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Etude de la structure financière et de la gestion des risques liés à  l'activité bancaire: cas de la banque commerciale du Burundi.

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par Jean Claude NDAYISENGA
Université du Burundi, Faculté des sciences économiques et administratives - Licence en sciences économiques et administratives, option: gestion et administration 0000
  

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CHAPITRE III : ANALYSE CRITIQUE DE LA GESTIOIN DES PRINCIPAUX RISQUES DE L'ACTIVITE BANCAIRE DE LA BANCOBU

Comme dit dans les développements précédents, il est très difficile d'hiérarchiser les risques de l'activité bancaire. Il l'est encore plus à la BANCOBU où il n'y a pas de service chargé de suivre chaque risque à part.

En outre, il s'avère très délicat de cerner analytiquement les risques précédemment cités et de les classer par ordre d'importance. Mais, comme conclu précédemment, le risque de crédit apparaît comme principal à la BANCOBU et il est facile d'évaluer son poids dans le bilan de la banque. Cela se confirme même au vu des rapports du service chargé de la gestion du risque à la Direction Commerciale à travers le Département Crédits et Marketing.

Selon Eric MANCHON, « on peut distinguer au sein du risque du banquier, une "majeur" : le risque de non remboursement du crédit et trois "mineurs" : les risques d'immobilisation, de taux et de change »26(*).

A travers ce chapitre, nous allons analyser la gestion de ce risque par la banque et les implications d'une surveillance macroprudentielle sur celle-ci par la BRB. Ensuite, nous avons exhibé le poids du risque de crédits dans les activités de la BANCOBU et les effets d'une prise en compte et de la gestion de ce risque sur la structure du patrimoine de la banque.

III.1. La surveillance de risques appliquée par la BANCOBU

Les raisons majeures qui incitent la BANCOBU à surveiller le risque de crédit, qui paraît très accru dans le domaine d'intermédiation financière sont entre autre :

- les possibilités de fractionnement et de groupage de crédits que crée l'intermédiation financière expose la banque à une multiplicité de débiteurs et créanciers pouvant la mettre en péril ou être mis en danger eux-mêmes. « De multiple dépôts sont groupés pour constituer un prêt important consenti à une entreprise ; un très gros emprunt sollicité par une grande entreprise est fractionné en milliers -voir en millions- d'obligations de faible valeur faciale qui sont vendues au détail en souscription publique »27(*).

- La transformation de terme qui est la raison d'être et la justification économique principale de l'intermédiation met la banque dans une grande incertitude d'autant que le terme augmente le risque. « Pour financer des opérations de crédit hypothécaire dont la durée est de l'ordre de 15 à 20ans, une société de crédit foncier utilise une panoplie de moyens de financement dont la durée moyenne est de l'ordre de 5 à 8 ans »28(*).

L'encadrement des crédits, le suivi des demandeurs de crédits par l'analyse de leurs états financiers et le respect des normes prudentielles édictées par la BRB sont entre autre des moyens auxquels la BANCOBU fait recours pour surveiller le risque de crédit. D'après le rapport annuel d'activité de 2002, « Le risque de crédit devra être rigoureusement cerné au moment de l'analyse et de l'instruction de la demande de crédit. Un encadrement particulier des clients devra être assuré dès l'octroi jusqu'au parfait remboursement »29(*).

Le crédit est donc accordé après prise de garanties nécessaires qui peuvent être réelles ou personnelles selon les cas. Le plafond et le terme d'un crédit sont également pris en compte d'autant que le risque augmente avec la taille du crédit et la durée à courir pour le recouvrer.

* 26 Eric MANCHON, Analyse bancaire de l'entreprise, Economica, 4è éd, 1994, P73.

* 27 R. COBBAUT, Théorie financière, Economica, 1987, P8.

* 28 Idem, P9

* 29 BANCOBU, Rapport annuel, Bujumbura, 2002, P20.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus