WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact de l'instabilité socio-politique sur les investissements publics et privés en Côte d'Ivoire

( Télécharger le fichier original )
par Armand KOUAKOU
Université de Cocody Côte d'Ivoire - Diplôme d'études supérieures spécialisées ( DESS ) en gestion de la politique économique  2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.1.2. Investissements publics

C'est l'ensemble des dépenses engagées par l'Etat et les collectivités locales en équipements collectifs (appelés infrastructures publiques), en recherche et en formation. Ces investissements qui ne peuvent pas être assurés par le secteur privé du fait de leur faible rentabilité à court terme lié à leur coût élevé, sont pris en charge par l'Etat.

L'investissement public obéit à des déterminants qui sont, naturellement, fort différents de ceux de l'investissement privé, et qui concernent plus l'analyse des choix publics qu'avec l'analyse économique usuelle. La décision de faire un investissement public relève donc rarement de la rentabilité immédiate. En général, l'Etat raisonne plutôt en termes d'intérêt général. Mais la décision rentre aussi dans le cadre de la politique conjoncturelle de l'Etat. Ainsi, dans le cadre d'une politique contra-cyclique d'inspiration keynésienne, l'Etat connaissant les effets économiques des investissements sur la croissance, peut décider d'utiliser les investissements publics comme instrument pour relancer une croissance jugée trop « molle » (Keho, 2005).

Les investissements publics en infrastructures, appréhendés davantage comme un facteur d'amélioration des performances productives et de l'investissement du secteur privé (Veganzones, 2000), sont souvent qualifiés de biens collectifs mixtes. Deux notions sous-tendent cette définition : celle des biens collectifs ou des biens publics, et celle des facteurs productifs.

La notion des biens publics, définie par Samuelson (1954) et Musgrave (1959) repose sur les critères de non rivalité et de non exclusion. Un bien est qualifié de non rival si son utilisation par un agent ne réduit pas la quantité disponible pour les autres agents. La non rivalité s'accompagne, en fait, de l'indivisibilité d'usage, c'est-à-dire d'une consommation en totalité de ce bien qui ne pourra être partagé entre divers utilisateurs. Les exemples traditionnels sont ceux de la justice, de la sécurité ou de l'éclairage public. La non exclusion par le mécanisme du marché caractérise, de son côté, des biens dont aucun agent ne peut être exclu des bénéfices. Celle-ci découle de l'impossibilité de fractionner le service entre divers consommateurs. Ainsi, les caractéristiques intrinsèques de ces biens justifient l'intervention de l'Etat dans leur production ou leur réglementation. Il y a également une forte notion de compétitivité attachée à l'investissement public puisqu'en développant ses infrastructures collectives, un pays aura beaucoup de chance d'attirer des capitaux étrangers qui vont, à leur tour, contribuer à sa croissance et à son développement économique.

Mémoire de DESS_GPE 11 (2009/2010) Présenté par KOUAKOU Armand 10

Impact de l'instabilité sociopolitique sur les investissements publics et privés en Côte d'Ivoire

Dans la présentation administrative du budget de l'Etat en Côte d'Ivoire, les investissements publics sont les dépenses exécutées sous forme de « projets d'investissement ». Elles sont inscrites au titre 3 de la Loi de Finances.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault