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Gestion des déchets solides des marchés urbains, cas du marché de Matete construit sur financement IDA à  Kinshasa/RDC

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par Thomas KAYOBOLA KANGOMBE
Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement Ouagadougou, Burkina Faso - Master spécialisé en génie sanitaire et environnement 2010
  

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1.3. ORGANISATION DU SECTEUR

1.3.1. Cadre légal et réglementaire

Les principaux textes régissant le secteur de l'eau et de l'assainissement en

RDC sont :

1. Ordonnance loi du 24 avril 1899 portant création et organisation des commissions d'hygiène ayant pour mission de surveiller tout ce qui concerne la santé publique, d'étudier les questions de salubrité, d'indiquer à l'autorité compétente les mesures à prendre pour améliorer l'état sanitaire et enrayer les épidémies.

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2. Ordonnance du 1er juillet 1914 sur la contamination des sources, lacs et cours d'eau qui prévoit la délimitation de zones protégées destinées aux prélèvements d'eau alimentaire ;

3. Décret du 19 juillet 1926 sur l'hygiène et la salubrité publiques fixant les règles pour empêcher l'introduction, prévenir l'éclosion et enrayer l'extension des maladies contagieuses, pour sauvegarder et améliorer l'hygiène publique, l'hygiène industrielle, l'hygiène infantile et pour assurer la police sanitaire maritime, fluviale, lacustre, terrestre et aérienne.

4. Ordonnance du 10 mai 1929 portant création de la Direction Technique des travaux d'hygiène et service d'assainissement

5. Ordonnance 52-443 du 21 décembre 1952 portant sur les mesures visant à protéger les sources, nappes aquifères souterraines, lacs et cours d'eau, à empêcher la pollution et le gaspillage de l'eau et à contrôler l'exercice des droits d'usage et des droits d'occupation concédés ;

6. Ordonnance 74-345 du 28 juin 1959 sur l'hygiène publique dans les agglomérations

7. Ordonnance 071-079 du 26 mars 1971 définissant l'action de l'Etat en matière des eaux pluviales et usées ;

8. Ordonnance 74/345 du 28 juin 1974 relative aux mesures d'hygiène dans les agglomérations, complétée par l'arrêté interdépartemental n° 120/89 du 6 septembre 1989 portant sur les mesures de protection de la salubrité publique des villes, centres urbains, commerciaux, industriels, agricoles, miniers et des agglomérations rurales ;

9. Arrêté SC/0034/BGV/COJU/CM/98 du 18 avril 1998 portant application des mesures d'assainissements du milieu et de protection de la salubrité publique dans la ville de Kinshasa

10. Arrêté n° SC/073 du 22 avril 2005 portant mesures d'assainissement et de salubrité publique dans la ville de Kinshasa.

Il apparaît que la plupart de ces textes, datant de la période coloniale, sont devenus caducs et nécessitent d'être révisés.

Par ailleurs, il y a lieu de préciser que les dispositions de la nouvelles Constitution de précisent pas à qui revient la compétence de gestion des déchets solides entre le Gouvernement central et les provinces. Mais avec l'appui des

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partenaires au développement, le Gouvernement a entrepris de renforcer le cadre légal et institutionnel et de mettre en oeuvre des réformes en vue d'assurer un développement équilibré du secteur de l'environnement qui sera régi par la « Loi cadre sur l'Environnement » en examen à l'Assemblée nationale. C'est sur

cette loi et ses mesures d'application que peut espérer le secteur
d'assainissement pour se relancer.

Le Cadre institutionnel du secteur est caractérisé par l'implication de quatre ministères et plusieurs organismes dans sa gestion, entraînant des chevauchements et conflits de compétences. Il incombe au Ministère de l'Environnement, de la Conservation de la Nature, des Eaux et Forêts (MECNE) la responsabilité gouvernementale de la gestion des déchets tel qu'il ressort de l'ordonnance n°75231 du 22 juillet 1975 qui en fixe les attributions.

En effet, le MECNE est chargé, entre autres,

(i) d'assurer la salubrité du milieu urbain par la lutte contre les nuisances provoquées par la pollution des eaux, du sol et de l'air ; et

(ii) de créer et gérer des réserves naturelles intégrales, des stations de capture, des écosystèmes des eaux.

Il a en son sein la DEHPE (Direction des Etablissements Humaines et Protection de l'Environnement) chargée d'assurer et de suivre l'exécution des tâches visant l'assurance du milieu, l'aménagement des espaces et la protection de l'Environnement telles que l'évaluation des effets des activités humains sur l'Environnement, la prévention, la rétention et la lutte contre toutes les nuisances dues à la pollution des Eaux, sol et de l'air et le PNA qui a des attributions dans les domaines la planification et la coordination des activités de salubrités publique par la gestion des eaux usées, des déchets solides, et de la lutte anti-vectorielle.

Le Ministère des Travaux Publics et des Infrastructures (MTPI) est responsable de l'évacuation des eaux de pluies et d'égouts dans des secteurs qui n'appartiennent pas à l'habitat, ainsi que des mesures de protection contre l'érosion. L'Office des Voiries et Drainage (OVD), placée sous la tutelle de ce Ministère, intervient dans l'assainissement pluvial, le rejet des eaux usées et dans la lutte antiérosive. Cependant, faute de moyens adéquats, ses activités se limitent le plus souvent aux grands axes routiers.

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Le Ministère de la Santé Publique (MSP) est aussi présent dans le secteur de l'AEPA à travers notamment la Direction Nationale de l'Hygiène (DNH) qui s'occupe de la formulation de la politique en matière d'hygiène incluant l'hygiène publique, la lutte anti-vectorielle et la communication.

Au niveau décentralisé, l'Inspection Provinciale de la Santé (IPS) et ses Brigades d'hygiène des zones de santé sont chargées de l'inspection parcellaire en vue de l'élimination des eaux usées et des excrétas ainsi que de la lutte anti-vectorielle dans les communes.

Par l'Ordonnance n°81-023 du 14 février 1981 modifiée et complétée par l'Ordonnance n°87-105 du 3 avril 1987, le Gouvernement a mis en place le Comité National d'Action de l'Eau et de l'Assainissement (CNAEA) qui est une structure interministérielle d'orientation et de coordination des activités du secteur de l'AEPA. Le CNAEA est sous la tutelle et présidé par le Ministre du Plan (MINPLAN), l'Administrateur Délégué Général (ADG) de la REGIDESO en assurant le Secrétariat technique. Le CNAEA, avec l'appui de la coopération allemande, oeuvre actuellement à la préparation du Code de l'Eau et à l'élaboration d'une politique et d'une stratégie de développement du secteur de l'eau.

Par l'Arrêté n° SC/0178/BGV/MINPRO/COJU//PLS/2008 du 07 août 2008, le Gouverneur de la ville de Kinshasa crée la Régie d'Assainissement et de Travaux Publics de Kinshasa, RATPK en sigle avec pour mission l'assainissement de la ville de Kinshasa et la réhabilitation des infrastructures de base.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand