CHAPITRE IV. IMPLEMENTATION DE LA REPLICATION DFS
Dans ce dernier chapitre, il sera question de montrer la
manière dont l'implémentation de notre solution retenue peut
être intégrée dans le système d'information de
ladite entreprise, les liaisons qui peuvent être utilisées, ...
Les bases de la mise en oeuvre de notre infrastructure de
réplication ont été élaborées en
considérant les écueils que connait le régie de finance
CDI et dont les éléments suivant entrent en ligne de compte :
? Interconnexion de deux sites distants (site principal et site
de repli) ;
? Détermination de fonctions/informations sensibles ;
? Détermination des utilisateurs ayant autorisation
d'enregistrer les données ;
? Adaptation des utilisateurs au nouveau système.
IV.1. Interconnexion de sites distants
Le site de réplication dans notre cas doit être
en dehors du site principal (pourquoi pas en dehors de la ville), dans ce cas
nous avons à faire à un réseau étendu ou simplement
un réseau WAN (Wide Area Network).
Un réseau WAN est un réseau informatique ou un
réseau de télécommunications couvrant une grande zone
géographique, typiquement à l'échelle d'un pays, d'un
continent, ou de la planète entière. [8]
IV.1.1. Techniques d'interconnexion des sites
Il existe plusieurs techniques pour implémenter un
réseau étendu dont nous citons quelques-uns :
? Liaison louée ou ligne
spécialisée
Une ligne louée est une liaison physique de niveau 2 du
modèle OSI, connectée en permanence entre deux sites distants.
Elle n'est qu'exclusivement partagée entre ces deux points, à la
différence des réseaux dits « partagés »
où tous les abonnés disposent des mêmes ressources
matérielles et logicielles. Cette ligne est mise en oeuvre et
exploitée par un opérateur de télécommunication sur
des courtes ou longues distances.
Les lignes louées ou spécialisées
permettent la transmission de données à moyens et hauts
débits (64 Kbps à 140 Mbps) en liaison point à point ou
multipoints ; les plus utilisées sont E1 = 2Mbps et T1 = 1544Mbps.
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V' Circuits commutés
La commutation de circuit est un mode d'établissement
de liaisons de télécommunication. Il correspond au branchement
matériel de lignes joignant des terminaux. Les informations
échangées parcourent toujours le même chemin au sein du
réseau durant le temps de la session. Sa simplicité conceptuelle
et de mise en oeuvre a fait son succès et son emploi dans les premiers
réseaux de communication. Cependant, ce mode de connexion a comme
inconvénient d'être facturées à la communication.
[6]
V' Commutation de paquets
Cette technique de commutation est fondée sur le
découpage des données pour permettre une utilisation rationnelle
du réseau. En effet, contrairement à la commutation de circuits,
les ressources ne sont réservées que durant leur utilisation
effective. Chaque paquet est constitué d'un en-tête contenant des
informations sur son contenu et sa destination, qui permet au commutateur
d'aiguiller le paquet sur le réseau vers son point final. [6]
La commutation de paquets permet un débit garanti par
le FAI. Ce type de connexion peut utiliser les protocoles comme Frame
Realy, ATM (obsolète), MPLS, etc.
V' Relais de trames ou frame-Relay
Le relais de trames a pour rôle de diminuer au maximum
le temps passé dans les commutateurs en n'effectuant qu'un travail
minimal, en l'occurrence l'examen de la zone de détection d'erreur et de
la référence de niveau 2 et l'émission de la trame vers le
noeud suivant.
Le relais de trames peut être considéré
comme un cas particulier de commutation de trames, doté de
simplifications supplémentaires permettant de gagner encore en
débit. Et dans les contrôles de flux, qui ne sont effectués
que dans les points extrémité. Dans le relais de trames, les
contrôles d'erreur et de flux sont reportés aux
extrémités de la connexion.
La normalisation du relais de trames s'appuie sur l'avis Q.922
de l'UIT-T et plus particulièrement sur le noyau de base de cette
recommandation, Core Q.922. On utilise les fonctionnalités
complètes de la recommandation aux extrémités de la
connexion et celles du noyau dans les noeuds intermédiaires.
Les grandes fonctionnalités normalisées par
cette recommandation sont les suivantes :
? Délimitation, alignement et transparence des
trames.
? Multiplexage et démultiplexage des trames à
l'aide du champ de référence.
? Inspection de la trame pour vérifier qu'elle
possède un nombre entier d'octet avant insertion ou après
extraction des 0 intégrés pour la transparence.
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? Inspection de la trame pour vérifier
qu'elle n'est ni trop courte, ni trop longue. [9]
? MPLS (MultiProtocol Label-Switching)
MPLS est une norme proposée par l'IETF, l'organisme de
normalisation d'Internet, pour l'ensemble des architectures et des protocoles
de haut niveau (IP, IPX, AppleTalk, etc.). Cependant, son implémentation
la plus classique concerne uniquement le protocole IP.
Les noeuds de transfert spécifiques utilisés
dans MPLS sont appelés LSR (Label Switched Router). Les LSR se
comportent comme des commutateurs pour les flots de données utilisateur
et comme des routeurs pour la signalisation. Pour acheminer les trames
utilisateurs, on utilise des références, ou labels.
À une référence d'entrée correspond une
référence de sortie. La succession des références
définit la route suivie par l'ensemble des trames contenant les paquets
du flot IP.
Toute trame utilisée en commutation, ou
label-Switching, peut être utilisée dans un réseau MPLS. La
référence est placée dans un champ spécifique de la
trame ou dans un champ ajouté dans ce but. MPLS utilise des techniques
de commutation de références, ou label-Switching, mais avec
d'autres types de trames, comme LAP-F ou PPP. MPLS fait appel à un
chemin LSP (Label Switched Path), qui n'est autre qu'un circuit virtuel. Les
paquets qui suivent ce chemin sont commutés dans les noeuds.
En dehors de toutes ces possibilités, l'entreprise peut
aussi se faciliter la tâche en s'abonnant à un opérateur de
la place ; cela s'avère plus simple dans la mesure où,
l'entreprise utilisera l'infrastructure de l'opérateur et cela lui
épargnera de dépense de la maintenance de l'infrastructure
d'interconnexion de ses sites.
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