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Etude de la structure financière et de la gestion des risques liés à  l'activité bancaire: cas de la banque commerciale du Burundi.

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par Jean Claude NDAYISENGA
Université du Burundi, Faculté des sciences économiques et administratives - Licence en sciences économiques et administratives, option: gestion et administration 0000
  

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I.3. Les risques de l'activité bancaire

En matière d'entreprise, aucun projet, petit soit-il, ne peut être assujetti au risque et la réalisation de projet devient aujourd'hui plus difficile et plus risquée qu'auparavant ; d'où la prise en compte du risque revêt une importance particulière.

La dynamique de l'environnement économique, politique, social et culturel fait que tout projet soit voué, soit à la réussite, soit à l'échec. Il ne suffit donc pas, pour un manager, de gérer la réalisation d'un projet mais aussi de veiller à la survenance de risques et leur gestion.

L'inhérence de risques à l'activité bancaire nous a beaucoup motivé à parler des risques tant leur origine est diverse. Nous ne nous sommes limité qu'à l'énumération des risques auxquels toutes les entreprises sont assujetties (les risques de fraude, les risques informatiques, les risques d'incendie et d'inondation,...) bien qu'ils ne soient pas négligeables, pour ne traiter que des risques propres à l'activité bancaire au nombre de cinq : risque de crédit, de liquidité, de taux, de change et d'insolvabilité. Ces derniers sont, d'une part, liés à l'environnement dans lequel opère la banque (risque systémique), d'autre part, à la gestion interne à la banque elle-même. Mais, il s'avère mieux de définir le risque avant d'en parler plus.

I.3.1. Définition

Le concept de «risqué» est souvent entendu de diverses façons et le recours aux dictionnaires illustre bien cette diversité de sens que l'on peut lui donner.

Il désigne tantôt « un danger éventuel plus ou moins prévisible et le fait de s'y exposer dans l'espoir d'en obtenir un avantage » (Le Robert), tantôt , « l'éventualité d'un événement ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la perte d'un objet ou tout autre dommage » (Le Robert ), tantôt encore, « le dommage éventuel plus ou moins prévisible, événement contre la survenance duquel on s'assure, le fait de s'exposer à un danger, dans l'espoir d'obtenir un avantage » (Le Littré). En effet, le risque désigne, soit l'événement redouté, soit la probabilité d'occurrence, soit les conséquences dommageables d'un événement.

Selon Hervé COURTOT, « la notion de risque correspond à un écart jugé inacceptable par rapport à une norme utilisée dans le contrôle, que cet écart résulte d'un aléas ou d'une incertitude »15(*).

Hervé COURTOT16(*) nous fait part de la contreversité des débats sur le concept de "risque" en exposant les avis des uns et des autres :

- "Un danger éventuel plus ou moins prévisible" ;

- "L'éventualité d'un événement ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la perte d'un projet ou tout autre dommage" ;

- "C'est la possibilité que les objectifs d'un système axé sur un but déterminé ne se réalisent pas" ;

- ? C'est un péril, mesurable, visant des biens ou activités précis, aux conséquences économiques dommageables".

Ainsi donc, vue les débats sur la définition du concept de "risque", il incombe aux gestionnaires de risques : ici, les banquiers, d'en distinguer les principaux caractéristiques qui sont notamment :

- Leur nature qui peut être commerciale ou autre ;

- Leur origine pouvant être interne (spécifique) ou externe (systémique) ;

- Leur conséquence ou leur effet produit ;

- Leur détectabilité traduisant la capacité de prévoir leur apparition ;

- Leur contrôlabilité permettant de différencier les risques choisis résultant du choix raisonné et délibéré des responsables et contrôlable de ce fait et les risques subis indépendant de la volonté des responsables et difficilement contrôlables ;

- Leur probabilité d'occurrence, c'est-à-dire, leur probabilité d'apparition et leur fréquence d'apparition.

* 15 Hervé COURTOT, La gestion des risques dans les projets, Economica, Paris, 1998, p40

* 16 Hevé COURTOT, op cit, p38

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci