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Etude de la structure financière et de la gestion des risques liés à  l'activité bancaire: cas de la banque commerciale du Burundi.

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par Jean Claude NDAYISENGA
Université du Burundi, Faculté des sciences économiques et administratives - Licence en sciences économiques et administratives, option: gestion et administration 0000
  

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I.3.3.1.2. Analyse

Le risque de crédit constitue l'essentiel du risque de l'activité bancaire. Son appréciation est la responsabilité essentielle du banquier, lui qui prend la décision d'accorder un crédit ou d'acheter un titre. Cette appréciation diffère selon la contre partie :

- Si le destinataire du crédit est une entreprise, la banque évalue le risque grâce à un diagnostic financier des instruments d'analyse financière : ratios, tableaux de flux, etc. Toutefois, la relation de long terme complexie cette analyse.

- Lorsque le destinataire du crédit est un particulier, l'appréciation du risque est plus difficile faute de documents comptables reflétant la situation financière de l'emprunteur. Les informations simples comme le revenu ou l'ancienneté dans l'emploi sont utilisées. Pour les particuliers, l'analyse du risque est souvent formalisée grâce à l'usage du crédit scoring.

- Dans le cas d'un marché, la banque analyse le risque par elle-même ou utilise les notations des agents de "rating" sur le risque présenté par l'émetteur d'un titre.

La prévention du risque de crédit consiste en de principes simples mais difficiles à mettre en pratique :

- La prise de garanties, qui, d'une part peuvent être réelles sous forme d'hypothèque ou de nantissement et d'autre part personnelles sous forme de cautionnement ou d'aval, est décidée de façon facultative par le banquier lors de l'accord du crédit ou en cours de réalisation.

- La division du risque conduit la banque à repartir les crédits entre un grand nombre de bénéficiaires ou d'émetteurs de titres pour réduire la probabilité de non remboursement. Il est périlleux de concentrer tous ses crédits au financement exclusif de gros bénéficiaires, d'un secteur d'activité ou d'une zone géographique car la banque s'exposerait à des risques élevés en cas de récession de ce secteur ou zone.

- La limitation des risques consiste, pour une banque, à fixer les plafonds de crédit ou titres par emprunteur, par secteur d'activité ou zone géographique.

- L'adossement et le provisionnement sont des moyens autres pour amortir le choc d'une crise lié au risque de crédit.

I.3.3.2. Le risque de liquidité

Le terme des ressources d'une banque étant plus court que celui de ses emplois, le risque de liquidité se manifeste ; d'une part par l'incapacité de la banque de faire face à une demande massive et imprévue de retraits de la part des déposants pris par la panique en cas de crise systémique : risque d'illiquidité ; d'autre part, le risque de liquidité résulte d'une modification progressive du terme des emplois qui s'allonge alors que celui des ressources demeure inchangé ou s'abrège.

Toutefois, la banque peut souffrir d'une illiquidité tout comme elle peut subir une surliquidité ; mais, le premier cas est plus difficile à guérir que le second.

La mesure du risque de liquidité se matérialise par une comparaison des termes des actifs et des passifs. Elle indique la position de liquidité de la banque et fait apparaître la discordance des échéances des actifs et des ressources.

La mesure de la liquidité d'une banque est un préalable à une bonne maîtrise du risque; et le respect des ratios prudentiels ne supprime pas pour autant le risque de liquidité.

En cas de risque ou de crise d'illiquidité, la banque peut recourir à l'endettement sous ses multiples formes :

- l'emprunt bancaire à court terme ;

- l'emprunt bancaire à moyen et long terme ;

- le refinancement interne ou auprès de la banque centrale ;

- l'émission de titres.

L'excédent de liquidité est mis en placement en prenant en compte certains critères, entre autre, le montant du placement, la liquidité du placement, la durée du placement, le risque de signature et de contrepartie, l'anticipation d'évolution des taux d'intérêt et la fiscalité d'un placement.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote