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Financement bancaire des petites et moyennes entreprises (pme)

( Télécharger le fichier original )
par Kamel et Aziz BAALI et BOURRAS
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou Algérie - Licence en sciences de gestion 2010
  

Disponible en mode multipage

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    REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

    Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

    Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou

    Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et des Sciences de Gestion

    Département des Sciences de Gestion

    Mémoire de fin d'étude

    en vue de l'obtention D'une licence en Sciences Gestion

    Option : Finance

    Thème :

    Le financement bancaire des PME

    Présenté par : Encadré par :

    - BAALI KAMEL Mme BOUGARMOUH

    Promotion : Juin 2011

    - BOURRAS AZIZ

    Remerciements

    Au terme de ce modeste travail, nous tenons à formuler notre gratitudes et notre profondes reconnaissances à l'égard de notre promoteur Mrs KANOUN pour son bon encadrement, ses conseilles et ses orientations, sa gentillesse, sa sympathie et nous tenons à le remercier vivement.

    Nous remercions tous ceux qui nous ont aidés à la réalisation de notre travail, pour avoir mis à notre disposition les moyens possibles.

    Que toutes les personnes qui ont, de près ou de loin, contribué à l'élaboration de ce travail, trouvent ici notre gratitude.

    Qu'il nous soit permis d'exprimer nos remerciements à ceux qui ont accepté de juger ce travail.

    Dédicace

    Kamel

    A mes très chères parents qui ont toujours étés à mes côtés et qui m'ont soutenus tout au long de mes études.

    A mon frère, Said

    A mes soeurs, Djidjiga, Nadia et Hayet

    A toute ma famille

    A tous mes amis (es) sans exception

    Intitulé

    PAGE

     

    Liste des tableaux

     

    01

    Définition canadienne de PME

    18

    02

    Définition de l'UE des PME

    19

    03

    Définition française de la PME

    19

    04

    Définition Américaine de la PME

    20

    05

    Définition Algérienne de la PME

    22

    06

    La répartition des emplois par catégorie des PME

    29

    07

    Evolution des impôts liés à la production des PME par secteur juridique 2001 à 2007

    30

    08

    Avantages et inconvénient de l'affacturage

    48

    09

    définition de la pme en Algérie

    70

    10

    Population du secteur de la PME et de l'Artisanat et les emplois déclarés par composantes.

    74

    11

    Evolution annuelle comparative du nombre de PME

    75

     

    Graphe

     

    01

    Indice de pratique des affaires (paiement d'impôts).

    78

     

    Figures

     

    01

    Les caractéristiques de la PME selon P.A JULIEN

    24

    02

    L'opération d'affacturage.

    45

    03

    déroulement d'une opération d'un Credoc

    49

    TABLEAU DES ABREVIATIONS

    Abréviations

    Significations

    AIREPME

    Association Internationale de Recherche sur l'Entrepreneuriat

    et de la PME

    FGAR

    fonds de garantie des crédits aux PME.

    NTIC

    nouvelles techniques de l'information et de communication

    PIB

    (produit intérieur brut

    UTA

    unités de travail-année

    CNI

    Commission Nationale des Investissements

    OSCIP

    Office pour l'Orientation, le Suivi et la Coordination de l'Investissement Privé

    APSI

    Agence de Promotion de soutien et de Suivi des Investissement

    ANDI

    Agence Nationale du Développement de l'Investissement

    CAM

    Chambres de l'Artisanat et des Métier

    ECI ()

    Evaluations du climat d'investissement

    IPA

    indicateurs de la pratique des affaires

    TVA

    taxe sur la valeur ajoutée

    APSI

    Agence de Promotion de soutien et de Suivi des Investissements

    FAI

    Fond d'Appui aux Investissements

    GUD

    guichet Unique Décentralisé

    ANSEJ

    Agence Nationale pou r le Soutien à l'Emploi des Jeunes

    CNAC

    Caisse Nationale d'Allocation Chômage

    ANGEM

    Agence Nationale de Gestion du Microcrédit

    ADS

    Agence de Développement Social

    BAFD

    banque africaine de développement

    FRN

    Fonds de roulement net

    CP

    Capitaux propres

    AI

    Actif immobilisé

    Sommaire................................................................................

    Introduction générale.................................................................

    Chapitre I : généralités sur la PME ...............................................

    Introduction.............................................................................

    Section 1 : Définition et critères d'identification des PME....................

    I.1-1 : définition et critères d'identifications des PME............................

    1-1-Critères d'identification de la PME..............................................

    1-1-1-Les critères quantitatifs.........................................................

    A- Le chiffre d'affaire...................................................................

    B- La valeur ajoutée.....................................................................

    C- Le capital investi.....................................................................

    D- Le nombre d'employés..............................................................

    1-1-2-Les critères qualitatifs...........................................................

    A- La propriété...........................................................................

    B- La responsabilité....................................................................

    C-L'autonomie financière..............................................................

    D- La part de marché...................................................................

    1-2- Définition de la PME .............................................................

    1-2-1- Dans les pays industrialisés (canada, France, Allemagne, USA, japon)

    A-Au canada.............................................................................

    B- La définition de l'union européenne (UE).......................................

    B- En France.........................................................................

    D- Aux Etats unis (USA)...........................................................

    E- Au japon..........................................................................

    1-2-2- Dans les pays en voie de développement...................................

    A- En Egypt.........................................................................

    B- Au Maroc.......................................................................

    C- En Algérie......................................................................

    2-1- Les caractéristiques de la PME.................................................

    2-1-1-Les caractéristiques générales de la PME....................................

    A- Une faible spécialisation......................................................

    B- Une stratégie intuitive ou peu formalisée....................................

    C- Un système d'information interne peu complexe ou peu organisé.......

    D- Un système d'information externe simple..................................

    E- La centralisation de la gestion................................................

    Section 2 : création de la PME, ses forces et ces faiblesses..................

    I-2-1 : la création de la PME ........................................................

    2-1-a : l'externalisation ..............................................................

    2-1-b : la transformation ..............................................................

    2.1.2. La transformation ..............................................................

    2.1.3. L'acquisition ....................................................................

    2.1.4. La filialisation ..................................................................

    2.1.5. L'essaimage .....................................................................

    2.1.6. La création ex nihilo ...........................................................

    2.2. Forces et faiblesse de la PME ...................................................

    2.2.1. Les force ........................................................................

    2.2.1.1. L'efficacité.....................................................................

    2.2.1.2. La flexibilité ..................................................................

    2.2.1.3. La qualité et la simplicité des relations sociales..........................

    2.2.2. Les faiblesses.....................................................................

    2.2.2.1. Les problèmes liés aux dirigeants ..........................................

    2.2.2.2. L'insuffisance des fonds propres ...........................................

    2.2.2.3. Non liquidité des fonds de roulement ......................................

    2.2.2.4. Les difficultés de croissance ................................................

    2.2.2.5. La sous capitalisation .........................................................

    2.3. Le rôle et l'importance des PME dans le développement économique ....

    2.3.1. Le rôle des PME dans la création d'emploi ................................

    2.3.2. La participation des PME à la fiscalité ......................................

    2.3.3. Au niveau des exportations ...................................................

    2.3.4. La stratégie d'impartition ou d'alliance ....................................

    Section 3 : Relation Banque-PME ................................................

    3.1. La complexité et l'ambiguïté...................................................

    3.2. Le surplus de risque .............................................................

    3.3. L'asymétrie de l'information ...................................................

    3.3.1. En phase de création ..........................................................

    3.3.2. En phase de croissance .......................................................

    3.4. Les stratégies des PME .........................................................

    3.4.1. La spécialisation ...............................................................

    Conclusion.............................................................................

    Chapitre II : les types de financement mis a la disposition des PME par les

    banques et les risques inhérents ................................

    INTRODUCTION...................................................................

    Section I : Les différentes sources de financements offertes aux PME...

    I.1 : Le financement interne .........................................................

    I.2 : les composants de l'autofinancement ........................................

    A) les bénéfices réinvestis............................................................

    B) les amortissements ................................................................

    C) les provisions ......................................................................

    I.2 : le financement externe .........................................................

    I.2.1 : l'endettement bancaire........................................................

    I.2.2 : Le marché secondaire .........................................................

    I.2.3 : Les crédits dail ................................................................

    I.2.4 : Les obligations convertibles .................................................

    I.2.5 : Les crédits inter entreprises ..................................................

    I.2.6 : Les capitaux risques ...........................................................

    I.2.7 :L'augmentation du capital ....................................................

    a) les actions ordinaires ...............................................................................

    b) les actions privilégiées .............................................................................

    I.2.8 : l'affacturage « le factoring » ................................................

    a)définition ................................................................................................

    b) les avantages et limites ...........................................................................

    I.2.9 : le crédit documentaire ........................................................

    a) définition............................................................................

    b) Types de crédits..................................................................

    c) Déroulement d'un crédit documentaire .......................................

    d) Avantages et inconvénients ....................................................

    Section II : les risques de crédit..................................................

    II.1 : définition du risque ............................................................

    II.2 : typologies des risques de crédit .............................................

    1-le risque de non remboursement ...............................................................

    2-le risque d'immobilisation .........................................................................

    3-le risque de taux ....................................................................................

    4-le risque de change ................................................................................

    5-le risque juridique ...................................................................................

    II.3 : les niveaux des risques de crédit ............................................

    1-le risque individuel ou (risque particulier) ....................................................

    2-le risque sectoriel ..................................................................................

    3- le risque général ..................................................................................

    4-cas particulier d risque pays ....................................................................

    Section III : les risques de dérapage d'un projet ............................

    III.1 : les causes de dérapage en phase de réalisation ...........................

    III.1.1 : insuffisance de l'étude technico-économique ........................................

    a)insuffisance de l'étude des procédés techniques et des besoins en matières premières ...............................................................................

    b) absence de variantes en matières de procédés de production et d'équipements 

    c)oubli des éléments secondaires du projet ........................................

    d) mauvaise évaluation des travaux de réalisations et autres éléments du projet 

    III.2.1 :sous-estimation des délais de réalisation ...............................................

    III.2 : les causes de dérapage d'un projet en phase de démarrage .......................

    III.2.1 : la sous-évaluation des dépenses de démarrage : .......................

    a)sous-évaluation des dépenses liées au couple « produit/marché »...........

    b) Sous-évaluation des dépenses liées au procédé de fabrication ..............

    1-cas d'une production de type discontinu .......................................

    2-cas d'une production de type intégré ............................................

    c)sous-évaluation des dépenses liées au degré d'expérience du chef d'entreprise 

    III.2.2 : oubli de la prise en compte de certains éléments financiers .....................

    III.3 : réajustement de l'enveloppe financière ...................................................

    Section IV : les garanties............................................................

    IV-1: les garanties personnelles ...................................................................

    1-le cautionnement ...................................................................

    2-l'aval ....................................................................................................

    VI-2 : les garanties réelles............................................................

    1-l'hypothèque ........................................................................

    2-le nantissement .....................................................................

    Conclusion.............................................................................

    Chapitre III : La PME en Algérie................................................

    Introduction...........................................................................

    Section 1 : Aperçu historique et législatif relatif au secteur de la PME...

    1-1-Définition de la PME en Algérie................................................

    1-2-La PME dans le contexte d'une économie planifiée.........................

    1-3- La PME dans le contexte d'une économie en transition .....................

    1-4-Quelques statistiques...............................................................

    1-4-1- Population du secteur de la PME et de l'Artisanat et les emplois déclarés par composantes........................................................................

    1-4-2-Evolution comparative du nombre de PME .................................

    1-4-Aperçu de climat des investissements et la pratique des affaires en Algérie

    Section 2 : Les contraintes de développement des PME........................

    2-1- Les contraintes résultant du poids de l'informel et d'ordre financier........

    2-2- Les contraintes liées au marché du travail et du foncier......................

    2-3- Les contraintes administratives et d'ordre informationnel....................

    Section3 : Les dispositifs législatifs et les structures d'aide et de soutien à la création d'entreprise en Algérie.....................................................

    3-1- Les organes de promotion de l'acte d'investir..................................

    3-1-1- Le Conseil National de l'Investissement.....................................

    3-1-2- Le Fond d'Appui aux Investissements.......................................

    3-2-Les régimes d'avantage pour les investissements..............................

    3-3- Les structures d'aide à la création d'entreprises (activités économiques)...

    3-3-1-L'ANDI et le Guichet Unique Décentralisé..................................

    3-3-2-L'Agence Nationale pour le Soutien à l'Emploi des Jeunes (ANSEJ)....

    3-3-3-La Caisse Nationale d'Allocation Chômage (CNAC)......................

    3-3-4-L'Agence Nationale de Gestion du Microcrédit (ANGEM)...............

    Conclusion..............................................................................

    Conclusion générale...................................................................

    Introduction générale

    Si l'on parle des enjeux actuels sur lesquels on met l'accent ces dernières années on ne pourra se détourner des PME qui sont devenues un enjeu socioéconomique majeur. Le discours politique porte essentiellement sur le rôle des PME en matière d'emploi, en matière de développement local, ou encore en matière d'innovation. Ce regain d'intérêt pour la PME s'étend avec la survenue de la nouvelle économie.

    L'intérêt exprimé pour les PME se fait comprendre à plusieurs niveaux, au niveau politique, si on prend la France comme exemple, elle dispose d'un secrétariat d'Etat à la PME. La communauté européenne a mis en place un observatoire de la PME dans le but d'avantager le développement des PME et ainsi à participer à la résolution des problèmes d'emploi.

    Au niveau de la recherche, il existe une communauté scientifique structurée autour d'associations telles que l'AIREPME (Association Internationale de Recherche sur l'Entrepreneuriat et de la PME) et des revues telles que la revue internationale PME. Beaucoup de travaux nous apprennent que les PME sont devenues un sérieux objet de recherche et marquent l'accent sur les spécificités de cette forme d'organisation.

    Au niveau de l'enseignement, on constate l'apparition de nouvelles formations orientées vers la PME, on peut citer comme exemple (BTS assistant de dirigeant de PME). Cette orientation de la formation résulte de la nécessité de s'adapter aux réalités du marché du travail.

    L'intérêt porté à la PME quels que soient les études et les pays considérés, est dû à son importance économique notamment, sa contribution à la réduction du chômage. Cependant l'économie de marché est le milieu le plus naturel pour la promotion des PME, car ce système économique libère et encourage les initiatives individuelles (et les plus petites d'entre elles) d'entreprendre, même les pays les plus communistes tel que la Chine et le Vietnam reconnaissent de nos jours que l'économie de marché est une condition au moins nécessaire, pour une croissance économique durable. Dés lors si l'on veut promouvoir le développement des PME, il devient nécessaire et indispensable de promouvoir l'économie de marché.

    Le fait est indéniable. Les petites et les moyennes entreprises (PME) jouent un rôle fondamental dans le processus de développement économique et social d'un pays. Le prix du baril de pétrole peut bien s'envoler comme bon lui semble, jamais on ne pourra faire l'impasse sur la première richesse durable, la PME, parce qu'un pays ne peut se construire en ignorant ses potentialités intrinsèques.

    Depuis une dizaine d'années, l'Algérie vit une transformation radicale de son environnement économique, l'encouragement résolu du pays dans l'économie de marché libère les énergies entrepreneuriales, et une forte dynamique est enclenchée se caractérisant par un développement important et rapide de PME dans un cadre encore en transformation, les jeunes PME évoluent dans un environnement particulièrement turbulent, notamment à cause d'une transition encore inachevée et une intégration rapide dans l'économie mondiale.

    Le secteur de la PME en Algérie enregistre ces dernières années un saut quantitatif assez remarquable, force de constater que les petites entreprises sont loin de peser de tous leur poids dans l'économie nationale. Les détenteurs de capitaux en attente de placement imputent le blocage à l'administration publique et aux banques qui n'arrivent pas à s'adapter au système du marché. En dépit des réformes mises en oeuvre, celles-ci continuent aujourd'hui encore à entretenir à l'égard des opérateurs privés une certaine suspicion, qui se traduit le plus souvent par des comportements bureaucratiques et de procédures de financement longues et compliquées qui dissuadent les investisseurs.

    La situation de ce point de vue est si préoccupante qu'elle aurait déjà provoqué le départ de plusieurs dizaines d'investisseurs algériens vers la France, la Tunisie, le Maroc, où ils sont assurés de trouver de meilleures conditions de travail.

    Le système actuel favorise les opérations d'importation plutôt que la production, et les PME qui veulent bénéficier de crédits d'investissement font notamment face aux réticences des banques qui ne jouent pas le jeu, et ce, malgré la mise en place des différents instruments de garantie.

    L'objectif de ce travail est de nous interroger sur cette situation de conflit d'intérêt qu'existe entre les PME et les banques algériennes, autrement dit, chercher les raisons pour lesquelles les banques algériennes hésitent à satisfaire les besoins de financement des PME qui sont énormes, et nous interroger également sur la contribution des organismes d'aide et de soutien dans la création et le financement de ce type d'entreprises.

    Cela étant, nous posons la problématique suivante: Quelle serait la contribution des organismes d'aide (ANSEJ) dans la création et le financement de la PME ?

    Cette question va se décliner en questions secondaires suivantes:

    -En quoi consiste la PME?

    -Quelles sont les sources de financement des PME?

    -Quel est l'état de la PME en Algérie?

    Les motifs du choix du sujet

    1- En tant que financiers, il nous semble intéressant de connaitre les obstacles financiers des PME, tant dans le monde que dans notre pays.

    2- La finance des PME est un sujet d'actualité, il est en conséquence un outil très pertinent pour nous aider à moderniser et actualiser ce que nous avions acquis comme connaissance dans le domaine de la finance.

    Pour répondre à notre problématique, nous organisons notre travail ainsi :

    Nous présenterons dans un premier chapitre la conception générale de la PME, en rappelons le cadre institutionnel dans lequel elle évolue, ainsi que ses caractéristiques, le deuxième chapitre sera consacré à la présentation des différentes sources de financement ainsi que les risques et les garanties correspondantes .Quant au troisième il sera consacré à la présentation de la PME en Algérie.

    CHAPITRE I généralités sur la PME

    Introduction

    De nos jours, la petite et moyenne entreprise (PME) est perçue comme un instrument de la croissance économique. Cette position est due d'une part à la contribution appréciable de la PME à la production de richesse et la création d'emplois, d'autre part à sa flexibilité d'adaptation aux conditions de l'environnement des entreprises.

    Cet environnement particulièrement marqué par la mondialisation croissante des échanges et la globalisation de l'économie qui supprime toutes les frontières physiques grâce à l'utilisation des nouvelles techniques de l'information et de communication (NTIC). Avant d'aborder les obstacles auxquels les PME sont confrontées, notamment celui liés à leur financement, il est donc nécessaire de définir la PME Compte tenu des différents critères, malgré la difficulté de cerner une définition assez exacte et assez précise.

    Donc dans ce présent chapitre nous allons définir la PME et rappeler les critères de son identification en première section, nous allons présenter les différentes façons de création de la PME, ses forces et ces faiblesses en seconde section, dans une troisième section nous allons essayés d'aborder un lien entre la banque et la PME.

    Section 1 : Définition et critères d'identification des PME

    1-1 : définition et critères d'identifications des PME

    La première difficulté à laquelle tout chercheur est confronté lorsqu'il travaille sur un objet de recherche est de choisir la "bonne" définition. Or, il y a en général de nombreuses définitions qui varient en fonction du caractère qualitatif ou quantitatif des critères, de leur nombre... Il y a plusieurs manières de justifier les choix. On peut retenir une définition parce qu'elle est en rapport étroit avec son champ d'application. Un chercheur en finance retiendra plus facilement une définition de la PME fondée sur des critères financiers comme l'indépendance ou le caractère familial du capital tandis qu'un chercheur en marketing s'intéressera davantage aux critères d'étendue du marché et de modes de relations entre le dirigeant et sa clientèle. Toutefois dans ce qui se qui suit, en tentera dans un premier temps de cerner la définition de PME tel quelle est définie dans les pays développes, pays en voie de développement et dans les pays de Maghreb.

    1-1-Critères d'identification de la PME

    Généralement on distingue notamment deux types de critères: critères quantitatifs et critères qualitatifs:

    1-1-1-Les critères quantitatifs

    Les critères quantitatifs utilisés s'efforcent principalement de cerner l'aspect dimension de l'entreprise en privilégiant l'un ou l'autre aspect représentatif de la taille. Parmi eux, nous trouvons soit à titre unique soit combinés entre eux le chiffre d'affaire(CA), la valeur ajoutée(VA), l'effectif et le capital investi.

    Tous ces éléments n'ont cependant pas la même pertinence. Certains se révèlent peu représentatifs de la réalité de la dimension de l'entreprise et d'autres s'avèrent difficile à évaluer.

    A- Le chiffre d'affaire

    Le chiffre d'affaire est un critère assez courant, utilisé pour caractériser l'importance d'une entreprise. D'après cet indicateur, l'entreprise pourrait être identifiée à partir d'un chiffre, qui est considéré comme un seuil par lequel l'entreprise peut être classée comme petite, moyenne ou grande.

    B- La valeur ajoutée

    Ce critère traduit réellement l'importance de l'activité de l'entreprise et sa contribution à l'évolution du revenu national ou le produit intérieur brut (PIB).Il exprime plus clairement la contribution des différents facteurs qui ont réalisé la production de l'entreprise.

    C- Le capital investi

    Selon ce critère, le capital des PME ne doit pas dépasser une certaine limite différente d'un pays à un autre, suivant le degré de croissance économique du pays et l'arborescence de la rareté d'éléments de production1(*).

    D- Le nombre d'employés

    C'est le critère le plus retenu par la majorité des pays puisqu'il est facile à déterminer, reflète ainsi le rôle joué par l'entreprise à fin de réduire le taux de chômage. Ce critère dépend de la nature du contrat voire du secteur d'activité2(*). A coté de ces critères mesurables on trouve autres critères qualitatifs

    1-1-2-Les critères qualitatifs

    « Le critère qualitatif rejoint plus la réalité socio-économique par son caractère descriptif. Les différentes définitions qualitatives de la PME mettent l'accent sur la relation de l'entreprise avec son environnement.

    Il s'agit d'une approche beaucoup plus managériale et organisationnelle »3(*).

    A- La propriété

    En général c'est le secteur privé qui possède les PME « Le patrimoine peut provenir des apports de la famille, épargnes personnelles, prêts d'amis consentis lors du démarrage»4(*)

    B- La responsabilité

    C'est le propriétaire qui assume la responsabilité directe et finale, c'est lui le directeur et l'organisateur de l'administration, il est chargé de beaucoup de fonction, par exemple ; l'administration, le financement, le marketing..., ces fonctions sont assumées par d'autres personnes dans des grandes entreprises.

    C-L'autonomie financière

    L'entreprise dont le capital n'est pas détenu à 25% et plus, par une ou plusieurs personnes, ne correspond pas à la définition de la PME.

    D- La part de marché

    Les positions de monopole, oligopole ou de concurrence parfaite sont très variables elles dépendent de la façon dont on définit les produits étudiés, de ce fait, cette approche se révèle souvent insuffisante pour séparer la PME de la grande entreprise5(*).

    1-2- Définition de la PME

    1-2-1- Dans les pays industrialisés (canada, France, Allemagne, USA, japon)

    A- Au canada

    Au canada, les PME compte moins de 500 employés et un chiffre d'affaire annuel qui ne dépasse pas 50 millions de dollars.

    Tableau n°1 : Définition canadienne de PME.

    Entreprise

    Effectif

    (nb d'employés)

    Chiffre d'affaire

    Micro entreprise

    De 1 à 4 employés

    Inferieur à 50

    millions

    dollars

    Petite enterprise

    De 05 à 99 employés

    Moyenne entreprise

    De 100 à 500

    employés

    Source : Portrait de la situation canadienne sur le plan du financement des PME.

    B- La définition de l'union européenne (UE)

    La commission européenne s'adresse aux Etats membres en leurs demandant d'appliquer une définition commune des PME, la conformité de cette définition n'est pas obligatoire. Cette définition prend en compte l'effectif, le Chiffre d'affaire annuel, le total du bilan et le degré d'autonomie financière.

    Tableau n°2 : Définition de l'UE des PME.

    Entreprise

    Effectif

    Chiffre

    d'affaire

    Total bilan

    Autonomie

    financière

    Micro

    De 01 à

    < 2 millions

    <2 millions

    25% ou

    entreprise

    09 employés

    plus du

    capital ou des

    droits de vote

    d'une autre

    Entreprise.

    Petite

    entreprise

    De 10 à

    49 employés

    <10

    millions €

    <10

    millions €

    Moyenne

    entreprise

    De 50 à

    249

    employés

    < 50

    millions €

    <43

    millions €

    Grande

    entreprise

    Plus de

    250

    employés

    > 50

    millions €

    >43

    millions €

    Source : revue problèmes économiques, octobre 2005, n° 2885, page 9.

    B- En France

    Les micro-entreprises, les petites et les moyennes entreprises sont définies en fonction de leurs taille, de leur chiffre d'affaire, ou leur total du bilan et leur autonomie financière.

    Tableau n°3 : Définition française de la PME.

    Entreprise

    Effectif

    Chiffre

    d'affaire

    Bilan annuel

    Micro

    De 01 à 09

    -

    -

    entreprise

    employés

     
     

    Petite

    entreprise

    De 10 à 49

    employés

    <40 millions

    <5

    millions €

    Moyenne

    entreprise

    De 50 à 500

    employés

    <70 millions

    <27

    millions €

    Source : Revue problèmes économiques op-cit, p10

    D- Aux Etats unis (USA)

    La petite et moyenne entreprise, représente l'entreprise qui est possédée et gérée d'une façon autonome. La définition de la PME a été déterminée avec plus de détail sur la base des ventes annuelles et le nombre du personnel salarie.

    Tableau n° 4 : Définition américaine de la PME.

    Entreprise

    Ventes annuelles

    salariés

    Entreprise du service et du commerce de

    détail

    De 01 à 05

    millions $

    -

    Entreprise du commerce de gros

    De 05 à 15

    millions $

    -

    Entreprise industrielle

    -

    250 salariés

     

    Source : Document ministère de la petite et moyenne entreprise et de l'artisanat.

    E- Au japon

    Le japon est dote d'un secteur de PME très actif dont les complémentarités avec celui des grandes entreprises ont réussi.

    La puissance des PME dans le japon réside dans sa flexibilité, la souplesse de sa structure et sa capacité a cumule une technologie. La définition retenue se base uniquement sur des critères quantitatifs, et le secteur d'activité. Ainsi selon un cinquième extrait de l'article 2 de l'annexe a la recommandation 2003/361/CE « une entreprise industrielle est classée petite et moyenne si elle emploie moins de 300 personnes est dont le capital n'atteint pas 100 millions de yens »6(*)

    1-2-2- Dans les pays en voie de développement l'environnement social, économique et financier, étant différant d'un pays à un autre, il s'ensuit qu'une définition de la PME change aussi. Les conditions de marché en ayant jamais été satisfaites il a fallu attendre les années 70 pour que les pays du tiers monde soient conscients de l'importance des PME.

    Par exemple :

    A- En Egypt

    Les PME sont identifiées essentiellement par le nombre des employés (entre 10 et 50) se sont pratiquement des entreprises industrialisées.

    B- Au Maroc

    Les PME sont définies comme suit : "toute espace de production localisé, inscrit à une patente ou non (informel, souvent à domicile), structuré ou non, qui développe une activité productive et qui a un chiffre d'affaire à 5 millions de DHS"(Anne Ballenghien1999).

    C-En Algérie

    La définition de la PME s'inspire de la définition européenne. La loi7(*) la définie comme étant toutes entreprise de production de bien et de services quel que soit son statut juridique (entreprise individuelle, sociétés, artisan.....) respectant les critères ci après :

    Ø Entreprise de production de bien et/ou service (hors agriculture) ;

    Ø De 1 à 250 employés ;

    Ø Chiffre d'affaire n'excède pas 02 milliards de dinars ;

    Ø Respect de critère d'indépendance.

    Tableau n 05 : la définition algérienne de la pme

    entreprise

    effectif

    Chiffre d'affaire

    Total bilan

    Très petites entreprise

    01 à 09

    < 20 millions DA

    < 10 millions DA

    Petite entreprise

    10 à 49

    < 200 millions DA

    < 100 millions

    Moyenne entreprise

    50 à 250

    < 2milliards DA

    < 500 millions

    Source : document ministère PMEA

    La loi d'orientation sur la promotion de la PME de 2001, ne concerne cependant pas, les secteurs et catégories d'agents suivantes :

    Ø Les banques et établissements financiers ;

    Ø Les compagnies d'assurances ;

    Ø Les sociétés cotées en bourse ;

    Ø Les agences immobilières ;

    Ø Les sociétés import /export à l'exception de celle destinée a la production nationale, quant le chiffre d'affaire réalise a titre d'importations est inferieur a deux tiers (2/3) du chiffre d'affaire global.

    2-1- Les caractéristiques de la PME

    2-1-1-Les caractéristiques générales de la PME

    A- Une faible specialization

    Dans la répartition des tâches, tant pour ce qui est du dirigeant qui, tour à tour, oriente, organise, décide, réalise, qu'en ce qui concerne les salariés, voire les équipements. Selon une représentation classique (Mintzberg, 1984), la spécialisation vient avec l'augmentation de la taille 7puis par la standardisation.

    B- Une stratégie intuitive ou peu formalisée

    Les objectifs de base à long terme, les plans d'exécution, les raisons des choix restent, le plus souvent, implicites, dans « la tête du patron » et ne font que rarement l'objet de communication et d'explication autres que celles nécessitées par l'action immédiate, car

    dirigent est suffisamment proche de ses employés pour leur expliquer tout changement de direction.

    Alors que les grandes entreprises doivent préparer des plans relativement précis, des actions projetées, pour servir de référence à toute l'organisation.

    C- Un système d'information interne peu complexe ou peu organisé

    L'information circule de manière efficace même si elle revêt un caractère informel, elle est souvent partielle, et échangée dans l'action, par contacts directs ou par dialogue par contre les grandes entreprises doivent mettre en oeuvre un mécanisme formel et écrit qui permet de transmettre l'information dans le contrôle.

    D- Un système d'information externe simple

    Pas d'étude marketing, mais des rencontres et discussion directe du dirigeant avec ses clients afin de connaitre leurs goûts, leurs besoin, des échanges avec ses pairs, alors que pour parvenir à ces buts, la grande entreprise doit entreprendre des études de marché complexes et couteuses.

    E- La centralisation de la gestion

    La spécificité psychosociologique de la PME mentionne le rôle dominant de l'entrepreneur et la personnalisation de la gestion en la personne du propriétaire-dirigeant.

    Les caractéristiques de la PME selon P.AJULIEN . Figure N°01 : Les caractéristiques de la

    Source : Mémoire, Mlle GANIM, UMMTO, 2010, opt .cit, Page 55.

    Section 2 : création de la PME, ses forces et ces faiblesses

    2-1 : la création de la PME8(*)

    La naissance de l'entreprise résulte d'un acte juridique celui-ci matérialise la violente d'une personne physique ou morale d'exercer une activité commerciale. Chaque création doit être enregistrée dans le fichier de L'INSEE, en contre partie d'autre formalités d'ordre administratif et de gestion sont nécessaire sur le plan technique, économique, financier, commercial et organisationnel.

    On observant la réalité on peut constater qu'il y a plusieurs façons de créer une entreprise.

    2-1-a : l'externalisation :

    est la création par une société mère d'une entreprise économiquement ou stratégiquement complémentaire à son activité par exemple : une société qui va assurer le service informatique, gestion, ....

    2-1-b : la transformation :

    Est la création par une société mère d'une entreprise économiquement ou stratégiquement complémentaire à son activité exemple d'une société assurant un service informatique, de gestion...etc.

    2.1.2. La transformation :

    Concerne généralement le passage d'une entreprise artisanale à une entreprise industrielle, il s'agit parfois d'une entreprise qui se réveille dont seul l'habillage juridique est adopté en nouveaux actionnaire ou en nouvelles orientations stratégiques.

    2.1.3. L'acquisition :

    Concerne des structures déjà existantes acquises de manière individuelle ou collective. Comme la prise de participation utilisée par les détenteurs des capitaux qui sont des hommes d'affaire plus que créateurs.

    2.1.4. La filialisation :

    Consiste en la création de franchise, d'agence, de concession, de centre agrée de distribution et autre formes d`entreprise reproduites.

    Le capital social est détenu par la société mère à 100% dans le cas d'une succursale et généralement moins dans le cas d'une filiale.

    2.1.5. L'essaimage :

    Cette façon de création est le résultat d'un partenariat entre une entreprise et un de ses salariés, autrement dit, il existe un lien entre le créateur et l'entreprise en activité. Ce lien peut prendre plusieurs formes : un capital financier, une clientèle mise à la disposition d'un local, des crédits Frs, des cautions bancaires...etc.

    2.1.6. La création ex nihilo :

    L'a le porteur de projet est souvent seul, c'est-à-dire qu'il doit effectuer toutes les taches nécessaires au fonctionnement. De l'entreprise naissante, la production, la vente, les travaux administratifs à la différence des autres formes ici rien n'existe au départ.

    2.2. Forces et faiblesse de la PME :

    La PME ne peut être considérée ni comme un simple modèle réduit de l'entreprise ni l'inverse de la grande entreprise. Elle est considérée comme une entité propre qui possède des acouets originaux, qui sont principalement en nombre de trois. En contre partie la PME soufre de divers handicaps qui se situent presque au niveau de toute ses fonction et réduisent de ce fait ses capacités de production et de commercialisation.

    2.2.1. Les force :

    2.2.1.1. L'efficacité :

    Etant donné que les charges de structure sont plus faible dans ce type d'entreprise, les PME vont obtenir par conséquent un coût de revient plus faible que celui des grandes firmes, de ce fait elles peuvent aisément maitriser l'ensemble des données de leur environnement.

    2.2.1.2. La flexibilité :

    La flexibilité peut être définie comme la capacité de s'adapter aux variations qualitative et quantitatives de l'environnement. La capacité d'adaptation à la conjoncture est essentielle, cette qualité se trouve en particulier chez les PME, cela revient à dire que les grandes entreprise se caractérisent par une certaine rigidité de structure défavorable à l'adaptation rapide au changement, ils sont souvent handicapés et paralysés par leur bureaucratie interne et la longueur de leur commercialisation. Le tissu de la PME réagit à un déséquilibre économique de manière différente selon des situations respectives des entreprises.

    2.2.1.3. La qualité et la simplicité des relations sociales :

    La modestie de la taille des PME leur permet une gestion de personnel plus efficace et plus économe ; plus efficace parce qu'elle se traduit souvent par une grande souplesse d'utilisation de la main d'oeuvre et par une meilleur implication de celle-ci, plus économique parce que la main d'oeuvre y est en générale moins qualifiée et peu syndicalisée ce qui tend à réduire le coût de w.

    2.2.2. Les faiblesses : les faiblesses largement rencontrées dans le cas Algérien se résument comme suit :

    2.2.2.1. Les problèmes liés aux dirigeants :

    La délégation de l'autorité et la constitution d'une structure formelle fait partie de l'incapacité de dirigeants, dire même qu'ils sont incapable de gérer leurs entreprise.

    2.2.2.2. L'insuffisance des fonds propres :

    L'insuffisance des fonds propres se manifeste notamment en phase de la création puisque la capacité d'autofinancement est réduite, ainsi les apports des créateurs sont plus ou moins limités (apport familial). Il s'agit pratiquement d'un écart dans le fond propre puisque le marché financier empêche les PME d'émettre librement des actions à fin d'accroître leur capitalisation et, par conséquent, augmenter leurs possibilités d'endettement.

    2.2.2.3. Non liquidité des fonds de roulement :

    Parmi les caractéristiques des PME on note la tension assez élevée sur les fonds de roulement, ainsi la gestion des liquidités est classée parmi les priorités d'entreprise. Ainsi selon quelques études, il parait que l'entreprise peut vivre des années sans projets mais pas sans liquidité. Certains auteurs défendent l'idée que les PME maintiennent plus d'actif liquide que les grandes entreprise, par contre l'idée même est rejeté par d'autre qui ont réaffirmés que si les avances des propriétaires seront déplacés de dettes vers les fonds propres, l'effet de la taille sur le niveau d'endettement sera nul.

    2.2.2.4. Les difficultés de croissance :

    Cette situation donne lieu à l'état de stress financier que vit l'entreprise notamment en phase de création. Dans cette phase, les PME n'ont pas l'opportunité de négocier les prix, ainsi elles sont contraintes d'accepter ceux offerts parles marchés.

    2.2.2.5. La sous capitalisation :

    Elle empêche la maturité des PME puisqu'en phase de démarrage et de la croissance, les PME rencontrent d'autres difficultés telles que le recours excessifs aux crédits à court terme, ainsi une croissance rapide pousse l'entreprise à tomber dans ce qu'on appelle l'écart financier, donc elle n'a pas le choix que le recours au financement a ct.

    Des études ont aussi montrées que sous capitalisation due essentiellement a une faible rentabilité, et que les entreprise les plus rentable sont celles qui font recours au financement interne.

    2.3. Le rôle et l'importance des PME dans le développement économique :

    2.3.1. Le rôle des PME dans la création d'emploi :

    L'emploi est un défit aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en vois de développement. Le rôle de la PME dans la création de l'emploi a été démontré partout dans le monde et est qualifié de locomotive de l'économie.

    Tableau VI. La répartition des emplois par catégorie de PME :

    Nature des PME

    2004

    %

    2005

    %

    2006

    %

    2007

    %

    PME privées salaries

    592758

    70,69

    642987

    55,53

    708136

    56,53

    771027

    56,89

    PME privées employeurs

     
     

    245842

    21,23

    269806

    21,54

    293946

    21 69

    PME publiques

    71826

    8,57

    76283

    6,59

    61661

    4,92

    57146

    4,22

    Artisans

    173920

    20,74

    192744

    16,65

    213044

    17,01

    233270

    17,21

    Total

    838504

     

    1157856

     

    1252647

     

    1355399

     

    Source : reconstitution de données du ministre de la PME, bulletins d'information 2004 à 2007.

    Commentaire :

    L'analyse des chiffres du tableau ci-dessous nous renseigne d'une part, sur l'offre d'emploi progressive par la PME en général et d'autre part, sur la part des entreprises privées dans ce marché, avoisinant en moyenne les 78% pour les quatre années en question.

    Ceci reflète l'importance et le rôle social des PME privées comme facteur clé de lutte contre le chômage qui persiste à un niveau élevé.

    2.3.2. La participation des PME à la fiscalité 9(*):

    En dépit du manque de données sur le secteur des PME et leur contribution à la fiscalité, nous avons utilisés des chiffres disponibles de l'ONS relatifs aux ILP par secteur juridique.

    Tableau VII. Evolution des impôts liés à la production des PME par secteur juridique 2001 à 2007 :

    (En m/rds DA)

    2001

    2002

    2003

    2004

    2005

    2006

    2007

    moyenne

    Public

    3418,95

    3406,17

    3789,04

    4700,47

    6254,65

    6767,30

    7539,81

    77%

    Privé

    992,00

    1143,49

    1313,77

    1457,95

    1732,76

    1907,98

    1885,53

    23%

    Total

    4410,45

    4549,66

    5102,81

    6158,42

    7987,41

    8675,28

    9425,34

    100%

    Source : retraitement de données, ONS10(*)

    9 : Actes des assises nationales de la PME 2004.

    10 : Rapport n0502, comptes économiques de 2001 à 2007.

    Commentaire :

    L'analyse de données de tableau ci-dessous nous renseigne sur la participation de la production des PME en général dans l'évolution des impôts.

    Pour les PME publiques on a constaté une évolution positive de 2001 à 2007 en moyennant un taux de 77%.

    Pour les PME privées on a constaté une évolution positive de 2001 à 2006, en 2007 ont marquées une légère diminution en moyennant un taux de 23%.

    2.3.3. Au niveau des exportations :

    Dans la structure des exportations Algériennes, les hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes à l'étranger en moyenne de 97% de volume globale des exportations, avec seulement moins de 3% du volume globale des exportations. Il reste à signaler le non disponibilité des chiffres relatifs à la contribution de la PME aux exportations, qui avoisine seulement 4% du volume total pour la période 1999/2002, se concentrer sur un seul domaine de l'activité pour avoir la maitrise, profiter de l'effet d'expérience et de compétence spécifique et complémentaire11(*).

    La PME fonde sa stratégie sur la recherche des richesses, c'est une stratégie qui confer à l'E un avantage concurrentiel qui porte sur la prise et/ou sur une différenciation perçue comme unique par une cible restreinte.

    La PME va essayer de se démarquer de la grande E en accentuant un avantage compétitif sur un signe suffisamment petit pour ne pas captiver la grande E. Au niveau de son métier, la PME va essayer de réduire l'accessibilité a son domaine d'activité en en moyennant un savoir faire qu'elle doit développer.

    Les pianes steinnays occupent la place principale dans les pianes haut de gamme et non pas de concurrence conséquente, du fait de leur savoir faire. En effet leurs pts sont entièrement conçus et accordés à la main. Comme l'élargissement de la taille n'est pas l'objectif de la PME, et comme cette dernière ne dispose pas de moyens requis pour couvrir tous le marché, elle adopte une stratégie de spécialisation.

    La stratégie de spécialisation permet à l'entreprise de répondre a la demande en terme de prise ou de différenciation de fait de sa présence sur un seul segment, ce qui lui permet de tirer un avantage concurrentiel, toutefois la stratégie de spécialisation présente des inconvénients tels les risques spécifiques par exemple : un segment trop étroit qui risque d'être remis en cause par l'émergence de sous segment12(*). Pour palier aux risques de la focalisation, et assurer la continuité, d'autre options stratégiques s'offre nt à la PME, fondées sur la concentration et sur la coopération.

    2.3.4. La stratégie d'impartition ou d'alliance :

    Les objectifs qui encouragent les entreprises à s'allier avec des partenaires qualifiés sont liés à l'entreprise elle-même (réduire les coûts en les partageants, améliorer une invention, rentabiliser les investissements, provoquer des effets de synergie et renforcer la compétitivité) et aux marchés (s'accorder a de nouveaux marché, neutraliser un concurrent et trouver un financement) ; elle ont également une nouvelle manière de résister aux grandes entreprises.

    Les relations de coopération peuvent prendre la forme d'alliance (entreprises de même secteur dans la même filière) ou de partenariats (entreprises appartenant à des champs concurrentiels totalement différents).

    Le groupe DANONE est l'un des exemples qui illustre ce type de stratégies, il est désormais le leader mondial au niveau de trois catégories très porteuses :

    · N01 mondial des pts laitiers frais.

    · N01 mondial des pts exarque de l'eau conditionnée.

    · N02 mondial des biscuits et produits céréaliers.

    Section 3. Relation Banque-PME :

    La PME et la banque sont indissociable, pour le meilleur comme pour le pire, il est difficile sans sous entendre le rôle joué par l'une ou l'autre. Pour la première le financement bancaire est l'un des conditions essentielles de l'activité, de maintien et de la croissance, pour la deuxième le crédit à l'E en général est la raison d'être avec son risque mais aussi sa rémunération qui constitue l'essentiel des pts bancaires

    Cette relation se caractérise par :

    3.1. La complexité et l'ambiguïté :

    Aux yeux du banquier les dirigeants sont incompétents et manquent de connaissance et de gestion ainsi que l'information enregistrée dans leur dossier du crédit n'est pas crédible, quant au dirigeant lui il s'intéresse uniquement aux projets, alors que le banquier cherche que les PME doivent rehausser le crédit qui est lié à leur situation financière, ainsi le banquier d'un point de vue juridique n'est qu'un commerçant d'argent donc c'est nécessaire d'avoir le droit à la vigilance en matière d'octroi des crédits.

    3.2. Le surplus de risque :

    Le secteur de la PME présente un secteur assez élevé envers les grandes E, de sorte que le banquier impose des garantes personnelles et assimilant donc le patrimoine de dirigeant et de sa famille.

    3.3. L'asymétrie de l'information :

    elle peut apparaître pendant deux phases

    3.3.1. En phase de création :

    Le dirigeant n'a pas une idée claire de ces aptitudes entrepreneuriales et managerielles ce qui donne une meilleur visibilité au banquier expérimenté, sur les degrés de chances de succès du projet.

    3.3.2. En phase de croissance :

    Dans cette phase, le dirigeant acquiert une certaine expérience mais cette dernière lui provient toujours de l'apprentissage, en conséquence sa vrai qualité parait indéterminable pour le banquier, de même pour le degré de risque de son projet. Toutefois pour résoudre ces différents problèmes financiers il doit avoir une structure qui lui permettre de soutenir l'accroissance de son entreprise, le dirigeant doit faire recours à une panoplie de modalités de financement la question qui se pose donc est : quelle sont les différentes sources de financement offertes aux PME ?

    Nous répondant à cette question dans le deuxième chapitre après avoir analyser les stratégies des PME

    3.4. Les stratégies des PME :

    Il est bien évidant que la stratégie la plus adaptée par la PME est la stratégie de la spécialisation. Nous verrons néanmoins que cette stratégie peut dans un deuxième temps, se transformer en une stratégie d'impartition.

    3.4.1. La spécialisation :

    (La stratégie de spécialisation consiste pour une entreprise,) ces entreprises constitue un réseau qui leur permettre de mettre en commun leurs compétences.

    Dans un système de concurrence de plus en plus accrue, les PME sont obligées de réfléchir à moyen et long terme. Et face aux grands groupes, il semble que les meilleures stratégies possibles soient : la stratégie de spécialisation qui leur permet de devenir indispensable et ainsi envisager un développement international, il faut comme pour les grands groupes viser « l'excellence » car la mondialisation concerne toute les entreprises.

    Conclusion :

    I. CHAPITRE II :

    II. Les types de financement mis à la disposition des

    III. PME par les banques et les risques inhérents

    INTRODUCTION :

    Les caractéristiques des petites et moyennes entreprises (PME), quelles soient quantitatives ou qualitatives, mettent en évidence la différence qui existe entre les petites et les grandes entreprises. Cette différence nous fait penser qu'il existe une logique financière propre à cette catégorie d'entreprises, comme le constates Mr Michel MARCHESNAY « la théorie financière de la PME reste à élaborer ».

    En effet les PME, en Algérie ou ailleurs, disposent pour se financer à long et moyen terme, non seulement de ressources propres (internes) comme l'autofinancement, l'augmentation du capital, mais aussi de ressources extérieures comme le leasing, les ressources bancaires.

    Mais en cotre partie ces différentes sortes de financement présentent des risques. Ces derniers peuvent parvenir de coté de banquier comme de celui de client.

    Section I : Les différentes sources de financements offertes aux PME

    Pour se financer la PME recourt à plusieurs moyens de financement selon son besoin, on distingue notamment : le financement d'origine interne et le financement d'origine externe.

    I.1 : Le financement interne :

    C'est ce qu'on appelle l'autofinancement. Ce dernier est l'opération qui permet à l'entreprise de financer son capital fixe sans faire appel aux capitaux étrangers.13(*) Son utilité est le remplacement et la croissance de l'actif économique.

    L'autofinancement provient de surplus monétaire que dégage l'entreprise de sas opérations de production et d'échange.

    I.2 : les composants de l'autofinancement :

    A) les bénéfices réinvestis :

    C'est une partie des bénéfices non distribués aux actionnaires. Ces actions servent à financer autres projets. Les actionnaires non rémunérés peuvent profiter d'une somme d'argent comme profit d'un réinvestissement.

    B) les amortissements :

    « Constituent une démarche comptable qui vise à évaluer la dépréciation subie par les biens durables de l'entreprise »14(*) .

    Ce qui permet à l'entreprise d'avoir la capacité financière afin de remplacer ces actifs par autres nouvelles (le remplacement de l'actif économique)15(*) ou bien pour assurer le remboursement des dettes.

    C) les provisions :

    Ce sont des charges calculées à l'initiative du chef d'entreprise, en application du principe de prudence. Le droit fiscal réglemente la constitution des provisions à fin d'éviter une diminution abusive du bénéfice imposable.

    I.2 : le financement externe :

    I.2.1 : l'endettement bancaire :

    Le financement externe est une solution de deuxième ordre auquel l'entreprise recourt lorsque ses fonds mis en réserve ne suffisent pas à financer des projets d'investissement non prévus . Vu qu'elles se trouvent confrontées à l'obstacle de l'accès au financement externe, compte tenu des disponibilités financières limitées pour financer les efforts de recherche et développement ou les investissements liés à l'innovation.

    La question de l'accès au crédit des PME est fréquemment reprise comme une difficulté spécifique qui peine le créateur d'entreprise .la banque est un partenaire nécessaire pour l'entreprise. Elle intervient à tous les moments clés, depuis la création jusqu'au financement des investissements importants, en passant par les facilités de trésorerie ou l'accompagnement de programmes de développement à l'exploitation.

    Avant de financer un projet d'investissement, les banques exigent une étude de la rentabilité du projet et du niveau d'endettement de l'entreprise. L'existante de fonds propres suffisants conditionne l'octroi d'un prêt, et les conditions dans les quelles il est accordé (taux d'intérêt, sécurité prise,...).

    Le crédit aux PME est une opération d'investissement à risques contre les quels la banque doit prendre des précautions pour s'en prémunir les méthodes d'analyse de risque utilisées par des banques sont toutes souvent rigides et reposent sur des informations standardisées tels que des grilles de « scoring »devant permettre de probabiliser les risques. Son accord est déterminé par une relation partenariale susceptible de résoudre le problème d'opacité informationnelle qui le caractérise. Cette manière d'agir facilite la collecte des informations propres à la configuration de l'entreprise, nécessaire pour la prise de décision bancaire. Dans cette négociation commerciale, la position de la PME n'est pas toujours favorable.

    Les contraintes de financement sont plus grandes pour les entreprises de petites taille, le secteur bancaire ne prête pas à des individus ou à des entreprises, même si ceux-ci sont prêts à supporter des charges d'intérêts élevées couvrir les frais supportés par la banque. En théorie, cette inefficacité de marché se produit dés lors que les banques ne sont pas en mesure d'appréhender les caractéristiques de leurs clients et sont dans l'incapacité d'estimer au regard du risque. La contraction de l'accès de crédits aux PME, relative à des imperfections de marché, nécessite une intervention étatique afin de limiter les effets. Diverses possibilités sont envisagées, et que l'on peut illustrer par :

    L'incitation étatique aux banques, pour leurs réserver des ressources spécifiques pour se financer, ou à accorder des conditions de crédits plus favorables que celles de marché « prêt bonifie ». L'Etat peut également diminuer le risque supporté par les banques lorsqu'elles prêtent aux entreprises risquées en prenant à sa charge une partie des pertes réalisées en cas de défaut « prêt garanti ».

    I.2.2 : Le marché secondaire :

    Les conditions d'admissions sont plus strictes, qu'au nouveau marché, mais plus souples qu'au premier marché.

    I.2.3 : Les crédits dail :

    Le leasing est une opération de financement sous forme locative particulière, d'un matériel ou d'un outillage, liant par contrat. Le bailleur (société de crédit bail) propriétaires du bien, ou locataire utilisateur, lequel bénéfice du bailleur d'une promesse unilatérale de vente en fin de contrat, pour un prix fixe lors de la signature du contrat. Cette opération est réalisée par les établissements financiers ou autres organismes légalement habilités par les législateurs en faveur des opérateurs économiques nationaux et étrangers16(*).

    L'entreprise ne finance pas le bien elle-même, c'est une société spécialisée qui achète le bien et le loue à l'entreprise. Ce contrat comporte une option d'achat du bien après une certaine durée pour une valeur résiduelle déterminée. L'entreprise n'est pas le propriétaire du bien loué, elle ne peut donc ni l'amortir ni l'inscrire à son actif17(*).

    Le leasing permet à l'entreprise d'utiliser durablement les immobilisations sans avoir à avancer leurs valeurs d'acquisition. C'est un contrat de location à long terme qui permet à son détenteur de pouvoir bénéficier de l'utilisation des biens meubles ou immeubles qui lui ne appartiennent pas. Il entraîne des paiements annuels appelés redevances de crédit bail.

    L'opération de crédit bail met en jeu trois principaux intervenants :

    -L'entreprise : (crédit preneur ou locataire), qui désir acquérir pour un durée déterminée et moyennant des redevances périodiques (loyer), en contre partie de l'usage de moyens de production.

    Elle choisit le bien qu'elle souhaite (marque, type,...), éventuellement elle peut choisir le fournisseur.

    -Le fournisseur : c'est celui qui reçoit de la société du crédit bail, la commande et le règlement.

    -La société du crédit bail : (le crédit bailleur), qui dispose des ressources financières qu'elle met à la disposition des entreprises.

    Parmi les avantages de leasing pour le crédit preneur on citera :

    1/ Le leasing constitue un substitut au crédit bancaire notamment lorsque il s'agit d'un financement dont la demande de crédit est rejeté par la banque.

    2/ L'urgence et l'imprévisibilité de certaines opportunités d'investissement fond appel au crédit bail sans excès de dépenses, de ce fait de préserver leur situation financière, par un paiement forfaitaire mensuel qu'on appel redevances.

    3/ Ne figurant pas à l'actif du bilan, le crédit bail, préserve la capacité d'endettement.

    4/ Il évite au preneur de présenter une garantie comme l'hypothèque, le titre de propriété.

    5/ Lorsqu'il s'agit d'un équipement de production, le crédit bail épargne de preneur du risque technologiques qui peut nuire à sa concurrence, en effet il lui laisser le choix d'opter pour un autre bien plus compétitif est donc plus rentable.

    Du point du vue du bailleur cette opération lui permet :

    -d'être permanence avec le propriétaire du bien loué, de même que la défaillance du bailleur le dispense de toute procédure qu'en résulte.

    -de tirer profit d'une forte rentabilité.

    -bénéficier d'un allégement des charges fiscales au début de l'opération, puisque les autorités fiscales lui permettent d'amortir le matériel loué selon la méthode de l'amortissement dégressif et de diminuer le bénéfice imposable.

    -si l'opération d'achat est prévue dans le contrat, à l'échéance de ce dernier, le locataire supporte lui seul le risque d'obsolescence, puisque le bailleur ne récupère pas son équipement.

    -de suivre l'équipement quant à sa maintenance par le locataire, en vue de la récupération en bonne état.

    Il est bien évident que le leasing est un moyen de financement par excellence et répond favorablement aux besoins de financement des PME, néanmoins il présente également des inconvénients parmi lesquels on notera pour le preneur.

    1- le crédit bail donne lieu à un cout supérieur à celui d'un emprunt à court et moyen terme car, son cout est relatif aux divers avantages qu'il présente tel que la rentabilité de financement.

    2- le recours au crédit bail contraint l'entreprise à supporter des charges financières à long terme, il se peut qu'il soit au détriment de la rentabilité de l'entreprise lorsque toute rupture de contrat de crédit bail exclue.

    3- même si l'investisseur peut s'abstenir du crédit bancaire pour se financer par le leasing, ce dernier set accessible uniquement aux entreprises ayant la capacité d'assurer jusqu'à l'échéance, les charges lui incombant ainsi que l'amortissement du capital investi.

    4- certes, le crédit n'apparait pas au passif du bilan, mais l'équipement loué n'est pas la propriété du promoteur, et qu'il ne pourra pas le présente comme garantie à ses éventuels créanciers.

    Quant au crédit bailleur, l'inconvénient principal lors du la défaillance de locataire du fait qu'il n'est pas spécialiste dans la détermination des prix, il est exposé aux risques du marché et incapable de vendre l'équipement dont il ne tire pas profit.

    I.2.4 : Les obligations convertibles :

    Parmi les obligations les plus échangées en bourse, nous retiendrons les obligations convertibles en actions.

    Elles sont des produits ( ) entre les obligations et les actions, c'est une qui permet à tout moment d'être convertie en action18(*).

    L'émission d'obligations convertibles représente des montants très importants donc représente une opportunité de lever des fonds importants.

    Les obligations convertibles permettent aux entreprises un financement moins couteux grâce à la différence de rendement entre l'obligation convertible et l'obligation simple. Le mécanisme se fait comme suit :

    -Si le cout de l'action s'envole l'obligation peut demander la conversion et empêche une plus value à la vente de ses actions. Dans le cas contraire, si l'action chute, il conserve son obligation et bénéficie d'un coupon annuel19(*) bien supérieur à celui que confère l'action.

    -L'émission de ce type d'obligation permet également à l'entreprise de transformer sa dette en fonds propres, et augmenter ainsi le nombre des actionnaires.

    I.2.5 : Les crédits inter entreprises :

    Acote des crédits bancaires, les crédits fournisseurs et la prise de participation de capitale aux partenaires, constituent le principal moyen de financement utilisé par les PME à court terme.

    Il est véhiculé par les impératifs de son environnement concurrentiel, il est la nécessité de vente et d'achat des biens et services offerts sur le marché, il s'agit d'un crédit propre aux entreprises20(*). Ce moyen de financement donne lieu à des règlements au contant assortis par des rabais et des remises, ce qui fait de lui un moyen de financement couteux.

    Les CIE21(*) est un moyen donnant à l'entreprise l'occasion de montrer aux banques ses aptitudes, en conséquence, elles leur permettent de remédier aux problèmes d'asymétrie de l'information, qui constitue un motif de la réticence des banques envers les PME.

    I.2.6 : Les capitaux risques :

    Le capital risque est un mode de financement des investissements et de la croissance d'une entreprise à fort potentiel de développement22(*), des investisseurs (en générale une société de capital risque) apportent à une entreprise :

    -des sources financières par un apport de fond propre (prise de participation).

    -un partenariat dans son management (cette mission d'accompagnement et d'assistance peut être déterminée pour assurer la survie d'une jeune entreprise innovante).

    C'est dans ces conditions que faut apparue, dans les années soixante-dix (70) et aux états unis un nouveaux produit financier associant, créativité de l'entreprise et habilité du financier.

    Il s'agit du capital risque, ce dernier de part ses caractéristiques de souplesses et maniabilité, s'adapte plutôt mieux aux PME. Ainsi dans la mesure ou le capital risque couvre toute les activités, en participant dans les fonds propres au capital des société non cotées, il contribue à résoudre les problèmes épineux de la faiblesse des fonds propres, la cause de leurs recours exagéré aux crédits bancaires entrainants des charges financières, qui pèsent sur leurs couts de production, en déséquilibre leurs situations financières et diminuent ainsi leurs compétitivités.

    I.2.7 :L'augmentation du capital :

    Une augmentation du capital est pour une société, l'accroissement de son capital social, elle se réalise en générale par la création d'actions nouvelles en contrepartie, à savoir, les actions, les actions ordinaires et les actions privilégiées.

    Une action est un titre de propriété délivré pour une société des capitaux. Elle confère à son détenteur la propriété d'une partie du capital, avec les droit qui y sont associes :

    Intervenir dans la gestion de l'entreprise et en retire un revenu appel dividende.

    « Parmi les succès récent les plus connus du capital risque on peut par exemple citer GOOGLE aux Etats Unis et SKYPE en Europe »23(*).

    Sa faible intensité capitalistique fait de la moyenne entreprise une activité à même de générer d'avantages d'emplois, avec des investissements relativement faibles, les PME sont les plus intensives en facteurs travail, elles peuvent ainsi créer des empois, et servir mieux l'économie à excédent de main d'oeuvres peut qualifiées.

    C'est dans cette optique que les mesures entreprises et les politiques suivies, pour faire face à la pression sur le marché de travail on été consolidé ses dernières années et se sont massivement axées sur le renforcement des mécanismes de création des PME. Les résultats réalisés ne sont pas cependant satisfaisants puisque le taux de chômage ne cesse d'augmenter, une telle contrainte impose le renforcement et le développement du mouvement d'implantation des petites entités et la création d'un petit nombre de PME, susceptibles de créer plus d'emplois et de relancer l'activité économique.

    Or cet objectif se heurte à plusieurs difficultés d'ordre juridiques, techniques, et notamment financiers, ces obstacles financiers ont entrainés une situation de sous capitalisation et un manque de fonds propres crucial pour les PME, ce qui peut retarder sérieusement leurs développement, voir menacer leurs pérennité, de telle considérations importantes au système financier une création continuée et ciblée, afin, de mieux adapté ses nouveaux produits aux besoins de sa clientèle notamment les petites et moyennes entreprises.

    A) les actions ordinaires :

    Une action ordinaire s'apparente à un titre de propriété, le détenteur d'une action ordinaire est en quelque sorte « propriétaire » d'une fraction de l'entreprise émettrice.

    Plus il détient d'actions, plus sa fraction est importante.

    Il vaut la peine de souligner ici que l'actionnaire n'est pas un préteur ou créancier, ses droits sont très différents de ceux d'un préteur.

    Nous détaillons ci-dessous les droits d'un actionnaire.

    L'action ordinaire étant un titre de propriété, elle n'a pas d'échéances ni de valeur de remboursement déterminée. Certaines actions ont été émises avec des valeurs normales, mais cela ne signifie nullement que l'entreprise émettrice est obligée de payer ce montant à l'actionnaire ordinaire à une date précise. La valeur nominale a si peu de signification concrète que les actionnaires ordinaires sont désormais émises sans valeur nominale.

    Les actionnaires ordinaires détiennent ce qu'il est convenu d'appeler un « faisceau de droit réels » à savoir :

    Ø Le droit de vote aux assemblées générales, au prorata du nombre d'actions détenues.

    Ø Le droit au dividende si le conseil d'administration en déclare.

    Ø Le droit au reliquat en cas de liquidation de l'entreprise.

    B) les actions privilégiées :

    Type d'actions d'une société ne comportant généralement un revenu par le biais de dividende et ayant la propriété de paiement sur les actions ordinaires en cas de faillite24(*).

    Plusieurs investisseurs détiennent des actions privilégiées par ce que le paiement régulier d'un dividende constitue au fil du temps une source appréciable de revenu régulier après impôt.

    I.2.8 : l'affacturage « le factoring » :

    L'affacturage est une technique qui trouve son source aux USA, à la fin de 18éme siècle. On pense que l'origine vient de la pratique des représentants de commerce, agents commerciaux, comptoirs ayant « pignon sur rue », qui vendaient sous forme de « dépôt vente » et sous leurs marques les marchandises que les manufactures européennes leurs expédiaient.

    Leur réparation, leurs pratiques d'avances sur ventes aux fournisseurs, leurs sérieux garantissait les paiements. Bientôt le système sera appliqué dans l'autre sens, vis à ais des créances clients...le factoring était né25(*).

    a)définition :

    L'affacturage est un contrat par lequel un établissement de crédit spécialisé, appelé factor, achète toute les créances détenues par un fournisseur, appelé vendeur, sur ses clients appelés acheteurs26(*).

    L'opération d'affacturage est donc une opération établi le vendeur et la société d'affacturage en vertu duquel le vendeur s'engage contre rémunération à céder au factor « les créances », il y a lieu de noter que les sociétés d'affacturage ne versent à l'entreprise qu'une fraction de montant total des factures, car celles-ci prélèvent un pourcentage afin de rémunérer et de couvrir les risques éventuel d'impayé27(*).

    L'opération d'affacturage peut être présentée selon le schéma suivant :

    Figure N°01 :L'opération d'affacturage.

    Sources : http://www.cabinetseddik.com en Téléchargement étude documentation dossier r/affacturage.pdf. Consulté le 06/02/2011.

    (1) Vente et facturation.

    (2) Transfert des créances.

    (3) Avance du montant des créances.

    (4) Gestion des créances (enregistrement, recouvrement, encaissement)

    (5) Règlement à l'échéance.

    b) les avantages et limites :

    Le tableau ci-après représente les avantages et les inconvénients de l'affacturage.

    Tableau N°08 : Avantages et inconvénient de l'affacturage

    Avantages

    Inconvénients

    - c'est un procédé en recouvrement efficace puisque le factor décharge le vendeur du souci de la gestion du poste client et de l'encaissement des sommes dues.

    - permet d'encaisser les factures avant leurs échéances.

    - le risque de non paiement à l'échéance est pris en charge par le factor.

    - moyen de disposer d'une trésorerie.

    - peut avoir des conséquences négatives sur les relations avec les clients.

    - il n'est pas admet sur le long terme.

    - relativement couteux surtout lorsque les factures sont nombreuses et peut élevées.

    Source : mémoire de master of business administration, option : management financier « La contribution du FGAR au financement des PME ».Page 40.

    L'affacturage est un moyen de financement qui existe dans tous les pays ayant optés pour une économie de marché, il renfloue les caisses des entreprises en panne de liquidités.

    I.2.9 : le crédit documentaire

    a) définition

    Le crédit documentaire est l'engagement d'une banque de payer un montant déterminé au fournisseur d'une marchandise ou d'une prestation, contre remise, dans un délai fixé, de documents conformes prouvant que la marchandise a été expédiée ou la prestation effectuée.

    Le crédit documentaire est soumis à une codification internationale élaborée par la Chambre de Commerce Internationale : les « RUU 600 » - Règles et Usances Uniformes relatives aux crédits documentaires - révisées à compter du 1er juillet 2007.

    Le crédit documentaire est aujourd'hui très utilisé pour sécuriser les transactions du commerce international.

    b) Types de crédits

    Notifié et/ou Confinne: un crédit notifié est simplement transmis au bénéficiaire par la banque notificatrice, seul le risque commercial est couvert par la banque émettrice. Dans ce cas, le bénéficiaire n'est pas protégé contre le risque de défaillance de la banque émettrice ou le risque de non-transfert des fonds (risque pays). Si le crédit est confirmé, la banque notificatrice s'engage par sa confirmation à régler le bénéficiaire contre présentation de documents conformes, y compris en cas de défaut de la banque ou du pays émetteur. La confirmation est essentiellement utile vers les pays dits "à risques, elle couvre le risque politique. L'étude du risque est de la seule responsabilité de la banque notificatrice (article 9 des RUU). Il faut que la confirmation soit autorisée, par la banque émettrice, dans l'ouverture. Si elle n'est pas autorisée, la banque notificatrice peut, cependant, apporter une garantie de paiement au bénéficiaire a travers une confirmation silencieuse ou la conclusion d'un contrat de ducroire. Cette opération apporte une sécurité au vendeur qui, en cas de défaillance de la banque émettrice, se verra payée par la mise en jeu de cette garantie. La banque émettrice ne sera pas avisée lors de la mise en place dune telle garantie.

    Révocable ou Irrévocable: depuis les nouvelles RUU600, tous les crédits sont automatiquements irrévocables, c'est-à-dire qu'un crédit documentaire ne peut être annulé qu'avec l'accord des deux parties.

    Transférable ou Non transférable: si un crédit est transférable, tout ou partie du montant du crédit peut être transféré a un ou plusieurs seconds bénéficiaires, sans que l'accord du donneur d'ordre ne soit requis. C'est notamment le cas lorsque le vendeur n'est pas le fabricant des marchandises et qu'il fait appel a un sous-traitant. Ainsi le paiement peut être sollicité par une autre société que le bénéficiaire figurant a l'ouverture. En revanche, le changement de bénéficiaire d'un crédit non transférable doit faire l'objet dune modification demandée a sa banque par le donneur d'ordre.

    Négociable ANY BANK ou auprès d'une banque dénommée: si le crédit est négociable dans toutes les banques 'ANY BANK" (restreint au pays du bénéficiaire), le bénéficiaire peut choisir la banque auprès de laquelle il négociera le crédit et déposera les documents. Dans le cas contraire, la banque est imposée.

    c) Déroulement d'un crédit documentaire

    Vous êtes en négociation avec un client étranger que vous connaissez mal ou qui se trouve dans un pays à fort risque politique. Pour exporter en toute sécurité et disposer de solides garanties de paiement, vous proposez à votre client, et cela doit faire partie intégrante de la discussion et donc de votre offre commerciale, de vous payer par crédit documentaire irrévocable auprès de votre banque.

    Votre client accepte les termes du contrat commercial et donc le règlement par "Credoc".

    Voici comment vont se dérouler les opérations.28(*)

    Figure n03 : déroulement d'une opération d'un Credoc

    1. Votre acheteur (donneur d'ordre) demande à sa banque (banque émettrice) l'ouverture d'un crédit documentaire irrévocable en votre faveur (bénéficiaire) auprès de votre banque.

    2. La banque de votre client transmet cette ouverture de crédit à votre banque,

    « banque notificatrice », en précisant toutes les conditions d'utilisation et de paiement :

    montant, date de validité, désignation de la marchandise, date limite d'expédition,

    conditions de vente, de transport et d'assurance, documents exigés, délai de

    paiement.

    Dès lors, la banque émettrice s'engage à vous payer (quelle que soit la situation de votre client), à condition que vous respectiez scrupuleusement les conditions fixées, en fournissant notamment tous les documents requis dans les délais prévus.

    3. Votre banque vous notifie cette ouverture de crédit, sans engagement de sa part. Vous pouvez demander à votre acheteur que le crédit documentaire soit en plus confirmé par votre banque. Cette confirmation, à la différence d'une simple notification, engage également votre banque à vous payer, quelle que soit pour elle la difficulté à obtenir le transfert des fonds de la banque étrangère. Cette confirmation supprime donc pour vous : le risque de non-paiement que vous prenez sur la banque émettrice, le risque politique du pays (non transfert des fonds).

    4. A réception de la notification du crédit documentaire, vous vérifiez que les conditions fixées sont conformes au contrat commercial conclu avec le client, et que vous pouvez fournir tous les documents requis dans les délais impartis. Sinon, vous demandez immédiatement à votre client d'expédier la marchandise

    5. Au moment de l'expédition, vous réunissez tous les documents exigés dans le crédit et vous les remettez à votre banque.

    6. Si les documents sont conformes aux termes de l'ouverture du crédit, trois cas peuvent se présenter :

    § Le crédit documentaire a été confirmé par votre banque : celle-ci vous règle à la date prévue et adresse les documents à la banque émettrice.

    § Le crédit documentaire vous a été notifié par votre banque, mais utilisable aux caisses de la banque émettrice. Votre banque transmet les documents à la banque émettrice qui, après vérification de leur conformité, vous règle à l'échéance prévue.

    § Le crédit documentaire vous a été notifié par votre banque et utilisable à ses caisses. Votre banque réclame les fonds auprès de la banque émettrice et vous les crédite à réception. Votre banque adresse les documents.

    7. Les documents sont transmis à votre client, qui peut ainsi prendre possession de la marchandise.

    L'engagement de payer des banques repose uniquement sur la stricte conformité des documents : ils sont donc examinés scrupuleusement, et le moindre détail (y compris une faute de frappe) peut être considéré comme une irrégularité.

    § Si l'irrégularité peut être corrigée (faute de frappe par exemple), la banque vous demande d'apporter les modifications nécessaires.

    § S'agissant d'irrégularités légères, vous pouvez être payé sous réserve, mais en cas de contestation de votre client, vous êtes amené à rembourser les sommes perçues.

    § S'agissant d'irrégularités graves (délai d'expédition non respecté par exemple), le crédit ne peut pas être utilisé, et les documents sont adressés à l'encaissement après votre accord. Votre client doit alors exprimer formellement son accord pour que vous soyez payé.

    d) Avantages et inconvénients

    1 avantages : Le crédit documentaire sécurise les transactions de commerce international. il apporte la sécurité de la garantie d'une banque dans un contexte ou les acteurs, leurs pratiques et leur solvabilité sont des facteurs de risque difficilement appréhendables par un acteur hors du pays.

    Le crédit documentaire formalise la transaction en rédigeant le contrat sous une forme standardisée. il encourage en cela le commerce international de marchandises.

    2 inconvénients : Le crédit n'est qu'un engagement a payer sur présentation des documents. II ne constitue en rien un engagement sur la conformité de la marchandise ! L'acheteur na aucun recours si les documents sont conformes mais pas la qualité de la marchandise. L'acheteur (qui aura dû couvrir la banque du paiement effectué) ne se trouve néanmoins pas démuni, dans la mesure où il pourra toujours agir contre le vendeur en vertu de leur contrat de vente sous-jacent, duquel l'acte de crédit documentaire est donc abstrait.

    Pour pallier ce risque, l'acheteur peut demander une inspection et/ou une analyse par un laboratoire indépendant, ce qui entraine généralement une augmentation des délais de livraison.

    La lettre de crédit est une technique de paiement qui relève d'opérations très procédurières. Le coût est élevé comparativement a d'autres techniques de paiement internationales (ex.: remise documentaire) mais la sécurité de paiement est également élevée.

    Section II : les risques de crédit

    L'octroi d'un crédit est une nécessité sur le plan économique mais il est lié intrinsèquement à la notion de risque.

    Afin de minimiser ces risques et mettre en place les crédits adéquats le banquier adopte la démarche suivante :

    -avoir un aperçu sur l'entreprise à travers son historique, son activité, son marché et ses partenaires ;

    -procéder à l'analyse de la situation financière de l'entreprise ;

    -analyser ses besoins de financement d'une manière prévisionnelle et prendre les garanties nécessaires.

    II.1 : définition du risque :

    « Le risque est lié au hasard. On peut le définir comme la probabilité qu'un événement incertain se produit, dont les effets seront nuisibles en provoqueront des pertes »29(*).

    Chaque crédit est soumis à des risques, qui peuvent être différents d'un crédit à un autre. Ainsi, l'étude des risques présentent une importance particulière pour le banquier qui cherche à prévoir les risques de chaque crédit.

    II.2 : typologies des risques de crédit :

    Généralement on distingue deux types de risque :

    -un risque majeur qui est le risque de non remboursement, et quatre mineures qui sont : le risque d'immobilisation, le risque de taux, le risque de change et le risque juridique.

    1-le risque de non remboursement :

    Ce risque ne peut être considéré comme réalisé que lorsque toute les voix de recours contre le débiteur défaillant a été épuisées, ceci dans le cadre de procédures sensiblement différentes.

    Dans les crédits par caisse, ou le banquier possède une créance en capital et des intérêts et le débiteur principal n'honore pas ses engagements de remboursement.

    Dans les engagements par signature, le banquier accord un simple crédit par signature, lorsque son client se retrouve dans une situation de défaillance .de ce fait le banquier s'engage à régler le mentant de la dette. En cas de non règlement de dette, le banquier se trouve dans l'obligation d'honore son engagement en réglant la dette de son client, puis il se retourne contre se dernier mais souvent celui-ci et déjà défaillant et ne pourra pas régler ca dette dent le banquier est devenu bénéficiaire.

    Le risque de non remboursement de la dette se réalise en deux cas :

    - soit à cause de l'insolvabilité du client, donc il ne pourra pas régler ca dette.

    - soit le client a les capacités de règlement mais sa moralité et sa mauvaise foie faut qu'il ne rembourse pas .c'est pour cette raison que le banquier, dans sa décision, prend compte des éléments objectifs et subjectifs du dossier de crédit.

    2-le risque d'immobilisation :

    Ce type de risque concerne essentiellement les crédits par caisse en blanc, talque les découverts, qui ne peuvent pas être refinancé par la banque auprès du marche monétaire et de l'institut d'émission. Cela est engendre par des déficeler de trésorerie temporaire, ou à des éléments indépendants de sa volonté, comme le refus de remboursement d'un concours accorder a un établissement publique ou a une collectivité locale.

    3-le risque de taux :

    Le risque de taux est la situation ou le préteur ou l'emprunteur est soumis à une variation du taux d'intérêt. Pour le banquier le risque est plus au moins persiste dans les deux cas.

    - Si le taux d'intérêt augmente, le client qui a emprunté des fonds aura des frais financiers supplémentaires à supporter, ce qui va diminuer le résultat de son activité et donc la diminution de ses capacités de remboursement, surtout si le client à contracté des emprunts dans d'autres banques.

    - Dans le deuxième cas, si le taux d'intérêt diminue, cela implique une rémunération moins importante que celle souhaitée par le banquier. Pour y échapper, le banquier anticipe sur l'évolution du marché, leurs emplois à leurs ressource en taux et en durée mais également en fonction des conditions dont ils sont assortis (taux fixe et ou variable).

    4-le risque de change :

    C'est un risque lié à des crédits destinés au financement des équipements ou des matières premières importées.

    Le risque de change provient de l'évolution du cours de la devise par rapport à la monnaie nationale : à une hausse de cours correspond à un profit de change, à une baisse une perte.

    5-le risque juridique :

    Le risque juridique intervient, lorsque la banque interrompt le concours d'un de ses clients pour des raisons quelconques. Ainsi, le bénéficiaire concerné peut mener une action en réclament des engagements de la banque, surtout si celui-ci n'a parvenu le client de cette interruption.

    Le risque juridique peut aussi survenir de la confiance qu'inspire le crédit entre le client et ses créanciers qui voient en l'engagement de la banque une assurance de solvabilité, en cas de défaillance du client ceux-ci peuvent se retourner contre la banque.

    II.3 : les niveaux des risques de crédit :

    Il y a quatre (4) niveaux ou le risque peut apparaitre qui sont : le risque individuel ou (particulier à l'entreprise), le risque sectoriel, le risque général, et le risque pays (cas particulier).

    1-le risque individuel ou (risque particulier) :

    Ce risque est en fonction de la situation financière, industrielle ou commerciale de l'entreprise. Les affaires qui manquent de ressources, qui se sont trop immobilisées, qui n'est pas un fond de roulement suffisant, qui sont endettes ou dont la trésorerie est lourde ; qui possède des installations individuelles vétustes, affichent des frais généraux excessifs, des prix de revient exagérés, une production de mauvaise qualité, doivent inspirer au banquier une grande méfiance.

    Le risque particulier est aussi fonction de la nature de l'opération à financer, de sa durée, et son montant.

    Il se mesure également à la compétence technique des dirigeants de l'entreprise et à leur moralité, une affaire mal dirigée et presque inévitablement vouée à de graves problèmes, même si les circonstances lui sont provisoirement favorables.

    2-le risque sectoriel :

    Le risque sectoriel, également appelé risque professionnel ou encore risque comparatif, est lié à la branche d'activité.

    Il réside essentiellement dans les brusques changements qui peuvent se produire dans les conditions d'exploitations commerciales ou individuelles d'une activité donnée, suite à des événements précis : pénurie de matières premières, effondrement des prix, modification profondes dans les procédés de fabrications, apparition des produits de substitutions concurrents à des prix moins élevés, désaffection de la clientèle.

    Ces changements peuvent entrainer un important rétrécissement du marché habituel de l'entreprise, et compromettre le remboursement des crédits.

    Ce risque les banques trop engagées financièrement dans un secteur d'activité donnée. Il suffit que se secteur soit durement frappé par une forte crise comme la contraction du marché, pour que la banque connaisse de graves difficultés.

    3- le risque général :

    Le risque général lié à la survenance de crises politiques ou économiques, internes ou encore d'événements naturels imprévisibles talque : les inondations qui peuvent causer des préjudices importants à l'entreprise.

    Il peut s'agir également des phénomènes touchant plusieurs pays, comme la dernière crise financière qui a provoqué, à travers le monde la faille de plusieurs entreprises.

    4-cas particulier d risque pays :

    Le risque pays, également appelé risque souverain, il n'apparait que dans le cadre d'une exportation.

    Il ne concerne pas directement l'acheteur local, dans la mesure où il nait non de son inaptitude à faire face à ses engagements vis-à-vis de son fournisseur étranger, mais d'une incapacité des autorités de son propre pays à transférer, vers le pays de fournisseur et dans la monnaie convenue entre les deux opérateurs, les sommes dues en couverture de l'opération d'exportation.

    Section III : les risques de dérapage d'un projet :

    La pluparts des projets connaissent en effet des difficultés due à la non prise en copte d'un certains nombre de facteurs ou de dépenses indispensables à sa réalisations ou au démarrage de ses activités. Dans cette section nous allons voir les points suivants:

    - Les causes de dérapage d'un projet en phases de réalisation ;

    - Les causes de dérapage d'un projet en phase de démarrage ;

    - Les réajustements de l'enveloppe financière.

    III.1 : les causes de dérapage en phase de réalisation :

    Deux raisons principales sont à l'origine ses dérapages à cette phase :

    - « L'insuffisance de l'étude technico-économique »30(*) ;

    - « La sous estimation des délais de réalisation 

    III.1.1 : insuffisance de l'étude technico-économique :

    L'absence de rigueur dans la conduite de l'étude technico-économique peut entrainer d'importantes erreurs et omissions qui se traduisent, lors de la réalisation du projet, par des besoins supplémentaires de financements par rapport à l'enveloppe initiale.

    a)insuffisance de l'étude des procédés techniques et des besoins en matières premières :

    Pour gagner de temps, l'aspect technique, la détermination des besoins en matières premières et leurs sources d'approvisionnement font souvent l'objet d'une étude superficielle.

    Le manque de rigueur dans la démarche et l'absence de vision perspective ont souvent été à l'origine de réalisation de projets non retables.

    b) absence de variantes en matières de procédés de production et d'équipements :

    Les promoteurs se basent sur un seul fournisseur, et n'étudient qu'un seul processus de production, aucune solution technique autre n'est envisagée. Cette pratique peut conduire à des erreurs en matière de choix de procédés techniques et d'équipements.

    L'objet d'un promoteur étant de proposer des biens de bonne qualité, à des prix acceptables, à cet effet, il est indispensable d'étudier plusieurs variantes de procédés de fabrications et d'équipements, afin de choisir l'alternative qui répond le mieux à l'objet visé.

    c)oubli des éléments secondaires du projet :

    Les études techniques ont également tendance à négliger les éléments dits « secondaires » du projet. Ces éléments concernent surtout les capacités de stockage, comme il peut s'agir d'équipements administratifs ou encore de moyens de formations à mettre en place. Le sous-dimensionnement des moyens de stockage entrainent des goulots d'étranglement dans le processus de production et, par conséquence la diminution de la rentabilité.

    d) mauvaise évaluation des travaux de réalisations et autres éléments du projet :

    L'insuffisance de l'étude technique peut également provenir d'une sous-estimation de certains travaux importants. Ce qui entraine une augmentation des besoins financiers.

    III.2.1 :sous-estimation des délais de réalisation :

    La sous estimation de certains travaux entraine un allongement des délais de réalisation d'ou :

    - Une évaluation du cout global du projet ;

    - Un alourdissement des frais d'établissement ;

    - Une augmentation des couts de résultant du jeu de l'inflation ;

    Le retard dans la réalisation du projet à également comme conséquences :

    - Un report de la date d'encaissement des premières recettes d'exploitations donc bouleversement du schéma d'exploitation ;

    - Le non respect du calendrier de remboursement des prêts contractés.

    III.2 : les causes de dérapage d'un projet en phase de démarrage :

    Deux raisons principales sont à l'origine des dérapages en phase de démarrage :

    - la sous-évaluation des dépenses de démarrage ;

    - l'oubli de la prise en compte de certains éléments financier.

    III.2.1 : la sous-évaluation des dépenses de démarrage :

    a) sous-évaluation des dépenses liées au couple « produit/marché »

    Il y a deux cas ou les frais réels du démarrage se révèlent plus élevés que ceux qui avaient été déterminés.

    Les difficultés d'entrer dans un secteur donné variées en fonction :

    - Des délais de mise au point technique du produit ;

    - Du type de produit à commercialiser, bien d'équipement, matières premières, produits semi-finis, et/ou finis de conceptions nouvelles ;

    - De l'importance du marché et le type de la clientèle qui le caractérisent ;

    - Du temps de mise sur marché et les circuits de distributions.

    Dans certains cas, et par négligence ou omission, les promoteurs ne prennent pas en compte ces difficultés, par conséquent des surcouts qui surgissent tel que :

    - Ceux liés à des pertes de matières premières lors des essais et la mise au point du produit ;

    - Ceux liés à la période de formation et d'adaptation aux postes de travail, à la maitrise générale du processus de fabrication, et à la période de lancement des produits.

    b) Sous-évaluation des dépenses liées au procédé de fabrication :

    La production peut être de types différents : soit de type discontinu, soit de type intégré.

    1-cas d'une production de type discontinu :

    Il s'agit d'une opération indépendante réalisée elle-même à des postes de travail indépendants. Ce type de production offre déjà l'avantage d'une grande flexibilité d'investissements. D'autres parts, une panne de machine n'a pas de conséquences graves dans la mesure où elle ne bloque pas totalement la production même si la rentabilité s'en ressent.

    2-cas d'une production de type intégré :

    Il s'agit d'un système ou les opérations sont étroitement dépendantes les unes des autres. Dans ce cas tous les investissements doivent être réalisés, tous les éléments de la chaine doivent fonctionner simultanément pour permettre à l'unité de produire.

    Il est claire que les aléas vont en s'accroissent lorsque l'on se déplace sur un axe qui nous fait passer d'un système discontinu non innovant et à adaptation rapide de la main d'oeuvre, à un système fortement intégré, présentant des facteurs d'innovations importants et nécessitants une plus grande période d'adaptation.

    c)sous-évaluation des dépenses liées au degré d'expérience du chef d'entreprise :

    Le promoteur qui se lance dans la création d'une entreprise doit avoir les qualités requises pour diriger ses affaires d'une manière efficace et efficiente, et répondre à certains critères comme :

    · L'expérience qui peut se définir comme un ensemble de connaissances et compétences qui se résument par :

    ü La maitrise effective des techniques mises en ouvre ;

    ü La connaissance concrète du marché ;

    ü L'exercice antérieur de responsabilités ;

    · Cette expérience contribue à réduire de manière très sensible les aléas du démarrage.

    La personnalité, le profil psychologique et la motivation du chef d'entreprise sont aussi des aspects décisifs dans les chances de réussite d'un projet.

    III.2.2 : oubli de la prise en compte de certains éléments financiers :

    La pluparts des projets sous-estiment ou omettent carrément d'intégrer, dans leurs études prévisionnelles, le « besoin en fond de roulement » de l'entreprise.

    dans certains secteurs d'activités, le besoin en fonds de roulement(BFR) peut représenter une proportion importante de l'investissement globale.

    même s'il est difficile d'évaluer le BFR avec précision, il est important de faire une évaluation aussi proche que possible au BFR réel, car une sous estimation de ce besoin financier entrainerait des difficultés de trésorerie lors de l'exploitation du projet.

    III.3 : réajustement de l'enveloppe financière :

    Après avoir identifié et présenter les erreurs et omissions les plus fréquentes, à l'origine des dérapages du projet.

    On peut dire que ces erreurs et omissions entrainent des écarts entre l'enveloppe financière prévisionnelle et les besoin réel de financement, ce qui nécessite, une révision des couts et une mobilisation des ressources financières complémentaires. Il importe alors pour le banquier, de faire preuve de discernement et de rigueur dans son analyse financière et dans son évaluation du risque.

    Section IV : les garanties

    L'octroi d'un crédit comporte inévitablement des risques, le banquier recueille des garanties qui lui servent de couverture en cas d'apparition de ces risques. On va présenter dans cette section deux types de garanties qui sont : Les garanties personnelles et les garanties réelles.

    IV-1: les garanties personnelles :

    La sureté personnelle est un engagement ou profil d'un créancier par une personne physique ou moral le satisfaire aux obligations du débiteur si celui-ci n'y satisfait pas.

    Ce type de garanties se réalise sous deux formes : le cautionnement et l'aval.

    1-le cautionnement :

    Le cautionnement est un acte civil défini par l'article 664 du code civil algérien comme suit : « le cautionnement est un contrat par lequel une personne garantit l'exécution d'une obligation en s'engageant envers le créanciers à satisfaire à cette obligation si le débiteur n'y satisfait pas lui même ».

    Il existe deux types de cautionnement :

    Ø Le cautionnement simple : le créancier est en droit de poursuivre immédiatement la caution. Cependant, celle-ci bénéfice de deux avantages :

    ü Bénéfice de discussion : dans ce cas le créancier est contraint à poursuivre préalablement le débiteur et à l'exécuter dans ses biens.

    ü Bénéfice de division : des c'est le cas d'une pluralité des cautions. Ce bénéfice leur permet d'exiger que la poursuite soit réduite à la part de chacune d'elles.

    Le cautionnement simple est avantageux pour les cautions, mais nuisant aux créanciers. C'est pourquoi ces derniers exigent souvent un cautionnement solidaire.

    Ø Le cautionnement solidaire : dans ce cas, le garant perd tous les avantages précédemment cités, le créancier pourra réclamer à la caution le paiement de l'intégralité de la créance sans savoir à entamer de poursuites contre le débiteur.

    2-l'aval :

    L'aval est un cautionnement institue sous une forme particulière par la législation des effets de commerce. Il est donné obligatoirement par signature manuscrite sue le recto de l'effet ou par acte séparé suivi de la notion « bon pour aval » est du montant à avaliser. A la différence du cautionnement l'avaliste est toujours solidaire il ne bénéfice pas donc des droits de division et de discussion.

    VI-2 : les garanties réelles

    Ce sont les diverses sortes de biens qui peuvent être données par le débiteur à son créancier en guise de gage.

    Dans ce volet de garanties réelles, on abordera :

    1-l'hypothèque :

    L'hypothèque est le droit du créancier sue un bien immeuble du patrimoine du débiteur affecté en gag de l'exécution d'une obligation.

    L'hypothèque est donc un contrat par lequel le créancier acquiert un droit réel sur un bien immeuble lui permettant de se faire rembourser par préférence au créancier de rang inferieur.

    L'hypothèque peut être légale (résultante de la loi, article 179 de la loi 190-10), judiciaire (résultante de jugement) et conventionnelle (établi par acte authentique devant le notaire).

    2-le nantissement :

    L'article 948 du code civil définit le nantissement comme suit :

    « Le nantissement est un contrat par le quel une personne s'oblige, pour la garantie de sa dette ou celle d'un tiers, à remettre au créancier ou a une personne choisie par les parties, un objet sur lequel elle constitue au profit du créancier un droit réel en vertu duquel celui-ci peut retenir l'objet en quelque main qu'il passe par préférence aux créanciers chirographies et aux créanciers inférieurs en rang ». Au niveau de chaque banque, lors du financement d'un équipement qui n'est pas encore acquis, le banquier exige souvent une promesse, le client s'engage à nantir l'équipement en faveur de la banque dés son acquissions.

    Conclusion :

    L'évolution rapide et imprévue de l'environnement et de la conjoncture, qu'on est en train de vivre, interdit la pérennité du succès, faute de s'adapter en pertinence aux nouvelles conditions du marché. L'adaptabilité est difficile à concilier avec l'inertie c'est-à-dire avec la taille et le volume des grosses sociétés dont les moyens de financement sont plus accessibles.

    La PME dispose à cet égard d'un atout majeur : la maniabilité, Le manque de puissance est en effet compensé par la rapidité manoeuvrière qui permet de s'ajuster à la conjoncture tandis que la puissance est pénalisée par sa propre inertie. C'est dans ce contexte que le slogan « Small Is beautiful » a été lancé en Amérique pour favoriser la PME d'autant que, depuis, elle est synonyme de dynamisme, vitalité, efficacité, compétitivité et création d'emplois.

    Toutefois la réalité de la vie dans la petite et moyenne entreprise peut révéler des risques multiples qui peuvent rendre en cause ça pérennité.

    En effet ses contraintes de risque (sous-capitalisation, dépendance, immobilisation) qui s'éternisent font d'elle une entreprise fragile, à dire en fait que « Small Is difficult ».

    Cependant, l'importance de la PME dans le développement économique, n'est pas à justifier, l'emballée de ce secteur, fait de la PME une préoccupation mondiale.

    Le constat s'impose même dans les pays en voie de développement, le passé de leurs économies, délaissant la PME et favorisant les grandes entreprises, est en changement radical, et le secteur de la PME a vu le jour, appuyé par des politiques de restructurations.

    En effet, l'Algérie est un exemple de ces pays qui ne s'est pas gardé de ces réformes. Dans ce contexte, quelle est la réalité de ce secteur dans ce pays qui n'a pas parachevé sa transition vers une économie ouverte ? Quelles sont les contraintes qui tardent son développement? Et les dispositifs législatifs mis a ça disposition ? Autant de questions qui attendent leurs réponses dans ce chapitre.

    Chapitre III

    La PME en Algérie

    Introduction :

    Depuis l'indépendance, l'Algérie a lancé de grands projets économiques qui ont permis la mise en place d'une assise industrielle dense. Ce qui lui a permis de tirer profit de la rente pétrolière dont une bonne partie a été réinvesti dans les projets de développement économique.

    Durant les années 1980, l'économie algérienne a connu des difficultés importantes. En effet, le contre choc pétrolier de 1986 a porté un coup dur à une économie quasiment rentière. C'est la période des plans anti-pénurie et de stabilisation. Aux débuts des années 1990, l'Algérie se rapproche des institutions de Bretton, Woods en vue de conclure un premier accord d'ajustement structurel. Accord en vertu duquel, l'Algérie engage des réformes structurelles concrétisant ainsi le passage à l'économie de marché dont les résultats dépendent des mutations actuelles et futures de l'économie mondiale dans le contexte du libre échange et de la mondialisation.

    Section 1 : Aperçu historique et législatif relatif au secteur de la PME

    1-1-Définition de la PME en Algérie

    -La PME est définie, quel que soit son statut juridique, comme étant une entreprise de production de biens et/ou de services:

    Employant une (1) à (250) personnes.

    - Dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas 2 milliards de Dinars ou dont le total du bilan annuel n'excède pas 500 millions de Dinars.

    - Et qui respecte les critères d'indépendance.

    Au titre de la présente définition, il est entendu par:

    -Personnes employées: Le nombre de personnes correspondant au nombre d'unités de travail-année (UTA), c'est-à-dire au nombre de salariés employés à temps plein pendant une année. Le travail partiel ou le travail saisonnier étant des fractions d'Unité de Travail-Année.

    L'année à prendre en considération est celle du dernier exercice comptable clôturé.

    -Seuils pour la détermination du chiffre d'affaires ou pour le total du bilan sont ceux afférents au dernier exercice clôturés de douze mois.

    Entreprise indépendante: L'entreprise dont le capital n'est pas détenu à 25% et plus par une ou plusieurs autres entreprises ne correspondant pas à la définition de la PME31(*)

    Entreprises

    Effectif

    Chiffre d'affaires

    Bilan annuel

    Très petite entreprise

    De 01 à 09 employés

    < 20 millions DA

    <10 millions DA

    Petite entreprise

    De 10 à 49 employés

    < 200 millions DA

    <100millions DA

    Moyenne entreprise

    De 50 à 250 employés

    200 millions à 2 milliard DA

    100 à 500 millions DA

    Tableau N 09 : définition de la pme en Algérie

    Source : Revue Gestion et Entreprise, Janvier 2004, N°24-25, p 13.

    Les PME existent en Algérie depuis la période coloniale, ou ces entreprises avaient un rôle secondaire comme annexe aux grandes sociétés coloniales.

    A l'indépendance, l'Algérie a hérité d'une économie fragile, liée à l'étranger et structurée essentiellement autour de l'industrie extractive et quelque filiales de l'industrie de consommation et industrie intermédiaires situées autour des grandes villes et appartiennent pour la majorité aux colons privés.

    Lorsque les propriétaires de ces unités ont quitté le pays, ils ont laissé un grand vide et un désordre total. A cet effet l'Algérie a donné une grande importance à ce secteur pour le développement de son économie32(*).

    Néanmoins la PME algérienne est née dans sa majorité après l'indépendance, elle n'a évolué que très lentement sans disposer d'une infrastructure et d'une superstructure adaptée ni d'une expérience historique acquise. En gros, deux périodes ont caractérisée l'investissement en Algérie depuis l'indépendance33(*).

    - La première qui a duré jusqu'à la fin des années quatre vingt s'est distinguée par la limitation de l'investissement privé.

    - La deuxième entamée graduellement au début des années quatre vingt dix, qui coïncidait avec le passage à l'économie de marché et la série de réforme qu'a connu le pays, ayant pour effet la mise en place de nouveaux codes et de dispositifs de soutien à l'investissement.

    1-2-La PME dans le contexte d'une économie planifiée

    La stratégie de développement des années 1963 à 1982 est fondée sur le gigantisme industriel, l'industrie nationale a été appréhendée comme une industrie à tendance lourde, susceptible de jouer un rôle de locomotive dans le cadre de l'économie planifiée.

    Le premier Code des Investissements a été promulgué en 1963 pour remédier à l'instabilité de l'environnement d'après guerre et qui n'a eu qu'un faible impact sur le développement de l'investissement privé en termes de mobilisation du capital national et étranger. Cette approche a justifié en son temps la création de grandes sociétés nationales telles : SNS, SONACOME, SN METAL, SONELEC, SNMC.

    Dans ce cadre macro-économique, la PME a été relativement « marginalisée ». Un nouveau Code a vu le jour en 1966, conçu spécialement pour une économie planifiée et qui prévoyait le monopole de l'Etat sur les secteurs vitaux de l'économie et rendait obligatoire l'agrément des projets privés par une Commission Nationale des Investissements (CNI) sur la base de critères sélectifs, pour écarter toute concurrence entre le secteur public et le secteur privé, empêcher toute concentration d'activités privées dans certains secteurs ou branches34(*).

    De 1962 à 1982, seulement 600 unités par an ont été crées, avec des chances de survie aléatoire et un impact économique limité.

    1-3- La PME dans le contexte d'une économie en transition :

    Les bouleversements de l'économie mondiale, la mondialisation des affaires et l'adhésion aux principes de l'économie de marché, sont à l'origine du repositionnement du cadre juridique et administratif de la PME :

    La période de 1982 à 1988 est caractérisée par un début d'ouverture. La loi du 21 août 1982 relative à l'encouragement et à l'investissement privé vise à insérer davantage le secteur privé dans le système de planification nationale et lui faciliter notamment l'accès au crédit et aux importations. Ce dispositif a renforcé certains obstacles plus particulièrement à travers la procédure d'agrément rendue obligatoire pour tout investissement, le financement limité par les banques et le plafonnement des investissements.

    En 1983, un Office pour l'Orientation, le Suivi et la Coordination de l'Investissement Privé (OSCIP) est créé, ayant pour missions principales d'orienter l'investissement privé et d'assurer son intégration dans le processus de planification.

    Si les années quatre-vingt se limitent à la restructuration du secteur public et à la réhabilitation du secteur privé, la décennie 1990 marque certainement une tendance vers le processus de libéralisation de l'économie algérienne. La notion d'économie de marché n'a émergé que très lentement dans les discours politiques et il aura fallu attendre la levée du monopole de l'Etat sur le commerce extérieur et la libéralisation partielle des prix pour que cette notion soit enfin consacrée et caractérise le modèle économique que les réformes allaient mettre en place.

    Le processus de réforme a abouti à la consécration de l'investissement national et étranger par l'adoption du décret législatif du 05/10/1993 relatif à la promotion de l'investissement, le contenu de ce nouveau cadre s'articule autour des éléments suivants : le droit d'investir librement , l'égalité entre les promoteurs nationaux privés ou étrangers, la création d'une Agence de Promotion de soutien et de Suivi des Investissements (APSI) pour assister les promoteurs dans l'accomplissement des formalités classiques par le biais d'un guichet unique. Dans les faits, la mise en oeuvre des textes de 1993 a été freinée par les lourdeurs bureaucratiques et la gestion du foncier industriel, et pour donner un nouveau souffle à la promotion de l'investissement, les pouvoirs publics ont promulgué en 2001 l'ordonnance relative au développement de l'investissement (n° 01-03 du 20 août 2001) et la loi d'orientation sur la promotion de la PME. Cette loi vise comme objectifs premiers la reconstitution de la chaîne de l'investissement et l'amélioration de l'environnement administratif et juridique, la création du Conseil National de l'investissement (CNI), la création d'un fonds d'appui à l'investissement pour la prise en charge de la contribution de l'Etat dans le coût des avantages consentis et la mise en place d'un Guichet Unique, en la forme d'une Agence Nationale du Développement de l'Investissement (ANDI).

    À la fin de l'année 2009, le nombre de PME privées déclarées, s'élève à 455 398 PME. Ces entreprises privées auxquelles s'ajoutent plus de 169 080 artisans enregistrés auprès des 31 Chambres de l'Artisanat et des Métiers (CAM) constituent la composante majeure de la population des PME et représentent plus de 99 %de l'ensemble. Les PME du secteur public ne représentent qu'une infime partie de la sphère des PME.

    La population globale des PME, dans ses principales composantes, se présente selon le tableau récapitulatif suivant :

    1-4-Quelques statistiques :

    1-4-1- Population du secteur de la PME et de l'Artisanat et les emplois déclarés par composantes

    Tableau N°10: Population du secteur de la PME et de l'Artisanat et les emplois déclarés par composantes.

    Nature des PME

    Nombre des PME

    %

     
     

    année 2009

     

    PME

    Personnes

    345 902

    55,34

    privés

    morales

     
     
     

    Salariés

    908 046

    51.86

     

    Personnes

    109 496

    17,52

     

    physiques

     
     
     

    Employeurs*

    455 398

    25,92

    PME publiques

    591

    0,09

    Emplois

    51 635

    2,94

    Activités artisanales

    169 080

    27,05

    Emplois

    341 885

    19,46

    Total

    625 069

    100

    Total emplois

    1 756 964

    100

    Source : Elaboré par nous même sur la base des informations du Ministère de la Petite et Moyenne Entreprise et de l'Artisanat.

    1-4-2-Evolution comparative du nombre de PME :

    Le tableau général ci-dessous ainsi son interprétation graphique illustre l'évolution annuelle des PME de 2003 à 2009, une tendance à la hausse, sauf pour le secteur public qui est en baisse continuelle de 778 PME en 2003 à 591 en 2009, une baisse dû au processus de privatisation des entreprises publiques.

    Tableau N°11 : Evolution annuelle comparative du nombre de PME.

    Nature de PME

    2003

    2004

    2005

    2006

    2007

    2008

    2009

    PME privées

    207949

    225449

    245842

    269806

    293946

    392013

    455398

    Activités artisanales

    79850

    86732

    96072

    106222

    116347

    126887

    169080

    PME publiques

    778

    778

    874

    739

    666

    626

    591

    Total

    290580

    314963

    344793

    378773

    410959

    519526

    625069

    Source : Bulletins statistiques du Ministère de la PME et de l'Artisanat (2003-2010).

    Pour ce qui est du secteur privé des PME, il a connu une évolution considérable passant de 207949 PME en 2003 à 455398 en 2009, soit une hausse de près de 118.99% en 5 ans. Le même constat pour les activités artisanales, passant elles aussi de 79850 en 2003 à 169080 en 2009, soit une hausse de 89230 PME artisanales en 5ans.

    Le cadre institutionnel algérien a connu de profondes mutations depuis 1990. Après une période de plus de 20 ans dominée par le secteur public, l'Etat donne une chance officielle pour le secteur privé de sortir de sa réserve à travers la promulgation de différentes lois relatives au développement de l'investissement privé, comme nous l'avons vu dans les sections précédentes.

    Toutefois, si le cadre réglementaire assoupli a permis l'essor du secteur privé, la réforme de la fiscalité, du droit des affaires et de l'administration reste encore inachevée et trop lente pour répondre aux exigences du marché. En effet, le climat des affaires s'analyse sous trois volets : les indicateurs de gouvernance publique, les évaluations du climat d'investissement et les indicateurs de « la pratique des affaires».

    1-4-Aperçu de climat des investissements et la pratique des affaires en Algérie

    A- Les indicateurs de gouvernance publique

    Allient les indices de la qualité de l'administration publique (telles que la corruption et la prévisibilité des politiques) aux indices qui produisent la gouvernance (salaires dans la fonction publique, type et organisation des élections par exemple).

    Une étude réalisée par le FMI (2006) a analysé le climat des affaires en Algérie tout en la comparant avec les pays de l'EUPERI 35(*) .

    Selon cette étude l'Algérie est classé l'avant dernière de son groupe juste devant l'Ukraine avec une qualité de gouvernance faible.

    B- Les évaluations du climat d'investissement (ECI) :

    Ils mesurent la vision des chefs d'entreprises concernant la gravité des obstacles au fonctionnement et à la croissance de leurs entreprises, tels que : les politiques et les services de l'administration publique, la qualité et la quantité des infrastructures physiques , la structure et les fonctions des marchés de main-d'oeuvre, de capitaux et de produits , les relations entre les entreprises et les réseaux d'entreprises, l'exécution des contrats, l'efficacité de la réglementation, la fiscalité et la réglementation douanière et l'ordre public et autres aspects de la gouvernance. Selon l'ECI réalisé par la Banque Mondiale en 2008, l'Algérie est classée derrière tous ses concurrents comme lieu d'attractivité pour l'exercice d'une activité d'entreprise et 132 eme sur l'ensemble des pays(181).

    C- Les indicateurs de la pratique des affaires (IPA)

    Ils mesurent le poids de la réglementation sur les PME. L'IPA regroupent plusieurs indicateurs : création d'entreprise, obtention d'autorisation, embauche et licenciement de travailleurs, enregistrement de la propriété, obtention de crédit, protection des investisseurs, exécution des contrats, paiement des impôts et fermeture d'entreprises.

    Selon l'IPA de l'année 2008 effectué par Doing business (Banque Mondiale), l'Algérie dispose d'un climat des affaires le moins attractif pour les PME par rapport à la région Afrique du Nord et Moyen Orient. C'est au regard de la pression fiscale sur les entreprises que la différence est prononcée entre l'Algérie et les autres pays.

    Sur les 181 pays comparés dans le cadre de l'IPA, l'Algérie figure parmi les pays où la pression fiscale est la plus élevée (166ème). L'impôt sur les bénéfices des sociétés payé par les entreprises est de 30 % « à titre de rappel il a été de 42% avant 2000 », la taxe professionnelle est de 2 % du total des ventes, et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est de 17 %. Le nombre de paiements de taxes que les PME doivent effectuer chaque année est également le plus élevé dans le cas algérien (34 impôts).

    Graphe N°04 : Indice de pratique des affaires (paiement d'impôts).

    Source: Banque Mondiale op, cit.

    Section 2 : Les contraintes de développement des PME

    Le handicap institutionnel dont souffre l'Algérie contraint sa croissance économique durable et les effets des réformes des institutions tardent à voir le jour. Les secteurs essentiels qui devraient soutenir son économie, notamment, celui de la justice et de la finance, polluent son climat des affaires. Nombreux sont les obstacles qui viennent freiner à la fois l'activité et la croissance de la PME.

    Toutes les branches des PME présentent une divergence en matière de contraintes. L'ordre ci après ne représente pas les contrainte spécifiques à chaque PME36(*) .

    2-1- Les contraintes résultant du poids de l'informel et d'ordre financier

    Beaucoup de difficultés, notamment, l'accès au financement bancaire, encouragent le recours à l'économie souterraine qui représente 35% de la richesse nationale37(*).

    L'alourdissement du coût de transaction justifié par le handicap institutionnel, oblige les PME algériennes à se réfugier dans l'informel afin de résister à la concurrence de plus en plus accrue avec l'ouverture au marché extérieur.

    Il est clair par ailleurs que les entreprises qui ne déclarent pas le résultat de leur activité ou qui n'en déclarent qu'une partie ont tendance à éviter le système bancaire car il constitue un contrôle à posteriori. Ajoutons à cela, le recours du promoteur algérien à l'épargne intermède et à l'épargne familiale pour préserver le statut de propriété de l'entreprise et garder son caractère familiale.

    Sur le plan institutionnel, il n'existe pas à proprement parler d'organisation adéquate pour la production et la diffusion de l'information économique et sociale et encore moins de structure de conseil, d'orientation et de suivi de l'investissement. Le secteur de la PME garde toujours sa caractéristique d'être informel, certes sa taille est méconnue mais, ses manifestations ne sont pas masquées et on note : - La non facturation est une pratique renforcée. -La fraude fiscale.

    -La sous déclaration de totale ou partielle des ressources (humaine, financière..) et donc de la production et de la vente.

    La profondeur financière (ratio entre le crédit au secteur privé et le PIB) en Algérie ne dépasse pas 12% en Algérie38(*), ratio de solvabilité largement supérieur à la norme prudentielle de 8%.les principaux obstacles financiers

    sont :

    - Un investisseur potentiel doit attendre quatre mois en moyenne pour connaître le sort d'une demande d'un crédit d'exploitation et près de six mois pour un crédit d'investissement39(*).

    - Le taux de bancarisation relevé dans notre pays. En effet, il n'est enregistré qu'un seul point bancaire pour 25 000 habitants. Or, la norme est d'un point pour 8 000 habitants. L'octroi de crédits en Algérie, se fait à la moyenne de 53%, (ce qui veut dire qu'une demande de crédits sur deux seulement est acceptée)40(*).

    2-2- Les contraintes liées au marché du travail et du foncier

    Les contraintes concernant le marché de travail se résument comme suit : -Manque de managers, de personnels intermédiaires, de techniciens qualifiés, de profils pointus en marketing, en techniques de vente.. .etc.

    -La gestion du personnel pose problème : contrats, procédures et coût du licenciement.

    -L'inexistence de relation entre la formation professionnelle et les attentes des PME, en termes de techniques modernes de gestion de la production, de la qualité.

    Toutes les études sur les investissements dans le pays, qualifient l'accès au "foncier" comme une contrainte majeure à l'investissement :

    -Il y a une absence de mécanisme de fixation des prix. "Le promoteur ne peut pas évaluer son projet d'investissement, en plus de l'absence de procédure de mise à disposition, à savoir comment faire pour arriver à acquérir une assiette foncière.41(*)-Les contraintes liées à l'accès au foncier sont en grande partie la raison principale du recul des intentions de l'investissement. D'après une étude de la Banque mondiale datant de 2002, la durée pour l'acquisition d'un foncier se situe, autour de 5 ans. - Important différentiel de prix entre le foncier public et le foncier privé.

    2-3- Les contraintes administratives et d'ordre informationnel

    L'application de la réforme de la justice engagée depuis 2001 souffre d'une insuffisance de procédures, de magistrats qualifiés dans le domaine du droit commercial (notamment le droit des obligations et des contrats) et d'une capacité administrative et technique d'évaluation et de mise en oeuvre des décisions de justice.

    -lenteur des procédures.

    - Complexité de constitution et fonctionnement des sociétés. -Interprétation étroite des textes.

    -Insuffisance du niveau des agents concernés, insuffisance de l'information.etc.

    Si on prend l'exemple de la phase de constitution des sociétés, on notera que les procédures sont encore longues42(*), certaines formalités administratives sont assez contraignantes du fait que trop de documents sont exigés, avec au moins 14 procédures bureaucratiques et juridiques.

    Il est inutile de rappeler l'importance de l'information économique et statistique dans le monde de l'entreprise. L'accès à l'information devra répondre aux préoccupations et attentes aussi bien des chefs d'entreprise, des associations professionnelles et autres utilisateurs. La PME doit avoir accès à l'information notamment en matière de données relatives aux :

    -Banques de données et statistiques sur les entreprises

    - Données sur les marchés, au plan national, régional ou local

    - Informations sur les pratiques commerciales des opérateurs

    - Données sur les opportunités d'investissement

    - Faible utilisation de l'outil Internet dans le monde des affaires.

    Toutes ces contraintes de différents ordres auxquelles les PME sont confrontées, font d'elles, en dépit de leur importance sur le plan économique et social, une faible structure inexploitée ne résistant pas aux fluctuations de l'environnement. Ces entreprises finissent par connaitre un taux d'extinction très élevé.

    Section3 : Les dispositifs législatifs et les structures d'aide et de soutien à la création d'entreprise en Algérie

    La libéralisation de l'acte d'investir a été consacrée en Algérie en 2003 par la promulgation du décret législatif du 05/10/1993 relatif à la promotion de l'investissement, il s'agit du premier Code de l'Investissement adopté dans le sillage des reformes de libéralisation de l'économie nationale (instauration d'une économie de marche)

    Ce code se voulait être « la pierre angulaire de la volonté d'ouverture de l'économie et d'une nouvelle politique de promotion de l'investissement »

    Ce nouveau cadre de l'investissement s'articulait autour des éléments suivants :

    - Le droit d'investir librement.

    - L'égalité devant la loi des promoteurs nationaux privés ou étrangers.

    - L'intervention des pouvoirs publics se limite à l'octroi d'incitations aux investissements, principalement au moyen d'allégement fiscaux prévus par la loi.

    - La création d'une Agence de Promotion de soutien et de Suivi des Investissements (APSI) pour assister les promoteurs dans l'accomplissement des formalités classiques par le biais d'un guichet unique.

    - L'agrément préalable, plus connu par l'autorisation des institutions administratives pour investir, est supprimé, il est remplacé par une simple déclaration.

    - Le délai maximal d'étude des dossiers étant fixé à 60 jours.

    - Le souci de ne pas imposer des formalités trop lourdes ou complexes pour la réalisation d'un acte d'investissement en Algérie.

    - La clarification, raffinement et la pérennité des garanties et des encouragements acquis au double plan fiscal et douanier.

    - L'accélération des transferts et de renforcement des garanties, associés au capital investi et aux revenus qui en découlent.

    - La modulation des encouragements accordés aux investissements réalisés en Algérie autour de trois régimes : un régime général, un régime spécifique pour les investissements réalisés dans les zones à promouvoir et un régime spécifique pour les investissements réalisés dans les zones franches.

    Cependant la mise en oeuvre de ce code a été rapidement confrontée à l'immobilisme de tout un environnement censé être au service de l'investissement. Les lourdeurs bureaucratiques, les problèmes liés à la gestion du foncier industriel, entre autres, ont rendu pratiquement inopérant le dispositif mis en place.

    Devant les maigres résultats enregistrés les pouvoir publics ont procédé à la révision de ce code en promulguant en 2001 l'Ordonnance n° 01-03 relative au développement de l'investissement qui demeure a ce jour la principale référence en matière d'investissement en Algérie.

    3-1- Les organes de promotion de l'acte d'investir

    3-1-1- Le Conseil National de l'Investissement

    Crée avec l'ordonnance 01-03.Ce conseil a pour mission de promouvoir le développement des investissements. Le CNI propose les stratégies et les priorités pour les investissements, et toutes les mesures nécessaires pour encourager et développer le système d'investissements. Il se prononce sur les conventions stipulées entre l'ANDI et les investisseurs et sur les zones qui doivent bénéficier d'un régime d'investissements.

    Toutes les questions qui se réfèrent à l'application de l'ordonnance 01-03 sont de la compétence du CNI, qui fixe aussi le montant du budget à disposition du Fond pour l'Appui à l'Investissement. Le CNI, présidé par le chef de gouvernement, est composé des ministres des Finances, du Commerce, de l'Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, de la Coopération, de l'Environnement, de l'Energie et des Mines, des Collectivités Locales, et le ministre chargée de la réforme des Finances. Le secrétariat est assuré par l'ANDI.

    3-1-2- Le Fond d'Appui aux Investissements

    Le Fond d'Appui aux Investissements est un fond gérée par l'ANDI, en collaboration avec le CNI qu'on définie le montant. Il a le but de la prise en charge, partielle ou totale, des travaux d'infrastructures et des coûts de certains avantages particuliers. Les projets qui peuvent bénéficier du FAI sont les projets dans les zones à développer et les projets soumis à convention.

    3-2-Les régimes d'avantage pour les investissements

    Il existe principalement deux régimes prévus pour l'octroi des avantages pour les investisseurs :

    1-Le régime général pour les investissements courants.

    2-Le régime dérogatoire pour les investissements dans les « Zones à Développer» et pour les investissements soumis à convention.

    Mais d'autres régimes d'avantages spécifiques coexistent à côté de ces deux régimes pour certains domaines tels que l'agriculture, la pêche, l'aquaculture, l'exportation et les entreprises crées avec le soutien de l'ANSEJ (agence nationale pour le soutien à l'emploi de jeunes)

    3-3- Les structures d'aide à la création d'entreprises (activités économiques)

    Les structures, publiques, faut-il le souligner, sont des agences chargées de l'exécution des politiques publiques d'aide et de soutien à la création d'entreprises. Ces agences sont sensées apporter un appui important en termes d'accompagnement des promoteurs et de formalisation de leurs activités. Il s'agit outre de l'ANDI, de l'ANSEJ, de la CNAC, de l'ANGEM.

    3-3-1-L'ANDI et le Guichet Unique Décentralisé

    L'ANDI (Agence Nationale de Développement des Investissements) est chargée :

    - De la promotion, le développement et la continuation d'investissements.

    -De l'accueil, l'assistance et l'information des investisseurs, nationaux et étrangers

    -De la concession de bénéfices.

    -de la gestion du Fond d'Appui à l'Investissement.

    Pour la réalisation de ces buts l'ANDI est chargée de la constitution du guichet unique décentralisé (GUD)43(*). Les guichets uniques décentralisés sont théoriquement conçus pour être les interlocuteurs privilégiés des investisseurs. Leur but principal réside dans la simplification de procédures et de formalités pour la création d'entreprise et pour la réalisation de projets.

    3-3-2-L'Agence Nationale pour le Soutien à l'Emploi des Jeunes (ANSEJ)

    Cette agence a été mise en place en 1997. Elle intervient dans le soutien à la création et le financement de la micro entreprise par des jeunes (dont l'âge varie de 19 à 35-40 ans), pour des montants d'investissements pouvant atteindre 10 millions DZD44(*).

    3-3-3-La Caisse Nationale d'Allocation Chômage (CNAC)

    Elle a permis la mise en place d'un dispositif de financement des chômeurs âgés de 35 à 50 ans, pour des montants d'investissement pouvant atteindre 5 millions DA. Il inclut un système de prêts (prêt initial à taux 0 et prêts à taux bonifié), un fonds de caution mutuelle couvrant 70% du crédit consenti par la banque, et un accompagnement ; le dispositif est encadré par une réglementation particulière.

    3-3-4-L'Agence Nationale de Gestion du Microcrédit (ANGEM)

    A été créée par décision du conseil de gouvernement du 16 décembre 2003. Elle est présente sur l'ensemble du territoire. Elle vise notamment la promotion du micro crédit dont les montants varient crédit de 50.000 à 400.000 DA. Elle a repris le portefeuille de crédits octroyés par l'Agence de Développement Social (ADS). Les microcrédits de l'ANGEM (inférieurs à 30.000 DZD) sont décaissés directement par l'Agence depuis avril 2005. Pour les montants plus importants, transitant par les banques, des conventions sont signées avec quelques banques publiques.

    L'environnement législatif ainsi très rapidement résumé a consacré, depuis la promulgation du code des investissements en 1993, beaucoup de principes et d'avantages qui devaient selon leurs concepteurs ouvrir de larges perspectives en matière d'investissement et de création d'entreprises.

    Concrètement cependant, les efforts de promotion de la création d'entreprises depuis plus d'une décennie, dans le cadre de l'APSI, l'ANSEJ et des CALPI, n'ont manifestement pas abouti à des résultats satisfaisants.

    L'examen des bilans des dispositifs de l'APSI et des CALPI (puis de l'ANDI) à l'échelle des wilayas, et à titre indicatif celui de l'ANSEJ, ce dernier dispositif intéresse surtout les micro-entreprises.

    Par ailleurs, avec un taux de dix PME pour mille habitants, l'Algérie est loin des standards internationaux où le taux le plus faible est de l'ordre de quarante cinq PME pour mille habitants45(*) .

    Concernant la répartition spatiale des projets d'investissements, on relève une concentration des projets autour des grands centres urbains. Le choix de la localisation des projets d'investissement reste subordonné à la disponibilité des infrastructures et à la proximité, notamment au niveau des wilayas du Nord. Alger concentre à elle seule 21 % des projets totaux.

    Cette répartition déséquilibrée est particulièrement dangereuse pour le développement régional qui a été l'une des forces de l'organisation économique développée dans le passé. Au plan de l'aménagement du territoire, la PME représente un vecteur efficace pour favoriser une occupation rationnelle du territoire national par les activités et les populations.

    Conclusion :

    Aujourd'hui on s'interroge sur l'apport de ces structures de soutien et d'aide à la création d'entreprises. Ont-elles amélioré l'environnement dans lequel évoluent les PME ? Autrement dit, constituent-t- elles la solution aux différents problèmes qui entravent la poussée de ces entreprises de petite et moyenne taille?

    La réponse est très claire. Certes les pouvoirs publics ont, depuis le début des réformes et même avant, tenté d'encourager et de promouvoir l'investissement privé. De nombreuses mesures incitatives ont été ainsi initiées. Elles sont contenues dans les exonérations fiscales et parafiscales, des bonifications de taux d'intérêt, l'octroi de terrain etc.

    Mais beaucoup de créateurs et d'investisseurs souffrent encore des obstacles qui ont existé bien avant que ces appuis soient instaurés. De ce fait, aujourd'hui l'ANDI ainsi que l'APSI qu'elle a remplacé avec ses guichets uniques « ne sont que des boites d'enregistrement incapables de décisions concrètes qui motivent les investisseurs. »

    Le représentant de l'ANDI qu'il soit douanier, fiscaliste, banquier, ou représentant foncier, n'est pas capable de prendre une décision sur place en connaissance de cause, sans se retourner à son responsable hiérarchique. Ailleurs les guichets uniques sont de véritables centres de décision.

    Force est de constater que même dans la mise en oeuvre des mécanismes du soutien de l'Etat, la banque reste un acteur décisif de la concrétisation des projets, le lieu où est finalisé le montage financier de ces derniers.

    Si théoriquement l'apport de ces dispositifs de soutien aux projets d'investissement ne pose pas problème pour peu que ces-derniers satisfassent aux critères d'éligibilité, la réalisation de ces projets est confrontée essentiellement aux exigences liées au fonctionnement des banques, ces dernières, étant couramment réticentes à s'engager et partager avec les entrepreneurs les risques inhérents à la mise en oeuvre des projets d'investissement.

    Mais, si les banques reprochent aux investisseurs le manque de visibilité dans le montage technico-économique de leurs projets, il n'en demeure pas moins que celles- ci doivent développer leurs capacités d'évaluation et d'ingénierie financière des projets. Elles doivent désormais (ce qui découle des logiques de gestion privée) intégrer dans

    Leur fonctionnement l'évaluation et la prise du risque en se rapprochant et en intensifiant pour ce faire, leur collaboration avec les investisseurs à travers la dynamisation des activités de conseil, d'assistance, de prospective.

    Conclusion générale

    Depuis prêt de deux décennies, l'économie algérienne est devenue un véritable chantier de construction, résultant des mesures de reformes. Une forte dynamique économique est mise en marche engendrant un développement important et rapide de la PME, dans un cadre encore en transformation.

    Il est bien clair que la croissance économique, aboutira pour une grande part de la réhabilitation et de la promotion de la PME vue, qu'elle constitue un moyen efficace de la création d'emplois, qui est la préoccupation principale de l'économie nationale.

    Pour ce faire, l'Etat engage de plus en plus d'efforts dans le but de soutenir et encourager la création d'entreprises.

    Les caractéristiques de la PME, notamment, la flexibilité et l'adaptation font d'elle un vecteur principal de développement, de dynamisme économique à travers notamment :

    -La création de l'emploi.

    -La contribution à la croissance à la fiscalité hors hydrocarbure.

    -La réduction des importations et l'objectif d'exportation.

    Cependant, la création et le développement de la PME se heurtent à plusieurs lacunes, lourdeurs administratives, problème du foncier, et les difficultés d'accès au financement pour n'en citer que celles-là.

    Face à la faiblesse de l'autofinancement, et n'ayant pas la possibilité de recourir à d'autres moyens de financement, tels que le leasing (crédit-bail), le capital-risque, qui sont des créneaux à promouvoir. La PME algérienne n'a pas de choix que de recourir à l'endettement bancaire, c'est un partenaire obligé, mais, qui n'est pas souvent la solution à sa contrainte de financement en niveau externe, or, la PME se trouve fréquemment confrontée à un problème décourageant qui est la réticence des banques.

    Les torts en réalité sont partager, et chacun des deux acteurs présente guère réelles faiblesses par rapport aux conditions que l'autre formule en fonction de ses habitudes et besoin.

    On pourrait attribuer beaucoup de responsabilités à chacun de ses deux partenaires.

    Parmi les principaux aspects qui préoccupent la banque concernant la PME, on citerait en premier lieu la faiblesse des fonds propres qui est à l'origine de la réticence du promoteur dans la recherche d'autres actionnaires, la rareté des trésoreries disponibles et la sous-évaluation des coûts de fonctionnement et d'investissement, ce qui rend le poids de l'emprunt important.

    En deuxième lieu en citerait l'insuffisance de l'organisation des PME (ressources humaines, comptabilité, gestion administrative tend à ...) le seul décideur est souvent le chef d'entreprise et la formalisation étant modeste favorisent les erreurs, les fraudes et défavorisent la régularité des processus.

    Enfin l'absence des capacités managériales, et le manque de vision du futur de l'entreprise. Beaucoup de sociétés naissent d'une idée impulsive de l'entrepreneur sans tenir en compte l'analyse du marché et de la concurrence ce qu'il fausse la vision sur le chiffre d'affaires est donc sur la capacité de remboursement des encours bancaires.

    Du côté de la banque en pourrait lui imputer en moins trois responsabilités remarquables, la première, est l'incapacité du suivi des encours placés par le banquier contrarié par la fragilité de l'organisation et l'impossibilité de projection dans le futur, en conséquence, la PME ne donne pas une vraie place de conseiller à son banquier. La deuxième responsabilité que l'on pourrait imputer à la banque, et bien le manque de cadres spécialisés dans la gestion des dossiers concernant le financement des PME, d'où un manque de procédures adaptées à la modestie des informations financières.

    Et enfin la troisième insuffisance des banques, est l'environnement institutionnel qui l'oblige à durcir leurs conditions.

    C'est dans ce sillage qu'apparaît l'intervention de l'État se matérialisant dans la création d'instruments facilitant l'accès au crédit bancaire des PME, à l'instar du FGAR et d'autres instruments tels que la CGCI (caisse de garantie des crédits d'investissement) à travers la participation dans le partage du risque de non solvabilité des PME, avec la banque, garantissant ainsi un certain pourcentage du crédit bancaire, que ce soit dans le cadre d'une création, extension ou de développement.

    Il y a lieu de signaler que, malgré l'intervention de ces mécanismes de garantie, la banque n'est toujours pas prête à partager le risque d'insolvabilité avec la PME, vu que, la banque maintient toujours sa réticence.

    La création de ces instruments, ne constitue pas la solution à la contrainte de financement des PME, beaucoup d'améliorations restent à apportées notamment au niveau de l'environnement dans lequel la PME évolue. Quelques recommandations peuvent être préconisées dans le but de remédier à ces insuffisances :

    -la création d'une banque de financement des PME en proposant le cofinancement bancaire des entreprises.

    - Introduire d'autres services bancaires (leasing, capital risque...) plus adaptés aux spécificités des PME.

    - Renforcer les capacités d'évaluation et d'ingénierie financière des banques, en direction des PME.

    - L'assainissement du foncier industriel.

    - Dynamiser le marché financier qui est un élément incontournable en économie de marché.

    - Propager et soutenir la culture de l'entrepreneuriat en faisant participer la population et autres épargnants potentiels au financement des antennes plus.

    Le soutien de l'Etat doit être plus pertinent et débarrassé des lourdeurs administratives et bureaucratiques qui l'ont souvent grevé.

    Enfin, au-delà de la prise en charge de la contrainte de financement, le développement de la PME en Algérie reste tributaire dans une large mesure du climat des affaires qui comme nous l'avons déjà montré, n'est pas très bien apprécié comparativement aux autres pays de la méditerranée.

    C'est la combinaison de tous ces efforts qui pourront remédier au problème du financement des petites et moyennes entreprises.

    Références bibliographiques

    Les ouvrages :

    v BENHALIMA (A.), « Pratique des Techniques bancaires ».

    Éditions, DAHLAB, 1997.

    v ISABELLE FITSOUNI, la PME face à ça banque, édition PERFORMA, France 1989

    v Michel Marchesnay et Karim Messeghem, Cas de stratégie de pme éd : E.M.S management and société, collection étude de cas, cote : b/12 35

    v KHEMICI CHIHA, Finance d'entreprise, Approche Stratégique

    éd : HOUMA

    v Elie Cohen, dictionnaire de gestion, éd CASBAH

    v MARIO GIONANOLI « le crédit bail en Europe : développement et nature juridique »

    v FARID MAKHLOUF, Collection gestion l'entreprise, Organisation, et gestion, éd Copyright Eurl page bleues international

    v ALAIN BEITTOUNE, ANTOINE, dictionnaire des sciences économique

    v CARZOLA, CHRISTINE DOLO, Anne Mary DRAI, édition ARMAND Colin

    v Farouk BOUYACOUB,  « L'entreprise et la banque », éd CASBAH

    Assises et rapports

    Ø Actes des assises nationales de la PME 2004

    Ø Rapport n502, comptes économiques de 2001 à 2007

    Ø Rapport du Conseil National Economique et Social : « Pour une politique de développement de la PME en Algérie ». Alger 2002.

    Ø Assise nationale de la promotion de la PME, 2005

    Revues

    · Revue Gestion et entreprise, janvier 2004, n°24-25, p30.

    Textes législatifs

    § Loi d'orientation sur la promotion de la pme de 12/2001

    § La loi d'orientation pour la PME du27 Ramadhan 1422 correspondant au 12 décembre 2001parrue dans le journal officiel s n°77 du 15 décembre 2001.

    Les revues

    > Crédits documentaires, Lettres de crédit standby, Cautions et garanties, H. Martini, D. Déparée, J. Klein Cornade, Revue Banque, 2007

    Thèses et mémoires

    ü Mémoire de fin d'études en science économique, « les pme-pmi comme acteur de développement local : cas de la wilaya de tizi ouzou » Melle gani messad, UMMTO, 2010, p 46

    ü mémoire de master of business administration, option : management financier « La contribution du FGAR au financement des PME ».Page 40.

    Références électroniques

    o Http://www.memoireonline .com 01/09/1987

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    o http://fr .wikipedia.org/wiki/spécialisation, consulté le 09/02/2011

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    o http:/mémoireonline.com /01/09/1987/en financement des PME à haute technologie-Tunisie1.htm consulté le 15/02/2011

    o http:/fr .wikipedia.org/wiki/capital-risque. Consulté le 03/02/2011

    o http://www.city-dz.com consulté le 03/03/2011.

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    o http://www.algeria-watch.org/fr/article/eco/rapport_ocde.htm, consulté de 03/03/2011.

    o http://www.aniref.dz/documents/document_service_5_6774.pdf. Consulté le 07/03/2011.

    * 1 ISABELLE FITSOUNI, la PME face à ça banque, édition PERFORMA, France 1989, page 18

    * 2 Http://www.memoireonline .com 01/09/1987

    * 3 Mémoire de fin d'études en science économique, « les pme-pmi comme acteur de développement local : cas de la wilaya de tizi ouzou » Melle gani messad, UMMTO, 2010, p 46

    * 4 Http : // www.memoireonline . Com /01/09/1987 mémoire - financement des pme a haut technologie Tunisie

    * 5 Isabelle Fitsouni opt. cit, p19

    * 6 http://www.memoireonline.com

    * 7 Loi d'orientation sur la promotion de la pme de 12/2001

    * 8 Cas de stratégie de pme, Michel Marchesnay et Karim Messeghem, éd : E.M.S management and société, collection étude de cas, cote : b/12 35

    * 9 Actes des assises nationales de la PME 2004

    * 10 Rapport n502, comptes économiques de 2001 à 2007

    * 11 http://fr .wikipedia.org/wiki/spécialisation, consulté le 09/02/2011

    * 12 http:// phylog.perso.neuf.fr/options.html 1.3 consulté 09/02/2011

    * 13 Finance d'entreprise, Approche Stratégique, KHEMICI CHIHA, éd HOUMA, page 116.

    * 14 Elie Cohen, dictionnaire de gestion, éd CASBAH, page 13.

    * 15 Finance d'entreprise, Approche Stratégique, KHMICI CHIHA, éd HOUMA, page 117.

    * 16 MARIO GIONANOLI « le crédit bail en Europe : développement et nature juridique » page, 109-111.

    * 17 Collection gestion l'entreprise, Organisation, et gestion, par Mr FARID MAKHLOUF éd Copyright Eurl page bleues international, page 89.

    * 18 Http : /fr.wikipedia.org/wiki/obligations-convertibles, consulté le 14/02/2011.

    * 19 On ce terme pour désigner l'intérêt versé à l'obligataire, l'actionnaire touche un dividende et l'obligataire touche un coupon.

    * 20 http:/mémoireonline.com /01/09/1987/en financement des PME à haute technologie-Tunisie1.htm consulté le 15/02/2011

    * 21 Crédits Interentreprises.

    * 22 Extrait de dictionnaire des sciences économique, ALAIN BEITTOUNE, ANTOINE CARZOLA, CHRISTINE DOLO, Anne Mary DRAI, édition ARMAND Colin, page 43.

    * 23 http:/fr .wikipedia.org/wiki/capital-risque. Consulté le 03/02/2011.

    * 24 Http : //fr.mimi.hu/économie/action-privilégiée.html, consulté le 05/02/2011.

    * 25 Http://www.arracturage.org/guide /guide-affacturage.pdf consulté le 05/02/2011.

    * 26 BENHALIMA (A) ; « pratique des techniques bancaires », éd DAHLAB, 1997, page, 107.

    * 27 http://www.oced.ccip.fr/pdf /mod-emploi-affacturage-20090201.pdf consulté le 05/02/2011.

    * 28
    · Crédits documentaires, Lettres de crédit standby, Cautions et garanties, H. Martini, D. Déparée, J. Klein Cornade, Revue Banque, 2007

    * 29 « Financement d'entreprise -les techniques du jeu » éd, D'organisation page ,415.

    * 30 « L'entreprise et la banque » Farouk BOUYACOUB, éd CASBAH, page 89.

    * 31 La loi d'orientation pour la PME du27 Ramadhan 1422 correspondant au 12 décembre 2001parrue dans le journal officiel s n°77 du 15 décembre 2001.

    * 32 Revue Gestion et entreprise, janvier 2004, n°24-25, p30.

    * 33 Rapport du Conseil National Economique et Social : « Pour une politique de développement de la

    PME en Algérie ». Alger 2002.

    * 34 Le CNI délivre l'agrément aux investisseurs privés ayant des investissements conformes avec le plan national de développement.

    * 35 Les 18 pays de l'EUPERI sont l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République Tchèque, la république Slovaque, l'Ukraine, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Turquie, la macédoine, la

    Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie, la Tunisie et le Maroc..

    * 36 Assise nationale de la promotion de la PME, 2005.

    * 37 http://www.algeria-watch.org/fr/article/eco/rapport_ocde.htm, consulté le 03/10/2010.

    * 38 20 Perspectives économique en Afrique, BAfD/OCDE, 2007.

    * 39 http://www.algeria-watch.org/fr/article/eco/rapport_ocde.htm, consulté de 03/03/2011.

    * 40 http://www.city-dz.com consulté le 03/03/2011.

    * 41 http://www.aniref.dz/documents/document_service_5_6774.pdf. Consulté le 07/03/2011.

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    * 42 Notamment les Sociétés Par Actions (SPA), est lourd et entraîne l'intervention d'une multitude d'intervenants (notaire, autorités fiscales, registre du commerce) (BM, 2005).

    * 43 Guichet unique dans chaque wilaya.

    * 44 Elle dispose d'un réseau de 53 agences à travers tout le territoire national.

    * 45 PME/PMI en Algérie : 45 milliards de dinars mis en jeu » La Dépêche hebdo, mardi 30 mai 2006.






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