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Etude, conception et réalisation d'une plateforme de sauvegarde de répertoire

( Télécharger le fichier original )
par Namongon SORO
Institut national polytechnique Houphouet Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire - Diplôme d'ingénieur en télécommunications et réseaux 2010
  

Disponible en mode multipage

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Ministère de l'Enseignement

Supérieur et de la Recherche Scientifique

République de Côte d'Ivoire

Union - Discipline - Travail

Institut National Polytechnique

Félix Houphouët Boigny

Ecole Supérieure d'Industrie (ESI)

N° d'ordre : 8 / 11 / ESI / ING TLC / 2010

Génie Electrique & Electronique

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

THEME 

ETUDE, CONCEPTION ET REALISATION D'UNE PLATEFORME DE SAUVEGARDE DE REPERTOIRE

Période de stage : 22 Avril 2010- 22 Octobre 2010

Présenté par SORO Namongon Adama

En vue de l'obtention du diplôme d'Ingénieur en Télécommunications et Réseaux

Encadreur pédagogique

Professeur KONAN KOUAKOU

Maître de Conférences à l'INP-HB

Maître de stage

M. TASSIHON KPA

Directeur Technique  

Année académique : 2009-2010

Ecole Supérieure d'Industrie (ESI)

Félix Houphouët Boigny

Institut National Polytechnique

République de Côte d'Ivoire

Union - Discipline - Travail

Ministère de l'Enseignement

Supérieur et de la Recherche Scientifique

N° d'ordre : 8 / 11 / ESI / ING TLC / 2010

Génie Electrique & Electronique

Année académique : 2009-2010

Encadreur pédagogique

Professeur KONAN KOUAKOU

Maître de Conférences à l'INP-HB

Maître de stage

M. TASSIHON KPA

Directeur Technique  

Présenté par SORO Namongon Adama

En vue de l'obtention du diplôme d'Ingénieur en Télécommunications et Réseaux

Période de stage : 22 Avril 2010- 22 Octobre 2010

ETUDE, CONCEPTION ET REALISATION D'UNE PLATEFORME DE SAUVEGARDE DE REPERTOIRE

THEME 

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

DEDICACE

Ils ont financé mes études et forgé en moi le goût du travail sans relâche, du dépassement de soi, de la patience et de l'assistance à autrui. Ces derniers, auxquels est dédicacé ce mémoire, sont entre autres :

ü mon père,

ü ma mère,

ü ma grande soeur.

REMERCIEMENTS

Ayant participé activement à ma formation académique et professionnelle, je dis merci :

ü à M. Tassihon KPA, directeur technique de DIGITAL AFRIQUE TELECOM, mon maître de stage, auprès de qui j'ai été instruit à une certaine rigueur au travail ;

ü au professeur KONAN Kouakou, mon encadreur pédagogique, resté ouvert et disponible tout le temps de mon stage ;

ü à M. TETY Pierre, coordonnateur de la filière télécom, pour l'intérêt qu'il continue de porter à la filière télécom et aux différents concours de recrutement de l'INP-HB ;

ü au corps professoral de l'INP-HB, qui, dans les conditions difficiles de travail, nous dispense les cours et nous a adopté comme leurs propres fils ou petits frères ;

ü aux ingénieurs télécom des promotions 2009 et 2010.

Leadership, entrepreneuriat, tolérance religieuse, création d'entreprise, action sociale, ..., toutes ces notions me sont désormais familières grâce aux organisations suivantes:

ü le rotary international ;

ü la jeune chambre internationale (JCI) ;

ü le groupe biblique universitaire (GBU).

Nous avons milité activement dans ces organisations. Elles nous ont beaucoup enseigné et nous disons merci à tous ceux qui y sont membres et plus particulièrement :

ü au docteur ESSAN HENRY DIBO AMANY, chargé des projets à l'UNFPA ;

ü à M. ANDRE, toujours disponible pour ses filleuls ;

ü à SERAPHIN Gondama Jean, volontaire des GBU, une bibliothèque vivante.

L'année académique 2008-2009 a été beaucoup éprouvante du point de vue de ma santé. Mais, des âmes généreuses ont donné de leur temps et de leur savoir pour m'assister. Merci aux personnes suivantes :

ü M. DJROUPRO, assistant social à l'INP-HB ;

ü les Docteurs DAGO et KOUAKOU, tous médecins à l'INP-HB ;

ü le personnel médico-social de l'INP-HB.

La liste des personnes à remercier n'est pas exhaustive. Elle s'achève par une reconnaissance méritée à l'ensemble de mes amis et une pensée pieuse à l'endroit de mes connaissances et parents qui ont trop vite quitté ce monde.

PREFACE

Avec le développement important que connait les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) au cours de ces dernières décennies, le monde est devenu un village planétaire où l'on peut communiquer plus facilement les uns avec les autres au moyen d'internet, de téléphone fixe ou mobile, etc.

Mais, chaque Etat a le droit et le devoir de protéger sa population en matière de communication par la mise en place de textes réglementaires permettant de réguler l'utilisation de son espace communicationnel et faciliter l'accès aux nouvelles technologies tout en sécurisant les utilisateurs contre le piratage et la cybercriminalité. La Côte d'Ivoire n'est pas demeurée en reste.

Aussi, les opérateurs intervenants dans le domaine de la communication se doivent-ils de faire preuve d'imagination et d'innovation pour offrir à leurs millions d'abonnés les services les plus modernes, performants et les plus fiables possibles, à des coûts abordables avec plus de garanties de sécurité des données qu'ils transmettent, reçoivent ou stockent.

Je voudrais remercier la direction technique de DIGITAL AFRIQUE TELECOM (DAT), spécialiste des services à valeur ajoutée, qui en proposant comme thème de mémoire « étude, conception et réalisation d'une plateforme de sauvegarde de répertoire » vise à apporter sa contribution si modeste soit-elle à la sécurisation des données des abonnés.

Je voudrais enfin féliciter l'impétrant qui après une analyse de la situation peut reluisante dans le domaine de la sauvegarde des données, nous fait des propositions de systèmes de sauvegarde très intéressantes en ce sens qu'ils offrent un service de qualité, à des coûts réduits en la matière et donne l'opportunité à tous les abonnés et surtout à toutes les entreprises d'avoir un accès facile à des systèmes de sauvegarde performants et d'être plus compétitives.

Puisse ce mémoire servir de manuel de référence à tous les utilisateurs des nouvelles technologies de l'information et de communication, dans le choix de leur système de sauvegarde des données, pour un monde plus ouvert et plus sécurisant.

Docteur Essan Henri DIBO AMANY

Médecin de Santé Publique

Formateur en Management de la Santé de la Reproduction

Chargé de projets à l'UNFPA (Bureau Côte d'Ivoire).

AVERTISSEMENT

Tout ou presque tout se numérise. La crédibilité d'une entreprise se mesure aujourd'hui par ses données numériques, son visage sur internet et la fiabilité de son système informatique.

L'avènement des réseaux mobiles, et surtout du GPRS et de l'UMTS, entraîne de plus en plus un transfert des données autrefois stockées sur des serveurs, vers les terminaux mobiles. Parmi ces données, il y a le répertoire téléphonique présent sur tous les téléphones mobiles aujourd'hui et de nombreuses applications en ligne. Le téléphone portable devient ainsi, un élément capital pour le stockage de l'information. Il apparaît donc nécessaire de se donner les moyens techniques de le protéger. Ce besoin concerne autant les abonnés que les opérateurs et même l'ensemble des entreprises.

DAT, spécialiste des services à valeur ajoutée, a voulu apporter sa pierre dans la sécurisation des données abonnées en nous donnant le thème « étude, conception et réalisation d'une plateforme de sauvegarde de répertoire ». L'objectif de DAT est d'offrir un service de qualité, d'alléger les coûts en la matière afin de donner l'opportunité à tous les abonnés et les entreprises d'avoir un accès facile à des systèmes de sauvegarde. La plupart des applications utilisées dans le cadre de ce rapport sont Open Source. Les outils qui ont été mis à notre disposition, nous ont permis de mettre en place deux solutions de sauvegarde qui peuvent s'adapter à tous. Il s'agit d'une sauvegarde par SMS et une autre par WEB.

La négligence des abonnés mobiles et des entreprises à s'approprier des systèmes de sauvegarde n'est pas sans conséquences. Perte de contacts, diminution du portefeuille clients, changement d'opérateurs, sont autant de maux qui minent le secteur des télécommunications. La prévention de la perte de contacts et de ses corollaires peut passer par la mise en place des solutions que nous proposons dans ce mémoire. Nous appelons donc l'ensemble des partenaires de DAT à faire sien le fruit de notre travail.

TABLE DES MATIERES

DEDICACE I

REMERCIEMENTS II

PREFACE III

AVERTISSEMENT IV

TABLE DES MATIERES V

LISTE DES FIGURES VIII

AVANT PROPOS VIII

RESUME XI

INTRODUCTION 1

PARTIE I : ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ET CONTEXTE DU STAGE 2

CHAPITRE I : STRUCTURE D'ACCUEIL : DIGITAL AFRIQUE TELECOM 3

I. Présentation de DAT 3

II. Services courants de DAT 3

III. Architecture administrative de DAT 4

CHAPITRE II : PRESENTATION DU THEME 5

I. Cahier de charges 5

II. Notions apparentées au cahier de charges 5

II.1. Notion de plateforme 5

II.2. Carte SIM et STK 5

II.3. Application Web 6

II.4. Service de message court (SMS) 6

III. Nouvelle approche du thème et du cahier de charges 6

IV. Etude des plateformes actuelles de sauvegarde de répertoires 7

IV.1. Systèmes utilisant le répertoire de la carte SIM ou une solution STK. 7

IV.2. Systèmes utilisant les applications Web[25] 8

IV.3. Failles des systèmes actuels de sauvegarde de répertoires 8

V. Intérêts et enjeux de la mise en place d'un nouveau système de sauvegarde 9

V.1. Pour les entreprises 9

V.2. Pour les abonnés 9

PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE 10

CHAPITRE III : Conception d'une plateforme de sauvegarde de répertoire par SMS 11

I. Outils utilisés pour le développement 11

I.1. EasyPHP 11

I.2. KANNEL : application utilisée pour la gestion des SMS 13

II. Description du code source 15

II.1. Variables générales 15

II.2. Quelques fonctions essentielles 16

III. Structure de la base de données 18

III.1. Table clients_inscrits 18

III.2. Table sms_sauvegardes 18

III.3. Table clients_phone_perdus 18

IV. Architecture fonctionnelle de la plateforme de sauvegarde de répertoire par SMS 19

CHAPITRE IV : Conception d'une plateforme de sauvegarde de répertoire par WEB 21

I. SyncML : protocole de synchronisation des terminaux mobiles [7] 21

II. Fondements [7] 21

III. Types de synchronisation [7] 23

IV. Protocoles de synchronisation propriétaires [7] 24

IV.1. HotSync 24

IV.2. Intellisync 25

IV.3. Microsoft Exchange ActiveSync 25

V. Etude et configuration d'un serveur FUNAMBOL [3][4][5][13][14][25] 27

V.1. Présentation de Funambol 27

V.2. Architecture système de Funambol 28

V.3. Installation et mise en oeuvre de Funambol 30

VI. Paramétrage des clients de communication avec FUNAMBOL [7]14] 36

VI.1. Fonctionnement des clients Funambol 36

VI.2. Configuration d'un portable disposant d'un client SyncML 37

VI.3. Configuration des clients spécifiques à l'ordinateur 38

VII. Ajout de plusieurs utilisateurs et administrateurs à Funambol [5] 44

VIII. Extension du serveur Funambol : création d'un connecteur [5] 45

IX. Architecture de la plateforme de sauvegarde utilisant Funambol[25] 47

PARTIE III : IMPLEMENTATION DES DIFFERENTES SOLUTIONS 50

CHAPITRE V : IMPLEMENTATION DU SERVICE DE SAUVEGARDE PAR SMS 51

I. Eléments nécessaires à la mise en oeuvre du service 51

II. Extension du service de sauvegarde à d'autres services 51

III. Avantages du service de sauvegarde par SMS 52

IV. Limites du service de sauvegarde par SMS 52

CHAPITRE VI : IMPLEMENTATION DU SERVICE DE SAUVEGARDE PAR WEB 53

I. Outils requis pour la mise en oeuvre du serveur Funambol 53

II. Extension du serveur Funambol[3][4] 53

II.2. Extension du serveur Funambol au serveur Zimbra [9][17][24] 54

II.3. Intérêts du couplage du serveur Zimbra à Funambol 58

III. Mise en oeuvre du serveur Funambol 58

IV. Intérêts de la plateforme de sauvegarde utilisant Funambol 59

CONCLUSION 60

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES XII

ANNEXES XV

GLOSSAIRE XX

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Organigramme administratif de DAT 4

Figure 2: Procédure de synchronisation par STK. 7

Figure 3: Interface d'administration d'EasyPHP 13

Figure 4: Architecture fonctionnelle de la plateforme de sauvegarde par SMS 19

Figure 5: Architecture système d'une plateforme Funambol. 28

Figure 6: Interface WEB de Funambol 33

Figure 7: Interface de configuration de Funambol. 35

Figure 8: Liste des dispositifs mobiles connectés à Funambol 36

Figure 9: Liste des dispositifs mobiles et des utilisateurs de Funambol. 37

Figure 10: Fenêtre de Mozilla Thunderbird pour l'ajout de plugin Funambol 39

Figure 11: Fenêtre de configuration du plugin Funambol pour Mozilla Thunderbird 40

Figure 12: Déroulement d'une synchronisation avec Funambol Mozilla Sync Client. 41

Figure 13: Déroulement d'une synchronisation avec Funambol Outlook Sync Client 42

Figure 14: Interface graphique de Funambol iPod Sync Client 42

Figure 15: Interface de configuration de Funambol iPod Sync Client 43

Figure 16: Schéma illustratif d'une requête de synchronisation 44

Figure 17: Arborescence d'un module Funambol 46

Figure 18: Architecture complète d'une plateforme Funambol 47

Figure 19: Plateforme de sauvegarde de Funambol en ligne. 48

Figure 20: Interface graphique des connecteurs Funambol Google et Yahoo 54

Figure 21: Procédure d'ajout des sources de synchronisation au connecteur Zimbra. 57

Figure 22: Schéma illustratif d'une carte SIM. XV

AVANT PROPOS 

A. ESSOR DU TÉLÉPHONE CELLULAIRE EN AFRIQUE.

[2]En décembre 2009, l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) rapportait que les abonnements au téléphone cellulaire en Afrique subsaharienne avaient progressé au cours des huit (8) dernières années plus de deux fois plus rapidement que la moyenne mondiale, de 11 millions en 2000 au chiffre remarquable de 246 millions fin 2008. En conséquence, note l'UIT, 32.6% de tous les habitants de la région, pratiquement un sur trois, a maintenant accès à un réseau de téléphonie sans fil. Bien que le continent accuse encore un retard pour le nombre d'abonnements par personne par rapport au reste du monde, la croissance régulière de l'usage du téléphone a « fait mentir toutes les prévisions ».

L'accès à l'Internet s'est aussi considérablement élargi, passant selon l'UIT de trois (3) millions d'abonnements en 2000 à 32 millions en 2008 ; bien que la plupart des utilisateurs soient encore connectés par des lignes téléphoniques à faible débit dont la fiabilité est médiocre. Le coût élevé et la rareté des liaisons par fibre optique limitent l'accès à des services internet à large bande distribués par câble qui sont plus rapide et plus fiables. L'accès à Internet à large bande par la technologie sans fil, introduite en Afrique en 2004, s'élargit cependant rapidement en comptant, fin 2008, 7 millions d'abonnés dans 12 pays.

B. LE DÉVELOPPEMENT PAR LA TECHNOLOGIE.

[8]La situation économique mondiale actuelle aura un impact sur l'Afrique directement et indirectement soit sur la diminution des investissements, soit sur la difficulté des financements, ou encore la baisse du pouvoir d'achat, (...) Nous pensons que nous pouvons parvenir à passer cette situation par les moyens dont nous disposons, qui sont la technologie et une optimisation de la gestion des ressources. La position de Microsoft est claire : cette situation est une opportunité pour nous d'améliorer notre gestion, affiner notre stratégie, nous concentrer sur l'essentiel, en nous appuyant sur l'innovation et la technologie (...). Indépendamment de la taille et de la sophistication d'une activité économique, l'utilisation optimale et intelligente de technologie comme levier principal de gestion peut augmenter le revenu et réduire les coûts d'exploitation. L'utilisation de la technologie pour développer le volume d'affaires n'implique pas un grand investissement (...) L'innovation technologique a donné l'accès aux affaires par une variété de ressources nouvelles et accessibles qui promeuvent l'optimisation des coûts. Les exemples sont nombreux : communication unifiée, Business Intelligence et les outils de prise de décision, plus de productivité en moins de temps et moindre coûts. Tout ce qu'il faut, c'est une connexion internet (...)

Je ne peux pas terminer sans rappeler que l'état joue un rôle très important, principalement en facilitant l'accès aux nouvelles technologies en les rendant abordables à toutes les couches sociales ivoiriennes et africaines, en encourageant et en communicant sur l'innovation, et finalement en protégeant les sociétés contre le piratage et en faisant appliquer les lois en vigueur.

C. LA FILIÈRE DE TÉLÉCOMMUNICATION DE L'ECOLE SUPÉRIEURE D'INDUSTRIE (ESI).

[15]L'Institut National Polytechnique Félix HOUPHOUËT-BOIGNY (INP-HB), est né par Décret 96-678 du 04/09/96. Cadre convivial et fortement fourni en enseignants qualifiés, l'INP-HB demeure une adresse privilégiée pour obtenir les ingénieurs les plus compétents de Côte d'Ivoire. A ce jour, l'INP-HB est constitué de sept (7) écoles dont l'ESI. L'ESI est réputée pour la rigueur de ses principes, surtout le mode d'admission en classe supérieure. A ce jour l'ESI regorge plusieurs filières de formation dont le cycle d'Ingénieur de Conception en Télécommunications. Choisi parmi les meilleures élèves venant des classes préparatoires MPSI (Maths, Physique, Sciences Industrielles), « l'ingénieur en télécommunication INP-HB est appelé à répondre aux besoins du marché des télécoms en pleine croissance. Son intégration sera donc possible chez un constructeur, un opérateur du secteur des Télécoms ou dans une société qui offre des services de télécoms ». (Tety Pierre, coordonnateur de filière). L'ingénieur télécom est soumis au plus gros volume horaire de l'ESI. Ce sont au total 2685 heures de cours, travaux dirigés, bureaux d'étude, et projets répartis comme suit :

ü Télécommunications 1ère année : 1050 heures.

ü Télécommunications 2ème année : 925 heures.

ü Télécommunications 3ème année : 710 heures dont 600 heures pour le projet de fin d'études.

La formation des ingénieurs télécom vise les secteurs d'activités concernés par les technologies de l'information.

Les conditions de recrutement obéissent aux étapes suivantes :

ü Etape 1 : recrutement de 150 bacheliers C et de 20 bacheliers E à l'issue du concours d'entrée à l'INP-HB pour la classe préparatoire MPSI

ü Etape 2 : deux années de formation en mathématiques supérieures et mathématiques spéciales.

ü Etape 3 : sélection de 10 ingénieurs télécoms 1ère année à l'issue du concours d'entrée des cycles ingénieurs de l'INP-HB.

La Direction de l'Ecole Supérieure d'Industrie est fière des résultats de la filière télécom et encourage les élèves ingénieurs télécom à poursuivre sur cette lancée.

RESUME

Le projet « étude, conception, et réalisation d'une plateforme de sauvegarde de répertoire» est un projet qui nous a été confié par la direction technique de DIGITAL AFRIQUE TELECOM. Il s'agit de trouver une alternative à la sauvegarde du répertoire téléphonique des abonnées des sociétés de téléphonie mobile. Il existe déjà des plateformes qui répondent à la sauvegarde du répertoire. Mais les conditions d'accès et d'utilisation de ces dernières restent restrictives ; notamment en termes de coût, de gain de temps, et de volume de données à sauvegarder.

Pour résoudre toutes ces difficultés, nous disposons de trois ordinateurs connectés à internet. L'un tournant sous Linux CENTOS, un autre sous Windows XP3 et le troisième est un serveur hébergeant les serveurs KANNEL et EasyPHP.

Dans le cahier de charges qui nous est consigné, s'y trouvent trois technologies : STK, SMS, WEB. Celles-ci s'avèrent être des moyens moins couteux de mise en place de plateformes de sauvegarde de répertoires.

Après avoir analysé l'ensemble des plateformes actuelles sur le marché et évalué leurs défaillances, nous avons pu mettre en place une plateforme de sauvegarde par SMS et une autre par WEB. La mise en place d'une plateforme de sauvegarde par STK reste cependant soumise à conditions. Il s'agit de recourir à la version entreprise du logiciel Gemalto Developer Suite et aux cartes à puces TOP de Gemalto pour y parvenir.

La mise en oeuvre des solutions développées ne nécessitera pas de nouveaux investissements pour l'entreprise d'accueil. La simplicité d'utilisation de ces solutions, permet d'affirmer que les objectifs attendus sont atteints.

Les mots techniques difficiles à appréhender sont décrits dans un glossaire situé dans les derniers pages de ce rapport.

INTRODUCTION 

Une enquête, réalisée auprès de plusieurs millions d'abonnés par OnePIN, atteste que le répertoire téléphonique est l'application la plus importante du téléphone mobile pour 90% des personnes interrogées. A partir de ce constat, la protection du répertoire téléphonique s'avère être une fenêtre stratégique pour la satisfaction abonnée et pour la croissance des revenus au niveau des opérateurs.

Le service de sauvegarde de répertoire qui répond depuis quelques années au besoin de la sécurisation du répertoire téléphonique fait partie de la gamme des services à valeur ajoutée. Il est déjà implémenté chez certains opérateurs ivoiriens et dans d'autres pays. Mais bien des contraintes imposées aux utilisateurs limitent la vulgarisation dudit service.

Digital Afrique Télécom, entreprise spécialisée dans la fourniture des services à valeur ajoutée, envisageant une nouvelle approche de la sauvegarde de répertoires, a bien voulu nous confier le thème suivant : « étude, conception et réalisation d'une plateforme de sauvegarde de répertoire ». Il s'agit d'un système qui sécurise le répertoire d'un Abonné pour le lui restaurer au cas où il aurait perdu le sien ou encore pour mieux rentabiliser les revenus au niveau des entreprises.

Nous disposons de trois technologies, STK, SMS et WEB, pour mettre en place une solution adaptée au marché actuel de la téléphonie mobile. Pour y parvenir, nous présenterons d'abord l'entreprise d'accueil et nous ferons une étude des anomalies rencontrées par les plateformes actuelles de sauvegarde de répertoire. Ensuite, nous aborderons une phase pratique pour la conception de nouvelles plateformes. Enfin, nous terminerons par des recommandations pour l'implémentation des solutions éventuelles.

ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ET CONTEXTE DU STAGE

Dans cette section, nous présenterons l'entreprise d'accueil. De plus il sera abordé une étude sur le thème. Celle-ci clarifiera le cahier des charges et ses contours, l'état des lieux des plateformes de sauvegarde de répertoires, les failles de ces dernières et se terminera par les intérêts de la mise en place de nouveaux systèmes de sauvegarde.

CHAPITRE I : STRUCTURE D'ACCUEIL : DIGITAL AFRIQUE TELECOM

I. PRÉSENTATION DE DAT

DIGITAL AFRIQUE est un groupe africain intervenant dans le domaine des Technologies de l'Information et de la communication. Il est composé de cinq entités qui sont :

ü Digital Afrique Telecom (DAT);

ü Interactive Media;

ü Celcom;

ü Global Technology Partners;

ü First Telecom Network.

DAT, qui nous a accueillit pour notre stage de fin d'étude, est située au 2Plateaux à proximité de l'ENA (Ecole Nationale d'Administration). DAT est spécialisée dans les services à valeur ajoutée. Partenaire avec les opérateurs dans plus de vingt six (26) pays africains, DAT a à son actif une expérience notoire acquise grâce à la qualité de ses services. Une équipe commerciale et un service technique travaillent en synergie pour proposer des services aux opérateurs, qui a leur tour les fournissent à leurs abonnés. En plus des opérateurs, DAT bénéficie de la confiance de plusieurs structures, comme les chaines de télévision, les maisons de loteries, les entreprises d'organisation des concours Miss et bien d'autres.

II. SERVICES COURANTS DE DAT

Plusieurs services ont déjà été implémentés et ont bénéficié du partenariat avec de nombreuses entreprises. Certains produits déjà développés, restent encore à la recherche de clients et d'autres sont en étude. Mais les solutions faisant partie du patrimoine de DAT se comptent parmi :

ü Call TV et Call Radio;

ü Voice Chat et Voice SMS ;

ü SMS Internet Chat ;

ü Voicemail marketing ;

ü Pronostics Foot ;

ü Joyeuse Fête du Travail ;

ü Fête des Pères ;

ü Saint Sylvestre en Couleurs ;

ü Etc.

III. ARCHITECTURE ADMINISTRATIVE DE DAT

Le schéma ci-dessous représente l'architecture administrative de DAT. Nous avons effectué notre stage dans le service recherche et développement de la direction technique.

Direction Générale

Direction Administrative et Financière

Direction Technique

Direction des Projets

Direction Commerciale

Direction des Opérations

Direction de Contrôle de Gestion

Secrétariat

Recherche et Développement

Web

Création

Réseau

Figure 1: Organigramme administratif de DAT

PARTIE II : PRESENTATION DU THEME

I. CAHIER DE CHARGES

Plusieurs technologies peuvent servir à la conception d'une plateforme de sauvegarde de répertoires. Toutefois certaines coutent excessivement chères autant pour les utilisateurs que pour les entreprises qui les mettent en place. Pour palier cet état de fait, la direction technique par l'entremise de M. Tassihon KPA, notre maître de stage et directeur technique de DAT, nous a recommandé les trois méthodes suivantes :

ü le développement d'une STK ;

ü la conception d'une application WEB ;

ü l'utilisation des SMS.

Il existe déjà des plateformes de sauvegarde du répertoire auprès de certains opérateurs, mais elles sont soumises à des conditions d'utilisation limitatives. Avec les technologies SMS, STK ou WEB, il s'agira de résoudre les différentes difficultés rencontrées dans la sauvegarde de répertoire, en vue de vulgariser le service de sauvegarde de répertoires.

II. NOTIONS APPARENTÉES AU CAHIER DE CHARGES

II.1. NOTION DE PLATEFORME

La notion de plateforme diffère selon les contextes dans lesquels elle est employée. Ainsi parle-t-on de plateforme pour parler d'un système d'exploitation Windows ou Linux, de plateforme d'un opérateur pour désigner l'architecture d'un opérateur. Dans notre cas spécifique, le concept de plateforme s'affilie à l'ensemble du système logiciel et matériel qui doit être mis en place en vue de permettre à un client mobile de faire des demandes sur un serveur pour sauvegarder ses contacts.

II.2. CARTE SIM ET STK

La carte SIM est un circuit électronique disposant d'un système d'exploitation et d'un système de fichiers. Les fichiers permettent de contenir un certain nombre d'informations propres à l'opérateur et des informations propres à l'abonné. La nouvelle génération de carte SIM, la SimToolKit, dispose d'une machine virtuelle Java. Avec cette nouvelle génération, la capacité des cartes SIM a été améliorée jusqu'à 32ko de mémoire. On peut alors y placer des applets java que le système d'exploitation de la carte peut exécuter. Les téléphones mobiles compatibles SimToolKit permettent à la carte d'utiliser leurs ressources (par exemple le clavier ou l'écran) pour effectuer des actions sur le réseau. La vérification de compte bancaire, de paiements de factures avec un téléphone mobile compatible SimToolKit sont des exemples d'actions effectuées grâce au SimToolKit.

II.3. APPLICATION WEB

Une application Web peut être considérée comme un logiciel exploitable depuis le réseau internet ou un réseau local. Elle ne se limite pas simplement à un site internet statique. A travers une application web, c'est un service qui est offert aux internautes. L'application Web fait appel à la notion de serveur et de client. Le client c'est l'utilisateur du service et le serveur est le système logiciel et matériel qui offre le service. Les applications comme les moteurs de recherche, les jeux en ligne, les web mails, les blogs sont des exemples d'applications Web.

II.4. SERVICE DE MESSAGE COURT (SMS)

Le SMS est l'acronyme de l'anglais Short Message Service (Service de Message Court). Le Service de Message Court fait partie des services à valeurs ajoutées. Il permet aux abonnées d'un ou de différents opérateurs d'échanger des messages courts. Les messages courts peuvent contenir jusqu'à 160 caractères alphanumériques. Chaque message est envoyé via un mécanisme Store and forward (enregistrer et envoyer) à un centre SMS (SMSC), qui essaie de le transmettre au destinataire. Si ce dernier n'est pas joignable, le centre stocke le message pour le retransmettre, en plusieurs tentatives si nécessaire.

III. NOUVELLE APPROCHE DU THÈME ET DU CAHIER DE CHARGES

Au regard de ce que nous avons détaillé plus haut, notre travail consistera à mettre en place un système utilisant les protocoles de la convergence des réseaux informatique et télécom qui permettra à un abonné de faire une copie de son répertoire. Ce système informatique doit être capable de mettre à la disposition de cet abonné les données qu'il a sauvegardées en cas de besoin. Ce système peut se faire soit par une application Web, une SimToolKit ou encore par un protocole de SMS.

IV. ETUDE DES PLATEFORMES ACTUELLES DE SAUVEGARDE DE RÉPERTOIRES

IV.1. SYSTÈMES UTILISANT LE RÉPERTOIRE DE LA CARTE SIM OU UNE SOLUTION STK.

La sauvegarde par STK est une offre proposée par plusieurs opérateurs à travers le monde. Cette solution fut premièrement développée par Axalto (Aujourd'hui Gemalto), entreprise leader des cartes à puces (plus de 80% du marché). Plusieurs opérateurs ont déjà opté pour cette technique. Pour souscrire au service, il suffit de se rendre dans une des agences de ces opérateurs et acheter une puce dédiée 64 Ko au lieu de 56 Ko pour les puces ordinaires actuelles. Le client bénéficie du remplacement de sa puce, mais conserve son même numéro. Sur la nouvelle puce, est installée l'application de sauvegarde de répertoires, permettant à l'abonné d'effectuer ses opérations de sauvegarde. La sauvegarde par STK prend uniquement en compte le répertoire de la carte SIM.

En Côte d'Ivoire, jusqu'à ce jour, seuls les opérateurs Orange et MTN offrent à leurs abonnés une sauvegarde par STK. Pour une opération de souscription à Orange ou MTN, le client se rend dans une agence. Préalablement, il doit recopier tous ses contacts de la carte SIM sur un support (jusqu'à 250). Le service prend en moyenne quinze minutes (15 min). Il faut ajouter à ce temps, celui lié à la file d'attente qui peut aller jusqu'à une heure. L'opération de la copie des contacts pour une puce comportant jusqu'à 250 numéros peut aller jusqu'à 1H30 avant la souscription à la nouvelle puce et également 1H30 après la souscription. L'opération avoisine donc le cap des 4H minimum. Le temps alloué pour une opération de souscription de sauvegarde pour une STK avoisine quatre heures (4H).

Une image d'un menu STK chez MTN-CI ressemble à la figure suivante :

Figure 2: Procédure de synchronisation par STK.

La requête de synchronisation pour la sauvegarde de contacts se fait en suivant la couleur jaune sur le terminal mobile.

IV.2. SYSTÈMES UTILISANT LES APPLICATIONS WEB[25]

Sur le Web, des opérateurs, des constructeurs ou de simples entreprises offrent à leurs clients ou aux internautes la possibilité de sauvegarder leurs répertoires soit manuellement ou par liaison radio. Google Contacts est une plateforme de sauvegarde de contacts pour les internautes. L'internaute peut sauvegarder ses contacts manuellement et bénéficier de services d'appels en ligne et de divers autres avantages. Yahoo Contacts est une plateforme semblable à Google Contacts, mais avec quelques restrictions.

Funambol (qui sera étudié plus loin), offre sur ses portails ( www.funambol.com et my.funambol.com) une gamme variée de clients aux terminaux mobiles compatibles GPRS pour la sauvegarde de contacts. L'internaute s'inscrit d'abord sur le portail en y indiquant son type de portable. En fonction de ces données, le client approprié lui est envoyé.

Il existe également d'autres solutions propriétaires comme les plateformes Nokia OVI Sync, Microsoft My Phone, Google Sync, Yahoo ! Mobile, ... Les serveurs libres linux, dont la configuration permet de sauvegarder un carnet d'adresses sont divers et nombreux. Au compte de ceux-ci, on peut citer OpenLDAP, Open Zimbra, eGroupWare, ...

Au nombre des opérateurs ivoiriens, MOOV-CI possède déjà une plateforme Web de sauvegarde de répertoires, mais le service connaît actuellement des problèmes techniques (www.moovsauvegarde.com).

IV.3. FAILLES DES SYSTÈMES ACTUELS DE SAUVEGARDE DE RÉPERTOIRES

Les systèmes actuels de sauvegarde soumettent les abonnés mobiles à quelques restrictions qui ne facilitent pas les opérations de sauvegarde. Pour ce qui concerne les systèmes de sauvegarde par STK, l'abonné doit impérativement se rendre dans une agence. Un abonné se trouvant dans une zone privée d'agences, ne peut pas sauvegarder ses contacts. De plus ceux qui sauvegardent leurs contacts perdent de leur temps dans les files d'attentes pour bénéficier des services. Sur le Web par contre, les services sont gratuits et sont généralement découverts par des spécialistes de l'internet. Un abonné ne maitrisant pas l'outil informatique, découvrira difficilement les plateformes se trouvant sur internet, comme Google Contacts ou Funambol.

V. INTÉRÊTS ET ENJEUX DE LA MISE EN PLACE D'UN NOUVEAU SYSTÈME DE SAUVEGARDE

L'importance de la conception d'un nouveau service de sauvegarde est à considérer du point de vue des entreprises et des abonnés.

V.1. POUR LES ENTREPRISES

Les opérateurs doivent comprendre que le répertoire est la base des revenus de la téléphonie mobile. En cas de perte non souhaitée du répertoire d'un abonné, le taux de ses appels va considérablement baisser. Un opérateur a intérêt à offrir à ses abonnés un service de sauvegarde de répertoires. La solution de sauvegarde permet ainsi d'éviter toute baisse des revenus voix due à la perte des données personnelles d'un abonné.

V.2. POUR LES ABONNÉS

Pour un abonné, le répertoire constitue le noeud de ses connaissances et du déroulement de ses affaires. En cas de perte inattendue de son terminal mobile, les activités d'un client peuvent prendre absolument un coup. Avec le service de sauvegarde, un abonné peut ainsi sauvegarder ses contacts et les récupérer au cas où il aurait perdu son téléphone.

PARTIE I : PARTIE III : ETUDE TECHNIQUE

Après avoir présenté l'entreprise d'accueil et donné le contexte du projet, nous abordons à présent la phase pratique.

Dans cette étape du projet, il est décrit les techniques de sauvegarde par SMS et par WEB. La méthode des SMS utilise les serveurs Kannel et EasyPHP, qui sont sommairement étudiés. Quand à la technique du WEB, elle est une adaptation du serveur Funambol et de ses différentes extensions au contexte de ce projet.

PARTIE IV : CONCEPTION D'UNE PLATEFORME DE SAUVEGARDE DE RÉPERTOIRE PAR SMS

I. OUTILS UTILISÉS POUR LE DÉVELOPPEMENT

Deux serveurs logiciels ont été utilisés pour mettre en place la plateforme de sauvegarde par SMS. Il s'agit de Kannel et EasyPHP.

I.1. EASYPHP

EasyPHP est une application qui intègre le serveur d'hébergement de pages WEB Apache, le serveur de base de données MySQL et les langages PHP et SQL. On peut télécharger gratuitement EasyPHP sur le site www.easyphp.org. Il existe différentes versions d'EasyPHP pour les systèmes d'exploitation Windows et Linux. Dans la phase de développement du code PHP, nous avons utilisé un système d'exploitation Windows. Les descriptions qui seront données ici concernant les autres outils d'EasyPHP sont spécifiques à Windows. Pour écrire le code source, on a besoin de coupler EasyPHP à un éditeur de texte. Notepad++, étant un éditeur de texte gratuit et avec des fonctionnalités bien avancées, est le plus adapté.

I.1.1. Apache

Apache est le serveur d'hébergement de pages Web, le plus répandu sur Internet. C'est aussi le plus utilisé par les développeurs. La popularité du serveur Apache est en grande partie due à sa gratuité et à ses fonctionnalités égalant presque celles de ses concurrents propriétaires. Le démarrage d'EasyPHP active la mise en service d'Apache. Si cela n'est pas fait, il suffit le cliquer sur l'icône d'EasyPHP, qui s'affiche dans la barre des tâches de l'ordinateur et ensuite de cliquer à nouveau sur Apache, et enfin cliquer sur démarrer.

I.1.2. MySQL

MySQL est le serveur de base de données qui est intégré à EasyPHP. En raison de sa gratuité, il est vulgarisé sur internet. Le processus de mise en service de MySQL est identique à celui d'Apache, qui a été étudié précédemment. MySQL est basé sur le langage SQL.

I.1.3. PHP

PHP est un langage de scripts libres, principalement utilisé pour produire des pages Web dynamiques via un serveur HTTP, mais pouvant également fonctionner comme n'importe quel langage interprété de façon locale, en exécutant les programmes en ligne de commande. PHP dispose depuis la version 5 de fonctionnalités de modèles objets complètes. En raison de la richesse de sa bibliothèque, on désigne parfois PHP comme une plateforme plus qu'un simple langage.

I.1.4. SQL

SQL est un langage informatique normalisé qui sert à demander des opérations sur des bases de données. SQL est muni de fonctionnalités permettant de rechercher, d'ajouter, de modifier ou de supprimer des données dans les bases de données. Les instructions SQL s'écrivent d'une manière qui ressemble à celle de phrases ordinaires en anglais. Cette ressemblance voulue vise à faciliter l'apprentissage et la lecture. Les instructions de manipulation du contenu de la base de données commencent par les mots clés SELECT, UPDATE, INSERT ou DELETE qui correspondent respectivement aux opérations de recherche de contenu, modification, ajout et suppression. Divers mots clés tels que FROM, JOIN et GROUP permettent d'indiquer les opérations d' algèbre relationnelle à effectuer en vue d'obtenir le contenu à manipuler.

I.1.5. Notepad++ 

Notepad++ est un éditeur de texte léger et gratuit. EasyPHP ne disposant pas d'un éditeur, on a donc recourt à lui pour écrire le code PHP. Il est codé en C++ et intègre la coloration syntaxique de code source pour les différents langages de programmation avec lesquels il est compatible. 

I.1.6. Démarrage des serveurs et interface d'administration d'EasyPHP

Pour utiliser EasyPHP, il suffit simplement de le télécharger gratuitement sur le site officiel (www.easyphp.org). Si cela est fait, pour une machine Windows, on va dans le menu démarrage de Windows, ensuite dans tous les programmes, puis EasyPHP. A la suite de cela, les serveurs Apache et MySQL sont mis en oeuvre. Pour des problèmes logiciels, il peut arriver que les serveurs ne soient pas automatiquement démarrés. Il faut se rassurer qu'ils le sont en vérifiant que les signaux de supervision des serveurs Apache et MySQL sont au vert. Si tel est le cas, alors il faut cliquer sur le logo EasyPHP, et ensuite administration. Ainsi a-t-on accès à l'interface suivante :

Figure 3: Interface d'administration d'EasyPHP

Cette interface permet d'administrer les bases de données, d'écrire le code SQL et de créer les utilisateurs.

I.2. KANNEL : APPLICATION UTILISÉE POUR LA GESTION DES SMS

KANNEL est un projet Open Source, mis sous licence FreeBSD, lancé par la compagnie finlandaise Wapit Ltd en juin 1999. KANNEL est écrit en langage C, et fournit une passerelle mixte SMS et WAP. KANNEL permet de gérer le push, le pull ou pull-push SMS c'est-à-dire respectivement, l'envoi des messages aux entités extérieures, la réception d'un SMS ou la réception de requête, puis l'envoi de la réponse après traitement à partir de la plateforme. Au niveau de l'application se fait le traitement de la requête, puis l'envoi de la réponse via le SMSC de rattachement à l'Abonné demandeur. Dans la mesure où la passerelle est reliée à plusieurs SMSCs, une configuration appropriée se chargera du routage vers le SMSC concerné ; l'éditeur de service n'a donc pas l'obligation de maîtriser avec ses contours le protocole d'interfaçage au SMSC, mais il est obligé de le déterminer.

L'architecture de KANNEL est composée de trois principaux blocs appelés « box ». Leur intercommunication correcte confère à KANNEL, sa stabilité et son utilité. Ce sont :

ü le bearer box : Le bearer box est l'interface entre le réseau de téléphonie mobile et les autres compartiments du serveur. Pour les autres blocs, il joue le rôle de routeur. En effet, c'est lui qui reçoit les SMS provenant d'un réseau mobile et se charge de les transmettre au bloc approprié. Au fur et à mesure que les autres blocs se connectent et se déconnectent au bearer box, ce dernier met à jour dynamiquement la liste des blocs en ligne. Mis à part la réception de messages entrants, le bearer box reçoit aussi tous les messages sortants et les adapte au format du réseau auquel il s'interconnecte ;

ü le SMS box : La conception d'un SMS box est simple. Un SMS box reçoit un SMS à partir du bearer box. Il l'analyse ensuite, afin d'en extraire les mots-clés et les paramètres s'il y a lieu. En fonction du mot clé, le serveur renvoie la réponse au client ; réponse qui peut être un texte statique ou le résultat de l'exécution d'une action associée. Dans le cas où le service SMS configuré dans le fichier renvoie à une URL, le SMS box peut récupérer les données contenues et les envoyer au bearer box qui à son tour les renvoie au client via le SMSC de l'opérateur de téléphonie mobile. Le SMS box peut également réceptionner les SMS, provenant d`ordinateurs d'un réseau informatique tel que l'intranet ou l'Internet. En effet, les messages reçus au format HTTP sont convertis en messages de type SMS pour être accessibles aux terminaux GSM ;

ü le WAP box : Ce bloc met en place le protocole WAP; protocole qui récupère les requêtes issues des mobiles supportant le WAP, puis les traduit en requêtes compréhensibles par les serveurs HTTP et vice versa.

Les données sont échangées entre le bearer box et les WAP box, SMS box à travers le protocole TCP/IP. TCP/IP est un protocole adapté très souvent pour une utilisation en réseaux étendus (comme Internet). Son incorporation dans la procédure de communication des différents blocs de KANNEL, signifie que ces blocs peuvent être déployés sur des ordinateurs aussi distants que possible. Les performances en termes de risque de crash sont plus optimisées lorsque ces blocs sont déployés sur des machines différentes. Rappelons aussi que de façon permanente, les différents blocs échangent à intervalles réguliers des messages de signalisations.

Au niveau de DAT, le serveur KANNEL est déjà configuré sur un bon nombre de machines. Il ne sera donc plus question dans ce mémoire de configurer KANNEL. Pour utiliser KANNEL, il suffira d'indiquer dans le code source PHP l'adresse d'une des machines où KANNEL est fonctionnel.

II. DESCRIPTION DU CODE SOURCE

Le code source développé dans le cadre de la mise en place de la plateforme de sauvegarde par SMS est composé de scripts PHP et SQL. Plusieurs fonctions sont incluses dans le programme principal. Nous décrivons ici certaines variables globales des différentes fonctions et aussi une bonne partie des différentes fonctions.

II.1. VARIABLES GÉNÉRALES

Les variables suivantes sont utilisées par la plupart des fonctions du programme.

ü $SOA = $_REQUEST['SOA']: cette variable sert à recueillir le numéro qui a envoyé le message. SOA est l'acronyme de l'anglais Send Of Address.

ü $smscid = $_REQUEST['smscid']: ce code extrait le nom de l'opérateur auquel appartient l'Abonné ayant envoyé le message. SMSCID est l'acronyme de l'anglais Short Message Service Center IDentity

ü $message = $_REQUEST['Content'] : cette variable permet d'avoir accès au contenu du message qui a été envoyé.

ü $DA = $_REQUEST['DA'] : cette variable désigne l'adresse de destination à savoir le numéro court auquel est envoyé le message. Il s'agit de l'acronyme Destination Address.

ü $date = date("Y-m-d H:i:s") : cette variable permet de connaitre la date exacte à laquelle un message a été envoyé. La fonction date("Y-m-d H:i:s") donne successivement l'année, le mois, le jour, l'heure, la minute et la seconde de réception du message

II.2. QUELQUES FONCTIONS ESSENTIELLES

II.2.1. Fonctions dbConnexion() et dbClose($conexion)

Les fonctions dbConnexion() et dbClose($conexion) sont utilisées pour permettre au code PHP de dialoguer avec les bases de données MySQL. On se connecte à MySQL et on se déconnecte par la suite. La fonction dbConnexion() permet d'établir la connexion aux bases de données. Les éléments nécessaires à l'établissement d'une connexion MySQL sont le renseignement de l'adresse du serveur sur lequel est installé le code PHP, le nom d'utilisateur, le mot de passe et le nom de la base de données qui est désignée ici par sms_sauvegarde. Lorsqu'on finit totalement avec les opérations à effectuer sur la base de données, on fait appel à la fonction de fermeture de la base de données qui est dbClose($conexion). Pour pouvoir utiliser ces bases de données, un utilisateur a besoin forcément de renseigner son nom d'utilisateur et son mot de passe dans le menu des utilisateurs de PhpMyadmin.

II.2.2. Fonction inscription_sms_sauvegarde ($smscid,$SOA,$message,$date,$DA)

Cette fonction permet d'inscrire un abonné en enregistrant son profil dans la base de données sms_sauvegarde. Les abonnés sont insérés dans la table clients_inscrits. Dès que le client envoie le mot clef sms, la fonction inscription_sms_sauvegarde() se charge de communiquer avec la table clients_inscrits. Le mot clef peut être changé et choisi selon les exigences des opérateurs.

II.2.3. Fonction verificationabonne($SOA)

Cette fonction permet de vérifier qu'un abonné est effectivement inscrit au service de sauvegarde par SMS. La présence de cette fonction est justifiée par le fait qu'un abonné peut vouloir bénéficier du service de sauvegarde par SMS alors qu'il n'est pas encore inscrit au service en question. De plus par mégarde, un abonné peut vouloir s'inscrire à nouveau, alors qu'il a déjà souscrit. Si tel est le cas la fonction verificationabonne($SOA) se charge de recueillir le mot clef et de le communiquer à la fonction inscription_sms_sauvegarde(). Celle-ci à son tour voyant que l'abonné est déjà inscrit lui envoie un message pour lui signifier qu'il est déjà inscrit au service et qu'il est autorisé à envoyer des SMS destinés à être sauvegardés.

II.2.4. Fonction enregistrement_des_sms($smscid,$SOA,$message,$date)

Grâce à cette fonction, les clients ayant souscrit au service peuvent enregistrer leurs SMS dans la table sms_sauvegardes via la base de données sms_sauvegarde. Elle n'est mise en application qu'après avoir vérifié qu'un abonné est véritablement enregistré dans la base de données et que le message qu'il envoie est différent du mot clef d'inscription au service.

II.2.5. Fonction inscription_perte($smscid,$SOA,$message,$date)

Cette fonction permet aux abonnés ayant déjà souscrit au service de sauvegarde de signaler leur besoin d'avoir accès aux SMS qu'ils avaient précédemment enregistrés. La fonction vérifie d'abord le mot clef, ensuite vérifie que le mot clef est différent de celui utilisé pour l'inscription, puis vérifie que l'abonné est inscrit grâce à la fonction verificationabonne() et termine par vérifier si l'abonné a déjà des SMS dans la base de données. Lorsque tout cela est avéré, alors la demande de l'abonné est prise en compte et il est inséré dans la table clients_phone_perdus via la base de données sms_sauvegarde.

II.2.6. Fonction verification_presence_de_sms($SOA)

Cette fonction a été pensée pour servir à la fonction retour_des_sms($SOA,$message) dans le cas où un abonné viendrait à avoir besoin des SMS qu'il a enregistrés. La fonction verification_presence_de_sms($SOA) va vérifier d'abord si le client a effectivement des SMS enregistrés dans la base de données avant d'accepter la demande.

II.2.7. Fonction verification_perte($SOA)

Un client peut avoir besoin de ses SMS, alors qu'il n'est pas encore enregistré dans la table de souscription signalant qu'il a vraiment besoin de ses SMS. D'où l'introduction de la fonction verification_perte($SOA) qui est chargée de vérifier que l'abonné est inscrit dans la table clients_phones_perdus avant de mettre en application la fonction retour_des_sms($SOA,$message).

II.2.8. Fonction retour_des_sms($SOA,$message)

Grâce à cette fonction, les SMS qui ont été enregistrés dans la base de données vont être renvoyés aux abonnés. Elle effectue les actions suivantes :

ü elle sélectionne l'ensemble des messages après avoir identifié le numéro de téléphone qui a envoyé le mot clef pour déclarer qu'il a besoin de ses SMS ;

ü elle vérifie que l'abonné a effectivement envoyé le mot clef `perte' ;

ü la fonction SQL mysql_fetch_array prend un à un les SMS enregistrés et les envoie au numéro de téléphone ayant voulu avoir ses SMS.

III. STRUCTURE DE LA BASE DE DONNÉES

La base de données est appelée sms_sauvegarde. Elle est composée de trois tables : clients_inscrits, clients_phones_perdus et sms_sauvegardes.

III.1. TABLE CLIENTS_INSCRITS

Chaque fois qu'un abonné s'inscrit au service de sauvegarde, en envoyant le mot clef de souscription qui ici est SMS, ces paramètres sont enregistrés dans la table clients_inscrits. L'abonné ne s'inscrit qu'une seule fois. S'il s'inscrit, alors il a droit maintenant au service de sauvegarde. Tant que l'inscription n'est pas faite, il ne peut effectuer aucune sauvegarde.

III.2. TABLE SMS_SAUVEGARDES

Dans cette table, se trouve l'ensemble des SMS sauvegardés. En considérant les 160 caractères que peut contenir un SMS, il est à remarquer qu'on pourra enregistrer en moyenne sept (7) contacts dans un seul SMS et l'envoyer au réseau.

III.3. TABLE CLIENTS_PHONE_PERDUS

Cette table permet à l'abonné mobile de signaler au réseau qu'il a besoin des SMS qu'il a sauvegardés. Si cela est fait, alors le système de sauvegarde se charge de lui transférer tous les SMS qu'il a sauvegardés. Signalons que si un abonné n'a pas de SMS sauvegardé dans la table sms_sauvegardes, le programme se chargera de le lui signifier.

IV. ARCHITECTURE FONCTIONNELLE DE LA PLATEFORME DE SAUVEGARDE DE RÉPERTOIRE PAR SMS

L'architecture de la figure 4 résume l'ensemble du code source et du système de gestion des bases de données décrits plus haut.

Figure 4: Architecture fonctionnelle de la plateforme de sauvegarde par SMS

L'abonné dispose d'un shortcode qui lui est attribué par son opérateur. Pour sauvegarder ces SMS, il procède de la sorte :

ü il envoie un mot clef pour s'inscrire au service. Le mot clef que nous avons choisi dans le cadre de ce rapport est SMS. Si le mot clef est différent de SMS, le programme va signaler à l'abonné qu'il s'est trompé de mot clef et qu'il doit choisir le mot SMS.

ü si le mot clef est bien choisi, l'abonné reçoit sur son téléphone le message suivant :

« Bienvenue sur le service sauvegarde contacts de ".$smscid." Ecrivez : nom1 :numero1, nom2 :numero2, ..., et envoyez le SMS au $DA ».

Dans le message, le terme ".$smscid." sera remplacé par le nom de l'opérateur. Par exemple pour un abonné MTN-CI, ".$smscid." Sera remplacé par MTN-CI.

$DA sera également remplacé par le shortcode. Si le shortcode est 9010, alors à la place de $DA, on aura 9010.

ü maintenant, l'abonné peut sauvegarder ses SMS. Supposons qu'il décide d'envoyer son premier SMS. Il écrit par exemple le message suivant «soro :46799007, jannette :04204438, dramane :05416716, daniel :05107532, bintou :08579890, falna :02600707, abel :05163570, boudha :61043328, carmel : 01884564 ». Après avoir écrit le SMS, il lui suffit de l'envoyer au shortcode auquel il avait précédemment souscrit. Il reçoit en même temps un SMS de confirmation suivant : « votre SMS a bien été enregistré ». Dans ce message, nous avons 160 caractères alphanumériques au total. Nous avons pu enregistrer jusqu'à neuf (9) contacts. Compte tenu de la taille des noms et même de certains contacts venant d'autres pays, qui sont soit en plus ou en deçà des huit(8) chiffres de la Côte d'Ivoire, le nombre des contacts peut aller au delà ou être moins que les neuf contacts enregistrés. En ce qui concerne le nombre de SMS que l'abonné peut envoyer, seul l'opérateur pourra en définir le quota.

ü le jour que l'abonné perd son portable et avec lui ses contacts, alors il lui suffit d'envoyer le mot clef « perte » au même shortcode. Si cela est fait, alors l'ensemble des SMS que l'abonné avait précédemment envoyé pour la sauvegarde lui sera envoyé successivement par le programme. Mais il lui faudra d'abord, retirer son numéro avec lequel, il avait souscrit au service, afin que le programme puisse le reconnaître.

PARTIE V : CONCEPTION D'UNE PLATEFORME DE SAUVEGARDE DE RÉPERTOIRE PAR WEB

I. SYNCML : PROTOCOLE DE SYNCHRONISATION DES TERMINAUX MOBILES [7]

La norme de synchronisation des terminaux mobiles est le protocole SyncML (Synchronization Markup Language). Il est né du projet Sync4J Open Source Projet initié par les constructeurs des télécommunications, dont la plupart disposait déjà de protocoles propriétaires.

II. FONDEMENTS [7]

La nécessité d'une solution de synchronisation se fait de plus en plus ressentir dans la société mobile. En effet, la plupart des abonnés possèdent actuellement des téléphones portables dotés d'applications telles que calendrier ou carnet d'adresses qui gagnent en utilité s'ils sont connectés à Internet ou à la plateforme d'un opérateur. Mais les terminaux mobiles ne sont pas connectés au réseau en permanence et ont donc besoin d'une copie locale (c'est-à-dire une sauvegarde) des informations utiles. Ces informations se doivent également d'être maintenues à jour et donc en concordance avec la version des données stockées du côté serveur. Cela implique donc qu'il y ait un échange d'informations entre le terminal mobile et le réseau, qui est la synchronisation. Le problème survenu au début des solutions de synchronisation est qu'il n'existait aucune norme de synchronisation car chaque fabricant développait son propre protocole de synchronisation. Cette diversité a incité les constructeurs du marché de la téléphonie mobile à établir un standard appelé SyncML décrivant les actions de synchronisation entre les terminaux et les applications. Les entreprises qui ont mis en place le consortium SyncML étaient huit au départ. Il s'agit de Nokia, IBM, Openware, Ericson, Motorola, Symbian, Panasonic, Starfish. Aujourd'hui, vingt quatre (24) constructeurs ont déjà implémenté le protocole SyncML dans le système d'exploitation de leurs terminaux mobiles.

Le but est que les fabricants de téléphones mobiles intègrent ce protocole de synchronisation au système d'exploitation de leurs produits de manière à ce que l'interopérabilité entre les appareils des différents fabricants soit possible.

Le protocole SyncML à été développé en tenant compte des objectifs suivants :

ü prendre en considération les caractéristiques du réseau comme :

- le degré de latence réseau ;

- la bande passante limitée dans le domaine de la téléphonie mobile ;

- le coût élevé des paquets de données qui doit être minimal en limitant le nombre d'interactions client-serveur ;

- les interruptions de connexion auxquelles une synchronisation doit pouvoir survivre en reprenant à l'endroit de l'interruption lorsque la connexion a été rétablie.

ü être indépendant du protocole de transport. Le protocole doit être fonctionnel avec les protocoles réseaux tels que HTTP, OBEX, SMTP, POP3, IMAP, etc ;

ü être indépendant des données synchronisées. Les formats de données que le protocole doit supporter nativement sont :

- les formats de données personnelles tels que : vCard, vCalendar, iCalendar;

- les emails ;

- les données relationnelles ;

- les documents XML et HTML ;

ü être indépendant du langage de programmation afin de permettre l'accès aux données d'une variété d'applications ;

ü prendre en compte les limitations technologiques des téléphones portables tels que capacité de calcul et mémoire interne ;

ü faire usage des technologies Web existantes et standardisées tel que XML afin de permettre une grande interopérabilité ;

ü promouvoir l'interopérabilité en permettant la synchronisation de n'importe quel type de terminal mobile avec n'importe quel type de données réseau et vice versa.

Ainsi donc, la mise en place de SyncML crée un standard pour la synchronisation des données :

ü quelques soient les données (agenda, messagerie, carnet d'adresses, ...) ;

ü quelque soit l'outil (ordinateur, assistant personnel, téléphone, ...) ;

ü quelques soient le logiciel (Outlook, Lotus, ...) et le système d'exploitation ;

ü quelque soit le protocole (USB, Bluetooth, IrDA, TCP-IP, GPRS/WAP,...).

Les avantages qui découlent du standard SyncML sont également nombreux :

ü pour l'utilisateur, un usage simplifié et étendu des procédures de synchronisation :

ü pour le constructeur, la possibilité d'inclure dans un terminal, dont la mémoire est limitée, un protocole unique avec une gamme plus large de services ;

ü pour les prestataires de services et les développeurs, des produits plus compétitifs en matière de coût d'exploitation ou de développement.

III. TYPES DE SYNCHRONISATION [7]

Il existe plusieurs types de synchronisation :

ü SLOW SYNC/FULL SYNC : méthode qui consiste à envoyer toute les entrées d'une base de données client au serveur qui par la suite compare les données reçues avec sa propre base de données afin d'éviter les redondances et d'éventuellement se mettre à jour. Par la suite, le serveur renvoie la base de données mise à jour au client. Le désavantage de cette méthode est que la totalité des données, même non modifiées, sont transmises. Cela génère du trafic inutile. De plus cette méthode prend du temps et peut être coûteuse. Mais elle ne peut pas être évitée pour la première synchronisation et dans le cas où les entités engagées dans la précédente synchronisation ont perdu la trace du contenu qui a déjà été synchronisé auparavant. C'est le cas d'une réinitialisation de la mémoire interne du client ;

ü FAST SYNC : méthode qui consiste à envoyer uniquement les entrées modifiées au serveur à des fins de mises à jour. La difficulté ici consiste à trouver une solution pour détecter les modifications au sein d'une base de données. Ce type de synchronisation n'est possible que si les bases de données des entités concernées ont été synchronisées au moins une fois auparavant ;

ü ONE-WAY SYNC : dans ce type de synchronisation, les données ne sont envoyées que dans un sens. Une utilisation possible est celui d'un serveur public qui envoie des informations vers plusieurs clients qui n'y ont accès qu'en lecture seule ou dans le sens opposé, le client envoie ses mises à jour vers le serveur ;

ü TWO-WAY SYNC : le client et le serveur échangent des informations sur les données modifiées. C'est le mode de synchronisation le plus courant ;

ü SERVER ALERTED SYNC : le serveur donne une alerte au client pour l'informer que des modifications ont été apportées dans la base de données et qu'il doit se synchroniser.

Dans cette alerte, le type de synchronisation demandée par le serveur est également spécifié ;

ü REFRESH SYNC : type de synchronisation où le client envoie toutes les données stockées dans une base de données vers le serveur. Ce dernier est supposé remplacer les données présentes dans la base de données cible avec les données reçues par le client. Ce type de synchronisation est également possible dans le sens inverse, c'est-à-dire du serveur vers le client.

IV. PROTOCOLES DE SYNCHRONISATION PROPRIÉTAIRES [7]

Il existe plusieurs protocoles de synchronisation propriétaires qui sont des alternatives au protocole SyncML. Parmi ceux-ci, on dénombre HotSync, Intellisync, Microsoft Exchange ActiveSync, que nous abordons à présent.

IV.1. HOTSYNC

C'est le protocole développé par l'entreprise Palm. Il permet la synchronisation d'un terminal unité mobile avec un poste fixe. Avec ce protocole, deux types de synchronisation sont possibles :

ü FAST SYNC : n'est utilisé que dans la condition où un PDA se synchronise avec le même poste fixe que pour la dernière synchronisation. Ce type de synchronisation utilise les indicateurs d'état pour détecter les changements qui se sont produits dans la base de données depuis la dernière synchronisation. Un indicateur d'état est défini pour chaque entrée de la base de données et lorsqu'une entrée est insérée, modifiée ou supprimée, l'état de l'indicateur change permettant ainsi la détection de modifications. Lors de la synchronisation, l'unité mobile envoie toutes les entrées dont l'état de l'indicateur au poste fixe et ce dernier procède à la même opération envers le téléphone PDA. A la fin de la synchronisation, tous les indicateurs sont réinitialisés ;

ü SLOW SYNC : ce type de synchronisation est entrepris lorsque la condition d'un Fast Sync n'est pas satisfaite, c'est-à-dire lorsque le PDA se synchronise avec plusieurs postes fixes. Dans cette situation, l'unité mobile envoie toutes les entrées de sa base de données vers le poste fixe lors d'une synchronisation car les indicateurs d'états ne sont plus un système fiable. Le poste fixe détecte les modifications en comparant les entrées envoyées par le PDA avec une copie de sauvegarde des données de celui-ci qu'il a effectué lors de la dernière synchronisation.

IV.2. INTELLISYNC

Ce protocole a été développé par l'entreprise Pumatech (rachetée par Nokia) dans le but de rendre n'importe quelle synchronisation capable de Fast Sync et ainsi réduire les temps de connexion et l'ampleur des transferts de données. Les unités mobiles se synchronisent avec un serveur central qui maintient un compte pour chaque utilisateur où sont stockés notamment l'historique des modifications et les indicateurs d'état. De cette manière, les conditions d'un Fast Sync sont satisfaites étant donné que les périphériques se synchronisent toujours avec le même serveur. Les points faibles du protocole Intellisync sont le risque de panne ou de congestion du serveur central qui affecterait la synchronisation de tous les clients utilisant ce serveur et l'impossibilité de synchronisation directe entre deux unités mobiles sans passer par le serveur.

Intellisync Anywhere (produit utilisant le protocole Intellisync) permet la synchronisation avec les applications d'entreprise telles que Microsoft Outlook et Exchange.

IV.3. MICROSOFT EXCHANGE ACTIVESYNC

Il s'agit d'un composant logiciel installé sur les téléphones mobiles ayant Windows Mobile comme système d'exploitation et permettant la synchronisation de données avec un serveur Exchange ou un ordinateur où ActiveSync est présent. Actuellement, ActiveSync est également installé sur la dernière version du système d'exploitation de l'iPhone d'Apple. Exchange ActiveSync est un service qui est exécuté sur un serveur Exchange qui permet aux clients mobiles de se synchroniser avec leurs dossiers stockés sur le serveur Exchange. Le client mobile peut se connecter au service grâce à une liaison filaire (câble série, USB), une connexion sans fil (infrarouge, Wifi) ou un réseau téléphonique. Le protocole ActiveSync permet à un téléphone portable de recevoir des mises à jour lorsque des modifications ont été apportées du côté serveur ou lorsque du nouveau contenu y a été ajouté. Les types de données que ce protocole permet de synchroniser sont les e-mails, les calendriers, les contacts et les tâches. ActiveSync offre les fonctionnalités suivantes:

ü Synchronisation planifiée : l'utilisateur a la possibilité de définir la date et l'heure exacte à laquelle il désire que la synchronisation se fasse. Au moment indiqué, le client initie une connexion avec le serveur Exchange et extrait toutes les nouvelles données qui se trouvent dans le dossier Exchange de l'utilisateur ;

ü Always-Up-To-Date (AUTD) : cette fonctionnalité notifie le client qu'il y a eu des modifications sur le serveur Exchange. Cette notification est faite grâce à un SMS envoyé sur le téléphone portable de l'utilisateur concerné. A la réception du message, le client initie une connexion avec le serveur et se synchronise afin d'être à jour ;

ü Direct Push : cette technologie garantit que les e-mails et les éléments de calendrier, de contact et de tâche sont rapidement mis à jour du côté client et que le téléphone portable est constamment synchronisé avec le serveur Exchange. Le fonctionnement de Direct Push se déroule en plusieurs étapes:

1. le téléphone portable envoie une demande de connexion HTTPS à long terme au serveur Exchange. Cette connexion est maintenue pendant un intervalle de temps nommé « heartbeat interval » dont la durée est définie par l'algorithme Direct Push du côté client et est envoyé au serveur grâce à une requête ping. Dans la demande de connexion, le client spécifie également la liste des dossiers Exchange qui le concernent et donne comme instruction au serveur de l'avertir en cas de modifications dans ces dossiers durant l'intervalle défini. Afin de réduire la consommation de batterie et de bande passante du téléphone portable, la connexion peut passer en veille (c'est-à-dire que le client ne transmet plus rien) jusqu'à ce qu'un événement le sollicitant se produise suite à quoi la connexion est réactivée (grâce à une notification du serveur). Cet événement peut être soit l'expiration du « heartbeat interval » soit une modification dans les dossiers Exchange ;

2. le client passe en mode attente ;

3. s'il n'y a aucune modification qui survient durant l'intervalle, le serveur envoie un message HTTP 200 OK au client. A la réception de ce message, le client reprend son activité puis renvoie une demande de connexion au serveur, ce qui relance le processus ;

4. si au contraire, il y a eu des modifications durant l'intervalle, le serveur envoie un message au client pour l'informer que des modifications ont eu lieu sur le serveur Exchange et lui indique à quel endroit ces changements sont survenus ;

5. le client émet une demande de synchronisation envers le serveur pour se mettre à jour.

6. à la fin de la synchronisation, le client renouvelle sa demande de connexion HTTPS et le processus recommence.

V. ETUDE ET CONFIGURATION D'UN SERVEUR FUNAMBOL [3][4][5][13][14][25]

V.1. PRÉSENTATION DE FUNAMBOL

Le projet Sync4J Open Source Projet débuté en 2001, qui est appelé aujourd'hui Funambol est une initiative des constructeurs des télécommunications. C'est de ce projet qu'est né le protocole SyncML. Funambol répond aujourd'hui au problème de sauvegarde de données abonnées. Le déploiement d'un serveur Funambol ne demande pas de grands investissements. Funambol n'a rien à envier aux solutions propriétaires dont la mise en place revient chère aux entreprises. Les produits Funambol s'adaptent à diverses sortes d'entreprises incluant les opérateurs. Les différents produits Funambol comprennent:

ü Push e-mail. Il s'agit d'une méthode de messagerie mobile permettant d'envoyer directement des messages reçus sur un serveur vers des terminaux mobiles. Plutôt qu'une synchronisation régulière entre serveur de messagerie et terminal, les messages sont " poussés " (push) vers l'appareil mobile. Un e-mail arrivant sur le serveur est donc aussitôt redirigé vers le PDA permettant à son destinataire de le recevoir dans un délai très court.

ü Synchronisation de PIM (Personal Information Manager) qui comprend la gestion du carnet d'adresses et des informations propres à un abonné.

ü Un Framework de synchronisation Open Source qui permet a chacun de développer une solution de synchronisation adaptée à ses besoins. Nous nous servirons de cette plateforme pour l'adapter au contexte de notre étude.

La solution de Funambol permet la synchronisation avec plusieurs millions de téléphones mobiles ainsi que diverses applications et services en ligne parmi lesquels on peut compter Gmail, Yahoo!, AOL, Hotmail, Microsoft Outlook ou Thunderbird. Le projet Funambol se base sur le langage SyncML. Tous les téléphones mobiles supportant ce langage sont donc compatibles avec le serveur Funambol. Pour les téléphones ne disposant pas d'un support SyncML, il existe des clients adaptés pour la synchronisation, gratuitement téléchargeables sur le site internet www.funambol.com. C'est le cas de la plupart des Smartphones actuels dont l'iPhone d'Apple, les téléphones qui tournent sur Windows Mobile ainsi que les Blackberry de RIM (Research In Motion).

V.2. ARCHITECTURE SYSTÈME DE FUNAMBOL

V.2.1. Schéma illustratif de l'architecture de Funambol

L'architecture système de Funambol est composée de trois éléments : les dispositifs mobiles, le serveur Funambol et une base de données. La figure 5 est une illustration de l'architecture.

Figure 5: Architecture système d'une plateforme Funambol.

V.2.2. Dispositifs mobiles de Funambol

Les dispositifs mobiles sont les appareils de communication avec Funambol. Il s'agit des appareils suivants:

ü un terminal mobile muni d'un client SyncML lors de sa fabrication. La liste des terminaux mobiles ayant un client SyncML à leur sortie d'usine est disponible à l'adresse http://www.funambol.com/solutions/devices.php. On y retrouve les téléphones mobiles de vingt quatre (24) constructeurs.

ü un terminal mobile exécutant Funambol Mobile Sync Client. On trouve ici les portables Windows Mobile, Blackberry et Iphone.

ü un ordinateur sur lequel est installé Mozilla Thunderbird avec le plugin Funambol ou Funambol Outlook Sync Client ou Funambol Ipod Sync Client.

V.2.3. Serveur Funambol

Comme illustré dans le schéma précédent, le serveur Funambol est constitué de plusieurs composantes. Celles-ci permettent non seulement la synchronisation de contacts, mais aussi l'extension du serveur Funambol à d'autres applications en ligne. Le service de synchronisation de données est la composante qui permet la sauvegarde des données.

Service de synchronisation de données

Ce service fournit les techniques de synchronisation et permet de communiquer directement avec les dispositifs mobiles à travers des messages SyncML. Il se charge entre autres de l'hébergement du moteur de synchronisation, d'accepter et d'envoyer des requêtes de synchronisation. Ce service est constitué du moteur Funambol qui déclenche la synchronisation de données. Le moteur est disponible à l'adresse :

http://ip-address:8080/funambol/ds, où ip-address désigne l'adresse IP de la machine qui héberge le serveur Funambol. Voici le contenu du moteur de synchronisation :

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Funambol Data Synchronization Server v.8.7.0

Man=Funambol

Mod=DS Server

SwV=8.7.0

HwV=-

FwV=-

OEM=-

DevID=funambol

DevTyp=server

VerDTD=1.2

UTC=true

SupportLargeObjs=true

SupportNumberOfChanges=true

Ext=X-funambol-smartslow

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le moteur de synchronisation fait partie du service de synchronisation des données. Les responsabilités du moteur de synchronisation sont :

ü identification de la source et de la cible des données qui doivent être synchronisées.

ü identification des données qui doivent être mise à jour, ajoutées ou supprimées.

ü détermination des procédures de mises à jour.

ü détection des conflits liés aux priorités dans le cas où plusieurs synchronisations se déroulent conjointement.

ü résolution des conflits de synchronisations.

V.2.4. Base de données

Le système de gestion de base de données Hypersonic est activé avec toute nouvelle installation de Funambol. Les autres systèmes de gestion de bases de données tels que MySQL et Oracle peuvent être supportés par Funambol. La base de données jointe au serveur Funambol est chargée d'enregistrer l'ensemble des données abonnées, notamment les contacts et bien d'autres informations.

V.2.5. Installation et mise en oeuvre de Funambol

Il existe trois versions de Funambol adaptées aux systèmes d'exploitation Windows, Linux et MacOS. Dans la perspective d'étendre les fonctionnalités de Funambol à d'autres serveurs et applications en ligne, nous choisirons la version Linux pour héberger le serveur Funambol. Funambol est disponible gratuitement à l'adresse www.funambol.com.

V.2.6. Système matériel et logiciel requis avant l'installation

Funambol est une plateforme développée en Java. Avant toute installation, il faut installer l'application JDK (Java Développement Kit). Le répertoire d'installation de Funambol occupe un grand espace de stockage. Pour les tests, nous recommandons une machine aux caractéristiques suivantes:

ü un pentium 4 CPU de vitesse supérieure à 1.8 GHZ.

ü au moins 300 MB d'espace libre.

ü au moins 1 GB de mémoire RAM.

Une machine plus performante que celle décrite plus haut est encore mieux pour la phase de l'implémentation. Dans le cas de l'installation sur un système d'exploitation Linux CentOS (sur lequel nous avons travaillé), il faut se rassurer que Apache est bien configuré. Si Apache n'est pas configuré correctement, alors on ne pourra pas accéder à l'interface Web du serveur Funambol.

V.2.7. Installation et activation des différents services de Funambol

Funambol est gratuitement téléchargeable à l'adresse www.funambol.com. Quoique nous ayons fait des tests avec la version Windows de Funambol, la version Linux sera particulièrement décrite dans ce rapport en raison de sa compatibilité avec d'autres serveurs linux. Lorsqu'on se trouve à l'adresse www.funambol.com, on télécharge la version avec l'extension .bin, qui est celle de linux. Ceci étant, on peut soit même créer son propre répertoire d'installation. Nous avons pris le répertoire suivant : /home/digital/Desktop/Funambol. Le terme $Funambol-Home sera employé par la suite à la place du répertoire /home/digital/Desktop/Funambol.

ü Installation de Funambol

On copie les packages Funambol dans le répertoire $Funambol-Home.

Dès que cela est fait, on lance la commande suivante :

sh funambol-<numéro_de_la_version>.bin

La dernière version de Funambol au moment où nous rédigeons ce rapport est la version 8.7. Donc l'expression <numéro_de_la_version> dans la commande précédente sera remplacée par 8.7. Lorsque la commande est lancée, alors il faut accepter la licence après l'avoir lue en tapant la commande y pour dire yes (oui).

Ceci fait, Funambol s'installe rapidement en quelques minutes. L'ensemble des composants qui s'installent avec Funambol sont les suivants :

Ø Funambol Data Synchronisation Service, qui est le moteur de synchronisation de Funambol.

Ø Java Runtime Environment, un environnement de développement Java.

Ø Hypersonic database : le système de gestion de base de données par défaut de Funambol. Mais dans sa phase de déploiement, Funambol s'adapte aux systèmes de gestion de bases de données MySQL et Oracle.

Ø Funambol Administration Tool : c'est l'outil d'administration des différents composants et utilisateurs Funambol.

Ø Les différents accessoires du service de synchronisation.

ü Activation des ports Funambol

Lorsque Funambol est installé, l'on doit maintenant activer les différents ports de communication avec les terminaux mobiles et les ordinateurs, qui sont des clients de communication avec le serveur Funambol. Pour activer les ports, on ouvre un terminal dans le répertoire $Funambol-Home, et on tape la commande :

sh funambol start.

Cette commande active tous les ports de communication de Funambol avec ses dispositifs externes de communication. Il s'agit des ports 4101, 3101, 8005, 8080, 8101, 4745, 7101. Les ports 4101 et 3101 sont les ports Blakberry. L'activation de ces ports permet la communication avec tous les terminaux mobiles compatibles avec Funambol. Le port 8080 est le port par défaut d'accès à l'interface Web de Funambol. Le port 8005 active le moteur de synchronisation. Les autres ports permettent d'activer les accessoires de Funambol et les connecteurs.

ü Interface WEB de Funambol

Pour accéder à l'interface Web de Funambol, il faut ouvrir un onglet dans un navigateur et taper l'adresse suivante :

127.0.0.1:8080/funambol.

L'adresse 127.0.0.1 est l'adresse locale de la machine sur laquelle est installé Funambol. A partir d'une autre machine, on peut accéder à cette même machine en tapant dans le navigateur adresse-ip:8080/funambol, où adresse-ip désigne l'adresse IP de la machine qui héberge le serveur Funambol.

Lorsque Funambol est nouvellement installé, deux utilisateurs sont déjà installés dans l'outil d'administration du serveur. Il s'agit de l'utilisateur guest avec mot de passe guest et de l'administrateur Funambol admin avec le mot de passe sa.

Avec ces deux utilisateurs, l'on peut se connecter à l'interface Web et effectuer des opérations sur le serveur. La figure 6 est une image de l'interface WEB de Funambol.

Figure 6: Interface WEB de Funambol

Pour accéder aux services, il suffit de cliquer sur le lien Web Demo Client. On aura ainsi deux champs à remplir qui sont le nom d'utilisateur et le mot de passe. Le lien Terms & Conditions donne un aperçu des conditions générales d'utilisation de Funambol.

ü Interface d'administration de Funambol

Funambol dispose d'une interface d'administration qui permet d'administrer les différents services de Funambol. Ces services sont variés et nombreux. Pour accéder à cette interface, on ouvre un terminal linux et on tape successivement les commandes suivantes :

ü su (pour se connecter en mode administrateur) ;

ü digital (mot de passe administrateur de la machine hébergeant Funambol) ;

ü cd $Funambol-Home/bin ;

ü . /funamboladmin.

Lorsque l'outil d'administration apparaît, il faut s'identifier avant d'effectuer des opérations sur son interface. Seul l'utilisateur admin avec son mot de passe sa peut accéder à l'interface. Mais par la suite, l'administrateur de Funambol peut décider d'ajouter ou de supprimer des utilisateurs et même des administrateurs. Il est également possible de modifier les différents profils de ces derniers.

ü Configuration des paramètres du serveur Funambol

Les paramètres de configuration de Funambol sont divisés en deux groupes :

- les spécifications du serveur où il est possible d'entrer des informations concernant le service de synchronisation de données.

- la configuration du moteur de synchronisation. Il faut noter que dans la plupart des cas, aucune modification des paramètres par défaut n'est nécessaire. Néanmoins, les paramètres à spécifier sont :

· URI : l'adresse du serveur Funambol que les utilisateurs devront entrer dans leur dispositif mobile afin d'avoir accès au serveur et ainsi répondre aux messages SyncML de celui-ci.

· Officer : composante qui est chargée de l'authentification des utilisateurs.

· Handler : s'occupe de la gestion des sessions de synchronisation.

· Device Inventory : gère les dispositifs mobiles.

· Data Transformation Manager : permet de spécifier le type d'encryptions qui doit être appliqué aux messages sortants et de quelle manière ces derniers doivent être décryptés par le serveur lorsqu'il les réceptionne.

· Strategy : permet de spécifier les priorités de synchronisation. Ainsi lorsqu'il y a une modification d'une même donnée à la fois du côté du serveur que de celui du client mobile entre deux sessions de synchronisation, il est possible d'indiquer ici qui sera prioritaire. Il est possible de spécifier une stratégie pour chaque source de synchronisation. Par défaut, le client mobile est prioritaire.

· User Manager : gère les utilisateurs.

· Min Value for Max. Msg Size : spécifie la taille maximale que les messages envoyés par le serveur au client SyncML peuvent avoir. Par défaut, ce paramètre à une valeur de 1800.

· Check for updates : recherche d'éventuelles mises à jour de l'outil d'administration de Funambol.

Figure 7: Interface de configuration de Funambol.

Le serveur étant installé, il faut maintenant paramétrer les différents clients de communication avec le serveur Funambol en vue de faire les synchronisations pour la sauvegarde des contacts.

VI. PARAMÉTRAGE DES CLIENTS DE COMMUNICATION AVEC FUNAMBOL [7]14]

VI.1. FONCTIONNEMENT DES CLIENTS FUNAMBOL

Funambol dispose de plusieurs clients pour la communication avec le serveur parmi lesquels les terminaux mobiles, les ordinateurs et plusieurs autres composants électroniques. Cet ensemble est appelé dispositifs mobiles. Une entrée est créée dans l'élément Devices (qui se trouve dans l'interface d'administration) pour chaque dispositif mobile qui se connecte pour la première fois au service de synchronisation des données de Funambol. Il est possible d'ajouter un dispositif mobile manuellement, notamment pour configurer une synchronisation d'une boîte de réception d'emails étant donné que dans ce cas une entrée n'est pas ajoutée automatiquement. La figure 8 suivante représente la liste des dispositifs mobiles qui se sont connectés au serveur Funambol.

Figure 8: Liste des dispositifs mobiles connectés à Funambol

On constate que chaque dispositif a un identifiant spécifique et que les informations sur le type, l'adresse et la description ne sont pas transmises automatiquement mais peuvent être complétées par l'administrateur. Lorsqu'un utilisateur synchronise son dispositif mobile pour la première fois avec le serveur Funambol, une entrée lui est créée dans les éléments Users et Devices. Mais il est également nécessaire de faire une association entre un utilisateur et un dispositif mobile. L'association peut être de trois types :

ü 1 : 1 : un utilisateur est associé à un dispositif mobile.

ü 1 : n : un utilisateur est associé à plusieurs dispositifs mobiles. Il peut arriver, par exemple, qu'un utilisateur désire synchroniser à la fois son téléphone portable et Microsoft Outlook avec une même base de données.

ü n : 1 : plusieurs utilisateurs sont associés au même dispositif mobile. Lorsque des utilisateurs se partagent un même dispositif mobile mais se connectent en utilisant des informations de login personnelles.

On peut voir sur la figure 9 suivante que l'utilisateur hamed est associé à plusieurs dispositifs mobiles et que le dispositif mobile ayant l'identifiant fjg-T2IXqkpdNQa0YYj2NH9PKA== est associé aux deux utilisateurs hamed et guest.

Figure 9: Liste des dispositifs mobiles et des utilisateurs de Funambol.

VI.2. CONFIGURATION D'UN PORTABLE DISPOSANT D'UN CLIENT SYNCML

Cette configuration est identique pour tous les appareils mobiles énumérés à l'adresse http://www.funambol.com/solutions/devices.php. Nous avons effectué les tests avec un portable Nokia N95-8G. Les étapes de configuration pour l'utilisateur guest avec mot de passe guest sont les suivantes :

- Menu,

- Tools,

- Sync,

- Options,

- New Sync Profil,

- Dans Sync Profil Name, on écrit Funambol,

- Dans Applications, on sélectionne contacts, on a ainsi trois champs à remplir, que l'on renseigne de la manière suivante :

· Include in sync : yes,

· Remote database : card,

· Synchronization type: Both ways,

- Back (à sélectionner deux fois),

- Connections settings. Ici on a onze (11) champs à remplir que l'on paramètre de la manière suivante :

· Server version : 1.2,

· Server ID : Funambol,

· Data bearer: internet,

· Access point: user defined,

· Host address: http://ip-address:8080/funambol/ds,

· Port: 8080,

· User name: guest,

· Password: guest,

· Allow sync requests: yes,

· Accepts all sync requests: yes,

· Network authentication: no,

ü Back (à sélectionner deux fois).

Remarque : c'est le mot de passe et le nom d'utilisateur qui font la différence entre les différents utilisateurs. Nous avons fait la configuration avec l'utilisateur par défaut de Funambol dont le nom d'utilisateur est « guest ».

La configuration du portable est ainsi achevée. Pour faire les synchronisations avec le serveur distant, on procède comme suit:

ü Menu,

ü Tools,

ü Funambol,

ü Options,

ü Synchronise.

Dès que cela est fait, l'utilisateur guest pourra vérifier que ses contacts sont bien enregistrés sur l'interface Web de Funambol en s'identifiant sur cette même interface.

VI.3. CONFIGURATION DES CLIENTS SPÉCIFIQUES À L'ORDINATEUR

La procédure de configuration des clients de l'ordinateur est presque unique. Tout comme le serveur Funambol permet de recueillir les contacts des téléphones mobiles, ces clients permettent de faire une copie des contacts non seulement sur l'ordinateur client mais encore sur le serveur Funambol. Nous avons au total trois clients : Mozilla Thunderbird, Funambol Outlook Sync Client, Funambol Ipod Sync Client.

VI.3.1. Mozilla Thunderbird

Mozilla Thunderbird est un client de messagerie compatible avec le serveur Funambol. Il permet à un internaute d'importer tous ses courriers emails et de les consulter même en l'absence d'une connexion internet. Mozilla Thunderbird dispose également d'un carnet d'adresses que l'on peut remplir manuellement et les sauvegarder sur le serveur Funambol. La presque totalité des modules incorporés sur les serveurs de messagerie Gmail où Yahoo Mail, se retrouvent sur Mozilla Thunderbird. Mozilla Thunderbird n'est pas au départ configuré pour fonctionner avec le serveur Funambol. Pour procéder à la configuration, on télécharge gratuitement Mozilla Thunderbird qu'on installe soit sur une machine linux ou Windows. Bien que nous ayons installé le serveur Funambol sur une machine Linux, les clients de Funambol peuvent bien fonctionner sur une machine Windows. Dès que Mozilla Thunderbird est installé, il va falloir installer le plugin Funambol. Le plugin Funambol est à télécharger gratuitement à l'adresse https://mozilla-plugin.forge.funambol.org. On prend soin d'enregistrer le plugin, car son téléchargement ne s'incorpore pas automatiquement au serveur Funambol. On clique sur Outils dans le menu de Mozilla Thunderbird. Dans Outils, on choisit modules complémentaires. La fenêtre suivante apparaît :

Figure 10: Fenêtre de Mozilla Thunderbird pour l'ajout de plugin Funambol

Dans cette fenêtre, on clique sur installer. Le système nous renvoie vers l'ensemble des fichiers et dossiers se trouvant sur l'ordinateur. C'est alors qu'on oriente le système vers le dossier où a été enregistré le plugin Funambol, et on l'ajoute à Mozilla Thunderbird. Il reste maintenant à indiquer l'adresse du moteur de synchronisation de Funambol sur le client de messagerie Mozilla Thunderbird. La figure 11 représente l'interface de configuration sur laquelle on effectue le paramétrage.

Figure 11: Fenêtre de configuration du plugin Funambol pour Mozilla Thunderbird

Il ya trois paramètres à indiquer.

ü Location : http://127.0.0.1:8080/funambol/ds. C'est l'adresse du moteur de synchronisation. L'adresse IP 127.0.0.1 indique que les tests ont été faits sur la machine hébergeant Funambol. Si la machine qui héberge Funambol était une machine distante, il suffirait d'indiquer l'adresse IP de cette machine à la place de 127.0.0.1.

ü Username: guest. C'est le nom de l'utilisateur Funambol.

ü Password : guest. C'est le mot de passe de l'utilisateur guest.

Pour enregistrer les paramètres, on clique sur ok. Le client Mozilla Thunderbird est ainsi configuré pour effectuer les synchronisations avec le serveur Funambol. Dans le menu de Mozilla Thunderbird, on trouve un module carnet d'adresse dans lequel, on peut enregistrer ses contacts. Si on enregistre un contact dans Mozilla Thunderbird, pour le synchroniser avec le serveur Funambol, on va dans le menu Mozilla Thunderbird, on clique sur le module Synchronize. La fenêtre suivante apparaît.

Figure 12: Déroulement d'une synchronisation avec Funambol Mozilla Sync Client.

Dans cette fenêtre (figure 12), on clique sur Sync All. La procédure de synchronisation se met alors en place. On peut même observer cette procédure, qui apparaît comme un cerceau tournant sur lui-même. Cette procédure de synchronisation ne dure pas. Mais pour toute première synchronisation d'un dispositif mobile, le temps de synchronisation prend quelques minutes, car il s'agit là d'un SLOW SYNC/FULL SYNC.

VI.3.2. Funambol Outlook Sync client : autre client de messagerie

Le mode de fonctionnement de Funambol Outlook Sync client est semblable à celui de Mozilla Thunderbird. Mais son mode de configuration est beaucoup plus aisé que celui de Mozilla Thunderbird. Il suffit de télécharger Funambol Outlook Sync Client et de l'installer sur une machine Windows. Ensuite on indique l'adresse du moteur de synchronisation et de l'utilisateur Funambol comme cela a été fait dans le cas de Mozilla Thunderbird. L'avantage de Funambol Outlook Sync Client est que sa première synchronisation avec le serveur Funambol, permet de configurer automatiquement la messagerie Microsoft Outlook. On n'aura plus à aller sur un serveur de messagerie pour écrire ou consulter ses courriers électroniques. Son interface graphique, figure 13, ressemble à celle de Funambol Mozilla Sync Client.

Figure 13: Déroulement d'une synchronisation avec Funambol Outlook Sync Client

VI.3.3. Funambol Ipod Sync Client

Funambol Ipod Sync Client synchronise les contacts par liaison USB et les garde en mémoire pour un terminal mobile compatible avec Funambol, que l'on connecte à un ordinateur. Il les transfère par la suite au serveur Funambol. Il est téléchargeable gratuitement sur le site de Funambol. Voici à quoi il ressemble.

Figure 14: Interface graphique de Funambol iPod Sync Client

Pour le configurer, on clique sur Edit dans le menu de Funambol Ipod Sync Client, puis sur communications settings. La fenêtre suivante apparaît.

Figure 15: Interface de configuration de Funambol iPod Sync Client

Les éléments à configurer sont les suivants :

ü Server URL : http://localhost:8080/funambol/ds. Les tests ayant été faits sur la même machine hébergeant le serveur, l'adresse IP est désignée ici par localhost ;

ü Username : guest ;

ü Password : guest ;

ü Device Id : fip-ZGnKgYzSlyKhkKmcnuEnHA== (qui est attribué automatiquement par Funambol, lors de l'installation. Cette adresse varie d'une machine à une autre).

VI.3.4. Déroulement d'une requête de synchronisation

Une requête de synchronisation typique se déroule en suivant les étapes suivantes tel que le montre le diagramme de séquence de la figure 16.

ü afin de se synchroniser, le dispositif mobile envoie une requête au serveur Funambol ;

ü le HTTP Handler prend la requête en charge afin de la traiter (par exemple association du message à une session de synchronisation existante) ;

ü le message SyncML est alors transmis au serveur Funambol et le moteur de synchronisation se charge de le traiter ;

ü le moteur de synchronisation fait appel à des sources de synchronisation qui définissent les accès spécifiques à une base de données afin d'extraire les données demandées par le client mobile ;

ü le moteur de synchronisation construit un message SyncML de réponse et le renvoie au HTTP Handler qui va l'empaqueter en réponse HTTP;

ü la réponse est retournée au dispositif mobile.

Figure 16: Schéma illustratif d'une requête de synchronisation

VII. AJOUT DE PLUSIEURS UTILISATEURS ET ADMINISTRATEURS À FUNAMBOL [5]

A l'installation de Funambol, on dispose d'un compte administrateur (admin) et d'un compte utilisateur (guest). Mais l'administrateur de Funambol peut supporter un million (1 000 000) d'utilisateurs. Pour étendre le serveur Funambol, on peut enregistrer plusieurs autres utilisateurs en renseignant dans l'interface administrateur les données suivantes :

ü Username : nom d'utilisateur qui peut aller jusqu'à 255 caractères ;

ü Password : mot de passe de l'administrateur, qui est sensible à la casse ;

ü Confirm password : mot de passe à confirmer ;

ü First name : nom de famille de l'utilisateur ;

ü Last name : prénom de l'utilisateur ;

ü Email : l'adresse mail de l'utilisateur ;

ü Roles : soit administrateur ou simple utilisateur.

VIII. EXTENSION DU SERVEUR FUNAMBOL : CRÉATION D'UN CONNECTEUR [5]

Afin de rendre la solution Funambol compatible avec un serveur externe, il est possible d'étendre cette plateforme en développant un module, que l'on désigne généralement par connecteur. Celui-ci peut avoir plusieurs formes :

ü Source de synchronisation : pour une compatibilité avec une base de données externe. Les sources de synchronisation sont utilisées dans le développement d'un connecteur qui correspond à un module destiné à permettre la synchronisation avec une base de données spécifique. Pour chaque type de contenu (comme contacts d'un carnet d'adresse, événement d'un calendrier, tâches, etc.), le connecteur doit fournir un type de source de synchronisation correspondant grâce auquel une instance de source de synchronisation peut être créée. Ainsi le type de source de synchronisation ContactSyncSource est utilisé par le serveur Funambol pour permettre la synchronisation des contacts stockés dans une base de données spécifique ;

ü Officer : pour une compatibilité avec un système d'authentification externe ;

ü Synclet : définissant les traitements à effectuer sur un message SyncML avant et après qu'il soit pris en charge par le moteur de synchronisation.

Un module est composé d'un ensemble de classes Java, de scripts d'installation, de fichiers de configuration et de scripts SQL. La structure d'un module type est illustrée par la figure 17. Les noms des fichiers spécifiés sont donnés à titre d'exemple. Le dossier lib/ contient les classes Java empaquetées dans un fichier JAR. Le dossier config/ contient les fichiers de configuration du module. Le dossier install/ contient le fichier install.xml qui est appelé lors de l'installation du module sur le serveur Funambol. Dans le dossier sql/ sont stockés les scripts SQL qui permettent de créer, supprimer et initialiser une base de données.

Figure 17: Arborescence d'un module Funambol

IX. ARCHITECTURE DE LA PLATEFORME DE SAUVEGARDE UTILISANT FUNAMBOL[25]

Il existe deux services Funambol. L'un est offert gratuitement depuis internet. Celui-ci est soumis à certaines conditions. Les internautes qui découvrent ce service ont seulement quatre vingt dix (90) jours d'essai. Mais si l'internaute est très actif sur le forum Funambol, le temps d'essai peut être rallongé. Le service en ligne s'étend à Facebook, Gmail, Yahoo Mail, AOL, MSN, Picasa Web Albums et aux différents clients Funambol déjà étudiés plus haut. La figure 18 représente une architecture complète de la plateforme Funambol.

Figure 18: Architecture complète d'une plateforme Funambol

Les composantes comprenant la plateforme sont ainsi décrites :

ü Mobile phones, connected devices, consumer electronics : il s'agit des appareils électroniques, qui sont compatibles avec le moteur de synchronisation du serveur Funambol ;

ü Emails/Contacts/Calendar Systems : c'est l'ensemble représentant les serveurs de messageries et aussi les serveurs de calendriers en ligne ;

ü Social Network : il s'agit des réseaux sociaux comme Facebook, Picasa. Mais la plupart des services liés à ces réseaux sont encore en étude ;

ü Desktp Apps : ce sont les clients spécifiques aux ordinateurs que nous avons déjà décrits un peu plus haut ;

ü Web portal : c'est le portail web du serveur Funambol. C'est le service qui est visible par les internautes. Après avoir enregistré manuellement des contacts sur Google Contacts, nous les avons importés pour les incorporer à la plateforme Funambol en ligne. Et nous avons obtenu le schéma suivant :

Figure 19: Plateforme de sauvegarde de Funambol en ligne.

Dans ce schéma (figure 19), on a les sections suivantes :

ü I : c'est le domaine qui permet de donner une vue des différents serveurs de messageries et les réseaux sociaux qui s'étendent à Funambol. La version actuelle de la plateforme regroupe au total huit (8) serveurs de messageries et de réseaux sociaux ;

ü II : ici, on dispose des contacts. On peut en enregistrer manuellement. Mais les contacts qui figurent ici ont été importés depuis la plateforme Google Contacts ;

ü III : dans cet espace, on peut définir soit même son calendrier de travail ;

ü IV : ici, nous retrouvons les paramètres avec lesquels, nous nous sommes enregistrés, qui comprennent une photo, la marque de portable utilisée qui est ZTE e760, et l'adresse e-mail. A cela s'ajoutent les liens de téléchargement de certains clients Funambol.

La plateforme Funambol s'étend donc à différentes applications en ligne et plusieurs types d'appareils électroniques. Ce qui est bon de savoir, c'est qu'il est également possible de développer soit même la plateforme de la figure 19, en procédant à la configuration de diverses autres applications. C'est à partir du serveur Funambol que cela est possible. L'architecture complète d'une plateforme Funambol est donc semblable à la figure 19.

PARTIE VI : IMPLEMENTATION DES DIFFERENTES SOLUTIONS

Les recommandations pour la mise en oeuvre des différents services développés, sont décrites dans cette partie. Il s'agit bien évidemment de la sauvegarde par SMS et par WEB. A cela, s'ajoutent les intérêts liés aux différents services. Il est bon de retenir, que la mise en oeuvre de ces différents services ne nécessitera pas de nouveaux investissements pour DAT.

CHAPITRE II : IMPLEMENTATION DU SERVICE DE SAUVEGARDE PAR SMS

Le service de sauvegarde par SMS est développé pour être vendu aux opérateurs de téléphonie mobile. Sa mise en oeuvre ne nécessitera pas de grands moyens. De plus ce service peut être utilisé à d'autres fins.

I. ELÉMENTS NÉCESSAIRES À LA MISE EN oeUVRE DU SERVICE

Le service de sauvegarde de répertoire par SMS peut être supervisé soit par les opérateurs soit par DAT. Dans le cas où DAT devrait héberger le service de sauvegarde par SMS, alors les éléments suivants seraient indispensables :

ü attribution d'un shortcode par les opérateurs pour permettre aux abonnés des différents opérateurs de transférer leur SMS vers un des serveurs de DAT ;

ü une machine sur laquelle les serveurs EasyPHP et KANNEL sont bien installés et soigneusement configurés ;

ü une connexion internet.

Dans la pratique, DAT n'aura pas à faire de nouveaux investissements. En effet, c'est seul le shortcode que DAT n'a pas. Celui-ci relève de la contribution des opérateurs. DAT dispose déjà d'une connexion internet et de plusieurs autres machines serveurs sur lesquels les serveurs EasyPHP et KANNEL sont bien fonctionnels.

II. EXTENSION DU SERVICE DE SAUVEGARDE À D'AUTRES SERVICES

Le service de sauvegarde de répertoire par SMS sera plus vulgarisé s'il était simplement compris comme un service permettant de sauvegarder des SMS de tout genre. En effet, les portables actuels ont des capacités souvent réduites. Dès que la mémoire est remplie, alors le portable ne reçoit plus de SMS jusqu'à ce que l'abonné ait supprimé certains de ces SMS et avoir libéré un peu d'espace pour permettent aux nouveaux SMS d'être pris en compte. Ce qui entraîne donc une destruction des anciens SMS au profit des nouveaux. Les abonnés reçoivent par contre des SMS si importants que certains méritent d'être sauvegardés. Le service développé dans le cadre de ce rapport peut donc palier à ce problème en permettant de protéger ces SMS. On pourra même étendre le service à la sauvegarde de fichiers plus gros comme des romans, des images, des fichiers sons et même de la vidéo.

III. AVANTAGES DU SERVICE DE SAUVEGARDE PAR SMS

Les avantages du service de sauvegarde par SMS sont énormes. La liste suivante en donne un bref aperçu :

ü souscrire au service en tout temps et en tout lieu. L'abonné n'a pas besoin de se rendre dans une agence de son opérateur pour bénéficier du service. Il lui suffira simplement d'envoyer un mot clef au shortcode choisi pour le service ;

ü l'abonné peut enregistrer des SMS ne contenant pas forcement un contact téléphonique. En effet, un abonné averti peut enregistrer un SMS selon ses choix ;

ü l'opérateur bénéficie de la confiance de l'abonné et est rassuré que l'abonné ne perdra pas ses contacts ;

ü l'opérateur continue de faire sa promotion avec les abonnés ayant souscrit au service ;

ü le service peut être utilisé par n'importe quelle marque de téléphone.

IV. LIMITES DU SERVICE DE SAUVEGARDE PAR SMS

Le service de sauvegarde par SMS est limité pour les raisons suivantes :

ü les contacts sont enregistrés manuellement par les abonnés ;

ü le temps pris pour écrire un SMS à sauvegarder est long ;

ü les abonnés peuvent envoyer n'importe quel genre de messages ne contenant par forcement des contacts sans que le programme puisse les interdire. Ce qui peut générer un trafic inutile sur le réseau.

La mise en place du serveur Funambol pour sauvegarder les contacts depuis internet viendra donc palier aux différents problèmes rencontrés dans la sauvegarde par SMS.

CHAPITRE III : IMPLEMENTATION DU SERVICE DE SAUVEGARDE PAR WEB

Le service de synchronisation utilisant un serveur Funambol s'adapte à différents types d'entreprises. A priori, le service est destiné aux opérateurs de téléphonie mobile. Mais à posteriori, le service peut s'étendre à d'autres entreprises.

I. OUTILS REQUIS POUR LA MISE EN oeUVRE DU SERVEUR FUNAMBOL

Les ressources suivantes sont suffisantes pour la mise en place d'un serveur Funambol pour la synchronisation des contacts :

ü une connexion internet haut débit ;

ü une machine où le serveur Funambol est installé ;

ü une adresse IP publique dans le cas de l'utilisation de la liaison OTA (c'est à dire utilisant les ondes radio), qui utilise le réseau GPRS des opérateurs.

III. EXTENSION DU SERVEUR FUNAMBOL[3][4]

En vue de permettre l'extension du serveur Funambol, nous allons étudier l'extension de Funambol au serveur Zimbra. Mais avant d'entamer toute procédure d'extension du serveur Funambol, il faut quelques pré-requis, à savoir :

ü le serveur de synchronisation de Funambol doit être installé et démarré ;

ü Java 2 SDK (Software Development Kit) version 1.5 ou supérieure installée sur le serveur ;

ü Apache Maven installé sur le serveur ;

ü Funambol SDK.

Le serveur de synchronisation de données de Funambol et Java 2 SDK sont installés en même temps que le serveur Funambol. Il suffit de les activer en démarrant le serveur Funambol. Par contre, il faut télécharger Funambol SDK sur le site officiel de Funambol. La dernière version d'Apache Maven est téléchargeable sur le site d'Apache Maven à l'adresse maven.apache.org. Apache Maven est un outil logiciel libre pour la gestion et l'automatisation de production des projets logiciels Java.

Le processus de création d'un connecteur se déroule en plusieurs étapes.

ü création du projet avec Apache Maven ;

ü développement des sources de synchronisation ;

ü installation du connecteur.

Les figures suivantes sont des exemples des connecteurs Google et Yahoo, placés l'un à coté de l'autre. Le connecteur Google est à gauche et le connecteur Yahoo à la droite.

Figure 20: Interface graphique des connecteurs Funambol Google et Yahoo

III.1. EXTENSION DU SERVEUR FUNAMBOL AU SERVEUR ZIMBRA [9][17][24]

III.1.1. Présentation du serveur Zimbra

Zimbra est une solution collaborative Open Source destinée à remplacer Microsoft Exchange. Elle est facilement administrable, basée sur des standards, interopérable et évolutive. Elle repose sur un annuaire LDAP centralisé. L'administration par une interface Web ou en ligne de commandes et l'intégration aisée de Samba en facilite la gestion. La synchronisation des calendriers et des contacts vers les clients de messagerie ou l'utilisation de l'interface Web en font un outil idéal pour l'utilisateur nomade, notamment avec le terminal mobile. L'intégration de Zimbra, Samba et LDAP offre aux utilisateurs de nouveaux services, en particulier une authentification unique et un accès complet à toutes les fonctionnalités (courriers électroniques, agendas, contacts) au travers d'une interface Web ou de clients lourds de messagerie, et cela, indépendamment de la localisation et de la plateforme.

Zimbra est développé à partir de logiciels libres et est basé sur des standards :

ü Apache Tomcat, serveur d'applications Web utilisé par Zimbra ;

ü Postfix, Amavisd-new, ClamAV, SpamAssassin, pour la gestion de la messagerie, incluant un antipourriel et un antivirus ;

ü OpenLDAP, implémentation libre du protocole LDAP fournissant l'authentification des ressources de Zimbra ;

ü MySQL, gestion des métadonnées ;

ü Lucene, outil d'indexation et moteur de recherche des courriels ;

ü James/Sieve, filtres de courriels.

III.1.2. Installation du connecteur Zimbra

Il existe des sources de Zimbra déjà développées pour Funambol notamment Funambol Zimbra Connector. Nous aborderons ici l'installation du connecteur Zimbra sur le serveur Funambol. La dernière version du connecteur Zimbra est téléchargeable à l'adresse  http://sourceforge.net/projects/zimbrafunambol/.

Lorsqu'on se trouve sur cette page, on clique sur "View all files" et on télécharge l'extension .s4j des différentes sources Zimbra. C'est le fichier ZimbraConnector.s4j. Dès qu'on finit le téléchargement, on copie le connecteur dans le répertoire suivant :

$Funambol-Home/ds-server/modules.

On crée un répertoire connector dans $Funambol-Home/config.

Ensuite on crée le fichier « ZimbraConnector.xml » dans le dossier connector. Il faut maintenant éditer le fichier ZimbraConnector.xml et copier le code suivant :

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>

<java version="1.5.0" class="java.beans.XMLDecoder">

<object class="ru.korusconsulting.connector.config.ConnectorConfig">

<void property="dataSource">

<string>jdbc/fnblds</string>

</void>

</object>

</java>

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il faut éditer à présent le fichier install.properties qui se trouve dans le répertoire $Funambol-Home/ds-server et copier l'expression « ZimbraConnector» à la suite des modules déjà présents sur Funambol. Ainsi aura-t-on :

modules-to-install=content-provider-8.7.0,email-connector-8.7.0,foundation-8.7.0,phones-support-8.7.0,webdemo-8.7.0, ZimbraConnector.

Les modules marqués ici en bleu sont déjà présent à l'installation du serveur Funambol. Le nouveau module que nous avons ajouté est ZimbraConnector, qui est coloré en rouge.

Pour achever l'installation, il faut ouvrir un terminal linux et se placer dans le répertoire

$Funambol-Home/ds-server/bin.

Il faut maintenant taper dans le répertoire $Funambol-Home, la commande :

install-modules.sh.

Quelques secondes après, plusieurs messages apparaitront. Le premier message est de la forme :

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

[echo] Funambol Data Synchronization Server will be installed on the Tomcat 6.0.x application server

[echo] Undeploying funambol...

[echo] Pre installation for modules content-provider-8.0.0,email-connector-8.0.0,foundation-8.0.0,phones-support-8.0.0,webdemo-8.0.0,ZimbraConnector

[echo] content-provider-8.0.0 pre-installation...

[echo] content-provider-8.0.0 pre-installation successfully completed

[...]

[echo] ZimbraConnector pre-installation...

[echo] ZimbraConnector pre-installation successfully completed

[echo] Copying configuration files

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

S'en suit une série de questions vous demandant, pour chaque connecteur, si vous souhaitez recréer la base de données. Répondre "y" écrasera l'éventuelle configuration existante. Sur un serveur nouvellement installé, répondre "y" permet de s'assurer que tout est en ordre, sur un serveur déjà en production, il convient de répondre "n" à tous les connecteurs, sauf le dernier, qui est Zimbra. L'installation du connecteur Zimbra est ainsi achevée.

III.1.3. Configuration du serveur Funambol pour Zimbra

Une simple installation du connecteur Zimbra ne permet pas au serveur Funambol d'accepter des synchronisations venant du serveur Zimbra. Il faut à présent configurer les sources de synchronisation pour le connecteur Zimbra dans l'outil d'administration du serveur Funambol.

Dans la barre de navigation qui s'affiche tout à fait à gauche de l'outil d'administration,

ü double-cliquer sur "Modules" ;

ü puis "foundation" ;

ü puis "FunambolFoundationConnector" ;

ü puis, dans "Pim Calendar SyncSource", faire un clic droit et choisissez "delete" sur : "cal", "event", "scal", "stask" et "task" ;

ü dans "Pim Contact SyncSource", faire un clic droit et choisissez "delete" sur : "card" et "scard".

Il faut maintenant ajouter les sources de données dans le connecteur Zimbra, comme cela est décrit par la figure 21:

 

Figure 21: Procédure d'ajout des sources de synchronisation au connecteur Zimbra.

Dans le menu FunambolZimbraConnector, il faut double-cliquer sur CalendarSyncSource, ContacSyncSource, GalContactSyncSource et remplir les différents champs qui apparaissent à droite de l'outil d'administration. Un exemple type du remplissage tel qu'il doit être effectué est décrit par le tableau suivant :

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Source URI = cal; event; scal; stask; task;

Name = cal; event; scal; stask; task;

Zimbra URL = http://Srv_messagerie:port/service/soap/

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le serveur est maintenant opérationnel et peut accepter les synchronisations.

III.2. INTÉRÊTS DU COUPLAGE DU SERVEUR ZIMBRA À FUNAMBOL

La version Open Source de Zimbra ne comprend pas de modules de synchronisation. Par contre la version Open Source de Funambol comprend un module de synchronisation. Les utilisateurs des services Funambol peuvent synchroniser leurs carnets d'adresses et bien d'autres éléments sans pour autant accéder à ces données depuis internet. En installant donc Zimbra et son connecteur Funambol, il y aura donc un transfert de données entre les deux serveurs. Lorsqu'un utilisateur synchronise son carnet d'adresses, il pourra donc consulter l'ensemble de ces données sur le serveur Zimbra. L'utilisateur pourra aussi effectuer des synchronisations sur le serveur et ses données seront prises en compte sur son mobile. Par ailleurs, l'opérateur peut également continuer à faire de la publicité sur l'interface WEB de Zimbra pour tous les abonnés qui viendront consulter leurs données sur Zimbra.

IV. MISE EN oeUVRE DU SERVEUR FUNAMBOL

Le serveur Funambol peut être commercialisé auprès de toutes les entreprises désirant obtenir un service de synchronisation de leurs données, à savoir le carnet d'adresses, le calendrier, les emails et bien d'autres éléments. Dans le cadre d'un opérateur, on attribuera un mot de passe et un nom d'utilisateur à chaque abonné et on renseignera ces données dans l'interface d'administration du serveur Funambol. Concernant le mode de configuration d'un client mobile, il peut s'effectuer de deux manières :

ü soit la procédure de paramétrage est publiée sur le site de l'opérateur, mais le nom d'utilisateur et le mot de passe restent payants ;

ü soit l'abonné se rend dans une des agences de l'opérateur pour que la configuration soit faite pour lui.

Pour les entreprises voulant synchroniser leurs données, il faudra installer sur leurs machines l'ensemble des clients Funambol pour les ordinateurs à savoir : Funambol Mozilla Thunderbird, Funambol iPod Sync Client, Funambol Outlook Sync Client et leur attribuer des mots de passe et des noms d'utilisateurs renseignés dans l'interface d'administration du serveur Funambol.

V. INTÉRÊTS DE LA PLATEFORME DE SAUVEGARDE UTILISANT FUNAMBOL

Les intérêts liés à la mise en place d'un serveur Funambol sont énormes et iront croisant avec l'avènement des terminaux UMTS, qui incluent à leur sortie d'usine des modules SyncML. Parmi les nombreux privilèges de la mise en place d'un serveur Funambol, on peut énumérer :

ü la possibilité d'une synchronisation en tout temps et en étant dans n'importe quel pays ;

ü l'adaptation de la plateforme de synchronisation à diverses entreprises ;

ü possibilité de faire une synchronisation automatique sans que l'Abonné ait à initier des opérations de synchronisation ;

ü mise en place pas coûteuse pour DAT ;

ü le serveur Funambol fonctionne dans un réseau local et aussi sur internet.

PARTIE VII : CONCLUSION

Au terme de notre projet, deux services de sauvegarde ont été développés, notamment les services de sauvegarde par SMS et par WEB. L'utilisation des SMS pour sauvegarder des contacts est applicable à tout type de portable. Mais la procédure de sauvegarde par SMS est manuelle. Par contre, la technique de la seconde solution de sauvegarde est simple et ne demande pas de grands efforts pour les utilisateurs. Néanmoins elle s'adapte aux portables ayant un module SyncML. L'avancée des réseaux de troisième génération qui s'accompagne de terminaux mobiles avec le module SyncML fera le succès dans un futur proche de la solution de synchronisation par WEB.

Face aux vols récurrents des terminaux mobiles qui peuvent entrainer une baisse drastique des revenus de la téléphonie, et également la perte de donnés dans le monde professionnel, les entreprises ne devraient pas attendre que le pire arrive pour aller à la recherche de méthodes de sauvegarde. DAT dispose de solutions toutes prêtes qui s'adaptent à toutes les entreprises.

Ayant pu parvenir à une solution sans aucune documentation au départ sur laquelle prendre appui pour la réalisation de ce projet, ce projet a amplifié en nous le goût d'internet ; surtout des groupes de travail, des forums, des applications Open Source et des systèmes d'exploitation Linux. Cela nous amène à citer IBRAHIM YOUSSRY, directeur général de Microsoft WCA « l'utilisation de la technologie pour développer le volume d'affaires n'implique pas un grand investissement, ..., tout ce qu'il faut c'est une connexion internet ».

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 

LIVRES ET DOCUMENTS NUMERIQUES 

[1] BARDES ERIC/ Industrialiser une application de téléchargement et d'administration d'applets sur carte SIM/RAPSODIA software & Télécommunications/ 6 février 2000/19 pages.

[2] Explosion du téléphone cellulaire en Afrique/AFRIQUE HORIZON, Vol. 23 N°4, janvier 2010, page 24.

[3] Funambol/Funambol DM Server Administration Guide/Funambol/juillet 2006 version 3/ 9 pages : administration du service de synchronisation de Funambol, document incomplet.

[4] Funambol/Funambol Open-Xchange Connector Installation and Configuration Guide/Funambol/ 22 juillet 2009/ 17 pages : énumération de toutes les étapes pour l'extension d'un serveur Funambol à Open Exchange.

[5] Funambol/Funambol version 8.5 Installation and Administration Guide/Funambol/15 avril 2010/ 72 pages : document fourni en téléchargement à toute nouvelle installation de Funambol pour l'administration et toute autre éventuelle installation.

[6] Gemalto/Java Card™ & STK Applet Development Guidelines/ GEMALTO/ version 2: 1er décembre 2009/ 53 pages: guide de développement des cartes et puces et des STK.

[7] HAMED SEKANDARY/ Projet de synchronisation entre une plateforme de courtage immobilier et des clients mobiles/ Groupe de Génie Logiciel Département d'Informatique de l'Université de Fribourg (Suisse)/février 2010/ 129 pages : ajout d'un module de synchronisation au logiciel IMMOMIG COURTAGE par utilisation de Funambol ; procédure de configuration d'un client mobile non spécifiée.

[8] IBRAHIM YOUSSRY- Directeur Général de Microsoft WCA/ le développement par la technologie/ le journal de l'économie N° 081 du lundi 13 au dimanche 19 septembre 2010, page 11.

[9] MARC CHANOVE/Zimbra, Samba, LDAP : un Exchange à la sauce open-source/Maison des Sciences de l'Homme-Alpes, CNRS de France/non daté/5 pages : installation et administration de Zimbra ; documentation partielle sur Zimbra.

[10] Pascal Urien/ Cours cartes à puce/www.developpez.com/ 2008/99 pages : historique, évolution et domaines d'application des cartes à puces.

[11] Pierre TETY/Architecture Réseaux GSM/ département Génie éclectique et électronique (GEE) de l'INP-HB/ décembre 2009/ 54 pages : généralités sur le réseau GSM, architecture, authentification-chiffrement, concept cellulaire et canaux logiques.

[12] Samia Bouzefrane & Hai Binh LE/Les Cartes SIM/USIM/Laboratoire CEDRIC CNAM/36 pages : cours sur les cartes SIM/USIM, date de publication non indiquée.

[13] Sébastien RAMET Julien ROSSI/ Syncml, Module UE libre - Développement d'applications pour les terminaux mobiles/Université de Pircadie (France)/ 24 pages : présentation du protocole SyncML.

[14] STEFANO FORNARI/ Funambol Mobile Open Source/PACKT Publissing/ première édition : décembre 2009/ 271 pages. Stefano Fornari est le directeur technique et cofondateur de Funambol. Il publie dans Funambol Mobile Open Source, toutes les procédures pour comprendre et administrer rapidement Funambol.

[15] TETY Pierre-coordonnateur de la filière télécom/discours lors de la remise de diplômes des ingénieurs télécom de la huitième promotion et du lancement de l'AITP (Association des Ingénieurs Télécoms de la Polytechnique)/25-septembre-2010.

WEBOGRAPHIE

[16] http://code.google.com/apis/contacts/docs/2.0/developers_guide_java.html: consulté le 17-05-2010.

[17] http://www.websms.com/fr/index.html: consulté le 17-07-2010.

[18] http://linux.developpez.com/cours/: consulté le 18-05-2010.

[19] http://forum.pcastuces.com/sauvegarde__repertoire_telephone_portable-f10s1396.htm: consulté le 14-05-2010.

[20] http://www.lefigaro.fr/hightech/2008/01/16/01007-20080116ARTFIG00346-comment-sauvegarder-son-repertoire-de-portable.php: consulté le 14-05-2010.

[21] http://assistance.sfr.fr/mobile_forfait/services/repertoire/fc-2413-62065?sfrintid=av_lucie_serv_ass: consulté 14-06-2010

[22] http://www.mobilethink.com/homepage/home.jsp, consulté le 14-07-2010.

[23] http://www.modulaweb.fr/blog/2009/02/installation-de-funambol-couple-a-zimbra-sur-un-serveur-gnu-linux/, consulté le 02-07-2010 : documentation sur l'extension de Funambol à Zimbra.

[24] http://www.yakakliker.org/index.php/Configurer_Funambol_pour_Zimbra_5.0, consulté le 05-07-2010 : couplage de Funambol à Zimbra, documentation peu fournie sur Zimbra.

[25] http://www.funambol.com.

PARTIE VIII : ANNEXES 

A. ETUDE DES APPLICATIONS STK [1][6][10][12]

1. Présentation de la carte SIM

Une carte SIM a presque les mêmes composantes qu'un ordinateur, à savoir un processeur (CPU) et des mémoires RAM, ROM, EEPROM.

ü la ROM (Read Only Memory) contient le système d'exploitation de la carte et les mécanismes de sécurité (algorithmes spécifiques (API GSM)) ;

ü l'EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory) contient des répertoires définis par la norme GSM (tels que les numéros de téléphones l'abonné) et des données liées aux applets (service de messages courts et applications spécifiques) ;

ü la RAM (Random Access Memory) permet d'effectuer des calculs ou de charger des instructions et les exécuter.

La figure 22 donne un aperçu d'une carte SIM, et des différentes actions.

Figure 22: Schéma illustratif d'une carte SIM.

Une carte SIM réalise les fonctions suivantes :

ü identification et authentification d'un abonné ;

ü confidentialité des données inchangées ;

ü sécurisation des accès aux fichiers à l'aide d'un PIN code.

Pour effectuer toutes les fonctions précédentes, la carte SIM :

ü contient les détails de l'abonnement : IMSI, Ki, clé secrète d'authentification, langage de préférence, carnet d'adresses, ...

ü contient les secrets permettant de réaliser la confidentialité d'un Abonné :

- codes secrets PIN et PUK ;

- clés secrètes pour l'authentification ou le cryptage ;

ü permet le chargement de services sur la carte dans un environnement sécurisé permettant : l'interaction avec le mobile, l'affichage d'infos sur l'écran, la saisie des données par l'utilisateur, composer des appels, interagit avec le réseau via l'envoi/réception de messages SMS, GPRS, obtient des infos de localisation capable d'interagir avec le système de fichiers de la carte SIM.

2. Le modèle SimToolKit ou SIM Application Toolkit

Ce modèle est décrit par les deux documents suivants :

ü «Digital cellular telecommunications system (Phase 2+);Specification of the SIM Application Toolkit for the Subscriber Identity Module - Mobile Equipment (SIM-ME) interface)», ETSI TS 101 267 - 3GPP TS 11.14.

ü «Digital cellular telecommunications system (Phase 2+); GSM API for SIM toolkit stage», ETSI TS 101 476 - 3GPP TS 03.19.

2.1. Commandes proactives

On désigne par commande proactive, une action contrôlée par la carte SIM mais exécutée par le mobile, c'est-à-dire une STK. Les actions effectuées par une STK sont essentiellement :

ü DISPLAY TEXT, affiche un texte sur l'écran du mobile ;

ü GET INKEY, affiche un texte sur l'écran du mobile et attend la frappe d'un caractère en retour ;

ü GET INPUT, affiche un texte sur l'écran du mobile et attend une réponse en retour ;

ü GET READER STATUS, délivre de l'information pour un lecteur de carte additionnel disponible sur le mobile ;

ü MORE TIME, la carte SIM indique qu'elle a besoin de plus de temps pour traiter une requête précédente. Le terminal acquitte cette notification par une commande TERMINAL RESPONSE (OK) ;

ü PERFORM CARD APDU, la carte SIM demande au terminal de router une commande APDU vers un lecteur de carte additionnel ;

ü PLAY TONE, le mobile diffuse une sonnerie ou tout signal sonore approprié ;

ü POWER OFF CARD, termine une session avec une carte externe ;

ü POWER ON CARD, démarre une session avec une carte externe ;

ü PROVIDE LOCAL INFORMATION, le mobile renvoie des informations relatives au pays et réseau dans lequel il fonctionne ;

ü REFRESH, demande d'initialisation de la carte SIM et/ou indication que le contenu de fichiers EF a été modifié ;

ü RUN AT COMMAND, envoi d'une commande AT au mobile et attente d'une réponse AT ;

ü SEND DTMF, envoi d'un signal DMTF durant en phase d'établissement d'appel ;

ü SEND SHORT MESSAGE, envoi d'une message SMS vers le réseau ;

ü SEND USSD, envoi d'une chaîne USSD vers le réseau ;

ü SET UP CALL, prise en charge d'un appel téléphonique ;

ü SET UP EVENT LIST, la carte SIM fournit une liste d'évènements auxquels il souscrit ;

ü SET UP IDLE MODE TEXT, une chaîne de caractère utilisé par le mobile en mode « stand-by mode text » ;

ü SET UP MENU, une liste de choix est incorporée dans la structure des menus du mobile ;

ü TIMER MANAGEMENT, demande de gestion d'une horloge (démarrage, arrêt, et lecture de la valeur courante).

2.2. Les cartes à puces TOP de Gemalto

Comme nous l'avons déjà signalé plus haut, Gemalto est le leader mondial de la carte à puce, avec 80% du marché. La carte à puce dédiée pour la sauvegarde de répertoire est un produit de Gemalto. Tous les opérateurs qui ont implémenté ce service dans leur plateforme bénéficient d'un Blog sur un serveur de Gemalto, de sorte que pour toute opération de sauvegarde utilisant le répertoire de la carte SIM, les données de l'abonnées sont transférées sur les serveurs de Gemalto.

En vue de permettre à plusieurs autres entreprises de développer des applets java et de les charger sur les puces, Gemalto offre des cartes nommées TOP : Trusted Open Platform, (plateforme ouverte de confiance). Ces cartes disposent d'un espace de stockage de 32 Ko à 128 Ko. Voici le tableau donnant toutes les caractéristiques de ces cartes.

TOP Java

Card

TOP IS GX4

TOP IM

FIPS CY2

TOP IM

GX4

TOP DM

GX4

TOP DL

GX4

EEPROM

(Ko)

36

68

 

72 78

128

2.3. Présentation du logiciel «Gemalto Developer Suite»[6] 

Gemalto Developer Suite est une plateforme destinée aux développements d'applications chargeables sur une carte à puce. Ce logiciel existe en trois différentes versions :

ü Free Evaluation Kit. Cette version du logiciel est gratuitement téléchargeable sur le site internet de Gemalto developer.gemalto.com. Il sert juste à avoir une vue des différentes outils de « Gemalto Developer Suite ». Sa date d'utilisation est limitée ;

ü Full Kit. Pour un développeur qui apprécie les fonctionnalités de la version précédente, il peut s'enregistrer sur le site de Gemalto et avoir quelques fonctionnalités de plus que la version Free Evaluation Kit ;

ü Enterprise Kit. C'est la version entreprise. Elle est destinée aux entreprises désirant développer des applications sur les cartes à puces. Elle est livrée avec quelques accessoires. Il s'agit entre autres des lecteurs de cartes à puces, d'un échantillon de cartes et d'un support technique en vue de l'accélération du développement.

B. LOGICIELS ET MATERIELS UTILISES

1. Logiciels de travail

ü Systèmes d'exploitation Windows, Linux CentOS.

ü La suite logicielle de Microsoft Office.

ü Putty : pour les connexions à distance.

ü Funambol Open Source.

ü Funambol Mozilla Thunderbird.

ü Funambol Outlook Sync Client.

ü Internet download Manager : pour le téléchargement rapide des fichiers et l'aspiration du contenu de sites internet.

ü HTTrack : pour l'aspiration des sites internet.

ü EasyPHP : voir paragraphe 3.1.1.

ü PDFCreator : convertisseur de fichiers au format PDF.

2. Matériels utilisés

ü Un portable Nokia N95-8G.

ü Un ordinateur Pentium 4 Intel Core 2 Duo E8200 de 3,5 G. de mémoire Ram, sur lequel est installé Windows XP3.

ü Une machine serveur sur laquelle est installé Linux CentOS pour héberger le serveur Funambol.

GLOSSAIRE

- 3G : troisième (3ème) génération de téléphonie mobile, appelé aussi UMTS.

- Abonné : le client voix d'un opérateur de téléphonie mobile.

- Adresse IP : identifiant d'une machine sur Internet quand on utilise le protocole IP.

- Base de données : ensemble structuré d'informations. Une base de données doit être conçue pour permettre une consultation et une modification aisée de son contenu, si possible par plusieurs utilisateurs en même temps.

- Blog : abréviation de weblog. Log personnel, sur le web. C'est l'espace dont dispose un internaute sur certains sites qui en proposent à leurs visiteurs.

- Bluetooth : technologie de connexion par micro-ondes entre appareils portables, ordinateurs, téléphones.

- Client : utilisateur d'un service offert par un serveur.

- Configurer : paramétrer une application pour l'adapter à un contexte donné.

- Congestion : type d'« embouteillage » rencontré sur le réseau lorsque plusieurs entités utilisent le même chemin pour accomplir des tâches.

- Consortium : groupe de travail réfléchissant sur un projet donné.

- Constructeur : fournisseur du matériel utilisé sur un réseau mobile.

- Convergence réseaux : jonction des protocoles de l'informatique et des télécommunications pour la mise en place de services.

- DAT : Digital Afrique Télécom.

- Faille : anomalies d'une application, la laissant ouverte aux attaques.

- Fonction : ensemble d'ordres (pouvant être un seul ordre) accomplissant une tâche particulière.

- FreeBSD : version libre d'Unix (système d'exploitation de AT&T).

- Funambol : société italienne installée à San Francisco, qui a développé le serveur Funambol. Le sigle FUNAMBOL est décrit par le tableau suivant.

- GPRS: General Packet Radio Service. Norme de téléphonie mobile permettant aux terminaux mobiles d'accéder à internet.

- GSM Global System for Mobile Communication ; norme de téléphonie mobile utilisée actuellement.

- Hébergement : c'est le fait pour une machine de contenir le contenu d'une application ou un site internet.

- HTTP : HyperText Transfer Protocol, protocole de transmission dédié aux clients et aux serveurs du web.

- iCalendar : version améliorée de vCalendar.

- IMAP : Internet Message Access Protocol, protocole de gestion de messagerie, destiné à remplacer POP 3.

- Infrarouge : la partie du spectre électromagnétique situé juste en-dessous de la lumière visible (longueurs d'ondes plus grandes).

- IrDA : InfraRed Device Association. Organisation pour promouvoir les standards de communication en point à point.

- Localhost : adresse locale d'un ordinateur, qui est généralement 127.0.0.1.

- MacOS : Mac Operating System, système d'exploitation de l'entreprise MAC.

- Navigateur : logiciel permettant d'accéder aux pages Web.

- OBEX : Le protocole OBEX est un protocole de transfert qui définit des objets de données ainsi qu'un protocole de communication qui permet à deux périphériques Bluetooth de les échanger.

- OnePIN: entreprise basée à Boston (la capitale et la principale ville de l'Etat du Massachusetts, au nord-est des Etats-Unis d'Amérique), développant des applications sur carte SIM.

- Onglet : interface graphique d'un navigateur permettant d'accéder à un seule page Web.

- Open Source : code informatique ouvert à tous pour toutes les modifications en vue d'une adaptation à un contexte donné.

- Oracle : système de gestion de bases de données le plus robuste et très répandu.

- OTA : Other The Air, à travers l'air ou les ondes radio.

- Package : ensemble de fonctions regroupées pour former un seul programme.

- Paquet : séquence d'informations circulant sur un réseau.

- PDA : Personal Digital Assistant, type de terminal mobile fonctionnant comme un ordinateur.

- PIN : Personal Identification Code, code secret d'authentification sur une puce.

- Ping : Packet INternet Groper. « Faire un PING » consiste à envoyer une requête ICMP à un serveur. S'il répond, c'est qu'on a des chances de pouvoir l'atteindre. Sinon, c'est qu'il est en panne ou inaccessible.

- Plugin : module d'extension d'un logiciel.

- POP3 : Post Office Protocol (version 3), protocole de transfert de courrier électronique, prévu pour synchroniser les messages.

- Port : canal de communication qui permet à deux ou plusieurs entités d'un réseau de s'échanger des paquets.

- Processus : programme en cours d'exécution.

- Protocole propriétaire : norme spécifique à une entreprise.

- Protocole : norme établie pour spécifier le mode de fonctionnement entre des entités dans un réseau donné.

- PUK : Personal Unlock Code, deuxième code secret d'authentification sur une puce.

- Pull : Méthode d'accès aux données dans laquelle l'utilisateur doit aller chercher toutes les informations lui-même par opposition au push.

- Push : Méthode s'accès aux données dans laquelle l'administrateur d'un service envoie des informations aux utilisateurs sans sollicitation préalable de leur part.

- Répertoire : noeud de l'arborescence de fichiers, sur un disque (les fichiers sont les feuilles de ce même arbre).

- Requête : demande généralement venant d'un client pour effectuer des actions sur un serveur.

- Réseau social : type de site internet destiné à faire échanger des informations entre amis.

- Script : Suite d'instructions simples, peu structurées, permettant d'automatiser certaines tâches en se passant d'un réel langage informatique.

- Serveur : logiciel ou machine plus robuste, effectuant les tâches plus rapidement et offrant des services spécifiques.

- Shortcode (Numéro court) : numéro de taille plus petite réservé à un service donné.

- SIM : Subscriber Identity Module (Module d'identification de l'abonné). Carte à puce stockant les données propres à l'utilisateur.

- SMS : Short Message Service, (service de messages courts).

- SMSCID : Short Message Service Center Identity, c'est le nom de l'opérateur qui fournit le service de messages courts.

- SMS-MO : SMS Mobile Originated, les messages qui proviennent d'un mobile.

- SMS-MT : SMS Mobile Terminated, les messages qui vont vers un mobile.

- SMTP : Simple Mail Transfer Protocol, protocole de la famille TCP/IP utilisé pour le transfert de courrier électronique.

- STK : SimToolKit.

- SVA : Service à Valeur Ajoutée. Il s'agit de tout service autre que celui de la voix offert par un opérateur de téléphonie mobile.

- SyncML : Synchronisation Markup Language.

- Table : collection de listes d'enregistrements, ceux-ci correspondants à des champs. Une table est donc un tableau à deux dimensions.

- TCP/IP : Transmission Control Protocol / Internet Protocol. Les deux protocoles de communication qui forment les fondements de l'Internet.

- Télécharger : aspirer depuis une machine distante un fichier numérique.

- Terminal : appareil mobile.

- Tutorial: documentation consacrée à l'apprentissage d'une technologie.

- USB : Universal Serial Bus. Interface destinée à remplacer pas mal de choses dans un PC (à commencer par le port série et le port parallèle).

- Variable : emplacement en mémoire stockant une donnée pouvant varier au cours de l'exécution d'un programme.

- vCalendar : Format et méthode de transport pour l'échange de calendrier et d'emplois du temps.

- vCard : visited card, (carte de visite au format numérique).

- WAP : Wireless Application Protocol. C'est un standard d'accès aux services internet sur le téléphone portable.

- WCA: West, East and Central Africa.

- WEB : méthode d'exploitation d'internet à l'aide d'hypertexte.

- Webmail : messagerie interne à une entreprise.

- WIFI : Wireless Fidelity ; norme des réseaux sans fil.

- XML: eXtensible Markup Language.

Année académique : 2009-2010

Maître de stage

M. TASSIHON KPA

Directeur Technique  

Encadreur pédagogique

Professeur KONAN KOUAKOU

Maître de Conférences à l'INP-HB

Présenté par SORO Namongon Adama

En vue de l'obtention du diplôme d'Ingénieur en Télécommunications et Réseaux

Période de stage : 22 Avril 2010- 22 Octobre 2010

ETUDE, CONCEPTION ET REALISATION D'UNE PLATEFORME DE SAUVEGARDE DE REPERTOIRE

THEME 

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

N° d'ordre : 8 / 11 / ESI / ING TLC / 2010

Génie Electrique & Electronique

Ecole Supérieure d'Industrie

Félix Houphouët Boigny

Institut National Polytechnique

Ministère de l'Enseignement

Supérieur et de la Recherche Scientifique

République de Côte d'Ivoire

Union - Discipline - Travail






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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore