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Etude épidémiologique sur les vulvo-vaginites à  candida albicans chez les femmes adultes dans la ville de Kinshasa. Cas de l'hôpital saint-Joseph

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par Hortense MASIKA MUDEKE
Université technologique Bel Campus à  Kinshasa en RDC - Diplôme de docteur en médecine 2010
  

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0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Au Canada et aux États-Unis, on compte chaque année environs douze millions de consultations médicales ayant traits aux infections vaginales. Dans la population féminine adulte c'est le motif le plus fréquent de consultation médicale. La plupart des femmes auront une infection vaginale dans leur vie. Ces infections se manifestent par les pertes vaginales abondantes; des démangeaisons vaginales, des sensations de brulures, des odeurs désagréables, des douleurs ou des irritations lors des relations sexuelles ou durant le passage des urines. En contrepartie de nombreuses femmes ne ressentent aucun symptôme. (12)

En effet, les candidoses sont des maladies insidieuses, pratiquement inconnues il y a 50 ans; mais qui touchent actuellement des milliers des personnes dans le monde. Selon les statistiques et les études menées dans le monde entier, l'infection chronique par candida frappe entre 70 et 80% de la population mondiale. (11)

Au cours de l'étude Européenne de prévalence des infections nosocomiales, les infections à candida ont représenté 17% des infections nosocomiales acquises en réanimation. Entre 50% et 75% de candidose sont dus au candida albicans. Globalement, 97% des souches issues des centres Européens sont sensibles au fluconazole. Dans la plupart des séries, la mortalité globale due aux candidoses invasives est supérieure à 50% mais la mortalité directement liée à l'épisode infectieux n'est que de 25 à 40%. (9)

La vulvo-vaginite à candida est fréquente puisque 75% des femmes présentent au moins un épisode dans leur vie. L'incidence des mycoses vulvo-vaginale est de l'ordre de 10 à 15% de la population féminine en activité génitales. Il semble que cette fréquence est triplée au cours des 15 dernières années. (2)

Le candida albicans est retrouvé dans le vagin à l'état saprophyte chez 10% des femmes, notamment chez 5 à 15% des femmes au cours de la grossesse et chez les femmes prenant des contraceptifs oraux. En plus, suivant les enquêtes 25% à 50% des femmes sont porteuses asymptomatiques de candida albicans dans la cavité vaginale et on estime que le ¾ des femmes feront au moins une infection vaginale due à cette levure dans leur vie c'est-à-dire avant la ménopause. (3)

Cette problématique a déjà intéressé d'autres congolais ; entre autres Bernard Mbaki Kueta de l'Université Kongo qui, pour une meilleure prise en charge, a focalisé l'attention essentiellement sur la détermination de la fréquence, les facteurs et le type de candida au sein de l'Hôpital Saint Luc de Kisantu où le candida albicans affecte plus ou moins 40% de la population (16).

Vu l'ampleur du problème, nous voulons quant à nous nous demander si la vulvo-vaginite à candida albicans existe bel et bien au sein de la population féminine de Kinshasa. Ou mieux, quelles seraient les causes de vulvo-vaginite à candida albicans à Kinshasa?

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius