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L'application du nouveau système comptable financier de la société SOGERHWIT en Algérie

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par Othman HADDOU BEN DERBAL
Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen Algérie - Master  2012
  

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2.2.1. L'application des US-GAAP :

L'application des US-GAAP au niveau mondial a été un temps envisagée devant l'influence des Etats-Unis et les obligations imposées par la SEC pour s'introduire sur le marché boursier américain

Mais cela aurait été contraire à l'objectif fondamental de la stratégie d'harmonisation internationale qui consiste à évoluer vers un jeu unique de normes réellement mondiales

Par ailleurs, l'Europe ne pouvait exercer aucune influence sur les normes américaines et parallèlement les normes internationales de l'IASC commençaient à être reconnues dans de nombreux pays du monde entier.

Ainsi, les principaux points justifiant la non adoption des US GAAP au niveau international ont été :

ü Une éélaboration des US GAAP sans aucun apport extérieur aux Etats unis et une compétence d'attribution des US GAAP à la SAC.

ü Des normes trop détaillées et une difficulté de gestion de normes en évolution permanente.

ü Un contrôle automatique par la SEC des sociétés appliquant les US GAAP quelque soit leur nationalité.

ü Un avantage certain des intérêts américains.

2.2.2. Le choix des normes IAS/IFRS :

a) La recommandation de l'OICV :

L'OICV est l'organisation internationale des commissions de valeurs, plus connue sous le nom anglais d'IOSCO (International Organization of Securities Commission).Il s'agit d'une instance fédérative qui regroupe les autorités des marchés financiers nationaux de référence.

Apres avoir imposé des améliorations et revu les travaux de l'IASB, l'OICV a procédé l'homologation du référentiel IASB et a recommandé en mai 2000 à l'ensemble des autorités boursières dans le monde d'accepter l'utilisation des normes IAS/IFRS pour les émissions et les cotations effectuées par des émetteurs transnationaux sur leur marché.

Ces autorités nationales restent libres d'exiger des réconciliations entre les normes IAS/IFRS et les normes nationales.

b) Le choix de l'Union européenne :

La commission européenne n'a constaté que les entreprises européennes, à la recherche de financement sur les marchés de capitaux internationaux, étaient tenues de fournir des informations différentes et souvent plus nombreuse que sur leurs marché d'origine.

Mais la commission a renoncé à une réforme longue et profonde des directives européennes pour en faire un référentiel complet au vue des divergences des états membres sur ce projet.

De plus, les États-Unis ne manifestaient que peu d'intérêt pour une reconnaissance réciproque entre normes comptables européennes et Américaines. En effet, les directives européennes ne représentaient pas un référentiel suffisamment détaillé et offraient de trop nombreuses options à ses états membres.

Dés lors, la commission a décidé de soutenir les efforts conjugués de l'IASC et de l'OICV pour créer un référentiel unique de normes d'information financière utilisable dans le monde entier lors des introductions boursières puis des communications au marché financier.

Pour cela, la commission européenne :

ü A présenté un règlement rendant obligatoire les normes IAS/IFRS en 2005 ;

ü A engagé un processus de modernisation des directives européennes ;

ü A mis en place un mécanisme communautaire d'adoption, et un cadre destiné à assurer l'application rigoureuse des normes.

c) La convergence IFRS/US GAAP :

En Octobre 2002, l'accord de Norwalk a été signé pour faire converger et harmoniser les normes de l'IASB et du FASB, signe de reconnaissance mondiale du référentiel IAS/IFRS.

Cet accord a débouché :

ü Sur des révisions progressives de normes pour éliminer le maximum de divergences ;

ü Et sur la coordination des programmes de travail des deux institutions.

d) Le choix de l'Algérie :

C'est en 1998 que le ministère des finances a chargé le CNC (conseil national de la comptabilité) de mettre au nouveau système comptable basé sur le référentiel IFRS. Suite à un appel d'offres international qui a été lancé, c'est un groupe d'experts français qui a été retenu pour élaborer un projet qui a donné lieu à 4 rapports d'étapes et multitude de versions marquées par d'incessants changements revirements. Alors qu'à un moment il était question d'une application au 1er Janvier 2006, c'est seulement au début du second semestre 2006 qu'à l'avant projet a été adopté en conseil du gouvernement.

Lorsqu'on étudie les systèmes comptables on aboutit nécessairement à dégager deux modèles diamétralement opposés à savoir le système réglementaire du type français et le mode libéral anglo-saxon. Sachant que l'objectif était de mettre en place un système basé sur les normes comptables internationales fortement inspirées des normes anglo-saxonne. Et que les français accusaient un immense retard en la matière, on peut se demander si le choix qui a été fait en confiant l'élaboration du projet à des experts français était le meilleur. En France, même le nouveau plan comptable mis en place en 2005 est loin d'être conforme aux normes internationales. Son objectif était seulement de réduire quelque peu l'immense écart qui existait par rapport au référentiel IAS/IFRS.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote