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La dynamique de la petite et moyenne entreprise: moteur du développement économique du Katanga ( RDC).

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par Emile Christophe MOTA - NDONGO K
Université de Lubumbashi RDC - Doctorat en sciences économiques  2000
  

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I.4.7. La Deutsche Bank

Cette banque signa, avec la Belgique, une convention pour la recherche des mines le 16 décembre 1912. Pendant deux années, la DEUTSCHE BANK ne fit aucun effort pour s'assurer du bénéfice de sa convention.

Au mois d'avril 1914, elle constitua avec la GECAMINES (UMHK) et la SIMKAT, un consortium sur des bases analogues à celles qui servirent au consortium BERNARD et JARISLOWSKY - GECAMINES (UMHK)-SIMKAT.

I.4.8. La société Générale de Belgique

Une convention signée le 25 juillet 1919 entre le C.S.K. et la société Générale de Belgique accordait au groupe le droit de délimiter une superficie de 900.000 hectares dans le seul but de rechercher des diamants. Les recherches effectuées de 1920 à 1922 par les soins de la FORMINIERE ne furent découvrir aucune mine exploitable.

De ce qui précède, nous constatons que les sociétés et groupes ci-dessus énumérés n'ont pas survécu. Par contre les sociétés qui ont été créées sous les régimes conventionnels sont toujours en activité; c'est le cas notamment des sociétés suivantes:

La Société Industrielle et Minière du KATANGA (SIMKAT).

Fondée le 15 novembre 1910 à Bruxelles, la SIMKAT avait repris les droits des trois sociétés minières : la BAKAT, la BELGO-KATANGA et la LUFIRA-KATANGA. Cette société avait pour objectif la recherche des mines dans la Province déterminée par le dixième parallèle Sud, la rive droite du LUALABA, la rive Sud du Lac Kisale, la rive gauche de la Lufira et le parallèle de Lofoi, et ce, sur une superficie de 200.000 hectares.

Après la reprise des sociétés ci-haut citées, la SIMKAT totalisait une superficie globale de 1.500.000 hectares et plus de 200 cercles dans lesquels elle jouissait du droit exclusif de recherche minière. La SIMKAT poursuivit ses travaux de recherche qui portaient exclusivement à l'étude des "pipes" diamantaires découvertes en 1913 dans la région de Kundelungu. Les recherches démontrèrent que les "pipes" contenaient des diamants, mais en quantité trop minime pour en permettre une exploitation rémunératrice.

La SIMKAT découvrit en 1928 du cuivre dans le bloc de KAPULO et de KIAMBI, des gisements de cassitérite, le sable monazite et du cuivre sulfuré dans les blocs de Fundabiabo, LUKULU et KAPULO. Un important gisement d'étain fut aussi découvert dans la région de MITWABA.

En 1929, la SIMKAT créa une filiale d'exploitation "LA SERMIKAT" qui était chargée de l'exploitation des gisements de MITWABA, tandis que la SIMKAT gardait le volet prospection. En 1934, la SIMKAT céda à la SERMIKAT ses principaux gisements d'étain.

La Compagnie Géologique et Minière des Ingénieurs et Industriels Belges (GEOMINES)

Créée le 13 juin 1910 à Liège par 68 Ingénieurs et industriels diplômés de l'Université de cette ville, la GEOMINES avait pour objectif la recherche des mines sur une superficie totale de 900.000 hectares située au Nord d'une ligne continue formée par le dixième parallèle Sud, la rive gauche du LUALABA, les rives Ouest, Nord et Est du Lac KISALE, la rive droite de la LUFIRA et le parallèle 9°30' Sud.

Elle délimita ainsi 835.000 hectares contenant le cuivre, l'or, le charbon et la cassitérite. Les gisements importants de cassitérites furent ceux de MANONO, KITOTOLO et MUANZA.

La GEOMINES conclut plusieurs conventions avec le C.S.K. dont celle concernant les droits d'exploiter les chutes de la LUVUA à PIANA MWANGA. En 1938, elle obtint le droit de rechercher le niobium et le tantale dans vingt-trois polygones.

Après l'expiration des droits de la TANGANIKA CONCESSION LTD et l'arrivée du rail au KATANGA, une troisième ère industrielle devait naître, à savoir : l'ouverture du KATANGA par le C.S.K, à la libre recherche des mines.

Un décret pris le 16 décembre 1910 et appliqué à partir de 15 janvier 1911 réglementait ces opérations. Nous citons : "Quiconque veut se livrer aux recherches minières doit d'abord se pourvoir d'un permis général qui lui sera remis par le Comité Spécial du KATANGA moyennant le paiement d'une somme de 100 francs. Ce permis général n'est valable que pour deux ans, mais peut être renouvelable indéfiniment" (16)(*).

A l'exception de l'Union Minière du Haut KATANGA qui est restée soumise à sa convention ( cahier de charges du 30 octobre 1906), toutes les opérations minières qui s'effectuèrent au KATANGA jusqu'au 1er janvier 1932, furent régies par le Décret du 16 avril 1919. Notons aussi que c'est dans ce cadre que l'on enregistrera une demi-douzaine des sociétés minières qui virent le jour au KATANGA de l'entre deux guerres. Nous pouvons citer les sociétés suivantes :

Les charbonnages de la LUENA

Le groupe BERNARD, la GEOMINES et la SIMKAT, créèrent un consortium pour la recherche du charbon dans divers blocs au Sud de SANKISHA dont celui de LUENA II. Ce consortium avait délimité cinq cercles miniers pour le charbon dans la même zone. Les réserves approximatives du bassin Houiller furent estimées en 1920 à 16 millions de tonnes pour chaque concession.

La Société d'Exploitation et de Recherche Minière du KATANGA (SERMIKAT)

La SIMKAT ne pouvant pas exploiter elle-même les gisements, créa en 1929, la SERMIKAT qui devrait s'occuper de l'exploitation des mines. La SERMIKAT créa, elle aussi une filiale qui devrait s'occuper principalement des mines de fer de Kasumbalesa. Cette société fut dénommée "SOCIETE DES MINES DE FER DE KASUMBALESA".

La Société Générale de l'Etain (SOGETAIN).

Créée par un Décret du 23 mars 1932, le Groupe BERNARD, la GEOMINES et le Crédit Général du Congo formèrent le Syndicat de la LUAMA pour la prospection de l'or. Cette société avait pour objectif la recherche de l'or, de l'argent, de l'iridium, de la platine, du palladium et des minerais radioactifs ainsi que l'étain. Cette prospection devrait se limiter au Nord par le cinquième parallèle Sud et au Sud approximativement par la rivière LUAMA. La prospection fit des découvertes aurifères dans le bassin de cette rivière.

La Société de Recherches Aurifères au KATANGA (SOREKAT)

Créée le 15 avril 1932 la société avait pour objectif la recherche de l'or, de l'argent, de l'iridium, de la platine, du palladium et des minerais radioactifs.

La Société de Recherche Minière du Sud KATANGA (SUD-KAT)

Créée le 24 décembre 1932, elle reçut 249 permis spéciaux de recherche que lui confia l'Union Minière du Haut KATANGA. Cette recherche devrait se faire dans la partie méridionale du domaine du C.S.K.

La Société Générale de L'étain (SOGETAIN).

Elle fut créée par la convention du 20 novembre 1935 conclue entre le C.S.K. et un groupe de Sociétés Minières, industrielles et bancaires. Elle avait pour objectif la recherche minière étendue sur 50.000 Km2, située dans le bassin de la LUVUA, ainsi que ceux de petits affluents du LUALABA entre le dixième parallèle Sud et ANKORO.

En 1939, son activité fut réduite à l'exploitation du gîte calcaire de KOLO. Mais la seconde guerre mondiale mit un terme aux travaux de cette société.

La Société Minière de KAMOLA (SOMIKA)

Créée le 6 avril 1939 par la SOGETAIN, elle reprit toutes les exploitations de la SOGETAIN.

La Société Coloniale Minière (COLOMINES)

Créée le 19 mars 1932 par un Décret, la COLOMINES avait pour objectif la recherche des métaux précieux dans une zone située près du cinquième parallèle Sud.

Elle eut le droit de rechercher et d'exploiter les gisements d'or de KAFULAMASABO. En 1934, cette mine fut épuisée. Il lui fut aussi octroyé la recherche dans la Province entre ALBERTVILLE (Kalemie) et le cinquième parallèle Sud. Les activités minières de la COLOMINES au KATANGA prirent fin au cours de la seconde guerre mondiale.

La Société Cotonnière Coloniale (COLOCOTON).

Créée par convention du 27 août 1935, elle obtint du C.S.K. pour une période de quatre ans, le droit de rechercher l'étain, l'or et le diamant dans la Province de TSHOFA et les affluents du LOMAMI. La seconde guerre mondiale mit fin aux activités de cette société.

Nous développons maintenant une autre période de l'histoire des mines du KATANGA, que l'on peut appeler la quatrième période. La réouverture du KATANGA à la libre prospection donna naissance à une nouvelle ère industrielle, mais certaines zones furent fermées à toutes recherches sur demande du C.S.K. Il s'agit des zones du LUALABA en aval des chutes Delcommune (réserves d'énergie hydroélectrique) ; la zone de Muhila (réserves pour l'or) ; ainsi qu'une zone de plomb et manganèse.

10° Les Ciments du KATANGA (CIMENKAT).

Filiale de la SIMKAT, les CIMENKAT commencèrent leurs activités au début de 1924. Elles avaient pour objectif l'exploitation d'un gisement de calcaire sur la rivière LUBUDI pour le transformer en ciment.

11° La Société d'Entreprises des Travaux en Béton au KATANGA (TRABEKA)

Filiale de la CIMENKAT, elle fut constituée en 1924 et avait pour objectif la fabrication de tout objet en ciment et en béton et l'entreprise de tous travaux en béton et béton armé.

* (16)A. JANOTTE et J. LAPERSIRINE. ,"Les ressources minérales du Congo Belge et du RUANDA-URUNDI", Centenaire de L'A.L.L.G., Congrès 1947, Section Coloniale.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams