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Codage et transmission des données dans un réseau

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par Stanislas KIMPEYE MUNDIBI
Université de Lubumbashi RDC - En vue de l'obtention du grade de gradué en sciences option mathématiques- informatique 2008
  

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CHAP. III. LA TRANSMISSION DES DONNÉES DANS UN RÉSEAU

III.0. Introduction

Après l'étape du codage, intervient celle de la transmission. Il est question d'étudier la manière dont les suites binaires des caractères sont envoyées vers l'utilisateur final de ces informations.

Ce transport peut s'effectuer en série ou en parallèle. Dans le premier cas, les bits sont envoyés les uns derrière les autres. La succession de caractères peut se faire de deux façons distinctes : le mode asynchrone ou le mode synchrone. Dans le cas de transmission parallèle, les bits d'un même caractère sont envoyés sur des fils distincts, pour arriver ensemble à destination. Cette méthode pose des problèmes de synchronisation qui conduisent à ne l'utiliser que sur de très courtes distances (dans le cas du bus d'un ordinateur par exemple).

III.1. MODES DE TRANSMISSION DES DONNÉES

A. Mode asynchrone

Le mode asynchrone indique qu'il n'y a pas de relations préétablies entre l'émetteur et le récepteur. Les bits d'un même caractère sont encadrés de deux signaux, l'un indiquant le début du caractère, l'autre la fin. Ce sont les bits start et stop. Le début d'une transmission peut se placer à un instant quelconque dans le temps.

bit start bits du caractère bit stop

Figure représentant un caractère dans le mode asynchrone

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B. Mode synchrone

Dans le mode synchrone, l'émetteur et le récepteur se mettent d'accord sur un intervalle constant, qui se répète sans arrêt dans le temps. Les bits d'un caractère sont envoyés les uns derrière les autres et sont synchronisés avec le début des intervalles de temps.

Dans ce type de transmissions, les caractères sont émis en séquence, sans aucune séparation. Seul ce mode est utilisé dans le cas de très forts débits. Dans tous les cas, le signal émis est synchronisé sur une horloge lors de la transmission d'un élément binaire. La vitesse de l'horloge donne le débit de la ligne en bauds (en général, 1 baud = 1bps), c'est-à-dire le nombre de tops d'horloge par seconde.

Nous savons par exemple qu'une ligne de communication qui fonctionne à 50 bauds indique qu'il y a 50 intervalles de temps élémentaires dans une seconde. Sur un intervalle élémentaire, on émet en général un bit, c'est-à-dire un signal à « 1 » ou « 0 ». Mais rien n'empêche de transmettre quatre types de signaux distincts qui auraient comme signification « 0 », « 1 », « 2 » et « 3 ». On dit, dans ce dernier cas, que le signal a une valence de deux. Un signal a une valence de n si le nombre de niveaux transportés dans un intervalle de temps élémentaire est de 2n.

La capacité de transmission de la ligne en nombre de bits transportés par seconde vaut n multiplié par la vitesse en bauds. On exprime cette capacité en bits par seconde. Par exemple, une ligne de vitesse de 50 bauds qui a une valence de 2 a une capacité de 100 bits par seconde (100 bit/s).

Lors de la transmission d'un signal, des perturbations de la ligne physique par ce que l'on appelle le bruit extérieur peuvent se produire. Si l'on connaît le niveau de ce bruit, on peut calculer la capacité maximale de la ligne.

En termes plus précis, le bruit correspond à l'ensemble des perturbations qui affectent la voie de transmission. Il provient de la qualité de la ligne, qui modifie les signaux qui s'y propagent, des éléments intermédiaires comme les modems et les multiplexeurs, qui n'envoient pas toujours exactement les signaux demandés, et d'événements extérieurs comme les ondes électromagnétiques.

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Le bruit est considéré comme un processus aléatoire décrit par une fonction b(t). Si s(t) est le signal transmis, le signal parvenant au récepteur s'écrit s(t)+b(t). Le rapport signal sur bruit est une caractéristique d'un canal : c'est le rapport de l'énergie du signal sur l'énergie du bruit. Ce rapport varie dans le temps, puisque le bruit n'est pas uniforme. Toutefois, on l'estime par une valeur moyenne sur un intervalle de temps. Il s'exprime en décibel (dB).

Nous écrivons ce rapport S .

B

Théorème de Shannon

Le théorème de Shannon nous donne la capacité maximale d'un canal soumis à

un bruit : C = W où

C représente la capacité maximale en bit/s ;

W est la bande passante en hertz (HZ).

Sur une ligne téléphonique dont la bande passante est de 3200 Hz, pour un rapport signal sur bruit de 10dB, on peut théoriquement atteindre une capacité de 10 Kbit/s.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote