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Contribution à  l'analyse des outils d'aménagement urbain dans la commune de Libreville au Gabon.

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par Roland Régis Armel Moussavou Roland Régis Armel
Université dà¢â‚¬â„¢Abomey Calavi (Benin) - Maitrise orption Aménagement du Territoire 2012
  

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2.2.2. Climat-hydrographie

Etant situé sur l'équateur, le Gabon a un climat de type équatorial. Comme partout ailleurs dans l'ensemble du pays, Libreville est soumis à ce climat marqué par la présence de deux saisons dont une saison de pluie qui dure neuf mois et une saison sèche qui dure trois mois (Saint-Vil J., cité par Makanga, 2003).

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Cependant, les différences subsistent quant à la distribution et au rythme des précipitations dans les diverses régions du pays. C'est ainsi que la localité de Libreville présente un climat « équatorial » de transition de la zone centrale qui est caractérisé par des précipitations abondantes et fréquentes : les quantités d'eau annuelles sont très élevées (3000mm en moyenne) et un nombre de jours de pluie avoisinant les 200 jours (Makanga, 2003).

A l'échelle journalière, les précipitations sont aussi particulièrement importantes puisque des pluies sont parfois représentées par des intensités maximales supérieures à 100 mm/heure. En effet, en 1970 par exemple, on a recueilli des maximas de 248 mm/heure. Mais d'une manière générale, les plus fortes intensités correspondent toujours aux périodes de fortes pluviosités, les maximums étant observés en Novembre (21,7 mm/jour) et en mars (18,6 mm/jour) (Makanga, 2003).

Compte tenu de leur régularité, on peut s'attendre à voir se produire les phénomènes d'érosion par ruissellement et par mouvement de masse (glissement de terrain) les plus graves au cours de ces périodes durant lesquelles les sols emmagasinent jusqu' à saturation des stocks d'eau importants (Moanda, 2000).

Les régimes hydrologiques des cours d'eau sont surtout influencés par la pluviométrie. Les plus hautes eaux ont lieu pendant la saison de pluie qui va de mi-septembre à mi-mai. Au cours de cette période, on note une alternance crues/décrues, les points correspondant aux mois de plus fortes pluviosités (Novembre-Mars). C'est aussi à ce moment que les rivières Batavéa, Guégué et Arambo débordent leurs lits majeurs constitués par les bas-fonds, inondant ainsi rues, quartiers et maisons.

Selon Tribillon (2008), quand la ville s'agrandit, le milieu physique n'a qu'un rôle secondaire, ce sont les facteurs d'une autre nature et infiniment plus importants qui impulsent le développement au point d'ignorer les contraintes naturelles.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand