WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Gestion des déchets solides des marchés urbains, cas du marché de Matete construit sur financement IDA à  Kinshasa/RDC

( Télécharger le fichier original )
par Thomas KAYOBOLA KANGOMBE
Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement Ouagadougou, Burkina Faso - Master spécialisé en génie sanitaire et environnement 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.1.2. Les quartiers des anciennes cités

Ils se situent dans les communes de Kinshasa, Lingwala, Barumbu et Kintambo. Les vieilles habitations qui s'y trouvent se sont pour la plupart transformées en taudis. Les routes sont dégradées mais la modernisation des artères principales est en cours grâce au programme de « Cinq chantiers » initié par le Gouvernement du pays, les canalisations d'eau complètement bouchées. De ce fait, l'assainissement constitue un sérieux problème : des tas des déchets solides jonchent les rues, de nombreux cas de

17

choléra y sont recensés. D'une densité très forte et de classe moyenne, la population développe de nombreuses activités informelles dans ces parages.

1.1.3. Les quartiers des cités planifiées

On les trouve dans les communes de Lemba, Matete, Ndijli (quartiers 1 à 7), Kalamu et Bandalungwa. Elles disposent d'infrastructures et de commodités, mais sont néanmoins vétustes et inadaptées. Les habitations, conçues à l'origine pour un couple avec 2 enfants, en abritent aujourd'hui 7 en moyenne, dans des parcelles qui ne dépassent pas 300 m2.

Egalement de niveau moyen, les très nombreux habitants se débattent avec un des tas de déchets solides non évacués et un système de canalisation des eaux ménagères inexistant ou hors d'usage.

1.1.4. Les quartiers semi-ruraux

Installés sur le territoire des communes de Maluku, Nsele, Mont-Ngafula. Peu habitées, ces communes constituent la banlieue agricole et industrielle (sidérurgie de Maluku) de Kinshasa. Cités dortoirs (Mpasa), elles accueillent également des activités récréatives (Kinkole) et maraîchères (Mont-Ngafula).

1.1.5. Population et conditions de vie

C'est après l'indépendance, entre 1960 et 1970, que la croissance démographique de Kinshasa s'est accélérée, sous la pression de l'exode rural provoqué par la guerre civile. Kinshasa accueille à cette époque des «réfugiés» en masse, fuyant l'insécurité des provinces en proie aux troubles. Leur installation en ville et aux abords de celle-ci est du reste, favorisée par les leaders politiques, qui y voient le moyen de gonfler leur électorat kinois suite à la création de nombreux partis à connotation tribale.

A partir des années 70, le flux de population vers la capitale continue de s'intensifier à mesure que se paupérisent les campagnes, fortement touchées par la politique de «Zaïrianisation » de l'économie nationale.

18

Entre 1980 et 1990, le programme d'ajustement structurel imposé accentue encore la crise dans laquelle il est alors plongé. Les ruraux, confrontés à la nécessité d'étoffer leurs moyens de subsistance, migrent toujours plus nombreux vers Kinshasa, improbable Eldorado. Mais leurs espoirs de vie meilleure s'estompent dès l'entame des années 90. En 1991 et 1992, les «pillages» achèvent de ruiner l'économie du Congo. Enfin, la guerre survenue en 1998, entraîne vers la capitale un flot considérable de réfugiés et de déplacés issus de toutes les provinces.

On a presque de la peine à imaginer que Kinshasa ne compte que 400 000 habitants lors de l'indépendance en 1960. A partir de ce moment, la population croît de façon exponentielle.

Les recensements connus dénombrent 3 millions de Kinois en 1984 et près de 5 millions en 1995. Les dernières estimations selon le recensement administratif de 2009 sont à 10 076 099 habitants avec une densité moyenne de 1100 habitants au Km2, représentant un peu plus de 14% de la population du pays. Selon les estimations, elle pourrait atteindre plus de 12 millions d'habitants en 2015. Ce qui fera entrer Kinshasa, actuellement la deuxième agglomération d'Afrique noire derrière Lagos, dans le top 30 des mégapoles de la planète.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"