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Etude de la structure financière et de la gestion des risques liés à  l'activité bancaire: cas de la banque commerciale du Burundi.

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par Jean Claude NDAYISENGA
Université du Burundi, Faculté des sciences économiques et administratives - Licence en sciences économiques et administratives, option: gestion et administration 0000
  

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0.2. Problématique

D'après le dictionnaire économique et financier de Yves Bernard, la banque « est une entreprise qui fait profession habituelle de recevoir du public sous forme de dépôt ou autrement, de fonds qu'elle emploie pour son propre compte en opération d'escompte, en opération de crédit, ou en opération financière »2(*).

C'est-à-dire que la banque reçoit les capitaux de ses clients sous forme de dépôts à vue ou de dépôts à terme qu'elle doit rémunérer. En plus, elle s'en sert pour accorder des fonds aux emprunteurs auxquels s'offrent des occasions d'investissements productifs. Ces derniers les rémunèrent en contre partie. Partenaire habituel des entreprises, des particuliers mais aussi des associations et des institutions étatiques, la banque est toutefois confrontée à la prise de décisions en univers complexe et en avenir risqué.

En effet, le banquier exerce un rôle d'intermédiaire entre les déposants et les emprunteurs. C'est un prestataire de services qui collecte les dépôts et les utilise pour son propre compte en opération de prêt.

Comme l'activité essentielle d'une banque comporte des risques, les responsables sont tenus de mettre en place des normes, des stratégies et des mesures prudentielles pour assurer la pérennité de la banque et du système bancaire en général.

Selon GENTIL, D., « Un banquier, qu'il appartienne à une banque de développement ou à une banque commerciale, a davantage intérêt à prêter de l'argent à un fonctionnaire qui veut s'acheter une villa ou une voiture et qui remboursera par prélèvement automatique sur le salaire, qu'à faire du crédit agricole à un petit paysan »3(*).

Tout compte fait, la banque doit faire preuve de rentabilité et de croissance pour gagner la confiance de ses clients et des pouvoirs publics. Elle a besoin d'avoir une structure financière aussi favorable que possible à son activité et à son organisation malgré la diversité des risques liés à son fonctionnement et de ceux liés à l'économie dans son ensemble. Elle a besoin de gagner aussi bien sur les rémunérations aux opérations bancaires que sur le différentiel de taux (taux débiteur et taux créditeur).

La question centrale est ici de savoir si et comment la BANCOBU a pu gardé son rythme de croissance pendant la période de grande probabilité d'occurrence de risque de l'activité bancaire et de crise économiques. Autrement dit :

- Quels sont les formes et les degrés des principaux risques encourus par la BANCOBU dans ses rapports avec les différents agents économiques ?

- Quels sont les outils auxquels la BANCOBU a fait recours pour surmonter les menaces des différents risques de l'activité bancaire et la survenance de crises ?

* 2 . Yves Bernard, Dictionnaire économique et financier, Edition seuil, 1988,1108P, p142.

* 3 . GENTIL D, Les paysans peuvent-ils devenir banquiers ? Epargne et crédit en Afrique, Synos-Alternatives, Paris, 1993, p41

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984