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Question du terrorisme et son impact sur la sécurité internationale. Cas de l'organisation de l'état islamique.

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par ildephonse Nyembo
universite de Kalemie - Licence 2016
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« Il faut terroriser les terroristes »

CHUCK HAGEL

NYEMBO ILDEPHONSE Démosthène

DEDICACE

Je dédie ce travail a ;

Mes tutelles

Mon frère Jules Kalilo, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Que Dieu fasse de sorte que ce travail porte son fruit ; merci pour les valeurs nobles, l'éducation et le soutient permanent venu de vous.

Ma soeur Mireille Feza, qui a oeuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous les sacrifices consentis et précieux conseils, pour toute son assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon éternelle gratitude sans vous deux je n'aurais certainement pas fait d'études longues. Soyez remerciés par cette trop modeste dédicace.

Nous évoquons la mémoire de ma défunte mère Mayundo Madeleine, ma mère je sais comment tu aurais été fier de moi, pour la réussite de mes études, mais laisse-moi te dire merci pour tout ton soutien et ton affection avant ton départ d'ici, bas. Pour moi tu es et tu demeureras toujours dans mon coeur, que la terre te soit légère. A titre posthume je vous dédicace aussi ce travail.

A Marceline Bwilane, trouve dans ce travail l'expression de mon effort pour arriver à te donner un bon exemple de réussite intellectuelle et sociale. Bon vent à toi et longue vie.

NYEMBO ILDEPHONSE Démosthène

REMERCIEMENT

Ce dit travail scientifique sur la question du terrorisme et son impact sur la sécurité international cas du groupe de l'organisation de l'Etat islamique n'est qu'une conjugaison d'efforts de plusieurs personnes.

A cet effet, nul oeuvre n'est exaltante que celle réalisée avec le soutien moral et financier des personnes qui ont participé, encouragé de près ou de loin.

Que les autorités académiques de l'université de Kalemie en général, celles de la faculté des sciences sociales en particulier et singulièrement celles du parement des relations internationales puissent trouver dans ce travail de fin de cycle l'expression de notre profonde gratitude pour s'être dérangés à la ferveur de notre instruction, et nos multiples occupations pour nous bourrer d'un bagage intellectuel magistral qui nous rendra utile dans la nation congolaise.

J'aimerais également remercier mon directeur KIPIMO Emmanuel pour l'élaboration de ce travail, l'aide m'est fut précieuse du début à la fin, il se montré infatigable, travaillant sans relâche pour permettre me d'honorer mes engagements vis-à-vis de ce travail de fin de cycle.Avec une bonne humeur à toute épreuve, il a su surmonté les crises successives et d'empêcher le chao de s'installer dans ce présent travail.

A vous CLETO KINGALA, KYUNGU KENYELE Papy pour avoir considérablement améliorer ce travail en arrangeant les données et en corrigeant les multiples moutures du manuscrit.

Nos vifs remerciements s'adressent aussi à nos frères et soeurs, cousins et cousines, oncles et tantes : KALUMBI SUZANA, Chantal LUZINGA, Guislain MALUFU, MWAYONI MISENGA, Helene FEZA, Christine YOHARI, KALILO MWEWA, NGOY BALABALA, MWANAMBAYO AMANI Le Génie, KALEND TSHINYAM Patrick, MUSONGELA Biscoll, Dominique KALEND, ARUNA Le Bon, Aloïse, KILIKI BATUBWA, Willy MCASW, Francine BWILANE, KAMANDA ASOSILA, Tonton Paulin, EMERION MINDJE.

NYEMBO ILDEPHONSE Démosthène

A mes neveux et nièces : Jeannot, Divine SOMP, KALUMBI MAMERE, Alexandre Le Grand KADJIKU, Félix NGOY, Alphonsine KINGALA, Fanny KALILO, Romanos MBAYO, MADO, Ildephonse le Petit, Badeux, Ritha, Jean-Pierre, Esther, Hans KALILO MORGENTHAU, JASON KALILO et Gaudelive.

Ne pas se souvenir de nos compagnons de lutter serais considéré comme un péché contre les normes académiques, nous pensons à : Victor MULANG, Augustin ZONGWE, Bosex MALOBA, Siméon KABUNDA, NYEMBO WA NYEMBO, Talainse KATAYA, Christian MBIYA, Jenny BAGUMA, Nelly NGONGO et Louis MASUDI.

Permettez-moi de conclure par une remarque personnelle peu avant de commencer la rédaction de ce travail, j'ai eu l'immense chance d'avoir un frère Jules KALILO et son épouse Mireille FEZA pour leur savoir-faire et de leur bon sens d'avoir agi lucidement à mes besoins, c'est à eux que nous devons le plus, leur affection et leur appui m'ont permis de réussir.

Ceci est le fruit de tous vos efforts conjugués.

NYEMBO ILDEPHONSE Démosthène

SIGLE ET ABREVIATION

DAESH : Acronyme de l'Etat Islamique en Arabe

E.I. : Etat Islamique

E.I.I : Etat Islamique d'Irak

E.I.I.L : Etat Islamique d'Irak et du Levant

FMI : Fond Monétaire International

ONU : Organisation des Nations Unies

USA : Etats Unis d'Amériques

UE : Union Européenne

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture

0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. PRESENTATION DU SUJET

Les atrocités commises par les Djihadistes de l'organisation de l'Etat islamique (en Irak et en Syrie) autoproclamé par Aboubakar Al-Baghdadi offrent l'opportunité aux pays touchés et à ceux qui sont ciblés de menaces d'unir leurs efforts et de l'attendre sur une vaste stratégie régionale d'endiguement qui pourrait débaucher dans une vaste offensive militaire de leurs part destiné à éradiquer cette mouvance djihadiste qualifiée par Chuck Hagel, secrétaire d'Etat américain à la défense de : « Groupe Terroriste le plus sophistiqué et le mieux financé que tous ceux que nous ayons connu jusque-là, il va au-delà de tout autre groupe terroriste » (1(*))

Cette déclaration est passée presque inaperçu aux yeux des analystes, mais le 20 Août 2014 le pape François Iera déclaré que : « ce que fait l'Etat islamique constitue une agression injuste, il est licite d'arrêter l'agression injuste en évaluant tous les moyens nécessaires pour y parvenir ». Une telle occurrence est suffisamment rare dans l'histoire pour être notée. Bien qu'il ait nuance son propos en affirmant que lutter contre une agression injuste ne devait pas aboutir à l'occupation des territoires ; il a indubitablement encouragé certains Etats occidentaux jusque-là réticents à s'engager d'une manière ou d'une autre dans la lutte contre les djihadistes de l'Etat islamique. (2(*))

Ce faisant devant des déclarations de ce genre sur le plan international, nous nous proposons d'orienter nos analyses dans l'élaboration du présent travail sur un sujet d'actualité sous l'intitulé de : « Question du terrorisme et son impact sur la sécurité internationale ». (Cas de l'organisation de l'Etat Islamique).

0.2. PROBLEMATIQUE

Pour ce qui est de la définition de ce concept, la problématique est l'ensemble des questions que se pose un chercheur.

Les relations internationales traversent des moments très difficiles et confus de son histoire, depuis un certain temps, on constate sur la scène internationale, à côté des acteurs et leaders étatiques c'est-à-dire politiques, traditionnels, coutumiers er religieux, l'apparition d'un nouveau genre des menaces ; de nouveaux types d'acteurs sont des mouvements terroristes dont l'impact est souvent caractérisé par des attentats de tout genre à savoir : l'attentat à la bombe, l'attentat à la voiture piégée, l'attentat des camicoses...

Etant généralisé à travers le monde, ces événements malheureux demeurent donc un fléau très difficiles à éradiquer mettant en péril la paix au plus haut degré mondial et compromettant toute une sécurité internationale, garant de la paix internationale de ce qui précède, quelques préoccupations qui constituent notre problématique peuvent être soulevées, d'où les interrogations suivantes :

- L'Etat islamique est-ce un mouvement ou des mouvements terroristes ? quelles sont ses composantes et qui sont ses leaders ?

- L'Etat islamique constitue-t-il une menace et quel est l'impact sur la sécurité internationale ?

- Quelles sont les actions menées contre ces menaces pour le maintien de la paix et de la sécurité internationale ?

Ce sont là des questions sur base desquelles nos analyses se focaliseront pour dégager les résultats.

0.3. HYPOTHESE

Pour ce qui est de la définition de ce concept, plusieurs chercheurs ont pu lui donner un sens sans jamais arriver à proposer une définition qui soit universellement admise. D'où, nous proposons les quelques définitions que voici : généralement, les hypothèses se présentent comme étant des réponses provisoires que les chercheurs se proposent de donner aux questions qu'ils se sont posés de leurs objets d'étude.

DUVERGER Maurice dit que l'hypothèse est généralement la proposition de réponses aux questions que l'on se pose sur l'objet de la recherche, proposition formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puissent la vérifier.(3(*))

QUIVY R. et VANCAMPEHAUDT L. les définissent aussi dans leur « manuel de recherche en science sociale » comme des propositions de réponses aux questions que se pose le chercheur. Elles constituent en quelque sorte le travail de recueil et d'analyse des données et devront en revanche être testés, corrigées et approfondies par lui.(4(*))

Quant à nous, nous adoptons la définition de Quivy et Vancampehaudt dans la mesure où elle nous permet d'abord de donner une réponse qui soit provisoire et qui sera par la suite testée, corrigée et même approfondie par le chercheur.

Il est vrai que l'organisation de l'Etat islamique serait une menace d'un nouveau genre au monde, cette organisation de l'Etat islamique est constituée des mouvements terroristes et son impact sur la sécurité internationale serait vieux de plusieurs années que nous ne pouvons remonter à un passé plus lointain de son évolution. Néanmoins, l'année 2011 serait le début d'un ensemble d'événements explicatifs dont différents attentats perpétrés par ce mouvement terroriste qu'est l'organisation de l'Etat islamique.

L'extrémisme serait l'idéologie du groupe et de ses composants qui est toute une idéologie contraire à celle prônée par l'Islam. L'Etat islamique est le plus grand ennemi de l'islam. L'organisation de l'Etat islamique serait une inquiétante hybride des partis totalitaires fanatises, d'organisations criminelles lucratives, des entrepreneurs de guerre ayant placé la marque terroriste qui tiendrait pouvoir sur un territoire d'alliance avec des débris du régime Al-Qaïda sous l'autorité suprême du grand leader terroriste OUSAMA BIN LADEN et celui de SADDAM HUSSEIN, ainsi qu'avec des chefs des tribus quartiers sumites rejetant le pouvoir ou sectaire chiite, cette organisation de l'Etat islamique serait également un mouvement terroriste allié aux différents régimes dictateurs ou despotes dans l'acquisition des bombes et armes de destructions massives. (5(*))

L'impact manifeste de ce mouvement terroriste qui est l'organisation de l'Etat islamique ne serait que les atrocités grandioses et croissantes des djihadistes plongeant différentes nations dans des situations de désarroi, de guerres d'horreurs et des crimes sans précédent. Il serait également des attentats provoquant d'énormes dégâts matériels et des pertes par milliers en vies humaines qu'aucun peuple ne peut s'en ressaisir à sa surveillance. De sérieux efforts devraient être entrepris et fournis pour sauver les civils innocents de ces atrocités. La lutte contre ces mouvements terroristes devrait être plus urgente qu'aucune nation n'est légalement tenue d'attendre être attaquée avant de prendre les mesures nécessaires pour assurer sa légitime défense. En plus, il faudrait monter des stratégies tant politiques que militaires d'asphyxie contre l'Etat islamique en tarissant les revenues des puits de pétrole mais encore en dénichant tout circuits en rapport avec le réseau terroriste à travers mécanismes de rapprochement de leurs des garanties politiques dans différents régions comme Irak, la Syrie, la Jordanie, etc.

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de notre sujet n'est pas un fait du hasard, il en découle de notre volonté de pouvoir s'intéresser des actualités internationales surtout les réalités affreuses du terrorisme dans le monde. Dès la conception du présent sujet, nous avons toujours été animés d'un esprit de curiosité scientifique qui nous porte sensiblement à comprendre et à expliquer les phénomènes terroristes un véritable casse-tête des grandes puissances mondiales. Pour ce faire, nous avons de préférence, voulu accorder une importance très particulière à l'étude de ce sujet d'actualité en ces jours pour sanctionner notre parcours de ce premier cycle.

L'intérêt porté à ce sujet peut s'étendre à plusieurs niveaux, mais dans le cadre de ce travail, nous en retiendrons un, à savoir le niveau scientifique. Ce sujet est une ébauche des préoccupations futures pour toute question sensible soulevée par des événements terroristes dont les retombées n'épargnent aucun coin du monde ainsi que du rôle que doit jouer la sécurité internationale pour des éventuelles implications.

0.5. ETAT DE LA QUESTION

L'état de la question est cette partie du travail où le chercheur fait allusion aux travaux antérieurs pour éviter des redites. C'est ici où il doit faire toute sorte de démarcation entre les recherches antérieures et la sienne.

THYTHY NSUMBU TSHIKALA, dans mémoire intitulé « l'apport des USA dans la lutte contre le terrorisme international »(6(*)) s'est efforcé de démontrer l'insécurité qui sévit au sein de la société internationale en générale et qui menace l'intégrité territoriale des USA. Il aboutit au résultat selon lequel USA doit tenir compte des composantes de la politique étrangère dans la détermination de l'ennemi. Le terrorisme en occurrence

MAHMOUD EL KHADIR, dans son mémoire intitulé « le terrorisme des causes et les remèdes » (7(*)) s'est préoccupé aux causes qui donnent l'impulsion au terrorisme au lieu de l'arrêter et le fait que le monde de production actuel, qui repose sur le développement de la croissance pour des uns et la misère pour des autres.

Quant à nous, nous situons notre apport au niveau des explications de différentes atrocités perpétrées par l'organisation de l'Etatislamique. Nous situons ainsi notre originalité au niveau des multiples menaces qui font peur à la sécurité internationale.

0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

A. METHODE

Plusieurs auteurs ont tenté de définir chacun le concept de « méthode » sans jamais arriver à parler un même langage c'est-à-dire à proposer une définition qui est admise partout dans le monde. D'où, l'utilisation de ces quelques définitions de la méthode dans ce travail.

Roger PINTO et Madeleine GRAWITZ définissent la méthode comme étant l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuive, les démontre et les vérifie.(8(*))

René QUIVY et Louis VANCAMPEHAUDT définissent la méthode comme étant « une voie mentale comprenant un ensemble d'opérations intellectuelles de traitement des données relatives à une réalité sociale étudiée en fonction des objectifs bien précis, opérations qui pour être véritablement scientifiques et efficaces doivent tout au long de ce traitement, tenir compte de l'objectif scientifique et social poursuivi par l'étude. (9(*))

La méthode ainsi définie, la complexité de notre recherche nous oriente à opter pour la systémique et l'analytique.

1. Méthode systémique

C'est un sentiment de curiosité mêlée d'irritation, devant sa globalité, sa complexité, elle prend un compte les relations, les interactions entre les éléments qui le compose. (10(*)) dans le cas qui est de notre, cette méthode va nous permettre de connaitre les composants de l'organisation de l'Etat islamique.

2. Méthode analytique

Est définie comme une analyse systématique des toutes les informations ainsi que les données récoltées.(11(*))

Cette méthode nous permet d'analyser les différentes actions menées par l'Etat islamique dans la mise en oeuvre des violences internationales et brutalités génocidaires pour imposer leur volonté et voir la main mise sur les ressources naturelles. Elle permettra également d'analyser les réactions de la sécurité internationale contre les menaces de l'organisation de l'Etat islamique.

B. TECHNIQUES

Ce sont des voies supplémentaires qui nous permettent de palier à la récolte des données qui n'ont pas trouvé leur explication à travers la méthode. C'est ainsi que nous avons reconnu.

1. La technique documentaire

Elle a été la plus capitale dans la collecte des données nécessaires et a engendré en nous le goût à la lecture pour cette technique, nous avons fréquenté les bibliothèques de la place et avons consulté différents ouvrages et revues relatifs à notre sujet. Concrètement, nous avons fait recours aux mémoires, TFC, aux différentes informations diffusées à la télé et sites web se rapportant à l'information terroriste.

0.6. DELIMITATION DU SUJET

Délimiter un travail, c'est le faire temporellement et spatialement, afin d'éviter d'aboutir à des résultats non concordant avec le timing et l'espace dont il fait l'objet d'étude.

Temporellement, la considération prendra comme années de références de 2011 à 2014, la prise en compte de l'année 2011 se justifie par le fait que l'organisation de l'Etat islamique a été mise dans la liste noir de l'ONU, dans le cadre de la résolution 170 du conseil de sécurité de l'ONU à cause de ses menaces dans le monde et l'année 1014 marque les atrocités croissantes commises par l'organisation de l'Etat islamique.

Spatialement, notre environnement sociopolitique se focalisera sur les événements terroristes de la Syrie et de l'Irak.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Il est impératif qu'un travail scientifique ait une subdivision pour s'en rendre compte de son contenu, c'est ainsi que hormis l'introduction et la conclusion, nous avons structuré notre travail en trois chapitres. :

- Le premier que nous avons intitulé considération conceptuelle est celui dans lequel nous donnerons une portée définitionnelle scientifique à chaque concept de base. Nous allons en suite évoquer les théories générales de terrorisme et de la sécurité internationale ;

- Le deuxième que nous dénommons la présentation du cadre d'étude de l'Irak, de la Syrie et de l'organisation de l'Etat islamique ; présentera cette organisation terroriste sur le plan structurel et fonctionnel. Nous évoquerons aussi son histoire et son mode de recrutement ;

- Le troisième en fin intitulé l'impact des actions terroristes de l'organisation de l'Etat islamique sur la sécurité internationale. Analysera les conséquences de ce mouvement terroriste sur la scène internationale et les stratégies de la communauté internationale pour éradiquer les menaces de ce mouvement.

Chapitre Ier : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Pour une meilleure façon d'amorcer notre étude, il s'avère impérieux d'apporter un peu d'éclaircissement sur chacun des concepts de notre étude et de frôler sur toutes les notions théoriques afférentes.

SECTION I : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

Dans le but de cerner la portée de notre étude, la définition des concepts parait une étape importante dans la mesure où elle nous permet de fixer ceux qui nous lirons d'abonder dans le même sens de compréhension que nous. Car, un mot peut avoir plusieurs sens et prêter à confusion. D'où, la nécessité de l'appréhender dans les perspectives de chaque étude.

Ainsi, dans le domaine de la science, il est difficile aux auteurs de se fixer, se mettre d'accord sur une définition pour qu'elle soit universellement admise par tous. D'où le nombre des définitions. (12(*))

I.1. TERRORISME

Le terrorisme est l'ensemble d'attentats et de sabotages commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité et impressionner ou renverser le pouvoir établi. (13(*))

Ainsi Raymond ARON définit le terrorisme comme une action dont les effets psychologiques sortent hors des propositions avec ses résultats purement physiques. Nous nous rendons bien compte qu'il met plus l'accent sur l'aspect physique des attaques terroristes. (14(*))

Paul WILKINSON quant à lui, le terrorisme est l'usage systématique de la violence par de petits groupes conspiration dont le but est d'influencer des positions plutôt que de défaire matériellement l'ennemi, pour lui, l'intention de la violence terroriste est psychologique et symbolique. (15(*))

DEMOSTHENE BWILANE, définit le terrorisme comme une lutte menée sur la durée pour atteindre des objectifs qui utilisent des moyens comme des attentats contre la vie et les biens des gens en perpétuant tout particulièrement des crimes graves. (16(*))

Anne Marie La Rose définit le terrorisme comme tout acte illicite de violence grave commis par un individu ou un groupe d'individus, agissant à titre individuel ou avec l'approbation, l'encouragement, la tolérance ou le soutien d'un objectif idéologique, et susceptible de mettre en danger la paix et la sécurité internationale. (17(*))

Cette dernière définition, celle d'Anne Marie La rose cadre avec notre étude car, nous considérons avec elle le terrorisme comme tout acte illicite de violence grave commise par un individu ou un groupe d'individus, agissant à titre individuel ou avec l'approbation, l'encouragement, la tolérance ou le soutien d'un objectif idéologique, et susceptible de mettre en danger la paix et la sécurité internationale.

I.2. LA SECURITE

Arnold WOLFERS définit la sécurité comme étant l'absence de menaces sur les valeurs centrales, de peur que ces valeurs centrales ne fassent l'objet d'une attaque. (18(*))

Gérard CORNU définit la sécurité comme étant une situation ou de ce qui est à l'abri des risques (s'agissant des risques concrets, agression ; accidents ; atteints, matérielles) et pour prévenir ces risques il faut les mesures et moyens de protection tendant à prévenir la réalisation de ces risques. (19(*))

BUZAN dit que la sécurité est l'ensemble de toutceux qui concerne la poursuite de la liberté de toute menace (20(*)).

Par ailleurs, le concept « sécurité » est encore défini comme une situation où l'on n'a aucun danger à craindre (21(*))

Tenant compte des précédentes définitions et nous basant sur notre sujet, nous définissions la sécurité comme étant l'état de tranquillité où l'on n'a aucun danger tant sur le plan politique, social, environnemental, économique voire militaire.

I.3. ORGANISATION

Une organisation est la manière dont un Etat, une collectivité, un établissement public ou une entreprise est organisée.(22(*))

Emile DURKHEIM définit l'organisation comme étant l'ensemble de son ouvre, comme une structure générale d'ordre plus ou moins élaborés, ceux qui le conduit à la hiérarchisation des sociétés des plus simples aux plus complexes.(23(*))

WAX WEBER dit que l'organisation peut être définie comme l'ensemble d'individus et de moyens en vue d'un fin dans son texte consacré au métier et la vocation d'homme politique il ne cesse d'évoquer les partis ou syndicats entant qu'organisations politiques.

Qaunt à nous, sommes de l'avis d'Emile Durkheim nous considérons avec lui, une organisation comme étant une structure générale d'ordre plus ou moins élaborée, ce qui le conduit à la hiérarchisation des sociétés des plus simples aux plus complexes.

I.4. ETAT

Georges SOREL, estime que l'Etat est une expression de la réalité politique et source impersonnelle du droit public, est une institution relativement récente qui, même de nos jours, tient sous sa domination un territoire limité. (24(*))

Carre de MALBERG définit l'Etat comme une communauté d'hommes fixée sur un territoire propre et possédant une organisation d'où résulte pour le groupe envisagé dans les rapports avec ses membres une puissance suprême d'action de commandement et de coercition, il souligne ainsi la double acceptation de la notion d'Etat, qui correspond à un mode d'organisation sociale territorialement défini et a un ensemble d'institution caractérisés par la détention du monopole de l'édiction de la règle de droit et de l'emploi de la force publique. (25(*))

DEMOSTHENE BWILANE définit l'Etat comme une grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. (26(*))

Jean BODIN constate pour sa part l'existence d'un pouvoir public jouant le rôle d'unificateur de l'ordre social, il conçoit l'Etat comme le siège de la puissance souveraine et à ce titre il le différencie de la société. (27(*))

MAX WEBER pour lui, l'Etat est une institution qui, sur un territoire donné, dispose du monopole de la violence physique légitime ; cela signifie que les individus reconnaissent l'autorité de l'Etat en acceptant de lui obéir. Cette autorité est charisme du dirigeant ou dans les sociétés modernes, sur la rationalité mise en oeuvre par la légalité et la bureaucratie.

I.5. ETAT ISLAMIQUE

L'Etat islamique est définit comme étant une organisation armée djihadiste salafiste qui a proclamé le 29 juin 2014 l'instauration d'un califat sur les territoires Irakiens et Syriens qu'elle contrôle (28(*))

CHUCK Hagel, secrétaire d'Etat Américain à la défense, définit l'Etat islamique comme étant un groupe terroriste le plus sophistiqué et le mieux financé que le monde n'a jamais connu jusque-là, il va au-delà de tout autre groupe terroriste. (29(*)).

Barack OBAMA et François HOLLANDE définissent aussi l'Etat islamique comme un groupe terroriste qui cautionne les meurtres d'innocents et il égorge tous ce qui passent sur leurs chemins (30(*)).

Tenant compte aux dernières définitions, et en respectant l'idéologie et l'objectif de l'Etat Islamique, la première définition est celle qui cadre notre étude, la définition qui dit que c'est une organisation armée djihadiste salafiste qui a proclamé le 29 juin 2014 l'instauration d'un califat sur les territoires Irakiens et Syriens qu'elle contrôle.

SECTION II : CONSIDERATION THEORIQUE

II.1. PRESENTATION THEORIQUE

II.1.1. OBJECTIF DU TERRORISME

L'action terroriste vise à terroriser, c'est-à-dire à induire un rapport de force par la terreur et la peur, c'est pour cela qu'elle est universellement pratiquée, que ce soit par l'Etat ou par les groupes d'opposition, mais un massacre ou un génocide, des camps d'extermination, une stratégie d'extermination, une stratégie d'enlèvement et de disparition massive, la torture et l'emprisonnement sont aussi des opérations visant à terroriser des populations, et pire, à les rayer d'une carte contrairement aux actes terroristes, ces formes de violence se font de préférence sans « publicité » de la part de leurs auteurs, il suffit de constater le black-out entourant certaines régions où sévissent des « guerres oubliées » et la répression faite contre ceux qui les dénoncent (31(*)). Ces crimes souvent ignorés au moment où ils se produisent font beaucoup plus de victimes globalement que les actions terroristes qui mobilisent actuellement tant de discours et de moyens. Quelle différence entre les deux, alors ?

Les actions terroristes ciblées par « la guerre contre le terrorisme » ont une autre finalité : être vues, connues, reconnues. Elles sont conditionnées par l'existence des médias, des lobbys, des autorités, tout un public qu'on espère choquer, impressionner, manipuler, orienter (32(*)).

Trois objectifs caractérisent le terrorisme de façon conjointe et à des proportions variables suivant les cas ; il s'agit de :

- Attirer l'attention de façon spectaculaire et violente sur un rapport de forces perçues de façon manichéenne : victimes, innocents persécuteurs injustes, sauveteurs, l'exigence d'être reconnus, identifiés, par une signature, un nom, d'exister fut-ce de la façon la plus négative qui soit, ce qui semble plus enviable que de ne pas exister ou de rester niés par le rapport de forces antérieures.

La mise en image symbolique de la force et plus spécifiquement de la force de destruction dont disposent les auteurs d'actes terroristes, que ce soit le résultat d'une stratégie collective ou d'actes plus individuels. 

Le contre-terrorisme policier, visant à arrêter des criminels, ne s'embarrasse évidemment pas d'une logique de visibilité, par contre les gouvernements qui se prêtent à la « guerre contre le terrorisme » dans les médias, collaborent à la théâtralisation tragique recherchée par les auteurs d'actes terroristes, le triangle dramatique s'y joue alors à bureaux fermés, les intervenants échangeant leurs rôles sans discontinuer victimes se retournant contre leurs bureaux et devenant bourreaux à leur tour pour sauver des victimes (33(*)).

II.1.2. CAUSES DES ACTES TERRORISTES

Primo, il faut faire une différence de sens qui est entre comprendre les causes du terrorisme et l'approuver.Ce qui est pourtant élémentaire et essentiel.

Donc, on va s'interroger sur les causes du terrorisme notamment de l'après-guerre froide, qui se sont fortement multipliées : la pauvreté, le chômage, l'analphabétisme, l'injustice, l'humiliation, la naïveté du pouvoir, la démagogie, la faiblesse du pouvoir et aussi la mondialisation qui a aussi fourni au terrorisme tous les moyens techniques dont il a besoin, pour se concrétiser et s'étendre. Parallèlement, la politique étrangère des Etats-Unis d'Amérique qui nous paraît injuste, arrogante et guerrière, est accusée d'être aussi la cause du terrorisme.

a) La doctrine de la mondialisation repose sur les quatre points suivants :

1) Ouverture des frontières afin de libéraliser le commerce et la finance ;

2) Dérèglementation et privatisation ;

3) Recul des défenses publiques et impôts au profit des activités privées ;

4) Primauté des investissements internationaux et des marchés financiers en somme le déclin du politique et de l'Etat au profit des intérêts privés (34(*)). En libérant les mouvements des capitaux de tout contrôle étatique, cette politique déplace le pouvoir économique de la sphère publique, des Etats à la sphère privée de la finance internationale les fonds de pension, fonds de spéculation banque, assurances contrôlent une masse de liquidités de l'ordre de 90.000 milliards de dollars, supérieur au produit mondial d'une année (35(*)). Il n'y a donc pas des nations qui peuvent résister à leurs pressions, ainsi leur capacité de nuisance est très forte comme en témoigne les différentes crises qui ont frappé l'économie d'un nombre très grand de pays émergeant (36(*)). C'est donc une logique de fructification rapide des patrimoines financiers qui caractérise ; désormais, le système ; cette cause sans limite ou profit à court terme épuise la nature, multiplie les déchets, détruit les régulations de la biosphère et menace le destin des générations futures. La mondialisation est devenue insensée au sens propre, puisque l'instrument économique se substitue à la finalité au lieu de servir ; les frontières entre le moral et l'immoral, le légitime et l'illégitime disparaissent. Cependant, toutes les conditions étaient requises pour provoquer le désespoir, puisque « Quand on sème le désespoir, on récolte fatalement la violence »(37(*)).

b) La pauvreté

Le chômage, la marginalisation et l'injustice entre les individus et les régions, une population qui vit dans la misère est fragilisée ; elle succombe facilement à la démagogie de l'extrémisme et à ses promesses chimériques et bascule dans le terrorisme(38(*)).

c) La naïveté du pouvoir

Qui ne croit pas que tout pays est sous menace, interne ou externe, qui le guette quelque part et que le malheur n'arrive qu'aux autres il ne s'y attend pas, donc ne se prépare pas au pire.

d) La faiblesse du pouvoir

Ne s'étant pas préparé au pire, le pouvoir démuni se trouve affaibli et ne faire face à toute éventualité. Alors le terrorisme agit, redouble d'effort, se réjouit des coups qu'il a portés au pouvoir et fait avancer ses pions pour atteindre ses objectifs ultimes : vaincre le pouvoir, abolir l'Etat et changer la société qu'il croit impie.

e) L'humiliation

Le capitalisme néo-libéral se présente comme l'horizon indépassable de l'humanité (d'où « la fin de l'histoire » chère à Francis FUKUYAMA) et prétend donc, s'imposer à tous (39(*)) mais derrière sa prétendue, diffusion des droits de l'homme et de la démocratie ; la société occidentale s'emploi moins d'universaliser ses valeurs que son propre nihilisme qui se produit par le cynisme du plus fort, l'avidité du profit, l'émiettement individualiste. Les Etats-Unis se comportent de plus en plus comme une puissance impériale imposant unilatéralement sa volonté à des Etats vassaux.

Un exemple particulièrement flagrant nous est donné par l'organisation interne du FMI (Fonds monétaire international). Cet organisme particulièrement puissant, puisqu'il dicte aux pays pauvres les politiques à suivre à travers les plans d'ajustements structurels, n'a d'international que le nom ! Voilà pourquoi ?

Il a été créé selon les règles établies par le trésor américain, et l'on serait étonné de le voir prendre des décisions qui contreviendraient aux intérêts des Etats-Unis. Avec 17,5% des droits de veto, ce pays y dispose d'une minorité de blocage sur toutes les décisions importantes qui ne peut être prises qu'à une majorité de 85% des voix (40(*))

f) L'analphabétisme

Selon l'UNICEF, il y a plus de 130 millions d'enfants d'âge scolarisable, ne sont plus scolarisés presque de 30.000 enfants dans le monde qui sont armés dans les guerres civiles et 250 millions d'enfants de moins de 14 ans (scolarisés et non scolarisés) travaillent, souvent dans des conditions dangereuses ou malsaines pour permettre à leurs familles de survivre(41(*)).

g) La politique étrangère des Etats-Unis

Au lendemain des événements du 11 septembre 2001, la maison blanche a choisi « la lutte contre le terrorisme » comme étant le principe majeur de sa politique étrangère, tout en oubliant que cette politique est accusée d'être la cause principale du terrorisme. Un simple regard depuis la fin de la deuxième guerre jusqu'à nos jours conduit à constater la réalité de cette politique totalement agressive. Les Etats-Unis, pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, sont les leaders par excellence du monde dit « libres » ce sont eux qui accordent la confiance ou les refuse à telle organisation internationale, quelques que soient les parties contractantes leurs services de renseignements ont participé toujours au nom du sacro-saint principe de la « Sécurité Nationale Américaine » (42(*)) au renversement de régimes réformateurs et démocratique issus du suffrage universel au Chili, en Grèce, en Indonésie, en Bolivie, en Haïti. Ces mêmes services américains ont contribué à des actions de déstabilisation contre des gouvernements légitimes à Cuba, en Angola, au Mozambique, en Ethiopie, au Cambodge, au Timor oriental, au Liban, au Pérou, Congo démocratique (ex-zaïre), au Yémen du sud, aux îles Fidji ; parallèlement, les Etats-Unis ont depuis la fin de la seconde guerre mondiale, mené des interventions militaires directes, terrestres ou aériennes contre le Viêt-Nam, le Laos, le Liban, Grenade, Panama, la Lybie, la Somalie, l'Irak...

Grosso modo, quelle que soit l'administration en place démocrate ou républicaine, le locataire de la maison blanche poursuit la même politique étrangère.

II.1.3. TYPOLOGIE DU TERRORISME

D'une façon générale, il existe six courants :

II.1.3.a. Terrorisme d'Etat

Il se développe pendant la guerre froide, essentiellement mis en oeuvre dans les pays latino-américains alors soumis à des dictatures mais aussi à des pays comme la Grèce de 1967 à 1974, ou encore d'Indonésie et la Coré du sud, le terrorisme d'Etat constitue l'un de plus important car il consiste en mobilisation générale de la société dans une guerre contre l'ennemi intérieur, la sécurité nationale qui constitue l'ossature idéologique du terrorisme d'Etat trouve son origine dans les doctrines comme celle de Maroc ou de Truman ; cela débouche une politique de contre-insurrection, dont les mouvements les plus forts sont des coups d'Etats fomentés avec l'aide d'autres Etats puissants en guise d'exemple, nous pouvons parler de l'intervention américaine contre les régimes progressiste d'Arvenz ou Guatemala (1954) et de l'ISAAC Goulart au Brésil (1964), de Salvador Allende au Chili (1973) et contre les régimes instables d'Uruguay (1973) avec guérilla des Tupa Maros et d'Argentine (1976)(43(*))

II.1.3.b. Le terrorisme religieux

C'est le terrorisme à motivation religieuse, ou motiver par des convictions religieuses. Anciennement, il s'est exercé par des groupes stem ou l'organisation Irgoun Zwaileoumi contre les britanniques durant la lutte pour l'indépendance d'Israël (44(*)) .

Ainsi les musulmans de l'Inde font l'objet de plusieurs attentats terroristes menés par les Bouddhistes.

Par ailleurs, on a souvent parlé du terrorisme « islamique » après événements du 11 septembre 2001, qui ont été l'occasion pour les Etats-Unis et certains Etats occidentaux d'assimiler l'Islam à la violence et au terrorisme. (45(*))

Mais, pouvons-nous imaginer un article ou une compétence sur le terrorisme et le catholicisme ? ou encore, le terrorisme israélien et le judaïsme ? nous voyons bien ce qui arrive au Pays-Bas, en Irlande, en Serbie... mais personne n'a osé lié le terrorisme au christianisme et encore moins judaïsme(46(*)).

II.1.3.c. Le terrorisme d'extrême gauche

Il est lié à des mouvements révolutionnaires qui ne visent pas seulement à renverser les gouvernements, mais aussi l'ordre juridique et social du pays.

On écrit à titre d'exemple :

- La fraction armée rouge et le mouvement du 2 juin en Allemagne fédérale ;

- Les brigades rouges en Italie ;

- L'action directe en France ;

- Les cellules communistes combattantes en Belgique ;

- Le 17 novembre et Ela à la Grèce ;

- Le Dev sol à la Turquie ;

- Le sentier lumineux au Pérou ;

- Les Khmers rouges au Cambodge.

II.1.3.d. Le terrorisme d'extrême droite

La menace de violence de l'extrême-droite existe dans des de nombreux pays depuis plusieurs décennies, des groupes néo-fascistes et néo-nazis sont actifs aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique du sud, en Amérique du sud ainsi qu'en Europe et dans l'ancienne union soviétique (47(*)).

En Allemagne par exemple, le désenchantement général à l'égard des principaux partis politiques, les pressions exercées sur l'économie par la réunification des taux de chômage élevés et l'arrivée des certaines de milliers d'immigrants ont créé un climat dans lequel l'extrémisme violent d'extrême-droit est florissant.

II.1.3.e. Le terrorisme d'une question particulière

Les extrémistes faisant partie de groupes voués à une question particulière constituent une autre source croissante de violence terroriste. L'escalade récente des attentats dirigés contre du personnel médical, des cliniques et des hôpitaux par des militants anti-avortement aux Etats-Unis et contre des chercheurs scientifiques, des laboratoires et d'établissements commerciaux par les défenseurs des droits des animaux en Grande-Bretagne, donne une idée de la nature des motivations en cause même si ce groupe d'extrémistes vise à modifier des politiques ou des pratiques précises, plutôt que l'ensemble du régime socio-politique, on ne devrait pas sous-estimer leur capacité de mettre en danger la vie et le bien-être social et économique (48(*)).

II.1.3.f. Le terrorisme de minorités ethniques

C'est celui qui est lié avec les visées autonomistes ou séparatistes, communautés culturelles avec langues, traditions, parfois religions distinctes de celle de l'Etat nationales c'est notamment le cas de l'Ira en Irlande qui combatte l'autorité britannique en Irlande dans le but de réaliser l'union et l'indépendance de cette dernière, de l'Etat qui lutte contre l'Espagne à fin d'obtenir l'indépendance du Pays basque.

II.2. LA THEORIE DE LA SECURITE INTERNATIONALE

La théorie de la sécurité internationale est d'une émanation réaliste de HANS MORGENTHEAU dont l'objectif est de chercher à connaître les causes de l'insécurité et chercher comment les annihiler. Les causes de l'insécurité sont constituées par des menaces à la sécurité d'un Etat49(*). Nous présentons cette théorie en développant sommairement les visions et les stratégies de la sécurité.

II.2.1. VISION DE LA SECURITE

II.2.1.a. Vision réaliste de la sécurité

Dans la vision réaliste de la sécurité, 3 auteurs ont mis leurs contributions ; il s'agit de Thomas Hobbes, Arnold Wolfers et Kenneth Woltz50(*)

Thomas Hobbes, qui fait de la rivalité, la méfiance et la fierté, les trois motifs de guerre qui font prendre aux hommes l'offensive pour de profit, sécurité et réputation, tous les réalistes sont d'accord pour voir dans la recherche de la sécurité l'un des (objects) éternels ; de la politique extérieure des Etats.

Arnold estime que de toute évidence, il n'est pas vrai que ces nations subordonne toutes les autres valeurs à la maximisation de leur sécurité même s'il ne fait guère de doute que la plupart des nations ; la plupart du cas ce sont préoccupé et ont raison de se préoccuper d'un éventuel manque de sécurité et ont accepté de faire des sacrifices en vue de son remplacement : de l'autre Kenneth n'hésite pas à affirmer que la sécurité est l'objet premier des Etats. Celui que le système international encourage les Etats à satisfaire parce que ce n'est qu'en condition que leur survie soit assurée que les Etats cherchent à satisfaire d'autres buts tels que la tranquillité, le profit ou la puissance.

II.2.1.b. Vision constructive de la sécurité

C'est à Karl Deutsh qui revient la vision constructiviste, en argumentant comme suit, non seulement l'unification politique n'est pas en soi garante de sécurité mais surtout, la sécurité définie de façon positive comme attente de changement pacifique, est tout à faitenvisageable entre deux ou plusieurs Etats-Nations souverains ; c'est-à-dire en état d'anarchie ceci se fait grâce à un processus d'apprentissage social s'effectuant au niveau des peuples et de leurs flux de communication de toute nature, et non grâce à un éventuel équilibre au niveau des rapports interétatiques. En communiquant les besoins et les intentions d'une société nationale à une autre, ces interactions transe-sociétales renforcent sans d'identité collective faisant ainsi émerger un sentiment de communauté, synonyme de valeurs partagés et de loyauté réciproque, de sympathie et confiance mutuelle. 51(*)

II.2.2. LES STRATEGIES DE LA SECURITE

Toutefois, la sécurité ne doit pas être arrêtée au seul aspect militaire ; différentes dimensions sont également à connaître, nous avons la sécurité par la défense nationale, la sécurité collective, la sécurité par l'alliance défensive et la sécurité par l'équilibre des forces.

II.2.2.a. La sécurité par la défense nationale

Dans cette stratégie de la théorie de sécurité un Etat doit se fier à sa force armée sans pour autant faire recours aux étrangers pour assurer sa sécurité.

II.2.2.b. La sécurité collective

Elle considère la paix mondiale comme une et indivisible, la sécurité collective fonctionne contre l'agression et au profit du triomphe du droit international.En temps de paix, les Etats sont superposés être des amis, et lors qu'arrive ou survient quand même la guerre d'agression les amis se liguent contre l'unique agresseur. 52(*)

II.2.2.c. La sécurité par l'alliance défensive

Ici nous voyons la manière dont les Etats se coalisent pour affronter un Etat bien déterminé faisant l'objet d'une agression contre la paix.

II.2.2.d. La sécurité par l'équilibre des forces

L'équilibre des forces est ainsi institué comme une structure décentralisée destinée à assurer l'ordre. Historiquement, la notion de l'équilibre des forces apparaît en 1648 avec le traité de Westphalie : l'ordre public Européen reconnait la nouvelle réalité de l'équilibre des forces.

Chapitre II : PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE

SECTION I : L'IRAK ET LA SYRIE

II.1. LA REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE L'IRAK

L'Irak est un pays du Proche-Orient situé au nord de la péninsule arabique. L'Irak est le terme qui vient du perse : ERAK qui signifie littéralement « basse terre » et parfois appelé « BILAD » ou « RAFIDAIN » littéralement « Pays de deux fleuves » entre tigre et Euphrate. Et BAGDAD en est la capitale. D'une superficie de 435.052Km², cet Etat se situe à l'Ouest de l'Iran, au Nord-Est de la Jordanie, à l'Est de la Syrie, au Sud-Est de la Turquie, au Nord-Est de l'Arabie-Saoudite, au Nord-Ouest du Koweït.

Les ressources naturelles sont pétrole, gaz, phosphate et soufre, mais il détient de plus grands réserves de pétrole et par conséquent, membre de l'OPEP.

L'Irak couvre une grande partie de la Mésopotamie, le berceau de grande civilisations parmi les plus anciennes, la population irakienne est composée de dix ethnies dont les Sunnites, les Chiites, les Kurdes, Shabaks, Turkmènes, Yezidis, Failis, Sabiens-mandeens, assyriens, les Chaldéens ; langues principales : Arabe, Kurde, Turc dont landue officielle est l'Arabe.

Ce territoire fut longtemps partie de l'empire Ottoman occupé par le Royaume-Uni après la 1ère guerre mondiale, puis placé sous un régime de mandat britannique de Mésopotamie ; l'occupation britannique fit pale en 1920 à une violente insurrection proclamée en 1921. Le royaume d'Irak obtient sa pleine indépendance. En 1932 la monarchie dure jusqu'en 1938 puis plusieurs gouvernements se succédèrent par des coups d'Etat, l'Irak oscillant entre les influences antagonistes occidentales et anti-occidentales dans le contexte de la guerre-froide et le parti Baas prend de plus en plus d'importance et permet l'arrivée au pouvoir de Saddam Hussein en 1979. 53(*)

Depuis lors, l'Irak a connu trois guerres très meurtrièresdes répressions sanglantes dont celles des Kurdes et des Chiites et plus de dix ans d'embargo. Son régime laïc, fondé à la fin des années 1960 par les Baas, a été aboli par l'invasion de la coalisation menée par les Etats-Unis en 2003, ce régime en dépit de son caractère dictatorial présent dans la majorité des Etats du Moyen-Orient semble avoir été populaire chez la plupart des sunnites, traditionnellement nationalistes, mais minoritaires au sein de la population irakienne.

Depuis l'invasion, l'Irak a été de facto sous tutelle de la coalisationinternationale, les Kurdes ont obtenu l'autonomie d'une région au Nord du pays, la laïcité a disparu et la politique a été donnée par les affrontements intercommunautaires ponctués de nombreux attentats et cause l'immigration des minorités chrétiennes. Le gouvernement est actuellement dirigé par NourialMaliki à la tête d'une coalisation Chiite. Dans un effort de répartition des rôles entre les trois personnes, l'exécutif est partagé entre 3 personnes, le président est FhoadMassoumest Kurde, le 1er ministre est Chiite et le président du parlement Sunnite et chacune de ces 3 têtes est entourée de deux adjoints déterminant de deux personnalités religieuses de la communauté Chiite : l'Avotallah Al Al-sastani et Moqtada Al Sandra.

I.2. LA REPUBLIQUE SYRIENNE

La Syrie est un pays qui se trouve dans le continent d'Asie, dans la région de Moyen-Orient ayant une superficie de 185.180Km² dont la population s'élève à 20 millions d'habitants, 52% des habitants vivent en zone rurale et 48% en milieu urbain.

L'Arabe est la langueofficielle parmi les langues minoritaires : l'arménien, le turkmène et le kurde sont aussi parlés, l'arménien est encore utilisé dans certains villages du Qalamain comme Moalonla. L'anglais est généralement parlé dans le milieu touristique. La capitale est Damas, à l'extrémité orientale de la France e, superficie, à cinq voisins frontaliers, la Turquie au Nord, l'Irak à l'Est et au Sud-Est, la Jordanie au sud, le plateau du Galon au Sud-Ouest, le Liban à l'Ouest.

La Syrie a eu l'indépendance le 17/04/1946, elle est désertique sur une bonne moitié de son territoire, elle offre une diversité de paysages surprenantes pour le visiteur ; les hautes montagnes en neiges jusqu'au printemps, d'aimables collines plantés de verges, d'austères paysages basaltiques, et une cote qui atteint toute sa splendeur au nord de Lattaquié. Ces sources naturelles sont : pétrole, phosphate, chrome, manganèse, fer, rock sel, marbre, gypse, énergie hydrocarbure.

La Syrie est avant tout continentale. La topographie du pays présente une région montagneuse fertile sur une étroite côte méditerranéenne qui court sur 183Km et le long de la frontière libanaise, une vaste plaine cultivée d'oasis dans le triangle Est. La Syrie est barrée de montagnes, notamment une haute chaine de montagne qui sépare la côte du reste du pays et prolonge l'anti Liban.54(*)

SECTION II : L'ORGANISATION DE L'ETAT ISLAMIQUE

II.1. HISTORIQUE

C'est dans l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis en 2003 que l'organisation qui est connue aujourd'hui sou le nom d'Etat Islamique trouve ses racines. Le Jordanien Abou Moussab AL-ZARQAOUI en est vraisemblablement à l'origine lors qu'il réunit autour de son mouvement TAWHID WAL Djihad des combattants venus lutter dans de pays pour chasser les américains, mais aussi ceux qu'il perçoit comme leurs alliés, les chiites irakiens. Dès 2014, le sunnite prend la tête de la branche locale d'Al-Qaida en 2007, un an après sa mort le mouvement djihadiste prend pour appellation « l'Etat islamique » en Irak, EII en sigle. Affaibli par l'offensive américaine, celle-ci bénéficie d'un nouvel élan en 2010 avec l'arrivée à sa tête de l'Irakien Aboubakr Al-Baghdadi. 55(*)

En 2013, au mois d'avril, l'Etat islamique irakien s'émancipe de la nébuleuse Al-Qaïda et annonce sa fusion avec le front Al-Nostra, groupe djihadiste présent en Syrie pour devenir l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL). Mais Al-Nosra refuse cette alliance, et les deux mouvements s'engagent dans une guerre fratricide. Néanmoins comme le souligne Christophe Ayad, chef du service international du monde : « Face à une menace extérieure, ils se retrouveront sans groupes d'Al-Nosraà l'Etat islamique depuis les victoires de ce dernier en Irak ». 56(*)

II.2. OBJECTIF

Comme le nom du groupe djihadiste le suggère, son objectif prioritaire territorial est la création d'un califat en d'autres termes, il souhaite la mise en place d'un Etat gouverné par un chef politique et religieux unique actuelle bouBakr Al-Baghbdadi, selon la loi islamique, la charia. Le 29 Juin 2014, l'Etat islamique a proclamé le rétablissement de ce dernier dans les zones de Syrie et d'Irak qu'ils contrôlent détruisant notamment à coup de bulldozers la frontière Irako-Syrienne. C'est à ce moment que l'EIIL a officiellement pris le nom d'Etat Islamique et de la Syrie le regroupe a promis de « Brise les frontières » de la Jordanie et du Liban et de « Libérer la Palestine » ainsi l'actuel djihad local pourrait s'étendre plus largement y compris à l'occident. Le porte-parole de l'Etat Islamique Abou Mosa, déclaré à MedyanDairiel, journaliste pour le magazine américain vice « si Dieu le veut nous leverons le drapeau d'Allah sur la maison blanche ».

Les actions menés par l'Etat islamique sont notamment le mode opératoire, la lutte armée, guérilla, attentats suicides et les prises d'otage dans les zones d'opérations telles que : Irak, Syrie, Liban et Lybie y compris Arabie-Saoudite et les philippines depuis 2006. 57(*)

II.3. DEVISE ET IDEOLOGIE

II.3.1. DEVISE

La devise de l'Etat islamique est « La-Ilaha-Illa-Allah » ce qui signifie en français : « Il n'y a de dieuque Dieu ».

II.3.2. IDEOLOGIE

Leurs idéologies sont multiples en titre du sommaire, il y a salaphismedjihadiste, panislamisme, anti-shiisme, Takifirisme, anti-occidentalisme.

II.4. EFFCTIF

Il est extrêmement compliqué de déterminer le nombre de combats enrôlés au sein de l'Etat islamique. La première difficulté réside dans le décompte des véritables membres de l'EI et ses alliés ou sympathisants. Ainsi en Irak, d'anciens membres du régime baassistes se sont alliés aux djihadistes actuels.Selon des experts du renseignement cités par le New-York times : « entre 10.000 et 17.000 combattants » seraient actuellement « affiliés à l'Etat islamique ». Mais cette estimation est considérée comme basse en puissance spécialistes qui évoquent une montée en puissance depuis l'offensive de juin « avant la prise de Mossoul, l'EI comptait environ 20.000 hommes en Irak et en Syrie, expliquait fin juillet 2014 dans la croix, Romain Caillet, chercheur et consultant en affaires islamiques, installé au Liban58(*) Etant donné que l'EI libère des nombreux prisonniers et qu'il a bénéficié de ralliements, il a sans doute environs 250.000 hommes à l'heure actuelle. La CIA estime quant à elle que le groupe djihadiste compte quelques 31.000 combattants en Irak et en Syrie. Une des plus grandes des observateurs réside par ailleurs dans la forte capacité de recrutement de l'Etat islamique ; tant dans les zones conquises qu'à l'étranger59(*)

Grâce à la communication de l'EI qui a investi largement les réseaux, l'organisation à l'image de marque et elle est devenue l'organisation la plus populaire auprès des combattants étrangers dont 2000 Européens. Certaines estimations élèvent ce chiffre plus haut. L'EI s'appuie sur tuitter et sur d'autres canaux de communication plus classique. Elle possède un forum Al mimbar ; labo officiel d'Al-fargan de production des vidéos.Ces moyens de communication permettant aux moudjahidans de partager leur joie et de ne pas avoir à douter la BBC, Al Arabia Al Jazeera ...

La production vidéo présente sur terrain des distributions des nourritures et une certaine assistance sociale pour s'assurer du soutien des civils permettant aux djihadistes de se confondre dans la population. La diffusion des vidéos avec certaines images violentes s'inscrivent dans la logique de la terreur pour inciter les militaires adverses à la désertion. La diffusion des discs de clip qui mettent en avant, les actions des combattants sur terrain glorifiant la faveur et la détermination des militaires qui sont prêts à mourir en martyrs est une stratégie de communication pour l'encouragement et le recrutement. Une autre facette du djihad postmoderne customisés jeunes générations passe par la diffusion de nombreuses vidéos pour susciter l'engouement à des fins de propagandes et de recrutement dans le monde.

II.5. FINANCEMENT

L'organisation de l'Etat islamique est souvent présentée comme le groupe terroriste le plus riche du monde. Il revendique soit une fortune de près de 2 milliard de dollars, soit 12 milliard d'Euros dans un premier temps. Dans des pays du golfe, aurait été sa principale source de financement selon les accusations des autorités irakiennes. Aujourd'hui, l'Etat islamique est tout du Rackat (une forme de financement appelée Impôt révolutionnaire) dans les zones qu'il contrôle en Irak, puis de la saisie de puits de pétrole et du pillage des terroristes conquis. Il a aussi bénéficié de l'argent de rançons versées pour libérer les otages.

II.5.1. Les dons

L'organisation de l'Etat islamique ne manque pas de partisans et sympathisants dans la péninsule arabique, mais aussi dans l'ensemble du monde Arabe et jusqu'en occident. Et un sondage certes discuté, révélait récemment le taux d'espions positifs vis-à-vis de l'Etat islamique dans plusieurs pays. Cependant, certains dont arrive par voies détournées « les pays du golf via leurs dirigeant politiques et les appareils d'Etat ou avec des fortunes privées, soutiennent depuis le début l'insurrection syrienne contre le président Bachar Al Assad.

Les rebelles islamiques sont largement aidés par l'agent venant du Qatar, des Emirats Arabes-unis, d'Oman, d'Arabie-saoudite ou du Koweït. C'est d'ailleurs, souvent par ces pays, place-forte-bancaire, que transitent les fonds60(*). Certains des groupes bénéficiaires se sont alliés officiellement ou non à l'Etat islamique. Ils jouent donc le rôle de façade pour l'EI et peuvent recevoir des fonds de mécènes du golf sans que ceux-ci ne soient menacés des représailles pas leurs gouvernements ou les pays occidentaux.

II.5.2. Le pétrole ou or noir

C'est dans les territoires contrôlés par ses hommes que l'Etat islamique et son drapeau noir doit trouver des ressources. Or, il se trouve justement que c'est en territoire sunnite, entre Bagdad, Mossoul et la frontière syrienne que les finement de pétrole sont les plus importants ; là aussi que les installations d'extraction et les raffineries ont été les plus développés sous régime de Saddam Hussein qui, lui aussi originaire de cette région de Tikrit. Or, aucun embargo réellement efficace n'est appliqué sur le pétrole extrait dans les territoires contrôlés par l'Etat islamique.

L'ambassadrice de l'union européenne en Irak dénonçait clairement de pays européens d'avoir acheté l'or noir des terroristes : »malheureusement des Etats membres de l'union européenne achètent ce pétrole ». 61(*)

« Pas d'achat direct, évidemment, mais des intermédiaires peu scrupuleux qui voient là une belle occasion de s'enrichir rapidement, car le pétrole extrait dans les territoires des djihadistes est vendu par eux à des prix défiant toute concurrence : autour de 35 USD le baril selon les experts des énergies. Pour ne pas se faire attraper, ces intermédiaires mélangent ensuite ce pétrole à des hydrocarburesbruts issus d'autres origines et les proposent aux industriels d'occident, mais aussi de Turquie ou de Syrie ». 62(*). Des volumes certes réduits par rapport à ceux produits avant les conflits en Irak et en Syrie, mais qui restent très lucratifs : « entre 40.000 et 60.000 barils de pétrole sortent des puits contrôlés par DAESH (acronyme de l'Etat islamique en Arabe), un trafic qui a généré en 2013 entre 500 et 800 millions de dollars pour les contrebandiers » estimation faite par Samuel Courent, expert de sahelistande la Lybie, au Mali, au coeur du nouveau Djihad. Sur les deux milliards de dollars de budget annuel de l'Etat islamique le pétrole représente donc de 25 à 40% des revenus. Mais les raffineries présentes sur place permettent aussi aux islamités de disposer de carburant à très bas prix pour leurs véhicules.

II.5.3. Les rançons des étages libérés

L'or noir (pétrole) ne suffit toutefois pas à subvenir à tous les besoins d'un tel terroriste, de sa population et d'importantes troupes avec notamment les achats d'armes et entrainement des combattants. Pour compléter les entrées financières, les djihadistes ont rapidement pensé à un essor habituel chez les terroristes depuis des décennies. S'ils ont exécuté certains otages occidentaux en médiatisant ces assassinats, d'autres personnes capturées peuvent servir des sources de revenus. Plusieurs libérations d'individus isolés ou de groupes se sont produites dont les allemands et américains, mais aussi des turcs. Si les Etats dont sont originaires, les prisonniers ayant échappé à un sort funeste nient avoir versé la moindre rançon, certains experts sont sceptiques.

SECTION III : ORGANISATION FONCTIONNELLE

Dans cette section nous présentons l'organisation fonctionnelle de l'organisation de l'Etat islamique sur le plan structurel, religieux, opérationnel et politique.

III.1.SUR LE PLAN STRUCTUEL

En dépit de l'opacité de l'organisation djihadiste dirigé par Abou Bakr Al-Baghdadi et selon les informations ayant pu être recueillies, l'Etat islamique est organisé de la manière suivante :

· Le Chef

A la tête de l'Etat islamique, on retrouve Abou Bakr Al-Baghdadi, né à Awwad Ibrahim Ali Al-Badri Al-Samarrai au nord de l'Irak, en 1971. Il a été élevé dans une famille sunnite pratiquante, il a obtenu son doctorat en études islamiques de l'université islamique de Bagdad avant de commencer sa carrière comme chef religieux. Il a été sur les radars internationaux pour la première fois après l'invasion américaine en Irak en 2003. Des rapports soulèventqu'il aurait été détenu au camp Bucca par les forces armées même si la date exacte et la nature de son arrestation sont inconnues, on sait qu'il aurait été emprisonné en 2004 ou en 2005 et a été libéré en 2009. 63(*)

· Les députés

Aux côtés du chef se trouvent deux députés dont ABOU MUSHM Al-Turknani qui régit les opérations en territoires irakiens et ABOU ALI AL-ANBANI qui s'occupe du territoire syrien. Ces deux hommes auraient été des gouverneurs locaux et coordonnent avec les conseils et en régissent la bureaucratie de l'Etat islamique. Si le chef devait mourir, l'un des députés lui succéderait. En plus des députés, d'autres structures aident à diriger l'Etat islamique ; même si on dispose de peu d'information à propos de leurs leaders principaux, le cabinet principal conseille Al-BAGHDADI à propos de décisions de l'Etat alors que le conseil consultatif le conseille sur les affaires juridiques. L'Etat islamique considère que l'influence de la loi islamique est la seule loi applicable. 64(*)

L'Etat islamique est divisé en sept vilayets ou provinces avec un gouverneur local pour chaque. Ces gouverneurs travaillent avec des leaders locaux qui se rapportent aussi aux dépités pour toute initiative que ce soit pour réparer un nid de poule ou encore couper les mains d'un voleur. C'est à ce plan que l'horrible réalité de l'Etat islamique devient plus évidente. Avec son nombre de conseils en charge des finances, des stratégies médias et de l'action militaire, c'est une société civile semi-fonctionnelle qui impose des lois brutales et sévères à toute la population. Il peut sembler étrange qu'un groupe qui a crucifié des gens gère aussi un bureau de poste ou distribué des contraventions de stationnement, mais le maintien des services est un moyen de garder le contrôle sur la population.

LE CHEF

ABOU BAKR AL-BAGDADI

DEPUTE SYRIEN

ABOU ALI AL-ANBARI

DEPUTE IRAKIEN

ABOU MUSLIN AL-TOURKAMI

CABINET

CONSEIL CONSULTATIF

LES GOUVERNEURS

ET

CADRES INTERMEDIAIRES

LEADERS LOCAUX

251658240ORGANIGRAMME

251657216

III.2. SUR LE PLAN RELIGIEUX

1) LE CALIFE :

ABOU BAKR AL-BAGHDADI dirige à la fois le groupe djihadiste et le califat qu'il a proclamé sur les territoires irakiens et syriens dont l'Etat islamique s'est emparé. Il s'est donné le titre de « CALIFE » un régime politique islamique disparu il y a près d'un siècle. Il se considère ainsi le chef de tous les musulmans dans le monde dont il exige l'Allegiance et obéissance.

2) LES ADJOINTS

- ABOU MUSLIM AL-TOURKAMi est considéré comme adjoint de baghdadi responsable de l'Irak où le groupe a lancé une vaste offensive et s'emparer de territoires au nord et à l'ouest de Bagdad ;

- ABOU ALI AL-ANBARI, est lui responsable de la Syrie où le groupe contrôle également de larges zones dans le nord et le nord-est du pays. Son commandant militaire Omar Ali SHISHANI est le plus haut commandant militaire de l'Etat islamique. Ce Tchetchen est e plus reconnaissable à partir de son épouse barbe rousse.

3) LE PORTE-PARLE 

ABOU MAHOMED Al Adnari est le porte-parole du groupe et l'un de ses hauts responsables. Il s'exprime dans de longs messages audio-diffusés par l'Etat islamique qui n'a en revanche jamais publié des photos de lui.

4) LE CONSEIL DE LA CHOURA 

Ce conseil serait composé de hauts responsables de l'Etat islamique qui conseillent Baghdadi et appliquent ses ordre. Cependant, certaines informations indiquent que le chef en personne de BAGHDADI dispose de son propre cabinet. Il y aurait d'autres conseils qui traitent des questions spécifiques notamment militaire, sécuritaire, financière et médiatique. Le conseil consultatif lui conseille sur les affaires juridiques, il pourrait être à l'origine des décisions concernant la décapitationdes journalistes étrangers.

5) LES WILAYAS

L'Etatislamique divise les territoires qu'il contrôle en Syrie et en Irak en willayas (régions administratives) qui sont dirigés par les gouverneurs et ont leurs structures militaires et administratives. 65(*)

III.3. SUR LE PLAN OPERATIONNEL

Sur le plan opérationnel, nous présenterons des opérations de l'EI sur les territoires qu'il contrôle en Irak et en Syrie.

III.3.1. EN IRAK

La création de l'Etat islamique remonte en 2006 lorsqu'Al-Qaïda forme avec 5 autres djihadistes le conseil consultatif des moudjahidines. Progressivement, la branche irakienne d'Al-Qaïda était absorbée dans l'Etat islamique ; son chef Abou Al-Baghdadi et mirent l'Etat islamique en Irak en 2007, et pour preuve AYEM, AL-ZAOU AHIRI annonce que : ``Al-Qaïda en Irak n'existe plus'' ; les combattants de ce mouvement ont rejoint pour la plupart l'Etat Islamique d'Irak. 66(*)

Le 29 juin 2014, l'Etat islamique annonce l'établissement du califat dans le territoire sous son contrôle et ABOU BARK se proclame calife successeur de Mahomet sous le nom d'Ibrahim. L'organisation prend ainsi le nom d'Etat islamique et est considéré comme le mouvement djihadiste le plus violent avec BOKO HARAM. Il est accusé par l'ONU, la ligue arabe, les USA et l'union européenne d'être une organisation terroriste responsable des crimes de guerre de nettoyage éthique et des crimes contre l'humanité. Depuis août 2014 une coalisation internationale intervient militairement contre cette organisation et la coalisation était de 22 pays. Tandis que l'Etat islamique était également composé de 5 autres groupes djihadistes irakiens avec une trentaine de tribus sunnites représentant environ 70% de la population de la province d'Al-Anba (Ouest d'Irak)67(*)

III.3.2. EN SYRIE

A partir de 2013, l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL) intervient dans la guerre civile syrienne. Des nombreux combattants d'Al-Nostra et la plupart de djihadistes étrangers rallient rapidement ce mouvement. Parmi ces combattants étrangers figurent les occidentaux musulmans que de l'EIIL s'implantent dans le Centre-Est du pays en particulier à JIRABLOUSE et à RAQQA. Elle possèderait en Syrie de 70.000 hommes en juillet 2013. En Syrie, les forces d'Etat islamique en Irak et au Levant, sont commandées par Abou MOUHAMED. Un autre chef irakien CHAKER WAHIYIB combattant également en Syrie.

Outre l'Est du pays, l'Etat islamique contrôle principalement la campagne orientale du gouvernement de Raqqa et celui de DEIR-EZOR ainsi qu'une partie de celui d'HASSAKE (Nord-Est du pays).

Après avoir consolidé ses annexions, elle s'étend le sud en direction de la frontière jordano-irakienne et vers le nord sur une partie du Kurdistan syrien. Sur son front ouest, l'Etat islamique progresse également et bascule les forces du front islamique et s'empare des villes de Turkmène et d'Akharin en direction de la grande ville d'ALEP.68(*)

Le 24 juillet, les djihadistes prennent l'assaut à la base de la division du 07 au nord de Raqqa. Les forces du régime assadistes perdent ainsi un des leurs derniers bastions dans le gouvernement de Raqqa. Un mois plus tard, le 24 Août, la base aérienne de Tabqa (province de Raqqa) est à son tour prise d'Assaut par les djihadistes au terme d'une bataille particulièrement violente. Après plusieurs jours de combats et la prise de plusieurs villages, les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au levant atteignent la ville de Cobanet dont ils prennent la partie sud.

III.4. SUR LE PLAN POLITIQUE

III.4.1. POLITIQUE INTERIEURE

L'Etat islamique prétend être un Etat théocratique prôna un régime basé sur une interprétation rigoureuse de la chariat (la loi islamique). Dirigé par Abou Bakr Al-Baghdadi qui s'est proclamé calife et appela tous les sunnites à lui prêter allégeance, l'Etat islamique rejette la démocratie, la laïcité et le nationalisme qualifiés d'ordures de l'occident.

L'Etat a mis en place des ministères pour l'éducation, santé, eau, électricité, affaires religieuses et défenses. Depuis le départ des américains de l'Irak, l'Etat islamique considère l'Iran comme son principal ennemi et se montre particulièrement hostile aux chiites le 11 juin 2014, à Mossoul, l'Etat islamique en Irak et au levant rend public une charte de 16 articles régissant la vie à l'intérieur de la ville. Parmi les points de cette charte, il menace les opposants de l'Homicide, la crucifixion, l'imputation des bras ou des jambes ou l'exile. Certains de ses points sont :

- L'alcool, le tabac et la drogue sont interdits (art 8) ;

- Toutes les manifestations publiques considérées comme contraires à l'islam sont interdites (art 10) ;

- L'Etat islamique en Irak et au levant promet la destruction de statut édifié avant l'avènement de l'islam (art 13) ;

- Les femmes ne peuvent sortir que vêtues d'un Icabe et accompagnées de leurs membres de famille (art 14)

- L'Etat islamique attend imposer aussi ses vues en matière d'enseignement dans le territoire qu'il contrôle, il a déjà interdit les cours d'histoire, de philosophie et de chimie ;

- L'enseignement de théories de Charles Darwin est prohibée et sous prétexte d'éliminer l'ignorance ;

- La biologie moderne est bannie des salles classe au profit de sciences religieuses ;

Auprès de la population, l'Etat islamique prend le relai de services publics et des Etats absents au défaillants et distribuer de la nourriture aux habitants. Des mesures sont prises pour faire vendre des pains à prix modiques et l'eau est fournie gratuitement aux agriculteurs. En novembre 2014, le groupe annonce qu'il va frapper de la monnaie sous forme de l'or, de l'argent et cuivre.

III.4.2. POLITIQUE EXTERIEURE

L'organisation de l'Etat islamique face à leur objectif d'établir le califat, les djihadistes promet que ;l'ombre de ce drapeau s'entendrajusqu'à ce qu' il couvre la terre, du nord au sud et de lest a ouest,mettant un terme à la fausseté et a la tyrannie de Jahieiyali qui veut dire en Français l'État puissant antérieur a l'Islam qui est USA, de prendre les territoires dans plusieurs pays en Asie, en Europe, en Afrique et même en Amérique où il veut hisser son drapeau à la maison blanche.69(*) Compte tenu de leur rêve de succès, l'organisation de l'Etat islamique est capable de tuer tous ceux qui les combattent ou ; tout celui qui se mettrait sur leurs chemins, l'OEI exprime leur sort.

Dans un message publié le 22 septembre 2014, ABOU MOUHAMED Al Adnani, porte-parole de l'Etat islamique appelle aux membres des citoyens de la coalition ce qui suit : « si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen en particulier, le méchant ou les sales français ou un australien ou canadien ou tout citoyen de pays qui sont entrés en conflit contre l'Etat islamique, alors compter sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière. Si vous ne pouvez pas trouver d'engrain explosif ou de munitions, alors isoler l'américain infidèle, le français infidèle ou n'importe quel se des alliés, écrasez-lui la tête à coup de pierres, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le »70(*).

Fin octobre 2014, le président de la CICR Peter MORER souligne : « en Irak et en Syrie, nous négocions avec toutes les autorités y compris l'Etat islamique » affirma que l'Etat islamique n'est pas une organisation avec ne direction clairement identifiée qui dispose d'une porte à laquelle on peut frapper en Irak et en Syrie. Ces négociations font en partie avec les tributs qui nous amènent auprès des interlocuteurs qui sont considérés comme les représentants de l'Etat islamique71(*).

Chapitre III: L'IMPACT DES ACTIONS TERRORISTES DE L'ETAT ISLAMIQUE SUR LA SECURITE INTERNATIONALE

Dans ce chapitre, il est question d'abord de présenter les actions terroriste de l'organisation de l'Etat islamique et en suite de montrer la position de la communauté internationale face à ces actions terroristes.

SECTION I : LES ACTIONS TERRORISTES DE L'ORGANISATION DE L'ETAT ISLAMIQUE EN IRAK ET EN SYRIE

I.1. EN IRAK

L'Etat islamique pourrait avoir commis des crimes de guerres, des crimes contre l'humanité et un génocide selon un rapport des nations-unies publié le jeudi, 19 septembre 2014. Ce rapport du haut-commissariat des nations-unies aux droits de l'homme (HCDH) s'appuie sur des entretiens approfondies d'attaques entre juin 2014 et novembre 2014. Il documente sur un éventail de violations commises par l'Etat islamique contres de nombreux groupes ethniques et religieux en Irak, dont le génocide.

Le rapport met aussi en exergue des violations y compris des meurtres, des tortures et sécurité irakienne et des milices qui leurs sont associés.  Le rapport documenté des abus généralisés commis par l'EIIL dont des meurtres, tortures, viols, esclavages sexuels, conversion forcée et enrôlement des enfants. Tous ces abus indique-t-il pourraient constituer des crimes contre l'humanité et/ou des crimes de guerre. Toutefois, le schéma manifeste des attaques contre les Yezidis entant que groupe suggère fortement que l'Etat islamique pourrait avoir perpétré un génocide.

L'EI a aussi accentué sa pression dans le gouvernorat d'Al anbar et dans les zones limitrophes du gouvernorat de Salah dine. Les terroristes se sont emparés de l'écluse de Thar thar en Irak ; à la suite d'une attaque déclenchée par une voiture piégée qui a fait de dizaines de morts et de blessés parmi les soldats irakiens. Les commandants de la 1ère division et de la 1ère brigade ont été tués au cours de cette attaque. Des dizaines de soldats irakiens et miliciens chiites ont été encerclés au bord du lac de thar thar et massacrés par les combattants de l'EI.

A Bagdad, la situation sécuritaire s'est à nouveau détériorée. Les attentats, les explosions, les assassinats, les enlèvements et des cadavres inconnus torturés et jetés au bord de la route ont réapparu. Ce nombre des attentats ont augmenté, mais le jour le plus sanglant est le 27 décembre 2014 au cours duquel 8 voitures piégées ont explosé quasi simultanément dans la partie Ouest de Bagdad faisant de très nombreux morts et blessés. Avant que l'on connaisse le bilan complexe des morts des attentats du 27 décembre à Bagdad, ces attentats ont fait dans le 6 gouvernorats 772 morts contre 323 en mars soit +239% d'augmentation. Le membre des tués se reparti ainsi : Al Anbar 222 (77) ; Salahuldein 225 (90) ; Nivenel 163 (83) ; Kirkuk 59 (54) ; Dyala 7 (22) et Bagdad 96 (48).

I.2. EN SYRIE

L'organisation de l'Eta islamique s'il recule en Irak, progresse en Syrie. L'abus de l'Etat islamique est orageux et cruels, tel est le cas de capture des femmes et des hommes à Damas dont les garçons de plus de 12 ans ont été séparés de leurs mamans, les maris de toutes ces femmes ont été amenés plus loin et abattus comme « Butin de guerre », certaines femmes et filles qui se sont ensuite réussi d'échapper ont décrit avoir été ouvertement vendues ou remises en « cadeaux » à des membres de l'organisation de l'Etat islamique. Les femmes enceintes sont éventrées disant les femmes sont porteuses des enfants infidèles72(*).

La participation de l'organisation de l'Etat islamique à la guerre civile syrienne a permis à cette organisation d'assurer un ravitaillement en armes via le pays voisin, ce qui a significativement amélioré sa situation en Irak.

En mai 2014, l'EIIL a lancé une offensive vaste sans pareil contre les rebelles syriens dans les gouvernorats de DEIR EZ-ZOR qui leur permet de reprendre pied dans cette région frontalière de l'Irak. Les Kurdes syriens étaient encerclés dans Kabore, qui, avec leur posture tragique chose d'archétypique, du jamais vu depuis Stalingrad et le Ghetto de Varsovie. Ce sinistre liste des morts. Il convient d'y ajouter les actions et les viols des mariages forcés que les jeunes filles et femmes sous le joug de l'Etat islamique.

SECTION II : LA POSITION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE FACE AUX ACTIONS TERRORISTES DE L'ORGANISATION D'ETAT ISLAMIQUE

II.1. POSITION DE L'IRAK ET DE LA SYRIE

II.1.1. POSITION DU GOUVERNEMENT IRAKIEN

Le gouvernement irakien à de pleine panique face à la terreur de l'organisation de l'Etat islamique, un mouvement d'une ampleur inédite sur tous les quatre coins du monde. Le gouvernement irakien demande de l'aide à de grandes puissances qui feront de sorte que ces horreurs des atrocités commises par l'organisation de l'Etat islamique arrivent à sa fin. Le gouvernement irakien demande aux USA qu'ils lui portent allégeance face à cette organisation de l'Etat islamique, bien que la politique extérieure des USA a comme objectif primordial d'anéantir le terrorisme, comme ils avaient fait avec le leader d'Al-Qaïda OUSSAMA en envoyant ses commandos d'élite de SEAL TEAM six pour qu'ils aient trouvé ce leader et le tuer ; dans le cadre qui est de notre les USA refusent de mettre en péril la vie de ces combattants en les envoyant sur le sol irakien pour combattre.BARRACK OBAMA le président des USA dit : « Ce problème est le vôtre, quand même nous enverrons seulement les formateurs de vos militaires ». 73(*)A la cherche de l'acte pour combattre l'EI, 1er ministre irakien Haider Al Abadi s'est rendu à Moscou pour demander une aide militaire russe face aux djahadistes du groupe Etat islamique qui s'est emparé de Ramadi, une ville stratégique à moins de 100 Km de la capitale Bagdad. M. Abadi, à la tête d'une délégation importante doit rencontrer le président russe Vladimir Poutine pour faire le point sur les relations. Cette visite d'une journée intervient alors que l'armée irakienne aidée de milices chiites, propose une contre-offensive pour prendre Ramadi, le chef-lieu de la province majoritairement sunnite d'Al-Anbar (Ouest). 74(*)

II.1.2 POSITION DE GOUVERNEMENT SYRIEN

L'organisation de l'Etat islamique a réussi à tenir en échec le gouvernement et leur armée instaurant les chaos et la terreur dans la région. Face à cette marginalité de l'EI, Bachar Al-Assad le président syrien et son gouvernement considère cette menace comme une lourde charge. Sans de l'aide, nombreuses victimes seront exécutées par l'EI. C'est ainsi que le gouvernement qui oublie les milliers de morts. Les millions de réfugiés et l'enracinement d'une secte dont la transformation progressive en Etat, attire sa radicalité et sa violence toujours plus de combattants venant précisément des pays qui prétendent l'éradiquer.

A cause de cette ignominie beaucoup de pays occidentaux veulent se coaliser en cachant leurs ambitions, tout en évitant que leur défaite ne soit un repas quotidien. Au vue de cette humiliation terroriste, la population syrienne accuse le gouvernement de Bachar Al Assad d'avoir mis leurs plans d'opération devant les caméras de l'Etat islamique. Le monde à l'envers on se plus qui fait confiance à qui. Les américains persuadés de leur échec refusent de faire aucun effort pour le syrien ; de l'autre côté, la France appuie les ont dits de la population tout en mettant pression à un Etat souverain que son président démissionne de sorte qu'elle intervienne. C'est à cause de propositions méprisables que le gouvernement syrien tournera le dosà ces fameuses puissances ; et elle trouve l'asile en Iran, où la chance de les aider est vivante75(*).

II.2. LA POSITION DE L'ONU

La position de l'ONU est de lutter contre le terrorisme et contre la propagande de l'Etat islamique.

II.2.1. LUTTE CONTRE LA PROPAGANDE DE L'E.I.

Pour lutter contre le groupe terroriste de l'Etat islamique, le garant de maintien de la et de la sécurité a déclenché l'alerté tout en organisant un forum sur le rôle des médias pour combattre le terrorisme. Les hauts responsables de l'ONU ont appelé la communauté internationale à lutter plus efficacement contre la propagande de l'Etat islamique d'Irak et du levant (EIIL) destinée à recruter des combattants étrangers. Lors de ce forum organisé au siège de l'ONU par la ligue des Etats arabes, le secrétaire général adjoint des nations unies aux affaires politiques, Jeffrey Felt man, a jugé indéniable l'utilisation efficace par ces groupes des médias sociaux « pour diffuser leur propagande et recruter dans leurs rangs comme combattants terroristes étrangers des jeunes hommes et jeunes femmes vulnérables de toutes les régions du monde »76(*). Entre le début de l'année 2014 et fin 2014 on estime à environ 70% de l'augmentation du nombre de combattants terroristes étrangers à travers le monde.

« Avec leur message de haine, les extrémistes violents attaquent directement la légitimité de la charte des nations unies et les valeurs de paix, de justice et de dignité humaine sur lesquelles sont fondés cette charte et les réactions internationales », a souligné M. Feltman qui a jugé « indéniable » que les « messages manipulateurs des extrémistes violents sur Twitter, You Tube et autres médias sociaux ont un pouvoir de séduction auprès des jeunes en quête d'aventure »77(*). Le secrétaire général adjoint a estimé que la communauté internationale devait « développer une vision claire et la communiquer » auprès des jeunes pour offrir une alternative aux « messages extrémistes et destructeurs qui font la promotion de la violence et des destructions ». il a rappelé que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a annoncé son intentionde présenter plus tard année 2014 un plan d'action pour prévenir l'extrémisme violent, incluant notamment une stratégie de communication impliquant les acteurs des médias sociaux, les gouvernements et la société civile.78(*)

« Nous ne pouvons prévenir l'extrémisme violent que si nous cherchons le soutien de la société civile toute entière », a dit M. Feltman, précisant que cela comprenait les leaders religieux, la jeunesse et les femmes ainsi que les médias. Il a également jugé nécessaire d'améliorer la gouvernance et de veiller au respect des libertés d'expression et d'information.79(*)

II.2. LUTTE CONTRE LE TERRORISME

Le chef du directorat du comité des nations unies contre le terrorisme (CTED), Jean Paul Labarde a indiqué que son comité intensifierait ses efforts pour encourager les Etats membres à lutter contre le terrorisme en impliquant tous les acteurs, y compris les médias. Selon lui, il est important de rappeler que parallèlement à capacité des groupes terroristes à recruter des jeunes « nous avons vu comment les gens ont uni leurs forces pour s'exprimer contre ces terroristes » prenant pour exemple la campagne Bring Back on Girls sur les médias sociaux qui a appelé à la libération des jeunes filles de Chibok enlevées au Nigéria par BokoHaram80(*).

II.3. LA PREOCCUPATION DES PUISSANCES OCCIDENTALES

La préoccupation des puissances occidentales et de combattre l'EI qui est un mouvement terroriste le plus puissant au monde et à anéantir ce mouvement.

Si les puissances occidentales soutiennent les Etats de la région et les factions armées combattront sérieusement une intervention directe, autant en raison du risque d'enlisement sur le terrain que face à celui de voir une telle action perçue par certains comme une ingérence étrangère et une tentative d'invasion.

En favorisant le ralliement de certaines tribus et fonctions armées à l'organisation de l'Etat islamique aux antipodes de l'objectif poursuivi, la préoccupation de puissance occidentale est fondée sur 4 raisons pour que l'occident reste engagé au Moyen-Orient. Ces raisons sont les suivantes :

- Les intérêts économiques qu'elle y possède.

- La défense des valeurs auxquelles elle est attachée. Et que le chaos mettra inévitablement en danger ;

- Le prix du pétrole toujours dépendant de la situation de cette région, malgré le potentiel du schiste ;

- La prolifération nucléaire

Les américains se cantonnent à la formation des forces irakiennes sans intervention au sol (no boots on the ground)

CRITIQUE ET SUGGESTIONS

Bien qu'étant organisé, l'organisation de l'Etat islamique affiche une mauvaise allure à l'égard de la sécurité internationale, ceci est justifié par la prise des enfants âgés de 6 ans, que l'Etat islamique transforme en soldats du futur d'ailleurs, c'est une situation alarmante vis-à-vis de l'UNESCO et l'UNICEF. Si le pillage, les décapitations, viols et tant d'autres atrocités sont devenus omniprésent sur le sol Irako-syrien c'est compte tenu de l'inaction de la communauté internationale.

A l'ère actuelle, le terrorisme est une menace incurable qui frapperait tout ceux voudrons s'imposer sur leurs chemins.

Le raid que la communauté internationale prétend faire pour calmer cette dernière qui est l'organisation de l'Etat islamique, à notre faveur nous dirons seulement que la communauté internationale veut mettre pause aux atrocités et non à sa péroraison.

Aujourd'hui les relations internationales traverse un moment douloureux et la politique étrangère des Etats unis qui veut anéantir le terrorisme à tout prix, cette idée ne prendra pas son ticket en bombardant le terrorisme, parce que parmi les terroristes il y aussi les civiles otages, qui, selon l'organisation de l'Etat islamique sont considérés comme leurs rançons. Pour quoi la communauté internationale aura-t-elle peur de mettre en disposition une troupe de combattants sur sol Irako-syrien en raison de libérer les otages et être convaincu que ces égorgeurs sont disparus, ainsi pour un remède qualificatif, nous suggérons les pistes de solutions suivantes :

- La communauté internationale s'attaque aux causes en luttant contre la pauvreté, la marginalité et la corruption ; la guerre contre la terreur claironnée depuis 2001 marque le pas, parce qu'elle place la lutte sur le plan militaire avant le plan idéologique. Or la terreur n'est pas un territoire à conquérir mais une terre, la perdition pour gagner aujourd'hui cette guerre ce n'est pas tant des armes et des soldats qu'il faut mettre sur le terrain, mais des idées et des idéaux dans les médias ;

- Que soit mise sur pied la relance de la croissance génératrice, d'emplois, mais la mise en oeuvre de dignité comme le terrorisme s'organise, devient de plus en plus performant et continue sa besogne. Il faut donc, sans hésiter le contre-attaquer en mettant en oeuvre les moyens sécuritaires légaux que tout Etat respectable doit toujours avoir disponibles et en mesure de frapper vite et fort toute menace pour la contenir avant de l'achever avant nous, de pays démocratiques victimes du terrorisme n'ont pas hésité à employer la manière forte et pitié. Mais ce sont les plus décidés, les mieux formés et entrainés, les plus têtus et les mieux équipés qui remportent la victoire. Il faut coûte que coûte maitriser le terrorisme en employant tous les moyens légaux et les méthodes réglementaires pour assurer l'IRAK et SYRIE d'un avenir incertain, obscur et rétrograde.

CONCLUSION GENERALE

Les préoccupations majeures qui ont tourmenté notre entendement consisté à étudier la question du terrorisme et son impact sur la sécurité internationale cas de l'organisation de l'Etat islamique.

A première vue, il a fallu nous interroger au départ comme suit :

· L'Etat islamique est-ce un mouvement ou des mouvements terroristes ? quelles sont ses composantes et qui sont ses leaders ?

· L'Etat islamique constitue-t-il une menace et quel est l'impact sur la sécurité internationale ?

· Quelles sont les actions menées contre ces menaces pour le maintien de la paix et de la sécurité internationale ?

A ces questions, nous avons répondu provisoirement que l'organisation de l'Etat islamique serait un mouvement terroriste allié aux différents régimes dictateurs ou despotes dans l'acquisition des bombes et armes de destruction massives. Ses leaders sont OUSSAMA BIN LADEN, SADDAM USSEIN et aussi les chefs des tribus et quartiers sunnites rejetant le pouvoir ou sectaire chiite. L'organisation de l'Etat islamique serait une menace inquiétante hybride des partis totalitaires fanatisés, d'organisations criminelles lucratives et entrepreneur de guerre ayant placé la marque terroriste qui tiendrait pouvoir sur un territoire d'alliance avec des débris du régime Al-Qaïda.

Nous avons fait recours à la méthode analytique et systématique et aux techniques documentaires. Après la collecte des informations et le traitement de toutes les données comme nous venons de le démontrer au dernier chapitre, nous sommes arrivés à confirmer nos hypothèses selon lesquelles l'Etat islamique est un mouvement terroriste et que l'inaction de maintien de la paix et de la sécurité internationale aide au succès de l'Etat islamique.

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11. Le quotidien AcharkAlawsak, N° 8408 du 05.12.2001 en Anglais

12. http://www.le point.fr/monde ila-monnaie-de-daesh-13-11-2014

13. http:/www.bbc.com/news/world-middle-east

14. www.lefigaro.fr/international/2012/10/27/01003-20131027AR, TFI, plus-de-120 érudits-musulmans accusent-l-Etat-islamique d'avoire-soli-l-islam.php.

15. Interview tiré principalement du site ww.libération.fr

16. L'humiliation à l'ère du méga impérialisme op cit 91.

17. Encyclopédie Microsoft Encarta op cit

18. Abou A$Bakr AL-BAGHDADI le calife du jihad RFI, 8 Août 20014

19. www.la presse.caaccueil internationalgroup Etat islamique.

20. www.irinews.org(consulté le 11/octobre 2014

21. www.lefirago.fr/international/2014/10/27/01003-20141027

22. http://www.lepoint.fr/monde/la-monnaie-de-dzesh-13-11-2014

23. Chifford Edmund Basworth, historic cities of the islamic world, ed ?Brill, Leyde, 2007, P200-264

24. Gilles cheneve, New York Times, 2014

25. Journal la croix, 2014

26. Journal?New-York.com,25/octobre/2014

27. Thesupermat ;wikimedia commons,16 mars 2012

28. Lfigo.fr/le22/janvier/2014

29. Browser/Snaps/hot/ONV.html

30. www.google.cd/gwt/x?

31. www.cemonde.fr

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

REMERCIEMENT III

SIGLE ET ABREVIATION v

0. INTRODUCTION GENERALE 1

0.1. PRESENTATION DU SUJET 1

0.2.PROBLEMATIQUE 1

0.3. HYPOTHESE 2

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

0.5. ETAT DE LA QUESTION 4

0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 5

0.6. DELIMITATION DU SUJET 6

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 7

Chapitre Ier : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 8

SECTION I : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 8

I.1. TERRORISME 8

I.2. LA SECURITE 9

I.3. ORGANISATION 10

I.4. ETAT 10

I.5. ETAT ISLAMIQUE 11

SECTION II : CONSIDERATION THEORIQUE 12

II.1. PRESENTATION THEORIQUE 12

II.1.1. OBJECTIF DU TERRORISME 12

II.1.2. CAUSES DES ACTES TERRORISTES 13

II.1.3. TYPOLOGIE DU TERRORISME 16

II.1.3.a. Le Terrorisme d'Etat 16

II.1.3.b. Le Terrorisme religieux 17

II.1.3.c. Le Terrorisme d'extrême gauche 17

II.1.3.d. Le Terrorisme d'extrême droite 18

II.1.3.e. Le Terrorisme d'une question particulière 18

II.1.3.f. Le Terrorisme de minorités ethniques 18

II.2. LA THEORIE DE LA SECURITE INTERNATIONALE 19

II.2.1. VISION DE LA SECURITE 19

II.2.1.a. Vision réaliste de la sécurité 19

II.2.1.b. Vision constructive de la sécurité 19

II.2.2. LES STRATEGIES DE LA SECURITE 20

II.2.2.a. La sécurité par la défense nationale 20

II.2.2.b. La sécurité collective 20

II.2.2.c. La sécurité par l'alliance défensive 20

II.2.2.d. La sécurité par l'équilibre des forces 20

Chapitre II : PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE 21

SECTION I : L'IRAK ET LA SYRIE 21

II.1. LA REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE L'IRAK 21

I.2. LA REPUBLIQUE SYRIENNE 22

SECTION II : L'ORGANISATION DE L'ETAT ISLAMIQUE 24

II.1. HISTORIQUE 24

II.2. OBJECTIF 24

II.3. DEVISE ET IDEOLOGIE 25

II.3.1. DEVISE 25

II.3.2. IDEOLOGIE 25

II.4. EFFCTIF 25

II.5. FINANCEMENT 26

II.5.1. Les dons 27

II.5.2. Le pétrole ou or noir 27

II.5.3. Les rançons des étages libérés 28

SECTION III : ORGANISATION FONCTIONNELLE 28

III.1.SUR LE PLAN STRUCTUEL 28

ORGANIGRAMME 30

III.2. SUR LE PLAN RELIGIEUX 31

III.3. SUR LE PLAN OPERATIONNEL 32

III.4. SUR LE PLAN POLITIQUE 33

III.4.1. POLITIQUE INTERIEURE 33

III.4.2. POLITIQUE EXTERIEURE 34

Chapitre III : L'IMPACT DES ACTIONS TERRORISTES DE L'ETAT ISLAMIQUE SUR LA SECURITE INTERNATIONALE 36

SECTION I : LES ACTIONS TERRORISTES DE L'ORGANISATION DE L'ETAT ISLAMIQUE EN IRAK ET EN SYRIE 36

I.1. EN IRAK 36

I.2. EN SYRIE 37

SECTION II : LA POSITION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE FACE AUX ACTIONS TERRORISTES DE L'ORGANISATION D'ETAT ISLAMIQUE 38

II.1. POSITION DE L'IRAK ET DE LA SYRIE 38

II.1.1. POSITION DU GOUVERNEMENT IRAKIEN 38

II.1.2 POSITION DE GOUVERNEMENT SYRIEN 38

II.2. LA POSITION DE L'ONU 39

II.2.1. LUTTE CONTRE LA PROPAGANDE DE L'E.I. 39

II.2. LUTTE CONTRE LE TERRORISME 40

II.3. LA PREOCCUPATION DES PUISSANCES OCCIDENTALES 41

CRITIQUE ET SUGGESTIONS 42

CONCLUSION GENERALE 44

BIBLIOGRAPHIE 45

TABLE DES MATIERES 48

* 1 CHUCK HAGEL, cité par Laurent lagneau, Amériques et moyen orient, 22.08.2014 in Share

* 2 PAPE François Ier, la lutte contre l'Etat islamique, in www.monde.fr

* 3 DUVERGER M, les chercheurs en sciences sociales, pour PUF, 1964, P. 390

* 4 QUIVY R. et Vancampehaudt L. Manuel de recherche en sciences sociales, Bardos, Paris 1988, P. 103

* 5 Lafourcade,f, le chao irakien si clé pour comprendre, éd. La découverte, Paris 2007

* 6THYTHY NSUMBU TSHIKALA,  l'apport des USA dans la lutte contre le terrorisme international mémoire en relations internationales, ISES, 2008

* 7MAHMOUD EL KHADIR, le terrorisme des causes et les remèdes mémoire en relations internationales, ISES, 2008

* 8Roger PINTO et Madeleine GRAWITZ, méthode des sciences sociales,ed Bordas, Paris, 1983, P. 103

* 9 QUIVY R et VANCAMPEHAUDT, L. Op.cit, P. 103

* 10Encyclopédie Microsoft encarta 2006

* 11 Larousse illustré, dictionnaire, ed Larousse, Paris 19, P ? 1329

* 12 Larousse illustre, dictionnaire encyclopédique ; éd. Larousse 1975, 17 P. 1329

* 13 www.google.com

* 14 Raymond ARON, cité par CHAGNOLLAUD JP, les relations internations, un mode en pente, Paris, Gallimard, 1976, 2 tomes

* 15Paul WILKINSON, cité par CHAGNOLLAUD, idem, P 224

* 16 DEMOSTHEN Bwilane, utilisation d'explosifs des terroristes, edmaisson, 1996, P 38

* 17 ANNE MARIE LA Rose, Dictionnaire de droit pénal international, PUF 1ere éd, Paris 1998, P 96

* 18Wolfers « National security as on ambignous symbol » in international security (1992) P. 131

* 19CORNU G. « Security and self-reflections of a fallen realist » in K. Krause at M Williams critical studies, ... P 83-190

* 20BUZAN B., people, states and fear, ... P 190

* 21 Larousse illustre, op cit P 1258

* 22 Ibidem, P 982

* 23 E. Durkheim, organisation structurel, PUF, 286, P 101, 1972.

* 24Sorel G., les préjugés contre la violence, (1908), P. 151 bordeaux.

* 25 C. de Malberg, détention du monopole, 203, P 36, éd Morgan, l'ondre, 1986

* 26Bwilane, organisation d'un Etat, ed. Moisson, Paris, 1990, P. 38

* 27 Bodin, la souveraineté de l'Etat, ed Armand colin, Paris ........... P 22

* 28 Max WEBER cité par Denis H, histoire des idées sociales, éd. Pajot valle, P.318

* 29 CHUK KAGEL, Il faudra s'attaquer à l'Etat islamique, le 22/08/2014 In Share

* 30OBAMA B. et F. Hollande, de Barack Obama à François Hollande, le choix des mots pour désigner les djihadistes ne dort rien au hasard in Sud-ouest

* 31 Laura LHOIR Sud-ouest ; éd. B. Frankel, 2005, London

* 32 Idem

* 33L'humiliation à l'ère du méga impérialisme Mahdi El Mandja 6ème édition : Napach El Jadida 2004

* 34 Peter Martin et Harald Shumann traduit l'Allemagne par Adram ASASS Ali, édition Conseil national des cultures en Kuwait 2002, P.119 en Arabe

* 35 Revue prologues, MouaradBoukella Op cit P.22

* 36 La crise Mexique (1994), crise financière du Sud-Est (1997) Tailland, Indonésie, Malaisie, Brunei (même si son soltan est classé le 4ème ou le 5ème parmi les milliardaires du monde) et le Japon.

* 37 Jamie et Hejailane secrétaire général du conseil de coopération du Golfe, lors d'un entretien avec la revue : Jeune Afrique/intelligent N°2150, du 25 au 31 mars 2002. P. 91

* 38 Abdel Hadi Boutaleb, édition Ezzamane 2001 P65 en Arabe.

* 39 ZAKI Loid, résistances et réticences PP. 16-17 version électronique.

* 40 Revue Jeune Afrique/l'intelligent n° 2150 Op.cit P. 9

* 41Le quotidien AcharkAlawsak, N° 8408 du 05.12.2001 en Anglais

* 42 Interview tiré principalement du site www.libération.fr

* 43L'humiliation à l'ère du méga impérialisme op cit 91.

* 44 Encyclopédie Microsoft Encarta op cit

* 45 La guerre américaine contre le monde islamique ; Youssef Al Quaradawi édition Alwan Maghribia 2002, P. 21

* 46 L'humiliation à l'ère du méga impérialisme- média El Mondjra 6ème édition : Najah El Jadida 2004 P. 38

* 47 Publication du service canadien du renseignement de sécurité P.S

* 48 Idem

* 49 Emmanuel Kipimo, cours de relations internationales II, deuxième graduat

* 50 K. WaltzTheory of international polts, op cit, P 26, l'analyse de Waltz n'est rien une réponse à l'essai de Wolfers ; Waltz ignore Wolfers qui n'est évoqué dans aucun de ses ouvrages sur une redécouverte de l'essai de Wolfs voir D. Baldwin.

* 51 K. Deutsch, Paltcal community and the North Atlantic area, princeton university, pressn 1957, P 5

* 52 K. Booth, « security and emancipation » reviow of information stuies, 17 (4), octobre, 1991 P 313-26

* 53Tempsrel.nouvelobs.com, 29 juin 2014

* 54 http://www.le point.fr/monde ila-monnaie-de-daesh-13-11-2014

* 55http:/www.bbc.com/news/world-middle-east

* 56 www.lefigaro.fr/international/2012/10/27/01003-20131027AR, TFI, plus-de-120 érudits-musulmans accusent-l-Etat-islamique d'avoire-soli-l-islam.php.

* 57 Libération : l'Etat islamique n'est pas qu'une  « bande armée par Jean Pierre Perrin »

* 58 « Middle East press alarmed by fall of Massul » BBC news in juin 2014

* 59 Methon,R. élément des théories et méthodes sociologiques, édition plon, Paris 1961

* 60Michaël Stephen, royal united service, Ed Qatar, 2003.

* 61 Jana Hybaskova, commission des affaires étrangères, Bruxuelles,

* 62 Francis Perrir, média stratégies et politiques énergétiques

* 63 Abou A$Bakr AL-BAGHDADI le calife du jihad RFI, 8 Août 20014

* 64 www.la presse.caaccueil internationalgroup Etat islamique.

* 65 www.irinews.org(consulté le 11/octobre 2014

* 66 www.lefirago.fr/international/2014/10/27/01003-20141027 AR

* 67 http://www.lepoint.fr/monde/la-monnaie-de-dzesh-13-11-2014

* 68Chifford Edmund Basworth, historic cities of the islamic world, ed ?Brill, Leyde, 2007, P200-264

* 69 Gilles cheneve, new york times, 2014

* 70Journal la croix, 2014

* 71 Journal ?New-York.com,25/octobre/2014

* 72Thesupermat ;wikimedia commons,16 mars 2012

* 73 Lfigo.fr/le22/janvier/2014

* 74 Kornu G. vocabulaire juridique, puf, Paris 2006

* 75 Delplau,F la démarche d'une recherche scientifique humaine de la question de départ à la communication des résultats, Bruxelles 2000

* 76 http//www.wipedia.org

* 77Browser/Snaps/hot/ONV.html

* 78www.google.cd/gwt/x?

* 79 www.journal.ei 2011

* 80 www.cemonde.fr






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