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Inventaire des techniques de lutte anti érosive dans le degré carré de Ouahigouya au Burkina Faso

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par Abdoulaye RABDO
Université de Ouagadougou Burkina Faso - Maà®trise en géographie 2006
  

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III.3.2. L'élevage12

Dans la région, l'élevage occupe environ 2,5 % de la population. Il est perçu comme une activité complémentaire à l'agriculture. En effet, la majorité des exploitants agricoles de la zone pratique l'agriculture et l'élevage de façon plus ou moins intégrée. Cette intégration se justifie d'abord par son intérêt économique et ensuite par son caractère de spéculation épargne. Par ailleurs, la possession d'un effectif important d'animaux confère un prestige social au propriétaire.

III-3.2.1. Les types d'élevage

Quatre principaux types d'élevages cohabitent dans la zone d'étude. Ce sont : le type transhumant, le type sédentaire extensif, le type sédentaire semi-intensif et le type intensif. Les espèces concernées par ces différents types sont les bovins, les ovins et les caprins.

Au niveau régional, le système sédentaire extensif reste dominant, avec une part de 76,3 % pour les bovins. Pour les ovins, la prédominance du système sédentaire extensif est à 82,7 %. La part du système sédentaire extensif pour les caprins est de 91,9 %.

La part de la transhumance dans les pratiques d'élevage atteint 15,3 % pour l'espèce bovine, entre 6 et 7 % pour les petits ruminants dont : ovins 6,6 % et caprins 5,6 %.

Le système sédentaire semi-intensif est de 8,3 %, pour les bovins, 9,9 % pour les ovins et 2,3 % pour les caprins.

Le système sédentaire intensif quant à lui, est de 0,1 % pour les bovins, de 0,8 % pour les ovins et de 0,1 % pour les caprins. Sa pratique reste limitée dans la zone.

III.3.2.2. Les sources d'alimentation

Au plan régional, la principale source d'alimentation des ruminants est le pâturage naturel (plus de 60,26 %). Les sous-produits agro-industriels, les fourrages cultivés et le foin sont faiblement utilisés par les éleveurs dans le cadre de l'alimentation de leurs animaux.

Dans toute la région, au moins 48 % des éleveurs nourrissent leurs animaux à partir du pâturage naturel. Ces proportions sont assez considérables avec 51,7 % pour les bovins, 56,9 % pour les ovins et 72,2 % pour les caprins.

Les sous-produits agro-industriels et les résidus de récolte sont également utilisés par les éleveurs de bovins mais dans une moindre mesure : 13,1 % pour les bovins, 7,1 % pour les ovins et 3,6 % pour les caprins dans le cas des sous-produits agro-industriels et 34,5 % pour les bovins, 34,4 % pour les ovins et 23,6 % pour les caprins dans le cas des résidus de récolte.

Les fourrages cultivés et les foins par contre sont très faiblement utilisés : moins de 3 % chez les éleveurs de bovins. Les éleveurs d'ovins et de caprins utilisent prioritairement le pâturage naturel et accordent très peu d'intérêt à l'utilisation des fourrages cultivés et du foin.

12 Les données sur les types d'élevage, les sources d'alimentation sont extraites du rapport de la deuxième enquête nationale sur les effectifs du cheptel : Tome II (résultats et analyses) novembre 2004, du Ministère des Ressources Animales, Direction des Etudes et de la Planification.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille