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La mesure du risque de crédit à  la banque togolaise de développement : approche par le stress-testing.

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par Abdel Razak BOUKARI
Centre ouest africain de formation et d'études bancaires (COFEB) - Diplôme d'études supérieures bancaires et financières (DESBF) 2011
  

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1.2. Traitement des risques :

Face aux différents risques courus par la BTD dans son intervention sur le marché du crédit aux entreprises, elle a mis en place une stratégie de traitement de ces risques afin de sécuriser son financement.

Comme illustration, soulignons qu'un des risques auquel les entreprises sont confrontées est le risque d'approvisionnement qui est directement lié à la capacité de l'entreprise à disposer des matières premières ou de produits, donc à la maîtrise des circuits d'approvisionnement. Pour juguler ce risque la BTD privilégie le critère d'expérience professionnelle de ces structures.

Le traitement du risque de tierce détention : en même temps que se fait la sélection des clients du marché cible satisfaisant aux critères d'acceptation du risque de la banque, se fait aussi une sélection des tiers détenteurs. Cela se fait sur la base de leur professionnalisme et de leur notoriété dans leur secteur d'activité.

Le traitement du risque de contrepartie commerciale : la banque dans son approche va s'intéresser à la qualité de signature des acheteurs avec lesquels ses propres clients traitent. Ainsi elle va regarder leur notoriété sur le marché national et international et leur expérience dans leur secteur donné. Enfin la banque engage son financement sur la base d'un contrat ferme d'achat à prix fixé par les acheteurs préalablement sélectionnés.

Au total, en exigeant de ces clients qu'ils aient des acheteurs fiables et des contrats à prix fixé, elle minimise ainsi son risque de contrepartie commerciale.

Traitement du risque de change : en finançant des contrats de vente libellés en Dollars US ou Livre sterling, la banque court un risque de change lié aux fluctuations des devises citées dans la mesure où le cours des matières premières (café, cacao) sont libellés dans ces devises. Face à ce risque, la banque exige des contrats libellés plutôt en Euro, atténuant ainsi le risque de change compte tenu de la parité de l'Euro avec le Franc CFA.

Le risque spéculation (entreprises de négoce de matières premières) : pour faire face au risque de spéculation, la banque décide tout simplement de travailler avec des clients qui ne spéculent pas. Tout décaissement de la banque repose sur des contrats déjà en portefeuille avec des prix déterminés qui lui permettent de suivre l'évolution de la situation financière du client. Les contrats à terme sont donc exclus du financement de la banque.

Les risques sont nombreux et dépendent de la spécificité des entreprises et des secteurs.

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