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L'éducation et la protection de la petite enfance et la réalisation des objectifs de l'éducation pour tous ( E.P.T.).

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par Vincent NAGREONGO
Ecole des cadres supérieurs en travail social/ Burkina Faso - Diplôme d'état d'inspecteurs d'éducation de jeunes enfants 2008
  

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VI. CLARIFICATION DES CONCEPTS

VI.1. Structures préscolaires

Ce sont des cadres formels et non formels, publics et privés au sein desquels un personnel spécialisé est chargé d'offrir aux jeunes enfants de 3 à 6 ans des services d'éveil/éducation, de santé, de nutrition, d'hygiène/assainissement et de protection en vue de leur développement harmonieux et de leur préparation aux apprentissages futurs.

Le décret n°2007-789/PRES/PM/MASSN/MEF/MATD du 28 novembre 2007 portant organisation de l'éducation de la petite enfance distingue :

a les Espaces d'Entraide Communautaire pour l'Enfance ou Bisongo (EECE/Bisongo) ; 

a les Centres d'Eveil et d'Education Préscolaire publics ou privés (CEEP/Publics ou privés) qui regroupent les ex-Garderies populaires et les structures préscolaires privées (écoles maternelles, jardins d'enfants etc.) ;

A ce groupe il convient d'ajouter les espaces d'éveil éducatifs (3E) qui correspondent au niveau préscolaire (3 à 6 ans) dans le continuum de l'enseignement bilingue.

VI.2. Education et protection de la petite enfance (EPPE)

C'est une approche holistique qui favorise la survie, la croissance, le développement et l'apprentissage des enfants de la naissance à l'entrée à l'école primaire dans des cadres formels, informels et non formels. Elle est assurée par des établissements publics, des ONG, des prestataires privés, des communautés, etc.

Le mot « protection » s'applique généralement à l'attention portée à la santé, à l'hygiène et à la nutrition dans un environnement protecteur et sûr qui favorise le bien-être cognitif, socio affectif des enfants.

Le terme « éducation » appliquée à la période de la petite enfance a une acception beaucoup plus large que celle de l'éducation préscolaire. Il englobe l'apprentissage à travers la stimulation précoce, la guidance et une série d'activités et d'occasions de développement.

En pratique, la protection et l'éducation sont indissociables et des services de qualité pour les jeunes enfants portent nécessairement sur les deux dimensions. A cet égard, elles font partie d'un tout. Les deux sont nécessaires pour favoriser la croissance, le développement et l'apprentissage holistique. Dans cette étude nous utiliserons prioritairement le concept EPPE en lieu et place de celui d'éducation préscolaire.

VI.3. Résultats scolaires

Il n'est pas aisé de trouver une seule définition partageable par tous, au concept de résultat scolaire tant, il revêt plusieurs dimensions qui se traduisent souvent par d'autres notions voisines comme rendement scolaire, résultat éducatif, etc. :

a Le rendement dans le domaine de l'enseignement est, selon SANOU G. (2004)16(*), le produit, le résultat. Il se mesure d'abord, au niveau d'un passage d'un cours à un autre supérieur sans escale ; mais aussi à l'arrivée, c'est-à-dire à la fin d'un cycle donné. Ce rendement est frappant au niveau des résultats quantifiables des examens couronnant tout le cycle.

A ce niveau, il s'agit d'un rendement interne qui peut-être apprécié par la comparaison des flux d'élèves à l'entrée (input) et à la sortie (out put) du système éducatif.

a SOME R.V. (2000)17(*) quant à lui, s'est intéressé au concept de rendement scolaire. Pour lui, « le rendement scolaire est la capacité de l'école à produire des résultats efficaces et efficients ». C'est une évaluation quantitative et qualitative des résultats scolaires. Là, le nombre d'élèves qui, dans une cohorte, va jusqu'au bout du cycle est généralement pris comme mesure du rendement scolaire.

a Résultat éducatif : KEMMER François (1994)18(*) a défini le résultat éducatif comme « l'ensemble des bénéfices à court terme résultant de la participation à un programme éducatif pour l'individu et pour la société » (par exemple, l'admission dans d'autres programmes, l'acquisition de compétences, les meilleures attitudes envers le travail, etc.).

a La Conférence mondiale sur l'éducation pour tous organisée à JOMTIEN (Thaïlande) en mars 1990 considère le rendement de l'éducation de base comme l'acquisition par les enfants « des connaissances, de la capacité de raisonnement, des savoir-faire et des valeurs utiles ».

Au regard de ces différentes approches, nous entendons par résultats scolaires l'ensemble des conséquences de l'enseignement chez l'enfant. Ces effets sont observables à court et long termes et peuvent être de nature qualitative et quantitative :

a à court terme cela se traduit par les notes, les moyennes, les résultats aux examens, les taux de promotion, de redoublement, d'abandon, etc. A long terme, par la productivité au travail, l'esprit civique, les responsabilités politiques et sociales, etc.

a en terme quantitatif, le nombre d'élèves qui, dans une cohorte, achève le cycle est l'indicateur qui est couramment utilisé. La qualité quant à elle, se mesure par le nombre de ceux qui maîtrisent par exemple, la lecture, le calcul, l'écriture etc. parmi ceux qui achèvent leur cycle.

Dans le cadre de cette étude, nous nous intéresserons aux moyennes, aux taux de promotion, de redoublement, d'abandon et dans une moindre mesure aux rangs des élèves.

* 16 SANOU (G.) « L'offre d'enseignement primaire privé et la qualité de l'éducation de base dans la province du Kadiogo : étude comparée des résultats scolaires du public et du privé », Mém. ENAM/Ouagadougou, CASU, 2004

* 17 SOME (R.V.), « organisation pédagogique et rendement scolaire dans l'enseignement primaire au Burkina Faso », Mém., ENAM/ Ouagadougou, CASU, 2000

* 18 KEMMER (François), l'analyse sectorielle de l'éducation et ses utilisations, UNESCO/IIPE, Paris, 1994, n°47, 104 p

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery