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Impact de la masse monétaire,du PIB et du taux de change sur le niveau général des prix au Rwanda.

( Télécharger le fichier original )
par Sylvain SIBOMANA
Université nationale du Rwanda - Licence en économie 2009
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A Dieu Tout Puissant,

A nos chers parents,

A nos frères et soeurs,

A tous nos ami(e)s et connaissances,

Ce mémoire est dédié.

DECLARATION

Je déclare SIBOMANA Sylvain, que cette dissertation intitulée « Impact de la masse monétaire, du PIB et du taux de change sur le niveau général des prix au Rwanda » est mon propre travail et qu'elle n'a pas été soumise nulle part pour l'obtention d'un diplôme.

REMERCIEMENTS

Le présent travail est le fruit des efforts de différentes personnes qui ont fourni leur appui moral, intellectuel et matériel.

Nos vifs et profonds remerciements s'adressent premièrement au Directeur de ce travail Monsieur HABIMANA KIZITO d'avoir accepté diriger ce travail malgré ses multiples et lourdes responsabilités. Ses conseils, ses remarques et sa grande disponibilité nous ont été d'une grande importance.

Nous exprimons toute notre gratitude à tous les professeurs de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion pour l'esprit de recherche qu'ils ont développé en nous. Leur bravoure est un héritage inoubliable.

Nous remercions sincèrement les membres de notre famille, famille de NTEZIRYAYO Valens, Mme MUHIMPUNDU Espérance, NIYONSABA Samuel pour leur soutien tant moral que matériel.

Nos remerciements s'adressent également aux agents de l'office rwandais des recettes (RRA) station Muhanga (BODOLO Jean, KALISA Valens, NIYITEGEKA Valens et TWESIGYE Elly) qui nous a facilité à faire des recherches, tous nos amis et collègues de la promotion pour leur encouragement.

Nous remercions aussi le MINECOFIN et la BNR qui ont facilité l'accès aux documents en rapport avec notre travail.

Nous remercions également le SFAR pour son emprunt-bourse au cours de nos études universitaire.

Que tous ceux qui ont contribué à notre travail reçoivent notre abondante gratitude.

Sylvain SIBOMANA

TABLE DES MATIERES

DEDICACE........ Erreur ! Signet non défini.

DECLARATION ii

REMERCIEMENTS iii

TABLE DES MATIERES iv

LISTE DES TABLEAUX vii

LISTE DES GRAPHIQUES viii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ix

LISTE DES ANNEXES x

SOMMAIRE xi

ABSTRACT xii

CHAPITRE I: INTRODUCTION GENERALE 1

I.1 Problématique 1

I.2 Hypothèse de recherche 3

I.3 Objectif du travail 3

I.3.1 Objectif général 3

I.3.2 Objectifs spécifiques 3

I.4 Choix et intérêt du sujet 3

I.5 Méthodologie de recherche. 4

I.6 Délimitation du sujet 4

I.7 Subdivision du travail 4

SUMMARY OF CHAPTER ONE 5

CHAPITRE II: CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL DU NIVEAU GENERAL DES PRIX ET DE SES PRINCIPAUX DETERMINANTS 7

II.1 Les principaux déterminants du niveau général des prix 7

II.2 Notion de base sur la monnaie 7

II.2.1 Définition de la monnaie et ses fonctions 7

II.2.2 Fonctions de la monnaie 8

II.2.2.1 Monnaie comme étalon de mesure 8

II.2.2.2 Monnaie comme intermédiaire d'échange 8

II.2.2.3 La monnaie est une réserve de valeur 8

II.3 Masse monétaire et sa régulation 9

II.3.1 Définition générale de la masse monétaire 9

II.3.2 La structure de la masse monétaire au Rwanda 9

II.3.2.1 Masse monétaire au sens étroit 9

II.3.2.2 Masse monétaire au sens large 9

II.3.2.3 Les liquidités de l'économie (M3) 9

II.3.3 Politique monétaire et régulation de la masse monétaire 10

II.3.4 Impact théorique de la masse monétaire sur le niveau des prix 10

II.3.5 La relation entre la masse monétaire et le niveau général des prix 11

II.4 Généralités sur le PIB 12

II.4.1 Définition du PIB 12

II.4.2 Le PIB nominal et le PIB réel 12

II.4.3 La relation entre le PIB et le niveau général des prix 13

II.5 Généralités sur le taux de change 13

II.5.1 Définition et mesure du taux de change 13

II.5.2 Mesure du taux de change 14

II.5.3 La balance des paiements 14

II.5.3.1 Les composantes de la balance des paiements 14

II.6 Généralités sur le niveau général des prix 16

II.6.1 Mesure du niveau général des prix 16

II.6.2 Indice de prix à la consommation 16

II.6.3 Définition et mesure de l'inflation 17

II.6.3.1 Définition de l'inflation 17

II.6.3.2 Mesure de l'inflation 17

II.6.3.3 Les causes et effets de l'inflation 17

SUMMARY OF CHAPTER TWO 19

CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE RECHERCHE 20

III.1 Les méthodes 20

III.1.1 Méthode historique 20

III.1.2 Méthode systémique 21

III.1.3 Méthode structuro-fonctionnaliste 21

III.1.4 Méthode analytique 21

III.2 Les techniques de recherche 21

III.2.1 Recherche documentaire 21

III.2.2 Entrevue 22

III.2.3 La statistique 22

III.2.4 Technique économétrique avec le logiciel d'Eviews 22

III.3 Difficultés rencontrées 22

SUMMARY OF CHAPTER THREE 23

CHAPITRE IV: IMPACT DE LA MASSE MONETAIRE, DU Produit interieur brut ET DU TAUX DE CHANGE SUR LE NIVEAU GENERAL DES PRIX AU RWANDa 24

IV.1 Evolution de la masse monétaire au Rwanda 24

IV.2 Evolution du PIB au Rwanda 27

IV.2.1 Evolution du PIB depuis 1980 à 2007 27

IV.3 Evolution du régime de change au Rwanda 29

IV.3.1 La détermination du taux de change dans le régime fixe et flexible au Rwanda 30

IV.3.1.1 La détermination du taux de change dans le régime fixe au Rwanda 30

IV.3.1.2 La détermination du taux de change dans le régime flexible au Rwanda 30

IV.3.1.3 L'évolution du taux de change dès 1980 à 2007 au Rwanda. 31

IV.4 La détermination du niveau général des prix au Rwanda 32

IV.4.1 L'inflation au Rwanda 32

IV.4.2 Les causes de l'inflation au Rwanda 33

IV.4.3 Les conséquences de l'inflation au Rwanda 33

IV.4.4 Moyens de lutte contre l'inflation au Rwanda 33

IV.4.5 Evolution de l'IPC par rapport à la masse monétaire, PIB et au taux de change au Rwanda 34

IV.5 Analyse économétrique de l'impact de la masse monétaire, du Produit Intérieur Brut et du taux de change sur le niveau général des prix au Rwanda 35

IV.5.1 La spécification et la formulation du modèle 35

IV.5.2 Les données utilisées 35

IV.5.3 Formulation du modèle 36

IV.5.4 Hypothèse du modèle 37

IV.5.5 Analyse de la stabilité, test de cointégration et l'estimation du modèle 37

IV.5.5.1 Analyse de la stationnarité 37

III.5.5.2.Test de stationnarité des variables 39

IV.5.5.2 Test de cointégration 42

IV.5.5.3 Estimation du modèle 43

IV.5.5.4 Analyse et interprétation des résultats 49

SUMMARY OF CHAPTER FOUR 51

CHAPITRE V : CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS 53

V.1 Conclusion générale 53

V.2 Recommandations 55

SUMMARY OF CHAPTER FIVE 56

BIBLIOGRAPHIE 57

ANNEXES................................................................................................ 60

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Evolution de la masse monétaire (M2) depuis 1990 jusqu'en 2006 en milliard de Frw et à fin de période 4

Tableau 2: L'évolution de la masse monétaire en circulation en milliards de Frw depuis 1980 jusqu'à 2007 3

Tableau 3: La contribution de différents secteurs dans la formation du PIB depuis 2004 à 2007(en milliard de Frw) 3

Tableau 4: Evolution du PIB de 1980-2007 en milliards de Frw 3

Tableau 5: L'évolution du taux de change depuis 1980 à 2007 3

Tableau 6: Les signes attendus du modèle 3

Tableau 7: Résultat du test AD, à niveau, pour la variable 3

Tableau 8: Résultat du test ADF, à niveau, pour la variable indépendante 3

Tableau 9: Résultat du test ADF pour la variable indépendante 3

Tableau 10: Résultat du test ADF pour la variable indépendante intégrée d'ordre 1 3

Tableau 11: Résultat du test ADF, à niveau, pour la variable 3

Tableau 12: Résultat du test ADF pour la variable en différence première 3

Tableau 13: Résultat du test ADF à niveau pour Ut 3

Tableau 14: Résultat du test d'autocorrélation des erreurs 3

Tableau 15: Résultats du test d'hétéroscedasticité 3

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique 1: Evolution de la masse monétaire dès 1990-1996(en milliards de Frw à fin de période) 4

Graphique 2: La contribution sectorielle dans le PIB pour l'année 2007 (en milliard de Frw) 3

Graphique 3: Evolution de l'IPC par rapport à la masse monétaire, PIB et au taux de change au Rwanda en milliards de Frw (1980-2007) 3

Graphique 4: Représentation graphique de Durbin Watson test dans l'espace 3

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ADF : Augmented Dickey-Fulley

BNR  : Banque nationale du Rwanda

CNUCED : Conférence des Nations Unis sur le Commerce et le Développement

DTS : Droit de tirage Spécial

DW  : Durbin Watson test

ECM  : Error correction model

FB  : Franc Burundais

Frw  : Franc rwandais

GDP : Gross domestic product

GM : Guerre mandiale

IMF : International Monetary Fund

IPC : Indice des Prix à la Consommation

ln  : logarithme népérien

M2  : Masse monétaire

MINECOFIN  : Ministère des Finances et de la Planification Economique

NBR : National Bank of Rwanda

PIB  : Produit Intérieur Brut

PVD : Pays en Voie de Développement

SHK : Shilling Kenyan

TCH : Taux de Change

UNR  : Université Nationale du Rwanda

USD  : United State Dollar

XCE : Croissance

$  : Dollar américain

%  : pourcentage

? : Variation

LISTE DES ANNEXES

Annexe I : Les données utilisées pour la régression du modèle a court et à long terme (en milliards de Frw) depuis 1980 jusqu'en 2007

Annexe II : Evolution de l'IPC, masse monétaire (M2), du PIB et du TCH (1980-2007) en milliards de Frw (base 100 :1992)

Annexe III : Evolution de la masse monétaire et ses composantes entre 1980-2007 (en milliards de Frw)

Annexe IV: Contribution de différents secteurs dans la formation du PIB (1998 à 2003) en milliards de Frw

Annexe V : Tableau des critères Akaike et Schwarz pour les variables du modèle et leurs résidus

Annexe VI : Résultats des régressions

Annexe VII : Cours de change des principales monnaies 1980-2007 (fin de période)

Annexe VIII : Guide d'entretien

Annexe IX : Tableau de t-distribution

Annexe X: Tableau de critical value for Durbin Watson Test

Annexe XI: Tableau de f-Distribution

Annexe XII: Autorisation d'accès a la bibliothèque de la BNR

SOMMAIRE

Depuis le début du 20ème siècle la variation des prix a caractérisé la plupart des économies de marché. Cette variation est caractérisée par des tendances à la hausse du niveau général des prix.

Au Rwanda comme par ailleurs dans les PVD, ce mal économique a atteint un niveau considérable. Ainsi, le niveau général des prix comme étant un indicateur macroéconomique global qui détermine la performance d'une économie a été l'objet de notre étude.

Dans ce travail nous avons posé l'hypothèse suivante : « le niveau général des prix au Rwanda est expliqué par la masse monétaire, le PIB et le taux de change ».

Pour vérifier notre hypothèse, nous avons utilisé les méthodes suivantes : méthode historique, systémique, stricturo-fonctionnaliste et méthode analytique. Quant aux techniques, nous avons recouru à la technique documentaire, technique statistique et la technique économétrique avec le logiciel Eviews.

Les résultats de notre régression ont témoigné que la masse monétaire en circulation et le taux de change sont significatifs pour expliquer le niveau des prix au Rwanda, mais le PIB est insignificatif.

Après l'estimation du modèle, nous avons constaté que le modèle est jugé bon en partant des tests statistiques comme le test de student, de Fisher et de DW.

Enfin, l'instabilité du taux de change du Franc rwandais par rapport aux monnaies étrangères (devises) et la hausse du niveau général des prix sont les problèmes qui persistent dans l'économie rwandaise. Cependant, beaucoup d'efforts menés par la BNR qui vise à maintenir la stabilité du niveau des prix internes donnent actuellement les résultats meilleurs. La politique monétaire restrictive qui consiste à diminuer la quantité de monnaie en circulation par le contrôle direct des crédits octroyés par les institutions financières est l'un des mesures adoptées par les autorités monétaires afin de lutter contre la hausse du niveau général des prix au Rwanda (inflation).

ABSTRACT

Since the 20th century more of developing countries, including Rwanda were characterized by the general level of prices fluctuation taken as a global macroeconomic indicator that measures the performance of a given economy.

In our work, we assumed the following hypothesis «the general level of prices in Rwanda is explained by the currency in circulation, the GDP and the exchange rate».

To verify our hypothesis the following methods were used: historic method, systemic method,stricturo-fonctionalist, interview and analytical method. As techniques, we used documentary technique, statistical technique and econometric technique with Eviews software.

The results obtained after making the model estimation allowed us to confirm that the currency in circulation and exchange rate explain the general level of prices in Rwanda.

In addition, the instability of exchange rate and the level of prices remain the crucial issue for Rwandan economy. It is important to notice that many efforts aiming at stabilizing the exchange rate and the level of prices are leading to good results.

The NBR and the government must stabilize the level of prices by taking measures aiming at fighting against inflation in our country.

CHAPITRE I: INTRODUCTION GENERALE

I.1 Problématique

Depuis un certain nombre d'années, les PVD dont le Rwanda sont vulnérables aux fluctuations conjoncturelles des prix. L'effet de ces variations des prix est encore aggravé par les modifications des quantités produites : pour nombre de production agricole, les aléas climatiques sont importants (A.VANHAEVERBEKE, 1980 :45).

La grande préoccupation de l'analyse macro-économique est d'expliquer le niveau auquel se situe l'activité économique à un moment donné en appréhendant les facteurs qui déterminent la performance d'une économie à travers les indicateurs globaux. Ces indicateurs sont : le niveau général des prix, la production nationale, le revenu national, l'emploi, le volume des échanges extérieurs, etc.

Le niveau général des prix est un indicateur macroéconomique qui mesure la performance et la croissance du pays. La croissance à court terme et à moyen terme d'un pays donné dépend beaucoup des tendances des prix (CNUCED, 1993-1994 :3).

D'après BERNARD R. (1970 : 1), « Tout processus inflatoire est marqué par des hausses généralisées des prix ». On ne peut parler de processus inflatoire que lorsqu'un accroissement sensible des masses monétaires se produit, soit sans aucun rapport avec les nécessités de la production et de l'activité commerciale, soit de façon tout à fait disproportionnée aux fluctuations de l'activité économique. C'est ce qu'on exprime encore en disant que l'expansion des crédits est inflationniste, quand elle n'est pas réglée sur le volume des transactions ».

L'économie se heurte souvent à de nombreux problèmes tels que le chômage, la crise économique, le déséquilibre des paiements extérieurs et la hausse du niveau général des prix.

C'est dans ce cadre que la politique macroéconomique dans le souci de lutter contre ces maux se donne comme objectifs principaux à atteindre la croissance économique, le plein emploi, la stabilité du taux de change, l'équilibre des paiements extérieurs et la stabilité des prix (KIGABO B. D.1999:1).

Au cours du 21ème siècle et même avant, la hausse des prix a caractérisé la plupart des économies de marché. Au Rwanda comme par ailleurs dans les pays en voie de développement, ce mal économique a atteint un niveau considérable.

En se limitant au seul cas du Rwanda, la hausse des prix peut trouver l'explication dans diverses causes. Selon KIGABO B. Douglas (1999 :1), certaines provenant bien sûr de l'offre, d'autres de la demande. Nous pouvons citer par ailleurs les mauvaises récoltes dûes aux conditions climatiques quelquefois défavorables, les fluctuations des cours internationaux du pétrole qui ont entraîné la hausse des prix du pétrole et ses dérivés (essence, mazout,...), le mauvais état des routes qui mènent à l'océan (surtout pendant la saison de pluie) ce qui avait comme impact la hausse des prix des produits importés, etc. D'autres événements tels que le financement du déficit budgétaire de l'Etat par le recours aux avances exceptionnelles auprès de la BNR, les mouvements du taux de change peuvent aussi expliquer la hausse des prix au Rwanda.

Par ailleurs, pour un pays doté d'une économie relativement ouverte au commerce international et à l'investissement étranger et dont les prix commerciaux sont fixés par les marchés mondiaux, la fluctuation du taux de change a des effets considérables sur les importations, sur la rentabilité des exportations et sur le niveau des prix. A l'intérieur d'une économie, la forte instabilité du taux de change a des effets sur les coûts de production, les prix de vente, les quantités produites et consommées.

Dans les pays en voie de développement (PVD) en général et au Rwanda en particulier, la variation des prix est fréquente. Dans ce cas, il est donc indispensable dans ce travail d'identifier les variables influençant le niveau général des prix au Rwanda tout en déterminant leur relation avec ce dernier.

Notre recherche essayera d'apporter une réponse aux questions suivantes :

1. Quelles sont les variables susceptibles d'expliquer le niveau général des prix au Rwanda ?

2. Quelle est la liaison existant entre ces variables indépendantes et le niveau général des prix ?

I.2 Hypothèse de recherche

Dans notre travail, nous aurons à vérifier l'hypothèse suivante : « le niveau général des prix au Rwanda est expliqué par la masse monétaire en circulation, le produit intérieur brut et le taux de change ». En d'autres termes, notre hypothèse stipule qu'il existe une corrélation entre le niveau général des prix et les variables : masse monétaire, PIB et le taux de change.

I.3 Objectif du travail

I.3.1 Objectif général

L'objectif principal de ce travail est de dégager le degré d'influence de la masse monétaire, du produit intérieur brut et du taux de change sur le niveau général au Rwanda.

I.3.2 Objectifs spécifiques

1. Montrer l'évolution du niveau général des prix dans la période sous l'étude ;

2. Identifier le type de liaison existant entre la masse monétaire, le PIB, le taux de change et le niveau général des prix au Rwanda,

3. Donner des suggestions à mettre en oeuvre par les autorités monétaires en vue de stabiliser le niveau des prix au Rwanda.

I.4 Choix et intérêt du sujet

L'instabilité des prix tant sur le marché monétaire que sur le marché des biens et des services est un problème sérieux pour le Rwanda et nous pensons que certaines variables ont une grande influence dans l'explication du niveau général des prix au Rwanda. Le choix du sujet a été motivé par le fait qu'il nous permettra d'approfondir nos connaissances en sciences économiques et de continuer la recherche dans ce domaine, bien sûr après peu de recherches empiriques précédentes sur le niveau général des prix au Rwanda.

Enfin, l'intérêt de ce sujet est que nous voulons apporter une contribution scientifique de la part qu'occupe la masse monétaire, produit intérieur brut et le taux de change dans l'explication du niveau générale des prix au Rwanda ; ce qui peut aider les autorités monétaires à maintenir la stabilité des prix au Rwanda.

I.5 Méthodologie de recherche.

Pour vérifier notre hypothèse du travail et pour atteindre nos objectifs, nous nous sommes servis de différentes méthodes et techniques. Il s'agit de recourir aux méthodes suivantes : méthodes historique, méthode systémique, méthode structuro-fonctionnaliste et la méthode analytique.

Quant aux techniques, nous nous sommes servis de techniques suivantes : technique documentaire, technique d'entrevue, technique statistique et la technique économétrique avec le logiciel d'Eviews. Ces méthodes et techniques sont développées dans le chapitre III de ce travail.

I.6 Délimitation du sujet

La rigueur scientifique exige que tout travail soit limité dans le temps et dans l'espace. Pour répondre à cette exigence, notre travail portera sur la période allant de 1980 à 2007 (28 ans). Dans l'espace, notre étude se limitera au seul cas du Rwanda.

I.7 Subdivision du travail

Notre travail est subdivisé en cinq chapitres. Le premier chapitre porte sur l'introduction générale. Au deuxième chapitre qui sera consacré au cadre théorique et conceptuel du niveau général des prix et de ses principaux déterminants, il sera question de déterminer les aspects théoriques du niveau général des prix ainsi que ceux de ses variables explicatives.

Le troisième chapitre traite la méthodologie de recherche où nous avons expliqué les méthodes et techniques utilises afin de réaliser ce travail. Le quatrième chapitre porte sur l'impact de la masse monétaire, du PIB et du taux de change sur le niveau général des prix au Rwanda. C'est dans ce chapitre qu'on fait une analyse économétrique et l'interprétation des résultats qui tente d'évaluer l'impact chaque variable explicative sur le niveau général des prix au Rwanda.

Enfin, le cinquième chapitre et qui est en même temps le dernier porte sur la conclusion générale et quelques recommandations.

SUMMARY OF CHAPTER ONE

The developing countries, including Rwanda, faced for a long time the price fluctuation. For a country which is opened to international trade and foreign investments and that the level of prices is fixed on the international market, the variation of exchange rate should influence more the countries' exports and the level of prices.

This chapter reports the statement of the problem, the objectives, interest of the subject and the hypothesis of research. It includes also the delimitation and organization of the work.

The research questions were formulated in the following manner:

1. What are the variables that could influence the level of prices in Rwanda?

2. What is the correlation between the general level of prices and its independent variables?

The main objective of the work is to identify the impact of currency in circulation, of GDP and that of the rate of exchange on the general level of prices in Rwanda. Apart from this general objective, specific others are the following:

1. To show the evolution of the level of prices during the period under consideration;

2. To identify the relationship between the currency in circulation, GDP and the rate of exchange on the general level of prices.

Furthermore, the following hypothesis was formulated as an anticipative answer on our research questions: «The level of prices in Rwanda is explained by the currency in circulation, GDP and the rate of exchange».

To reach our objectives and to verify our assumptions, we used various method and techniques. The following methods were used: historic method, systemic method, structuro-functionalist method and analytical method. As techniques, we used the following: documentary technique, interview technique, statistical technique and econometric technique.

Being limited in time and space, the study extends on 28 years going from 1980 to 2007 and concerns the Rwandan territory.

Finally, we have subdivided our work into five chapters listed below:

1. General introduction ;

2. Theoretical and conceptual framework on the general level of prices and its main determinants;

3. Research methodology ;

4. Impact of the currency in circulation, GDP and the rate of exchange on the general level of prices in Rwanda;

5. General conclusion and recommendations.

CHAPITRE II: CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL DU NIVEAU GENERAL DES PRIX ET DE SES PRINCIPAUX DETERMINANTS

II.1 Les principaux déterminants du niveau général des prix

En général, la tendance à la baisse ou à la hausse du niveau général des prix est déterminée par de nombreuses variables macroéconomiques. Pour notre cas, nous avons choisi les variables qui peuvent avoir plus de poids dans l'explication du niveau général des prix. Ces variables sont : la masse monétaire en circulation, le niveau de la production intérieure et le taux de change.

II.2 Notion de base sur la monnaie

L'activité économique s'est développée sur la base de la division du travail, donc d'échanges. Etablissent un rapport de valeur entre les objets échangés : les prix. Les prix s'expriment généralement en monnaie.

II.2.1 Définition de la monnaie et ses fonctions

Il existe plusieurs définitions de la monnaie. Selon Michelle de MOURGUES cité par NSABIMANA A. (2000 :5), la monnaie est l'instrument d'échange qui permet l'achat immédiat de tous les biens, services et titres, sans coût de transaction, ni coût de recherche et qui conserve la valeur entre deux échanges. Sa détention permet de rompre avec les relations de troc soit de différer l'échange en situation d'incertitude.

La monnaie est un instrument légal de paiements (LE PETIT LAROUSSE 2007 :657).La monnaie est constituée aussi par l'ensemble des moyens de paiement usuels utilisés sur le territoire (BREMOND J. et GEREDAN.A 1981 :276).

D'après André PAGE (1986 : 1), la monnaie est un bien particulier contre lequel on peut échanger n'importe quel autre bien.

II.2.2 Fonctions de la monnaie

Selon André PAGE (1986 : 2), la monnaie est essentiellement un instrument destiné à faciliter les échanges. Elle a la fonction de compte car elle permet d'exprimer les valeurs à une mesure commune. En outre, la monnaie a la fonction de circulation des richesses puisqu'elle est considérée comme intermédiaire d'usage généralisé dans les échanges. Enfin, elle a la fonction de liquidité. En général, on reconnaît essentiellement trois fonctions de la monnaie : la monnaie est un étalon de mesure, un intermédiaire d'échange et une réserve de valeur.

II.2.2.1 Monnaie comme étalon de mesure

A ce titre, la monnaie permet de faire une comparaison entre les valeurs des différents biens et services. Cependant, contrairement aux autres étalons, comme celui de poids, ou des longueurs, la monnaie n'est pas une référence immuable. Elle est un bien variable (RUTAZIBWA Gérard, 2008 :2).

II.2.2.2 Monnaie comme intermédiaire d'échange

En tant qu'intermédiaire d'échange, la monnaie joue un rôle très important comme moyen de paiement. Elle donne à celui qui la possède, la possibilité de choisir entre tous les biens qui se trouvent sur le marché. Traditionnellement, l'échange se faisait par le troc (échange d'un bien contre un autre). Actuellement, l'échange se fait par l'utilisation de la monnaie qui remplit cette fonction d'intermédiaire d'échange et éliminant les difficultés causes par le système de troc.

II.2.2.3 La monnaie est une réserve de valeur

D'après Victor PREVOT (1979 :12), la monnaie est donc un instrument d'épargne, un lien entre le passé et l'avenir. Elle donne à l'individu un pouvoir de choix. En d'autre terme, l'encaisse monétaire est un pouvoir d'achat mis à réserve.

II.3 Masse monétaire et sa régulation

II.3.1 Définition générale de la masse monétaire

D'après Douglas GREEN WALD (1990 :600) dans le dictionnaire économique, la masse monétaire est la quantité de monnaie dans une économie.

II.3.2 La structure de la masse monétaire au Rwanda

Au Rwanda, la masse monétaire est évaluée suivant deux conceptions permettant à aboutir aux liquidités de l'économie à savoir : la masse monétaire au sens étroit ou stricte et la masse monétaire au sens large.

II.3.2.1 Masse monétaire au sens étroit

Il s'agit des moyens de paiement à la disposition du public ; billets de banques et pièces métalliques (appelés aussi monnaie divisionnaire) en circulation hors banque et les dépôts à vue dans les banques. C'est ce qu'on appelle «disponibilité monétaire ou agrégat monétaire M1».Ces disponibilités hors banques sont celles détenues par les ménages et les entreprises.

II.3.2.2 Masse monétaire au sens large

Il s'agit de disponibilités monétaires (M1) et les dépôts à terme et d'épargne. Ces derniers constituent la quasi-monnaie (near money). Ils sont représentés par l'agrégat M2.Donc M2=M1+quasi-monnaie.

C'est cet agrégat que les autorités monétaires se servent dans la définition des objectifs annuels de la croissance monétaire.

II.3.2.3 Les liquidités de l'économie (M3)

Selon Victor PREVOT (1979 : 34), elle inclut en plus de deux agrégats M1et M2, les dépôts dans les caisses d'épargne et les biens du trésor achetés par le public.

Quant aux calculs de cette grandeur, la BNR fait la sommation de la circulation fiduciaire hors banque, dépôts à vue, quasi-monnaie, fonds fiduciaires et autres postes nets.

II.3.3 Politique monétaire et régulation de la masse monétaire

La réglementation de l'offre monétaire est sous la responsabilité de la politique monétaire, qui a comme rôle de réguler les moyens monétaires qu'ont les entreprises et les particuliers en fonction des besoins de l'économie et les objectifs que fixent les pouvoirs publics.

La politique monétaire se définit généralement comme l'action qui utilise le contrôle de l'offre et de la demande par la banque centrale comme instrument de réalisation des objectifs de politique économique générale. Elle a l'objectif de faire varier selon les circonstances le niveau du revenu national et le niveau général des prix (Jean-Pierre PATAT 1987 : 277).

Il est nécessaire de souligner que la politique monétaire est l'affaire du gouvernement et sa mise en oeuvre est celle de la banque centrale, BNR au Rwanda.

II.3.4 Impact théorique de la masse monétaire sur le niveau des prix

Selon Jean-Pierre PATAT (1987 : 286), un accroissement de la masse monétaire provoque non seulement un accroissement des prix, mais un essor de la demande, selon une relation en définitive très simple, sinon simpliste. En partant de la formule de PIGOU (dite encore formule de Cambridge) montre qu'un accroissement des prix ne peut se produire sans augmentation de la masse monétaire. En effet, si les prix augmentent, les encaisses réelles des agents économiques vont s'abaisser en deçà de ce qu'ils considèrent comme normal ; pour les reconstituer, ils réduiront leurs dépenses et les prix décéléreront.

II.3.5 La relation entre la masse monétaire et le niveau général des prix

Selon Jean MARSHALL et Frédéric POULON (1987 : 487), cette relation est souvent étudiée à partir d'une célèbre identité proposée en 1911 par I. FISHER sous le nom d'équation des échanges.

Sous une forme simplifiée, cette relation s'écrit :

Où : P est le prix moyen pondéré des biens ayant fait, dans la période considérée, l'objet de transactions.

T est le volume de ces transactions

M est la quantité de monnaie en circulation (la masse monétaire)

V est la vitesse de circulation de la monnaie

Les deux membres de l'égalité expriment, de deux façons différentes, la valeur des transactions effectuées dans la période. Il s'agit donc bien d'une identité. Celle-ci se transforme par différentiation logarithmique, en l'identité suivante :

où les termes sont les taux de variations des grandeurs (P, T, etc.) d'une période à l'autre. Cette équation constitue l'une des bases de la politique monétaire dont le but est de contrôler le taux d'inflation ou taux d'accroissement du niveau général des prix.

La deuxième équation est celle friedmanienne qu'il dégage de l'équation quantitative de la monnaie. Il a fait intervenir deux facteurs suivants :

- Le revenu réel : (revenu nominal divisé par le niveau des prix)

- L'encaisse réelle : (encaisse nominale divisée par le niveau des prix)

Ainsi, par l'intervention de Milton FRIEDMAN et Irving FISHER, on vient de remarquer certaines justifications de la relation (interdépendance) entre l'évolution de la masse monétaire et du niveau général des prix. Dans une telle perspective, le rôle de la politique monétaire est de réguler la masse monétaire en circulation et de stabiliser le niveau général des prix.

II.4 Généralités sur le PIB

Depuis longtemps, nombreux économistes considèrent le produit intérieur brut (PIB) comme la meilleure mesure de comportement d'une économie. Ainsi par exemple, aux Etats-Unis, cette statistique est établie tous les trois mois par le bureau of Economics Analysis, l'une des services de US Department of commerce. Au Rwanda, le PIB est déterminé par le MINECOFIN.

II.4.1 Définition du PIB

Le produit intérieur brut est défini comme la valeur totale de la production interne des biens et services dans un pays donné au cours d'une année par les agents résidant à l'intérieur du territoire national. Il est un indicateur économique très utilisé, qui mesure le niveau de production d'un pays (MANKIW.G, N., 2003.p.27).

II.4.2 Le PIB nominal et le PIB réel

Les économistes désignent le PIB nominal comme étant la valeur des biens et services mesurée à prix courants. Quant au PIB réel, il constitue la valeur des biens et services mesurée à prix constants. En d'autres termes, le PIB réel reflète le volume de la production de la période courante, et non sa valeur, puisqu'il ne tient compte que de l'évolution, par rapport à l'année de référence, dite « année de base » des quantités produites, en supposant que les prix n'ont pas bougé (Gregory N. MANKIW, 2003 : 27).

En outre, de nombreuses théories économiques montrent qu'il existe une relation entre le PIB et le niveau des prix.

II.4.3 La relation entre le PIB et le niveau général des prix

En règle générale, les économistes font l'hypothèse que le prix d'un bien ou d'un service donné s'ajustent rapidement pour équilibrer l'offre et la demande (Gregory N. MANKIW, 1999 : 14). Selon cette hypothèse macroéconomique dite « d'équilibre de marché », le niveau général des prix est considéré comme résultante de l'offre globale et de la demande globale. Si l'offre s'adapte spontanément à la demande, il ne pourrait y avoir d'inflation par demande.

Cependant, la comptabilité nationale nous indique l'égalité entre les flux de production, de revenu et de dépenses et donc entre l'offre et la demande. Eduin LE HERON (MP n°8, novembre-décembre 1991 : 18-19) le complète en dégageant la formule suivante :

Q*P+M-D stocks = C+I+G+X

En nous référant à la formule ci-dessus, la partie d'à gauche constitue l'offre globale et celle d'à droite la demande globale.

Pour le cas du Rwanda, la fonction de production est soumise aux différentes contraintes. A part de la faible productivité agricole enregistrée dans le secteur primaire, on constate l'insuffisance des moyens de production qui fait que celle-ci soit inélastique par rapport à la demande. Etant donné que le PIB est la valeur totale de la production provenant dans tous les secteurs (primaire, secondaire et tertiaire), la non maîtrise des nouvelles technologies, la non valorisation du facteur travail et l'insuffisance des moyens de production surtout dans le secteur secondaire font que la production soit inélastique par rapport à la demande. Par cette raison, les prix auront tendance à augmenter et une inflation par demande se produira, toute chose restant égale par ailleurs.

II.5 Généralités sur le taux de change

II.5.1 Définition et mesure du taux de change

Selon André PAGE (1986 :157), le taux de change est le prix de la monnaie nationale en terme de monnaie étrangère.

D'après P. KRUGMAN et OBSTIFERD (1995 :381), le taux de change est défini comme le prix de la monnaie d'un pays exprimée par rapport à la monnaie d'un autre pays.

En effet, les taux de change jouent un rôle important dans le commerce international, car ils permettent de comparer les biens et services produits dans les différents pays.

II.5.2 Mesure du taux de change

En effet, deux méthodes de cotation sont utilisées pour mesurer le taux de change d'une monnaie par rapport à l'autre.

1° La cotation au certain 

Selon Dominique PLIHON (1999 : 12), la cotation se fait en donnant le nombre d'unités monétaires étranger équivalent à une unité de monnaie locale. Ainsi par exemple au Rwanda, le dollar américain à Kigali est coté de la manière suivante : FRW/US$.

2° La cotation à l'incertain

Cette cotation est la méthode inverse, elle consiste à exprimer le prix de la devise étrangère en monnaie locale (domestique). Par exemple à Kigali, le dollar américain est coté de la façon suivante : US$/FRW ; ce qui montre le nombre d'unités du franc rwandais pour acheter un dollar américain.

II.5.3 La balance des paiements

Selon AFTARION (1985 : 5), la balance des paiements est la comptabilisation de toutes les opérations commerciales, financières et monétaires effectuées au cours d'une période donnée entre un pays et le reste du monde (RDM).

II.5.3.1 Les composantes de la balance des paiements

II.5.3.1.1 La balance commerciale

Elle correspond au solde des exportations et des importations des marchandises.

II.5.3.1.2 La balance des capitaux

Elle correspond au solde des entrées et sorties de capitaux à court, moyen et long termes du secteur privé non bancaire.

II.5.3.1.3 La balance des invisibles

Elle correspond au solde des échanges qui ne donnent pas lieu à des mouvements de marchandises (le service, le tourisme).

II.5.3.1.4 La balance des opérations courantes

Elle correspond au solde global de la balance commerciale et de la balance des invisibles.

II.5.3.1.5 La relation entre le taux de change et le niveau général des prix

Le Rwanda entant qu'un pays économiquement ouvert, procède aux échanges avec l'extérieur en terme d'importation et d'exportation des biens et services (www.bnr.rw consulté le 05/09/2009). L'outil qui facilite l'importation est la devise étrangère. Or, pour obtenir une monnaie étrangère il faut une quantité de monnaie nationale en contre-partie selon le régime souvent flexible ou fixe.

Toutefois, le déficit de la balance commerciale résulte d'une demande accrue de la monnaie étrangère et donc la valorisation de cette monnaie par rapport à la monnaie nationale.

La valorisation de la devise étrangère fait en général monter les prix à la consommation à l'intérieur du pays et cela implique la diminution du pouvoir d'achat de la monnaie nationale.

D'après Dominique PLIHON (1999 : 99), l'évolution du taux de change influe directement sur le rythme de l'inflation. Ainsi, une appréciation du taux de change se traduit par la « désinflation importée » : la hausse de la parité induit mécaniquement une baisse des prix des biens importés et par le jeu de la boucle prix-salaires, une baisse de l'inflation dans l'économie. Cette définition montre clairement comment le taux de change est une variable explicative du niveau général des prix.

II.6 Généralités sur le niveau général des prix

L'un des objectifs principaux des autorités monétaires est la stabilisation du niveau général des prix et la lutte contre l'inflation. En effet, la stabilité des prix est considérée dans de nombreux pays comme l'indicateur du développement économique. Le niveau général des prix comme étant un agrégat macroéconomique, aide les décideurs économiques dans la prise de décisions. On l'utilise de plus en plus pour ajuster toutes une série de transactions économiques : l'ajustement des salaires, l'ajustement des impôts et l'ajustement des pensions qui, dans de nombreux pays, suit l'évolution des prix quantifiés par l'indice des prix.

II.6.1 Mesure du niveau général des prix

En général, c'est l'indice des prix à la consommation dont on tient compte dans l'estimation du niveau général des prix. Il permet d'estimer l'évolution d'ensemble des prix des biens et de services figurant dans le panier de la ménager.

II.6.2 Indice de prix à la consommation

L'indice des prix à la consommation est par définition, les moyennes des prix des biens et services de consommation. Il sert de référence pour mesurer le coût d'un panier des biens alimentaires, de vêtements, de logement, de combustibles, de moyens de transport, de soins médicaux et d'autres marchandises achetées pour satisfaire les besoins journaliers(RUNEZERWA.B.,2001,p18).

Le calcul de l'indice des prix exige l'existence d'une année de base où l'on doit normaliser le prix de chaque bien à cent (100). Ceci implique que pour cette année de base ou de référence, l'indice des prix à la consommation sera égal à 100. L'estimation de l'indice de l'année suivante (IPCt +1) sera calculée selon le changement dans les prix des biens et services qui composent le panier pris en considération.

Néanmoins, il est nécessaire de noter que dans le calcul de l'indice de pondération comme l'IPC, les prix peuvent modifier d'une année à l'autre les pondérations restant identiques.

II.6.3 Définition et mesure de l'inflation

II.6.3.1 Définition de l'inflation

D'après l'école keynésienne, l'inflation serait le fait même d'une hausse générale des prix.

II.6.3.2 Mesure de l'inflation

L'évolution de l'indice des prix à la consommation permet de mesurer l'inflation (ou la déflation en cas de baisse des prix) sur une période déterminée (http://www.insee.fr/fr/indicateur/indic cons/info ipc.htm#q15consulté le 05/09/2009).

C'est en se servant de l'indice des prix à la consommation qu'on peut calculer le taux d'inflation et faire ressortir les différents types d'inflation. Il y a lieu de citer : l'inflation modérée, galopante et enfin l'hyper-inflation. Le taux d'inflation est le pourcentage de variation du niveau général des prix et se mesure de la manière suivante selon SAMUELSON.P.A (1972.p.819):

Taux d'inflation (t) =

: indice des prix à la consumation au temps (t)

 : indice des prix à la consommation au temps (t-1)

En général, l'inflation est mesurée par la moyenne pondérée des biens et services En d'autres termes, elle mesurée a partir de l'indice des prix à la consommation (IPC).

II.6.3.3 Les causes et effets de l'inflation

II.6.3.3.1 Les causes de l'inflation

Plusieurs motifs peuvent être à la base de l'inflation et se regroupent dans le jeu de l'offre et de la demande.

Ø L'inflation par les coûts : c'est celle qui est induite par des hausses autonomes des coûts de production. Parmi ces coûts, c'est le salaire qui parait avoir été le facteur le plus important de l'inflation.

Ø L'inflation par demande : ici, l'inflation est provoquée par un excès de la demande par rapport à l'offre disponible des biens et services à un prix courant.

Ø Inflation structurelle : ce serait une inflation qui tiendrait à une certaine structure des marchés.

II.6.3.3.2 Les effets de l'inflation

L'inflation agit profondément sur les structures économiques et sociales, mais elle se présente cependant pour certaines personnes et à certain moment comme un avantage indéniable.

- L'inflation accélère les dépenses au détriment de l'épargne

Plus la monnaie se déprécie rapidement, plus ses détenteurs sont pressés de la dépenser. Pendant la période inflationniste, la monnaie perd sa qualité de réservoir de valeur, ainsi l'épargne se ralentit et disparaît au fur et à mesure que les dépenses se multiplient.

- L'inflation non anticipée opère un transfert de richesse de créanciers vers les débiteurs

Le principal impact de l'inflation sur la répartition s'exerce par l'intermédiaire de son effet sur la valeur réelle de la richesse des agents.

La hausse des prix enrichi les débiteurs au détriment des créanciers.

D'une manière générale, les victimes de l'inflation sont les épargnants, les retraités, les classes à revenus fixes et les gagnants sont les entrepreneurs, les industriels, les commerçants et les spéculateurs qui prennent des risques.

SUMMARY OF CHAPTER TWO

In this chapter entitled « Theoretical and conceptual framework on the general level of prices and its main determinants », we started by defining the price determinants referring to economic theories. The money is defined as the legal instrument of payment used to facilitate the exchange activity. We showed its functions, regulations and monetary policies related to the control of currency in circulation.

We showed also some theoretical aspects on GDP and the price index used to measure the general level of prices.

Finally, in this chapter we identified some causes, consequences and remedies of inflation issue in Rwanda.

CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE RECHERCHE

La méthodologie est l'ensemble des démarches, procédures ou méthodes nécessaires à l'atteinte d'un objectif déterminé (UMUTONI F. 2005 : 39).

D'après Madeleine GRAWITZ (1996, p.318), « toute recherche ou application de caractère scientifique en sciences sociales comme dans les sciences en général doit comporter l'utilisation des procédés opératoires rigoureux, bien définis, transmissibles, susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adaptées au genre du problème et des phénomènes en cause. Le choix de ces techniques dépend de l'objectif poursuivi, lequel est lié lui même à la méthode du travail. »

En effet, pour atteindre nos objectifs et pour vérifier notre hypothèse nous avons fait recours aux différentes méthodes et techniques.

III.1 Les méthodes

D'après RWANYINDO.P (2007 :19), la méthode signifie le processus suivi ou à suivre au cours d'une recherche pour atteindre un résultat susceptible d'aider à comprendre un phénomène naturel, une situation ou un fait social ou un comportement individuel ou collectif face à un problème donnée.

III.1.1 Méthode historique

D'après RWANYINDO R.P. (2008 : 44), la méthode historique fonde ses explications des faits, des événements actuellement observés sur la réalité historique, sur les relations humaines et matérielles au cours de l'histoire passée.

Cette méthode nous a permis de suivre l'évolution du niveau général des prix et celle des variables macroéconomiques explicative du niveau général des prix.

III.1.2 Méthode systémique

La méthode systémique s'attache à l'analyse des ressemblances et des différences des éléments d'un tout ou de la totalité ou encore d'un ensemble mais aussi de la cohérence des éléments qui concourent à la consolidation du tout ou de l'unité (RWANYINDO R.P. 2008 : 44).

Grâce à la méthode systémique, nous avons souligné et présenté l'effet des variables indépendantes sur la variable dépendante.

III.1.3 Méthode structuro-fonctionnaliste

Cette méthode est utilisée pour connaître la structure des déterminants du niveau général des prix au Rwanda et d'en faire une analyse approfondie.

III.1.4 Méthode analytique

Cette méthode nous a permis d'analyser les données recueillies et à détecter les principales causes des fluctuations des prix au Rwanda.

III.2 Les techniques de recherche

Les techniques sont des procédés opératoires rigoureux, bien définis, transmissibles susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adaptes au genre de problème et de phénomènes en cours (P.RWANYINDO, 2007 :21).

La réalisation de ce travail a exigé le recours aux différentes techniques permettant d'apporter une approche profonde de l'objet en rendant disponible les idées et les pistes de réflexion pour atteindre l'objectif.

III.2.1 Recherche documentaire

La technique documentaire consiste en la consultation des documents relatifs au sujet traité : les ouvrages, les requêtes, les archives, les rapports et tout autre type de document qui peut constituer la source d'information écrite au sujet de recherche.

Dans le cadre de cette technique nous avons consulté des ouvrages, des rapports et des sites électroniques en rapport avec notre sujet. Les documents sont tirés auprès de la bibliothèque de l'UNR, du MINECOFIN et de la BNR.

III.2.2 Entrevue

Dans notre travail, la technique d'entrevue et surtout l'interview libre ou informelle nous a été indispensable pour éclairer les points difficiles à différents niveaux de notre travail.

Pour connaître la politique économique et d'être sûr à propos des variables susceptibles d'influencer le niveau général des prix au Rwanda, il nous a d'abord fallu consulter notre directeur qui nous a indiqué la démarche à entreprendre.

Ensuite nous nous sommes adressés aux cadres des institutions diverses ayant une bonne connaissance de notre sujet. Parmi ces derniers nous pouvons mentionner certains des cadres de la BNR et certains agents du MINECOFIN.

III.2.3 La statistique

Cette technique nous a permis de constituer les données chiffrées, indices, moyennes et pourcentages à rapport de notre objet de recherche.

III.2.4 Technique économétrique avec le logiciel d'Eviews

D'après RURANGA Charles (2008 : 5), l'économétrie est un ensemble des techniques utilisant la statistique et la mathématique pour vérifier la validité empirique des relations supposées entre les phénomènes économiques et mesurer les paramètres de ces relations.

A l'aide du logiciel Eviews, cette technique nous a permis de faire la régression par la MCO et de démontrer d'une manière empirique, l'impact de la masse monétaire, du produit intérieur brut et du taux de change sur le niveau général des prix.

III.3 Difficultés rencontrées

Au cours de notre recherche, nous nous sommes heurté à plusieurs difficultés. A part l'insuffisance du budget, il est à mentionner la lenteur dans la donation des données de quelques agents tels que les techniciens de la BNR et du MINECOFIN.

En outre, les données qu'ils nous ont offertes présentaient des lacunes ou la non similarité. Dans certains documents surtout les rapports annuels et certaines publications, nous avons constaté les illusions. D'où il fallait être prudent dans le traitement des données collectées en y apportant un esprit d'analyse et de critique afin d'atteindre les résultats meilleurs de nos objectifs poursuivit au cours de ce travail.

SUMMARY OF CHAPTER THREE

To achieve our objectives and verify our hypothesis we used various methods and techniques. In this framework, the following methods were used: historic method, systemic method, structuro-functionalist method and analytical method. As techniques, we used documentary technique, interview, statistical technique and econometric technique with the Eviews software.

It is necessary to notice that the above methods and techniques have been usefully in achieving the goal and anticipated result of our research. These techniques and methods were selected by taking into account of the topic nature, our disposal means and the effectiveness of the results which we hope to obtain from their use.

CHAPITRE IV: IMPACT DE LA MASSE MONETAIRE, DU PRODUIT INTERIEUR BRUT ET DU TAUX DE CHANGE SUR LE NIVEAU GENERAL DES PRIX AU RWANDA

IV.1 Evolution de la masse monétaire au Rwanda

Entre 1990 et 1993, la masse monétaire a connu une croissance de 24% avant de fléchir de 2.5% en 1994.La plus forte croissance observée entre1991 et 1992(+12.5%) est liée en grande partie à l'accroissement des avoirs extérieurs qui ont progressé de 12.1% entre les deux années (BNR, Rapport sur l'évolution économique et financière du Rwanda, 2000 :95). La dévaluation de 40% du Frw par rapport au DTS intervenue en novembre 1990 a certainement contribué à cette croissance de la masse monétaire en 1992 par le biais de la contre- valeur des avoirs extérieurs en monnaie local.

En2002, l'évolution de la masse monétaire a été dictée par l'évolution des besoins de financement de l'économie en général, et de ceux de l'état en particulier. La masse monétaire est passée de 130.7 à 146.8 milliards de Frw entre décembre 2001 et décembre 2002, soit une augmentation de 12.3% contre 9.4% enregistré l'année précédente (BNR, 2002 :32).

L'évolution de la masse monétaire au cours de la période de 1990-1996 peut s'observer dans le tableau et le graphique suivants :

Tableau 1: Evolution de la masse monétaire (M2) depuis 1990 jusqu'en 2006 en milliard de Frw et à fin de période

Libellé

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

Masse monétaire(M2)

31.7

33.5

37.7

39.4

38.4

63.6

68.9

Monnaie

16.7

18

22.5

24.8

30

41.2

45.8

-Circulation fidiciaire

8.6

8.8

10.3

11.4

13.9

18.2

20.9

-Depôt à vue

8.1

9.2

12.2

13.4

16.1

23

24.9

Quasi-monnaie

15

15.5

15.2

14.6

8.4

22.4

23

-Dépôt en Frws

15

15.5

15.2

14.6

5.9

7.2

8.9

-Dépôt en devises

 

 

 

 

2.5

15.2

14.1

Source : BNR, Département des études et statistiques.

Le graphique ci-dessous montre l'évolution de la masse monétaire depuis 1990 jusqu 'en 1996.

Graphique 1: Evolution de la masse monétaire dès 1990-1996(en milliards de Frw à fin de période)

Source ; Dressé par nous même à partir des données du tableau1.

Au niveau de ses principales composantes, l'évolution de la masse monétaire a été inégalement repartie. La monnaie (M1) a connu une croissance annuelle moyenne de 16.1% entre 1990 et 1994, avant d'accuser une hausse record de 36,9% en 1995 et de revenir à un taux d'accroissement de 11,2% en 1996.Pour sa part, la quasi-monnaie, constituée uniquement de dépôt à terme jusqu'en 1994, est reste pratiquement stable jusqu'en1992, avant d'accuser un recul de 3,9% en 1993 (BNR, Rapport sur l'évolution économique et financière du Rwanda 2000 :96).

Compte tenue des dépôts en devises, la quasi-monnaie est remontée de 8.4 milliards de Frw en 1994, à 22.4 et 23.0 milliards respectivement en 1995 et 1996.Sa part dans la masse monétaire a cependant baissé à 33.4% et 37.1% respectivement pour les années 1990 et 1993 (BNR, 2000,p.96).

Cependant au cours de la période sous l'étude on constate une évolution progressive sauf pour l'année 1994 comme le montre le tableau ci-dessous.

Tableau 2: L'évolution de la masse monétaire en circulation en milliards de Frw depuis 1980 jusqu'à 2007

Année

1980

1981

1982

1983

1984

1985

1986

1987

1988

1989

1990

M2

14.1

15.9

16.2

18.1

19.9

23.3

26.5

29.2

31.4

30.1

31.7

Croissance de M2 en %

0.02

12.8

1.9

11.7

9.9

17.09

13.7

10.2

7.5

-4.1

5.3

Année

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

M2

33.5

37.9

38

32.2

62.9

69.9

90.2

92

98.1

119.5

130.7

Croissance de M2 en %

5.7

13.1

0.26

-15.3

94.4

11.7

29.04

1.99

6.6

21.8

9.03

Année

2002

2003

2004

2005

2006

2007

 

M2

146.8

167.5

187.3

318.4

286

375.1

Croissance de M2 en %

12.33

14.1

11.8

69.99

-10.2

31.15

Source : BNR, Rapport sur l'évolution économique et financière, 2000, p.96

BNR, 2002, p.33

Le taux de croissance en % a été calculé par nous même à partir des données des rapports de BNR ci-haut mentionnés. Le tableau ci-dessus montre que dès 1980 à 2007, l'évolution du taux croissance de la masse monétaire a atteint respectivement 0.02%, 12.8%, 1.9%, 11.7%, 9.9%, 17.09%, 13.7%, 10.2%, 7.5%, -4.1%, 5.3%, 5.7%, 13.1%, 0.26%, -15.3%, 94.4%, 11.7%, 29.04%, 1.99%, 6.6%, 21.8%, 9.03%, 12.33%, 14.1%, 11.8%, 69.99%, -10.18% et 31.15% au cours de la période sous l'étude. Néanmoins, de toutes les années, la diminution de M2 qui est la plus grave est celle de 1994 (-15.3%) dû à la guerre et au génocide suite à la faiblesse dans l'octroi des crédits pour les emprunteurs sans oublier la fuite des capitaux vers l'extérieur.

En fin, il est nécessaire de noter que depuis 2003 jusqu'à l`année qui clôture notre étude (2007) sauf pour l'année 2006, la masse monétaire a connu une croissance significative ce qui a pousse la BNR à adopté la politique monétaire restrictive qui consiste à réduire la quantité de monnaie en circulation afin de contrecarrer les effets liés à l'expansion monétaire notamment les pressions inflationnistes et la détérioration de la balance des paiements (RUNEZERWA B.A, 2001 :56).

Rappelons que la masse monétaire a été choisie selon les théories économiques comme la variable explicative du niveau général des prix. Comme il y a d'autres variables, le point suivant est consacré à l'évolution du produit intérieur Brut au Rwanda.

IV.2 Evolution du PIB au Rwanda

IV.2.1 Evolution du PIB depuis 1980 à 2007

Depuis 1980 jusqu'à 2007, le PIB a connu une évolution croissante sauf pour les années 1994 et 2005.Les données récentes de 2004 jusqu'à 2007 portant sur la contribution de chaque secteur dans le PIB se représentent dans le tableau et le graphique ci-dessous.

Tableau 3: La contribution de différents secteurs dans la formation du PIB depuis 2004 à 2007(en milliard de Frw)

Année

2004

2005

2006

2007

Secteur primaire

309

325

328

318

Secteur secondaire

123

136

147

166

Secteur tertiaire

389

425

459

501

Services bancaires

-17

-18

-22

-26

VA et taxes sur les importations

64

69

74

80

PIB

869

930

981

1040

Source : BNR, Rapport annuel, 2002, p.20

BNR, Rapport annuel, 2007

La représentation graphique de la contribution sectorielle dans la formation du PIB se trouve dans le graphique suivant:

Graphique 2: La contribution sectorielle dans le PIB pour l'année 2007 (en milliard de Frw)

Source : Dressé par l'auteur lui-même à partir des données du tableau 3.

On constate que pour l'année 2007, le secteur tertiaire occupe la première place dans la formation du PIB du pays, suivi par le secteur primaire et enfin le secteur secondaire vient à la dernière place. L'Evolution du PIB au cours de la période de 1980 à 2007 est représenté dans le tableau suivant :

Tableau 4: Evolution du PIB de 1980-2007 en milliards de Frw

Année

1980

1981

1982

1983

1984

1985

1986

1987

1988

1989

1990

PIB

107.9

122.6

131

142.2

159

173.7

170.3

171.4

175.6

190.2

121.7

Croissance du PIB en%

12.2

13.6

6.85

8.5

11.8

9.2

-1.96

0.65

2.5

8.3

36.01

Année

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

PIB

236.7

267.6

279.1

167.6

336.5

426.2

563.4

627.3

633.3

671.5

732.3

Croissance du PIB en %

94.5

0.06

4.3

-39.9

100.8

26.7

32.2

11.34

0.96

6.03

9.1

Année

2002

2003

2004

2005

2006

2007

 
 
 
 
 

PIB

795

825

869

930

981

1040

 
 
 
 
 

Croissance du PIB en%

8.6

3.8

5.3

7.02

5.5

6.01

 
 
 
 
 

Source : MINECOFIN, Rwanda development indicators, 2004 p.22

BNR, 2007, Kigali, p.25

La lecture du tableau se trouvant à la page précédente montre clairement que le PIB au Rwanda a connu une évolution croissante au cours de la période sous notre étude. La décroissance de 1994 est due à la guerre et au génocide, alors que celle de 2005, était due aux mauvaises conditions climatiques qui ont affectée la production agricole(BNR,2007,P.29).En effet, dès 1980 à 2007, l'évolution du taux croissance du PIB a atteint 12.2%, 13.6%, 6.85%, 8.5%, 11.8%, 9.2%, -1.96%, 0.65%, 2.5%, 8.3%, 36.1%, 94.5%, 0.06%, 4.3%, -39.9%, 100.8%, 26.7%, 32.2%, 11.34%, 0.96%, 6.03%, 9.1%, 8.6%, 3.8%, 5.3%, 7.02%, 5.5% et 6.01% respectivement.

En général, le PIB comme étant un indicateur macroéconomique qui mesure la performance du pays a connu une évolution croissante au cours de la période sous notre considération sauf pour les années 1994 et 2005 qui ont enregistré la décroissance.

IV.3 Evolution du régime de change au Rwanda

Depuis le 24 avril 1964, date de la création de la BNR, le Franc rwandais devient alors l'unité monétaire ayant cours forcée dans les limites territoriales du Rwanda. Du 24 avril 1964 au 1 avril 1966, le Frw était rattaché au dollar américain au taux de 50Frw pour 1$. Du 1 avril 1966 jusqu'au 28 décembre 1971, le Frw fut dévalué de 50%.Du 29 décembre 1971 jusqu'au 23 mars 1973, suite à la dévaluation du dollar des Etats-Unis de 7.89%, le cours central a été ramené de 100Frw à 92.11 Frw pour 1USD (NTAMATUNGIRO, 1991, p.36).

A partir de l'année 1980, l'appréciation du Dollar américain, surévaluait le Frw, lui donnant ainsi une appréciation artificielle par rapport aux autres monnaies. C'est au cours de cette période que les autorités ont décide de détacher le Frw au $ pour l'attacher au DTS. Ainsi le 08 décembre 1983, le Frw fut officiellement rattaché au DTS (NTAMATUNGIRO, 1991, p.37).

Après le génocide de 1994, le gouvernement rwandais s'est engager d'entrer dans la libéralisation économique.

Ainsi, par le décret-loi du 3 mars 1995, le gouvernement a supprimé le taux de change fixe au profit du taux de change flexible et dès lors, la BNR fut confié la gestion et l'organisation du marché de change. Depuis lors, la parité du Frw n'est plus fixée par un arrêt présidentiel mais par la force du marché, c'est-à-dire l'interaction de l'offre et de la demande des devises.

IV.3.1 La détermination du taux de change dans le régime fixe et flexible au Rwanda

IV.3.1.1 La détermination du taux de change dans le régime fixe au Rwanda

Dans le régime de change fixe, la banque centrale s'engage à maintenir la parité de sa monnaie à un niveau fixe selon les règles préalablement définies (Dominique PLIHON, 1999 : 75). Depuis longtemps, le Rwanda avait adopté un régime du taux de change fixe. Dans ce régime, la valeur d'une monnaie est fixée par les autorités en termes de biens et d'actifs. Ainsi par exemple pour établir le taux de change entre deux monnaies, il suffisait de faire le rapport entre les valeurs respectives en terme de biens et d'actifs de ces deux monnaies.

En effet, c'est depuis 1995 que le gouvernement rwandais décida de libéraliser l'économie et adopta un régime de change flexible afin d'améliorer l'état de la balance commerciale et d'éviter les difficultés d'ordre économique.

IV.3.1.2 La détermination du taux de change dans le régime flexible au Rwanda

D'après Dominique PLIHON (1999 : 75), dans les changes flottants, la banque centrale n'a pas d'objectifs de change, elle laisse fluctuer le cours de sa monnaie au gré de l'offre et de la demande sur le marché.

Dans le régime de change flexible, la valeur de la monnaie n'est pas déterminée par les autorités monétaires mais plutôt par la confrontation de l'offre et de la demande sur le marché, c'est-à-dire la force du marché. Depuis 1995, le Rwanda avait supprimé le taux de change fixe et entrant dans le système du taux de change flexible.

L'objectif principal était d'équilibrer la valeur du franc rwandais vis-à-vis des monnaies étrangères et la suppression de l'intervention de l'Etat par l'injection des réserves pour soutenir la monnaie nationale.

IV.3.1.3 L'évolution du taux de change dès 1980 à 2007 au Rwanda.

Au cours de la période sous notre considération, le taux de change a connu une évolution croissante sauf pour les années 1985, 1986, 1987, 1994,1998 et 2005 comme il est observé dans le tableau suivant :

Tableau 5: L'évolution du taux de change depuis 1980 à 2007

Année

1980

1981

1982

1983

1984

1985

1986

1987

TCH

92.84

92.84

92.84

92.84

104.5

93.49

84.18

73.02

Année

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

TCH

76.71

77.62

121.12

119.79

146.27

154.82

138.34

297.69

Année

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

TCH

304.16

604.67

330.72

349.53

430.49

457.9

511.85

580.28

Année

2004

2005

2006

2007

 
 
 
 

TCH

566.86

553.72

546.93

547.01

 
 
 
 

Source : BNR, Département des études et statistiques

De ce tableau, nous constatons que le taux de change est stationnaire depuis 1980 à 1983. Ensuite, il y'avait eu une dépréciation du Frw par rapport au dollar américain en 1984(1 USD contre 104.5 Frw). Cependant, pour les années 1985,1986 et 1987, le taux de change s'élevait à 93.49, 84.18, 73.02 respectivement. Depuis 1988, le taux de change a connu une évolution croissante qui s'abaisse en 1994. Il est nécessaire de noter que pour les années qui viennent d'être mentionnées, le Frw était évaluait sous le régime du taux de change flexible. Néanmoins, à partir du 13 mars 1995, le gouvernement rwandais a adopté un régime de change flexible où le taux de change est déterminé par la force du marché. Depuis 1996 à 2007, on constate une évolution croissante du taux de change.

Enfin, nous remarquons qu'à part la période du régime de change fixe pendant la quelle le taux de change était forcement stable, celui-ci commence à varier vers la hausse mais beaucoup plus rapidement après la libéralisation. D'où pour influencer le taux de change vers la baisse il faut encourager les investissements productifs des biens à exporter et la substitution des importations aux biens locaux tout en ayant la bonne habitude de consommer les produits nationaux.

IV.4 La détermination du niveau général des prix au Rwanda

Au Rwanda, le niveau général des prix est déterminé à partir de l'indice des prix à la consommation (IPC).

Signalons que l'indice des prix à la consommation permet d'estimer l'évolution d'ensemble des prix des biens et de services figurant dans le panier de la ménager. L'indice des prix à la consommation finale (IPC) est calculé et publié par la direction de la statistique (DS) du MINECOFIN et couvre tous les milieux urbains de toutes les provinces du pays. Parallèlement, la BNR calcule l'IPC pour la ville de KIGALI (MINECOFIN, Indicateurs de développement, 2004, p.83).

IV.4.1 L'inflation au Rwanda

En 1997, l'inflation a atteint la moyenne de 17% .En particulier pour les produits alimentaires, les prix ont augmente de 30% à la fin de l'année (MINECOFIN, Indicateurs de développement, 1999, p.58).Cependant en2003, l'inflation a été diminué sensiblement. «The average rate of inflation at the national level is 12.3% in 2003 against -1.26% in 2002 (MINECOFIN, Rwanda development indicators, 2004, p.86)».

Selon le MINECOFIN (2004, p.84), le taux d'inflation était de12% et de 12.6% selon la BM. «In 2006, the average inflation rate was 8.9% this can be explained by the increase in prices for some categories of products. Among these, food products and non alcoholic beverage registered a price increase of 8.9 %.( MINECOFIN, Rwanda development indicators, 2006, p.23) ». En fin en 2007, l'inflation moyenne s'élevait à 9.1% contre 8.9% en 2006.

IV.4.2 Les causes de l'inflation au Rwanda

Notre pays a connu les moments difficiles depuis 1991, qui sont achevé par le génocide de 1994, qui a causé beaucoup de perte de vies humaines et une perte matérielle énorme. Il est remarqué que partout dans les pays qui sortent de la guerre, la reconstruction du pays cause beaucoup de problèmes dont l'inflation.

Les aides, les emprunts, la planche à billet, tout cela pour couvrir le déficit budgétaire ont effet inflationniste. Parmi les causes de l'inflation au Rwanda, il y a :

· L'excès de la demande par rapport à l'offre des biens et services.

· La croissance monétaire qui dépasse de loin la croissance du PIB

· La hausse des coûts de production notamment le salaire et la hausse des prix des matières premières utilisés dans le processus productif.

· La hausse des prix du pétrole et ses dérivés (essence, mazout,...) qui fait que le coût de transport soit élevé.

IV.4.3 Les conséquences de l'inflation au Rwanda

Pour le cas du Rwanda, l'inflation provoque :

- La perte du pouvoir d'achat des populations à revenu faible et fixe ;

- L'insécurité alimentaire ;

- La perte de valeur du franc rwandais vis-à-vis des monnaies étrangères.

- L'accroissement des dépenses au détriment de l'épargne.

IV.4.4 Moyens de lutte contre l'inflation au Rwanda

Lutter contre l'inflation n'est pas une affaire de quelques jours, il faut un programme spéciale et une institution spécialisée à cette fin (MUTEZINKINDI.I.S, 2005, p.80). En effet, les moyens de lutte contre l'inflation peuvent être :

· Guider les crédits vers les investissements productifs ;

· Régler les crédits octroyés par les institutions financières afin de contrôler la masse monétaire en circulation par la BNR ;

· Accroître les recettes de l'Etat par le canal d'une politique fiscale efficace qui accroît l'assiette fiscale.

IV.4.5 Evolution de l'IPC par rapport à la masse monétaire, PIB et au taux de change au Rwanda

Le tableau ci-dessous montre l'évolution de l'indice des prix à la consommation, de la masse monétaire et du taux de change au Rwanda.

Graphique 3: Evolution de l'IPC par rapport à la masse monétaire, PIB et au taux de change au Rwanda en milliards de Frw (1980-2007)

Source : Nous même à partir des données de l'annexe II.

Le graphique ci-dessus témoigne qu'en général dès 1980 à 2007, la masse monétaire en circulation, le PIB et le taux de change ont connu une évolution croissante sauf pour l'année 1994 où chacune des variables mentionnées a chuté sensiblement. Néanmoins, le niveau général des prix a connu une évolution presque continue au cours de la période sous notre considération.

IV.5 Analyse économétrique de l'impact de la masse monétaire, du Produit Intérieur Brut et du taux de change sur le niveau général des prix au Rwanda

L'économétrie est un outil d'analyse permettant aux économistes d'infirmer ou de confirmer des théories économiques qu'ils construisent.

Dans ce chapitre, nous partons sur l'hypothèse qu'il existe des relations entre notre variable dépendante (le niveau général des prix) et les variables indépendantes.

Néanmoins, les tests économétriques auront pour but de saisir ces relations et d'identifier leurs degrés d'influence sur le niveau général des prix.

A cet effet, avant de confronter les données réelles, nous devons d'abord spécifier les variables de notre modèle.

IV.5.1 La spécification et la formulation du modèle

La relation entre le niveau général des prix et certaines variables indépendantes ont fait l'objet de notre recherche empirique. En effet, le modèle ne peut pas englober tous les variables susceptibles d'expliquer tel ou tel phénomène. Dans notre cas, nous allons specifier un modèle supposant contenir des variables ayant plus de poids dans la variabilité du niveau général des prix au Rwanda.

IV.5.2 Les données utilisées

Nous avons utilisé les données transformées en logarithmes à cause des avantages qu'elles procurent. Les données relatives à la masse monétaire (en milliards de Frw), le taux de change et l'IPC ont été fournis par le département des études statistiques de la BNR. L'évolution en pourcentage de l'IPC a été calculée sur base de l'an 1992 et le taux de change a été exprimé par rapport au dollar américain (USD).

En plus, les données relatives au PIB ont été fournies par la MINECOFIN. Nos séries comportent 28 ans traités annuellement et s'étendant sur la période 1980-2007.

IV.5.3 Formulation du modèle

La théorie économique reconnaît que le niveau général des prix dépend de la masse monétaire, du PIB et du taux de change tel que décrit dans le cadre théorique de ce travail. Pour cela, il est nécessaire d'écrire que le niveau général des prix est fonction de la masse monétaire, du PIB et du taux de change.

La fonction serait alors (1)

Cette fonction peut s'écrire sous forme d'équation du modèle comme suit :

(2)

où IPCt : Indice des prix à la consommation des ménages au temps (t)

M2t : Masse monétaire à l'année t

PIBt : Produit Intérieur Brut au temps t

Ut : Variable aléatoire au temps t

Après l'introduction des logarithmes népériens, le modèle devient :

(3)

La variable aléatoire représente à la fois les erreurs commises dans la spécification du modèle, les erreurs de mesure et les erreurs de fluctuation de l'échantillonnage.

D'après J. JOHNSON (1985 : 308), on appelle erreur de spécification toute erreur dans l'ensemble des hypothèses se trouvant dans l'ensemble d'un modèle. Toutefois, ces erreurs constituent l'ensemble des phénomènes explicatifs non liés aux variables explicatives choisies.

Quant aux erreurs de fluctuation d'échantillonnage, R. BOURBONNAIS (2003 : 16-17) affirme que d'un échantillon à l'autre, les observations et donc les estimations sont légèrement différentes.

IV.5.4 Hypothèse du modèle

Tableau 6: Les signes attendus du modèle

 
 

PIBt

TCHt

+

+

+

-

A travers le tableau ci-haut, le signe (+) pour la masse monétaire signifie que l'augmentation de la quantité de monnaie en circulation est accompagnée par la hausse du niveau général des prix (FLOUZAT.D cité par NTASAMAJE J.C, .1998 :59.

Le signe (+) pour le PIB vient du fait que théoriquement, toute augmentation de la production intérieure mesurée en terme de revenu induit la hausse de dépenses dans la consommation des biens et services (MUTAMBUKA.P.C, 2007) qui résulte de son tour un accroissement du niveau des prix.

En d'autres termes, il y a une relation positive entre le niveau de la production intérieure et le niveau général des prix.

Enfin, le signe (-) pour le coefficient du taux de change du Frw par rapport au USD signifie que la diminution du taux de change (la dépréciation de la monnaie) induit un accroissement du niveau général des prix ou de l'inflation.

IV.5.5 Analyse de la stabilité, test de cointégration et l'estimation du modèle

IV.5.5.1 Analyse de la stationnarité

Avant le traitement d'une série chronologique, il est indispensable d'en étudier les caractéristiques stochastiques. Si ces caractéristiques (sa moyenne, sa variance et son autovariance) se trouvent modifiées dans le temps, la série chronologique est considérée comme stationnaire. Dans le cas d'un processus stochastique stable, la série temporaire est stationnaire.

En effet, le processus stochastique direct est stationnaire si :

, la moyenne est constante et indépendante du temps.

= la variance est finie et indépendante du temps.

= la covariance est indépendante du temps

L'étude de la stationnarité est utile car si la série temporelle n'est pas stationnaire on ne peut étudier son comportement que pour une période donnée uniquement.

Selon N.D. GOUJARATI (2003 : 806-807), les résultats d'une régression portant sur les séries temporelles non stationnaires peuvent conduire le chercheur en erreur en montrant une relation significative entre les variables qui n'ont aucune relation entre elles « phénomène de régression fallacieuse ».

Dans notre travail nous allons tester la stationnarité des variables IPCt, la M2t, PIBt et TCHt. en utilisant le test de racine unitaire (unit root test) sur base de test de Dickey-Fuller (DF). Les modèles servant à la construction de ces tests sont au nombre de trois.

Le principe des tests est simple :

(1) (1) : Modèle avec dérive sans tendance

(2) (2) : Modèle avec dérive et tendance

(3) (3) : Modèle sans dérive ni tendance

On estime par la méthode de MCO le paramètre note pour les modèles (1), (2) et (3). L'estimation des coefficients et des écarts types du modèle par les moindres carrées ordinaires (MCO) fournit qui est analogue à la statistique de t student. Si tabulé, on accepte H0 et on conclue que le processus n'est donc pas stationnaire.

Le test de Dickey-Fuller augmenté (ADF) est utilisé en ajoutant plusieurs termes différenciés de () pour corriger l'auto-corrélation des erreurs au modèle de Dickey-Fuller simple.

La valeur de P (retard) peut être déterminée selon les critères Akaike et Schwarz, ou encore, en partant d'une valeur important de P, on estime un modèle à P-1 retards puis à P-2 retards jusqu'à ce que le coefficient du Pième retard soit significatif.

III.5.5.2.Test de stationnarité des variables

Les tableaux 1, 2, 3, 4, 5,6 et 7 (Annexe 5) nous ont aidés dans le choix optimal du nombre de retard(P).Les résultats d'ADF ci-dessous obtenus sont tirés des critères Akaike et Schwarz en appliquant le test d'ADF sur la valeur minimum de retard(P).

Utilisation d'Eviews pour tester les statistiques d'ADF

-Variable IPCt

Tableau 7: Résultat du test AD, à niveau, pour la variable

Modèle

ADF test statistic

Valeurs critiques

Probabilité pour (t ou)

1%

5%

10%

Avec dérivé sans tendance

0,217003

-3,8067

-3,0199

-2,6502

0,9588

Avec dérivé et tendance

-2,299189

-4,5000

-3,6591

-3,2677

0,0396

Sans dérivé ni tendance

1,858811

-2,6889

-1,7592

-1,6246

 

La lecture du tableau ci-haut montre que la probabilité de la tendance 0,0396<0,05 et que celle du coefficient est de 0,9588 > 0,05. Également, les statistiques d'ADF sont supérieures aux valeurs critiques en valeurs absolues pour le modèle sans dérivé ni tendance au seuil de 5% et 10%. On rejette alors Ho et on accepte H1.Ainsi on conclue queIPCt est stationnaire.

Tableau 8: Résultat du test ADF, à niveau, pour la variable indépendante

Modèle

ADF test statistic

Valeurs critiques

Probabilité pour (t ou)

1%

5%

10%

Avec dérivé sans tendance

1,321733

-3,7497

-2,9969

-2,6381

0,8409

Avec dérivé et tendance

0,868004

-4,4167

-3,6219

-3,2474

0,2681

Sans dérivé ni tendance

2,892961

-2,6700

-1,9566

-1,6235

 

Nous remarquons de ce tableau que la variable est stationnaire pour le modèle sans dérivé ni tendance au seuil de 1%, 5% et 10%. On rejette alors Ho et on accepte H1. Ainsi on conclue que M2t est stationnaire.

-Variable PIBt

Tableau 9: Résultat du test ADF pour la variable indépendante

Modèle

ADF test statistic

Valeurs critiques

Probabilité pour (t ou)

1%

5%

10%

Avec dérivé sans tendance

-0,400941

-3,8067

-3,0199

-2,6502

0,05631

Avec dérivé et tendance

-2,891688

-4,5000

-3,6591

-3,2677

0,0174

Sans dérivé ni tendance

0,987495

-2,6889

-1,9592

-1,6246

 

La lecture du tableau à la page précédente témoigne que PIBt n'est pas stationnaire car toutes les statistiques d'ADF sont inférieures aux valeurs critiques en valeur absolue pour tous les seuils de signification. D'ou on accepte l'hypothèse de l'existence de la racine unitaire. Pour stationnarité la série, nous la différencions en se servant du Test d'ADF à sa différence première.

Tableau 10: Résultat du test ADF pour la variable indépendante intégrée d'ordre 1

Modèle

ADF test statistic

Valeurs critiques

Probabilité pour (t ou)

1%

5%

10%

Avec dérivé sans tendance

-6,927635

-3,7076

-2,9798

-2,6290

0,0311

Avec dérivé et tendance

-6,791556

-4,3552

-3,5943

-3,2321

0,8348

Sans dérivé ni tendance

-6,044966

-2,6560

-1,9546

-1,6226

 

Nous constatons de ce tableau que la variable est stationnaire car les statistiques d'ADF sont supérieures aux valeurs critiques en valeur absolue au seuil de1%, 5% et 10% pour tous les modèles.

-Variable TCHt

Tableau 11: Résultat du test ADF, à niveau, pour la variable

Modèle

ADF test statistic

Valeurs critiques

Probabilité pour (t ou)

1%

5%

10%

Avec dérivé sans tendance

-0,631501

-3,6959

-2,9750

-2,6265

0,4217

Avec dérivé et tendance

-2,506208

-4,3382

-3,5867

-3,2279

0,0230

Sans dérivé ni tendance

1,221424

-2,6522

-1,9540

-1,6223

 

Le tableau ci-haut montre que la variable n'est pas stationnaire car aucune valeur d'ADF test statistic n'est supérieure en valeur absolue aux valeurs critiques au seuil de 1%, 5% et 10%. D'où il faut stationnariser en appliquant le test ADF à sa différence première.

Tableau 12: Résultat du test ADF pour la variable en différence première

Modèle

ADF test statistic

Valeurs critiques

Probabilité pour (t ou)

1%

5%

10%

Avec dérivé sans tendance

-6,952687

-3,7076

-2,9798

-2,6290

0,3492

Avec dérivé et tendance

-6,829098

-4,3552

-3,5943

-3,2321

0,0988

Sans dérivé ni tendance

-6,437254

-2,6560

-1,9546

-1,6226

 

Le tableau ci-haut témoigne que pour tous les modèles, les statistiques d'ADF test statistic sont supérieures aux valeurs critiques en valeur absolue au seuil de signification de 1%,5% et 10%. Ceci constitue le pilier de témoignage que la variable est stationnaire bien sûr après avoir subi une intégration d'ordre 1 (différence première).

IV.5.5.2 Test de cointégration

Selon les théories économiques récentes concernant l'équilibre démontre qu'une série économique stationnaire peut être le résultat d'une combinaison de variables non stationnaires, d'où l'analyse de la cointégration est indispensable.

Si une combinaison linéaire des variables est stationnaire ces variables sont alors cointégrées. Il est nécessaire de noter que la relation de cointégration est détectée en se servant du test de Dickey-Fuller Augmenté de stationnarité sur le résidu du modèle. Si ce résidu est stationnaire, nous acceptons l'hypothèse d'une cointégration entre les variables.

Les résultats obtenus après l'application de l'ADF aux résidus de l'équation (3) se présentent ainsi :

Tableau 13: Résultat du test ADF à niveau pour Ut

Modèle

ADF test statistic

Valeurs critiques

Probabilité pour (t ou)

1%

5%

10%

Avec dérivé sans tendance

-2,274113

-3,8067

-3,0199

-2,6202

0,3705

Avec dérivé et tendance

-2,219629

-4,5000

-3,6591

-3,2677

0,6591

Sans dérivé ni tendance

-2,084822

-2,6889

-1,9592

-1,6246

 

De ce tableau, nous constatons que les statistiques d'ADF test sont supérieures aux valeurs critiques en valeur absolue pour l'équation sans dérivé ni tendance au seuil de 5% et 10%. Ce qui nous permet d'affirmer que Ut est stationnaire et nous constatons que l'IPCt, M2t, PIBt et TCHt, sont cointégrés et évoluent ensemble dans le long terme.

IV.5.5.3 Estimation du modèle

Dans cette section, nous allons estimer notre modèle et examiner l'impact de chaque variable explicative sur le niveau général des prix au Rwanda. Les données utilisées pour la régression du modèle se trouvent dans l'annexe1.

IV.5.5.3.1 Estimation du modèle par la méthode de moindres carrés ordinaires (MCO)

Nous avons traité le modèle avec le logiciel Eviews et la transformation en logarithmes népériens a été faite car elle plus utile et plus courante a cause des avantages qu'elle procure. Ces avantages sont les suivants :

Ø Les paramètres obtenus par cette forme de transformation représentent les élasticités.

Ø L'estimation par la méthode de MCO d'une fonction logarithmique transformée donne des estimateurs sans biais (JONHSON, 1985, p.77).

Le modèle est le suivant :

Les résultats trouvés après l'estimation de ce modèle sont ci-dessous :

t (9,018) (3,96) (0,95) (3,035)

n=28

t tabulé : 2,060 a=0.05

a) Le test des paramètres

Le test de student permet de vérifier la pertinence d'une variable explicative qui figure dans un modèle et sa contribution à l'explication du phénomène que l'on cherche à modéliser.

En outre, il permet de vérifier si les paramètres sont significativement différents de zéro ou non.

En effet, le test de coefficients des paramètres nous a conduit aux résultats ci-après :

=3,96 =0,95 =3,035

En regardant les résultats ci-dessus, nous constatons que tous les coefficients de notre modèle sont supérieurs à t tabulés de 2,060 sauf celui du PIB qui est inférieur à cette valeur.

Ceci signifie qu'à long terme, le niveau général des prix évolue ensemble avec la masse monétaire en circulation et le taux de change et non avec le revenu intérieur (PIB).

b) Le test de signification globale du modèle

Le test de Fisher, nous aide à faire le test de signification globale du modèle. Pour ce faire, on compare le test de Fisher (F*) calculé au F lu sur la table de Fisher à (k-1) et (n-k) degré de liberté.

Quant aux résultats de notre modèle, F* calculé est 324,3 et F lu sur la table de Fisher. . Comme F calculé est supérieur à F tabulé, notre modèle est globalement significatif au seuil de 5%.

La valeur de coefficient de détermination qui donne la proportion de la variation totale dans la variable dépendante expliquée par les variables explicatives (R²=0,976) est assez élevé. Ceci veut dire que 97,6% de la variation du niveau général des prix au Rwanda sont expliquées par la masse monétaire en circulation, le PIB et le taux de change.

Comme la valeur de coefficient de détermination (R²) est inférieure à la valeur de Durbin Watson (0,976< 1,133), il est vrai à dire que notre régression n'est pas fallacieuse selon GRANGER (1983) et ENGEL (1987) cité par BOURBONNAIS R. (2003 :279).

Quant à l'ajustement du modèle (R²=0,973), cette valeur est donc largement bon et significatif.

c) Test des hypothèses

- Test d'autocorrélation des erreurs

On parle de l'autocorrélation des erreurs, lorsque l'hypothèse d'indépendance (H5) n'est pas vérifiée. En d'autre terme, c'est quand, alors que.

D'après RURANGA Charles (2008 : 56), l'autocorrélation est définie comme « la corrélation entre éléments des séries ou observations rangé dans le temps comme dans les données en coupes instantanés ». Dans le cadre de la régression, le modèle classique de régression linéaire suppose qu'une telle autocorrélation est absente des erreurs.

Donc avec i=j.

On utilise le test de DW pour tester l'autocorrélation des erreurs d'ordre 1.

Le test d'hypothèse est 

Partant de la position de Durbin Watson test calculé qui est comprise entre (0 et 4) on peut y faire des conclusions suivantes :

1) Si d2 < DW < 4-d2 : H0 est acceptée. Donc, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'autocorrélation des erreurs.

2) Si 0 < DW < 4 : H0 est rejetée,. Il y a autocorrélation positive.

3) Si 4-d1 < DW < 4 : H0 est rejetée. Donc, il y a autocorrélation négative.

4) Si d1 < DW < d2 ou 4-d2 < 4-d; pas de conclusion, on est dans la zone de doute où on ne peut pas conclure.

Ces différentes décisions sont résumées dans le graphique ci-dessous :

Graphique 4: Représentation graphique de Durbin Watson test dans l'espace

Source : RURANGA, Ch., Notes de cours d'économétrie I (2008 : 65).

La lecture du graphique ci-haut montre qu'on est dans la zone de doute (1,133).D'où on ne peut pas conclure.

- Test de détection d'une multicolinéarité

Nous pouvons utiliser le test de KLEIN pour détecter la présence ou non d'une multicolinéarité. Cette règle consiste à comparer le coefficient de détermination R²y de la régression avec les coefficients r²xi, xj de corrélation partielle entre les variables explicatives pour i #j (R. BOURBONNAIS, 2003 : 108-109).

Si R²y > r²xi, xj : il n'y a pas la présence de multicolinéarité nuisible

Si R²y < r²xi, xj : il y a présomption de multicolinéarité

Posons y : IPCt

x1 : M2t

x2 : PIBt

x3 : TCHt

Ainsi, le modèle devient :

Dans notre modèle à long terme, le coefficient de détermination de la régression est R²y = 0,976 et les coefficients de corrélation partielles sont :

 
 

Comme R² est supérieur à tous les coefficients de corrélation partielle (97,6% > 94,4%, 94,4%, 86,6%, 86,6%, 90,7% et 90,7% respectivement pour ln , ln, ln, ln, lnet ln). Nous pouvons alors affirmer qu'il n'y a pas la présence de mutlicolinéarité nuisible dans notre modèle. En d'autres termes, il n'y a pas l'existence d'une relation linéaire entre les variables explicatives (M2t, PIBt et TCHt) de ce modèle de régression.

- Test d'hétéroscedasticité

Tableau 14: Résultat du test d'autocorrélation des erreurs

 

Breusch-Godfrey serial correlation LM Test

F statistic

2,410815

Probability

0,113061

Obs* R-Squared

5,033461

Probability

0,080723

De ce tableau, nous remarquons qu'il n'y a pas d'autocorrélation car la probabilité de F statistic est supérieure à 5%.

Tableau 15: Résultats du test d'hétéroscedasticité

 

White Heteroscedasticity test

F statistic

1,506082

Probability

0,224554

Obs* R-Squared

8,423814

Probability

0,208668

La lecture du tableau ci-haut témoigne qu'il n'y a pas d'hétéroscedasticité car la probabilité de F-statistic est supérieure à 5% (0,05).

IV.5.5.3.2 Modèle à correction d'erreurs (ECEM)

Le théorème de la représentation de Granger (1983) stipule que si il y a cointégration entre les variables du modèle, c'est-à-dire si le résidu est stationnaire, il convient d'estimer leurs relations à court terme à travers d'un modèle à correction d'erreur. La méthode la plus répandue d'estimation d'un ECM est celle de l'estimation par les MCO de la relation du modèle dynamique.

Pour notre cas ce modèle se présente comme suit pour l'IPCt :

(3) a4<0

Le coefficient a4 (force de rappel vers l'équilibre) doit être significativement négatif. Dans le cas contraire, il convient de rejeter une spécification de type ECM (R. BOURBONNAIS, 2003 : 284).

Soulignons que les estimateurs a1, a2 et a3 exprime l'impact de chaque variable explicative sur le niveau général des prix au Rwanda.

Les résultats après l'estimation d'ECM sont présentés dans l'annexe VI (tableau2).

Le modèle devient :

t (-1,459) (3,0486) (2,213) (0,965) (-0,929)

n=27

t tabulé : 2,052

Le Test de student montre qu'à court terme tous les coefficients sont insignificatifs sauf celui de la masse monétaire et du PIB (3,0486 et 2.213> à 2.052 lu sur la table).

Le coefficient a4 (terme de rappel) n'est pas significativement négatif (-0.929), d'où la spécification de type ECM est à rejeter (BOURBONNAIE 2003 :284).

IV.5.5.4 Analyse et interprétation des résultats

Rappelons que l'objectif de notre travail est de voir si la masse monétaire en circulation, le PIB et le taux de change expliquent le niveau général des prix au Rwanda.

En effet, l'examen des résultats obtenus à la fin du processus d'estimation révèle que le coefficient de la masse monétaire (M2) et celui du taux de change sont significatifs et présentent les signes attendus sauf pour le taux de change.

Néanmoins, pour le PIB, son coefficient n'est pas significatif malgré la présence du signe attendu. Comme le coefficient de détermination (R²) et le Test de Fisher sont assez bons, notre modèle est jugé meilleur.

D'après les résultats obtenus, le coefficient partiel de la masse monétaire de 0,289 signifie que le niveau général des prix au Rwanda mesuré en terme d'IPCt augmente de 0,289 milliards de Frw pour chaque augmentation de 1% de la masse monétaire à long terme en supposant le niveau du produit intérieur brut et le taux de change constant.

Il est nécessaire de noter que selon les théories économiques, la masse monétaire varie dans le même sens que le niveau général des prix.

En outre, si le PIB augmente de 1%, le niveau général des prix augmente de 0,106 milliards de Frw à long terme et de 0,286 milliards de Frw à court terme en supposant que toute chose reste égale par ailleurs.

Egalement, si le taux de change augmente d'une unité, le niveau général des prix augmente de 0,21 milliards de Frw c'est-à-dire 21,2% à long terme et de 0.115milliards de Frw (11.5%) à court terme, ceteris peribus.

Enfin, l'intercepte de 2,318 signifie que tous facteurs«M2t, PIBt et TCHt» supposés égal à zéro, la moyenne de l'Indice des prix à la consommation serait 2,318 milliards de Frw.

En regardant les résultats du modèle à long terme nous constatons que les paramètres a1 et a3 sont significativement différents de zéro alors que le paramètre a2 du PIB n'est pas significative car sa valeur de t calculé (0,95) est inférieur à 2,060 (valeur critique).

Ainsi, compte tenu du résultat obtenu pour a2, on peut dire que le PIB n'explique pas le niveau général des prix au Rwanda. Donc dans notre hypothèse de recherche qui stipule que « La masse monétaire, le PIB et le taux de change expliquent le niveau des prix au Rwanda », la variable PIB est à rejeter dans le modèle compte tenu de son résultat après l'estimation. Ceci témoigne qu'au Rwanda, le niveau général des prix est expliqué par « la masse monétaire en circulation et le taux de change ».

SUMMARY OF CHAPTER FOUR

In this chapter, we identified the evolution of currency in circulation, GDP, the exchange rate and the evolution of general level of prices measured by the consumer price index (CPI).

It is in this chapter that the causes and consequences of inflation were described. The literature from Rwanda development indicators, NBR annual reports and other source documents, prove that in Rwanda the causes of inflation are the following:

· Excess demand compared to the supply of goods and services;

· Monetary growth rate which is over the GDP growth rate;

· Increase in price of production cost, especially the cost of salary and raw materials used in the production process;

Among consequences, there are:

· Purchasing power of the population that have small and fixed income decreas

· Depreciation of Rwandan franc compared to foreign currencies like USD;

· The low savings and the increase of expenses.

To verify empirically our research assumption, the econometric tests were used and the results obtained proved that the currency in circulation and exchange rate explain significantly the general level of prices in Rwanda.

According to the results of long run regression model, the coefficient of determination (R²) and the Fisher test, our model is good. The partial coefficient of the currency in circulation (M2) shows that when the currency in circulation increases by 1%, the general level of prices increases by 0,289 billions Rwf while other factors hold constant. When the GDP increases by a unit, the general level of prices increases by 0,106 billions Rwf in the long run and 0,286 billions in the short run, ceteris peribus.

Also, when the exchange rate increases by 1%, the level of prices increases by 0,21 billions Rwf in the long run and 0,115 billions Rwf, in the short run while other factors hold constant. Finally, the autonomous coefficient of 2,318 means that if the factors « M2t, PIBt and TCHt » are assumed to be equal to zero, the IPCt arithmetic mean would be 2,318 billions Rwf.

Observing the results of the long run model, we notice that the parameters a1 and a3 are significantly different from zero while the parameter a2 of GDP is insignificant.

Thus, taking into consideration the obtained results, we could say that the GDP does not explain the general level of prices in Rwanda. Nevertheless, the results obtained for a1 and a3 prove that the currency in circulation and the exchange rate explain significantly the general level of prices in Rwanda.

CHAPITRE V : CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS

V.1 Conclusion générale

Le début du 20e siècle est caractérisé par un environnement économique qui présente deux caractéristiques principales à savoir : l'intégration économique et la globalisation de l'économie qui se développe par les échanges commerciaux.

Le commerce international et la croissance économique ont été enregistrés surtout pour les pays développés occidentaux.

Cependant, la deuxième guerre mondiale a eu des effets néfastes sur la croissance économique des économies de la plupart des pays développés (PD) et des PVD en général. Parmi les autres conséquences de la deuxième guerre mondiale, il y a la hausse généralisée du niveau général des prix (inflation) qui est devenu galopante en Allemagne et ailleurs.

Aujourd'hui, on assiste les variations continues du niveau général des prix qui résultent de l'accroissement de la demande par rapport à la production, la fluctuation des prix du pétrole et ses dérivés, le niveau des salaires, etc.

Au cours de notre travail intitulé « Impact de la masse monétaire, du PIB et du taux de change sur le niveau général des prix au Rwanda » nous avons présenté dans le premier chapitre l'introduction générale. Le deuxième chapitre est intitulé le cadre théorique et conceptuel du niveau général des prix et de ses principaux déterminants. Dans ce chapitre, nous avons montré les principaux déterminants du niveau général des prix en se référant aux théories économiques. Nous avons dégagé quelques aspects théoriques sur le niveau général des prix et ceux de ses variables explicatives. C'est dans ce chapitre que nous avons souligné le rôle du gouvernement et des autorités monétaires dans la stabilisation du niveau général des prix au Rwanda en luttant contre l'inflation.

Au troisième chapitre consacré à la méthodologie de recherche, nous avons montré les méthodes et techniques utilisées pour réaliser ce travail. Les méthodes : historique, systémique, méthode stricturo-fonctionnaliste et la méthode analytique sont utilisées.

En ce qui concerne les techniques, nous avons utilisé la technique documentaire, technique d'entrevue, technique statistique et la technique économétrique avec le logiciel d'Eviews.

Le quatrième chapitre, chapitre consistant à faire des analyses sur le niveau général des prix au Rwanda montre l'impact de la masse monétaire, du PIB et du taux de change dans l'explication du niveau général des prix. C'est dans ce chapitre que nous avons vérifié empiriquement l'hypothèse de recherche qui stipule que «  le niveau général des prix est expliqué par la masse monétaire en circulation, le produit intérieur brut et le taux de change ».

En se servant des techniques économétriques avec logiciel d'Eviews, nous avons estimé le modèle de ce travail. Les résultats obtenus après l'estimation du modèle montrent qu'au Rwanda, la masse monétaire en circulation et le taux de change expliquent significativement le niveau général des prix. Ce dernier est expliqué de façon médiocre par le produit intérieur brut.

En d'autres termes, la masse monétaire en circulation et le taux de change influencent beaucoup le niveau général des prix au Rwanda.

Enfin, un problème qui reste à persister, c'est l'instabilité du taux de change du Frw par rapport aux devises étrangers et la tendance à la hausse des prix internes au Rwanda.

Il faut à signaler que les politiques monétaires menées par les autorités monétaires comme la BNR visant à maintenir la stabilité du taux de change et du niveau général des prix donnent actuellement les résultats meilleurs.

V.2 Recommandations

Partant des résultats obtenus à l'aide des testes économétriques, nous remarquons que la masse monétaire en circulation et le taux de change influence significativement le niveau général des prix au Rwanda.

Cependant, pour maintenir la stabilité du taux de change et du niveau général des prix, nous proposons les recommandations suivantes :

Ø Les autorités devraient encourager les investissements directs étrangers ;

Ø Il faudrait prendre les mesures de lutte contre l'inflation à travers l'augmentation du PIB ;

Ø Les autorités devraient prendre les mesures structurelles encourageant les investissements productifs des biens à exporter et des biens de substitution des importations ;

Ø La BNR devrait contrôler les crédits octroyés par les institutions financières bancaires et non bancaires afin de régler la quantité de monnaie en circulation ;

Ø Etant donné que le secteur primaire contribue beaucoup dans le PIB, il faudrait mettre l'accent sur l'agriculture. Cette politique peut passer par des mesures visant à augmenter la productivité agricole, c'est-à-dire l'autosuffisance en production agricole afin d'écouler le surplus vers l'extérieur (exportation).

Enfin, les futurs chercheurs devraient mettre en évidence d'autres variables explicatives du niveau général des prix qui s'ajoutent à ces deux trouvées à savoir : « la masse monétaire en circulation et le taux de change ».

SUMMARY OF CHAPTER FIVE

Nowadays, the price fluctuations characterize developing countries include Rwanda. In this research entitled «Impact of currency in circulation, GDP and exchange rate on the general level of prices», our main purpose was to verify if the variables mentioned above influence or not the level of prices in Rwanda.

The results of econometric tests with Eviews software proved that in Rwanda, the currency in circulation and the rate of exchange explain significantly the general level of prices. The GDP explains weakly the general level of prices.

In order to achieve the sustainable development and economic growth through the stabilization of exchange rate and the level of prices, we have recommended the following:

· The government should encourage foreign direct investments;

· Measures aiming at fighting against inflation must be undertaken;

· The amount of credits offered by financial institutions must be controlled by NBR in order to regulate the currency in circulation;

· Since the primary sector contributes more on GDP, the government should emphasize more on agriculture. It means that promotion of agriculture based on export must be encouraged.

Finally, other researchers must focus on other variables that should influence the level of prices in Rwanda.

BIBLIOGRAPHIE

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2. RURANGA Charles, Notes de cours d'économétrie I, SEG, UNR, Butare, 2008.

3. RUTAZIBWA, G., Note de cours de théorie monétaire I, SEG, UNR, Butare, 2007.

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2. http://www.bnr.rw consulté le 12/10/2009.

ANNEXES

ANNEXE I : Les données utilisées pour la régression du modèle à court et à long termes (en milliards de Frw) depuis 1980 jusqu'en 2007

Année

IPC

M2

PIB

TCH

lnIPCt

lnM2t

lnPIBt

lnTCHt

ÄlnIPC

ÄlnM2

ÄlnPIB

ÄlnTCH

Ut

Ut-1

1980

85,03

14,1

107,9

92,84

4,443004135

2,646174797

4,681204872

4,530877581

0,062566685

0,120144312

0,127722151

0

-0,100158

NA

1981

90,52

15,9

122,6

92,84

4,505570821

2,766319109

4,808927024

4,530877581

0,118322979

0,018692133

0,0662703

0

-0,085977

-0,10016

1982

101,9

16,2

131

92,84

4,6238938

2,785011242

4,875197323

4,530877581

0,064053812

0,110900696

0,082037194

0

0,019893

-0,08598

1983

108,6

18,1

142,2

92,84

4,687947612

2,895911938

4,957234517

4,530877581

0,050878958

0,094807793

0,111669685

0,113993971

0,04309

0,01989

1984

114,3

19,9

159

104,05

4,738826571

2,990719732

5,068904202

4,644871553

0,018635426

0,157733629

0,088425471

-0,107017074

0,030438

0,04309

1985

116,5

23,3

173,7

93,49

4,757461996

3,148453361

5,157329673

4,537854479

-0,01226903

0,128691372

-0,01976809

-0,104897115

0,016674

0,03044

1986

115

26,5

170,3

84,18

4,745192964

3,277144733

5,137561588

4,432957363

0,041548497

0,097023976

0,006438418

-0,142223987

-0,008541

0,01667

1987

119,9

29,2

171,4

73,02

4,786741461

3,374168709

5,144000006

4,290733376

0,031117818

0,072639184

0,024208675

0,049298702

0,034383

-0,00854

1988

123,7

31,4

175,6

76,71

4,817859279

3,446807893

5,168208681

4,340032078

0,008292122

-0,04228272

0,079867469

0,011793048

0,03141

0,03438

1989

124,7

30,1

190,2

77,62

4,826151401

3,404525172

5,24807615

4,351825126

0,010289223

0,051791509

-0,44651715

0,444956664

0,04098

0,03141

1990

126

31,7

121,7

121,12

4,836440625

3,456316681

4,801559

4,79678179

0,014808084

0,055228758

0,665234517

-0,01104158

-0,010793

0,04098

1991

127,9

33,5

236,7

119,79

4,851248709

3,511545439

5,466793517

4,78574021

0,004446705

0,123405673

0,122699812

0,199714019

-0,080256

-0,01079

1992

128,5

37,9

267,6

146,27

4,855695414

3,634951112

5,589493328

4,985454229

0,102101533

0,002635048

0,042076812

0,056808923

-0,166995

-0,08026

1993

142,3

38

279,1

154,82

4,957796947

3,63758616

5,631570141

5,042263152

0,060409613

-0,16561971

-0,50998995

-0,112548729

-0,08218

-0,167

1994

151,1

32,2

167,6

138,34

5,01820656

3,471966453

5,121580188

4,929714423

0,391965192

0,664798826

0,697017961

0,766338253

0,104257

-0,08218

1995

223,7

62,6

336,5

297,69

5,410171751

4,136765278

5,818598149

5,696052677

0,233258981

0,110300371

0,236310571

0,021501202

0,06687

0,10426

1996

282,4

69,9

426,2

304,16

5,643430732

4,247065649

6,05490872

5,717553879

0,014063446

0,254963778

0,279081136

0,687128976

0,238509

0,06687

1997

286,4

90,2

563,4

604,67

5,657494178

4,502029427

6,333989855

6,404682855

0,021927296

0,01975915

0,10743504

-0,603410759

0,003201

0,23851

1998

292,8

92

627,3

330,72

5,679421474

4,521788577

6,441424895

5,801272096

-0,04531067

0,06419879

0,009519348

0,055317299

0,136067

0,0032

1999

279,8

98,1

633,3

349,53

5,634110801

4,585987367

6,450944244

5,856589395

0,031796721

0,197329005

0,058569772

0,2083347

0,059394

0,13607

2000

288,9

119,5

671,5

430,49

5,665907522

4,783316371

6,509514016

6,064924095

0,019473343

0,089588249

0,08667625

0,061726725

-0,016449

0,05939

2001

294,5

130,7

732,3

457,9

5,685380865

4,872904621

6,596190266

6,12665082

0,011007675

0,116166496

0,082151849

0,111380794

-0,045248

-0,01645

2002

297,8

146,8

795

511,85

5,69638854

4,989071116

6,678342115

6,238031613

0,110281395

0,131912235

0,037041272

0,125479132

-0,100276

-0,04525

2003

332,5

167,5

825

580,28

5,806669935

5,120983351

6,715383386

6,363510746

0,0649125

0,111728258

0,051959739

-0,023398386

-0,058799

-0,10028

2004

354,8

187,3

869

566,86

5,871582435

5,232711609

6,767343125

6,34011236

0,092356741

0,530596845

0,067841461

-0,023453216

-0,026825

-0,0588

2005

389,1

318,4

930

553,72

5,963939176

5,763308454

6,835184586

6,316659144

0,085251679

-0,10731664

0,053387873

-0,01233832

-0,090512

-0,02683

2006

423,8

286

981

546,93

6,049190855

5,655991811

6,88857246

6,304320823

0,087088067

0,271200846

0,058403533

0,00014626

0,022803

-0,09051

2007

462,3

375,1

1040

547,01

6,136278922

5,927192657

6,946975992

6,304467084

-6,13627892

-5,92719266

-6,94697599

-6,304467084

0,02504

0,0228

Source : MINECOFIN, Indicateurs de développement : 2002, 2004 et 2006

BNR, Rapport annuel 2000, 2002, 2004, 2006 et 2007.

ANNEXE II : Evolution de l'IPC, masse monétaire (M2), du PIB et du TCH (1980-2007) en milliards de Frw (base 100 :1992)

Année

IPC

M2

PIB

TCH

XCE de l'IPC

XCE de M2

XCE du PIB

1980

85.03

14.1

107.9

92.84

7.3

0.02

12.2

1981

90.52

15.9

122.6

92.84

6.5

12.8

13.6

1982

101.89

16.2

131

92.84

12.6

1.9

6.85

1983

108.63

18.1

142.2

92.84

6.6

11.7

8.5

1984

114.3

19.9

159

104.05

5.2

9.9

11.8

1985

116.45

23.3

173.7

93.49

1.88

17.09

9.2

1986

115.03

26.5

170.3

84.18

-1.22

13.7

-1.96

1987

119.91

29.2

171.4

73.02

4.2

10.2

0.65

1988

123.7

31.4

175.6

76.71

3.2

7.5

2.5

1989

124.73

30.1

190.2

77.62

0.83

-4.1

8.3

1990

126.02

31.7

121.7

121.12

1.03

5.3

36.1

1991

127.9

33.5

236.7

119.79

1.5

5.7

94.5

1992

128.47

37.9

267.6

146.27

0.45

13.1

0.06

1993

142.28

38

279.1

154.82

10.7

0.26

4.3

1994

151.14

32.2

167.6

138.34

6.23

-15.3

-39.9

1995

223.67

62.6

336.5

297.69

47.99

94.4

100.8

1996

282.43

69.9

426.2

304.16

26.3

11.7

26.7

1997

286.43

90.2

563.4

604.67

1.4

29.04

32.2

1998

292.78

92

627.3

330.72

2.2

1.99

11.34

1999

279.81

98.1

633.3

349.53

-4.4

6.6

0.96

2000

288.85

119.5

671.5

430.49

3.23

21.8

6.03

2001

294.53

130.7

732.3

457.9

1.97

9.03

9.1

2002

297.79

146.8

795

511.85

1.11

12.3

8.6

2003

332.51

167.5

825

580.28

11.7

14.1

3.8

2004

354.81

187.3

869

566.86

6.7

11.8

5.3

2005

389.14

318.4

930

553.72

9.68

69.99

7.02

2006

423.77

286

981

546.93

8.9

-10.18

5.5

2007

462.33

375.1

1040

547.01

9.1

31.15

6.01

Source : BNR, Département des études et statistiques

BNR, Rapport annuel 2003, 2004,2006 et 2007

MINECOFIN, indicateurs de développement, 2002,2006 et 2006

ANNEXE III : Evolution de la masse monétaire et ses composantes entre 1980-2007 (en milliards de Frw).

Désignation

1980

1981

1982

1983

1984

1985

1986

1987

1988

1989

1990

1991

1992

1993

M2

14,12

15,937

16,154

18,0534

19,881

23,307

26,479

29,197

31,369

30,062

31,743

33,502

37,9

38,0

*Monnaie

10,93

11,728

11,442

12,294

13,332

14,576

17,206

17,649

18,210

15,931

16,724

18,023

22,1

23,9

Circulation fiduciaire

5,24

5,64

6,26

6,662

7,029

7,161

7,679

8,202

8,438

7,744

8,593

8,821

10,3

11,6

Dépôts à vue

5,239

5,64

5,182

5,632

6,301

7,415

9,525

9,446

9,771

8,186

8,130

9,201

11,8

12,3

*Quasi-monnaie

3,188

4,209

4,712

5,759

6,549

8,731

9,274

1,1549

13,158

14,132

15,020

15,479

15,8

14,1

Dépôts à terme

2,053

2,337

2,789

4,107

2,510

3,704

4,069

4,682

5,321

6,804

7,078

7,965

14,4

12,1

Dépôts en devises

1,135

1,872

1,652

1,923

2,509

3,077

3,504

4,927

5,516

5,739

4,620

5,246

1,4

2,0

Désignation

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

M2

32,2

62,6

69,9

90,2

92,0

98,1

119,5

130,7

146,8

167,5

187,30

318,4

286,0

375,1

*Monnaie

26,0

40,3

46,8

56,8

52,9

58,5

68,8

69,1

77,8

87,2

102,10

132,9

157,7

228,0

Circulation fiduciaire

12,0

17,3

21,9

22,6

20,9

21,5

22,6

25,8

28,0

34,1

38,90

48,3

54,6

67,4

Dépôts à vue

14,0

23,0

24,9

34,2

32,0

37,0

46,2

43,3

49,8

53,1

63,20

84,6

103,1

160,6

*Quasi-monnaie

6,2

22,3

23,1

33,4

39,1

39,6

50,7

61,6

68,9

80,4

85,1

85,6

128,2

146,9

Dépôts à terme

4,0

7,1

9,0

17,5

20,6

20,1

24,1

33,6

39,5

38,3

33,90

41,9

69,0

78,3

Dépôts en devises

2,2

15,2

14,1

15,9

18,5

19,5

26,6

28,0

29,4

42,1

51,20

43,7

59,2

68,6

Source : BNR, Département des études et statistiques 

BNR, Rapport annuel 2003, 2004,2006 et 2007 

IMF, Annual report, 1998.,

Année

1998

1999

2000

2001

2002

2003

Agriculture

276.819

223.502

243.326

259.384

296.58

285.606

culture vivrière

239.894

185.263

204.177

217.644

253.394

243.538

culture d'éxpotation

5.531

7.806

6.842

7.82

8.152

6.018

Dont:Café

4.108

7.182

6.144

6.792

7.43

5.269

Elèvage

23.017

21.486

22.859

23.813

24.66

25.399

Pèche

1.505

1.762

1.813

1.958

1.978

1.997

Sylviculture

6.873

7.185

7.545

8.148

8.397

8.633

Indusrie

125.679

92.692

96.799

105.899

112.232

120.167

Mines et carrières

359

1.113

1.208

1.408

1.328

1.214

Manufactures

80.795

48.094

45.547

49.401

52.806

51.787

Don't:Alimentaires,boissons et tabac

64.037

40.51

37.945

40.798

42.996

40.74

Textiles

5.491

779

791

830

754

690

Bois et meubles

1.451

1.286

1.35

1.401

1.477

1.555

Papier,impression,édition

592

570

584

596

608

652

Chimique

1.038

939

964

1.313

1.604

2.339

Non métallique

6.447

2.884

2.697

3.165

4.017

4.398

Métalliques

1.546

1.002

1.087

1.153

1.199

1.283

Autres

193

125

130

144

150

160

Electricité,Gaz, et eau

3.004

1.601

1.415

2.054

1.754

2.033

Construction

41.552

41.884

48.628

53.037

56.343

65.133

Services

221.701

200.232

211.243

216.041

224.971

234.052

Commerce de Gros et de détail,Rest&hôt

67.228

48.853

47.275

46.933

49.063

47.682

Don't:Commerce de gros et de détail

63.829

45.889

44.151

43.738

45.758

44.316

Restaurents&hôtels

3.399

2.964

3.124

3.195

3.305

3.366

Transport,entreposage,&communication

26.143

34.827

38.967

42.453

45.34

46.391

Finances,assurances,affaires immob.

15.136

13.248

17.804

17.131

15.683

17.308

Don't:Institutions bancaires

15.076

12.587

15.649

15.54

13.95

15.484

Administration pubique

41.656

42.833

44.387

44.552

45.167

48.029

Institutions sans but lucratif

7.601

4.974

4.728

4.492

5.363

5.631

Autres

63.937

55.497

58.082

60.48

64.355

69.051

 

 

 

 

 

 

 

Moins:XOimputée des services bancaire

7.473

9.999

9.855

10.53

11.25

12.488

Plus:Taxes sur les importations

14.953

7.463

7.487

9.679

11.171

11.785

 

 

 

 

 

 

 

Produit Interieur Brut

631.68

513.89

548.911

580.849

633.704

639.128

ANNEXE IV: Contribution de différents secteurs dans la formation du PIB (1998 à 2003) en millions de Frw.

Source : MINECOFIN, Rwanda development indicators, 2004, Kigali : p.22.

ANNEXE V : Tableau des critères Akaike et Schwarz pour les variables du modèle et leurs résidus

Tableau 1 : Critères Akaike et Schwarz pour la variable dépendante IPCt

Calcul de différents nombres de retard (P)

P

Dérivé sans tendance

Dérivé et tendance

Sans dérivé ni tendance

 

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

7

-1,369888

-0,921808

-1,914104

-1,216238

-1,469633

-1,071340

6

-1,554104

-1,156191

-1,784286

-1,336634

-1,648814

-1,300640

5

-1,608565

-1,261415

-1,932152

-1,535409

-1,698389

-1,400832

4

-1,759915

-1,463699

-1,977523

-1,631938

-1,846838

-1,599991

3

-1,824268

-1,578841

-2,089559

-1,795046

-1,906292

-1,709949

2

-1,925050

-1,730030

-2,198554

-1,954779

-2,003214

-1,856948

1

-2,026584

-1,881419

-2,221932

-2,028379

-2,093311

-1,996534

0

-1,980573

-1,884585

-2,015153

-1,871171

-2,051230

-2,003236

A P=7, les critères Akaike sont minima par rapport aux autres correspondants à d'autres nombres de retards.

Tableau 2 : Tableau des critères Akaike et Schwarz pour M2t

Calcul de différents nombres de retard (P)

P

Dérivé sans tendance

Dérivé et tendance

Sans dérivé ni tendance

 

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

7

-0,175290

-0,272789

-0,230795

-0,267075

-0,202395

-0,195898

6

-0,154235

-0,243678

-0,201662

-0,245990

-0,227773

-0,120401

5

-0,236320

-0,110830

-0,288472

-0,108271

-0,321072

-0,023515

4

-0,372237

-0,076022

-0,364358

-0,018772

-0,456753

-0,209907

3

-0,473721

-0,228293

-0,483627

-0,189114

-0,556443

-0,360100

2

-0,587964

-0,392944

-0,612953

-0,369178

-0,667859

-0,521594

1

-0,705691

-0,560926

-0,740036

-0,546483

-0,782466

-0,685689

0

-0,649119

-0,553132

-0,759143

-0,615161

-0,721513

-0,673519

A P= 4, les critères Akaike sont minima par rapport aux autres correspondants à d'autres nombres de retards.

Tableau 3 : Tableau des critères Akaike et Schwarz pour

Calcul de différents nombres de retard (P)

P

Dérivé sans tendance

Dérivé et tendance

Sans dérivé ni tendance

 

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

7

0,680627

1,128706

0,187229

0,68095

0,612436

1,010729

6

0,542071

0,939985

0,283888

0,731540

0,457406

0,805580

5

0,379316

0,726466

0,172136

0,568878

0,294936

0,592493

4

0,222618

0,518834

0,070415

0,416000

0,144289

0,391135

3

0,123560

0,368988

0,069262

0,363776

0,047848

0,244191

2

0,161688

0,356708

0,027723

0,271498

0,097256

0,243521

1

0,055455

0,200620

0,090540

0,103014

-0,002160

0,094617

0

0,040553

0,136541

0,190817

-0,046835

0,000676

0,048669

A P=0, les critères Akaike sont minima par rapport aux autres correspondants à d'autres nombres de retards.

Tableau 4 : Tableau des critères Akaike et Schwarz pour la variable indépendante intégrée d'ordre 1

Calcul de différents nombres de retard (P)

P

Dérivé sans tendance

Dérivé et tendance

Sans dérivé ni tendance

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

7

0,694404

1,141769

0.798271

1,295345

0,757167

1,154826

6

0,595135

0,9934280

0,694920

1,142999

0,590565

0,939071

5

0,447718

0,7958920

0,535125

0,933038

0,493367

0,791802

4

0,288438

0,585995

0,367033

0,714183

0,352744

0,600708

3

0,135970

0,382817

0,214229

0,510445

0,219553

0,417031

2

0,040423

0,236766

0,113812

0,359240

0,328542

0,475799

1

0,084916

0,231181

0,161823

0,356843

0,220036

0,317546

0

-0,015319

0,081458

0,059670

0,204835

0,105471

0,153859

A P=0, les critères Akaike sont minima par rapport aux autres correspondants à d'autres nombres de retard.

Tableau 5 : Tableau des critères Akaike et Schwarz pour

Calcul de différents nombres de retard (P)

P

Dérivé sans tendance

Dérivé et tendance

Sans dérivé ni tendance

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

7

0,613707

1,061786

0,421824

0,919690

0,723846

1,122138

6

0,562507

0,960420

0,363695

0,811348

0,583065

0,931239

5

0,515847

0,862997

0,317099

0,713842

0,474820

0,772377

4

0,501655

0,797871

0,333567

0,679152

0,425459

0,672306

3

0,408263

0,653691

0,278187

0,572700

0,351192

0,547534

2

0,293790

0,488810

0,155250

0,399025

0,243713

0,389978

1

0,212887

0,358052

0,126852

0,320405

0,151448

0,248225

0

0,204575

0,300563

0,058983

0,202965

0,156845

0,204839

A P=0, les critères Akaike et Schwarz sont minima par rapport aux autres correspondants à d'autres nombres de retard.

Tableau 6 : Tableau des critères Akaike et Schwarz pour la variable intégrée à l'ordre 1

Calcul de différents nombres de retard (P)

P

Dérivé sans tendance

Dérivé et tendance

Sans dérivé ni tendance

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

7

0,847251

1,294617

0,815320

1,312393

0,913727

1,311386

6

0,672639

1,070932

0,690978

1,139057

0,722804

1,070810

5

0,550065

0,898239

0,618/849

1,016762

0,560696

0,859131

4

0,455005

0,752562

0,544687

0,891837

0,453327

0,701291

3

0,416149

0,662996

0,492872

0,789088

0,479825

0,677302

2

0,337072

0,533414

0,419493

0,664921

0,361786

0,509043

1

0,230470

0,376735

0,309806

0,504826

0,233655

0,331165

0

0,141056

0,237822

0,213031

0,358196

0,190057

0,238446

A P=0, les critères Akaike et Schwarz sont minima par rapport aux autres correspondants à d'autres nombres de retard.

Tableau 7 : Tableau des critères Akaike et Schwarz pour les résidus Ut

Calcul de différents nombres de retards (P)

P

Dérivé sans tendance

Dérivé et tendance

Sans dérivé ni tendance

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

Akaike

Schwarz

7

-1,914666

-1,466587

-1,835119

-1,337253

-1,938409

-1,540116

6

-2,091617

-1,693704

-2,022372

-1,550584

-2,112849

-1,764675

5

-2,037514

-1,690364

-1,947327

-1,616732

-2,105025

-1,807468

4

-2,047949

-1,751733

-1,962317

-1,788186

-2,127513

-1,880666

3

-2,165462

-1,920034

-2,082699

-1,899724

-2,245408

-2,049066

2

-2,223104

-028083

-2,143499

-1,890661

-2,299325

-2,153060

1

-2,146801

-2,001164

-2,084214

-1,890661

-2,216390

-2,119613

0

-2,240542

-2,144554

-2,170524

-2,026542

-2,311512

-2,263518

A P=7, les critères Akaike et Schwarz sont minima par rapport aux autres correspondants à d'autres nombres de retard.

ANNEXE VI : Résultats des régressions

Tableau 1 : Résultats du modèle estimé de long terme

Dependent Variable: IPC

Method: Least Squares

Date: 11/08/09 Time: 03:15

Sample: 1980 2007

Included observations: 28

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

M2

0.289902

0.073216

3.959529

0.0006

PIB

0.106133

0.111235

0.954134

0.3495

TCH

0.212241

0.069924

3.035296

0.0057

C

2.317562

0.256989

9.018147

0.0000

R-squared

0.975926

Mean dependent var

5.226857

Adjusted R-squared

0.972916

S.D. dependent var

0.535173

S.E. of regression

0.088074

Akaike info criterion

-1.889710

Sum squared resid

0.186170

Schwarz criterion

-1.699395

Log likelihood

30.45594

F-statistic

324.3019

Durbin-Watson stat

1.132680

Prob(F-statistic)

0.000000

Tableau 2 : Résultats du modèle à correction d'erreurs (ECM)

Dependent Variable: IPC

Method: Least Squares

Date: 11/08/09 Time: 00:46

Sample: 1980 2007

Included observations: 28

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

M2

0.557690

0.182935

3.048566

0.0057

PIB

0.285749

0.129125

2.212962

0.0371

TCH

0.115400

0.119578

0.965062

0.3446

UT

-0.307186

0.330539

-0.929347

0.3624

C

-0.039801

0.027283

-1.458849

0.1581

R-squared

0.988890

Mean dependent var

-0.158679

Adjusted R-squared

0.986958

S.D. dependent var

1.174470

S.E. of regression

0.134128

Akaike info criterion

-1.019617

Sum squared resid

0.413775

Schwarz criterion

-0.781723

Log likelihood

19.27463

F-statistic

511.7981

Durbin-Watson stat

3.040176

Prob(F-statistic)

0.000000

Tableau 3 : Résidus du modèle à long terme () et résidus du modèle à court terme ()

Année

Ut

Ut-1

Année

Ut

Ut-1

1980

-0.10016

NA

1995

0.06687

0.104257

1981

-0.08598

-0.10016

1996

0.238509

0.06687

1982

0.019893

-0.08598

1997

0.003201

0.238509

1983

0.04309

0.019893

1998

0.136067

0.003201

1984

0.030438

0.04309

1999

0.059394

0.136067

1985

0.016674

0.030438

2000

-0.01645

0.059394

1986

-0.00854

0.016674

2001

-0.04525

-0.01645

1987

0.034383

-0.00854

2002

-0.10028

-0.04525

1988

0.03141

0.034383

2003

-0.0588

-0.10028

1989

0.04098

0.03141

2004

-0.02683

-0.0588

1990

-0.01079

0.04098

2005

-0.09051

-0.02683

1991

-0.08026

-0.01079

2006

0.022803

-0.09051

1992

-0.167

-0.08026

2007

0.02504

0.022803

1993

-0.08218

-0.167

 
 
 

1994

0.104257

-0.08218

 
 
 

N.B : NA signifie qu'il n'y a pas une donnée pour l'année 1980 car on estime les résidus (Ut-1) en reculant dans le temps, les résultats d'EVIEWS montrent que par exemple les données de 1980 sont utilisées pour l'année 1982 et même chose pour les autres années jusqu'en 2007.

ANNEXE VII : Cours de change des principales monnaies 1980-2007 (fin de période)

Année

1USD

1£g

1DEM

1FF

1YEN

1DTS

1ECHU

1FB

1980

92,84

215,82

46,68

20,2

0,44

117,09

119,53

2,97

1981

92,84

176,58

40,97

16,19

0,42

107,64

99,99

1,97

1982

92,84

150,22

38,33

13,53

0,38

101,38

88,49

1,95

1983

92,84

135,00

38,12

12,74

0,38

99,88

85,27

1,92

1984

104,5

122,62

33,37

10,89

0,42

102,71

14,46

1,66

1985

93,49

136,76

37,93

12,37

0,46

102,71

82,24

1,86

1986

84,18

123,49

43,21

13,06

0,53

102,71

89,51

2,07

1987

73,02

135,53

45,74

13,5

0,59

102,71

94,24

2,18

1988

76,71

137,21

42,87

12,55

0,61

102,71

88,94

2,04

1989

77,62

126,00

46,22

13,51

0,55

102,71

93,09

2,02

1990

121,12

230,07

79,92

23,48

0,89

171,18

64,46

3,88

1991

119,79

224,21

78,89

23,9

0,95

171,18

160,28

3,83

1992

146,27

221,41

90,70

26,62

1,17

201,39

176,57

4,41

1993

154,82

218,66

85,33

25,07

1,31

201,39

164,44

4,09

1994

138,34

214,93

88,76

25,68

1,39

201,39

168,88

4,33

1995

297,69

462,84

207,66

60,70

2,90

442,76

380,80

10,11

1996

304,16

511,98

195,38

57,90

2,64

434,53

376,12

9,48

1997

604,67

505,85

169,95

50,79

2,35

411,31

336,39

8,24

1998

330,72

554,81

197,45

58,87

2,87

464,90

387,67

9,58

1999

349,53

564,98

179,19

53,43

3,42

479,24

350,47

8,69

2000

430,49

640,18

204,34

60,93

3,76

560,67

399,66

9,91

2001

457,9

639,66

202,51

60,38

3,64

554,19

396,08

8,82

2002

511,85

720,17

n.d

n.d

3,84

618,88

454,10

n.d

2003

580,28

130,52

n.d

n.d

5,43

849,07

725,81

n.d

2004

566,86

1088,09

n.d

n.d

5,50

878,35

771,44

n.d

2005

553,72

953,28

n.d

n.d

4,70

791,37

655,88

n.d

2006

546,93

1075,69

n.d

n.d

6,62

824,53

721,59

n.d

2007

547,01

1093,09

n.d

n.d

4,85

836,71

748,93

n.d

Source : BNR, des études et statistiques

n.d : Données non disponibles

N.B : A partir du janvier 1999, il y a l'introduction de l'Euro à la place de l'Ecu.

ANNEXE VIII : GUIDE D'ENTRETIEN

Les questions suivantes sont adressées aux certains des cadres du MINECOFIN, BNR et aux autres personnes ayant une certaine connaissance en rapport avec notre sujet.

1. Quelle est l'essence de la hausse des prix au Rwanda ?

2. D'après vous, en tant que spécialiste dans le domaine économique, comment la diminution de la quantité de monnaie en circulation peut réduire la hausse des prix (inflation) ?

3. Le Rwanda connaît le problème de la variation des prix tant sur le marché monétaire que sur le marché réel, c'est-à-dire le marché des biens et des services. Qu'est ce que le gouvernement et les autorités monétaires peuvent faire pour stabiliser les prix ?

4. D'après vous, comment la masse monétaire en circulation, le niveau du produit intérieur et le taux de change peuvent influencer le niveau général des prix au Rwanda.

5. Hormis des variables : masse monétaire en circulation, PIB et le taux de change, y a-t-il d'autres variables pouvant expliquer le niveau des prix au Rwanda ?

6. Qu'est ce que le gouvernement et la BNR peuvent faire pour résoudre le problème de la hausse des prix causée par la hausse des cours pétroliers sur le marché international ?

7. Le Rwanda connaît un problème de la variation du taux de change du Frw par rapport au Dollar américain (USD) et aux autres monnaies étrangères. Qu'est ce que les autorités monétaires peuvent faire pour stabiliser le taux de change au Rwanda ?






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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon