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Contribution à  la mise sur pied du laboratoire contrôle qualité du GIC Jgeprol.

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par DIEUDONNE .PATRICK AWONO BITUNDE
ENSAI de Ngaoundere - Ingénieur de conception agricole et alimentaire 2014
  

Disponible en mode multipage

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Je dédie ce travail à la famille AWONO

    DEDICACE

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page a

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page b

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    REMERCIMENTS

    Je remercie l'éternel DIEU tout puissant pour sa grâce, sa miséricorde et pour les bénédictions reçues.

    Au terme de ce travail, je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers tous ceux qui ont contribué à sa réalisation.

    Mes remerciements vont particulièrement à :

    > M. POPON Jean Dumand, administrateur délégué du GIC JGEPROL. qui a su montrer sa confiance à l'ENSAI en accordant ce stage et pour tous les enseignements

    > Mon encadreur industriel : Mlle. POIMEUGNE NOUBISSI Florantine Landryne, responsable qualité du GIC JGEPROL. pour m'avoir bien accueilli et pour son appui logistique et son encadrement.

    > Pr NSO Emmanuel Directeur de l'ENSAI ainsi que tous les Enseignants pour leur encadrement et pour leurs participations à notre formation.

    > MES ENCADREURS ACADEMIQUES le Pr KAPSEU César et le Dr FOMBANG Edith pour le suivi mon travail.

    > Tout le personnel du GIC JGEPROL et DUPLASCAM pour leur franche collaboration. > M NOBOSSE Pierre pour sa participation dans la réalisation ce mémoire > Ma soeur jumelle BITUNDE AWONO Charlie, pour son soutient morale > Ma fille AWONO Lovabelle, qui m'a permis de tenir

    > Mon parrain de baptême M. ODOBO pour ces encouragements et son soutien financier

    > M et Mme TJOCK pour leur soutien financier durant ces trois ans > M.et Mme AWONO, pour leur soutient morale et financier

    > Mlle TIOGHEN Raissa, pour son soutien sans faille

    > Mlle NGA CARINE, pour son soutien sans faille

    > Mme MANDENG Hortense, pour son soutient en logistique

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page c

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    RESUME

    Le terme qualité ne laisse personne indifférent dans le monde industriel d'aujourd'hui. Mettre en oeuvre une démarche qualité et la faire vivre est une tâche qui requiert beaucoup d'énergie. Le but de ce projet était d'effectué l'étude de faisabilité de la mise sur pied d'un laboratoire de contrôle qualité au GIC JGEPROL, et la rédaction des procédures servant à son fonctionnement. Pour cela, les analyses qui seront effectuées dans le laboratoire ont d'abord été recensées. Ensuite, le matériel et les consommables qui seront utilisés pour réaliser les différentes analyses ont été répertoriés. La quantité et la qualité des équipements recensés ont guidé au choix des dimensions de la conception du bâtiment qui abritera le laboratoire. Le devis de construction du bâtiment a été évalué. Le délai de réalisation du projet et la planification des tâches ont été établis à l'aide des méthodes de PERT et de Gantt. Des procédures ont été rédigées pour mener à bien le travail au sein du laboratoire. Il ressort du diagnostic des analyses que ce laboratoire effectuera régulièrement cinq analyses physicochimiques et sept analyses microbiologiques pour le contrôle de la qualité des produits du GIC JGEPROL. Un bâtiment de 79 m2 sera nécessaire pour abriter les locaux du laboratoire. L'évaluation économique a révélé des charges de 6 662 780 FCFA pour la construction de ce bâtiment, 11 315 374 FCFA pour l'achat des équipements et réactifs. Pour l'exécution des activités, il faut réunir un personnel qualifié comptant 04 personnes, pour un coût total du projet estimé à 18 557 295 FCFA. Sept mois deux semaines seront nécessaires pour l'exécution du projet et le bon fonctionnement de ce laboratoire sera assuré par l'utilisation des procédures rédigées. Les calculs effectués montrent que l'amortissement de cette immobilisation sera effectif à partir de la cinquième année de fonctionnement.

    Mots clés : laboratoire, faisabilité, contrôle qualité, analyses, planification, coût, amortissement, procédures.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page d

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    ABSTRACT

    In the industrial world today, the term quality does not exclude anybody and the establishment of a quality procedure requires a lot of effort precision. The objective of this project work was to carry out a feasibility study on the implementation of a quality control laboratory at JGEPROL CIG and the establishment of procedures necessary for its functioning. We started by outlining the analysis to be carried out in the laboratory ,the materials and reagents which were to be used to realize these operations were enumerated the quality and the quantity of equipment?s outlined guided our choice of conception and dimensioning of the building to be used as laboratory. The estimated cost of building was evaluated, the realization period was obtained using the GANTT and PERT methods and procedures were established to efficiently carry out this study at the level of the laboratory. From analytical diagnosis it was realized that, the laboratory regularly carried out five physicochemical analysis and seven microbial analysis for the quality control of the products of JGEPROL CIG. A building of 79 m2 was required to contain the entire laboratory. The economic analysis of this project revealed a cost of 6 662 780 FCFA for the construction of the building, 11 315 374 FCFA for the cost of equipment and reagents. For the execution of the activities, a qualified staff of four persons was required for a total project estimated at 18 557 295 FCFA for a duration period of seven months and two week. Proper functioning of the laboratory will be ensured by strictly respecting the established procedures. Calculations carried out showed that the return on investment of the company will be effective as from the fifth year.

    Key words: quality control, laboratory, analysis, specifications, feasibility, planning, cost, return of investment, procedures.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page e

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE a

    REMERCIMENTS b

    RESUME c

    ABSTRACT d

    TABLE DES MATIERES e

    LISTE DES ABREVIATIONS i

    LISTE DES FIGURES j

    LISTE DES TABLEAUX k

    LISTE DES ANNEXES l

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE 0 : PRESENTATION GENERALE DE L'ENTREPRISE 2

    I.1 Historique 2

    I.2 Situation géographique 2

    I.3 Organisation administrative du GIC JGEPROL 2

    I-4 Secteur d'activité de l'entreprise 3

    I.5 Environnement réglementaire 3

    CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE 5

    I.1 Généralité sur l'étude de faisabilité 5

    I.1.1 Le titre du projet 5

    I.1.2 Contexte et justification du projet 5

    I.1.3 Le bénéficiaire du projet 5

    I.1.4 Objectifs (global et spécifique) du projet 5

    I.1.5 La description détaillée du projet 6

    a) La localisation 6

    b) L'étude technique, financière, économique ou sociale du projet 6

    c) La stratégie de mise en oeuvre 6

    d) Les activités à conduire 6

    e) La durée/chronogramme de l'exécution 6

    f) Les résultats et impacts attendus 7

    I.1.6 Coûts et plan de financement 7

    a) Le plan des dépenses (établissement, équipement, fonctionnement, etc.) 7

    b) Le plan de financement (contribution propre, financements extérieures) 7

    I.2 Généralités sur le lait 7

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page f

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    I.2.1 Le lait 7

    a) Définitions 7

    b) Le lait en poudre ou lait sec 8

    I.3 Généralités sur le yaourt 8

    I.3.1 Définition et réglementation 9

    I.3.2 Caractéristiques physico-chimiques et normes microbiologiques des yaourts 10

    I.3.3 Qualité du yaourt 10

    I.3.3.1 La qualité commerciale 10

    I. 3.3.2 La qualité hygiénique. 11

    I.4 sécurité de la denrée alimentaire 11

    I.4.1 Contrôle traditionnelles 12

    I.5 Les normes internationales 12

    I.6 Présentation des laboratoires d'analyses 13

    I.6.1. Définition 13

    I .6.2 Classification des laboratoires 13

    I.6.3 Rôle du laboratoire de contrôle qualité 14

    I.6.3 .1 Les critères d'un bon laboratoire 14

    1) Installation et condition ambiantes 14

    2) Le matériel 15

    3) Gestion 16

    4) ANALYSES 16

    5) Echantillons 17

    6) Traçabilités 17

    I.7 Généralité sur les procédures 17

    I.7.1 Définition 17

    I.7.2 Les étapes à suivre pour élaborer une procédure 18

    I.7.3 Comment rédiger les procédures ? 18

    a) Sommaire: 18

    c) Domaine d'application: 19

    d) Entrée et Sortie: 19

    e) Référence: 19

    f) Liste des pages: 19

    g) Abréviations: 19

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page g

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    h) Lexique: 19

    i) Destinataires : 19

    j) Mises à jour : 19

    k) Autorité Validante: 20

    l) Dérogation: 20

    m) Indicateurs de Qualité et de Performances: 20

    n) Points Clés: 20

    o) Intitulé de la procédure: 20

    p) Ordinogramme ou Logigramme: 20

    q) Documents existants: 20

    r) Documents à créer: 20

    s) Destinataire des documents crées: 21

    t) Documents existants à modifier: 21

    CHAPITRE : II MATERIEL ET METHODES 22

    II.1 Matériel 22

    II.2 Méthodes 22

    II.2.1 Méthodologie adoptée pour le travail effectué 22

    II.2.2 Recensement des différentes analyses physico-chimiques et microbiologiques 23

    II.2.3 Recensement des différents équipements et réactifs 24

    II.2.4 Conception du bâtiment 24

    II.2.4.1 Dessin du bâtiment 24

    II.2.4.2 Matériaux utilisé pour la construction du laboratoire 24

    a) Electricité 25

    b) L?eau 25

    c) Gaz 25

    d) La climatisation 25

    II.2.5 Organisation du laboratoire 26

    II.2.6 Planning de réalisation du projet 26

    II.2.7 Evaluation économique 28

    II.2.8 Présentation du laboratoire et rédaction des procédures 29

    CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION 31

    III.1 Recensement des différentes analyses microbiologiques et physico-chimiques 31

    III.1.1 Analyses microbiologiques 31

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page h

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    III. 1.2 Analyses physico-chimiques 34

    III.1.2.1 Mesure du pH 35

    III.1.2.2 Contrôle de l'acidité Dornic (80-120D°) 36

    III.1.2.3 Contrôle de la température 36

    III.1.2.4 Evaluation organoleptique 36

    III.1.2.5 Mesure de la viscosité 36

    III .1.3 Fréquences des analyses prévues pour le laboratoire 36

    III.3 conception du bâtiment 40

    III.4 Organisation du laboratoire du GIC JGEPROL 43

    III.4.1 Aménagement et utilisation de l'espace du laboratoire 43

    III.4.2 Présentation des locaux et de l'organisation du laboratoire 43

    1) Salle d'analyses contrôle qualité (microbiologique et physicochimique) 43

    2) Salle de préparation 46

    3) Le magasin 46

    4) Salle d'analyse sensorielle et de réception des Prélèvements 47

    5) Le bureau du chef du laboratoire 47

    6) Les vestiaires 48

    7) Toilettes 48

    III.5 Evaluation économique du projet 49

    III.5.1 Evaluation du coût d'investissement du projet 49

    III.5.2 Evaluation de l'amortissement des immobilisations 55

    III.6 Planning de réalisation 57

    III.7 Rédaction des procédures 59

    III.7.1 Explication de la référence des procédures MALAKO 59

    CONCLUSION ET PERSPECTIVES 65

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 66

    ANNEXES i

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    LISTE DES ABREVIATIONS

    Aw : Activité de l'eau

    AFNOR : Agence française de la normalisation

    DLC : Date Limite de Consommation

    GIC : Groupe d'Initiative Commune

    INRA : Institue Nationale de la Recherche en Agronomie

    JGEPROL : Jeunes Gens Exploitants des Produits de Laitiers

    ISO : International standards organisation

    MLB : Mon Lait à Boire

    pH : Potentiel Hydrogène

    UHT : ultra haute température

    YAR : Yaourt Aromatisé

    YAPU : Yaourt aux Pulpes de fruits

    YEM : Yaourt Etuvé MALAKO

    YF : Yaourt Familial

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page i

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page j

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    LISTE DES FIGURES

    Figure 1: schéma synoptique du travail effectué 23

    Figure 2: Plan du laboratoire 41

    Figure 3: Présentation de l'aménagement du laboratoire 42

    Figure 4: Présentation du classement de la salle d'analyses contrôle qualité 44

    Figure 5: présentation du classement de la salle de préparation 46

    Figure 6: Présentation du classement de la salle d'analyse sensorielle 47

    Figure 7: Présentation du classement du bureau du chef laboratoire 48

    Figure 8: Présentation du classement des vestiaires 48

    Figure 9: Présentation du classement des toilettes 49

    Figure 10:Réseau PERT de la réalisation du projet 59

    Figure 11:Diagramme de Gantt de la réalisation du projet 60

    Figure 12:Référence de la procédure MALAKO 60

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page k

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau 1: fiche d'identification du GIC JGEPROL 4

    Tableau 2: Spécification du lait écrémé en poudre qualifiée pour la consommation humaine 8

    Tableau 3:Caractéristiques physico-chimiques et normes microbiologiques des yaourts 10

    Tableau 4:Explication de l'utilisation de la méthode QQOQCCP 30

    Tableau 5: Récapitulatifs des Analyses microbiologiques qui seront effectués au laboratoire

    du GIC JGEPROL 32
    Tableau 6:Récapitulatifs des Analyses physico-chimiques qui seront effectuées au laboratoire

    du GIC JGEPROL 35
    Tableau 7: Récapitulatifs des produits, des analyses, et des fréquences d'analyses recensées.

    37

    Tableau 8: Recensement du matériel de laboratoire 39

    Tableau 9: Devis des milieux de cultures et des réactifs du laboratoire 40

    Tableau 10: Devis du matériel de laboratoire 49

    Tableau 11:Devis des milieux de cultures et des réactifs du laboratoire pour le lancement des

    activités 51

    Tableau 12: Devis du matériel de bureau et du nettoyage 52

    Tableau 13: Devis de la construction du laboratoire 53

    Tableau 14: récapitulatifs du devis de la construction du bâtiment 54

    Tableau 15:Evaluation du coût total d'investissement de la mise en place du laboratoire 55

    Tableau 16:Amortissement du bâtiment 56

    Tableau 17:Amortissement des équipements du laboratoire 56

    Tableau 18:Amortissement mobilier et équipement de bureau 57

    Tableau 19:Récapitulatifs des amortissements annuels étalés sur huit ans 57

    Tableau 20 : Tâches entrant dans la réalisation du projet 57

    Tableau 21:Conditions d'antériorité 58

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page l

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    LISTE DES ANNEXES

    Annexe 1 : Plan de localisation de l'entreprise i

    Annexe 2: Organigramme du GIC JGEPROL ii

    Annexe 3: Gamme des produits MALAKO iii

    Annexe 4: Résultats des tests effectués au centre pasteur du Cameroun iv

    Annexe 5: Norme ANOR sur le yaourt et les produits laitiers v

    Annexe 6: Mode opératoire du dénombrement des salmonelles vii

    Annexe 7: Mode opératoire des dénombrements coliformes fécaux ix

    Annexe 8: Mode opératoire du dénombrement des germes totaux xi

    Annexe 9: Mode opératoire du dénombrement des staphylocoques Aureus xiii

    Annexe 10: Mode opératoire du dénombrement des levures et moisissures. xv

    Annexe 11: Mode opératoire de l'utilisation du microscope xvii

    Annexe 12: Mode opératoire de la détermination du pH xix

    Annexe 13: Mode opératoire de la mesure de l'acidité titrable du yaourt. xxi

    Annexe 14: Fiche du test d'analyse sensorielles des produits malako xxiii

    Annexe 15 : Mode opératoire de la coloration de gram. xxiv

    Annexe 16: Fiche technique d'identification des réactifs xxvi

    Annexe 17: Exemple de compte rendu d'analyse xxvi

    Annexe 18: Mode opératoire de l'entretien de l'incubateur xxii

    Annexe 19: Mode opératoire de l'entretien du Bain-marie xxiii

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 1

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    INTRODUCTION

    Le concept de la qualité découle d'une philosophie qui s'intègre à l'ensemble des opérations des usines de transformation alimentaire (Aube., et al 1995). Cette orientation de l'entreprise provient d'un choix stratégique de ses dirigeants face aux exigences des marchés nationaux et internationaux en matière de qualité des produits. Pour y parvenir, le laboratoire de contrôle qualité devient alors un outil essentiel au support de cette philosophie dans ce sens qu'elle permet de Vérifier les non conformités de la production, d'analyser les produits et les exprimer en résultats fiables. Pour permettre à l'entreprise l'implantation d'un programme intégré de la qualité. C'est dans ce contexte que le GIC JGEPROL exploitant des produits laitiers, soumet régulièrement ses produits aux analyses contrôle qualité (microbiologiques et physicochimique) au laboratoire du centre pasteur pour un coût d'une valeur de 421.000 FCFA par mois. Pour ses projets qualités, le GIC JGEPROL nourris le Besoin d'être conforme aux exigences de l'ANOR (NC 126 : 2002-04 et NC 77 : 2002- 04). En pleine expansion, elle désire introduire un outil qualité dans ses nouvelles installations ceci pour contrôler et maitriser la fabrication ses produits, assurer leur qualité et garantir ainsi sa compétitivité vu la montée fulgurante de la concurrence dans ce secteur d'activité. Il est donc nécessaire d'étudier la faisabilité technique et économique de ce projet et d'établir les bases du fonctionnement adéquat de ce laboratoire. C'est ce qui justifie l'initiation de ce travail dont l'objectif général la mise sur pied d'un laboratoire d'analyse et de contrôle qualité au sein du GIC JGEPROL. Les objectifs spécifiques sont :

    > Recensement des analyses et rédaction des protocoles

    > Recensement des équipements de laboratoire

    > conception et dimensionnement des locaux

    > Evaluation économique du projet

    > Etablissement du planning de réalisation du projet

    > Rédaction des procédures

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 2

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    CHAPITRE 0 : PRESENTATION GENERALE DE L'ENTREPRISE

    I.1 Historique

    Le GIC JGEPROL a été formellement créé en 2002 par deux principaux acteurs. L un a eu l'idée de mettre sur pied une unité de transformation du lait en yaourt car il a suivi une formation sur la transformation du lait et a pris part à de nombreux séminaires internationaux sur la production alimentaire en Europe et plus particulièrement en Hollande. C'est également lui qui a eu l'idée de donner le nom commercial de : « MALAKO » à ses produits ; nom russe qui signifie en français « lait ». Le second associé est celui qui a permis le développement des activités du GIC. Ce dernier a apporté des moyens financiers et le contrôleur de gestion de la structure jusqu'au 2011. Pour des besoins de forme juridique, les deux principaux acteurs se sont associés à quatre autres personnes pour la création du GIC. (Cinq associés étant le strict minimum pour la constitution d'un GIC).

    A sa création, le GIC utilisait des moyens de production assez traditionnels et la vente des yaourts se faisait dans des glacières. Il s'est par la suite étendu et deux agences ont vu le jour : une à Douala en 2002 et l'autre à Bafoussam en 2007. Les agences de Douala et celle de Yaoundé étaient les deux unités de production. Par la suite, l'unité de production de Douala a été supprimée. L'agence de Yaoundé qui est le siège social, produit les yaourts puis livre aux agences annexes de Douala et de Bafoussam qui les écoulent sur le marché.

    I.2 Situation géographique

    Le siège du GIC JGEPROL est situé en plein coeur de la ville de Yaoundé, dans l'arrondissement de Yaoundé V plus précisément au quartier Essos, au lieu-dit CAMP-SONEL. Le plan de localisation est présenté en Annexe 1.

    I.3 Organisation administrative du GIC JGEPROL

    Comme toute entreprise hiérarchisée, le GIC JGEPROL est dirigé par un administrateur délégué. Il est suivi hiérarchiquement par un comptable, qui assure le traitement de la paie du personnel, d'un contrôleur de gestion qui est chargé d'assurer le suivi des activités au sein de l'entreprise. C'est à dire le contrôle de la production et des ventes effectuées, d'un chef de production dont les attributions sont, d'organiser et de diriger les productions, un gestionnaire

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 3

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    de stock qui est chargé de gérer les entrées et sorties des produits. L'organigramme du GIC JGEPROL est présenté en Annexe 2.

    I-4 Secteur d'activité de l'entreprise

    Le GIC JGEPROL est une entreprise de production et la commercialisation du yaourt. Elle offre ainsi une large gamme variée de produits laitiers commercialisés sous la marque « MALAKO » :

    Yaourt étuvé Malabo (YEM) : conditionné en pot de 125g

    - Yaourt non sucré (YNS) : c'est un yaourt dépourvu de matière grasse et sans sucre, elles sont aussi conditionnées en pot et en bouteille de 50cl

    - Yaourt familial : conditionné en bouteille de 1l, 1/2 l, 33cl, 25cl Mon lait à boire : conditionné en sachet de 150g et 250g (MLB)

    - Yaourt Vita fruit : c'est un yaourt possédant comme additif les pulpes d'ananas ou celle de fraises (en pot de 125g)

    Yaourt aromatisé : c'est un yaourt qui contient des arômes variés tel que la vanille, l'ananas, la fraise, fruits exotiques. Leur conditionnement se fait en pot, en sachet et en bouteille.

    Les photos des différentes gammes de yaourts fabriqués par l'entreprise sont présentées en Annexe 3.

    I.5 Environnement réglementaire

    Le GIC JGEPROL est immatriculé à la chambre du commerce et agrée par le ministère du commerce. Le service d'hygiène et de salubrité du ministère de l'eau et de l'énergie effectue régulièrement des décentes inopinées au GIC JGEPROL pour contrôler la qualité de l'eau et s'assurer que les installations sont conformes à celles recommandées en matière de production de lait.

    Le centre Pasteur du Cameroun en son service d'hygiène et d'environnement (contrôle des eaux et de produits alimentaires) reçoit tous les mois des échantillons des produits fabriqués par l'entreprise, Pour les soumettre à des analyses de conformité afin de délivrer un certificat attestant que les produits peuvent être mis en vente sur le marché et sont sans danger pour la santé des consommateurs.

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Tableau 1: fiche d'identification du GIC JGEPROL

     

    Raison sociale

    Groupe d'initiative commune producteur des yaourts « MALAKO »

    Régime fiscal et juridique

    Groupe d'initiative commune

    B.P

    B.P. 7290 YAOUNDE CAMEROUN

    Téléphone

    22230387 /77773015

    E-mail

    www.malako@yahoo.fr

    Siège social

    YAOUNDE RUE NOUVELLE ROUTE CAMP SONEL ESSOS

    Capital

    80 000 000 FCFA

    Géographie du capital

    1000/0 camerounais

    Date de création

    2002

    Principaux actionnaires

    POPON JEAN DUMAND ET ASSOCIES

    Activité principale

    Production du yaourt

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 4

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 5

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE

    I.1 Généralité sur l'étude de faisabilité

    L'étude de faisabilité est la clé de voûte de tout projet, car elle sert de référence à toutes les étapes ultérieures du déroulement. Elle peut être effectuée par un (des) cabinet (s) spécialisé (s), dont la compétence dans le secteur en question est reconnue. Néanmoins, le mandat des responsables chargés de la réaliser doit être défini conjointement par les divers partenaires impliqués dans le projet (Combris et al., 2008).

    Le contenu de l'étude de faisabilité doit être conçu en fonction des nombreux destinataires que l'on veut convaincre : institutions financières, société de capital à risque, gouvernements, clients, fournisseurs, associés, partenaires, etc.

    Les auteurs devront, notamment, évaluer la rentabilité du projet, en établissant les coûts avec une marge d'erreur de 10 % à 15 % (Combris et al., 2008).

    Cette étude doit présenter de manière détaillée la faisabilité du projet, ainsi que les agences d'exécution et les bénéficiaires du projet. Ce document doit apporter les informations précises sur les éléments suivants :

    I.1.1 Le titre du projet

    Il s'agit de la dénomination du projet.

    I.1.2 Contexte et justification du projet

    C'est un rappel détaillé de l'environnement physique, social, politique et économique dans lequel le projet va se déployer. Il présente la nécessité de mise en oeuvre de ce projet par rapport à cet environnement dans le contexte qui est celui de m'amélioration de la qualité des produits mis sur le marché.

    I.1.3 Le bénéficiaire du projet

    Il s'agit de caractériser davantage la cible concerné qui va effectivement bénéficier du projet (localisation, taille, capacité de production, niveau de revenu etc...).

    I.1.4 Objectifs (global et spécifique) du projet

    La justification du projet sur la base d'une problématique bien détaillée permet aux acteurs principaux de se fixer un objectif global, suivi d'un ensemble d'objectifs plus circonscrits ou spécifiques qu'ils voudraient atteindre par la mise en oeuvre de leur projet.

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    I.1.5 La description détaillée du projet

    a) La localisation

    Il s'agit de situer géographiquement le ou les sites d'exécution du projet.

    b) L'étude technique, financière, économique ou sociale du projet

    Ici, il faut démontrer comment techniquement le projet peut se réaliser. Il n'est pas superflu à ce stade de faire une description qualitative et quantitative de biens ou services qui seront produits et qui devront être en conformité avec les attentes du public cible.

    Cette démonstration technique doit être suivie d'une estimation financière assez détaillée du montant total des frais à engager pour rendre la chose possible (en monnaie locale). Un compte d'exploitation et une étude de la rentabilité de votre projet serait utile à l'estimation de la viabilité financière ou économique du projet. Il est indispensable de joindre en annexe tous les coûts de base et coefficients techniques ainsi que leurs sources, afin de faciliter la compréhension de votre approche. (Une présentation comparative de vos produits (biens et services) par rapport à ceux existant serait utile.

    c) La stratégie de mise en oeuvre

    La mise en oeuvre du projet peut supposer des choix technologiques différents. A ce titre il est important de présenter la dimension réelle des ressources matérielles, humaines, technologiques qui vont être utilisés, ainsi que les mécanismes (approches) à déployer pour obtenir les résultats envisagés.

    d) Les activités à conduire

    Il est question à ce stade de décrire succinctement les activités qui seront conduites, conformément aux modalités de mise en oeuvre du projet. Il est recommandé à ce stade de bien ressortir les implications des différents partenaires (chronogramme d'intervention) du projet, ainsi que les besoins en ressources, en conformité avec le plan de financement.

    e) La durée/chronogramme de l'exécution

    Un chronogramme précis doit permettre de connaître la durée de vie du projet.

    Il est réalisé par l'exécution d'une méthode de planification qui peut être la méthode PERT. La réalisation du projet nécessite souvent une succession de tâches auxquelles s'attachent certaines contraintes :

    · De temps = délais à respecter pour l'exécution des tâches ;

    · D'antériorité = certaines tâches doivent être exécutées avant d'autres ;

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    · De simultanéité = certaines tâches peuvent être réalisés en même temps ;

    · De production = temps d'occupation du matériel ou des hommes qui l'utilisent.

    Pour présenter ces problèmes d'ordonnancement, on peut utiliser la méthode PERT (Program Evaluation & Review Technique) qui consiste à mettre en ordre sous la forme d'un graphe, plusieurs tâches qui grâce à leur dépendance et à leur chronologie concourent toutes à la réalisation d'un projet.

    f) Les résultats et impacts attendus

    Il est question de présenter de manière détaillée, tous les résultats (biens et services) tels qu'ils seront produits ainsi que les effets tout en précisant le moment où ceux-ci sont attendus ou envisagés.

    I.1.6 Coûts et plan de financement

    a) Le plan des dépenses (établissement, équipement, fonctionnement, etc.)

    Il est recommandé de préciser de manière très détaillée toutes les dépenses que la mise en oeuvre du projet va engendrer. Il s'agit de partir des frais de premier établissement, jusqu'aux frais d'évaluation en cours et antérieurs. Le détail devrait permettre par exemple une nette différenciation en investissement, entre frais d'études et dépenses d'équipement et en fonctionnement entre salaire et primes personnels, pièce de rechange. (APCE, 2008).

    b) Le plan de financement (contribution propre, financements extérieures)

    Le plan de financement doit permettre de ressortir en détail la contribution des bénéficiaires, celle de l'agence d'exécution. Il est indispensable d'inclure dans le plan de financement la contribution même du projet si celui-ci engendre des recettes.

    I.2 Généralités sur le lait

    I.2.1 Le lait

    a) Définitions

    Le lait est le produit intégral de la traite totale et ininterrompue d'une femelle laitière bien portante, bien nourrie et non surmenée, il doit être recueilli proprement et ne pas contenir le colostrum (Cheftel ET Cheftel, 1977).

    Le lait est l'aliment le plus complet, la boisson la plus riche. Il est riche en vitamines A et en vitamines du groupe B (Bekono, 2005). Il contient en outre du calcium et du lactose; c'est un aliment riche en protéines; c'est une denrée particulièrement fragile.

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    II est susceptible d'être souillé avant la consommation par deux sortes de germes :

    - les bacilles lactiques. Inoffensifs, ils transforment le lactose en acide lactique ;

    - des germes pathogènes (bacille tuberculeux, staphylocoques, streptocoques). C'est pourquoi

    on applique divers traitements au lait pour rallonger sa durée de conservation.

    Pasteurisation

    Stérilisation UHT

    Atomisation

    b) Le lait en poudre ou lait sec

    C'est un lait qui a perdu la quasi-totalité de son eau (environ 96%) pour ne conserver que son extrait sec.

    Une fois ouvert, il se conserve 10 jours lorsqu'il est entier, 2 semaines s'il est demi-écrémé et 3 semaines s'il est écrémé. Il doit être consommé immédiatement après avoir été reconstitué par adjonction de liquide. Le taux de matière grasse est toujours précisé sur l'emballage. Il existe deux catégories de lait en poudre : dit "lait écrémé" (taux de matière grasse inférieur à 1,5%) et le "lait entier 26%" (taux de matière grasse de 26%).

    Le tableau ci-dessous ressort les spécifications du lait écrème en poudre qualifié pour la consommation humaine.

    Tableau 2: Spécification du lait écrémé en poudre qualifiée pour la consommation humaine

    Humidité maximum

    4 %

    Matière grasse maximum

    1,25 %

    Acidité titrable maximum

    0,10 à 0,15 %

    Solubilité maximum

    1,25 ml

    Germes aérobies mésophiles à 30 °C maximum

    10 000 / g

    Bactéries coliformes maximum

    Absence / 0,1g

    Levures et moisissure maximum

    50 / g

    Absence d'odeur et de goût désagréable ou anormal.

