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Mobilisation des recettes fiscales au Cameroun

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par Philémon Parfait ANGO ESSAMA
Université de Yaoundé II Cameroun - Diplôme d'études approfondies/Master 2 en sciences économiques, spécialité économie publique 2010
  

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Conclusion du chapitre 2

L'objectif de ce chapitre était d'évaluer à l'aide des outils économétriques et statistiques les facteurs explicatifs du taux de pression fiscale au Cameroun.

Il en ressort principalement que : le financement extérieur (aspect de la politique budgétaire) influence négativement la mobilisation fiscale au Cameroun à court terme, son effet s'estompe à moyen terme et finit par se stabiliser à long terme ; les facteurs structurels (txindus, txagri, txcom, txpib) expliquent à hauteur de 40,91% la mobilisation fiscale dans notre pays ; la politique monétaire (txm2) quant à elle a un effet positif, mais non significatif.

Globalement, les déterminants macroéconomiques mis en exergue dans le cadre de cette étude expliquent à hauteur de 49,22% le prélèvement fiscal au Cameroun, le secteur industriel se révèle comme le plus prolifique (17,27%), l'agriculture (10,32%) et le commerce (10,15%) semblent aussi se révéler comme des secteurs porteurs pour notre pays.

Conclusion de la première partie

L'objectif de cette partie était de détecter les déterminants de la mobilisation des recettes fiscales.

Le chapitre1 nous a révélé que ces derniers sont de divers ordres et diffèrent d'un pays à l'autre selon la structure des économies, les politiques macroéconomiques mises en oeuvre, la qualité des institutions, la culture des citoyens etc. Il en ressort que pour le Cameroun, la mauvaise qualité des institutions annihile profondément l'élan de mobilisation fiscale dans notre pays. L'incivisme fiscal, la « politisation » de la politique fiscale, l'amateurisme et l'esprit d'arnaque des agents du fisc, la complexité des lois fiscales...sont autant de facteurs qui continuent à « tirer vers le bas » l'élan de recouvrement des impôts.

Le chapitre2 quant à lui s'est uniquement attelé à diagnostiquer à l'aide des logiciels économétriques les facteurs explicatifs du taux de pression fiscale au Cameroun. Les résultats obtenus révèlent que : le financement extérieur (politique budgétaire) influence négativement la mobilisation fiscale au Cameroun à court terme, son effet s'estompe à moyen terme et finit par se stabiliser à long terme ; les facteurs structurels (txindus, txagri, txcom, txpib) expliquent à hauteur de 40,91% la mobilisation fiscale dans notre pays ; la politique monétaire (txm2) quant à elle a un effet positif, mais non significatif.

Globalement, les déterminants macroéconomiques mis en exergue dans le cadre de cette étude expliquent à hauteur de 49,22% le prélèvement fiscal au Cameroun, le secteur industriel se révèle comme le plus prolifique (17,27%), l'agriculture (10,32%) et le commerce (10,15%) semblent aussi se révéler comme des secteurs porteurs pour notre pays.

Il convient dès à présent de rappeler les enjeux cruciaux que suscite la mobilisation fiscale et d'explorer les pistes susceptibles d'impulser l'élan de mobilisation des impôts au Cameroun.

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