WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse de la réponse de quelques génotypes de blé dur ( Triticum turgidum ssp durum ) à  la contrainte saline dans trois Gouvernorats du centre de la Tunisie

( Télécharger le fichier original )
par Zoubeir Chamekh
Institut national agronomique de Tunisie - Master en agronomie et biotechnologie végétale  2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.3.4. Effet de la salinité sur le rendement agronomique

Les composantes du rendement tel que le nombre de talles par plante, le nombre d'épis, le nombre d'épillets par épi et le poids du grain, sont élaborés de façon séquentielle dans le temps. Katergi et al. (1994) et Saadollah Houshmand et al. (2005) ont montré que tous les paramètres de rendement chez le blé dur subissent une réduction sous l'action de la salinité et que, plus la salinité est élevée plus le rendement est réduit. De même, les travaux de Hamdy et al. (2005) ont montré que le rendement en grains et le poids des grains sont significativement affectés aussi bien chez le blé que chez l'orge en condition d'irrigation avec une eau saumâtre et que la salinité a un effet néfaste sur le remobilisation des réserves au cour de la phase de remplissage des grains. Cette réduction du rendement en grains est principalement attribuée au déclin du poids de l'épi et du poids de 1000 graines. (Saadollah et al., 2005). Au stade végétatif, la salinité affecte le développement de l'épi et baisse le rendement (Maas et Grieve, 1990). Lorsque le blé est soumis à un stress salin au cours de l'épiaison ou la différenciation de l'épi, le nombre d'épillets par épi est réduit ainsi que le nombre des grains (Munns et Rawson, 1999). La salinité diminue le rendement plus souvent en réduisant le nombre de

pointes portant les épillets (El-Hendawy et al., 2005). Par conséquent Maas et Grieve (1990) ont conclu que la salinité doit être évitée avant et pendant le développement de l'épillet pour attendre le plus haut potentiel de rendement.

Grieve et al. (2001) ont mené une autre étude sur l'effet du sel sur le blé de printemps où la salinité a été imposée et retirée, avant ou après, 1) stade premier feuille, 2) Etape double crête, et 3) la formation de l'épi terminal. Ils ont constaté que les rendements des céréales ont été maximisés lorsque le stress salin a été retardé jusqu'après la formation de l'épi terminal ou par le retrait du stress à la fin du stade premier feuille au stade de double crête. D'autre part, ils ont trouvé que la salinité réduit la durée de la phase d'ouverture du primordial épillet, même si elle n'a aucun effet sur le taux d'ouverture. Cette combinaison d'effets a provoqué une réduction du nombre de grains par épillet, affectant gravement le potentiel de rendement de ce type de blé.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery