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L'initiative locale pour l'atténuation du changement climatique en province orientale en RDC

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par Rams RAMAZANI SANDUKU
Université de Kisangani RDC - Gradué 2010
  

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INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Le changement climatique constitue aujourd'hui une réalité indéniable et place l'humanité devant le plus grand défi, il est provoqué par l'accumulation dans l'atmosphère de gaz à effet de serre et constitue la grande menace à laquelle le monde fait actuellement face1(*).

La grande majorité des scientifiques s'accordent pour l'imputer à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre émis par les activités humaines dans l'atmosphère, où ils piègent la chaleur. Le changement climatique a déjà de nombreuses répercussions tangibles allant de l'augmentation des températures à l'élévation du niveau des mers dues à la fonte des calottes polaires, en passant par des tempêtes et inondations plus fréquentes. Si nous ne faisons rien, le changement climatique entraînera de plus en plus de dégâts coûteux et dérèglera notre environnement, où nous puisons notre nourriture, nos matières premières et d'autres ressources vitales donc la vie. Cela aura des répercussions négatives sur nos économies et pourrait déstabiliser des sociétés humaines partout dans le monde.

Pour le troisième rapport d'Evaluation du Groupe d'Experts Inter gouvernement sur l'Evolution du Climat GIEC en sigle, la température moyenne à la surface de la terre devrait en l'absence des nouvelles mesures augmenter de 1,4 à 5,8°C entre 1990 et 2100 et le niveau de mer devrait s'élever de 9 à 88 centimètres pendant la même période.

Les conséquences liées au changement climatique sont alarmantes. C'est pourquoi le problème du climat est devenu une préoccupation internationale où les Etats définissent les stratégies pour pallier à ces risques que la planète est entre de courir2(*).

Pour André LEGENDRE3(*), il se préoccupé de la responsabilité du changement climatique qui serait attribuable à l'homme. Beaucoup pensent que le changement climatique est essentiellement dû à l'activité humaine. D'après cet auteur, c'est certain que nous sommes tous responsables, d'ailleurs l'unanimité chez les politiques, les écologistes ou les médias, l'homme et ses rejets de dioxyde de carbone en passe de provoquer un changement climatique majeur dont les conséquences seront dramatiques. Cet auteur a été convaincu du CO2 dans l'atmosphère due aux activités industrielles sur la planète.

Pour Jean OTEMIKONGO4(*), la réalité suprême de notre époque est le spectre du changement climatique dangereux. Le changement climatique représente un problème à résoudre au cours du XXIe siècle. En effet, le changement climatique touche les individus de tous les pays, les personnes les plus défavorisées du monde sont les premières exposées. Elles sont les plus directement concernées par le danger et les plus dépourvues de ressources pour l'affronter. Cette catastrophe n'est pas une possibilité future distincte, elle se déroule actuellement, ralentit la progression vers les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et renforce les inégalités dans et entre les pays. Sans aucune intervention, elle conduira à un retour en arrière en matière de développement humain au cours du XXIe siècle. Tout comme la menace de l'affrontement nucléaire de la guerre froide, le changement climatique présente des risques non seulement pour les populations défavorisées du monde, mais aussi pour toute la planète, et pour les générations futures. En effet, le changement climatique est essentiellement dû à l'activité humaine, et qu'il pourrait avoir des conséquences sur le climat et l'environnement. Ainsi, l'émission de gaz à effet de serre, la fonte massive des calottes glaciaires, la dilatation des océans sous l'effet du réchauffement climatique de l'eau et autres conséquences sont réels.

Pour les pays de l'Afrique centrale, la prise de conscience de ces menaces, celle forgée depuis la Conférence de STOCKHOLM (1968-1972), jusqu'au protocole de KYOTO (Décembre 1997), est en panne aujourd'hui, les pays du bassin du Congo ont déjà produit des déclarations d'intentions (déclaration de Brazzaville en mai 1996 sur les écosystèmes des forêts denses et humides d'Afrique centrale ; déclaration de Yaoundé le 17 mars 1999, sur la gestion durable des forêts denses et humides du bassin du Congo, ayant abordé les questions relatives à la création des aires protégées, la promotion de l'industrialisation, aux mécanismes et initiatives de financement et du développement forestier, à la conservation et gestion des écosystèmes forestiers.

Un cadre même a été créer et symbolisé par la Conférence des Ministres en Charge des Forêts d'Afrique Centrale COMIFAC en sigle chargé de matérialiser la déclaration de Yaoundé ; la COMIFAC est devenue une commission spéciale de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale CEEAC5(*).

A l'instar d'autres grands pays forestiers comme le Brésil, l'Indonésie ou la Papouasie Nouvelle Guinée, la République Démocratique du Congo se trouve en position d'apporter à la communauté internationale une contribution remarquable en matière d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES). En assurant la gestion durable de ses forêts la RD Congo contribue à la garantie du maintien d'importantes réserves d'eau douce 50% des réserves du continent africain à la protection d'un riche patrimoine de biodiversité, la RD Congo constitue un des tout premiers pays de méga-biodiversité au monde avec le Brésil et l'Indonésie, avec 10.500 espèces végétales recensées et de nombreuses espèces fauniques endémiques. Pour montrer le rôle majeur qui est celui de la RD Congo, il suffit simplement de noter que sa forêt stocke 40 gigatonnes de carbone, équivalent à près de 150 gigatonnes de CO2, ce qui représente le total des émissions mondiales actuelles sur une période de six ans et demi6(*).

Dans sa recherche intitulé « la part contributive des forêts de la RD Congo dans la lutte contre le réchauffement climatique », CHALACHALA BONGALA7(*), a eu pour préoccupation majeure de savoir comment les forêts Congolaises qui représentent 57% de forêt de bassin du Congo peuvent participer à la lutte contre le réchauffement climatique, alors que l'exploitation industrielle et artisanale contribue à la déforestation, la diminution de la biodiversité, la pollution, la désertification,...

Après analyse, elle aboutit aux résultats selon lesquelles les forêts remplissent les fonctions diverses telles que l'atténuation des effets du changement climatique, l'absorption des principaux gaz à effet de serre (le dioxyde de carbone, à l'occurrence) intervenant dans le réchauffement climatique, à condition que celles-ci soient gérées d'une manière rationnelle et durable, la survie, l'habitat, la conservation de la biodiversité,...

Par rapport aux recherches susmentionnées ci-haut, notre recherche se focalise plus sur « l'initiative locale pour l'atténuation des effets du changement climatique en Province orientale : expérience de l'Organisation Non Gouvernementale ONG en sigle, Organisation de Conservation des Ecosystèmes des Amis de la Nature » O.C.E.A.N en sigle, car si nous ne faisons rien pour limité le changement climatique et comme le changement climatique est là nous devons nous habitués avec donc nous devons prendre des mesures d'atténuation, d'adaptation et ces mesures doivent être bien étudier pour apporter une contribution à la lutte contre le changement climatique.

* 1 BREND NDARABU, « Impact de la mégestion du domaine forestier Congolais sur le réchauffement climatique » inédit, TFC, FD/UNIKIS 2007-2008, p.4

* 2 Rapport du GIEC.fr wikipedia.org/wiki/GIEC, consulte le 29 Janvier 2011 à 20H 30'

* 3 LEGENDRE, A., l'homme est-il responsable du réchauffement climatique ?, EDP science, Paris, 2009

* 4 OTEMIKONGO, J., Cours des Aspects Politiques et Administratives du Développement (Inédit), L2 SPA, 4ème éd. FSSAP/UNIKIS, 2010, p- 13.

* 5 Rapport de COMIFAC,

* 6 ENDUNDO, J., Position officielle du Congo Kinshasa sur les négociations climatiques de Copenhague.

* 7 CHALACHALA BONGALA, « la part contributive des forêts de la RD Congo dans la lutte contre le réchauffement climatique », Mémoire de licence, Inédit, FD/UNIKIS, 2007-2008.

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