3.2. L'ouverture de l'économie indienne
La façon d'encourager les entreprises nationales afin
de rattraper leur retard technologique par rapport à l'extérieur
était une ouverture externe par le biais de plusieurs réformes
comme la réduction des droits de douanes notamment avec l'entrée
de L'Inde en OMC en janvier 1995. Une autre libéralisation importante
dans le domaine des services où les investisseurs étrangers
auront désormais plus d'accès au marché national. Au total
c'est plus de cinquante secteurs prioritaires qui seront ouverts aux firmes
privées.
Le secteur financier, gardé jusqu'ici comme monopole
étatique, sera désormais accessible aux privés par le
biais d'une libéralisation bancaire et financière. En
conséquences l'Inde a attiré d'importants IDE en passent de 8
millions de dollars en 1993 à 3 milliards en 2000 même si on est
loin de les comparés aux IDE très par les pays
développés ou bien par la Chine. Cette faiblesse est due aux
autres restrictions sur les investissements de portefeuille auxquelles les
investisseurs sont confrontés. Le système de change sera flexible
mais avec une marge de fluctuation bien précise par la banque centrale
indienne (RBI) et le taux d'intérêt sera fixé sur le
marché monétaire par le jeu d'offre et de demande de la
liquidité.
3.3. L'aménagent du système fiscal
Il n'était plus nécessaire de garder un tel
système fiscal assez restrictif et trop dépendant envers les
droits de douane car cette nouvelle économie indienne s'ouvre de plus en
plus sur l'externe. En conséquence, des aménagements seront
à l'oeuvre afin de contribuer à la réussite des deux
premiers socles de réformes qu'on vient de citer ci-dessus.
7 Voir Jean-Joseph BOILLOT, « économie indienne
», édition la Découverte, Paris, 2006, pages 17-18.
14
Stratégie de développement de
l'Inde
Suite à une enquête réalisée par
des experts en la matière, ils recommandent plusieurs réformes
qui visent l'allégement du système fiscal comme les abaissements
des impôts sur assurance et le téléphone et une
réduction des taux d'impositions sur sociétés. Bref,
c'étaient des obstacles au développement économique qu'il
fallait supprimer. Le gouvernement, suite à ces conseils, a mis en place
des réformes qu'il voyait nécessaires et les plus marquantes sont
les réductions faites au niveau des impôts sur les
sociétés qui seront réduits à 40% et 55% pour les
firmes nationales et étrangères successivement ainsi que la
restructuration de taux d'impôt sur les revenus notamment pour les
tranches les plus hautes. Cependant, en 19992000, les recettes de l'État
indien sont principalement, les droits de douane qui constituent 28% à
savoir que les droits de douane sur les importations ont été
ramené de 35% en 2001 à 10% en 20078, 36 % des taxes
indirectes (TVA) et 32% est proviennent des impôts sur le revenu et sur
les sociétés. Finalement avec tous les autres allégements
en la matière les rentes fiscales ne représentent que 19% du
P11B9.
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