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Etudes du renforcement de la maintenance du système d'alimentation en eau potable dans la vile de N'Djamena au Tchad.

( Télécharger le fichier original )
par Bichara LOUKMAN
Institut universitaire polytechnique de Mongo-Tchad. - Licence 2001
  

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CHAPITRE : I

APPERCUE GLOBALE DU CHAMP D'ETUDE

( N'DJAMENA)

I-PRESENTATION DE LA VILLE DE N'DJAMENA

N'djamena a été fondée par EMIL-GETIL le 29 MAI 1900 sur l'emplacement d'un petit village kotoko sous le nom de FORT -LAMY ,en souvenir du commandant FRANCOIS JOSEPH AMEDEE LAMY,décédé à la bataille sanglante de koussérie du 22AVRIL 1900.

Après la période de combat de 1900 ,N'djamena est envoie de construction :la partie Ouest est mieux construite à cause des cadres étrangères ,la grande partie des étrangères sont des français qui vivaient ce qui fait de ce secteur une zone européenne .En 1945 ,la ville européenne étant exclusivement divisée en deux(2)parties : ville européenne à l'Ouest et ville noir(authoctone du pays).La division est vivement remarquable Or le quartier à l'ouest de fort -Lamy se changeait de quartier à l'est par le principe architectural de leur ensemble des conditions relatives .En 1947 FORT -LAMY comptait 18375 habitants .Avec l'année des indépendances qui respirait en Afrique,en 1960 FORT -LAMY est devenue la capitale politique du Tchad indépendant et subsiste un cadre nettement administratif avec prés des activités commerciales comme exemple la création des Petites et Moyennes Entreprises (PME).

Le 6 Novembre 1973 ,le président François Tombalbay la rénomme N'djamena ,du nom petit villlage voisin (Am-djamena signifie le lieu ou l'on se repose).La ville a subi des lourdes destructions en 1979 et surtout en 1980 au moment de la guerre civile communément appélée la guerre de Tizah chuhur.Une partie de la population d'origine méridionale a alors quitté la ville .

N'djamena s'est fortement repeuplée depuis sans grands travaux d'aménagement ni meme de reparation .Les infrastructures existantes ne sont pas suffisantes(voiries ,alimentation en eau ,drainages ,ordures menageres, electricité)

Aujourd'hui ,N'djamena a amorcé la voie de developpement avec la création des infrastructures et extension du réseau de distribution en eau potable pour la population qui ne cesse d'augmenter et évoluée en 2006,elle comptait 553000 personnes et 20000000 de personnes selon ce dernier recencement de 2008(sources net)

Le résultat de l'histoire seule de la ville de N'djamena ne nous permettra pas de bien connaître ,nous essayerons de voir sa situation geographique et climatologique.

I-1- SITUATION GEOGRAPHIQUE ET CLIMATOLOGIQUE DE LA VILLE DE N'DJAMENA

I-2-1-SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le Tchad est localisé au centre du continent africain .Il est situé entre le 8° et le 24° degrés de latitude nord et entre le 14° et 24° degré de longitude est et couvre nue superficie de 1284000KM2

N'djamena , capital du Tchad est situé à 12°8de latitude nord et à 15°2 de longitude est .Elle est localisée à l'ouest du Tchad à la frontière avec le Caméroun et environ 8km du sud du lac tchad. Actuellement,elle comptait 7120 hectares,ce qui nous permis de dire que cette superficie a été doublée aux années passées .N'djamena se trouvant sur des axes bitumés depuis Moundou en passant par N'djamena jusqu'à Bokoro en allant du sud au du pays,et entre Kousserie -Massenya en suivant la trajectoire d'ouest à l' est. Actuellement ,on voit un agrandissement de la ville vers l'est et plus loin du chari vers le sud et vers le nord jusqu'à l'aéroport international Hassan Djamouss.

I-2-2-SITUATION CLIMATOLOGIQUE

N'djamena est situé dans la partie du sahel africain appelée le sahel des sédentaires qui reçoit des précipitations suffisamment abondantes pour permettre la mise en culture des terres .Les précipitations sont nulles pendant 5mois de novembre à mars tandisque le mois de juillet et aout sont bien avec respectivement 144mm et 175mm.Pour maintenir le climat de la ville de N'djamena ,nous allons exposés les éléments tels que vents, températures,végétations ,pluies, humidités 

· Le climat du Tchad est un climat tropical à deux saisons :Une saison pluvieuse et une saison sèche dont les durées dépendent de la situation en latitude.

· La ville de N'djamena (zone) est dominée par deux types des vents :

· Un vent chaud et sec soufflant en période sèche nommé harmattan provenant du flux d'alizé du nord -est nottemment la masse d' air continentale suivant la direction nord -ouest au sud - est.

· Un vent froid nommé la mousson soufflant pendant la saison pluvieuse venant du golf de guinée et se disposant du sud -est au nord -ouest. C'est la quantité d'air austral ;ses deux catégories des vents sont divisés par le front inter tropical(FIT)

Comme dans le reste du pays,à n'djamena ,il existe deux types de saisons :

· Une saison pluvieuse qui commence vers Avril et prend sa fin vers Octobre .La hauteur des pluies qui mouille N'djamena varie entre 200 à 300mm.

· Une saison sèche qui débutera de novembre et prend fin en mars; quelque fois en avril et produit une transformation de 3000mm.

Pour mieux comprendre la variation de la pluie à N'djamena,on se contentera d'observer la hauteur des pluies ,la température maximale et minimale ainsi que les précipitations en millimètre récoltées pendant les 10 dernières.

Année

J

F

M

A

M

J

J

Aout

Sept

Oct.

N

D

Moy

1999

3,5

3,5

39

42

36

35

32

27

24

28

31

38

33

2000

4

4,5

46

32

35

37

31

24

24

2

36

34

34

2001

3,7

4,2

44

32

34

34

34

29

27

41

31

34

35

2002

4,1

3,6

4

27

23

28

28

24

24

22

27

24

30

2003

2,5

3,1

37

3

29

24

24

32

21

2

31

31

29

2004

3,2

4,7

53

34

42

39

32

24

23

22

3

3

34

2005

3,9

4,1

45

38

32

4

24

24

21

24

33

33

33

2006

3,2

3,2

39

41

31

32

24

23

25

25

37

37

32

2007

4,4

3,9

`

32

33

41

36

22

21

24

31

37

33

2008

3,7

4,1

3,,9

37

35

36

33

**

**

**

***

**

37

LA PLUVIOMETRIE

Au Tchad, comme dans le reste du pays, dans la zone de N'djamena on distingue deux (2) types de saisons : Une saison de pluie et une saison sèche.

La saison de pluie qui s'annonce au mois d'avril et marque sa fin vers le mois d'octobre. La hauteur des Pluies qui arrose la ville de N'djamena varie entre 500 à 600mm et cela atteint 66jours.

La saison sèche qui débute de Novembre et prend fin vers mars et plus encore jusqu'en avril et provoquant une évaporation de l'ordre de 3m.

Pour mieux comprendre l'évolution de la pluie à N'djamena ; on se propose de faire une observation sur les hauteurs de pluies enregistrées pendant les dix (10) dernières années.

Année

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

Cumule

1999

0

0

0

0

0

15

307,3

192,2

87,7

32,9

25,6

0

 

2000

0

0

0

0

59,8

90,8

249,7

196,8

40,4

39,1

0

0

 

2001

0

0

0

1,2

18,1

45,8

135,9

162,6

250,7

0

0

0

 

2002

0

0

0

0

0

42,4

122,1

147,4

151,8

80,3

0

0

 

2003

0

0

0

1,4

109,3

51,1

183,6

191,8

81,1

16,7

0

0

 

2004

0

0

0

38,7

55,1

52,8

175,5

142,9

51,6

27,6

0

0

 

2005

0

0

0

0

15,3

53,6

170,7

190,4

79,9

10,3

0

0

 

2006

0

0

0

1

31,7

87,4

174,8

295,2

83,5

37,6

0

0

 

2007

0

0

0

0

10,5

106,9

218,5

 
 

29,4

16,5

0

 

2008

0

0

0

0

44,7

50,5

215,8

297,5

385

8

0

0

 

Tableau 2: pluie moyenne des 10 dernières années relévés à N'djamena. Source : DREM

LA TEMPERATURE

Les températures sont élévées à N'djamena, atteignant le maximum au mois d'avril mars avec 41°C. La moyenne annuelle est de l'ordre de 28°C.

La température minimale est l'ordre de 20°C; les mois de decembre et janvier sont les plus froids. Généralement,on constate qu'en août ,il y' a baisse de la température et une croissante précipitation qui nous donne une forte croissance d'humidité. A la fin des pluies se trouvent souvent une petite augmentation de la température.

Année

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

Cumule

1999

15,4

19

22

26

26,6

25,7

22,9

23,3

22,8

22,5

14

14,9

21,2

2000

16,8

14,7

19,8

25,8

24,2

25,2

22,2

22,2

23,4

21,5

18,8

13,9

20,9

2001

12,3

15,2

21,2

26,5

26,5

24,9

22,9

22,8

22,5

22

18,2

16,2

21,0

2002

12,8

16,7

22,7

26,6

26,6

25,3

23,5

23,2

23

23,4

18,5

14,9

21,4

2003

14,4

18,4

21,5

26,1

26,1

24,4

25,3

22,6

23,4

23,1

20,8

15,4

21,8

2004

15,5

16,9

21,4

27

27

23,7

24,4

23,1

23,8

23,1

19,8

16,3

21,8

2005

14,7

21,8

25,4

27,3

27,3

23,4

23,7

23,3

23,6

23,

19,5

17,3

21,8

2006

17,8

21,1

23

26,9

26,9

23,8

23,4

23,4

23,4

23,5

18,3

14,1

22,7

2007

13,8

18,9

21,4

27,5

27,5

24,4

23,8

22,7

23,7

22,5

20,5

16,3

22,2

2008

**

**

18,8

25,4

25,4

25,4

23,8

22,7

23,2

20,5

20,9

17,4

22,5

Année

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

Cumule

1999

34,3

38

41,8

42,6

41,2

39,5

42,4

30,7

32,5

35,4

37,5

33,6

37,5

2000

35,1

32,4

38

40,1

39,1

36,9

31,5

30,1

33,6

33,7

35,3

27

33,7

2001

32,9

34,1

39,5

42,4

41,6

37,8

33

31,5

33,1

37,5

37,2

35,3

36,3

2002

30

35

40,1

43,1

43,1

39,1

36

32,6

34,5

36,7

37,5

33,5

36,7

2003

34,3

37,4

38,8

42,8

41,3

36,9

34

30,9

33,6

38

37,9

33,3

36,6

2004

33,2

35,2

37,9

43

40,7

38,1

34

32,7

35,7

39

37,6

35,1

36,9

2005

31,5

39,3

41,3

42,5

41

37,4

34,2

32

34,5

37,8

37,6

36,2

37,2

2006

36,7

39,3

40,1

41,7

40,1

38,4

35,9

31,9

33,5

37,5

35,5

32,4

36,9

2007

31,3

371

39,9

42,8

41,7

38,3

34,1

30,7

33,8

38,9

38,3

34,9

36,8

2008

**

**

40,4

40,3

40,6

34,7

31,7

31,7

37,8

30,1

30,1

30,8

36,5

HUMIDITE

L'humidité relative et l'évaporation évoluent ensemble de manière angoniste : L'humidité relative à N'djamena atteint son maximal entre février et mars ; pendant ce moment, l'évaporation atteint son apogée. Au mois d'Août, l'humidité est maximale du fait de l'abondance des pluies ; alors que l'évaporation est minimale à cause des baisses températures. Les valeurs moyennes de l'humidité relative mensuelle et annuelle sont données dans les tableaux ci-dessous

Année

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

Cumule

1999

11

9

8

11

20

25

52

63

58

32

14

13

26

2000

15

13

9

14

32

32

50

61

46

22

16

14

27

2001

13

11

10

16

23

23

46

58

56

21

14

17

26

2002

16

10

9

16

15

30

43

60

53

31

18

16

26

2003

13

10

10

15

20

30

50

65

55

30

13

17

26

2004

16

15

11

12

29

39

49

58

60

23

14

14

26

2005

13

11

11

11

15

31

35

49

58

14

25

14

28

2006

18

9

9

10

23

22

44

60

52

30

16

19

27

2007

16

10

8

14

22

33

44

64

49

19

15

12

26

2008

17

9

8

13

21

32

45

60

48

21

13

12

25

Année

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

Cumule

1999

47

34

34

36

62

74

94

99

98

92

60

52

66

2000

49

44

33

44

63

79

91

97

94

78

47

51

64

2001

48

42

34

46

69

80

96

94

96

75

48

51

65

2002

44

40

34

51

55

75

94

96

94

83

57

48

65

2003

48

37

34

46

52

83

96

94

92

88

53

48

63

2004

48

39

28

44

72

79

95

96

91

73

47

41

64

2005

38

35

27

43

58

83

95

95

94

78

45

49

62

2006

46

38

29

30

68

80

87

95

94

82

48

49

61

2007

46

36

30

45

63

78

89

97

95

82

50

38

62

2008

47

31

28

30

66

76

91

95

93

67

43

47

60

LA VEGETATION

Suivent le découpage climatique du Tchad, la ville de N'djamena est en pleine zone sahélienne donc sa végétation est définie par le domaine sahélien .On trouve des steppes qui s'étendent entre la savane jusqu'à la zone soudanaise ainsi que le désert.

Au sud de la ville de N'djamena, la couverture hissée se rend avec l'alcasia chrenbergiana, acacia nilotique  ainsi que séyal; ses plantes peuplent l'enfoncement marécageux. Les bouffons sont remplis par lesoscarpus et salvadora persica.

Vers le nord, la ville offre peu d'arbres et une couche géologique herbacée forme principalement des plantes nulles.

En bref, partant des éléments climatique ci-dessous,il est important de savoir que le climat de la ville de N'djamena est de type sahélien sec et aride .La saison pluvieuse dure 5 à 6mois et la saison sèche dure 6 à 7 mois. Les mois les plus chauds sont mars et avril par contre les mois froids sont décembre et janvier.

I. 3 CADRE GEOLOGIQUE ET CLIMATOLOGIQUE

I-3-1-SITUATION GEOLODIQUE

La suite lithologique de la ville de N'djamena fait des alluvions quaternaires étendus qui sont directement controlés au sol cristal précombrien . C'est-à-dire la zone de N'djamena est dans un large domaine sédimentaire avec un caractère de deux types des roches :sable et argiles allant des états intermédiaires (sables-argileux et argiles -sableux).

Le sable est effectivement déroulée sur le sol de la ville de N'djamena .La taille de grains de sables varie entre 0,1 à 1mm avec un diamètre de 0,3mm.Il est conforme au dépôt paléo-charia hydraulicité croissante.

I-3-2-SITUATION TOPOGRAPHIQUE

Du point de vue topographique, N'djamena est implantée sur une plaine alluviale dont l'altitude varie entre 293 à 298m.Cette situation confère à la ville de N'djamena un site parfaitement plat

I-4-SOURCES EN EAU DE LA VILLE DE NDJAMENA

I-4-1 SITUATION HYDROLOGIQUE

D'une manière génération, la ville de N'djamena se trouve dans le bassin du lac Tchad avec une superficie de 1.000.000Km2.Le fleuve Chari et son affluent le Logone traversaient la ville de N'djamena ; rappelons que le fleuve Chari est long de 1200Km ; au niveau de chagoua, ce fleuve a module de 730m3/s, sa variation est caractérisée par une crue annuelle, qui débutera avec la saison des pluies et parvint à son maximal en Octobre Novembre et avec un débit qui est voisin de 3500m3/s ; selon les études menées sur ce fleuve en 1961, de nos jours, les données sont en chutes ; voire le tableau.

Le deuxième fleuve qui traverse la ville est le Logone avec une longueur de 100Km, il se coïncide avec le Chari dernier le Palais Présidentiel pour se diriger vers le lac tchad.

Ces deux fleuves forment le grand cours d'eau de la ville de N'djamena (zone tropicale).

CARACTERISTIQUE DU CHARI

Caractéristiques

Superficie du bassin (Km2)

Débit annuel (m3/s)

Volume écoulé par an (Gm3)

Lame d'eau écoulée (mm/an)

Chari à Ndjamena

600000

1,226

38,5

642

I-4-2- SITUATION HYDROGEOLOGIQUE

Dans le sol tchadien, particulièrement à N'djamena,on rencontre differentes types des nappes à savoir nappe phréatique,nappe profonde ainsi que la nappe locale.

A N'djamena,la nappe phréatique se trouve à deux niveaux différents dont l'un sableux avec une superficie comprise entre 10 et 25m et susceptible à la dégradation ;ainsi qu'un niveau aussi sableux profond varie entre 35 à 60m. Ce niveau se trouve dans les couches de désagrégations du quaternaire ancien.

La meilleure qualité d'eau du niveau inférieur est important pour la

consommation la raison est qu'elle se trouve au niveau profond et est protégée.

En vraie dire, la nappe phréatique de la ville de N'djamena est constituée de différentes formations pluvio-lacustre pleistocène, d'un dépôt dominant sableux se déposant sur une dense série argileuse dans la partie la plus récente du tertiaire à une profondeur variant de 50 à 70m.

La structure chimique des eaux de cette nappe nous montre nue homogénéité avec une faible minéralisation.

Dans cette ville, la nappe profonde est constituée d'une intercalation sableuse moyenne profonde se fait remarquer dans la série argileuse pliocène après sa diagraphie.

A N'djamena, la nappe locale est dans des petites nappes posées, correspondant aux vallées encore en fonctionnement. Elles résultent de l'infiltration des eaux météoriques dans les dépots argileux des anciens cours d'eaux .Cette infiltration se situe bloquée par des couches argileuses .

RELATION ENTRE LES SOURCES EN EAU SUPERFICIELLES ET HYDROLOGIQUES DE LA VILLE DE NDJAMENA :

Pour mieux repartir l'utilisation de l'eau entre les usagers ,l'Etat doit avoir une visualisation exacte des ressourses en eau .Une fois les points d'eaux localisés ,il doit veiller à leur conservation ,en créer là ou il en manque .C'est ainsi qu'on récence la relation existante entre les eaux souterraines et superficielles .

Une relation vit entre les eaux des surfaces et celles qui sont souterraines ,il faudrait que les différentes couches du sol soient non dur pour permettre une infiltration .

Dans la ville de N'djamena ,on assiste à une formation du type sédimentaire et il s'agit d'une succession entre l'argile et le sable ,alors on peut en déduire qu'une relation existante entre ces deux eaux :

v L'eau souterraine, c'est celle qui est infiltrée dans le sous sol et qu'on

prélève par forage ,puits,galeries de captages .Le captage des eaux souterraines n'est pas libre .Au contraire le principe est celui de l' autorisation préalable par le Ministre des mines et des résourses en eau .

Par contre les eaux souterraines de superficielles sont également prélévées et soumis à l'autorisation ministérielle.

En faisant des mesures des eaux portées sur les différents forages par exemple au bord du fleuve Chari; les résultats de ces études ont affirmé que le fleuve Chari a un niveau plus supérieur que celui de la nappe phréatique ,si les eaux du fleuve chari diminuent ,la nappe phréatique diminue d'une centaine de mettre .Alors tout ceci nous montre qu'à fort- théorie l'eau du Chari alimente la nappe phréatique de la ville de N'djamena.C'est ainsi qu'on déduit la relation existante entre les eaux de surface et les eaux souterraines.

II -BESOIN EN EAU ET MODE D'APPROVISIONNEMENT DE LA POPULATION

Les besoins en eau de la ville sont fonction croissants de l'accroissement démographique, du mode de vie, du développement urbain ainsi que d'autre qu'on doit tous citer. Le facteur le plus important est l'expansion démographique. Cela nous permet de faire une étude démographique de la population de N'djamena.

II-1-DEMOGRAPHIE DE LA VIILE DE NDJAMENA

En 1911, l'agglomération comptait 4000 habitants vivant dans quatre quartiers non compris celui des européens .Actuellement, la ville de N'djamena comptait 2000000habitants selon le récencement de 2008 (source net).

La population de Ndjamena est estimée à 2000000 d'habitants au moyen de la formule ci-après :

Pn=P0 (1+&)n.

D'où

Pn= Population à l'horizon donnée (2015)

P0= Population de référence (2008).

&= taux d'accroissement de la population

n= nombre d'année séparant l'année de référence à l'horizon choisie

Le tableau ci-après nous indique l'évolution de la population de la ville de N'djamena allant de 1937 à 2008

 

1

2

3

4

5

6

7

8

Année

1937

1940

1947

1968

1993

2005

2008

2015

Taux d'accroissement

-

1,25%

1,46%

6,88%

4,14%

1,36%

1,36%

-

populations

9976

12552

18975

126483

529555

721000

2000000

710^13

Tableau :6 Estimation de la population de N'djamena : source internet.

COMPOSION ETHNO-LINGUSTIQUE DE LA VILLE N'DJAMENA

Groupes ethniques

pourcentages

Arabes

11,08°/°

Ngambay

16,41°/°

Daza

6,97°/°

Bilala

5,83°/°

Kanembou

5,80°/°

Marba

4,84°/°

Kouka

3,20°/°

Toupouri

3,5°/°

Shara

2,24°/°

Barma

2,10°/°

Ouaddai

10°/°

Gore

3,32°/°

Kanouri

4 ,39°/°

(Groupes réprésentants plus de 2°/° de la population du Tchad) : Source RGPH 1993

II-2-BESOIN EN EAU DE LA POPULATION DE N'DJAMENA

Cette population a besoin de l'eau potable pour sa survie. Vue son urbanisation, son industrialisation, le niveau de vie de la population, le bien être que la force à connaître cette population, ces besoins en eau sont d'ordres variés :

o Besoin domestique : Eau distribuée aux usagers privées et comprend celle qui est consommée par chacun au cours de la journée, ces sont les eaux pour le nettoyage, ménage, toilette et les arrosages de jardins ;

o Besoin industriel : L'eau est destinée aux usines de la ville (N'djamena) ;

o Besoin agricole: L'eau destinée principalement à l'alimentation des bétails et aux nettoyages des établissements agricole.

Ces besoins peuvent être repartis en catégorie de consommation dans le tableau suivant :

CONSOMMATION

POURCENTAGE

STEE

5%

Borne Fontaine

8%

Administration

16%

Branchement particuliers

39%

Branchements spéciaux

16%

Gros consommateurs Administratifs

9%

Tableau 7: Répartition de consummation en eau potable de N'Djamena. Source : STEE

Des nos jours, la consommation est estimée à 5,5 million de m3. Une personne consomme plus de 10l/j à la borne fontaine. La borne fontaine serve une grande quantité à la population de N'djamena ; certains sont desservies par les branchements particuliers. A partir de cette étude, nous pourrons déduire que la moitié de la population n'a pas accès à l'eau potable de la Société tchadienne d'Eau et d'Electricité.

II-3-MODE D'APPROVISIONNEMENTEN EAU DE LA POPULATION

L'approvisionnement en eau de la population n'est pas homogène, car du point de vue moderne, on tombe impérativement sur des modèle anciens (traditionnel).

L'ancien mode d'approvisionnement en eau est le mode qui fait l'objet d'utilisation des installations exercées pour leur propre compte (habitants) et l'action de l'eau de surface. Ces sont les modes pratiqués à Ndjamena, les études démographiques et de santé (EDS) de 1996 à 1997 montrent que 35,4% des ménages Ndjamenois consomment l'eau des puits traditionnels ; 0,6% l'eau de puits modernisés. Selon ces études, l'eau de surface est pratiquement rare consommée mais est utilisée dans des travaux de constructions et pour les jardinages.

Soit 45,7% de la population de N'djamena se nourrit auprès des bornes fontaines. Le niveau mode d'approvisionnement en eau est un système moderne de la distribution en eau. Soit 21% de la population utilisent l'eau de la STEE.

Il est évident d'enregistrer que 85% de la population de Ndjamena vivant au quartier résidentiel avait un branchement; or, dans les habitations traditionnels, leur pourcentage est estimé entre 8 à 41,2% et entre 0,2 à 8,1% dans les quartiers périphériques de la ville. C'est le 35% qui ne peuvent boir.

CONCLUSION

En conclusion, la ville de N'djamena est crée en 1900, subissant un climat sahélien sec et aride d'où l'existence de deux (2) saisons (l'une sèche et l'autre pluvieuse) ; est alimentée soit par les puits personnels situés dans les concessions, les forages de types privées, les bornes fontaines de la mairie ou directement par la STEE à travers son réseau de distribution en eau.

Alors, comme la population N'djamenoise est desservie à plus de 21% par la STEE, l'une des société modernes à produire de l'eau, nous nous orientons sur cette société et son réseau en eau dans la chapitre précèdent.

Chapitre II

La STEE ET SON SYSTEME DE FONCTIONNMEMNT DU RESEAU

DE DISTRIBUTION EN EAU POTABLE

I. Activite de la STEE

La STEE a pour objectif principal toutes les activités et toutes les opérations concernant directement ou indirectement la production ,transport ,distribution et l'utilisation de l'énergie électrique ainsi que l'adduction et la distribution de l'eau sur le territoire de la République du tchad.

II. Fonctionnement Administrative de la STEE de N'djamena .

La squelette administrative de la Société Tchadienne d'Eau et d'Electricité est structurée de la manière multidimensionnelle .En effet, elle subdivise sa Direction Générale en coordinations; direction; départements; ainsi que certaine services .Sa direction générale est structurée de la manière suivante

· Un Conseil d'Administration;

· Une Direction Générale

· Une Coordination de le Audit, Inspection; Contrôle; Suivi et Développement Informatique

· Une Coordination des Cellules de gestion des Projets et Programmes sur Financement Extérieurs et Publics

· Une Direction Administrative, Financière et Comptable

· Une Direction Technique Electricité

· Une Direction Technique Hydraulique

· Une Direction de la Planification et des Investissements

· Une Direction Commerciale

· Une Direction de Ressources Humaines.

Chacune de ces directions est structurée en departments, services et sections.

Nous avons fait notre recherche dans la Drection Technique Hydraulique .Il apparaît précieux de présenter sa subdivision.

Sous la Société Tchadienne d'Eau et d'Electricité, la Direction Technique d'Hydraulique (DTH) est chargée de distribution d'eau potable et son production dans la ville de Ndjamena .Elle élabore également les centres secondaires. Elle est constituée de trois grands départements qui se sont:

Ø Un département de production hydraulique (DPH): ce département est divisé en différents services de son production: service mécanique et électrique; le service laboratoire d'analyse des eaux.

Ø Un département de distribution hydraulique (DDH) :Etant organisé de deux organes à savoir le service atelier compteur et le service d'exploitation .

Ø Un département de travaux neuf (DTN) :est divisé de deux services ;parmi ses services il y'a le service d'étude cartographique et le service des travaux neuf .

Nous allons voir comment s'est présenté la STEE dans ces parties :son objectif, domaine de compétence et ces ressources.

III. OBJECTIF-DOMAINE DE COMPETANCES ET RESSOURSCES DE LA STEE

Mettre l'eau à la disposition de l'homme ,cela signifie lui render la vie plus facile, plus confortable, plus aisee et mieux accessible .L'état ou la vie de l'homme est conditionné par la consommation suffisante et régulière de l'eau potable .C'est ainsi que pour mieux rendre la vie plus confortable et mieux aisée,la STEE doit fournir de l'énergie électrique .

Pour répondre à des besoins vitaux de la population de la ville de N'djamena ,la STEE doit assignée différentes objectifs dont les plus essentiels sont :

-la production et le transport de l'électricité;

-l'adduction et la distribution de l'eau potable.

Notre objectif est porté sur l'adduction et distribution de l'eau potable dans la ville de Ndjamena (STEE).

La STEE acquiert sept (7) domaines de compétences avec des aspects qui résument la mission principale de la Direction Technique d'Hydraulique (DTH) que nous allons cité :

-Assure la production de la distribution de l' eau potable ;

-Equipes des nouveaux forages;

-Effectue la maintenance du réseau de distribution de l'eau dans la ville de N'djamena;

-Réalise les travaux neufs (extension de réseau de distribution dans la ville ) ;

-Envisage les meilleurs stratégies annuelles du service ;

-Etablie le budget mensuel,trimestriel et annuel .

En plus de ses compétences ,la STEE contrôle notamment la qualité de l'eau potable produit en réalisant les analyses physico-chimiques ,micro-bactorologiques et micro _biologiques .Ces analyses seront l'objet de notre étude dans le chapitre suivant.

Pour accomplir ces obligations ,la STEEE fait actions à deux ressources qui s'exprime dans la ressource humaine et la ressource financière .

Une entreprise dispose notamment des moyens financières ,matériels ainsi que humains qu'elle dispose afin de produire des outils ainsi que les organismes .La STEE est une entreprise assignée d'ensemble de ces matériels hydrauliques .

Nous, nous intéressons à certaines ouvrages de production d'eau potable que la STEE nous offre .

IV. OUVRAGE DE PRODUCTION D'EAU DE LA STEE: Adduction 

A la Direction Technique d'Hydraulique, on indique par adduction, l'ensemble des pièces nécessaire à l'acheminement des eaux à partir de zones de captages jusqu'aux réservoirs de stockages.

A la STEE ,les pièces nécessaires sont composées :

&-De réservoir de stockage;

&- De station de traitement

&- Chambre de pompage.

Exploitation des distribution d'eau : «chambre de pompage «

Dans la ville de N'djamena, l'eau distribuée par la STEE provient de forages pratiqués dans les nappes souterraines à une profondeur de 70m .

La STEE compte 14 forages et 6 châteaux d'eau dans lesquels une partie de l'eau pompée est stockée .

Le réseau de distribution couvre 110km de canalisations et l'on compte 12000 branchements .

Jusqu' au débit de 1992 ,les particuliers ne disposaient pas d'un branchement s'apprivisionnaient en eau à des bornes -fontaines gratuitement .Les usagers puisaient alors l'eau à toute heure ,sans avoir à remettre une contre partie monétaire . Ces forages ont un niveau statique moyen de 17m.

Dans la ville de N'djamena, le sol n'est constitué uniquement du sable avec une vitesse d'infiltration se trouvant autour de 10-3m/s .Les forages de la STEE ont des diamètres variant entre 500 à 550mm .Pour notre cas,on retient le diamètre de 550mm soit 0,55m et on prend 60m comme profondeur moyenne des forages ,on peut alors calculer le débit de ce forages :

D'apres la formule:

Qf = Va.S or S = Pi.D.H

Avec Qf : débit de forage exprimé en m3 /s

Va : vitesse de l'eau en m/s dépendant de la nature des roches formant

les sols .

S : la section du forage en m2

D :diamètre du forage en mm

H :la profondeur en m

Qf = 10-3x3,14x0,55x60 = 0.1036 m3 /s

Les Réservoirs

Un réservoir est un récipient (ouvrage) destiné à recevoir un liquide (eau) en les stockant ,cette eau soit usée ou potable.

Dans ce fait, nous recherchons à amener des analyses des réservoirs que la STEE utilise pour l'alimentation en eau potable qu'elle fournit à la population de Ndjamena.

Nous connaissons que dans un ensemble d'alimentation en eau potable autant fait que la STEE ,le réservoir sert d'intermédiaire entre l'adduction et le réseau de distribution .En utilité de la disposition par rapport au sol ,dans la ville de Ndjamena ,la STEE utilise deux (2) types de réservoirs : à savoir le réservoir surélevé et le réservoir enterré (bache souterraine). Cependant la STEE dispose de six(6) réservoirs dont quatre sont chacun contient une contenance (capacité) de 2000m3 avec une hauteur géométrique de 25m et les deux (2) autres ont une capacité de 1000m3 ,avec une hauteur comprise entre 22 à 23m .En plus de ces six (6) réservoirs , cinq (5) autres sont enterrés dont leur fonctionnement n'est pas conditionné (déterminé) .Les réservoirs dont la STEE utilise sont constitués d'une seule cuve construite en feuille de tôle revêtue en béton (non armé) .

Alors nous essayerons de schématiser les équipements hydrauliques de ces réservoirs .

Station de traitement

La STEE traite l'eau avant de la distribuer .

Le mode de traitement utilisé est la destruction des germes pathogènes par chloration. Le moyen (produit) utilisé pour la chloration est l'hyperchlorite de calcium de formule chimique Ca(CIO)2 sous forme des granulation solide (granulé) qui contient 65% de chlore et 35% de Ca2+ .Il se dissocie par la relation ci- dessous

Ca(CIO)2==== Ca2+ + 2CIO-

CIO- + H+ _____ HCIO

Ca2+ +2OH- ==== Ca(OH)2

Avec la substance ,le chlore réagit de la manière suivante :

CL2 + H2O ==== HCL + HCIO-

HCIO ==== CLO- + H+

On a dont deux systèmes de traitements par chloration employé par la STEE ,on parle d'une pompe doseuse ;c'est le traitement par chloration ,ce traitement se fait donc avec une pompe doseuse ;dans ce dispositif (pompe doseuse ) ;on a un un tuyau d'injection qui relie la pompe doseuse à la conduite de refoulement d'eau brute .Cela permet à la pompe d'injecter l'hypochlorite de calcium préparé dans le bac de 250l en mouvement séquentiel dans l'eau brute circulant dans la conduite de refoulement .

A la STEE ,il y'a un système de réglage qui réunit la pompe du forage à la pompe doseuse de manière que l'arrêt de la pompe de forage entraîne automatiquement l'arrêt de la pompe doseuse .

D'autres stations de la STEE font le traitement par gravité ou le dosage par gravité .Dans cet ensemble ,la solution d'hypochlorite de calcium préparé dans le bac s'écoule directement dans la conduite de refoulement d'eau brute par gravité à travers une vanne qu'on actionne manuellement après un tempe d'injection .

La STEE utilise deux systèmes, dans ces deux (2) systèmes ,l'injection se fait en amont dans la conduite de refoulement .Alors ce traitement vise à :

- donner un goût et une couleur favorable à l'eau,

- détruire les bactéries et les germes pathogènes

-maintenir le chlore résiduel destiné à protéger l'eau pendant la distribution

- éliminer les teneurs très élevés de certains métaux.

Pour préparer l'injection dans l'eau brute ,il faut une quantité d'hypochlorite de calcium .Cette quantité ne se détermine pas de manière aléatoire ;mais elle se soumait à une loi énoncée mathématique de la façon suivante soit Q la quantité d'hypochlorite de calcium préparée qui doit être injectée dans l'eau brute .Cette quantité s'exprime en m/h et le débit brut capté en l/h (Qeb) ;le taux d'hypochlorite de calcium (Thypo) à mettre en évidence dans la bac (Vbac) ;la concentration massique d'hypochlorite de calcium (C) dans la bac .En allant de cette relation ,nous allons définir la quantité :

Q = Thypo .Qeb/C or C= Mhypo/Vbac

Q= Thypo .Qeb.Vbac/Mhypo

Pour apprécier le débit de dosage de l'hypochlorite de calcium ,il faut que l'eau brute sortante du forage doit être traitée avec cette quantité d'hypochlorite de calcium .Cette quantité ne se détermine pas de manière aléatoire .Mais elle soumet à une loi énoncée mathématiquement de la façon suivante .Soit Q la quantité d'hypochlorite de calcium préparée qui doit être injectée dans brute .Cette quantité s'exprime en l/h et le débit brut capté en l/h ;le taux d'hypochlorite (Thypo) à mettre en évidence dans la bac ; la concentration massique d'hypochlorite (c) dans ;le volume de la bac (Vbac ) .

En allant de cette relation ,nous allons définir la quantité :

Q = Thypo .QEB/C or C = Mhypo /Vbac

Q= Thypo .QEB .Vbac/Mhypo

Pour apprécier le débit de dosage de l'hypochlorite de calcium ,il faut que l'eau brute sortante du forage doit être traité avec cette quantité d'hypochlorite de calcium déterminer ;alors on utilise la formule suivante :D'après la loi équimolaire ,la relation suivante dévient :

N =N' or N = CV et N'= C'V' alors CV=C'N'

On sait bien qu'en avant que Q=V/T

Avec :le temps en (s)

Alors on aura :V=QT

Enfin :CQT=C'QebT alors CQ1 =C'QEB

donC Q=C'QEB/C

avec :

C : la concentration massique de la solution d'hypochlorite de calcium

dans la bac.

Q : débit du dosage de l'hypochlorite de calcium qu'il faut injecté dans

l'eau sortante du forage ;

C' : la concentration en hypochlorite que l'on va rechercher dans l'eau ;

QEB : débit d'eau brute

V : le volume d'hypochlorite de calcium contenu dans la bac ;

V' :le volume d'hypochlorite de calcium contenu dans la conduite de refoulement .

N : nombre de moles de l'hypochlorite de calcium dans la bac ;

N' : nombre de moles de l'hypochlorite de calcium contenu dans la conduite.

En considérant rigoureusement le deux (2) formules ,on peut estimé que l'eau brute serait traitée à 90°/°.

Cette eau traitée passe directement dans certaines stations et dans le réseau de distribution .

TYPES DE RESERVOIRS DE DISTRIBUTION D'EAU DE LA STEE

Pour le système d'alimentation en eau potable d'une ville urbanisée ,on distingue deux(2) de réseaux :

- Lee réseau ramifié ou les conduites sont alimentées par une seule source qui est située en amont et ne présentant aucune alimentation en retour .

- Le réseau maillé dont on utilise ,permet au contraire une alimentation en retour plus équilibrée .

Chez la STEE de la ville de N'djamena ,le réseau de distribution comportant des conduites principales ou encore conduites de ceintes aux quelles sont reliées les conduites secondaires .Ces conduites (secondaires ) sont piquées sur les conduites maîtresse et constituent des réseaux ramifiés ,ces réseaux de distribution de la ville (N'djamena) est monté en parallèle ;connecté et est constitué de :

-Mailles :

Constituées par chaînes de tronçons consécutif fermés sur eux-mêmes dans les quels se répartissent les écoulements .

-Branches :

C'est une ramification des tronçons consécutifs assurant la continuité de l'écoulement d'eau.

-Noeuds :

Ces sont des points d'entrés ou de sorties de l'eau.

Le réseau de distribution d'eau de STEE qui vient d'être présenté nous démontre le type de ce réseau est le réseau maillé .

Ce modèle de réseau nous présentera sans échec les avantages pour la société (la qualité de la maintenance curative) et la population de la ville de N'djamena (leur assurer de l'alimentation en eau potable bien équilibrée ).

Informons ainsi que les canalisations de ce type de réseau sont enterrés .

Pour concevoir en détaillant le type de réseau ,nous allons voir le schéma de réseau de la STEE.

En calculant les débits aux noeuds du réseau de distribution ,il faut néanmoins connaître le débit soutiré à chaque tronçon et le débit spécifique .Au sens mathématique ,les débits sont donnés par les relations suivantes :

Qsp= Qp /zLi avec Qsp :débit spécifique en m3/h.m ;Qp :débit de point en m3 :h ;L :longueur des tronçons .

Or Qi=Qsp .Li avec Qi :débit soutiré en m3/h et Qn :débit au noeud (m3/h) Qn=1/2ZQi .

Calculons le débit au noeud d'une conduite de quatre (4) tronçons de maille répartie .les résultats des calculs sont donnés ci haut .

NB :On peut dire que certains stations de la STEE sont inéquipées en château de bâche ,l'eau est traitée et refoulée directement dans le réseau de distribution ,en plus ;il y'a une armoire de commande constituée d'un automatisme et d'un contacteur .

L'armoire sert au démarrage et à l'arrêt automatique ou manuel de l'électropompe .Le démarrage et l'arrêt de l'électropompe sont déclanchés par un système de régulation de niveau formée de sonde (instrument pour connaître la profondeur d'eau et la nature du fond ) pour le forage .Le rôle de la variation de pression ,l'électropompe se démarre ou s'arrêt automatiquement .

MODES D'ADDUCTION

On observe que dans les stations de pompage de la STEE ;il y'a deux (2) modes d'adduction :Pour le premier mode , c'est la seule force qui intervient à l'écoulement des eaux est la pesanteur .L'eau est portée d'un point haut vers un point bas `c'est le réservoir ).Cela veut dire que la cote de la source est supérieure à celle du réservoir. Pour cela ,la pente hydraulique est calculée par la formule suivante : I=H/L

Avec

I :pente hydraulique

L : longueur de ma conduite d'adduction (m)

H : différence de niveau de la conduite et le réservoir(m)

&-Ce mode convient à l'adduction par gravité. Alors le premier mode d'adduction est l'adduction gravitaire par conduite imposé à la charge H en point quelconque de la canalisation d'adduction peut être calculée par la formule dite de Bernoulli alors :H =Z+P/&G+V2/2g

Avec :v :vitesse de refoulement ;& ::masse volumique ;g :pesanteur ;z : cote piézomètrique ;p :pression

&- A ce mode, la cote d'arrivée des eaux (le réservoir) est supérieur à celle du départ :c'est-à-dire le captage d'eau.

A cet effet, il faut dont fournir à la colonne d'eau une énergie supplémentaire qui sera par l'intermediare d'une pompe .Alors la pressions de refoulement de la pompe peut être déterminée la formule suivante: Pr = H+JL

Pr: pression de refoulement ,

H: différence de niveau entre le plan d'aspiration d'eau inférieur au plan d'eau du réservoir (m),

L : longueur de la conduite d'adduction (m) ;

J: perte de charge (m/m)

Ce mode  est un mode d'adduction par refoulement que la STEE utilise.

· Le type du réseau de distribution de la STEE et les éléments consécutifs :

· 1- éléments consécutifs du réseau

Dans le réseau de distribution en eau de la STEE les éléments les plus sont les conduites .D'une manière générale ces conduites sont /

- en acier

- PVC

- PEHD

- AC

Mais plus encore les conduites utilisées à la STEE sont les conduites en PVC,les AC qui ont des diamètres différents :

Les PVC : 63 :75 ; 90 ; 110 ; 125 ;140 ; 160 ; 200 ; 225 ; 300

Les AC : 15 ; 25; 32 ; 40; 50; 60; 80 ; 100; 150; 200 ; 350 ; 400

Les conduites sont raccordées les unes des autres par des pièces spéciales qu'on appelle pièce de raccordement qui constituent à leur tour s les conduites secondaire de ce réseau. Parmi les différentes pièces on :

-Les pièces en T utilisées pour les raccordement des canalisation secondaires

aux principales

- Les coudes : permettent les changements de directions

- coudes de réductions ou agrandissement :qui sont utilisées en cas de

changements de diamètres .

Les différentes stations de pompage d'eau de la STEE

Noms des forages

Situation des forages

Années d'exécution

Profondeur (en m)

Débit initial

Etat des forages

GD7

CEGI

1967

60,5

360

Fonctionnel

GD8

KLEMAT

1987

65

160

Fonctionnel

GD11

Lycee de la liberte

19967

56,7

255

Fonctionnel

GD23

Rond point Goudji

2003

66

 

Fonctionnel

GD24

Central de la STEE

1911

65

100

Fonctionnel

GD25

Marche de DEMBE

1996

60

100

Fonctionnel

GD21/2

Farcha

1992

66

100

Fonctionnel

GD22

Rond point centenaire

1987

56

100

 

GD21/2

Gendarmerie

1973

70

125

Fonctionnel

GD21/BIS

Farcha

1992

66

 

Fonctionnel

MC

Marche central

1966

 
 

Fonctionnel

MM

Marche de mil

2004

320

250

Fonctionnel

JUMELLE

Avenue Pompidou

2002

61

 
 

KOUFRA

Kouffra

1966

 
 

Fonctionnel

GDB2

Face ONDR

1996

 

150

Fonctionnel

BEGUINAGE

Face ecole Beguinage

1966

64,5

110

Fonctionnel

ENSEIGNEMENT

Ecole du center

1960

60

100

Fonctionnel

GD26

Palais du 15 Janvier

1996

67

100

Fonctionnel

GD1

Klemat

2004

70

120

Fonctionnel

BRANCHEMENT ET FORMES DE MAINTENANCES

A la STEE ,il existe trois (3) branchements sur le réseau d'eau potable Alors on distingue :

&- Branchement de la cours :

En réalisant ce branchement, on doit chercher la conduite principale ou bien secondaire du réseau en creusant le sol. Car les conduites sont enterrées .Une fois la conduite est trouvée,on l'accroche à un joint et un collier et on lui presse un robinet de prise en charge .Une fois la conduite est trouvée ,on l'accroche à un joint et un collier et on lui presse un robinet de prise en charge .On cherche la conduite par une machine dite machine perceuse . Une fois la machine perceuse est enlevée, on ferme la conduite par une charge en évitant l'écoulement de l'eau qui empêche le travail .Les raccordements passent au bout des tuyaux qui sont en PVC des diamètres différents :50 ;40 ; 32 ;25 et enfin 15mm à une prise de charge .La tuyauterie est prolongée jusqu'à domicile des clients en reliant tous les tuyaux en les enterrant .Au bout de ce dernier tuyau ,on installe un tuyau de refoulement en fente ductile qui est prolongée par les coudes ,des douilles, des manchons ainsi on installe un compteur ;on fait quelques mètres de canalisations puis on installe un robinet dans la cours . &-Branchements d'immeuble

Ce type de branchement ressemble à celui de la cours :il comporte une conduite ,cette conduite est reliée à une installation intérieure qui comporte un ou plusieurs robinets .La canalisation servant l'immeuble est reliée au réseau de distribution par des conduites des diamètres (25 ou 15mm ) ;ces conduites sont en PVC ou PEHD ainsi que les pièces spéciales ou pièces en T sur les conduites sur les conduites secondaires de hauteurs important .Ainsi on utilise les conduites sur ces branchements une pièce qui assurant sa ferme c'est-à-dire la prise en charge .

&- Autres branchements :

Ces branchements qu'on trouve partout ,sont la borne-fontaine et les kiosques .Ainsi ces deux (2) branchements sont utilisés pour la distribution publique .On les trouve également dans les quartiers périphériques de la ville de N'Djamena ;

FORME DE MAINTENANCE DU RESEAU DE DISTRIBUTION D'EAU DE LA STEE

A nos jours ,la STEE maintient le réseau de distribution en eau potable par le dépannage des éléments constituant .Chaque jours ,la STEE intervenait pour les cas des fuites .Pendant nos recherche (stage) ,nous avons assisté plusieurs fois au remplacement des conduites ainsi les réparations de compteurs d'eau .

En réparant les fuites ,on localise tout d'abord là ou il y'a lieu puis on errée en amont toutes les vannes qui sont en amont et en aval du tronçon endommagé et on procède au fouille .

Après cela ;on dégage les déblais recouvrant les tronçons impératifs (c'est-à-dire le tronçon qui a été endommagé ).On procède en enlevant la partie usée et on remplace automatiquement par un autre tuyau ( ce tuyau est généralement en AC remplacé par les PVC ) qui seront de même longueur avec des diamètres différents mais on peut procédé soit son agrandissement ou sa réduction pour mener au même diamètre que celui qui est endommagé .On relie toujours le tuyau neuf aux autres tronçons par raccordement .

Or dans certains cas ,ou il est d'en difficile d'en trouvé le tronçon endommagé comme les cas des fuites sur les axes bitumés en arrêtant les vannes d'abord . Les tronçons des parties soudées est enlevée et on fait passer la conduite (...........) un autre tuyau de diamètre inférieur que celui de la conduite endommagée .

Avec des réducteurs ainsi que des colliers de prises en charge ,on relie le nouveau tronçon au réseau de distribution concernant la réparation des compteurs d'eau ;on a un plan de la conception ou le compteur est constitué en deux filtres dont l'un est à enterré et l'autre à la sortie et d'une turbine qui actionne les pièces accessoires à leur tour mettent la machine en marche ;la minuterie donne des indexes pour les relevés du compteur d'eau ;tout ceci nous permet de voir le procédé à l'étalonnage, qui permet de voir l'état du compteur .

Tous ces opérations qu'on vient décrire permettant d'assurer la maintenance du réseau de distribution de la STEE ;alors on peut dire que la forme appliquée sur ce réseau de distribution est la maintenance curative .

PROBLEME DU RESEAU DE DISTRIBUTION EN EAU POTABLE DELA STEE :

Le réseau de distribution en eau de la STEE est confronté à des problèmes d'ordres techniques et mécaniques qui peuvent se résumer à en premier point sous une nécessité principale :la fuite des conduites .

&- La fuite des conduite :

Pendant nos recherche au sein de cette institution ,on a enregistré quelques cas des fuites jours .Si on essai d'expliquer la cause de ces fuites ,on pourra dire tout d'abord que la cause fondamentale serait la non étanchéité des conduites provoquées par leur défctiosité ou le vieillissement .Une fuite peut être causée par le passage des camions (gros camions ) au dessus des conduites ,certains quartiers ,ou le traverse la trouve plus souvent que les conduites du réseau de distribution sont enterrées à une faible profondeur et en pleine rue (au lieu ou les installes au bort des rues ) ou pendant le passage des gros camion ; on se rend compte qu'il existe une pression au sol que celui-ci transmet aux conduites et comme on assiste à des conduites en AC (ces derniers ), sous l'effet de la pression, elles pourraient se laisser fissurées en provoquant ainsi des fuites . En plus de ces dernières causes, se trouvant également les racines des arbres ; une partie des conduites sont enterrées au proche des arbres, plus l'arbre grandit plus il fonce ces racines et il exerce une pression sur la conduite qui à la hauteur de temps pourrait la fissurée et permettant une fuite sur cette dernière. On ne pourrait oublier le phénomène de corresion d'une part le contact entre l'eau transportée et la conduite et d'autre part la nature du terrain .Tous ces phénomènes ont un pouvoir actif sur les éléments en fer (nous avons les pièces de raccordements ) du réseau qui, à leurs tours peuvent fournir une fuite. Alors la fuite des conduites de ce réseau de distribution pourrait être liée au phénomène de coup de bélier engendré par des chocs violents à la suite d'un manoeuvre sur le réseau tel que la fermeture de la vanne ou bien l'arrêt de la pompe ou encore le remplaçage d'une machette du réseau ,ce qu'on a fait GD7 :on a fermé la vanne ,le problème continu ;on a en élevé le compteur de débit en le remplaçant par une machette de même longueur qui relie la vanne à la ventouse. En faisant tout ce travail, la pompe travaille mais elle fait quelque temps puis s'arrête et redémarre seule. Si ce genre des problèmes continus, on arrête la pompe et faire son démontage pour voir qu'est ce qui empêche la production d'eau.

On a assisté au montage d'une pompe avec son moteur ainsi que des colonnes qui sont clouées les unes des autres. Cette pompe est une pompe étoile -triangle de 37KW. Ce forage ne fonctionne pas encore car on pas amené son groupe électrogène ainsi que la préparation de l'armoire de commande électrique. La première pompe armoire travaille avec la pompe étoile triangle seulement mais cette dernière est une pompe étoile -triangle.

D'autres causes directes des fuites sont l'exposition des conduites en PVC au soleil :dans certains magasins non couvert,les stockages des matériels de la DTH,les conduites en PVC ne sont pas couvertes et exposées à tous temps au chaleur des rayons solaires. Mais nous savons que la chaleur a une influence sur la résistance des conduites en PVC et donc sur l'étanchéité qu'elle dispose. Lorsqu'on remplace les conduites AC défectueuses, elles durent pas longtemps et permettant des fuites.

L'ETOUFFEMENT DU RESEAU ETLES MAUVAISES EMPLACEMENT DES CONDUITES :

Nous avons également les contraintes secondaire qui pourront se dégager à part des problèmes des fuites :

&- La première cause de ces fuites est l'étouffement du réseau.

Parmi les éléments constitutifs de ce réseau de distribution, il en manque la présence des ventouses ainsi que les anti-béliers qui sont à sortie du forage. L'air se combine avec l'eau dans les conduites étouffant tout le réseau.

La deuxième est le sur branchement ;cela est provoqué (causé ) par la fraude des citoyens qui pendant la nuit sortant sur la route et creusant sur le sol en raccordant leur conduites aux conduites du réseau de distribution. On peut dire également qu'il existe des conduites secondaires de faible diamètre installées dans l'autre contrainte qu'on a mentionné est l'emplacement des conduites. Nous avons constaté que dans certains quartiers tels que (2 à 3 fois par jours) les conduites sont disposées de part et d'autre sous les canalisations d'eau usée.

De même la distribution est directement reliée à l'adduction, les problèmes les plus connus par cette dernière ont un effet direct sur la distribution .Alors, ces problèmes sont plus généralement l'insifusance de l'énergie électrique dans les stations de pompages entraînant l'arrêt des pompes et dont la mauvaise alimentation en eau du réseau ou soit la baise de pression dans le réseau.

Le deuxième problème rencontré est l'indisponibilité des pièces de recharges. Effet, bien que certaines puissent être chargeables après ces derniers c'est-à-dire la pompe et la ligne de sonde, il arrive que le stockages manqué laissant faire recours aux pièces usées agissant sur la production d'eau et dont provoquant la chute de pression dans certains tronçons du réseau.

CHAPITRE III : LA QUALITE D'EAU PRODUITE

INTRODUCTION

En tenant compte des résultats d'analyses faites au laboratoire de la DTH, nous allons étudiés tous les matériels utilisés pour faire des analyses d'eau. Cette étude nous permettra à savoir si ces matériels sont- ils manuels ou électriques ? Alors on ne peut vérifier que les résultats d'une expérience fiable, mais non d'une expérience que nous savons d'avance que son résultat serait souligner normalement d'erreur ou bien de faute de matériels efficace.

I - LES DIFFERENTS MATERIELS D'ANALYSES DU LABORATOIRE DE LA DTH

On peut regrouper tous les matériels en deux(2) catégories les matériels du laboratoire d'analyse de la direction technique d'hydraulique suivant les formes d'analyses : on distingue :

- Les matériels d'analyses physico-chimique :

Dans ces matériels, on remarque une gamme d'appareils dont les plus utilisés sont les suivant :

· Le multi paramètre portable : cet appareil est conçu pour la déterminer la conductivité, la salivité, les taux de sels dissous, le PH et la température.

· Le stylo PH : est un outil permettant déterminer sur le terrain le PH et la température de l'eau prélevée pour l'analyse.

· Le photomètre de marque multi direct : est un appareil utilisé pour la mesure de l'alcalinité,de la teneur en iode,en borne et en chlore lors des analyses physico chimique de l'eau traitée.

· Le colorimètre DR/2400 :Ce type d'appareil sert à déterminer le TH ;les teneurs de chlorures ; fluores , fers ; nitrate, silice et zinc .

&- Les matériels d'analyses bactériologiques :

· Un incubateur portable pour incuber les échantillons d'eau traitée sur le terrain (c'est-à-dire l'eau traitée dans les stations) ;

· Trois (3) étuves thermo statés pour l'incubation au laboratoire.

· Deux (2) autoclaves pour la stérilisation des bouteilles d'incubation au laboratoire (qui ne fonctionne pas) ;

· Des milieux de cultures (c'est-à-dire liquide ou gélose) pour les encensement ;

· Un lecteur ultra violet UV pour la lecture des échantillons après incubation ;

· Un compteur des colonies ;

· Un Searler 2X ;

· Un microscope binoculaire ;

· Une rampe de filtration.

Le laboratoire de la DTH dispose des équipements de laboratoire chimique comme tout autre laboratoire d'analyse chimique. Il n'est également point manqué des béchers (retourner) et autre verreries (fabriqués). Il existe aussi un appareil distillateur pour distiller l'eau, un agitateur magnétique et autres indispensables pour un laboratoire d'analyse.

Parmi tous ces matériels, on peut dire sans risque de nous tromper que ces matériels sont électroniques spécialisées hormis les verreries et les autres outils. Les matériels sont dont livrés ensembles avec leur mode opératoire tant leur manipulation.

Les résultats des analyses qui en dérivant seraient fiable et donc nous pouvons procéder au contrôle de la qualité de l'eau produite par la STEE.

II. CONTROLE DE LA QUALITE ORGANOLEPTIQUE ET PHYSIQUE DE L'EAU PRODUITE PAR LA STEE :

Conformément aux résultats des analyses journalières sur l'eau traitée des différents stations,on a observé que les paramètres couleurs apparente, odeur, seuil, saveur, ne sont pas signalés. Alors l'analyse marque « Rien à signalé » (RAS) ; en comparant ces résultats aux normes de l'eau potable de l'OMS à propos des résultats des paramètres organoleptique , on pourrait citer que l'eau produite par la STEE est d'une qualité organoleptique satisfaisante.

Par ailleurs, l'appareil destillateur ne fonctionnait pas, ce qui fait qu'on ne pourra pas faire les analyses physico chimique des eaux .

Qui dit paramètre organoleptique dit ainsi paramètre déterminé par les organes de sens humains. Quand on observe les échantillons d'eaux traitées des différentes stations, on aperçoit que « la vue » qui est sensée de nous indiqué que cette eau est claire et limpide (...........), le « goût » nous montre que cette eau a une saveur agréable et « l'ode rat » qui est le deuxième sens nous fait savoir que cette eau n'a guère d'odeur. En plus ce constat est révélé dans les résultats des analyses anciennes.

Pour tous ces études, on peut dire en un mot, cette observation atteste que la qualité organoleptique de l'eau traitée de la STEE est acceptable (satisfaisante).

En vue des résultats faites sur cette même analyse, on remarque que les paramètres physiques sont variable entre eux-mêmes d'une station à une autre. Le PH varie de ( ), la température est comprise entre ( à ), la turbidité est située entre 0 à 1NTU, le TDS varie de 125 à 177mg /l ainsi que la conductivité de 236 392uS /cm .

Pour l'OMS, il faut que la température soit de 22 à 30°C, la turbidité doit être absente également, le PH est compris entre 5,5 à 9 et la conductivité devrait être de 200 1000uS /cm.

En faisant une comparaison entre les normes de l' OMS et les résultats d'analyses ; on remarque que les résultats de l'analyse se situe dans les même intervalles que celui de l' OMS.

De même, nous allons voir les résultats des analyses organoleptiques des 19 stations de la STEE, ces résultats seront sur des tableaux.

En faite,l'on pourrait se prononcer sur l'état de la potabilité des eaux produite par la STEE sans avoir contrôler les paramètres ph ysico chimiques. Ceci nous conduira à vérifier la qualité de l'eau de la STEE toujours en analogie avec les normes de l'OMS.

II. CONTROLE DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE DES EAUX DE LA STEE :

Nous savons bien avance que l'aspect bactériologique d'une eau de consommation nécessite un contrôle minutieusement car les bactéries pathogènes sont dangereuses pour la santé humaine et qui sont à l'origine des maladies hydriques. La STEE effectue des temps en temps des analyses micro biologiques mensuellement. De plus en plus, lors de ces analyses ; le test de présence /absence est beaucoup plus sollicité que le test de dénombrement. Ce test est porté sur le flore total, les coliformes totaux, le streptocoque, les stophylocoques , les clostridiums, les sulfates réducteur , les salmonelles ainsi que les shiguelles.

Pour la station GD26, le test était fait à base de coliforme et les streptocoques ; pour rechercher les coliformes dans l'eau traitée de la STEE, on procède de la manière suivante :

- On prélève d'abord l'échantillon après flambé le robinet, on transporte celui-ci au laboratoire et on met sur une paillasse nettoyée avec un linge imprégné d'une substance desinfectueuse ;

- On se minus des matériels tels que les béchers gradués de 100ml et un sachet de scellage pour l'incubation Dans ce bécher, on verse alors l'échantillon et on fait dissoudre dans celui-ci la capsule de poudre de colibert 18 heures (18h), on verse ensuite les 100ml de solution contenue dans le bécher, dans ce sachet de scellage et on y introduit ce dernier dans l'appareil sealer 2X pour le scellage.

- Et enfin, on place le sachet scellé à l'incubation dans l'étuve pendant 18h à 37°C.

L e résultat de test est déterminé par comparaison à un spécimen négatif incolore. Si les coliformes existent dans l'échantillon prélevé, la couleur de la solution après incubation est jaune.

Pour les streptocoques, leur recherche débutera aussi par flambement du robinet lors du prélèvement et le nettoyage de la paillasse au laboratoire. Pour ce type de test, on se sert d'un bécher de 100ml et d'une bouteille. On fait dissoudre la capsule de la poudres de streptocoque 24h dans 100ml d'eau contenue dans le bécher. On verse la solution dans une bouteille que l'on place dans l'étuve pour l'incubation pendant 24h à 44°C .

On assiste à un changement de couleur tel que le rouge violacé au marron de l'échantillon après incubation nous indique la présence de streptocoque.

Les résultats de ces tests pour la station montre une absence des coliformes (fécaux et totaux) et les streptocoques mais quand on a examiner le résultat des autres stations on trouve quelque fois la présence de l'une et ou de l'autre bactérie.

De manière générale, sur l'étude bactériologique, il est difficile de se prononcer sur la qualité de l'eau produite par la STEE mais on estime le nombre des bactéries pathogènes dans cette eau ne pourrait pas avoir d'influence nette sur la santé publique.

En définitive, vue les résultats d'analyses d'eau traitée de la STEE et vue les normes de l'OMS, on affirme que la qualité organoleptique de l'eau produite par la STEE est bonne (satisfaisante) mais l'analyse physique et chimique ne sont pas fait ?. La qualité bactériologique est acceptable .Alors l'eau traitée par la STEE est sollicitable (acceptable).

Or compte tenu des nombreuses difficultés rentrées par le réseau de distribution, on y cherche à savoir est ce que cette eau conservera -t- elle sa qualité au cours de la distribution ?

ANALYSE QUALITATIVE DU RESEAU DE DISTRIBUTION EN EAU DE LA

STEE 

Dans le chapitre passé, il a été démontré le réseau de distribution en eau de la STEE, qui rencontre d'énormes problèmes tels que : fuites, étouffements du réseau, nous allons examiner dans ce paragraphe de ce chapitre, les effets néfastes de chaque classe de problème sur la qualité d'eau. En d'autre terme, nous allons examiné l'influence de ce réseau sur la qualité de l'eau transportée vers les clients.

&-INFLUENCE DU RESEAU DE DISTRIBUTION EN EAU DE LA STEE SUR LA QUALITE D'EAU POTABLE DISTRIBUEE :

Nous avons déjà observer les causes des fuites de conduites. Celles qui ont retenu notre attention est la vétuste( vieille).

Dans un angle de gestion d'eau, on peut dire que la fuite des conduites contribue au gaspillage (perte d'eau). Elle engendrera la chute de pression d'eau dans les conduites. C'est ce qui entraînera que les abonnés lointains sont souvent privés d'eau.

Suivent l'hygiène, elle formerait un des facteurs d'altération de la qualité d'eau traitée. Le réseau étant vétuste mais non étanche ; on pourrait ignorer une possibilité de contamination de l'eau produite par la STEE pour plusieurs raisons :

- Les agents extérieurs pourront entrer dans le réseau : Nous savons d'avance que la ville de N'djamena est notamment manquée d'un réseau d'assainissement. Les eaux usées sont canalisées de manière anarchique car dans certains quartiers de la ville, on avait mentionner que les conduites d'eau potable de la STEE sont mis proches ou même sous les canalisations. Les conduites ne sont pas étanches ; il y'avait une possibilité que les eaux usées arrivent dans les conduites de distributions ; par conséquent, elles contaminent l'eau potable à distribuée pour la population de la ville de N'djamena.

- Nous avons aussi les bactéries pathogènes qui peuvent facilement atteindre le réseau :Alors les zones défectueuses qui permettent les points des fuites constitueraient ainsi une porte d'entrée pour les micro bactéries d'où la pénétration des bactéries dans l'eau potable au cours de son transport et alors l'indice de sa contamination par les bactéries.

- Nous avons des pratiques dangereuses qui ont été entrepris sur le réseau de distribution de la STEE .

En agrandissant ou en réduisant les diamètres des conduites en PVC neufs ( c'est-à-dire la conduite qui doit remplacer celle qui a été défectueux), on met les huiles de moteur vidangé aux bouts des conduites en PVC afin de bien faciliter la dilatation de celle-ci au feu. Mais c'est dans cette conduite que l'eau traitée circulera. De point de vue, nous pensons que cette façon de faire augmente la chance d'incorporation des bactéries dans le réseau.

- En plus, lors des réparations des conduites comme par exemple le branchement des conduites qui peut en avoir des déblais contenu dans le plastique ; ce bouchon sert à maintenir l'eau de ne pas coulée c'est pour cette raison que les agents mainteniciens du réseau de distribution de la STEE les font en remplaçant les conduites d'eau boueuse dans la conduite ; c'est l'un des majeurs problèmes que l'avons rencontrés comme exemple la route qui mène vers l'aéroport en quittant le ronpoint ; il y'avait une fuite qui a durée on a détruit une partie butimé avant d'enlever l'ancienne conduite ;tous les arrangements inadéquats contribueront à une contamination de l'eau traitée pendant le transport vers les clients.

- Le contat de l'eau avec les parois des conduites pourront permettre le développement rapide des certaines bactéries dans le réseau lui-même ainsi que la dissolution de certaines substances chimiques provenant des tuyaux galvanisés, ciments ainsi que d'autres matériaux de constructions de réservoirs participeront à la dégradation de la qualité d'eau produite.

- En plus de ces facteurs, se trouvant également l'étouffement du réseau. Comme l'avait cité, cet étouffement s'exprime par l'absence de la ventouse. Son impacte se matérialise dans la non dissolution de l'oxygène dans l'eau. Ceci pourrait nous pensé que l'eau distribué par la société tchadienne d'eau et d'électricité n'est pas suffisamment oxygéné car l'oxygène manqué de cette eau.

En définitive, compte tenue de manque d'énergie, les stations de pompage d'eau de la STEE sont privées d'eau à cause des coupures d'eau permanent. Cela emporterait une apparition des micro-organismes anaérobies rougureux (clostridium) ainsi que les algues dans les conduites ; alors on est devant une situation de contamination.

Pour s'assurer de la confirmité de nos hypothèses que nous examinés comme signes de contamination, il nous faut effectuer une analyse sur l'eau potable distribuée. Alors, nous penserons sur l'hypochlorite de calcium injecté à l'eau lors de son traitement est- elle suffisante pour attester la sécurité de cette eau potable lors de son transport.

Pour mieux connaître,étudions les limites du traitement par chloration :

· Limite du traitement par chloration :

On a qu'une seule procédure de traitement de l'eau par la STEE : la désinfection par chloration. Vue son efficacité, ce traitement à des limites :

-Premièrement, il est à relever que réussir le traitement par désinfection avec les produits oxydants, n'est pas une chose aisée ; en particulier, le réseau de distribution ou l'interface eau matériaux représentant un milieu d'accumulation des dépôts organiques et minéraux représenteraient un fort pouvoir réducteur. On peut se dire qu'il a une réelle difficultés pour un oxydant relativement puissant comme l'hypochlorite de calcium qui a un pouvoir d'éliminer les bio films. La mauvaise diffusion de l'oxydant au sein du bio film plus encore à l'intérieur des cellules formant ce bio film, a dont beaucoup de micro organismes au traitement .

La limite de ce traitement par chloration se résultant à la fois de la non diffusion d'oxydant dans le bio film épais et de l'induction de leur mécanisme de résistance. Les virus résistent également à ce traitement.

Ce principe de traitement par chloration employé par la STEE, celui par gravité est moins fiable car il est manuel. Ainsi sur le réseau de distribution de la STEE visité, on a remarqué qu'il y'a des fuites. Tout ceci nous montre que nos indices de contaminations retenus peuvent sembler à une réalité . Si cela est la situation, nous sommes tentés de dire que les dommages liées à la qualité défectueuse de l'eau de la STEE est l'absence de son fonctionnement. Ce réseau pourrait induire des risques liées à la qualité de l'eau potable distribuée. Il est à l'origine des maladies hydriques ( causées par l'eau) existant dans cette ville de N'djamena que nous allons représenté brièvement

MALADIES HYDRIQUES

L'eau est la source de la vie, or elle peut être la cause de la mort de ces consommateurs si sa qualité est dégradante. L'eau est un actif de transmission des maladies hydriques. Certaines pénétrations et développements bactériennes telles que les fièvres typhoïdes, paratyphoïdes, la dysenterie bacillaire, le choléra, la diarrhée persistante sont transmissent par l'eau.

La propagation subite et rapide d'une maladie infectieuse à salmonella et shingle et dans l'amibiase sont aussi liées par ces bactéries. D manière indirecte, l'eau joue un rôle dans la transmission du paludisme ainsi que certaines maladies (filariose et bilharziose).

Devant ces défaillances du réseau de distribution en eau potable de la STEE qui induiraient ces maladies hydriques, nous allons offrir certains éléments pour renforcer ce réseau.

&- RENFORCEMENT DU RESEAU :

Avant d'offrir les éléments de renforcement du réseau de distribution en eau ; il faut d'abord apporter quelques suggestions d'améliorations du système d'adduction d'eau de la STEE.

SOLUTION PRECONISEE AU SYSTEME D'ADDUCTION D'EAU POTABLE :

En considérant les difficultés rencontrées dans le système d'adduction d'eau, nous allons suggéré ce qui suit :

- Maintenir les forages, bien les entretenir ainsi qu'on multiplie les nombres des forages pour que les quartiers périphériques de la ville aient l'eau potable de la STEE.

Ces forages existant ne satisfaisant pas, assurer une alimentation en eau potable permanant dans cette ville qui s'accroît de temps en temps.

En plus de ces 19 stations, la STEE pourrait également déterminer le nombre de forages d'eau qu'il faut pour l'alimentation de la ville de N'djamena au moyen de cette formule : Nf=Qic/Qf avec Qf : débit de forages (m3/j)

Qic : débit d'eau transité depuis le point de piquage jusqu'aux stations de traitements (m3/j)

Nf : le nombre de forages

- Faut construire dans chaque station des réservoirs de stockages d'eau à des cuves comme le cas de jumellé ainsi que le GD1 pour remédier au problème de coupure.

- Faire de nettoyage des réservoirs chaque année (annuellement) ; vidanger la cuve, éliminer les dépôts sur la paroi des réservoirs par injection d'eau sous pression et désinfecter la cuve avec des produits chlorés.

- Rendre les réservoirs étanches et renouvellement permanant de l'eau dans ceux la.

- Acceder au remplacement de traitement gravitaire par le traitement à la pompe doseuse.

- Faire adopter le système de traitement qui doit être compter un prétraitement ; une filtration sur charbon actif et la désinfection. Nous avons proposé ce système de traitement adéquat pour l'avenir de notre pays. Si jamais les nappes de la ville de N'djamena arriveront un temps à un degré inquiétant de la pollution.

- Mettre à la disposition des pompes les sources d'énergies sures et de façon continuel pouvant assurer le bon fonctionnement de celles-ci.

SUGGESTION POUR RENFORCER LES CAPACITES DU RESEAU DE DISTRIBUTION EN EAU POTABLE DANS LA VILLE DE N'DJAMENA :

Conservons ce réseau de distribution en eau de la STEE ; on proposera :

· Faire limité l'importance des pertes d'eau dans le réseau ;On pourrait également limité par une surveillance de lutte contre les pertes d'eau et les gaspillages. Pour tout cela ; il faut prendre des mesures pour limiter toutes les pertes.

Ces mesures impliqueront la mise en oeuvre d'un dispositif de surveillance humaine ou mécanique qui exigera l'emploi des compteurs qui demandent d'entretien :

- On instaure un système de contrôle des habitants pour repérer les vannes ainsi que les robinets défectueux ; puis en assurant leur réparation ;

- En supprimant toutes les causes des fuites des conduites ;

- En précédant au remplacement systématique des conduites des quartiers par quartiers ;

- Faut pas attendre que ces dernières puissent connaître des fuites avant de les remplacer, or en agissant ainsi, on pourra limiter les risques d'altérations de la qualité d'eau traitée ;

- On doit augmenter la capacité du réseau de manier à servir toute la ville de N'djamena ;

- Veiller protégé les conduites contre les phénomènes de corrésions et des coups de bélier. Pour ces coups de bélier, on peut mettre des systèmes d'anti-bélier (les directions d'équilibres tels que les réseau qui sont à l'air libre pouvant remplacer un ballon dans les cas des faibles hauteurs de refoulement et sou page de décharge : il faut lutter contre les surpressions, car elles s' ouvrent et laissent passer un bon débit dès que le pression dépasse sa valeur déterminée).

Contre cette corrésion, on adoptera la protection cathodique c'est-à-dire la production qui constituait à modifier les réactions métal électrolyte par l'action d'un courant électrique de manière à ne pas avoir à l'interface entre le métal et le milieu des réactions de réducteurs ainsi que les protections actives et passives.

-Il faut protéger le réseau de distribution en appliquant les techniques suivantes :

* Les tuyaux en fonte ductile : Faire une protection extérieure supplémentaire par manchon en polyéthylène ;

* Les conduites en acier utilisées dans les canalisations aériennes ; on doit prévenir une application d'une vernie bitumeuse ou encore d'une peinture ;

Concernant les conduites enterrées, une résistance mécanique du revêtement pourrait en cas des besoins être remplacée par l'enroulement d'une couche des tissus de verre et le badigeonnage blanc à l'aide d'une base du lait de chaux ; permettant alors une protection anti-solaire pour les tubes ;

· Surveiller les vitesses de circulation (débit) d'eau dans les conduites. Pour cela, il faut disposer un regard tout le long ( 50 à 70m) de la ligne droite ; d'un regard à chaque angle ou d'un regard de section et des regards enfin du réseau , il faut installer dans chaque branche du réseau de distribution des robinets de décharges en cas des fuites, on accède au remplacement des conduites , on laisse l'eau boueuse couler en dehors du réseau.

· Mettre des ventouses pour évacuer l'air qui se combine avec l'eau ;

De manière générale, la ville de N'djamena est située dans une plaine plate forme ; on pourra identifier les points ou on peut installer les ventouses ;

· Mettre des panneaux de signalisations dans tous les points ou on a installé des vannes pour qu'un cas de problèmes tel que les fuites : on les repère facilement pour les fermer ;

En dehors de ces éléments de renforcements, nous imposons fermement à la STEE de bien contrôler la qualité de l'eau potable distribuée quotidiennement. Nous suggérons à ce qu'elle effectue ces analyses avant et après le traitement.

En définitive, elle fasse les tests de traitements chaque jour afin de déterminer les taux adéquats.

CONCLUSIION

En conclusion, nous avons vue tout les procédés de la qualité de l'eau distribuée , il est à souligner que l'eau potable produite par la STEE est d'une qualité acceptable. Or compte tenue des défaillances du réseau, cette eau est exposée aux contaminations.

Pour remédier les défauts de ce réseau, nous l'avons proposer un bon nombre de dispositions. Sachant que l'aptitude d'un réseau de distribution, joue un rôle très important ; pourrait varier presque en raison directe de l'efficacité et du rendement de sa gestion.

Nous souhaitons que la STEE applique à la maintenance préventive et informatise son bon système de fonctionnement en eau potable pour une gestion efficace.

CONCLUSION GENERALE

Au Tchad, la surface de la terre est recouverte à 79% d'eau, mais seules les 2,5% sont douces et donc destinées à une alimentation humaine. Précisément, ces eaux sont menacées à l'ère où nous sommes par la pollution et l'effet du réchauffement climatique ont exposé plus d'un milliard d'humain à une punerie d'eau ; alors 350 millions sont en Afrique ( le groupe intergouvernemental d'expert sur le changement climatique). D'après l'OMS, ¼ de la population du monde n'ont pas suffisamment accès à l'eau et 1/3 à l'eau de qualité. Tout ceci constituerait une menace pour l'existence de la vie humaine.

A N'djamena, nous ne seront loin de vivre une situation de crise d'eau ; si nous ne pensons pas à remédier ou à redynamiser le système d'alimentation.

A l'ère actuel, la STEE est la seule grande station moderne à produire et à distribuer l'eau potable à la population de N'djamena. Mais nous venons de démontré que dans ce mémoire : le réseau de distribution et d'adduction sont très loin de satisfaire à 100% les besoins en eau de la population qui s'accroît ; elle comptait maintenant 2000000habitants selon le net. Or cette incapacité n'est pas liée à l'indisponibilité de « l'Or bleu ». Alors si l'eau n'est pas devenue « l'Or bleu », indisponible, qui explique cette sous alimentation, réellement que cette situation serait tributaire des défaillances de structures hydrauliques de la STEE ; dans ces cas nous négligerons les études faites sur les forages et les bornes de fontaines pour les particuliers.

En analysant quantitativement et qualitativement le système d'alimentation en eau de cette société, nous avons été ressorti que ce système souffre de plusieurs problèmes dont la non étanchéité des conduites et l'étouffement du réseau ; puis on doit lui ajouter les difficultés d'ordre pécuniaires freinant la possibilité d'étendre le réseau pour servir toute la ville de N'djamena ainsi que les quartiers périphériqueS.

Ce mémoire, nous a permis de bien savoir aussi que N'djamena ne souffre pas seulement du problème d'accès à l'eau potable mais également de sa qualité. Les indices de contamination surtout bactériologique de l'eau distribuée par la STEE à la population serait probable. Le danger sanitaire sera lié à l non étanchéité des conduites du réseau. Pour diminuer ces risques, on a pensé à la mise en place des conduites neuves ; on doit pas attendre que les conduites connaissent des fuites avant d'intervenir ou agir. Mais il faut agir avant la fuite des conduites. Cela contribuera à limiter davantage les risques de la contamination. Tout au long de ce document, les tentatives des solutions pour renforcer les capacités du système d'alimentation en eau de la STEE, ont été débouchées et nous pensons que celles-ci mériteront une grande attention.

En bref, le siège présent était un siècle qui se fixe comme l'un des grands défis : l'eau pour toute la population , la société tchadienne d'eau et d'électricité doit s'efforcer à relever ce défi ; car elle doit améliorée son réseau d'alimentation en eau potable qui ne répondant pas au principe du titre impératif d'installation, d'un réseau d'alimentation d'eau potable produite. C'est pour cette raison que nous avons jugé utile de contribuer à cet effort par nos suggestions, nous suggérons que des analyses seraient faites sur l'eau distribuée et nous nous exigerons à notre Institut (Institut supérieur de technologie) de prévoir des thèmes de recherches parlant dans le sens de la qualité d'eau distribuée par la STEE et à l'état TCHADIENNE de mettre la main sur cette société.






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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus