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Impact économique du tourisme sur le développement local de 2002 à  2007: cas de Bandiagara au Mali.

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par Pascal BANOU
Université de Bamako Mali - Maà®trise en analyse quantitative et politique économique 2008
  

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b) La mise en valeur des sites touristiques

Bien que très éphémère dans la ville de Bandiagara, les sites touristiques tels que le marché de Sangha, dourou et kani konbolé, la tata d'Aguibou Tall etc.... sont autant d'attrait donnant une réputation internationale au tourisme du pays dogon.

Le cas spécifique de Bandiagara est très illustrant par l'artisanat semi moderne donnant la vision cosmogonique des dogons d'un côté et les traits d'une civilisation occidentale d'autre côté.

Le pays dogon fortement islamisé aujourd'hui est au bout du souffle dans la gestion de ses gigantesques valeurs traditionnelles. Avant d'en être dépossédé, un cri de secours se doit être lancé par un peuple quasiment inhumé dans l'hybride dont le socle principal est l'acculturation, la profanation des rituels culturels et l'abandon totale des pratiques mystiques liées aux cultes ancestraux

c) L'urbanisation

D'ici l'horizon 2020, soixante pour cent de la population mondiale vivrait dans la ville. A cet effet la complexité des modes de mise en tourisme des pratiques touristiques en milieu urbain doit constituer un véritable laboratoire de recherche pour les acteurs et autorités affiliés au secteur.

Le tourisme à Bandiagara est économique dans sa majorité par les offres et prestations des établissements touristiques, guides et autres acteurs du tourisme. La ville de Bandiagara demeure la plaque tournante d'une visite jusque là antique dans la falaise. Nous ne saurions dire de la ville et environnant, une contrée très moderne, ce qui d'ailleurs contrarierait les valeurs naturelles auxquelles est rattachée sa population autochtone. En outre, un tourisme urbain compatible à un développement local porterait un double effets aux populations : un effet de valorisation des sites, d'aménagement d'espaces culturels, d'invention de monuments historiques à l'image des traits culturels ( exemple : au niveau des rond points : premier rond point : monument des femmes dogons à moitié nus portants des paniers sur leurs têtes ; deuxième rond points : monument d'un vieux sage dogon assis et fumant une pipe ; troisième rond points : monument d'un toguna traditionnel et à travers la ville instaurer des monuments des chefs et personnalités emblématiques de l'histoire de la ville) retraçant l'image de l'histoire d'une part ; et d'autre part un effet économique générateur de ressource pour la population par l'organisation des festivals artistiques et culturels.

De telle initiative bien que demandant d'énorme investigation financière, depuis Bandiagara, laisse à présager l'environnement authentique auquel le touriste est censé rechercher.

Dans un contexte général, le tourisme se révèle être un outils pertinent de développement national. Il reste à présent une conséquence patente dans le développement local des pays les moins avancés jusque là incapable d'instaurer une stratégie de croissance, de métayage et de diversification de l'offre et de la consommation touristique sans l'intervention anarchique de l'expertise des cabinets occidentaux mandatés dans le domaine. Par ailleurs, cette insuffisance est le résultat d'un personnel inadéquat mal formé.

En effet, le professionnalisme devient un facteur probant dans un système économique de plus en plus compétitif et concurrent. Il ne s'agit pas d'avoir les meilleurs produits du monde, ni les meilleurs guides du monde pour imposer son industrie touristique au jalonnement internationale, mais il est plutôt question de valoriser ses offres touristiques sur le marché et discuter leur prix dans les salons internationaux car d'après C.F.K (chef d'édition de la revue mensuelle abédi) « l'industrie touristique du siècle présent fonctionne selon un mécanisme complexe qui répond à des normes dont la compréhension préside à toutes les politiques mises en oeuvre par les destinations touristiques ».

Toute politique d'accueil d'un pays se montrant rébarbative plutôt que clémente verra fuir ses hôtes au profit des destinations qui s'auront mieux l'instaurée. D'où des pertes économique et fuite de devise vers d'autres destinations.

Le tourisme au Mali est loin d'être une industrie touristique. Il est à présent à l'état artisanal ; un artisanat utilisant des produits consommation tarissables. En effet nous avons un tourisme culturel usant systématiquement un genre spécial de touriste animé par le désir de découverte. A présent la question qui se pose est de savoir à quand un tourisme industriellement développé pour le Mali ?

Sangha demeure certes un point saillant pour le tourisme du pays dogon, mais ne doit être la seule zone de focalisation. D'autres villages de la plaine et du plateau très riche en culture malgré leur accessibilité très caduque doivent être révélés.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld