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L'impact du marché monétaire sur la croissance économique d'un pays cas de la République Démocratique du Congo

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par Jures MITUGA TSHIKURU
Université de Kisangani - Licence 2012
  

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I.2. La croissance économique.

I.2.1. Définition.

Plusieurs économistes s'interrogent sur ce qu'ils savent vraiment de la croissance et sur la meilleure manière de définir une politique en l'absence de modèles fiables. On constate alors que la croissance économique reste un concept polysémique qui est une préoccupation centrale de la macroéconomie et une tendance de l'économie. On tend souvent à l'opposer au développement mais la différence est mal aisé a établir, on limite généralement la notion de croissance à des critères uniquement quantitatifs alors que le développement inclurait aussi des phénomènes qualitatifs (éducation ; emploi ...) ; néanmoins ROSTOW dans les étapes de la croissance, ne lie-t-il pas intimement les critères quantitatifs aux critères qualitatifs ?

Selon KUZNETS, la croissance économique d'un pays est une hausse de long terme de sa capacité d'offrir à sa population une gamme sans cesse élargie des biens économiques. Cette capacité de croissance est fondée sur les progrès techniques et les ajustements institutionnels et idéologiques qu'elle requiert.

A cet effet, on peut définir la croissance économique d'une nation comme un accroissement durable de la population et du produit par tête. PERROUX affirme quant à lui, que « la croissance est un phénomène régulier qui s'accompagne de changement dans les structures ». SCHUMPETER met aussi l'accent sur les effets de la croissance lorsqu'il définit comme « un processus de destruction créatrice qui révolutionne incessamment de l'intérieur la structure économique en détruisant continuellement des éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs ». Les analyses empiriques sur les déterminants de la croissance ont connu un développement important dans les années 1990, avec comme résultat étonnant que plus d'une cinquantaine de variable, allant de la R et D à la criminalités, la démocratie, la religion ou la culture en passant par le degré d'ouverture sur l'extérieur, le développement financier et divers indicateurs de la politique économique, ont une corrélation positive avec la croissance dans au moins une régression économétrique. Dans cette pléthore de déterminants, comment isoler les facteurs essentiels de la croissance ? LEVINE et RENELTmontrent que la plupart de ces variables ne sont pas robustes, au sens où leur relation avec la croissance ne reste pas statistiquement significatives ou n'a pas le signe attendu quand d'autres variables sont ajoutées la seule variable relié de manière robuste à la croissance et le taux d'investissement, quelque soient le pays, la période et les autres variables considérées. Cependant, l'investissement n'est pas une variable exogène par rapport à la croissance et ces résultats sont donc à prendre avec précaution car ils peuvent provenir d'un renversement de causalité. BARRO. Montre ainsi la croissance, que si la croissance cause l'investissement au sens statistique ; l'inverse n'est pas vrai. En fait les analyses de causalité tendraient à prouver que l'investissement à en effet insignifiant sur la croissance ce qui pose une nouvelle énigme : comment imaginer un modèle macroéconomique dans lequel l'investissement n'affecte pas la croissance ?il faut alors se tourner vers la contribution des différents composantes de l'investissement pour isoler les déterminants le plus robustes de la croissance. La théorie de la croissance endogène prend quatre directions principales quant à ceux :

Ø La première, à la suite de P. ROMER, affirme que le moteur de la croissance(le facteur résiduel) provient essentiellement de l'accumulation de connaissance, en partie la théorie « Learning hy doing » déjà formulé par ARROW en 1962.ROMER affirme que c'est en produisant qu'une économie accumule spontanément les expériences et donc les connaissances. Plus la croissance n'est forte, plus l'accumulation d'expérience et de savoir-faire est forte, ce qui favorise la croissance. L'accumulation des connaissances à des nombreux effets externes. En produisant une entreprise accumule des connaissances qui lui permettrons d'être plus performante, mais qui serviront aussi aux firmes qui l'entourent ; par effet d'imitation ou grâce au turn-over d'une main d'oeuvre ayant gagné un savoir faire ; l'accumulation des connaissances donc une productivité privée (celle dont profite l'entreprise) mais aussi une productivité sociale (celle dont profite l'ensemble de l'économie et de la société) ;

Ø La deuxième direction ouverte par R. LUCAS, privilégié l'accumulation de capital humain en concevant clairement que la productivité sociale de la formation est supérieur à sa productivité privée ;

Ø La troisième direction également développé par ROMER étudie surtout l'accumulation du capital technologique. D'après cette troisième voie largement inspirée par les travaux de SCHUMPTER, c'est l'innovation et la recherche-développement qui constituent le facteur résiduel : plus les efforts de R et D sont important, plus la croissance est forte plus les efforts de R et D peuvent être important ;

Ø La dernière direction établie par Robert BARRO, prend en compte les dépenses d'infrastructures publiques comme les autres accumulations, les dépenses ont un effet cumulatif : elles permettent d'augmenter la croissance qui en élargissant l'assiette fiscale induit un accroissement de recettes publiques et donc des dépenses publique, facteur de croissance. Cette théorie conduit et démontrent la nécessité du maintien des investissements publics dans une conjoncture difficile. La tendance des gouvernements est souvent grande en période de crise de réduire les dépenses d'investissement pour pouvoir maintenir les dépenses courantes. Les théories de croissances Keynésiennes ; l'investissement public est nécessaire à la croissance.

Ainsi la théorie de la croissance (au sens ou nous l'entendons) n'a aucune utilité particulière pour l'économie du sous développement et les pays sous développé n'ont pas joué le rôle dans son élaboration.La croissance est un processus complexe de transformation économique sociale et politique et elle consiste à mettre en place des politiques nationales appropriées.

Elle est aussi une augmentation soutenue, pendant une longue période de la production d'un pays. Généralement, on retient le produit intérieur brut à prix constant comme indicateur. Il s'analyse comme étant la mesure de l'activité ou de la production. Elle est appréhendée à partir de variation du PIB réel, constant ou physique soit encore à partir de l'évolution de la production industrielle. D'une manière non exhaustive, la croissance économique peut aussi être mesurée à partir des indicateurs suivants :

Ø Indice de construction ;

Ø Carnets de commande ;

Ø Indice de confiance des consommateurs ;

Ø Vents de détails ;

Ø Indicateurs avancé tel que l'indice d'opinons des consommateurs ;

Ø L'indice des anticipations des consommateurs ;

Ø L'indicateur coïncident ;

Ø L'indicateur retardé ;

Ø Le taux d'utilisation des capacités de production ;

Ø L'indicateur du climat des affaires.

La croissance dont il est question dans l'analyse de cycle n'a rien à voir avec celle de longue période appréhendée généralement à partir de la variation du PIB par tête. Cette dernière est la mesure des mouvements longs d'une économie résultant des déterminants réels de la croissance économique. Celle-ci se définie comme l'augmentation après une accumulation soutenue sur le long terme d'un indicateur dimension ; à savoir le PIB.

En terme simples l'augmentation de l'activité ne signifie pas celle du bien être. Par contre l'augmentation de la croissance à log terme actuellement mesurée par l'indice de développement IDH celle du bien être.

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