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Analyse de la structure financière instrument d'aide à  une bonne gestion d'une entreprise. Cas de la SNCC 2006-2008

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par Junior TSHIBAND UZZAN
Institut supérieur de commerce/ Lubumbashi en RDC - Graduat en science commerciale et financière, option comptabilité 2010
  

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    INTRODUCTION

    Les entreprises Congolaises sont confrontées à deux grands types des problèmes. Le premier se situe au niveau du choix entre les différentes sources de financement à savoir : l'autofinancement, l'endettement et l'augmentation du capital. Le second se situe au niveau du choix de la meilleure combinaison entre les fonds propres et l'endettement et/ou de la comparaison entre l'origine des fonds et leur emploi.

    Ces problèmes nous ont conduit à la notion de la structure de financement ou structure financière qui avait débutée avec l'article de Modigliani et Miller en 1958 et a fait l'objet de nombreuses recherches. Ces deux auteurs ont émis des propositions selon lesquelles « la valeur de l'entreprise demeure inchangée quelque soit sa politique de financement.»1(*)

    La suite des recherches sur la théorie de la structure financière a développé une théorie financière moderne. Cette théorie présente la structure financière comme un moyen de résoudre ces problèmes d'entreprises, cela en fait un des instruments de pilotage des entreprises ; d'où notre sujet « analyse de la structure financière instrument d'aide à une bonne gestion d'une entreprise » trouve son fondement.

    1. ETAT DE LA QUESTION

    Nous entendons par état de la question, «  une banque des données de différentes publications dans le domaine qui permet au chercheur que nous sommes de définir son apport à la question prise globalement. »2(*)

    C'est dans la certitude de ne pas être le premier à traiter un sujet du domaine de l'analyse financière que la lecture de certains travaux de nos prédécesseurs nous a permis de mieux comprendre et rédiger notre travail qui a pour sujet « Analyse de la structure financière instrument d'aide à une bonne gestion d'une entreprise.»

    Citons, MASONGA KAMWANYA Tatiana3(*) qui, dans son travail de fin de cycle intitulé: « analyse de la structure financière dans une entreprise industrielle cas de la BRASIMBA », a su dégagé le rapport existant entre les ressources de financement de l'entreprise et les emplois de ces ressources pour savoir si l'entreprise était en bon état financier à partir des indicateurs y afférent.

    KABEMBA WA KILELA CHABO4(*) dans son travail de fin d'étude : « Analyse des indicateurs de performance dans une entreprise de transport », a pu démontrer qu'avec l'autofinancement la SNCC pourrait arriver à renouveler son outil de production.

    Josuéld MODEAWI TOBALA5(*) qui a parlé de la rentabilité économico financière dans un environnement inflationniste cas de la Brasserie Simba. Sa préoccupation était celle de savoir quel pourrait être l'impact de l'inflation structurelle sur le niveau de la rentabilité économique et financière des entreprises Congolaises.

    Pour nous, l'inquiétude majeure est de faire voir à partir des éléments mis à notre disposition, comment l'analyse de la structure financière pourrait contribuer à l'amélioration de la gestion d'une entreprise comme la SNCC.

    2. PROBLEMATIQUE

    La problématique est définie comme « l'ensemble des questions posées dans une étude ou en science. »6(*) 

    Comme toutes les activités d'une entreprise se traduisent en flux financiers, leur bonne gestion est une nécessité si non elle se prête à la liquidation. Plus encore les finances se retrouvent dans toutes les activités de l'institution. Ainsi leur bonne gestion s'impose pour la survie de l'organisation. L'analyse financière reste un instrument de suivi, d'évaluation et de contrôle de gestion qui permet aux gestionnaires de prendre des bonnes décisions à des moments opportuns.

    La théorie financière d'une entreprise utilise conjointement le concept d'analyse financière et de diagnostic financier. L'analyse devient alors  un ensemble des travaux qui permettent d'étudier la situation de l'entreprise, d'interpréter les résultats et d'y prendre les décisions qui impliquent des flux monétaires. Son but est de porter un jugement destiné à éclairer les actionnaires, les dirigeants, les salariés et les tiers sur l'état de fonctionnement d'une firme face aux risques auxquels elle est exposée en se servant d'informations et des sources externes.

    Les activités de l'analyse financière englobent la collecte des données significatives et leur interprétation afin de tirer des conclusions sur la santé financière d'une entreprise, sa politique d'endettement et de refinancement. De ce qui précède nous avons entrepris notre analyse cas de la SNCC en vue de porter un jugement sur sa santé financière.

    LAVUAD R, avait raison en précisant que « l'analyse financière a pour objectif de rechercher les conditions de l'équilibre financier de l'entreprise et de mesurer la rentabilité des capitaux investis. Elle vise à établir un diagnostic sur la situation actuelle pour servir de support à un pronostic».7(*)

    Pour le cas de la SNCC, deux questions méritent d'être posées dans le cadre de notre travail :

    - Comment se présente la structure financière de la SNCC ?

    - De l'analyse de la structure financière peut-on envisager des perspectives d'amélioration de la gestion d'une entreprise comme la SNCC ?

    3. HYPOTHESES

    Plusieurs définitions sont d'utilisation. Parmi elles nous avons pris celle du professeur KITABA qui définit l'hypothèse comme étant « une idée directrice, une tentative d'explication des faits formulée au début de la recherche, destinée à guider l'investigation et à être abandonnée ou maintenue d'après les  résultats de l' observation. »8(*)

    Elle se définit aussi comme « une proposition de réponse à une question posée. »9(*)

    Pour la bonne compréhension de notre étude et la proposition de réponses effectives à nos questions de recherche, nous avons formulé deux hypothèses.

    - La structure financière de la SNCC serait appréciable et permettrait à celle-ci de remplir les conditions d'équilibre financier.

    - Plus l'analyse de la structure financière serait considérée, moins le risque d'insolvabilité serait fréquent dans les entreprises publiques comme la SNCC.

    4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

    Le choix que nous portons sur ce sujet est justifié par la formation que nous avons reçue à l'institut supérieur de commerce et le souci que nous avons, celui de voir s'améliorer la gestion des entreprises publiques comme la SNCC, étant donné que ces sociétés rendaient l'économie nationale plus ou moins prospère. Cependant, par des prises des décisions économiques et financières irresponsables, preuve de la mauvaise gestion, elles se retrouvent fort malheureusement emporter par la faillite et cela a plongé tout le pays dans un marasme économique. Aussi ce choix est motivé par le fait que la SNCC concourait à l'amélioration des conditions de vie du fait que le transport reste un facteur très capital pour le développement d'une vaste nation comme la notre.

    S'agissant de l'intérêt que suscite notre sujet, nous l'expliquons en différents volets :

    A) Intérêt scientifique

    Notre travail est une recherche orientée dans le domaine de la gestion particulièrement celui de l'analyse financière pour la bonne assimilation des enseignements reçus dans ce domaine. Il constitue un document mettant en évidence des données réelles et vérifiables qui pourront servir aux recherches ultérieures.

    B) Intérêt de la SNCC et de la communauté

    Pourquoi porter un intérêt particulier à une société comme la SNCC ?

    Cette étude pourra certes lui être bénéfique étant donné qu'elle en dégagera sa santé financière. Le but de cette étude est d'analyser la structure financière de la SNCC pour montrer à quel point cette analyse peut être un instrument de redressement de la gestion d'une entreprise. Notre étude présente de l'intérêt pour toute entreprise publique ou privée, particulièrement celle oeuvrant dans le domaine de transport et soucieuse d'assurer sa pérennité car l'analyse de la structure financière est un instrument dynamique et indispensable à la gestion éclairée de toute entreprise par les renseignements qu'elle est susceptible de fournir.

    C) Intérêt personnel

    Nous avons le plaisir de traiter un sujet du domaine de la gestion et nous espérons que cette étude approfondira nos connaissances théorique et à l'avantage de la pratique en cette matière. Elle nous est favorable dans le sens que nous avons découvert les réalités sur la situation économique et financière de la SNCC.

    5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

    5.1 METHODES

    La méthode scientifique implique une démarche à suivre afin d'aboutir à un but.

    Selon petit robert, une méthode est « une marche, un ensemble de démarches que suit l'esprit pour découvrir et démontrer la vérité dans les sciences ou un  ensemble de moyens raisonnés suivis pour arriver à un but. »10(*)

    C'est ainsi qu'au cours de notre étude nous avons utilisé les méthodes telles que :

    5.1.1. Méthode historique 

    « Elle se préoccupe à retracer les origines des phénomènes, faits sociaux et leur révolution dans le temps. Elle met un accent sur la dimension verticale ou temporelle des concepts de totalité c'est -à-dire en dégageant les pourcents du phénomène ou fait social considéré avec ses étapes antérieures ».11(*)

    Cette méthode nous a permis de retracer l'histoire de la SNCC afin de mieux la comprendre.

    5.1.2. Méthode descriptive 

    C'est la méthode par laquelle la reproduction des faits tels qu'ils sont présentés à travers les états financiers de l'entreprise en étude a été possible.

    5.1.3. Méthode analytique 

    Elle nous a permis de procéder à la décomposition de quelques objets en leurs éléments constitutifs pour mieux mener notre recherche. Elle a été utilisée dans l'analyse des données, des états financiers et de divers documents de la SNCC. Elle nous a permis de traiter systématiquement toutes les informations et les données collectées en insistant sur chaque cas.

    5.1.4. Méthode inductive 

    Avec cette méthode nous avons établi de jugements à partir des données que nous avons manoeuvrées.

    5.2. TECNIQUES

    « C'est un ensemble d'instruments ou procédés qui nous permettent de récolter les informations sur le champ d'investigation. ».12(*)

    5.2.1. Technique documentaire 

    Elle nous a permis de faire une étude, une analyse et une confrontation de différents documents en vu d'obtenir les informations nécessaires à l'élaboration de ce travail.

    5.2.2. Technique d'interview 

    C'est un procédé d'investigation scientifique utilisant une procédure de communication, en relation avec le but qu'on s'est assigné.

    Elle nous a été d'une grande utilité sur le terrain où nous avons pris contact avec le personnel de la SNCC qui nous a fourni des informations utiles.

    6. DELIMITATION DU SUJET

    Pour éviter de traiter un sujet de recherche vague, nous avons délimité notre sujet dans le domaine, dans le temps et dans l'espace.

    - Dans le domaine, le sujet se limite à l'analyse financière plus spécifiquement à l'analyse de la structure financière, à l'équilibre financier et analyse de la structure par la méthode des ratios ;

    - Dans le temps, notre recherche porte sur une période de trois ans allant de 2006 à 2008 ;

    - Dans l'espace, notre étude porte sur la SNCC et exclusivement sur sa structure financière.

    7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Mis à part l'introduction générale au début et la conclusion générale à la fin du travail ; celui-ci est subdivisé en trois chapitres :

    - Le premier chapitre porte sur les généralités qui comprennent le cadre théorique sur les entreprises, la gestion et l'approche de l'analyse financière ;

    - Le deuxième chapitre concerne la présentation de la SNCC et de sa structure financière. Il commence par la présentation de la SNCC et ses bilans comptables, puis s'en est suivi la présentation des bilans financiers après retraitement, leur représentation graphique et enfin les bilans synthétiques et cristallisés.

    - Le troisième chapitre traite de l'analyse de la structure financière de la SNCC. Il commence par l'analyse de l'équilibre financier de la SNCC et se termine par l'analyse par la méthode des ratios.

    CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE, LA GESTION ET L'ANALYSE FINANCIERE

    1.1 DEFINITION DES CONCEPTS

    1.1.1 ENTREPRISE

    1.1.1.1 Définition

    Il existe plusieurs définitions du concept entreprise en fonction des auteurs et selon les aspects prises en considération ci-dessous :

    - aspect juridique

    - aspect organisationnelle

    - aspect sociale

    - etc.

    D'une manière générale le mot entreprise est défini comme « un ensemble des moyens humains, matériels, technologiques et financiers organisé et autonome financièrement dont l'objet est de produire des biens ou services en vue de les vendre sur le marché plus cher qu'ils ont coûté. » 13(*)

    De cette définition nous ressortons les angles suivants :

    - L'entreprise produit : elle crée ou transforme des biens ou des services susceptibles de satisfaire les besoins des individus, des autres entreprises ou des collectivités ;

    - L'entreprise produit pour le marché, cela veut dire qu'elle vend les biens ou les services qu'elle produit ;

    - L'entreprise est financièrement indépendante, c'est-à-dire qu'elle produit et vend de sa propre autorité, sous sa responsabilité, à ses risques et périls.

    1.1.1.2 Classification des entreprises

    Nous pouvons classer les entreprises en tenant compte de différents critères :

    a. En fonction de l'activité exercée :

    - Entreprise artisanale : Elle n'emploie pas plus de dix salariés.

    - Entreprise commerciale : Elle achète des biens qu'elle revend sans transformation.

    - Entreprise industrielle : Elle transforme les matières premières et vend des produits finis (ou semi-finis), elle appartient au secteur secondaire, celui de la transformation.

    - Société de services : Elle revend un travail sans fabrication d'objets physiques.

    b. En fonction leur secteur économique (déterminé par leur activité principale) :

    - Secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche, parfois mines),

    - Secteur secondaire (industrie, bâtiment et travaux publics),

    - Secteur tertiaire (services)

    A part cette classification classique, des auteurs distinguent le secteur quaternaire (recherche, développement et information).

    c. En fonction de leur taille et de leur impact économique

    Selon la taille ou la dimension, on distingue la petite, la moyenne et la grande entreprise. Les critères de la taille retenus sont très nombreux :

    - Le chiffre d'affaire ;

    - L'effectif du personnel ;

    - Le résultat net ;

    Cependant, plusieurs spécialistes intéressés par la question de taille de l'entreprise, retiennent les critères des effectifs des salariés pour classer les entreprises. Ce choix se justifie par le fait que l'effectif est une variable non sujette aux fluctuations de la monnaie, présentant un caractère d'universalité ainsi que des comparaisons dans le temps et entre les pays

    Ainsi, est considérée comme :

    - Petite entreprise, celle qui emploi de 1 à 19 salariés ;

    - Moyenne entreprise, celle qui emploi un effectif de 20 à 499 salariés ;

    - Grande entreprise, celui qui emploie un effectif de 500 salariés et plus.

    d· En fonction de leur statut juridique :

    - Les entreprises capitalistes,

    - Les entreprises publiques : gérées par l'Etat.

    Les sociétés coopératives : certains traits caractéristiques distinguent ces genres d'entreprises des autres. Ce sont entre autres les volontariats, la démocratie, la pérennité du capital, les associations à but non lucratif, entreprises privées dont les bénéfices doivent être intégralement réinvestis.

    1.1.1.3 Mission de l'entreprise.

    La mission définit les activités ainsi que les grandes orientations d'une entreprise, elle répond à des questions telles que : « Quel est notre business ou encore qui sommes nous et à quoi voulons- nous arrivé 14(*)

    L'entreprise doit clairement définir sa mission car, celle-ci constitue la fondation solide sur laquelle doit se bâtir ses objectifs réalistes, ses plans d'actions ainsi que ses activités.

    1.1.1.4 Croissance et portefeuille de l'entreprise

    1.1.1.4.1 Croissance d'une entreprise

    La croissance de la firme est devenue depuis plusieurs années un sujet passionnant dans la littérature de la gestion des entreprises. Elle a été définie de plusieurs manières par plusieurs auteurs et doctrinaires. On l'entend comme étant la politique que l'entreprise poursuit lorsqu'elle fixe la barre de ses objectifs à un niveau très élevé que celui du temps passé.

    La formulation des stratégies consiste en un ensemble de dispositions que l'entreprise doit prendre en compte pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixé. Cette tache implique la prise en compte de tous les aspects de la situation interne et externe de l'organisation en vue de sortir un plan d'action permettant l'atteinte des objectifs de l'entreprise. Il s'agit concrètement de rechercher les moyens à utiliser pour prendre en compte les opportunités de l'environnement afin de minimiser les menaces pour atteindre les objectifs de l'entreprise.

    1.1.1.4.2 Portefeuille d'une entreprise

    Lorsque la direction a examiné les différentes opportunités de croissance de l'entreprise, elle est plus apte à prendre des décisions au sujet de ses lignes de produits existants.

    La direction évalue ainsi tous les domaines de son activité afin de pouvoir décider lesquels maintenir, diminuer ou éliminer dans son portefeuille de produits. Son travail sera toujours de revoir le portefeuille d'activités en retirant les affaires peu intéressantes et en ajoutant de nouvelles qui s'annoncent fructueuses.

    1.1.2 STRUCTURE FINANCIERE

    « La structure financière de l'entreprise résulte de la comparaison entre l'origine des fonds et leurs emplois. »15(*)

    « La structure financière désigne la répartition entre les dettes et les capitaux propres d'une société. Elle désigne également la combinaison des dettes bancaires et financières et de capitaux propres. » 16(*)

     La structure financière dépend principalement des contraintes technico-économiques liées à la nature des activités et à des décisions stratégiques prises en matière d'investissement et de financement. Les critères et les instruments mis en oeuvres pour l'analyse de celle-ci tirent leurs origines d'une triple conception du bilan et de l'équilibre financier 

    John LUANDU avait raison en précisant que « l'analyse financière est l'étude minutieuse de l'activité, de la rentabilité, et de la structure financière de l'entreprise. » 17(*) Ainsi l'analyse de la structure financière devient un examen considérablement détaillé du bilan pour déceler l'autonomie des parties qui le composent.

    1.1.2.1 CONCEPTION PATRIMONIALE

    Pendant plusieurs décennies jusqu'au début des années soixante-dix, les règles de l'orthodoxie financière étaient celles de la conception patrimoniale de l'entreprise utilisée initialement par les banquiers, elle était basée sur la solvabilité, la liquidité et l'équilibre financier de l'entreprise qui est apprécié par sa capacité à couvrir les engagements exigibles par les actifs liquides.

    1.1.2.2 CONCEPTION FONCTIONNELLE

    A partir du premier choque pétrolier et lors de la période de la stagflation qui a suivi, l'analyse financière s'est interrogée avec retard sur l'origine des difficultés de trésorerie des entreprises confrontées au financement de besoins permanents liés à leur fonctionnement courant. Dans l'approche fonctionnelle classique développée par la centrale de bilans de la banque de France à partir de 1975, la structure financière est représentée sous forme de stocks des emplois et des ressources engagés dans les différents cycles inhérents au fonctionnement de l'entreprise. L'équilibre financier sous-jacent à cette conception est apprécié à travers l'aptitude de l'entreprise à financer ses emplois stables par ses ressources stables.

    Dans l'analyse statique du risque de défaillance, le critère des emplois et des ressources a remplacé celui de maturité des actifs et des dettes. C'est au cours des années 1990 que les comportements financiers des entreprises ont évolué sous l'influence de phénomènes majeurs :

    - Niveau de taux d'intérêt réels

    - La modernisation

    - Le développement des marchés de capitaux

    - La croissance et la diversification des instruments financiers

    Les innovations financières ont permis aux entreprises d'élargir leur gamme des ressources, des moyens de placement et d'assurer une grande flexibilité de leur gestion des dettes.

    1.1.2.3 Conception Pool De Fonds

    Le renforcement de la part des fonds propres dans les ressources de l'entreprise a redonné une place majeure à l'actionnaire dans le financement de la croissance après des décennies d'économie d'endettement et a conduit à mettre davantage l'accent sur les préoccupations de rentabilité. Ces évolutions ont favorisé le développement d'une analyse de la structure financière de grandes entreprises fondées sur les arbitrages rentabilité-risque opérés lors de décisions d'investissement et de financement.

    L'équilibre financier découlant de cette optique est respecté lorsque le rendement du portefeuille d'actifs couvre le cout du capital, donc la rentabilité des actifs doit permettre de satisfaire les actionnaires après le remboursement des prêteurs.

    1.1.3 GESTION

    1.1.3.1 Définition

    En management on définit la gestion comme étant « un processus spécifique consistant en une activité de planification, d'organisation, d'impulsion et de contrôle visant à déterminer et à atteindre les objectifs définis grâce à l'emploi d'êtres humains (ressource humaine) et à la mise en oeuvre d'autres ressource.»18(*)

    Quant à J.P. SIMERAY, « gérer c'est conduire vers un objectif et d'abord le choisir. La finalité de l'entreprise étant économique, l'art de son gouvernement sera appelé «gestion». Son rôle sera d'assurer sa prospérité, c'est-à-dire l'expansion dans la rentabilité».19(*)

    La rentabilité étant définie comme la capacité d'un capital placé ou investi en vue de produire un revenu, exprimé en termes financiers

    1.1.3.2 Outils de gestion

    Le pilotage d'une entreprise est une activité qui consiste à faire des multiples choix, à prendre des décisions dans le but d'atteindre des objectifs préfixés. L'objectif principal poursuivi par les entreprises est la réalisation d'un profit financier. La plupart des décisions sont opérationnelles engageant l'entreprise sur le court terme ; d'autres engagent l'entreprise sur le moyen et le long terme ; on parle alors de décisions stratégiques. L'ensemble de ces décisions constitue la gestion. Une gestion efficiente tient compte des contraintes économiques et juridiques propres à l'environnement de l'entreprise et s'appuie sur des outils d'aide à la décision. Les outils de gestion sont nombreux ; ils peuvent être classés en deux grandes catégories :

    Les outils de prévision :

    La gestion prévisionnelle est un système de gestion orienté vers le futur et qui permet au responsable de disposer d'une information préalable à la prise de décision. Cette démarche prévisionnelle a un ensemble d'outils qui sont généralement classés en trois catégories :

    1) Le plan stratégique

    Cette activité consiste à présenter les grandes lignes de l'entreprise en décrivant la phase qu'elle occupera dans l'environnement futur.

    Cette présentation s'effectue d'une part par un diagnostic interne en déterminant les forces et faiblesses de l'organisation et d'autre part par un diagnostic externe en décrivant les menaces et les opportunités de l'environnement.

    2) Le plan opérationnel

    Ce plan permet de programmer les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs après la détermination des choix stratégiques. Il conduit à envisager le futur proche de l'organisation sous différents aspects : investissement, financement, rentabilité.

    3) Le plan à court terme ou le budget

    LAUZER.P & R. FELLER définissent le budget comme étant « l'expression quantitative et financière d'un programme d'action envisagé pour une période donnée».20(*)

    De ce fait, les budgets représentent le chiffrage, en unités monétaires, de la mise en oeuvre d'un plan opérationnel ; ils traduisent les objectifs stratégiques de l'entreprise sur un horizon de 12 mois.

    Les outils d'analyse :

    L'analyse financière est une méthode de traitement de l'information qui permet au comptable, au contrôleur, au gestionnaire, à l'analyste d'établir un jugement sur la santé financière actuelle et future de l'entreprise dans laquelle il doit travailler. Afin de parvenir à cela, un certain nombre d'outils lui semblent essentiels. Parmi ces outils figurent les outils comptables qui permettent de quantifier les flux de trésorerie prévisionnelle.

    La comptabilité générale

    La comptabilité Générale est définie comme une technique de suivi, d'enregistrement des variations en quantités ou en valeurs que les transactions et opérations effectuées impriment sur l'ensemble du patrimoine de l'entreprise ;

    C'est un système de traitement de l'information financière permettant de rassembler, de suivre et d'enregistrer, en unité monétaire, les opérations de l'entreprise en vue d'obtenir les documents de synthèse utilisables et interprétables pour les dirigeants de l'entreprise et pour les tiers afin de leur faciliter la prise de décisions économiques.

    Elle constitue la première source d'information de l'analyse, elle présente cependant, des limites si bien que d'autres outils modernes d'analyse de performance de l'entreprise sont venus la compléter ; ce sont notamment :

    - La comptabilité analytique ;

    - Le contrôle budgétaire ;

    - Le tableau de bord.

    Au cours de notre recherche nous avons pris en compte la comptabilité générale comme source principale des données utiles pour l'analyse financière.

    1.2 APPROCHE THEORIQUE SUR L'ANALYSE FINANCIERE

    1.2.1 Définition

    L'analyse financière est une démarche détaillée ou une étude des structures de l'actif et du passif et de comparer les degrés relatifs de liquidité et d'exigibilité.21(*)

    « L'analyse financière n'est pas seulement l'étude des comptes de l'entreprise, en disséquant frénétiquement des chiffres. C'est l'examen d'ensemble de sa situation et de ses perspectives. » 22(*)

    Selon Elie COHEN   l'analyse financière constitue « un ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière de l'entreprise, aux risques qui l'affectent, aux niveaux et à la qualité de ses performances ». 23(*)

    1.2 .2 Historique

    A la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une profonde mutation des habitudes, le métier des banquiers consistait essentiellement à assurer les mouvements des comptes et à octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème était d'assurer le financement d'industries naissantes (charbon, textile, construction, mécanique,...). Des crédits d'exploitation étaient consentis moyennant des solides garanties destinées à éviter une confusion entre le risque du banquier et celui de l'entreprise. Les garanties permettent en effet au banquier de s'assurer du remboursement du sort de l'entreprise débitrice. Des telles garanties reposaient sur des biens faisant partie du patrimoine de l'entreprise, mais non directement affectés par son exploitation ou tout simplement sur le patrimoine personnel du (des) propriétaire (s) de l'entreprise. Le patrimoine était essentiellement constitué aux yeux des gens de l'époque, comme depuis toujours en France, par des biens fonciers et immobiliers. Il en résulte que le risque du crédit bancaire était alors lié aux modalités juridiques de la prise de garantie. Encore fallait-il vérifier que le bien donné en garantie avait une valeur indépendante de l'évolution de l'entreprise, et en suite évaluer ce bien ainsi que les risques des moins values liées. L'incertitude quand à la valeur réelle de l'actif net en cas de liquidation, joint à la difficulté d'évaluer les biens donnés en garantie et à déterminer l'indépendance à l'égard de l'exploitation de l'entreprise, montreront aux banquiers que la simple optique de la recherche de la solvabilité était insuffisante pour déterminer rationnellement la décision d'octroi d'un crédit.

    1.2.3 Importance de l'analyse financière

    S'appuyant sur le business plan, une analyse financière livre en quelques sortes à l'investisseur une garantie de remboursement des prêts dans la limite des échéances, d'une bonne gestion ainsi qu'une promesse de rentabilité financière. L'analyse est censée motiver l'investisseur à contribuer au capital de l'entreprise commerciale naissante en promettant des bénéfices et des avantages intéressants. En somme, elle est l'outil qui peut prouver la solvabilité d'un projet ou d'une entreprise nouvelle auprès des organisations de crédit ou de financement. L'analyse financière ne sert pas uniquement à faciliter l'octroi d'un financement ou d'un prêt mais constitue également un outil utilitaire qui sert pour l'entreprise à prévoir son évolution à travers le temps. En décortiquant les divers rouages de l'entreprise et ceux du marché dans lequel on s'aventure, il est entre autres possible de se faire une idée des risques auxquels on s'expose. L'analyse financière aide énormément dans les innombrables décisions à prendre en matière de ressources humaines, de salaires, de productivité ou encore de vente. Elle permet de se fixer un objectif précis, un quota ou une norme bien distincte à atteindre afin que l'entreprise puisse rapporter.

    Il faut néanmoins savoir que l'analyse financière ne s'applique pas uniquement à la phase de démarrage d'une entreprise nouvelle. Elle sert pratiquement à n'importe quel moment d'exercice comptable et ne peut qu'apporter des effets bénéfiques à l'entreprise. Généralement établie à intervalle d'une année comptable, l'analyse financière dresse une sorte de résumé de la situation financière d'une entreprise et de son évolution au fil des années.

    Grâce à elle, les dirigeants d'entreprise prennent compte plus facilement des erreurs accomplies et aboutissent plus rapidement à des solutions constructives. De l'analyse financière sont décidés des démarches nouvelles, des lancements de produits ainsi que des éventuelles acquisitions et partenariats. Pour dresser convenablement une analyse financière, il faut considérer tous les critères qui ont un rapport quelconque avec la santé financière de la société. À titre d'exemple, on cite le marché en général, la gestion, le personnel ou encore la rentabilité des services et des produits. Pour ce faire, il faut s'appuyer le plus souvent sur les documents comptables et sur les informations économiques concernant le marché. Parmi les documents essentiels se trouvent entre autres les comptes de résultat et de trésorerie ainsi que le bilan.

    Au final, l'analyse renvoie à des ratios ou à des marges qu'il faut reconsidérer. Les responsables d'une société font également appel à une analyse financière lorsqu'il est question d'une cession ou d'une vente de l'entreprise ou encore de ses actions. L'analyse permet en effet d'établir une valeur globale et évolutive d'une entreprise. Ainsi, toutes les actions en Bourse sont toujours précédées d'une analyse financière préalable à laquelle s'ajoutent des analyses comportementales, techniques et quantitatives. Il ne faut pas faire l'erreur de limiter l'analyse financière à une simple étude des comptes et des documents comptables. Aux connaissances en ce domaine doivent s'ajouter une connaissance des arcanes de l'entreprise en matière d'actionnariat, d'activités et de fonctionnement général. L'analyse doit toujours revêtir son aspect prévisionnel et doit de ce fait contenir des comparaisons avec les situations antérieures ou celles des sociétés concurrentes. La conjoncture générale ainsi que les critères externes à la société doivent toujours être considérés en adoptant une vision de perspectives. En fonction des degrés d'incertitudes des prévisions doivent être appliqués une marge et des ratios à respecter. Étant donné l'importance accordée à l'analyse financière, elle constitue désormais une discipline à part entière qui compte d'innombrables spécialistes et débouchés spéciaux.

    1.2.4 Eléments et étapes de l'analyse financière

    1.2.4.1 Eléments

    Parmi les éléments de l'analyse financière nous pouvons citer :

    - Le bilan : «qui est un tableau qui décrit la situation patrimoniale d'une entreprise à un moment donné. » 24(*) 

    Il existe plusieurs présentations de bilan : Le Bilan comptable est un document normalisé qui répond à des critères et des préoccupations plus juridiques que financières. Mais, il existe d'autres présentations de bilans mieux adaptées à l'analyse financière (bilan financier).

    - Le compte de résultats : est « la synthèse ou la récapitulation d'une part, de toutes les charges (ou frais ou coûts) et, d'autre part, de tous les produits (ou revenus) enregistrés par l'entreprise au cours d'un seul exercice»25(*). Il sert à déterminer le résultat de l'exercice concerné.

    - Le tableau de financement : Le tableau de financement explique les variations d'emplois et de ressources survenus pendant un exercice. Il permet de suivre l'évolution du patrimoine. 

    - Le diagnostic financier : Le diagnostic financier d'une entreprise doit répondre aux questions suivantes :

    Comment l'entreprise finance-t-elle les actifs fixes nécessaires à son exploitation ?

    Commet le besoin de financement de son cycle d'exploitation est-il rencontré ?

    1.2.4.2 Etapes

    Pour être en mesure de porter un jugement sur la situation d'une entreprise, l'analyse financière doit tenir compte de l'ensemble d'informations disponibles, surtout celles publiées par la comptabilité ou par d'autres sources. Généralement plusieurs étapes doivent être suivies à savoir :

    1) Préciser les objectifs de l'analyse ;

    2) Procéder à l'examen global des états financiers, cet examen porte généralement sur les emplois (actifs), des ressources (passif), les ventes et les bénéfices ;

    3) Analyser le rapport du vérificateur, l'énoncé des principes comptables, les notes aux états financiers et d'autres informations pertinentes ;

    4) Appliquer les techniques d'analyse comme les ratios, l'étude du bilan en masse et autres ;

    5) En fin, porter un jugement sur la situation, formuler des recommandations et prendre des conclusions.

    1.2.4.3 Méthodes d'appréciation d'entreprises

    Il existe des méthodes permettant d'apprécier ou de suivre l'évolution de la situation financière d'une entreprise. Ces méthodes consistent à faire des rapports existants entre les postes du bilan ou groupe des postes du bilan ou encore entre ces postes et les résultats. Cette démarche regroupe les deux pôles de l'analyse financière. L'équilibre financier d'une part, la rentabilité et évaluation d'autre part.

    Pour valider nos hypothèses, nous avons utilisé deux méthodes :

    - L'analyse par le fonds de roulement ou équilibre financier ;

    - L'analyse par la méthode des ratios.

    1.2.4.5 Principe de l'équilibre financier

    L'analyse financière a connu une première phase de développement à la suite de la grande crise des années 30 aux USA. Les nombreuses faillites se révélèrent coûteuses pour les banques qui manifestent le souci de mieux se prémunir contre les risques de défaillance. L'étude de la solvabilité d'une entreprise a commencé à être systématisée et les premiers outils de l'analyse crédit ont été développés. En France c'est surtout vers les années 60 que s'est développé une école de l'analyse financière. Les banques ont été de plus en plus conduites à l'époque à fournir aux entreprises les crédits nécessaires au financement de la croissance. Les ingénieurs financiers des banques Françaises, en particulier ceux de la BNP, ont développé une méthode d'analyse des bilans autour de trois concepts : le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie et c'est de là que naquit les notions de l'équilibre financier.

    Règle de l'équilibre financier minimum : « Les capitaux utilisés par l'entreprise pour financer l'acquisition des biens doivent rester à sa disposition pendant une durée au moins égale à la durée de l'utilisation de ces biens. » 26(*)

    1.2.4.5.1 Etude du fonds de roulement

    Il y a une multitude des définitions du fonds de roulement ;

    « Le fonds de roulement est la différence entre les capitaux stables et les emplois durables. » 27(*)

    Le fonds de roulement est l'excèdent des capitaux permanents (capitaux propres + dettes à long et à moyen terme) sur l'actif immobilisé. Autrement dit c'est la partie des capitaux permanents qui est affectée au financement du cycle d'exploitation. L'équilibre financier fondamental d'une firme est assuré lorsque le rendement de son actif est au moins égal à son coût du capital. Les ressources stables financent les besoins durables (emplois stables). Généralement le fonds de roulement d'une entreprise se calcule de deux façons, sur base des postes du bilan arrêté à une date déterminée. Le fonds de roulement se calcule donc à partir des éléments du haut du bilan tout comme de ceux du bas du bilan.

    FR = CPE-AI (capitaux permanents-actif immobilisé) «haut du bilan »

    FR = AC-DCT (actifs circulants-dettes à CT) « bas du bilan »

    Arithmétiquement les formules se présentent comme suit :

    « Par le haut du bilan le FRN éclaire les modalités de financement des investissements corporels, incorporels et financiers. Par le bas du bilan, le FRN fournit un élément important pour l'appréciation des conditions d'équilibre financier.  » 28(*)

    1.2.4.5.1.1 Types de fonds de roulement

    a) Fonds de roulement propre : c'est l'excédent des capitaux propres par rapport aux immobilisations nettes. « Il est la partie des valeurs circulantes financées par les seuls capitaux propres » 29(*)

    FRP=CP-I

    FRP=FRN -DLMT

    Le fonds de roulement propre est moins significatif que le fonds de roulement net(FRN). Il ne doit pas nécessairement être positif et il est difficile d'en fixer la valeur idéale. Il conviendra de comparer sa valeur aux ratios d'indépendance financière qui est plus significatif.

    b) FRN= CPE-AI (capitaux permanent-actifs immobilisés)

    Avec CPE=CP+DLMT

    Le fonds de roulement net : il mesure l'excédent des capitaux permanents sur les immobilisations nettes. C'est la manière dont les capitaux permanents financent les immobilisations nettes.

    Si le FRN est négatif cela signifie que les immobilisations ne sont pas financées en totalité par les capitaux permanents mais, aussi par les dettes à court terme. Si le fonds de roulement net est positif ce la veut dire que l'entreprise dispose d'une marge de sécurité suffisante pour le financement de son cycle d'exploitation.

    Le fonds de roulement net mesure la liquidité de l'entreprise. Cette dernière est suffisante si l'actif circulant excédent les engagements à court termes.

    Il peut également s'interpréter comme la mesure dans laquelle l'ensemble des immobilisations de l'entreprise est financé par des capitaux permanents.

    1.2.4.5.2 Notions et étude du besoin en fonds de roulement

    « Le besoin en fonds de roulement reflète la capacité de l'entreprise à générer des ressources nécessaires au financement de son cycle d'exploitation sans devoir recourir au financement externe. » 30(*)

    Si le besoin en fonds de roulement est négatif, l'entreprise génère suffisamment des ressources pour financer son cycle d'exploitation. Par contre s'il est positif, il engendre un recours au financement externe de la part de l'entreprise.

    BFR = B.E - R.E

    Formule de calcul :

    BFR = Valeurs d'exploitation +valeurs réalisable -dettes court terme.

    L'équilibre financier devrait donc être atteint lorsque l'ensemble des ressources durables couvre exactement l'ensemble des besoins :

    BFR=AE-DE

    RD = ES + BFR ou encore RD -ES = FR = BFR

    Avec : Actifs d'exploitation= Stocks et encours+avances&acomptes versés sur commande+créances clients et autres créances d'exploitation

    Dettes d'exploitations=avances et acomptes reçus sur commande + dettes fournisseurs, fiscales et sociales (sauf impôt sur bénéfice)

    Si FR < BFR, l'exploitation doit être financée par le découvert bancaire (concours bancaire) Trésorerie déficitaire.

    1.2.4.5.3 Notion de trésorerie

    La trésorerie nette résulte de la comparaison entre le fonds de roulement net et le besoin en fonds de roulement net. Elle peut donc être positive ou négative. Néanmoins, l'interprétation de la trésorerie nette n'est pas immédiate. En effet, comme cette dernière est le résultat du solde du fonds de roulement net et du besoin en fonds de roulement net, son signe peut-être le résultat de différentes combinaisons de ces deux étalons de mesure.

    - Quand le Fonds de roulement est inférieur aux besoins en Fond de roulement, on parle d'une trésorerie négative (Trésorerie serrée) ;

    - Quand le Fonds de roulement est supérieur aux besoins en Fonds de roulement, on parle d'une trésorerie positive (trésorerie saine).

    Formule : TN = FRN - BFR

    Le tableau 01. Synthétise les différents cas de figure possibles.

    Source : www.gratuit-cours.com/équilibrefinancier/

    Explication du Tableau

    Cas 1, dit « excellent » : le fonds de roulement net est positif, le besoin en fonds de roulement net est négatif et la trésorerie nette est positive. Une entreprise dans ce cas génère suffisamment de ressources pour financer la partie stable de ses actifs circulants et son cycle d'exploitation.

    Cas 2, dit « très bon » : le fonds de roulement net et le besoin en fonds de roulement net sont positifs. Cependant, le fonds de roulement net reste supérieur au besoin en fonds de roulement net et la trésorerie nette reste positive. C'est le cas normal. L'entreprise dispose d'une marge de sécurité suffisante, mais doit recourir au financement externe pour financer son cycle d'exploitation.

    Cas 3, dit « bon » : le fonds de roulement net et le besoin en fonds de roulement net sont négatifs.

    Cependant, comme le besoin en fonds de roulement net est plus important que le fonds de roulement net, la trésorerie nette reste positive. L'entreprise doit avoir recours aux dettes à court terme pour financer la partie stable de ses actifs circulants, mais dispose des ressources nécessaires pour finance son cycle d'exploitation. C'est le cas d'entreprises disposant d'une position forte sur le marché.

    Cas 4, dit « satisfaisant » : le fonds de roulement net et le besoin en fonds de roulement net sont positifs, mais comme le besoin en fonds de roulement net est supérieur au fonds de roulement net, la trésorerie nette est négative. C'est le cas d'entreprises générant un taux élevé de valeur ajoutée, mais dont le cycle de production est long.

    Cas 5, dit « insuffisant » : les trois mesures sont négatives.

    Cas 6, dit « très insuffisant » : le fonds de roulement net est négatif, le besoin en fonds de roulement net est positif et la trésorerie nette est négative, révélant une incapacité de l'entreprise à maintenir une marge de sécurité, alors que le besoin en fonds de roulement net est positif. Ceci met l'entreprise dans l'obligation de recourir au financement externe pour financer son cycle d'exploitation ; en conséquence, la trésorerie nette est négative.

    1.2.4.5.4 Notion de rentabilité

     L'exploitation courante est la source principale de rentabilité pour une entreprise. La performance dépend de deux facteurs : la marge que l'entreprise a pu dégager sur ses ventes et la rotation des capitaux nécessaires à l'exploitation.

    Etudier la rentabilité d'une entreprise, c'est  apprécier le résultat dégagé à chacun des niveaux reconnus comme significatif. Il est ainsi possible de porter un jugement sur l'efficacité de la gestion courante par les dirigeants de l'entreprise et de prévoir le montant des capitaux propres auxquels la société pourra avoir recours pour son fonctionnement et son développement

    «  L'analyse du compte de résultat permet en outre de mesurer la rentabilité d'une entreprise, c'est à dire permet de mesurer dans quelle mesure, une entreprise, du fait de son activité de production, dégage un bénéfice ou au contraire une perte ». 31(*)

    La rentabilité d'une entreprise fait donc le rapport entre d'une part, les résultats obtenus par l'entreprise et d'autre part, les moyens utilisés pour arriver à ce résultat.

    Il existe différents types de ratios utilisés pour calculer la rentabilité d'une entreprise :

    Rentabilité Globale = (Résultat net * 100) / Actif total

    La rentabilité globale d'une entreprise : Elle mesure la rentabilité de l'ensemble des actifs utilisés par l'entreprise. Elle est calculée en faisant le rapport suivant :

    La rentabilité globale est une mesure trop générale, et elle est souvent complétée par d'autres ratios plus significatifs comme la rentabilité commerciale, la rentabilité économique et la rentabilité financière.

    En combinant la trésorerie et la rentabilité globale, il se dégage une notion importante, celle de la santé financière.

    La santé financière des entreprises peut être caractérisée par la confrontation de deux ratios : la trésorerie nette en pourcentage et la rentabilité de l'actif total ou rentabilité globale. La trésorerie nette en pourcentage se mesure comme la part de la trésorerie nette dans les actifs circulants restreints. Plus cette part est importante, plus la liquidité réelle de l'entreprise est satisfaisante.

    Le ratio de rentabilité de l'actif permet d'évaluer la capacité de l'entreprise à dégager du bénéfice par rapport à l'actif. Cette rentabilité ne tient compte ni de la politique de financement ni des impôts. Elle mesure la rentabilité des capitaux investis. La mise en relation de ces deux ratios permet de définir quatre situations possibles de la santé financière des entreprises. Le tableau II synthétise les quatre cas en fonction des valeurs possibles de la trésorerie nette en pourcentage et de la rentabilité de l'actif.

    Tableau 02 : Santé financière : trésorerie nette en pourcentage et rentabilité de l'actif

    Source : www.gratuit-cours.com/santé financière/

    Explication du tableau

    Le cas dit de « pleine forme » : est caractérisé par une rentabilité de l'actif et une trésorerie nette en pourcentage positives.

    Le cas dit de « maladie passagère » : définit les entreprises qui sont rentables, mais qui souffrent de problèmes de liquidité. Il s'agit souvent d'entreprises jeunes et en forte croissance, dont les investissements en immobilisations d'exploitation et le besoin en fonds de roulement net excèdent la capacité d'autofinancement. Ce sont les entreprises les moins vulnérables au sein des entreprises en difficulté.

    Le cas de « maladie chronique » : présente des problèmes dus à l'insuffisance de débouchés et/ou au poids des charges de structure. Les pertes reportées entament les capitaux propres. Tant que la liquidité reste suffisante, l'entreprise peut envisager une reconversion ou une restructuration pour rétablir la rentabilité.

    Le cas de « faillite probable » : caractérise les entreprises gravement menacées. Elles ne sont plus capables d'honorer de manière continue des relations contractuelles avec leurs différents partenaires.

    De telles unités de production ne pourront survivre que moyennant une profonde restructuration accompagnée d'une injection importante de moyens financiers.

    1.2.5 ANALYSE PAR LES RATIOS

    Ratio = rapport entre deux grandeurs caractéristiques.32(*)

    Ils sont exprimés en diverses unités : durée, nombre de fois, pourcentage...

    Ils permettent de suivre l'activité et les conditions d'exploitation de l'entreprise (tableaux de bord). Ils peuvent être utilisés pour suivre les performances de l'entreprise au cours d'exercices successifs ou pour des comparaisons intra sectorielles. Ce sont donc des outils d'aide à la décision.33(*)

    Pour nous l'analyse financière par la méthode des ratios a pour objet de mettre en lumière les forces et les faiblesses de l'entreprise. 

    Il convient de sélectionner les ratios les plus significatifs compte tenu de la situation, de l'étude et de la problématique de l'entreprise.

    La majorité des ratios utilise les postes des bilans et de l'état des résultats.

    Dans le cadre de notre travail nous aurons à utiliser quelques ratios qui s'attachent à l'analyse de la structure financière que nous traiterons dans notre troisième chapitre.

    CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA SNCC ET DE SA STRUCTURE FINANCIERE

    2.1 PRESENTATION DE LA SNCC

    La SNCC est une entreprise publique à caractère industriel et commercial, dotée de la personnalité juridique.

    II.1.1 HISTORIQUE

    Après la découverte du Congo, la grande préoccupation du roi LEOPOLD II était de doter ce pays d'un réseau de voies navigables et des voies ferrées. Les voies navigables étaient données par le pays lui-même et il ne suffisait que d'acheter les bateaux. Bien que vaste et serrée, la voie navigable était devenue insatisfaisante pour assurer le transport dans toutes les directions, la construction des voies ferrées se révélait importante afin de compléter les voies navigables et de pénétrer au coeur de régions où les voies navigables n'existait pas.

    Le premier chemin de fer du Congo est celui qui relie Matadi à Kinshasa. En 1902 fut créée la compagnie du chemin de fer du Katanga (C.F.K) qui avait comme premier objectif de relier la frontière sud de Katanga à un point navigable du haut cours du Congo ce qui veut dire relier Sakania à Bukama. Les expéditions de cette province pouvaient quitter le Congo en empruntant les voies ferrées Zambiennes et celles d'Afrique du sud. La construction de ce tronçon permit d'amener le matériel nécessaire aux autres constructions ferroviaires en projet.

    La CFK n'ayant pas complètement résolu le problème d'évacuation des minerais de l'union minière du haut-Katanga actuellement Gécamines vers l'Europe, le besoin de construire un chemin de fer pouvant relier en premier temps le Bas-Congo et le Katanga en 1906 et par la suite Bukama à Ilebo de 1923 à 1929 et Tenke à Dilolo de 1930 à 1932.

    Avant 1974, le pays était constitué par la société des chemins de fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi(LKD), la société des chemins de fer vicinaux du Congo (C.V.C), la société des chemins de fer Matadi-Kinshasa(C.F.M.K), la société des chemins de fer de Mayumbe(C.F.M) et la société des chemins de fer de grands lacs(C.F.L) dont la fusion constitua la SNCZ en 1974. Voici maintenant quelles que dates marquant l'histoire de SNCC :

    - 1902 : création de la compagnie de chemin de fer du KATANGA(CFK).

    - 1906 : constitution de la compagnie du chemin de fer du Bas-Congo (BCK).

    - 1927 : création de la société de chemins de fer Léopoldville-Katanga-Dilolo(LKD).

    - 1952 : fusion de la LKD et la CFK pour constituer la compagnie de chemins de fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi(KDL).

    - 1961 : subdivision du BCK ancienne compagnie BCK de droit Belge et en nouvelle compagnie BCK de droit Congolais.

    - 1970 : reprise de toutes les activités de la nouvelle BCK par la société congolaise KDL.

    - 1974 : fusion de la KDL, CFL, CVZ qui était CVC, CFMK et de la CFM pour constituer la société nationale de chemins de fer Zaïrois (SNCC).

    - 1995 : cession de l'exploitation des chemins de fer à une société privée dénommée la SIZARAIL.

    - 1997 : dissolution de SIZARAIL lors de la libération par l'AFDL et reprise de toutes les activités par la SNCZ devenue SNCC.

    II.1.2 MISSION DE LA SNCC

    La SNCC a pour mission :

    - l'étude  la construction et l'exploitation des chemins de fer à lui concédés ;

    - l'exploitation des services de transport par route et voie d'eau qui lui sont concédés ;

    - l'exploitation des ports dont la gestion lui est confiée ;

    - l'exploitation de tous les services connexes et accessoires aux activités.

    II.1.3 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA SNCC

    Pour se développer et atteindre ses objectifs, toute entreprise se doit d'adopter une structure. La structure permet d'assurer une cohérence entre les différentes actions menées et de contrôler les activités de l'entreprise.

    - Quels sont les principaux facteurs qui déterminent une structure ?

    - Comment peut-on coordonner les différentes activités de l'entreprise ?

    Structure d'une entreprise est primordiale car elle constitue l'ossature de l'organisation. Cela va lui permettre de matérialiser la répartition des tâches, des pouvoirs et des responsabilités tout en assurant la coordination entre les diverses activités

    Dirigée par un PDG, assisté d'un DGA, la SNCC est placée sous la tutelle du ministère des transports et des communications et celui ayant le portefeuille dans ses attributions.

    La SNCC est organisée autour d'une administration centrale avec son siège à Lubumbashi, et six unités d'exploitation ci-après :

    - la Région Nord : siège à Kananga ;

    - la région Centre : siège à Kamina ;

    - la région Est : siège à Kalemie ;

    - la Région Nord-est : siège à Kindu ;

    - la Région Sud : siège à Likasi ;

    - Source : archives SNCC

    la circonscription d'exploitation de Lubumbashi.

    II.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA SNCC

    En parlant de la structure financière nous faisons allusion au bilan. Comme nous l'avons défini ci-haut, il est la représentation de la situation d'une entreprise à un moment donné pour le plan comptable général congolais et à un instant donné pour les IAS /IFRS.

    2.2.1 LES BILANS

    RUBRIQUES

    Montants nets au 31/12/2006

    Montants nets au 31/12/2007

    Montants nets au 31/12/2008

    VALEURS IMMOBILISÉES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

    - Terrain

    - Autres immobilisations corporelles - immobilisations en cours

    SOUS TOTAL

    AUTRES VALEURS IMMOBILISEES

    - Titres et valeurs engagés à + 1 an - Prêts et autres créances à LMT - Acomptes et avances versés

    SOUS TOTAL TOTAL VAL. IMMOB

    VALEURS D'EXPLOITATION

    - Stocks RBC - Matières et fournitures - Emballages récupérables - Fabrications en cours - stocks en cours de route

    TOTAL VALEURS D'EXPL VALEURS REALISABLES - Avances aux fournisseurs - Clients - Personnel - propriétaires et associés - Cotransporteurs - Débiteurs divers - Comptes reg. Actif T0TAL VAL. REALISABLE

    VALEUR DISPONIBLES - Banques et institutions financière - Caisses - Mouvement des fonds

    TOTAL DISPONIBLES

    PM

    73 503 352 531

    18 354 588 563

    PM

    72 792 894 904

    22 860 168 739

    PM

    95 470 935 672

    15 708 678 034

    91 857 941 094

    95 653 063 643

    111 188 613 706

    76 921 717

    174 893 711

    0

    76 921 717

    1 200 042 327

    0

    76 921 717

    1 647 187 600

    0

    251 815 428

    1 276 964 044

    1 724 109 317

    92 109 756 522

    96 930 027 688

    112 912 723 023

    54 888 618

    11 777 423 276

    16 144 000

    21 330 888

    5 133 704 081

    41 627 760

    11 763 833 604

    16 144 000

    24 878.087

    5 290 501 099

    133 993 690

    15 290 163 615

    35 016 017

    30 763 394

    2 104 572 234

    17 003 490 863

    17 136 984 549

    17 594 508 950

    10 461 453 587

    30 575 643 076

    37 007 027 828

    773 869 581

    12 754 980 141

    18 079 821 092

    13 810 597 628

    1 109 954 510

    18 809 733 408

    11 171 630 834

    841 655 379

    7 202 076 207

    3 163 396 227

    23 072 764 761

    3 239 746 1874

    44 802 358 173

    10 364 087 670

    841 655 379

    16 336 337852

    18 267724 713

    129 577 909

    123 463 392 933

    63 308 211 325

    93 981 487 885

    792333 832

    325 589 438

    0

    819 209 878

    330 181 194

    0

    1 625 016 890

    321 581 063

    0

    1 117 923 270

    1 149 391 072

    1 946 597 952

    TOTAL GENERALE

    233 694 563 588

    178 524 614 633

    226 435 317 810

    Source : les états financiers de la SNCC

    TABLEAU 03 : ACTIF AU 31/12 en CDF

    TABLEAU 04 : PASSIF AU 31/12 EN CDF

    RUBRIQUES

    MONTANTS NETS AU 31/12/2006

    MONTANTS NETS AU 31/12/2007

    MONTANTS NETS AU 31/12/2008

    FONDS PROPRES ET EMPRUNTS A + D'UN AN

    - Capital

    - Réserves

    - Report à nouveau

    - Plus-value de réévaluation

    SOUS TOTAL

    - Résultat net de la période

    Situation nette après résultat de la période

    CAPITAUX ETRANGERS

    - Subvention d'équipements

    - Emprunts et dettes à long terme

    - Emprunts et dettes à moyen terme

    (dont partie à moins d'un an) SOUS TOTAL

    - Provisions pour pertes et charges

    SOUS TOTAL

    TOTAL CAPITAUX PERMANENTS

    DETTES A COURT TERME

    -Fournisseurs

    - Clients avances reçues

    - Personnel

    - Etat

    - Propriétaires et associés

    - Cotransporteurs

    -Créditeurs divers

    - Comptes de régula du passif

    -Emprunts à moins d'un an

    - Découvert bancaire

    - Chèque à l'encaissement

    TOTAL DCT

    1

    0

    -56 396 710

    88 799 057873

    1

    0

    -3 664 834 058

    91 462 364 359

    1

    0

    -201 267 194 210

    113 478 100 302

    88 235 090 766

    87 797 530 302

    -87 789 093 906

    -3 100 866 950

    -20 022 515 942

    -219 127 512 419

    85 134 233 816

    67 775 014 360

    -306 916606 325

    483 292 854

    26 104 252

    0

    438 129 710

    26 104 252

    0

    413 964 007

    14 543 296 544

    13 962 794 248

    509 397 106

    67 775 014 360

    28 920 074 798

    495 980 438

    2 315 092 927

    27 608 271 959

    1 005 377 544

    2 779 326 889

    56 528 346 758

    86 139 601 360

    70 554 341 249

    -250 388 259 567

    31 715 279 382

    15 783 643 753

    64 336 275 921

    2 798 431 081

    0

    2 890 837 133

    17 711 092 079

    8 261 639 481

    424 234 365

    3 619 393 665

    14 135 365

    20 233 033 303

    9 398 345 185

    48 995 153 261

    2 958 045 531

    10 000 000

    3 194 312 206

    7 217 155 430

    12 500 630 675

    179 927 456

    3 283 670 347

    0

    26 410 584 193

    11 404 262 347

    69 938 512 999

    31 888 28 674

    36 250 000

    5 560 314 298

    34 771 954 654

    20 45 215 306

    620 347 075

    9 899 715 931

    0

    147 554 962 228

    107 970 273 284

    476 823 577 378

    Source :les états financiers de la SNCC

    178 524 614 633

     

    226 435 317 810

     
     

    Ces bilans sont reproduits à partir des états financiers de la SNCC pour la période correspondant à notre délimitation temporelle. Bien que nous ayons constaté quelles que erreurs de calculs nous avons quand même tenté d'interpréter les bilans.

    A l'actif nous avons constaté que les immobilisations corporelles sont amorties jusqu'à environs 86,4 en 2006, 87,7% en 2007 et 86,6% en 2008, ce qui signifie qu'elles ont déjà vieillies. On constate également qu'une provision a été constituée pour les matières et fournitures et sur le compte clients ce qui nous amène à dire qu'il y a eu soit négligence dans la gestion soit vol ou perte en stocks et il y a eu également ventes à des clients insolvables ce qui a poussé l'entreprise à constituer des provisions qui sont des « constatations des dépréciations probables et exceptionnelles ».34(*)

    Quant au passif, il est constitué en grande partie par les dettes à court terme (DTC) qui représentent plus de la moitié des ressources et en 2008 jusqu'à plus de 100% de la totalité des ressources. On a constaté que pour toute la période prise en considération par notre étude, le capital de l'entreprise est de 1 CDF. Les résultats nets négatifs expliquent les reports qui sont de même tendance pour tous les exercices en investigation.

    2.2.2 retraitement des bilans

    Comme nous l'avons dit précédemment il ya plusieurs modèles de présentation du bilan, mais le mieux adapté à l'analyse financière est le bilan financier.

    Le bilan financier regroupe les postes selon leurs échéances. Les postes d'actif sont regroupés par ordre de liquidité croissante et ceux du passif par ordre d'exigibilité croissante.

    Par liquidité on entend « la capacité qu'a un bien à se transformer sans ou dans un court délai en monnaie et exigibilité traduit la proximité de l'échéance d'un bien ou le délai au terme duquel il devra être remboursé.»35(*)

    La construction du bilan financier doit faire intervenir un retraitement du bilan comptable qui est un document normalisé répondant à des critères et des préoccupations plus juridiques que financières.

    2.2.2.1 PRINCIPE D'ETABLISSEMENT DU BILAN FINANCIER

    - Les éléments d'actif sont pris en considération pour leur valeur réelle. Les plus-values seront rajoutées aux « Capitaux Propres » et les moins-values en seront déduites afin de respecter l'équilibre Actif = Passif. Si pas de valeur réelle alors prise en compte des valeurs nettes comptables. La valeur réelle correspond à la valeur des éléments en cas de vente.

    - Les frais d'établissement, les frais de recherche et de développement et les charges constatées d'avance constituent de « l'actif fictif » (sans valeur de vente). Ils ne sont donc pas pris en compte dans «l'Actif à + d'un an ». Il convient alors de les déduire des « Capitaux Propres », afin de respecter l'équilibre Actif = Passif.

    - Les provisions pour dépréciation des comptes clients (on estime perdre le montant de la créance correspondant à la provision) seront rattachées en partie à « l'Actif à + d'un an » si la perspective de recouvrement à court terme est fortement incertaine.

    - Le bilan financier est établi après répartition du bénéfice une partie :

    · en réserve : « Capitaux Propres »

    · distribution de dividendes : « Dettes à - d'un an ».

    - Si les provisions pour risques et charges sont justifiées, elles sont intégrées aux « Dettes à - d'un an » sinon aux « Capitaux Propres ».

    Voici comment doit se présenter notre outil de travail :

    TABLEAU 05 : MODELE DU BILAN FINANCIER

    EMPLOIS STABLES

    ACTIF

    VALEUR

    PASSIF

    MONTANT

    CAPITAUX PERMANENTS

    - VALEURS IMMOBILISEES

     

    - CAPITAUX PROPRES

    - EMPRUNTS ET DETTES A LONG ET MOYEN TERME

     

    ACTIF CIRCULANT

    - VALEURS D'EXPLOITATION

    - VALEURS REALISABLES

    - VALEURS DISPONIBLES

     

    - DETTES A COURT TERME

     

    EXIGIBLES A COURT TERME

    TATAL ACTIF

     

    TOTAL PASSIF

     

    Bilan financier au...........

    Source : nous même

    2.2.3 presentation des bilans financiers

    Les bilans financiers, établis à partir des bilans comptables comprennent quatre masses à l'actif : valeurs immobilisées, valeurs d'exploitation, valeurs réalisables et valeurs disponibles ; et trois masses au passif : capitaux propres, dettes à long et moyen terme et dettes à court terme. Pour la période de notre étude, ces bilans condensés se présentent comme suit :

    TABLEAU 06 : Bilan financier au 31/12 en CDF

    ACTIF

    2006

    2007

    2008

    RUBRIQUE

    VALEUR

    VALEUR

    VALEUR

    -Valeurs immobilisées

    -Valeurs d'exploitation

    -Valeurs réalisables

    -Valeurs disponibles

    92 109 756 522

    17 003 490 863

    123 463 392 933

    1 117 923 270

    96 930 027 687

    17 136 984 550

    63 308 211 326

    1 149 391 072

    112 912 723 023

    17 594 508 950

    93 981 487 885

    1 946 597 953

    TOTOL ACTIF

    233 694 563 588

    178 524 614 635

    226 435 317 811

    PASSIF

    MONTANT

    MONTANT

    MONTANT

    - Capitaux propres

    - Emp & dettes à LMT

    - Dettes à court terme

    85 630 204 255

    509 397 106

    147 554 962 227

    70 090 107 289

    464 233 962

    107 970 273 384

    -279 308 334 365

    28 920 074 799

    476 823 577 377

    TOTAL PASSIF

    233 694 563 588

    178 524 614 635

    226 435 317 811

    Source : Nous mêmes à partir des états financiers de la SNCC, 2006-2008

    2.2.5 PRESENTATION GRAPHIQUE DES BILANS

    Nous allons d'abord commencer par présenter la structure de l'actif puis celle du passif.

    GRAPHIQUE 01 : SITUATION ACTIVE Source : Nous même à partir des bilans financiers

    Ce graphique montre clairement le niveau de chaque masse pour chaque année. Les valeurs réalisables sont les plus dominantes par rapport aux autres valeurs en 2006 et également les valeurs immobilisées en 2007 et 2008. Il est aussi nécessaire de représenter la structure du passif.

    GRAPHIQUE 02 : SITUATION PASSIVE

    Source : Nous même à partir des bilans financiers

    Le passif est dominé par les dettes à court terme qui se sont suffisamment élevées en 2008. Retenons aussi qu'au cours de cette même année les capitaux propres ont une valeur négative à cause du résultat déficitaire.

    2.2. 5 presentation des bilans synthetiques et cristalises

    Les bilans condensés nous permettent d'élaborer facilement les bilans synthétiques et cristallisés ayant quatre masses financières dont deux à l'actif (valeurs immobilisées et valeurs circulantes) et deux autres au passif (capitaux permanents et dettes à court terme) avec leur pourcentage pour les bilans cristallisés.

    TABLEAU 07 : ACTIF SYNTHETIQUE ET CRISTALLISE AU 31/12

    ACTIF

    2006

    2007

    2008

    RUBRIQUES

    VALEUR

    %

    VALEUR

    %

    VALEUR

    %

    VALEURS IMMOBILISEES

    VALEURS CIRCULANTES

    92  109 756 522

    141 584 807066

    39.4

    60.6

    96 930 027 687

    81 594 786948

    54.3

    45.7

    112 912 723 023

    113 522 894 788

    49.9

    50.1

    TOTAL

    233 694 563 588

    100

    178 524 614 635

    100

    226 435 317 811

    1100100 100

    Source : nous même à partir du tableau 06 des bilans financiers

    TABLEAU 08 : PASSIF SYNTHETIQUE ET CRISTALLISE AU 31/12

    PASSIF

    2006

    2007

    2008

    RUBRIQUES

    MONTANTS

    %

    MONTANTS

    %

    MONTANTS

    %

    CAPITAUX PERMANENTS

    D à CT

    86 139 601 360

    147 554 962 228

    36,9

    63,1

    70 554 341 251

    107 970 273 384

    39,5

    60,5

    -250 388 259 566

    476 823 577 377

    -110,6

    210,6

    TOTAL

    233 394 563 588

    100

    178 524 614 635

    100

    226 435 317 811

    100

    Source : nous même à partir du tableau 06 des bilans financiers

    Les tableaux 07 et 08 ci-haut, sont la fusion des bilans synthétiques et des bilans cristallisés du fait qu'ils regroupent chaque année une colonne en valeurs absolues et celle contenant des valeurs relatives.

    Chapitre III : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA SNCC

    « L'analyse financière du bilan consiste à porter un diagnostic sur la santé financière de l'entreprise en examinant son équilibre financier et son aptitude à faire face à ses engagements à court terme.»36(*)

    Ce chapitre fait l'objet de l'analyse de l'équilibre financier dans sa première partie et sa seconde partie est consacrée à l'analyse par la méthode des ratios.

    III.1 ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER

    Rappelons que l'analyse de l'équilibre financier se fonde sur le principe selon lequel « les investissements à longue durée doivent être financés par des ressources présentant également le même caractère permanent et les ressources courantes finances les emplois de même durée ».37(*)

    III.1.1 Calcul et étude de l'évolution du fonds de roulement

    Il existe deux méthodes pour calculer le fonds de roulement : la méthode du haut du bilan et la méthode du bas du bilan. Le tableau ci-dessous nous permet de déterminer le fonds de roulement durant les trois années en étude et selon les deux approches.

    TABLEAU 09 : Détermination des fonds de roulement

    DESIGNATION

    2006

    2007

    2008

    - CAPITAUX PERMANENTS (1)

    - VALEURS IMMOBILISEES (2)

    86 139 601 361

    92 109 756 522

    70 554 341 251

    96 930 027 687

    -250 388 259 566

    112 912 723 023

    FRN (1) - (2)

    (5 970 155 161)

    (26 375 686 436)

    (363 300 982 589)

    - VALEURS CIRCULANTES (3)

    - DETTES à CT (4)

    141 584 807 066

    147 554 962 227

    81 584 586 948

    107 970 273 384

    113 522 895 788

    476 823 577 377

    FRN (3) - (4)

    (5 970 155 161)

    (26 375 686 346)

    (363 300 982 589)

    SOURCE : Nous même à partir des tableaux 07 et 08

    En considérant ce tableau de détermination de fonds de roulement, nous constatons que durant les trois ans en étude, le fonds de roulement est et reste négatif. Ainsi le principe d'équilibre financier qui veut que les emplois durables soient financés par les ressources stables et que les ressources courantes finances les emplois de même durée, n'est pas respecté du fait que les immobilisés nets ne sont pas intégralement financés par les capitaux permanents. C'est-à-dire que les ressources stables ne couvrent pas la totalité des emplois durables, les CPE ne représentent pas un montant suffisant pour financer l'intégralité des immobilisations. Celles-ci doivent donc être pour une part financées sur DCT et cette situation est le signe ou indique la mauvaise gestion de la trésorerie de l'entreprise et montre que cette dernière ne dispose d'aucune marge de sécurité pour le financement de son cycle d'exploitation.

    Nous ne nous sommes pas limités au fonds de roulement net, nous allons aussi calculer  le FRP et le FRE

    TABLEAU 10 : détermination du fonds de roulement propre

    DESIGNATION

    2006

    2007

    2008

    - CAPITAUX PROPRES (1)

    - VALEURS IMMOBILISEES (2)

    85 630 204 255

    92 109 756 522

    70 090 107 259

    96 930 027 687

    -279 308 334 365

    112 912 723 023

    FRP (1) - (2)

    (6 479 552 267)

    (26 839 920 398)

    (392 221 057 388)

    - FRN (3)

    - DL&MT (4)

    -5 970 155 161

    509 397 106

    -26 375 686 436

    464 233 962

    -363 300 982 589

    28 920 074 799

    FRP (3) - (4)

    (6 479 552 267)

    (26 839 920 398)

    (392 221 057 388)

    Source : nous même à partir des bilans financiers et du tableau des FRN

    « Le fonds de roulement propre présente une utilité analytique nettement limitée que celle du FRN. Il est cependant calculé lorsqu'il s'agit d'apprécier l'autonomie financière d'une entreprise. »38(*)

    Ce dernier est aussi négatif pendant toute la période en étude parce les capitaux propres n'arrivent pas à couvrir la totalité des immobilisations nettes et par conséquent l'entreprise doit faire appel à l'endettement pour le financement d'une partie de ses immobilisations.

    Détermination de fonds de roulement étrangers

    Bien que nous n'en ayons pas parlé au cours de notre premier chapitre, nous n'allons pas nous empêcher d'en déterminer les valeurs.

    Le FRE est présenté dans ce travail pour la simple raison de vérification d'exactitude des chiffres issus de nos calculs. Il représente l'ensemble des capitaux des tiers qui ont financé l'outil de production, sa valeur doit être égale à celle des ELMT.

    Désignation

    2006

    2007

    2008

    - FRN (1)

    - FRP (2)

    -5 970 155 161

    -6 449 552 267

    -26 375 646 436

    -26 839 920 398

    -363 300 982 589

    392 221 057 388

    FRE (1) - (2)

    509 397 106

    464 233 962

    28 920 074 799

    DLMT

    509 397 106

    464 233 962

    28 920 074 799

    Tableau 11 : calcul des FRE

    Source : nous même à partir du tableau des 09 et 10

    3.1.2 DETERMINATION DU BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT

    Rappelons que « Le besoin en fonds de roulement reflète la capacité de l'entreprise à générer des ressources nécessaires au financement de son cycle d'exploitation sans devoir recourir au financement externe ». Le besoin en fonds de roulement n'est calculé que par le bas du bilan, ainsi il est déterminé de la manière suivante :

    DÉSIGNATION

    2006

    2007

    2008

    -VAL D'EXPLOITATION(1)

    -VAL REALISABLES(2)

    - DCT(3)

    17 003 490 863

    123 463 392 933

    147 554 962 227

    17 136 984 550

    63 308 211 326

    107 970 273 384

    17 594 508 950

    93 981 487 885

    476 823 577 377

    BFR(1)+(2)-(3)

    -7 088 078 431

    -27 525 077 508

    -365 247 580 542

    Source : nous même à partir des éléments du bilan condensé

    Tableau 12 : calcul des besoins en fonds de roulement

    Le besoin en fonds de roulement est négatif pendant les trois exercices en étude et on risquerait de croire que l'entreprise génère des ressources supplémentaires pour financer son cycle d'exploitation, pendant qu'elle s'est déjà retrouvée en situation d'insolvabilité.

    Nous parlerons de la solvabilité dans la deuxième partie de ce chapitre plus précisément quand nous aborderons l'analyse par la méthode des ratios.

    Pour rendre notre analyse encore significative il va nous falloir boucler le triangle de l'équilibre financier par la détermination de la trésorerie.

    3.1.3 calcul de la trésorerie

    « La trésorerie d'une entreprise est la différence entre les ressources mises en oeuvre pour financer son activité et les besoins entraînés par cette activité.» 39(*)

    « C'est le disponible appartenant à l'entreprise qu'on peut trouver soit dans ses comptes en banque, soit dans la caisse de la société.»40(*) Ainsi pour sa détermination le tableau ci-dessous trouve sa raison d'être.

    Tableau 13 : calcul de la trésorerie

    Désignation

    2006

    2008

    2008

    -FRN(1)

    - BFR(2)

    -5 970 155 161

    -7 088 078 508

    -26 375 646 436

    -27 525 077 508

    -363 300 982 589

    -365 247 580 542

    TRESORERIE (1-2)

    1 117 923 270

    1 149 391 072

    1 946 597 953

    Source : nous même à partir des tableaux 10 et 11

    De ce tableau nous constatons que la trésorerie est positive malgré que le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement soient négatifs.

    Le résultat de l'analyse de l'équilibre financier nous a ramené au troisième cas figurant dans notre tableau 01 qui stipule ce qui suit :

    Cas 3, dit « bon » : le fonds de roulement net et le besoin en fonds de roulement net sont négatifs. Cependant, comme le besoin en fonds de roulement est plus important que le fonds de roulement net, la trésorerie nette reste positive. L'entreprise doit avoir recours aux dettes à court terme pour financer la partie stable de ses actifs circulants, mais dispose des ressources nécessaires pour finance son cycle d'exploitation. C'est le cas d'entreprises disposant d'une position forte sur le marché.

    3.2 analyse par la méthode des ratios

    3.2.1 Notion des ratios

      Un ratio financier peut se définir très simplement comme « un rapport arithmétique, une fraction qui met en rapport deux ou plusieurs masses financières provenant du bilan, du compte de résultats ou même des annexes »41(*). Il permet de simplifier considérablement l'information financière, de la résumer et il a le grand avantage de l'exprimer sous une forme aisément compréhensible et interprétable, comme celle des pourcentages et des indices. 42(*)

    Sa facilité de mise en oeuvre est la simplicité des calculs qu'elle demande et sa rapidité de mise en application. La méthode des ratios est incontestablement la plus populaire et la plus pratiquée des méthodes d'analyse financière.

    Ses inconvénients sont l'absence de fondements théoriques, le danger d'interprétations hâtives et subjectives, la tendance à représenter faussement de façon volontaire ou non la situation financière de l'entreprise et, enfin, l'absence d'une méthode capable de fournir une explication infaillible aux causalités relatives aux phénomènes observés. La limite est incontestablement l'absence de fondements théoriques de la méthode, ce qui implique une difficulté dans la sélection des ratios les mieux à même de fournir l'information pertinente pour aider à la prise de décision. La méthode des ratios est en effet victime de son succès qui s'est traduit par une inflation du nombre de ratios existants.

    La méthode des ratios devrait s'appliquer sur plusieurs années, car ce sont les tendances, les évolutions à la hausse ou à la baisse qui sont révélatrices. Il est souvent utile d'interpréter simultanément plusieurs ratios pour tenir compte et faire apparaître les interrelations qui existent entre l'équilibre financier, la liquidité et la rentabilité.

    Pour le cadre de notre analyse de la structure financière, cas de la SNCC, nous avons sélectionné une série des ratios y afférents :

    - Ratios de liquidité

    - Ratios de solvabilité

    3.2.2 DETERMINATION DES RATIOS

    3.2.2.1 RATIOS DE LIQUIDITE

    L'analyse du risque de faillite s'apprécie sur des notions d'exigibilité et de liquidité, elle met en correspondance l'actif et le passif43(*). Ces ratios ont pour objet « de juger l'aptitude de l'entreprise à honorer ses dettes à court terme au moyen de transformation progressive de son actif circulant en trésorerie.»44(*)

    L'approche classique de la liquidité recommande l'utilisation conjointe de 3 ratios qui comparent les actifs circulants, de durées inférieures à 1 an et les dettes à court terme : les ratios de liquidité générale, de liquidité réduite et de liquidité immédiate.

    Le ratio de liquidité générale : « Actifs circulants / Dettes à court terme ». Si le ratio de liquidité générale est supérieur à 1, cela indique seulement que le FRN est positif avec toutes les limitations de la mesure du FRN.

    Le ratio de liquidité réduite s'obtient en comparant les Actifs circulants diminués des stocks aux dettes à court terme : (Actifs circulants - Stocks) / Dettes à court terme. Il vise à mesurer la part des dettes à court terme qui peut être remboursée par les actifs circulants les plus liquides.

    Le ratio de liquidité immédiate : trésorerie active / dettes à court terme. Il mesure la part des dettes à court qui peut être remboursée par les disponibilités ou les quasi disponibilités de l'entreprise. Plus sa valeur est élevée, plus la situation de l'entreprise est confortable en terme de trésorerie. Si les valeurs disponibles sont plus élevées, cela traduit une mauvaise gestion de la trésorerie.

    L'interprétation de ces trois ratios se heurte au problème du décalage possible dans le temps entre le moment où les dettes à court terme deviennent exigibles et le moment où les actifs circulants se transforment en liquidités. On se heurte donc au même problème que le FRN, les actifs circulants peuvent bien représenter le double des dettes à court terme, il est possible que ces dernières deviennent exigibles avant que les actifs circulants ne se transforment en liquidités !

    L'évolution de ces ratios est reprise dans le tableau suivant :

    TABLEAU 14 : Calcul des ratios de liquidité

    RATIO

    FORMULE

    2006

    2007

    2008

    LIQUIDITE GENERALE

    Actifs circulants/ dettes à court terme

    0,96

    0,76

    0,24

    LIQUIDITE REDUITE

    Réalisables et disponibles/DCT

    0,84

    0,6

    0,2

    LIQUIDITE IMMEDIATE

    Valeurs disponibles/DCT

    0,008

    0,01

    0,004

    Source : nous même à partir des éléments du bilan condensé

    Du tableau ci-dessus nous avons constaté les faits ci-après :

    - Le ratio de liquidité générale a un coefficient inférieur à 1, ce qui confirme d'abord que le FRN est négatif et cela veut tout simplement dire que la SNCC ne pas en mesure de faire face à son endettement à court terme par ses actifs circulants.

    - En ce qui concerne la liquidité réduite, le ratio est supérieur à la normale (0,5), c'est un bon signe pour la SNCC, sauf pour l'exercice 2008 qui présente un cas déplorable. Ce ratio nous montre la part des DCT que la SNCC peut rembourser à l'aide de ses réalisables et disponibles.

    - Pour le cas de la liquidité immédiate, nous pouvons retenir qu'il est en deçà de la normale (0,2) et cette situation rend la SNCC incapable de faire face à son endettement à court terme à travers ses disponibles.

    3.2.2.2 ratios de solvabilité

    « La solvabilité concerne la capacité de l'entreprise à faire face à l'ensemble de ses engagements financiers, remboursement des dettes aux échéances prévues. Les ratios de solvabilité permettent de mesurer le degré de l'endettement de l'entreprise, d'apprécier dans quelle mesure les engagements fixes résultant de l'emprunt sont couvert par les ressources financière de l'entreprise.»45(*)

    3 .2.2.2.1 SOLVABILITÉ GÉNÉRALE

    Tableau 15 : détermination de la solvabilité générale

    RATIO

    FORMULE

    2006

    2007

    2008

    Solvabilité générale

    Total actif

    Dettes totales

    1,6

    1,6

    0,45

    Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à payer l'ensemble de ses dettes en utilisant l'ensemble de ses actifs46(*). Selon l'orthodoxie financière, le coefficient du ratio devrait naturellement être supérieur ou égal à 1 (la normale ou la moyenne), étant de 1,6 pour les exercices 2006 et 2007, la solvabilité de la SNCC était positive et celle-ci pouvait lui permettre de faire face à ses engagements en cas de liquidation. A la clôture de l'exercice 2008 le ratio a chuté jusqu'à atteindre 0,4 qui est en deçà de la normale et la SNCC rompt avec sa solvabilité. Ainsi la SNCC devient incapable de payer l'ensemble de ses dettes en utilisant de toutes les valeurs de son actif en cas de liquidation.

    3.2.2.2.2 AUTONOMIE FINANCIÈRE

    L'autonomie financière constitue un objectif important pour des nombreux dirigeants. « En terme financier, l'autonomie s'apprécie d'abord par l'étude du capital, de la structure du capital et des liaisons de contrôle qu'elle peut traduire.»47(*)

    L'autonomie financière peut être appréciée grâce à l'analyse de la structure du financement. L'éventuelle dépendance de l'entreprise à l'égard de l'endettement (notamment les concours bancaires) constitue l'élément essentiel à explorer. La répartition des ressources de financement et des éléments du passif entre FP et dettes d'origines diverses constitue donc une des caractéristiques qui traduit le mieux l'autonomie financière de l'entreprise.

    Le ratio « Fonds propres / passif total » est le plus souvent utilisé. Les ratios complémentaires « dettes totales / passif total », « Fonds propres / Dettes totales » ou « dettes totales / Fonds propres » mesurent exactement la même chose et n'apportent aucune information nouvelle par rapport au ratio de départ.

    Dans notre analyse nous avons utilisé le ratio : CP/dettes totales (DLMT+DCT).

    Tableau 16 : détermination de l'autonomie financière

    RATIO

    FORMULE

    2006

    2007

    2008

    AUTONOMIE FINANCIERE

    FONDS PROPRES

    DETTES TOTALES

    0,58

    0,65

    -0,55

    Source : Nous même à partir du bilan des éléments du tableau 06

    De ce tableau nous constatons que le coefficient du ratio d'autonomie financière est inférieur à la moyenne (1) durant toute la période prise en considération par notre étude. Ce qui revient à dire que la SNCC n'est pas indépendante financièrement donc elle dépend en majorité des fonds des tiers.

    De 0 à 0,33

    Danger

    De 0,34 à 0,5

    Médiocre

    De 0,51 à 0,66

    Normale

    De 0,67 à ...

    Endettement possible

    Grâce à l'échelle suivant nous allons devoir situer la SNCC par rapport à son niveau d'indépendance.

    Tableau 17 : Echelle d'autonomie financière

    Source : www.cuy.be/cours/cpta/etats_financiers_et_ratios.html/

    En considérant cette échelle, nous nous rendons compte que la SNCC a évolué dans une situation normale pendant deux exercices par rapport à son indépendance. En 2006 le coefficient d'autonomie était de 0,58 et de 0,65 en 2007 valeurs comprises dans la zone dite normale. Mais arrivé en 2008, nous constatons que la situation est devenue inquiétante du fait que ce coefficient (-0,66) ne figure même pas dans la zone de danger, ce qui nous amène à dire que le niveau d'endettement était largement saturé jusqu'au point que la SNCC a financé non seulement tout son actif avec les fonds d'emprunt, mais elle a également couvert ses capitaux propres presque inexistants (absorbés par le résultat déficitaire) avec ces même fonds. Donc en 2008, la SNCC sans capitaux étrangers aurait cessé d'exister.

    Vu le degré d'inquiétude engendré par la détermination de l'indépendance financière pour l'exercice 2008, nous nous sommes résolu de déterminer aussi le ratio complémentaire qui est le ratio d'endettement bien qu'il n'apporterait aucune information nouvelle par rapport à celui de l'autonomie financière. Le tableau ci-dessous nous en dira d'avantage ;

    Tableau 18 : calcul du ratio d'endettement

    RATIO

    MODE DE CALCUL

    2006

    2007

    2008

    ENDETTEMENT GLOBAL

    DETTES TOTALES

    TOTAL PASSIF

    0,63

    0,61

    2 ,23

    Source : Nous même à partir du bilan des éléments (tableau 06)

    Du tableau 18 ci-dessus, nous remarquons que la SNCC a évolué avec un coefficient d'endettement de 0,63 soit 63%, 0,61 soit 61% et 2,23 soit 223% des fonds d'emprunt respectivement en 2006,2007 et 2008. Ce qui signifie qu'elle a une dépendance financière de 63 et 61% en 2006 et 2007 (situation tolérable), mais une dépendance financière de 223% en 2008, pas normal!

    SUGGESTIONS

    Nous n'oserons pas terminer notre travail sans formuler quelques phrases en termes de suggestions à l'endroit des dirigeant de la société ;

    Les problèmes que la SNCC rencontre sont ceux situé au niveau du choix d'une meilleure combinaison entre fonds propres et dettes. Cette combinaison désigne directement la notion de la structure financière. L'analyse de la structure financière devient alors importante afin de résoudre ces problèmes.

    A travers les données chiffrées de notre analyse, nous avons remarqué que l'entreprise est au bord de la faillite en 2008 et vu les faiblesses constatées au cours de cette analyse, nous suggérons ce qui suit aux dirigeants de la SNCC s'ils veulent redresser ses activités et assurer sa pérennité :

    · Lutter pour retrouver l'autonomie financière car les capitaux propres constitue la garantie des tiers et l'un des objectifs de la gestion financière est de préserver l'autonomie financière de la société. Un degré d'endettement élevé est lourd des conséquences : perte de l'indépendance financière; charges financières de plus en plus conséquentes; réduction du résultat disponible; réduction de la capacité d'autofinancement; mise en péril de l'entreprise.

    · Lutter pour avoir une marge de sécurité, le fonds de roulement positif qui est une garantie de la solvabilité.

    · Définir une politique de financement équilibrée pour une structure financière optimale.

    · Augmenter la liquidité générale, restreinte et surtout immédiate afin de faire face aux paiements des exigibles à court terme.

    Car gérer une entreprise suppose la conduire, la guider vers les opportunités de croissance et de développement et non l'assister. L'analyse de la structure financière est un instrument d'aide non seulement à la prise de décisions mais aussi à l'amélioration de la gestion d'entreprises par les renseignements qu'elle fournit.

    CONCLUSION GENERALE

    Au bout de notre travail de recherche, il importe de faire la revue des grandes lignes qui le composent et de présenter brièvement les résultats, auquel il a abouti.

    Le choix de ce sujet a été justifié par le souci de voir s'améliorer la gestion des entreprises publiques et motivé par le fait que la SNCC participait à l'amélioration de conditions de vie par les services qu'elle offre à population, indispensables pour le développement économique de notre pays. En outre, la seconde motivation a été celle de confronter la théorie relative à la gestion financière, apprise tout au long de notre formation académique, à la pratique sur terrain. Il a été également pour nous une occasion de rechercher les conditions de l'équilibre financier de la SNCC et de calculer les ratios de la structure financière.

    Pour arriver à cette fin deux questions ont été posées dans notre problématique :

    · Comment se présente la structure financière de la SNCC ?

    · De l'analyse de la structure financière peut-on envisager des perspectives d'amélioration de la gestion d'une entreprise comme la SNCC ?

    Pour appréhender notre étude et répondre effectivement à nos questions de recherche, nous avons formulé deux hypothèses. Ces hypothèses sont les suivantes :

    · La structure financière de la SNCC serait appréciable et permettrait à celle-ci de remplir les conditions d'équilibre financier.

    · Plus l'analyse de la structure financière serait considérée, moins les risques d'insolvabilité seraient fréquents dans une entreprise publique comme la SNCC.

    La vérification de ces hypothèses a nécessité l'utilisation des méthodes et techniques. Ainsi, nous avons utilisé la méthode historique, la méthode analytique, la méthode descriptive et la méthode inductive. Quant aux techniques, il a été employé la technique documentaire et la technique d'interview.

    Nous avons délimité notre sujet dans le domaine, dans le temps et dans l'espace. Dans le domaine, le sujet se limite à l'analyse financière, plus spécifiquement l'analyse de la structure financière. Dans le temps, notre recherche s'étale sur une période de trois ans allant de 2006 à 2008. Dans l'espace, notre étude s'est focalisée sur la SNCC

    En vue d'arriver à vérifier nos hypothèses, nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres outre l'introduction générale et la conclusion générale.

    Le premier chapitre porte sur l'approche théorique qui comprend les généralités sur l'entreprise, la gestion et l'analyse financière.

    Le deuxième chapitre concerne la présentation de la SNCC et de sa structure financière. Il commence par la présentation de la SNCC et ses bilans comptables, puis s'en est suivi la présentation des bilans financiers après retraitement, leur représentation graphique et enfin les bilans synthétiques et cristallisés.

    Le troisième chapitre traite de l'analyse de la structure financière de la SNCC. Il commence par l'analyse de l'équilibre financier de la SNCC en déterminant le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie et il se termine par l'analyse de par la méthode des ratios en calculant les ratios de liquidité et de solvabilité ; et nous a aidé à vérifié nos hypothèses.

    L'analyse de notre première hypothèse a abouti au résultat selon lequel la structure financière de la SNCC n'est pas bonne et ne lui permet pas de respecter la règle d'équilibre financier pour garder sa structure en équilibre, au regard de cette règle, l'analyse de son équilibre financier a révéler que pour les trois exercices en étude, le fonds de roulement est négatif, le besoin en fonds de roulement également et par conséquent la trésorerie se révèle positive puisque le BFR est supérieur au FR . A part cela, la SNCC présente des bilans mal structurés à l'actif comme au passif, avec des résultats négatifs chaque exercice. Ce qui nous amène à infirmer notre première hypothèse.

    De l'analyse par la méthode des ratios, nous avons remarque qu'en cas de liquidation la société avait la capacité de payer ou faire face à l'ensemble de ses engagements (dettes) en utilisant toutes ses valeurs actives, ce qui témoigne d'une bonne solvabilité générale et qu'elle disposait d'une dépendance financière tolérable en 2006 et 2007, mais en 2008 sa solvabilité s'est volatilisée et elle a atteint le surendettement, ce qui peut nous amener à dire que si les créanciers de la SNCC lui avaient exigé le remboursement cette année là, la société aurait cessé d'exister. Ces résultats nous ont permis de confirmer notre deuxième hypothèse.

    C'est sous ces termes que nous mettons un point final à notre recherche scientifique sanctionnant la fin de nos études au cycle de graduat en sciences commerciales et financières, option comptabilité. L'homme étant par nature imparfait, nous n'estimons pas avoir fait un travail exhaustif, ainsi la matière financière étant vaste, d'autres chercheurs pourront apporter leurs contributions en guise de complément.

    bibliographie

    I OUVRAGES

    1. Albert Corhay et Mapapa M, fondement de gestion financière, université de Liège

    2. André FARBER, cours d'éléments d'analyse financière, ULB, 2002

    3. Cohen Elie, Analyse financière, 4ème éd. Economica, Paris, 1997

    4. COHEN ELIE, gestion financière de l'entreprise et développement financier, universités francophones

    5. George D, Gestion financière de ESE, 4e éd, Sirey

    6. H. Meunier, F. de Barolet, P. Bouliner, la trésorerie de l'entreprise, se

    7. J.P. SIMERAY, Le contrôle de gestion tome 1, Entreprise moderne, édition, Paris, 1974

    8. LAUZER.P & R. FELLER, Contrôle de gestion et budget, 5ème édition, SIREN, 1989

    9. LAVUAD R, comment mener une analyse financière, Dunod économie

    10. Modigliani, F., et M.H. Miller. 1958. «The cost of capital, corporation finance and theory of investment ». The American Economie Review, Vol 48, n 3, p.261-279.

    11. Peter Greenfinch, les bases de l'analyse financière, s e

    12. Peyrard, J. & Peyrard M, Dictionnaire de Finance, 2ème édition, Vuibert. 2001

    13. SOLINK B., Gestion financière, éd. Dunod, 6ème edition Paris, 2001

    14. WENU BECKER, Recherche scientifique théorique et pratique, éd. Presse universitaire de Lubumbashi, 2004,

    II NOTES DE COURS

    1. John LUANDU MUTEBA : cours de comptabilité générale, G1 SCOFI, ISC,2007-2008, inédit

    2. John LUANDU, analyse des états financiers, G3 ISC, 2009-2010, inédit

    3. KITABA-KYA-GOANYS, Initiation à la recherche scientifique, G2 ISC, 2007-2008, inédit

    4. MBUYU MUSOMBO : cours de méthode de la recherche scientifique, G1 ESC, 1997-1998, inédit

    5. NDUA SOLOL, cours de management et initiation à l'esprit d'entreprise, inédit

    III SITES INTERNET

    1. http://www.cuy.be/cours/cpta/etats_financiers_et_ratios.html

    2. http://www.pdfmail.com/rentabilité/

    3. www.google.cd/analyse financière/analyse de la liquidité/

    4. www.google.com/analyse de la structure financière/

    5. www.google.com/analyse financière/

    6. www.gratuit-cours.com/équilibrefinancier/

    7. www.gratuit-cours.com/interprétation des ratios/ liquidité/

    8. www.gratuit-cours.com/interprétation des ratios/ solvabilité/

    9. www.gratuit-cours.com/santé financière/

    10. www.wikipedia.org/wiki/analysefinancière/ch3/

    IV MEMOIRES ET TFC

    1. Josuéld MODEAWI TOBALA, la rentabilité économico financière des entreprises privées et publiques, mémoire, économie, 2009, inédit

    2. KABEMBA WA KILELA CHABO, Analyse des indicateurs de performance dans une entreprise de transport, TFC, ISC, 2008, inédit

    3. MASONGA KAMWANYA T, analyse de la structure financière dans une entreprise industrielle cas de la Brasimba, TFC, ISC, 2007, inédit

    V AUTRES

    PETIT ROBERT, dictionnaire alphabétique et analogique, version électronique 2.0

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE...........................................................I

    DEDICACE...............................................................II

    AVANT-PROPOS...................................................III

    LISTE D'ABRÉVIATION....................................................V

    INTRODUCTION GÉNÉRALE...........................................1

    1. ETAT DE LA QUESTION.............................................1

    2. PROBLEMATIQUE.......................................................3

    3. HYPOTHÈSE DU TRAVAIL..........................................4

    4. CHOIX ET INTERET DU SUJET...................................5

    5. MÉTHODOLOGIE DU TRAVAIL..................................6

    5.1 MÉTHODES..................................................................6

    5.1.1 METHODE HISTORIQUE........................................7

    5.1.2 METHODE DESCRIPTIVE.......................................7

    5.1.3 METHODE ANALYTIQUE.......................................7

    5.1.4 METHODE INDUCTIVE..........................................7

    5.2 TECHNIQUES..........................................................8

    5.2.1 TECHNIQUE DOCUMENTAIRE..............................8

    5.2.2 TECHNIQUE D'INTERVIEW...................................8

    6. DÉLIMITATION DU TRAVAIL.....................................8

    7. SUBDIVISION DU TRAVAIL..........................................9

    CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE, LA GESTION ET L'ANALYSE FINANCIÈRE.................................................10

    1.1 DÉFINITION DES CONCEPTS........................................10

    1.1.1 ENTREPRISE...............................................................10

    1.1.1.1 DÉFINITIONS.............................................................10

    1.1.1.2 CLASSIFICATIONS DES ENTREPRISES................11

    1.1.1 3MISSION DES ENTREPRISES...................................12

    1.1.1.4 CROISSANCES ET PORTEFEUILLE D'ENTREPRISES..............13

    1.1.2 STRUCTURE FINANCIÈRE..........................................................14

    1.1.2.1 CONCEPTIONS PATRIMONIALES..........................................14

    1.1.2.2CONCEPTION FONCTIONNELLE............................................ 15

    1.1.2.3 CONCEPTIONS POOL DE FONDS.............................................15

    1.1.3 LA GESTION....................................................................................16

    1.1.3.1 DÉFINITIONS................................................................... 16

    1.1.3.2 OUTILS DE GESTION...................................................... 16

    1.2 APPROCHE THÉORIQUE SUR L'ANALYSE FINANCIÈRE.....................19

    1.2.1 DÉFINITION..........................................................................19

    1.2.2 HISTORIQUE DE L'ANALYSE FINANCIÈRE.................................20

    1.2.3 IMPORTANCE DE L'ANALYSE FINANCIÈRE................................20

    1.2.4 ÉLÉMENTS ET ÉTAPES DE L'ANALYSE FINANCIÈRE.......................22

    1.2.4.1 ELÉMENTS.......................................................................... 22

    1.2.4.2 ETAPES DE L'ANALYSE FINANCIÈRE........................................23

    1.2.4.4 MÉTHODES D'APPRÉCIATION D'ENTREPRISES.........................24

    1.24 5 PRINCIPES DE L'ÉQUILIBRE FINANCIER....................................24

    1.2.4.5.1 ÉTUDE DU FONDS DE ROULEMENT.......................................25

    1.2.4.5.1.1 TYPES DE FONDS DE ROULEMENT......................................26

    1.2.4.5.2 NOTION DÉFINITION ET ÉTUDE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT..................................................................................27

    1.2.4.5.3 NOTION DE TRÉSORERIE..................................................28

    1.2.4. NOTION DE RENTABILITÉ....................................................30

    1.2.5 ANALYSE PAR LA MÉTHODE DES RATIOS....................................32

    CHAPITRE 2: PRÉSENTATION DE LA SNCC ET DE SA STRUCTURE FINANCIÈRE...................................................................................34

    2.1 PRÉSENTATION DE LA SNCC.........................................................34

    2.1.1 HISTORIQUE............................................................................34

    2.1.2 MISSION DE LA SNCC................................................................35

    2.1.3 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA SNCC...........................36

    2.2 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE DE LA SNCC....................................................................................................37

    2.2.1.1 BILANS................................................................................... 37

    2.2.2 RETRAITEMENT DES BILANS......................................................40

    2.2.2.1 PRINCIPE D'ÉTABLISSEMENT DU BILAN FINANCIER......................41

    2.2.3. PRÉSENTATION DES BILANS FINANCIERS.......................................42

    2.2.4 REPRÉSENTATIONS GRAPHIQUES DES BILANS.................................43

    2.2.5 PRÉSENTATION DES BILANS SYNTHÉTIQUES ET CRISTALLISES..........44

    CHAPITRE 3 : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE DE LA SNCC..............................................................................................47

    3.1 ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER.................................47

    3.1.1 CALCUL ET ÉTUDE DE L'ÉVOLUTION DU FONDS DE ROULEMENT......................................................................................47

    3.1.2 DÉTERMINATION DES BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT................................................................................. 50

    3.1. 3 CALCUL DE LA TRÉSORERIE......................................................... 51

    3.2 ANALYSE PAR LA MÉTHODE DE RATIOS...................................................52

    3.2.1 NOTIONS DES RATIOS.......................................................................... 52

    3.2.2 DÉTERMINATION DES RATIOS............................................................. 53

    3.2.2.1 RATIOS DE LIQUIDITÉ.....................................................................53

    3.2.2.2 RATIOS DE SOLVABILITÉ..................................................................56

    3.2.2.2.1 SOLVABILITÉ GÉNÉRALE.................................................................56

    3.2.2.2.2 AUTONOMIE FINANCIÈRE...............................................................57

    SUGGESTION............................................................................................60

    CONCLUSION GENERALE.....................................................................62

    BIBLIOGRAPHIE.................................................................................66

    TABLE DES MATIERES........................................................................68

    * 1 Modigliani F. et M.H. Miller. 1958. «The cost of capital, corporation finance and theory of investment ». The American Economie Review, Vol 48, n 3, p.261-279.

    * 2 WENU BECKER, Recherche scientifique théorique et pratique, éd. Presse universitaire de Lubumbashi, 2004

    * 3 MASONGA KAMWANYA T, analyse de la structure financière dans une entreprise industrielle cas de la Brasimba, TFC, ISC, 2007, inédit

    * 4MASONGA KAMWANYA T, analyse de la structure financière dans une entreprise industrielle cas de la Brasimba, TFC, ISC, 2007, inédit

    * 5 Josuéld MODEAWI TOBALA, la rentabilité économico financière des entreprises privées et publiques, mémoire, économie, 2009, inédit

    * 6 MBUYU MUSOMBO : cours de méthode de la recherche scientifique, G1 ESC, 1997-1998, inédit

    * 7 LAVUAD R, comment mener une analyse financière, Dunod économie

    * 8 KITABA-KYA-GOANYS, Initiation à la recherche scientifique, G2 ISC, 2007-2008

    * 9 PETIT ROBERT, dictionnaire alphabétique et analogique, version électronique 2.0

    * 10 PETIT ROBERT, op cit

    * 11 KITABA KYA GOHANYS, op cit

    * 12 KITABA KYA GOHANYS, op cit

    * 13 John LUANDU MUTEBA : cours de comptabilité générale, G1 SCOFI, ISC, 2007-2008, inédit

    * 14 NDUA SOLOL, cours de management et initiation à l'esprit d'entreprise, ISC ,2008-2009 inédit

    * 15 George D, Gestion financière de ESE, 4e éd, Sirey

    * 16 John LUANDU, analyse des états financiers, G3 ISC, 2009-2010

    * 17 John LUANDU, op. cit, P67

    * 18 NDUA SOLOL, op cit

    * 19 J.P. SIMERAY, Le contrôle de gestion tome 1, Entreprise moderne, édition, Paris, 1974

    * 20 LAUZER.P & R. FELLER, Contrôle de gestion et budget, 5ème édition, SIREN, 1989

    * 21 www.gratuit-cours.com/analyse financière/

    * 22 Peter Greenfinch, les bases de l'analyse financière, s e

    * 23 Cohen Elie, Analyse financière, 4ème éd. Economica, Paris, 1997

    * 24 John LUANDU MUTEBA, op.cit

    * 25 SOLINK B., Gestion financière, éd. Dunod, 6ème edition Paris, 2001

    * 26 Peyrard, J. & Peyrard M, Dictionnaire de Finance, 2ème édition, Vuibert. 2001

    * 27 André FARBER, cours d'éléments d'analyse financière, ULB, 2002

    * 28 John LUANDU, cours d'analyse des états financiers, G3 ISC 2010,P

    * 29 John LUANDU, op cit

    * 30 Michel LAVASSEUR, op cit

    * 31 http://www.pdfmail.com/rentabilité/

    * 32 www.gratuit-cours.com/les ratios de l' analyse fiancière/

    * 33 Idem

    * 34 John LWANDU, op cit.

    * 35 Peter Greenfinch, op. cit

    * 36 ALBERT C et MAPAPA M, Fondement de gestion financière, Université de Liège

    * 37 Idem

    * 38 COHEN ELIE, gestion financière de l'entreprise et développement financier, universités francophones

    * 39 H. Meunier, F. de Barolet, P. Bouliner, la trésorerie de l'entreprise, se

    * 40 ALBERT CORHAY et MAPAPA M, op cit

    * 41 www.wikipedia.org/wiki/analysefinancière/ch3/

    * 42 Idem

    * 43 www.google.cd/analyse financière/analyse de la liquidité/

    * 44 www.gratuit-cours.com/interprétation des ratios/ liquidité/

    * 45 ALBERT CORHAY et MAPAPA M, op cit

    * 46 www.gratuit-cours.com/interprétation des ratios/ solvabilité/

    * 47 COHEN ELIE, gestion financière de l'entreprise et développement financier, universités francophones






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote