groupes ethniques, les luttes de l'indépendance et l'exil, massacres la politique d'exclusion.

Le génocide au Rwanda a été commis avec une très grande politique déjà entre 1991 et 1993, les massacres à caractère génocidaire furent dénoncés. Les auteurs tels que : Jean Pierre Chrétien, collette BRAECKMAN, Filip REYNTJEANS, Claudine VIDAL et bien d'autres affirment qu'il y avait déjà un projet génocidaire qui datait depuis plusieurs années mais cette thèse fut contestée par André GUICHAOUA du 6 avril 1994. Pour sa part, génocide « n'existait qu'à l'Etat de projet et n'était pas planifié à l'avance »22(*) et Serge DESOUTER, prêtre Catholique et expert auprès du TPIR quant à lui « considère que la question de la planification n'est pas tranchée et affirme que tous les arguments fournis jusqu'ici pour démontrer la planification sont mensonges et erronés »23(*).

Pour les uns, le génocide a été préparé par contre cette thèse n'est pas vraie. L'attention du 6 avril n'est pas l'élément déclencheur mais la mort du président fut un prétexte car les massacres de butèrent avant 1994. Il faut note que malgré la présence de MINUAR, rien de concret n'a été fait pour arrêter les massacres. Ce n'est qu'en novembre 1994 que le conseil de sécurité par la résolution 1995 crée le TPIR pour juger les principaux responsables du génocide. A l'instar du TPIR, il y a des tribunaux au pays : GACACA, une justice villageoise traditionnelle, un tribunal populaire chargé de juger les auteurs présumés du génocide. Le GACACA est vite accusé par les ONG Amnisty International et Reporters sans Frontière «  de ne pas respecter les critères internationaux définissant un procès équitable, ni les principes de la non discrimination, à des arrestations arbitraire, et de condamner parmi les génocidaires FPR, plutôt que de génocide »24(*).

En dehors du RWANDA, certains pays occidentaux : Suisse, Belgique, France, Espagne, Canada, ... en raison de la compétence universelle de leurs juridictions poursuivaient certains responsables de génocide.

Concluons en disant que pour les uns il y a eu de simples massacres de masse dont la quantité aurait été délibérément grossie pour raison de la propagande en faveur du FPR, pour les autres, ils affirment qu'il y a eu génocide de Hutu qui n'a pas été constaté aussi bien par les instances internationales et les organisations internationales.

Enfin, le génocide constitue une facilité politique, diplomatique médiatique et militaire et intérieur octroyé au régime qui a conduit le génocide.

* 22 GUICHAOUA André, Les politiques de génocide à Butare, Paris, éd. HARMATTAN 2005.

* 23 DESOUTER Serge cité par www.hirondelle.org consulté le 2 septembre 2010.

* 24 Amnesty International, Les juridictions gacaca : une justice à haut risque, publié en juillet 2002.

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