SIGLES ET ABREVIATIONS
BM : Banque Mondiale 
CILSS : Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la 
Sécheresse dans le Sahel 
COOPEC : Coopérative d'Epargne et de Crédit 
DSCRP : Document des Stratégies de Croissance et de 
Réduction de la Pauvreté 
FAO : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation
et l'Agriculture 
FECOPS : Fédération des Coopératives pour la
Promotion Sociale 
FMI : Fonds Monétaire International 
FPM : Fonds de Promotion de la Microfinance 
GAMF : Groupe d'Acteurs de Microfinance 
IMF : Institution de Microfinance 
PADECO : Programme d'Appui au Développement 
Communautaire 
PAIDEK : Programme d'Appui aux Initiatives
de Développement Economique au Kivu 
PASMIF : Programme d'Appui au Secteur de la Microfinance 
PIB : Produit Intérieur Brut 
PLD : Pain pour Les Déshérités 
PPTE : Pays Pauvres Très Endettés 
RD.Congo : République Démocratique du Congo 
SDF : Système Financier Décentralisé 
SIKASH : Syndicat d'Initiatives de Kasha 
TGD : Tous pour le Genre et le Développement 
UWAKI : Umoja wa Wakinamama wa Kivu 
iv 
RESUME DU TRAVAIL
La lutte contre la pauvreté et la faim a toujours
été à l'ordre du jour aux rencontres réunissant les
dirigeants du monde contemporain. C'est dans cette optique qu'il a
constitué le premier Objectif du Millénaire pour le
Développement, lors du sommet du millénaire réunissant les
dirigeants des nations en septembre 2000. 
La RD Congo est reconnue pays aux potentialités
naturelles inouïes mais avec une population très pauvre. Ainsi,
sans honte, elle se bouscule toujours pour l'occupation d'une place de choix
dans le rang des pays pauvres et très endettés. Les efforts
fournis pour son éligibilité aux mécanismes PPTE (pays
pauvres très endettés) en disent plus. 
Cette situation ne laisse pas vide d'imaginations ceux qui
veulent bien se moquer de la RD Congo. Certains disent : « Le congolais
meurt de faim mais il est enterré dans la richesse ». A l'origine
de tout ceci, figure entre autres, le mauvais choix des options prioritaires
touchant la vie de la nation. La considération dont jouit le secteur
agricole de la part des dirigeants politiques en est une illustration. 
Le présent travail qui cherche à examiner
l'apport réel de ces différents acteurs financiers au secteur
agricole au Sud Kivu en terme de crédit agricole et subventions de
l'Etat aux agriculteurs pour lutter contre la pauvreté et la faim mais
également des stratégies efficaces de financement du secteur
agricole au Sud Kivu ; s'est proposé les hypothèses suivantes :
(1) Le volume de financement alloué au secteur agricole au Sud Kivu en
terme de subvention publique et de crédit de la part les
différents acteurs financiers est très faible pour lutter contre
la pauvreté et la faim au Sud Kivu ; (2) L'agriculture contractuelle
constitue une stratégie appropriée pour le financement du secteur
agricole au Sud Kivu. 
Après analyse et interprétation des
données de terrain, nous avons trouvé nos apaisement à
travers le constat fait selon lequel, le Sud Kivu, une zone aux
potentialités agricoles énormes, aux acteurs financiers
émergeants et diversifiés et à une population
engagée pour l'agriculture se trouve, hélas, exposées
à des crises alimentaires graves suite à sa dépendance
alimentaire vis-à-vis de l'extérieur consécutive au fait
que le secteur agricole bénéficie d'un faible financement en
terme de crédit et subvention publique. 
L'organisation du marché de produits agricole de
manière à permettre aux petits exploitants agricoles à
produire en quantité et en qualité mais surtout à vendre,
dès la récolte, à un prix si pas mais proche de celui de
la période de soudure tout en étant payé d'avance, exige
l'intégration, dans le mode de financement du secteur agricole, du
système d'agriculture contractuelle du modèle multipartite. 
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