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Analyse numérique des contraintes résiduelles dans les structures assemblées par soudage "cas des pipelines en acier à  haut grade"

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par Soufyane BELHENINI
Université Djilali Liabes de Sidi Bel Abbés ( Algérie) - Magister en génie mécanique, option: mécanique des matériaux avancés 2009
  

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III.2.2 Contraintes et déplacements résiduels

Les contraintes résiduelles induites par les soudures continues sont dues à un champ de températures élevé non uniforme. Les contraintes internes d'origine thermique se régénèrent pendant la soudure et elles sont extrêmement sensibles aux variations de températures. La répartition de la température dépend de quantité de chaleur totale et des modèles de sa distribution dans le joint de soudure. Les résultats obtenus numériquement de l'analyse mécanique montrent l'intensité et la distribution des contraintes résiduelles longitudinales axx, transversales ayy, circonférentielles azz et de cisaillement axy et le déplacement résiduel en fonction de la distance d.

III.2.2.1 Contours de contraintes et de déplacements résiduels

La figure III.3 illustre les contours de contraintes résiduelles et de déplacements de la structure. Après refroidissement, le métal présente un état de contraintes et de distorsions résiduelles. On remarque que des contraintes longitudinales et circonférentielles atteignent des valeurs significatives. Les contraintes transversales présentent des valeurs maximales au niveau de la partie extérieure du cylindre mais

Chapitre III

Résultats et discussions

elles restent relativement faibles, comparativement aux contraintes résiduelles axx et azz. Néanmoins, elles augmentent le risque à la ruine de la jonction métallique parce qu'elles s'ajoutent aux sollicitations extérieures. Celles-ci sont dues à la pression du gaz dans la canalisation. Une prise en compte de ces contraintes est donc indispensable.

(a) (b)

61

(c) (d)

(e)

Figure III.3: Contours de contraintes résiduelles: (a) longitudinales axx, (b) transversales ayy, (c) circonférentielles azz et (d) de cisaillement axy. (e) Déformation du modèle géométrique Uy.

Chapitre III Résultats et discussions

62

III.2.2.2 Courbes de contraintes résiduelles

a. Contraintes résiduelles longitudinales et circonférentielles

0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

-20

d [m]

-40

-60

-80

-100

-120

-140

x

(a)

(a)

40

20

0

cixx cizz

Contraintes résiduelles [MPa]

Les courbes de la figure III.4 (a) et (b) montrent la variation des contraintes résiduelles longitudinales cixx et circonférentiels cizz en fonction de la distance d respectivement pour les surfaces intérieure et extérieure du cylindre. D'après la figure III.4 (a) on note que la surface intérieure se trouve en compression sous l'effet des contraintes résiduelles circonférentielles et axiales. L'état de contrainte met le voisinage de la ZAT en compression. Une partie du métal de base lointain de la ZAT se trouve en traction sous l'influence des contraintes internes axiales. On observe sur la figure III.4 (b) que la surface extérieure trouve en compression totale sous l'influence des contraintes axiales et circonférentielles. Celles-ci sont supérieures en valeur absolues à celles de la surface intérieure. En particulier, un pic de contraintes est constaté dans la zone affectée thermiquement.

63

Chapitre III Résultats et discussions

0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

d [m]

x

(b)

0

-50

-100

-150

-200

Contraintes résiduelles [MPa]

-250

?xx ?zz

(b)

Figure III.4 : Variation des contraintes résiduelles longitudinales et circonférentielles. (a) Pour la surface intérieure et (b) pour la surface extérieure du cylindre.

Pour mieux illustrer le pic des contraintes résiduelles sur la partie extérieure au niveau de la zone affectée thermiquement, on propose de présenter la répartition des contraintes internes le long de l'axe x pour une courte distance d (voir figure III.5). On remarque que les valeurs maximales des contraintes calculées numériquement se trouvent au niveau de la partie limitrophe du bain fondu. Bien que nous ne disposions pas de moyens expérimentaux pour déterminer exactement l'étendue de la ZAT, on admet que le pic de contrainte se trouve au niveau de cette zone dite critique. Notons également que l'allure des deux courbes qui définissent la distribution des contraintes longitudinales et circonférentielles sont semblables. On observe que les contraintes longitudinales et circonférentielles sont négligeables sur le bord libre de la canalisation (d = 0.5m).

Chapitre III Résultats et discussions

Bain fondu

 
 
 
 
 

?xx ?zz

 
 

-80

 
 
 

Contrainte résiduelle [MPa]

 
 
 
 

-100

 
 
 
 

-120

 
 
 
 

-140 -160 -180 -200 -220

 
 
 
 
 

-240

 
 
 

x

64

0,000 0,005 0,010 0,015 0,020

d [m]

Figure III.5 : Etat de contraintes résiduelles longitudinal et circonférentiels de la face
extérieure du cylindre

Les résultats thermiques déterminées précédemment (figure III.2) montrent que le passage de la source de chaleur développe un gradient de température important à travers la section de coupe axiale, la température atteint sa valeur maximale dans la zone fondue puis elle diminue progressivement loin du centre de la ligne de soudure jusqu'à la température ambiante au bord libre de la canalisation. Cette variation de température est due à un transfert de chaleur par conduction et une perte d'énergie par convection et rayonnement avec le milieu extérieur.

En effet, pendant la phase de chauffage les zones de métal de base voisines de la soudure sont portées à haute températures et leur dilatation est entravée par les zones plus éloignées et donc plus froides. La masse volumique (poids du matériau) et une vitesse importante de chauffage présentent à leur tour un obstacle à cette expansion thermique. In en résulte un écrasement plastique des zones voisines de la soudure et un état de gonflement.

Chapitre III Résultats et discussions

65

Au cours du refroidissement, le retrait du cordon et des zones précédentes est totalement ou partiellement empêché. Des contraintes résiduelles de compression prennent naissance dans la zone initialement dilatée et moins importantes au-delà de cette zone, voire négligeable au niveau du métal lointain. Des contraintes transversales óyy prennent naissance au cours du refroidissement.

b. Contraintes résiduelles transversales

La répartition et l'intensité des contraintes résiduelles sont déterminées en fonction de la distance d pour les deux faces externe et interne et au milieu de l'épaisseur du cylindre, comme le montre la figure III.6. On note qu'au niveau du bain fondu les contraintes transversales sont positives et ceci est dû au gonflement de la structure, elles diminuent graduellement de la surface extérieure vers l'intérieur du cylindre. Au voisinage de cette zone, les contraintes óyy atteignent des valeurs maximales de l'ordre de -27.735MPa sur la face supérieure. Leur intensité décroît de la partie extérieure vers la partie intérieure et elle est négligeable au niveau de la face intérieure.

d [m]

0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 xx

?[MPa]

yy

0

30

20

10

-10

-20

-30

e=0 e=0.02 e=0.023

Figure III.6 : Variation des contraintes résiduelles transversales óyy en fonction de la

distance d.

Chapitre III Résultats et discussions

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