     
     

    Source : les produits laitiers « la maison du lait » I.3 Généralités sur le yaourt

    D'après GAVIN (1968), la première étude réellement bactériologique de la flore du yaourt est celle de GRIGOROFF (1905). Cet auteur y distingue trois sortes de microorganismes: deux Lactobacilles et un diplo-streptocoque. Il s'est avéré par la suite que les deux espèces de

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    Lactobacilles n'en font qu'une: Lactobacillus bulgaricus qui a la faculté, suivant son âge et son métabolisme, de former des grains de volutine. Et le diplo-streptocoque responsable de la production de l'arôme du yaourt (Malonga, 1985).

    Dans les pays du tiers monde, en particulier les pays chauds, le yaourt rencontre de plus en plus de succès pour trois raisons essentielles: c'est un produit rafraîchissant, facile à fabriquer artisanalement; sa valeur digestive est grande (comparée surtout au lait) ; il peut se fabriquer à partir du lait en poudre.

    I.3.1 Définition et réglementation

    Les laits fermentés représentent les différents produits obtenus par fermentation du lait par des bactéries lactiques et éventuellement d'autres micro-organismes notamment les levures. Ils présentent une bonne valeur nutritionnelle et des caractéristiques organoleptiques très appréciées. Ils se différencient les uns aux autres par leur état final: gel plus ou moins ferme et les crèmes plus ou moins liquides. Dans cette gamme de produit alimentaire, nous avons les yaourts. Selon le Codex Alimentarius, le yaourt est défini comme un produit laitier coagulé obtenu par fermentation lactique grâce à l'action de Lactobacillus bulgaricus et de Streptococcus thermophilus à partir du lait frais ainsi que du lait pasteurisé (concentré, partiellement écrémé, enrichi en extrait sec) avec ou sans addition (lait en poudre, poudre de lait écrémé, etc.).

    Les micro-organismes du produit final doivent être viables et abondants (environ 108 par gramme de produit). La quantité d'acide lactique libre ne doit pas être inférieure à 0,8g/100 g lors de la vente au consommateur (Mahaut et al., 2000). En fonction de la technologie de fabrication, les yaourts sont divisés en 3 grandes familles de consistance

    Le yaourt ferme, étuvé, en pot ou traditionnel : Il a l'aspect d'une gelée compacte, il est fermenté à même le contenant. Le lait ensemencé est versé dans de petits pots dans lesquels le yaourt sera commercialisé. L'épaississement s'effectue donc dans les pots durant 3 à 5 heures. Lorsque le yaourt est suffisamment formé, la fermentation peut être arrêtée par un refroidissement à +/- 2°C.

    Le yaourt brassé, bulgare ou velouté : Ce type a la texture lisse, plus ou moins fluide. Le lait ensemencé est versé dans de grandes cuves en acier inoxydable où il est maintenu à

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    température d'incubation. Le yaourt est ensuite brassé ce qui le rend moins visqueux et plus onctueux

    I.3.2 Caractéristiques physico-chimiques et normes microbiologiques des yaourts

    Suivant la norme Internationale, un bon yaourt présente les caractéristiques physicochimiques et microbiologiques précises présentés au tableau 3.

    Tableau 3:Caractéristiques physico-chimiques et normes microbiologiques des yaourts

    Caractéristiques physico-chimiques

    Normes microbiologiques

    pH : 4.3-4.6

    coliformes totaux < 10/g de yaourt

     

    Acidité : 90-120°D

    Salmonella absent dans 25g de yaourt

     
     

    La date limite de consommation (DLC) des yaourts est au maximum de 30 jours à partir de la date de fabrication car les bactéries doivent rester vivantes et en nombre suffisant (107bactéries/g à la DLC). En fin de fabrication, le yaourt contient environ 100 milliards de bactéries vivantes par gramme. (Quittet et al., 1999).

    I.3.3 Qualité du yaourt

    Un des effets les mieux connus des micro-organismes contaminants de nos aliments est la dégradation de la qualité. Cette qualité d'aliment peut, au plan microbiologique, être définie de 2 façons : qualité commerciale et qualité hygiénique

    I.3.3.1 La qualité commerciale

    Elle concerne essentiellement les caractéristiques organoleptiques et se traduit par un attrait ou une répugnance par les consommateurs. Ses incidences économiques sont déterminantes pour l'industrie alimentaire. Les caractéristiques nutritionnelles et technologiques de l'aliment contribuent à cette qualité.

    Tous nos aliments peuvent être le siège de prolifération microbienne, prolifération d'autant plus variée que le produit est «riche» en éléments nutritifs et placé dans des conditions favorables à la croissance microbienne. Ainsi la plupart des yaourts (non soumis à des traitements antimicrobiens) ont des charges microbiennes comprises entre

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    104 et 106/g (Cuq, 2007) Au cours de cette prolifération des modifications d'aspect (couleur, limon), de texture, de flaveur (odeur et saveur) apparaissent , et les modifications engendrées par les microorganismes sont le plus souvent défavorables (odeur putride, limon, liquéfaction etc...).

    I. 3.3.2 La qualité hygiénique.

    L'innocuité Du yaourt correspond à une qualité seuil et la norme zéro défaut qui doit être atteinte pour certains systèmes aliment-microorganisme en particulier (Veit, 1986) à partir du moment où la présence du microorganisme dans le produit risque d'avoir une incidence défavorable et parfois très grave sur la santé du consommateur.

    La prolifération de microorganismes se traduit par des modifications des qualités organoleptiques généralement détectables quand le nombre de germes dépasse les 106 par g de produit. Les modifications d'aspect (couleur, limon), de texture ou de flaveur (odeur et saveur) sont souvent défavorables : germes banales, les staphylococcus aureus , les salmonelles ,les sulfito-reducteurs, les Escherichia coli, sont les micro-organismes responsables de altération et de la contamination du yaourt (Cuq, 2007).

    Aucun accident sanitaire n'étant acceptable, il est alors indispensable de connaître l'évolution des flores microbiennes tout au long de la vie du produit et en particulier l'évolution la plus probable concernant la nature des flores (qualitatif) et leurs nombres (quantitatif) du produit alimentaire de l'entrée de la matière première à la sortie du produit de l'usine, jusqu'à sa consommation (Veit, 1986). Ceci est réalisé grâce aux analyses microbiologiques et physicochimiques (prédiction). La durée limite de consommation (DLC) est ainsi fixée : au-delà de la valeur fixée les risques microbiologiques deviennent élevés (Cuq, 1999). C'est à partir des paramètres de contrôle (pH, Aw, Humidité relative, Température, oxydoréduction) que ceci est possible.

    I.4 sécurité de la denrée alimentaire

    C'est un concept impliquant qu'une denrée alimentaire ne causera pas de dommage au consommateur lorsqu'elle est préparée et/ou ingérée selon l'usage prévu par le fabricant (Quittet et al., 1999). Elle implique donc l'absence de pathogènes d'origines microbiologiques ou chimiques.

    La norme internationale ISO 22000 vise à harmoniser les exigences en matière de management de la sécurité des aliments pour tous les acteurs de la filière agroalimentaire. Elle intègre les principes du système d'analyse des dangers et des points critiques pour leur maîtrise (HACCP).

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    I.4.1 Contrôle traditionnelles

    Les démarches communément employé pour la sécurité de la denrée alimentaire correspondent à l'ensemble des opérations suivantes :

    - d'éducation et de formation

    - d'inspection

    - d'analyse microbiologique

    ? L'inspection correspond surtout à une vérification du respect de règles (Codex Alimentarius, textes réglementaires, décrets, lois, circulaires etc.). Elle manque de spécificité et de discernement entre l'essentiel et le secondaire, surestime des exigences relatives à des points mineurs et augmente souvent les coûts de production sans réduction effective des risques.

    ? L'analyse microbiologique est réalisée sur les produits à tous les stades de production. Ses avantages sont de représenter des valeurs de référence, d'aider à l'appréciation de l'hygiène et de constituer un argument souvent indispensable pour les échanges commerciaux. Ses limites sont inhérentes aux difficultés d'échantillonnage, à la significativité des examens (faible corrélation entre index, germes pathogènes et germes indicateurs), au faux sentiment de sécurité qu'elle génère, à la restriction qu'elle peut apporter quant au développement de produits ou procédés nouveaux.

    I.5 Les normes internationales

    L'implication du monde agro industriel dans les travaux de normalisation est une nécessité pour les pays. Les groupes ISO, AFNOR, ANOR... ont toujours eu une relation privilégiée avec les laboratoires et les centres technologiques. Elle permette à la norme dêtre synchrone avec les connaissances techniques et scientifiques, de la faire participer pleinement à l'innovation pour en retour multiplier les points de l'innovation pour en retour multiplier les points de diffusion et de la dite innovation. Les normes contribuent à l'amélioration de la qualité et de la productivité .Elles fournissent des solutions technologiques et organisationnelles à un coût raisonnable pour des usages répétés (Ernoul, 2010).

    En effet le rôle la norme est de faciliter les liens entre trois mondes : les ingénieurs, les chercheurs, et le marché des services et produits industriels (Combris et al., 2008).

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    ? Présentation de la norme ISO 17025 (2005)

    La norme NF EN ISO/CEI 17025 a pour objectif de permettre la reconnaissance de la compétence d'un laboratoire. Par rapport aux référentiels qu'elle a remplacés (norme EN 45001 et guide ISO/CEI 25), elle est beaucoup plus orientée vers le client (entreprise) du laboratoire (influence certaine des normes ISO 9000) et elle responsabilise d'avantage le laboratoire. L'entreprise exprime des besoins et, implicitement, a des attentes : ces besoins et ces attentes sont traduits en exigences par le laboratoire qui ne s'arrête donc pas aux seules spécifications du client mais qui tient compte également, entre autres, de ce dont le client aura besoin pour utiliser l'information qui lui sera remise; les clients y verront une amélioration notable des services qui leur sont rendus

    I.6 Présentation des laboratoires d'analyses

    I.6.1. Définition

    Le laboratoire est un local aménagé pour effectuer des recherches scientifiques, des analyses biologiques (Maurice et al., 1998).

    I .6.2 Classification des laboratoires

    La Classification est basée sur l'évaluation des niveaux de risques liés à la présence ou à l'utilisation de matières dangereuses de nature biologique, chimique, radioactive ou à l'utilisation de rayonnements, et de l'assurance que les personnes autorisées à entrer dans ces laboratoires aient l'information requise pour réduire ces risques à un niveau acceptable.

    ? Critères de classification des laboratoires

    Le classement se réfère à la présence de produits biologiques dans le local. Trois niveaux de groupes de risque sont établis (DIFCO LABORATORIE, 1999) :

    · Groupe de risque « niveau 1 » (risque faible pour l'individu et la collectivité)

    · Groupe de risque « niveau 2 » (risque modéré pour l'individu, limité pour la collectivité).

    · Groupe de risque « niveau 3 » (risque élevé pour l'individu, faible pour la collectivité)

    · Groupe de risque « niveau 4 » (risque très élevé pour l'individu, et pour la collectivité).

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    I.6.3 Rôle du laboratoire de contrôle qualité

    Le laboratoire d'analyses qualité intervient dans des secteurs différents, c'est un outil incontournable pour la préservation d'une santé saine, dans le domaine alimentaire, il donne des renseignements sur la composition des aliments et consiste en outre à savoir si les données sont ou non propres à l'usage auquel elle est destinée. Les objectifs du laboratoire d'analyses doivent être énoncés en termes aussi simples que possible et doivent être clairement définis car c'est leur définition qui caractériseront les activités du laboratoire, tout en prenant en compte les éléments tels que la qualité, la ponctualité et le rapport coût utilité des résultats.

    Le rôle principal d'un laboratoire de contrôle qualité est l'analyse, et les résultats de cette analyse doivent correspondre à ce qui est réellement dans l'échantillon (Maurice et al. 1998). Le laboratoire d'analyses est présent dans toutes les étapes de la chaîne de production, il est devenu au fil des ans une référence indispensable à tout acte posé au cour de la production, il donne des renseignements sur la composition des aliments et consiste en outre à savoir si les données sont ou non propres à l'usage auquel elle sont destinées.

    I.6.3 .1 Les critères d'un bon laboratoire

    Le laboratoire pour son accréditation ou sa certification doit répondre à un certain nombre de critères qui peuvent lui permettre d'être reconnu comme un laboratoire fiable dans le milieu. Parmi ces critères on, peut citer selon (Maurice et al., 1998) :

    Les Installation et condition ambiantes

    Le matériel

    Le personnel

    La gestion

    Les analyses

    Les échantillons

    La traçabilité

    1) Installation et condition ambiantes

    Elles sont importantes dans la mesure où l'éclairage, les sources d'énergie et les conditions ambiantes facilite l'exécution correcte des essais et /ou des étalonnages. Il est donc judicieux de veiller à ce que les conditions ambiantes n'invalident les résultats ou ne compromettent la qualité des mesurages (Aube et al., 1995).

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    Les locaux doivent être suffisamment spacieux pour un maintien aisé des zones de travail en ordre et propre. Vingt mètres carrés sont recommandés par analyste (Maurice et al., 1998).

    L'ossature du bâtiment doit respecter le principe de « la marche en avant » rencontré dans les usines agroalimentaire, ce qui permet d'éviter les contaminations croisés. Au cas contraire il faut veiller à ce que, l'espace spatio-temporel soit bien aménagé, Lors de la conception des pièces il faudrait prendre en compte les hauteurs de l'immobilier du laboratoire .Les surfaces doivent être lisses, la plomberie doit respecter la norme ceci pour éviter le dépôt de poussière et les condensations des déchets

    Les exigences techniques relatives aux installations et aux conditions ambiantes susceptibles d'affecter les résultats sont généralement consignés par écrit. Le maintien de la qualité des locaux passe par l'assurance d'un bon entretien du laboratoire, et de l'établissement des procédures de nettoyages et de désinfection des locaux Personnel (Maurice et al., 1998).

    La direction du laboratoire doit assurer la compétence de tous ceux qui assurent le fonctionnement d'appareils spécifiques, effectuent des essais et/ou des étalonnages, évaluent les résultats et signent les rapports d'essai et les certificats d'étalonnage (Mahault et al., 2000). Lorsqu'on fait appel à des collaborateurs qui sont en cours de formation, une supervision appropriée doit être prévue. Le personnel qui effectue des tâches spécifiques doit être qualifié sur la base d'un niveau d'études, d'une formation, d'une expérience appropriée et/ou de compétences démontrées, selon ce qui est exigé (ISO/CEI 17025:2005(F). Un responsable qualité doit être nommée. Les relations fonctionnelles et opérationnelles sont à établir clairement d'où l'intervention de la confidentialité des résultats qui est une obligation pour le personnel, par conséquent des règles doivent être établies pour permettre la bonne marche du laboratoire.

    2) Le matériel

    L'équipement de laboratoire désigne les divers outils et ustensiles utilisés par les scientifiques qui travaillent en laboratoire. Cela comprend aussi bien des appareils comme les becs Bunsen et les colonnes de distillation que des équipements spécialisés comme les spectrophotomètres et les calorimètres. Le matériel de laboratoire est en général utilisé, soit pour réaliser une manipulation, ou expérience, soit pour effectuer des mesures et rassembler des données, et celle-ci se répartissent en plusieurs catégories :

    ? Équipement de sécurité en laboratoire (EPI
    · Extincteur
    · Douche de sécurité ...)

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    ? Équipement de laboratoire hors sécurité (Bain thermostaté
    · Balance
    · Bec Bunsen ...) ? Verrerie de laboratoire (Bécher
    · Boîte de Petrie
    · Burette ...)

    3) Gestion

    Le fonctionnement du laboratoires d'analyse repose sur une indispensable maîtrise des méthodes instrumentales, et également sur leur aptitude à rendre un service utile aux donneurs d'ordre, sous la forme de résultats de qualité. Ces nouvelles compétences s'appuient sur un ensemble de techniques organisationnelles spécifiques (assurance qualité, maîtrise des risques et informatisation) et expérimentales (plans d'expérience, validation des méthodes et outils statistique (Aube et al., 1995).Cette organisation entraîne un certain nombre de documents tels que les procédures (décrivant qui fait quoi, où, quand, comment...), des modes opératoires, et aussi les enregistrements, preuves de ce qui a été fait et par qui, on parle alors de documentation.

    La structure de la documentation dans un laboratoire d'analyse peut être représentée par une pyramide à 4 niveaux. Tout d'abord, le manuel qualité qui est un document qui énonce la politique qualité et qui décrit le système qualité. Au deuxième niveau, nous trouvons les procédures, procédures organisationnelles et procédures fonctionnelles qui représentent la manière spécifiée de réaliser une activité. Au troisième niveau, nous trouvons les instructions techniques ou modes opératoires, qui sont des documents qui enregistrent les consignes nécessaires à la tenue d'un poste de travail et enfin au quatrième, niveau nous allons trouver les enregistrements qui sont des documents qui fournissent des preuves tangibles des activités effectuées ou des résultats obtenus. (Kemajou, 2010)

    4) ANALYSES

    Pour le cas des analyses qualité, elles sont reparties en deux types : les analyses microbiologiques et physicochimiques

    Analyses microbiologiques :

    La recherche, le dénombrement ou l'identification de germes d'hygiène ou responsables de toxi-infections alimentaires : Salmonella, Listeria monocytogenes, Staphylocoques, Escherichia coli, font partie du quotidien des analyses microbiologiques effectuées.

    Analyses physicochimiques

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    Pour le cas des aliments, elles entrent dans le cadre des contrôles qualité. Le contrôle physico-chimique a pour objectif de garantir au produit sa stabilité et sa consistance en ce qui concerne les caractéristiques organoleptiques. Différents tests sont réalisés pour parvenir à atteindre les spécificités de chaque produit.

    5) Echantillons

    Il est défini comme étant, une Quantité de produit prélevé d'un lot et soumis à des essais en laboratoire (Maurice et al.,1999). Un échantillon peut consister en une ou plusieurs unités d'échantillonnage. Leurs prélèvements et leurs conservations doivent être minutieux, et l'analyste doit s'assurer que les registres sont en ordre, que l'intégrité a été maintenue, que les contenants et les cachetages soient intacts. Toutes ambiguïtés quant aux analyses doit être dissipées.

    S'assurer de viabilité des prélèvements et des conservations des échantillons à transférer à d'autres laboratoires.

    6) Traçabilités

    La traçabilité des opérations est assurée en permanence : opérateurs, lots de réactifs, durée d'incubation. Ce travail scientifique nécessite une équipe d'ingénieurs et de techniciens spécialisés.

    I.7 Généralité sur les procédures

    I.7.1 Définition

    La procédure est la manière spécifiée d'effectuer une activité ou un processus.

    Une procédure écrite est un document qui décrit et formalise les tâches à accomplir pour mettre en oeuvre une activité ou un processus. C'est un document de support et de communication qui porte à la connaissance de tous les processus clés de l'organisation. (Ernoul, 2010)

    La qualité ne peut être inspectée dans un produit ; d'abord, elle doit être conçue dedans, après quoi la fonction de fabrication est responsable de produire des produits selon les conditions de conception. Pour empêcher les produits non conformes, la fabrication doit être effectuée dans des conditions commandées et selon une manière et un ordre indiqués. Les conditions commandées incluent des commandes appropriées pour les matériaux, l'équipement de production, les processus et les procédures. En outre, les opérations de fabrication devraient être indiquées par des instructions de travail documentées, la bonne

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    communication est nécessaire, et tous le personnel de la fabrication doit être motivés et

    commis à satisfaire les besoins et exigences de client, et à l'amélioration de la qualité
    continue (ERNOUL et al.2010).

    I.7.2 Les étapes à suivre pour élaborer une procédure

    Les principales étapes à suivre pour élaborer les procédures sont les suivantes :

    détermination de l'étendue de la procédure.

    détermination des différents acteurs intervenant dans la procédure pour consultation.

    entretien individuel sur la façon donc sont élaboré les activités relatives à la procédure.

    élaboration d'une première ébauche du diagramme de cheminement du processus.

    soumission du diagramme auprès des personnes concernées.

    apport de modification si nécessaire avec reprise du circuit préalable.

    rédaction de la procédure à partir du diagramme adopté.

    soumission de la procédure auprès des personnes concernées.

    apport de modification si nécessaire avec reprise des étapes antérieures 7 et 8.

    remise de la procédure auprès de la Direction Général pour approbation.

    test et expérimentation de la procédure.

    approbation par le Directeur Général.

    implantation et la mise à jour de la procédure.

    I.7.3 Comment rédiger les procédures ?

    La rédaction des procédures se fait à l'aide du GUIDE D'ELABORATION DES PROCEDURES (GEP) rédigé par le Cabinet Conseil Qualité en 2000, sur la base des exigences de la norme ISO 9001: 2000.

    Il est composé de 20 chapitres à savoir:

    a) Sommaire:

    C'est le résumé sous forme de table de matières, des différents chapitres de la procédure suivis des numéros de pages correspondant et servant de repères.

    b) Introduction

    Ce chapitre permet de présenter le sujet et de définir l'objectif visé par la procédure. Il doit être concis et précis.

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    c) Domaine d'application:

    Cette partie indique le lieu, le moment et l'occasion où cette procédure doit être appliquée. Elle précise aussi et expressément les domaines d'exclusion.

    d) Entrée et Sortie:

    La procédure étant une suite d'actions ou d'opérations, ce chapitre en précise le début et la fin. Il faut indiquer l'action de départ et l'action finale du processus.

    e) Référence:

    Ce chapitre indique l'origine du texte ou les textes sur lesquels s'est basé le rédacteur pour élaborer la procédure.

    f) Liste des pages:

    Ce chapitre énumère l'ensemble des pages de la procédure en précisant leur date d'élaboration et leur indice de révision. Il permet au lecteur ou à l'utilisateur de la procédure de s'assurer que le document est complet et mis à jour.

    g) Abréviations:

    Ce chapitre donne la liste et la signification de chaque abréviation utilisée dans le texte.

    h) Lexique:

    C'est le recueil de définition des mots techniques de la spécialité utilisé dans la procédure.

    i) Destinataires :

    Le rédacteur de la procédure doit préciser les unités du service qui doivent recevoir le document et les quantités nécessaires par unité afin de retrouver la traçabilité des documents pour les mises à jour et les audits qualité .Le service conservateur de l'original du document doit être mentionné dans ce paragraphe.

    j) Mises à jour :

    Les mises à jour des documents conditionnent la bonne application des procédures. Elles doivent respecter une politique de gestion définie dans ce chapitre en 3 points :

    10.1. Le Comité de Mise à jour : préciser les unités qui la composent.

    10.2. La périodicité de Mise à jour : préciser la fréquence des réunions du comité.

    10.3. Le suivi des Mises à jour : préciser la politique de gestion des mises à jour et le service chargé de l'appliquer.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 20

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    k) Autorité Validante:

    Ce chapitre indique l'autorité qui doit approuver la procédure pour qu'elle soit déclarée valide.

    l) Dérogation:

    Dans ce chapitre doit être précisé tous les cas, toutes les possibilités et tous les pouvoirs de dérogation à l'application de cette procédure.

    m) Indicateurs de Qualité et de Performances:

    Ce chapitre précise les indicateurs de mesures de résultats des actions de la procédure. Ces mesures permettent de constater les écarts entre les réalisations et les exigences. Elles sont de deux types:

    .Indicateur de qualité: mesure de résultats des actions par rapport aux exigences du client. Indicateur de performance: mesure des actions par la production précédente.

    n) Points Clés:

    Chaque processus a un chemin critique dont les points les plus importants doivent être mentionnés dans ce chapitre.

    o) Intitulé de la procédure:

    C'est la partie principale de la procédure. Elle est composée d'actions à entreprendre pour l'application et l'aboutissement du processus.

    p) Ordinogramme ou Logigramme:

    C'est un schéma, un dessin, un plan ou un planning qui permet une compréhension plus facile de la procédure.

    q) Documents existants:

    Ce chapitre donne la liste et les références des documents, instructions et procédures existants qui traitent le même sujet.

    r) Documents à créer:

    Ce chapitre donne la liste des documents qui doivent être crées pour les comptes rendus, les enregistrements des résultats et l'archivage des données provenant de l'application de la procédure.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 21

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    s) Destinataire des documents crées:

    Ce paragraphe précise les services qui sont destinataires des documents créés lorsqu'ils sont dûment remplis.

    t) Documents existants à modifier:

    Ce chapitre donne la liste des documents existants qui doivent être modifiés du fait de l'élaboration de cette procédure

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 22

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    CHAPITRE : II MATERIEL ET METHODES

    II.1 Matériel

    Le matériel utilisé pour la réalisation de cette étude est essentiellement constitué du cahier de charge de l'offre et de la documentation de l'entreprise :

    La documentation de l'entreprise : l'historique des analyses effectuées au centre Pasteur a été utilisé pour choisir celles qui seront réalisés dans le laboratoire.

    Le cahier de charge de l'offre : Il donne les spécifications suivant lesquelles le travail doit être effectué. Les principales exigences sont de planifier le projet aux coûts les plus moindres possibles tout en respectant les normes qualités des laboratoires et surtout d'assurer un approvisionnement local en équipement et réactifs à utiliser dans le laboratoire.

    II.2 Méthodes

    II.2.1 Méthodologie adoptée pour le travail effectué

    L'approche méthodologique utilisée pour l'atteinte des objectifs généraux et spécifiques est présentée à la figure 1

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Recensement des différentes analyses
    physico-chimiques et microbiologiques

    Recensement des différents équipements et

    réactifs

    Conception du bâtiment

    Présentation et organisation du laboratoire

    Evaluation du cout d'investissement

    Evaluation de l'amortissement des immobilisations

    Planning de réalisation du projet

    Evaluation économique

    Rédaction des procédures de gestion du
    laboratoire

    Figure 1: schéma synoptique du travail effectué

    II.2.2 Recensement des différentes analyses physico-chimiques et microbiologiques

    Etant donné que, l'entreprise est impliqué dans la production des produits laitiers, le choix des analyses contrôle qualité à effectuées au sein du laboratoire s'est fait en se basant). Les exigences de l'ANOR en ce qui concerne les analyses microbiologiques et physicochimiques du yaourt (annexe 5).

    Pour les analyses microbiologiques, il a fallu faire le choix des microorganismes à dénombrer dans les matières premières (lait, pulpe, colorant) et sur le produit fini (le yaourt ferme)

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 23

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    II.2.3 Recensement des différents équipements et réactifs

    Le choix du matériel a été basé sur les analyses à effectuer, la précision des résultats attendus, la fiabilité des résultats, leur coût, la facilité de maintenance, le délai des résultats, du besoin et de la disponibilité des consommables qui y sont liés, ceci sur le marché nationale d'abord et internationale ensuite. Ces équipements ont été classés en fonction de leurs spécifications au laboratoire : les équipements de sécurité, ensuite ceux du laboratoire (hors sécurité), la verrerie, le matériel de bureau et de nettoyage.

    Le listing des prix des équipements du laboratoire a été fourni par les entreprises MEDIBEST basée à Douala et GERSY BUISNESS CORPORATE filiale du groupe PROTEC (Belgique) située au quartier Nlongkak à Yaoundé,

    II.2.4 Conception du bâtiment

    II.2.4.1 Dessin du bâtiment

    La conception du plan du bâtiment a été faite en tenant compte de la présence des équipements à installer.

    Ce bâtiment a été conçu en respectant le modèle L des locaux industriels. La grandeur des salles est fonction des équipements qui y seront intégrés. L'unité de mesure du plan est le mètre, Le plan a été représenté en cotation verticale et horizontale. Le calcul des superficies a été fait selon la formule mathématique suivante :

    Surface = Longueur x Largeur

    Le bâtiment aura 06 salles à savoir : La salle d'analyses et de contrôle qualité qui aura trois paillasses, de une forme rectangulaire. La salle de préparation d'une forme carré aura en son sein une paillasse. La salle d'analyse sensorielle, les vestiaires et les toilettes sont des salles à activités réduites et avec moins d'équipements ; elles auront une superficie plus réduite. Le bureau du directeur constitué de plusieurs armoires sera également de forme carré.

    II.2.4.2 Matériaux utilisé pour la construction du laboratoire

    Le choix s'est fait en tenant compte de la facilité d'entretien de celle-ci. Les murs seront montés avec du ciment d'approvisionnement local, pour le cas de la toiture on utilisera des tôles bac en aluminium au-dessus laqué. A l'intérieure, Les comptoirs de travail auront une surface en carreaux faïence lisse et résistante aux produits acides et alcalin. Le revêtement

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    du plancher sera en céramique à la qualité antidérapante et résistante aux produits chimiques, et facile à nettoyer.

    La construction du bâtiment a été réalisé avec la participation de l'ingénieur du génie civil chargé à leur actuelle de la construction l'usine. La mercuriale Btp du Cameroun 2013 des prix du montage des devis bâtiments a été utilisée pour dresser le devis bâtiment du laboratoire. Cette mercuriale prend en compte la main d'oeuvre de la réalisation de l'ouvrage.

    a) Electricité

    Le laboratoire sera alimenté d'une source indépendante de tout le bâtiment de l'entreprise, ceci pour limiter les variations de tensions pouvant avoir une incidence négative sur les équipements, et par conséquent sur l'exécution des analyses qui impose l'utilisation de l'électricité. La source de courant électrique sera 110V et 220V pour une source lumineuse de 40w/m2 (Aube et al., 1995).

    Les prises d'installations seront constituées de fiches de deux à trois entrées avec mise en terre pour celle à trois entrées.

    b) L'eau

    Le laboratoire sera doté d'un distillateur qui va produire de l'eau distillée, ce qui servira à la réalisation des différentes analyses au sein du laboratoire. Des éviers et des lavabos sont prévus dans chaque salle pour l'approvisionnement en eau de lavage.

    c) Gaz

    L'analyse microbiologique exige un environnement stérile. Le personnel travaillera donc à proximité des brûleurs à gaz ; Le gaz d'utilisation sera du butane, son approvisionnement sera local sous un conditionnement des bouteilles de 25kg. Un bruleur sera monté sur chaque paillasse d'analyses microbiologiques en prenant en compte la sécurité des travailleurs. Il faut noter que dans ce dispositif, les bouteilles à gaz seront placées à l'extérieur du bâtiment pour plus de sécurité.

    d) La climatisation

    La maitrise de la température dans les salles du laboratoire sera possible, grâce à utilisation de climatiseur de deux chevaux. Ces climatiseurs permettront de stabiliser la température entre 20°C et 23°C et l'humidité relative à 35 et 50% qui sont ici les conditions idéales pour faciliter la reproductibilité des analyses (Aube et al., 1995).

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Le positionnement du climatiseur sera parallèle à la porte d'entrée de manière à éviter la réintroduction des agents contaminants dans la salle de manipulation.

    II.2.5 Organisation du laboratoire

    Dans cette phase du travail, la vision est de bien aménager pour mieux travailler, et ceci passe par le choix de l'organisation du laboratoire. Ce choix s'est fait à partir des besoins et objectifs de l'entreprise. Ces besoins sont en réalité les différentes analyses qui seront réalisées.

    L'intérieur de la salle d'analyses de contrôle qualité sera conçue selon le modèle en péninsule. Ce choix a été fait sur la base des avantages qu'offre ce modèle.

    Le modèle péninsule : c'est un type d'aménagement à trois surfaces de travail ; en plus d'optimiser l'utilisation de l'espace, le modèle en péninsule permet aux travailleurs de réaliser simultanément ou en parallèle plusieurs analyses (Aube et al., 1995). Comparativement au modèle en ilot, il constitue un aménagement plus fermé et plus sécuritaire, où la circulation est restreinte pour éviter les contaminations pendant les analyses microbiologiques effectuées au sein du laboratoire.

    Les analyses physicochimiques et microbiologiques seront jumelées dans une même salle ceci dans le but de diminuer le coût financier lié à la construction du bâtiment. La motivation de ce jumelage vient du fait que, au regard des analyses physicochimiques recensé pour le contrôle des yaourts, la plupart sont instrumentales et facile à ranger dans les placrds (pHmètrie), de ce fait elles ne poseront réellement aucun problème d'interférence ou de contamination des analyses et des résultats dans la salle. Par ailleurs, l'agencement des salles du laboratoire et les procédures rédigées vont assurer le bon fonctionnent des analyses.

    La salle des vestiaires et celle de l'analyse sensorielle seront montées respectivement selon le respect des bonnes pratiques hygiènes et des standards de salle d'analyses sensorielles.

    II.2.6 Planning de réalisation du projet

    Il s'agit d'établir l'ordonnancement des tâches qui entrent dans la réalisation du projet, identifier les tâches critiques et de déterminer la durée totale de réalisation du projet.

    La méthode PERT a été utilisée pour planifier la réalisation de ce projet.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 27

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    La méthode PERT est une technique permettant de gérer l'ordonnancement dans un projet. Elle consiste à représenter sous forme de graphe, un réseau de tâches dont l'enchaînement permet d'aboutir à l'atteinte des objectifs d'un projet. Et elle implique au préalable :

    Un découpage précis du projet en tâches ;

    L'estimation du la durée de chaque tâche ;

    La nomination d'un chef de projet chargé d'assurer le suivi du projet, de rendre compte si nécessaire et de prendre des décisions en cas d'écart par rapport aux prévisions. Nous pouvons aussi définir quelques terme et expressions :

    ? Explication des termes utilisés dans la méthode Pert

    ? La date au plus tôt d'une étape est la durée du chemin le plus long menant à cette étape.

    ? La date au plus tard d'une étape est la différence entre la durée du projet et la durée du chemin le plus long restant à faire pour terminer le projet.

    ? Antériorité : Représente l'état d'une tâche qui précède une autre.

    ? Chemin critique : Les différents chemins qui permettent d'atteindre l'étape finale ont bien souvent une durée différente. Le chemin dont la durée est la plus longue est appelé « chemin critique ». Les tâches qui se trouvent sur le chemin critique doivent impérativement être respectées pour que les objectifs du projet soient atteints.

    Le chemin critique du projet (Suite des tâches du réseau ne comportant aucune marge (date au plus tôt = date au plus tard).

    L'élaboration du réseau Pert a consisté à :

    L'établissement de la liste des tâches : Cette étape consiste à :

    - Donner la liste exhaustive des tâches à exécuter.

    - Estimer la durée des tâches et déterminer les ressources nécessaires pour les accomplir.

    - Codifier les tâches pour faciliter la construction du réseau (A, B, C, D,...)

    La Détermination des conditions d'antériorité en répondant aux questions suivantes :

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    - Quelle tâche doit être terminée immédiatement avant qu'une autre ne commence ?

    - Quelle tâche doit suivre une tâche déterminée ?

    Le Tracer du réseau PERT : ce réseau est constitué par des tâches et des liens. Le code de présentation est le suivant :

    - On symbolise une tâche par un cercle

    - Un arc fléché pour signifier l'ordonnancement des tâches les unes par rapport aux autres (au-dessus de la flèche on inscrit le décalage)

    La Détermination des dates, des tâches, des marges libres ce qui permet de déterminer le chemin critique

    Pour y parvenir, les calculs suivants ont été effectués :

    - Calcul "aller" = dates au plus tôt :

    Date au plus tôt J = Max [(au plus tôt H+ durée H),

    - Calcul retour = Marge libre. La formule est la suivante : Date au plus tard I = max [(au plus tard J - durée J) ;

    H, I, J : représentent les tâches consécutives dans la réalisation du projet

    La méthode de Gantt, a été utilisée pour représenter l'évolution du travail dans le temps. La représentation du diagramme de Gantt a été réalisée à l'aide du logiciel Gantt

    Le principe est d'introduire la date au plus tôt, celle au plus tard et la Marge total des différentes antériorités.

    II.2.7 Evaluation économique

    Il a été question d'évaluer les coûts d'investissements du projet. Ceci s'est fait en procédant par l'évaluation sommaire des différents devis qui entrent dans la réalisation du projet. Il s'agit du devis des équipements et machines du laboratoire, les réactifs consommables du laboratoire et du devis de la construction du bâtiment. Les formules mathématiques utilisées pour la détermination du coût des différents investissements sont les suivantes : Prix total de la désignation = prix unitaire de la désignation* la quantité de la désignation (PT= PU*Qté)

    le totaux de Prix total = somme des prix totaux de chaque désignation

    La désignation représente une entité à acheter.

    Le calcul de la somme des différents coûts investis a été réalisé selon le modèle ci-dessous

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Eléments ou activités Coûts

    - Equipements et machine du laboratoire ;

    - Réactifs consommables du laboratoire ;

    - Génie civil, construction : matériaux et main d'oeuvre ;

    C1

    C2

    C3

    Coût total

    3

    C = ?Ci

    i=0

    Evaluation de l'amortissement

    L'évaluation du taux d'amortissement des immobilisations a été faite grâce aux calculs des annuités sur la base d'un taux d'amortissement constant et dégressifs selon le nombre d'années fixées pour la durée de vie de l'immobilisation et la base d'amortissement (coûts des immobilisés), nous avons :

    Taux dégressif = taux constant * coefficient de la durée de vie prévue

    Annuité = taux d'amortissement* base d'amortissement

    Cumul d'amortissement = somme des annuités consécutifs

    Valeur nette comptable = cout des immobilisés total - cumul des amortissements annuel II.2.8 Présentation du laboratoire et rédaction des procédures

    La rédaction des procédures et l'organisation du laboratoire ont été élaboré grâce à la méthode du QQOQCCP (Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi), appelé aussi méthode du questionnement est un outil d'aide à la résolution de problèmes comportant une liste quasi exhaustive d'informations sur la situation.

    La méthode de questionnement QQOQCCP permet de décrire la faisabilité du projet en répondant aux questions suivantes d'une manière générale :

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Tableau 4:Explication de l'utilisation de la méthode QQOQCCP

    LETTRE DESCRIPTION QUESTION CIBLE

    Q : QUOI Description de la De quoi s'agit-il ? Objet, actions,

    problématique, de la Que veut-t-on effectuer ? procédés, phase,

    tâche, de l'activité opération, machine...

    Q : QUI Description des Qui est concerné par le laboratoire ? Personnel, clients,

    personnes concernées, Qui va travailler dans le laboratoire ? fournisseur ...
    des parties prenantes,

    des intervenants

    O : OU Description des lieux Où sera-il bâtit ? Où cela se passera-t-il ? Lieux, atelier, poste,

    Sur quel poste? Quel équipement ? machines...

    Q ; QUAND Description du moment, A Quel moment les différentes opérations Mois, jour, heure,

    de la durée, de la seront menées ? Combien de fois par durée, fréquence,

    fréquence cycle ? Depuis quand ? planning, délais...

    C : COMMENT Description des De quelle façon le travail sera effectué au Moyens, fournitures,

    méthodes, des modes sein du laboratoire ? Dans quelles procédures, mode

    opératoires, des circonstances ? opératoire...
    manières

    C : COMBIEN Description des moyens, Quel sera le coût d'achat des équipement ? Budget, pertes,

    du matériel, des Quels moyens ? Quelles ressources ? nombre de

    équipements ressources...

    P : POURQUOI Description des raisons, Dans quel but de la mise sur pied d'un Action correctives,

    des laboratoire ? Quelle finalité ? préventives, former,

    causes, des objectifs atteindre les

    Dans quel but ? Quelle objectifs...

    Cet outil a été organisé en question pour identifier ce qui doit être réalisé dans la méthodologie rédaction de notre étude.

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION

    III.1 Recensement des différentes analyses microbiologiques et physico-chimiques

    Le contrôle de la qualité sanitaire d'un aliment conduit : au dénombrement des germes totaux contenus dans l'aliment, à la recherche des germes indicateurs, à la recherche des germes pathogènes, et à la vérification des caractéristiques physicochimiques des produits.

    Certaines normes sont à respecter pour le contrôle de la qualité sanitaire et celui de la qualité commerciale des denrées alimentaires

    III.1.1 Analyses microbiologiques

    Vu la nature des produits (lait en poudre, pulpes de fruits, colorants, ferments, yaourt) fabriqués au GIC JGEPROL les analyses microbiologiques suivantes seront effectuées ( tableau 5)

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Tableau 5: Récapitulatifs des Analyses microbiologiques qui seront effectués au laboratoire du GIC JGEPROL

    Test effectué Caractéristiques du Echantillons Références Normes de l'ANOR

    microorganisme de la sur le lait sec,

    méthode yaourt (2002)

    Dénombrement des salmonelles

    - Bactérie entérique Gram -

    - Se développent entre 35°C et 37°C

    - Elles sont tuées par congélation - Milieux de culture employés: Eau peptonée, Hecktoen, gélosé SS, Bouillon de Muller-kauffman

    Lait sec,

    lait pasteurisé, yaourts

    NF EN ISO 6579

    Absence dans 25g d'échantillons prélevé

    Dénombrement des Coliformes totaux

    - Bactérie entérique Gram + - Prolifèrent à 30°C

    - Milieux de culture employés : Milieu de Mac Conkey,

    Lait sec, pulpe de fruit

    lait pasteurisé, yaourts,

    NF EN ISO 4832

    - <25/g de prdt (lait sec)

    - <10/g de prdt (lait yaourt)

    Dénombrement des Coliformes fécaux

    - Bactérie entérique Gram + - Prolifèrent à 44°C

    - Milieux de culture employés : Milieu lactosée bilié cristal et au rouge neutre (VRBL),

    - Bouillon lactose bilié au vert

    Lait, pulpe de fruit

    lait pasteurisé, yaourts,

    NF V 08060

    0 /g.prdt (lait sec)

    < 1/g de prdt (yaourt)

    Brillant (BLBVB)

    Dénombrement des staphylococcus aureus

    - Bactérie entérique Gram + - Prolifèrent à 37°C

    - Milieux de culture employés : Eau peptoné, Gélose de Baird Parker, Gélose de Chapman au mannitol, Bouillon de coeur-cervelle

    Lait sec,

    lait pasteurisé, yaourts,

    NF EN

    6888-2

    0/g de prdt (lait sec)

    < 10g de prdt (yaourt)

    Dénombrement des Germes totaux

    - Bactérie aérobie mésophile - Prolifèrent à 30°C

    - Milieux de culture : milieux de Plate Count Agar

    Lait sec, pulpe de fruit

    lait pasteurisé, Contrôle des surfaces et de la tuyauterie, yaourts

    NFV08-081

    Prolifèrent à 4°C Milieux de Sabouraud

    Se pratique en cours de fabrication, après ensemencement et dans un délai de 4 jours après fabrication

    Lait, pulpe de fruit, colorant, yaourt, Contrôle des

    surfaces et de la

    tuyauterie

    yaourt <108/g de prdt

    Moisissure et levures

    Numérotation des bactéries lactiques

    NF ISO

    7954

    <10/g de prdt (lait sec) <100/g de produit

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Abréviation : Prdt = Produit

    ? Importances des analyses recensées

    Dénombrement des salmonelles : Les résultats de ces analyses seront ici des indicateurs des points critiques qui peuvent être : la qualité du produit fini, l'état de salubrité de l'usine, des procédés de transformations. Cette analyse va également permettre de renseigner sur l'efficacité de contrôle de la température à la pasteurisation et dans les différentes opérations unitaires (Le mode opératoire est donné à l'Annexe 6).

    Dénombrement des coliformes totaux et fécaux : Leurs dénombrements sont utilisés, pour se renseigner sur le degré de contamination fécale, de l'évaluation de la salubrité de l'usine, de la qualité de la matière première, des différentes gammes de yaourts, de l'efficacité du contrôle de la température de transformation, du transport et des prévisions approximatives de la conservation et du stockage des produits. Elles servent également d'indicateur de la présence des bactéries pathogènes tel que, l'Escherichia coli lorsque le résultat de leur dénombrement indique une contamination importante du produit (Le mode opératoire est donné à l'Annexe 7).

    Dénombrement des germes totaux : Le dénombrement des germes aérobies mésophiles est utilisé comme indicateur de la pollution microbienne du produit analysé. Le même dénombrement est aussi utilisé comme indicateur d'efficacité de traitement, en particulier des traitements physiques et thermiques comme la filtration et la pasteurisation qui devraient entrainer soit une très forte diminution de la concentration bactérienne par rapport à l'entrée, soit même une absence de bactéries (Le mode opératoire est donné à l'Annexe 8).

    Dénombrement de staphylococcus aureus: Cette analyse sera effectuée parce qu'elle est indiquée pour évaluer le niveau de contamination par les bactéries staphylococcus, ce qui permet de renseigner sur des points critiques tel que l'hygiène corporelle des travailleurs (les sources de prolifération des staphylocoques sont, la peau des hommes, les muqueuses, le sol et les aliments). Ce dénombrement va permettre de vérifier la salubrité des conditions de manipulation, l'efficacité des procédés de nettoyage et désinfection, et le contrôle de la température des opérations unitaires (Le mode opératoire est donné à l'Annexe 9).

    Dénombrement des moisissures : Le contrôle de ces microorganismes dans les matières premières et les produits finis sera important car, les résultats obtenus vont permettre de

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 34

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    révéler les points critiques du procédé : la qualité des produits, le niveau de détérioration et la prévision approximative des conditions de conservations de la matière première, (Le mode opératoire est donné à l'Annexe 10).

    Numérotation des bactéries lactiques : elle permet de connaitre l'efficacité d'action des bactéries lactique en cours de fabrication et dans le produit fini.

    Mode opératoire : elle se pratique sur l'échantillon, avec une lame après coloration au bleu de méthylène. Cet examen permet d'estimer le rapport du nombre de Streptocoques sur celui des Lactobacilles. Ce rapport doit être normalement de 1 ou au moins être compris entre 1/2 et 2. Les Lactobacilles se présentent souvent en longues chaînes et sont de forme allongée. Les Streptocoques sont en chaînettes assez courtes, surtout si l'homogénéisation a été brutale. Le comptage des deux microorganismes d'intérêt va permettre d'être fixé sur la qualité du ferment utilisé. Il a été rédigé la méthode l'utilisation du microscope (Le mode opératoire est donné à l'Annexe 11).

    III. 1.2 Analyses physico-chimiques

    Elles englobent les analyses d'évaluation des caractéristiques physiques et chimiques du yaourt, et du lait et constitue un élément essentiel de la qualité. Le tableau 6 présente les analyses physico-chimiques qui seront réalisées dans le laboratoire.

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Tableau 6:Récapitulatifs des Analyses physico-chimiques qui seront effectuées au laboratoire du GIC JGEPROL

    Tests Effectués Intérêt Echantillons Normes sur le lait

    sec, yaourt

    Mesure du pH - impact considérable dans la

    conservation.

    - renseigne sur la croissance des bactéries lactiques, et le niveau d'acidité des yaourts, lors de la production de yaourt,

    - elle aide à contrôler, le niveau de contamination en possible du produit.

    Lait pasteurisé, yaourt

    4,3-4,6(yaourt)

    Contrôle de l'acidité Dornic

    - Elle permet de vérifier la présence et la formation des acides organiques dissociés responsables de l'acidité du yaourt.

    - Elle renseigne également sur la durée de conservation du produit

    Lait en poudre, yaourt

    (15-30D°) lait sec

    (80-120D°) yaourt

    Contrôle de la température

    Cette analyse à un rôle d'indicateur des points critiques, et des non-conformités dans les activités qui concourent à la fabrication du yaourt.

    Lait pasteurisé, Yaourt en chambre chaude et froide

    - 85-95°C Lait pasteurisé

    - 44-45°C (ensemencement) - 4-6°c (chambre froide)

    - 40-42°C

    (chambre chaude)

    Evaluation organoleptique

    Elle permet l'appréciation des qualités organoleptiques du yaourt qui sont : l'aspect et la couleur, la texture, la consistance et la flaveur.

    Yaourt et nouveau produit formulé

    Couleur blanc belge

    Saveur : variable Flaveur : arome du lait

    Texture ; ferme ou semi- liquide

    III.1.2.1 Mesure du pH

    Le pH est l'un des paramètres physicochimiques les plus importants choisis pour l'analyse des yaourts, Les appareils choisis pour réaliser cette opération sont : le pHmètre, le papier pH. la valeur normale pour le yaourt se situe dans l'intervalle 4,3-4,6 (Le mode opératoire est donné à l'Annexe 12).

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONE Page 35

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONE Page 36

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    III.1.2.2 Contrôle de l'acidité Dornic (80-120D°)

    L'acidité Dornic a un impact technologique considérable dans la fabrication du yaourt, elle donne des indications sur la qualité des produits laitiers et sur leurs conditions de conservation, sa mesure permet de vérifier la quantité d'acide naturelle ou développée d'un

    produit laitier, exprimée en gramme d'acide lactique par litre de lait ou degré Dornic.

    1D° correspond à 0,1g d'acide lactique par litre de lait (Le mode opératoire est donné à l'annexe 13)

    III.1.2.3 Contrôle de la température

    C'est l'analyse de routine qui permettra à l'aide d'un thermomètre de vérifier la température des milieux et des différentes opérations unitaires

    III.1.2.4 Evaluation organoleptique

    Elle sera organisée lors de la formulation de nouveau produit par l'entreprise, le jury sera composé d'une dizaine de personnes (éduquées ou non à la dégustation du yaourt) qui se prononceront sur les caractéristiques des organoleptiques des yaourts qui leurs seront présentés.

    Le yaourt sera jugé sur sa saveur (arôme), son pH (acidité), sa viscosité (épaisse, liquide) son homogénéité (présence ou absence de bulles de gaz et exsudats), sa texture (présence ou absence de grumeaux), son apparence et sa couleur. Une fiche du test appréciation a été dressée pour l'évaluation (Le mode opératoire est donné à l'annexe 13)

    III.1.2.5 Mesure de la viscosité

    La viscosité définie la résistance d'un liquide à l'écoulement uniforme et sans turbulence. Pour les yaourts, la texture et l'onctuosité constituent, pour le consommateur, d'importants éléments d'appréciation de la qualité du produit. C'est pour cela qu'il sera important de mesurer la viscosité des yaourts après fabrication. Cela sera réalisé à l'aide d'un appareil de mesure appelé le viscosimètre.

    III .1.3 Fréquences des analyses prévues pour le laboratoire

    Les contrôles de la matière première et du produit fini auront une cadence bien définie comme le présente le tableau 7.

    .

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONE Page 37

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Tableau 7: Récapitulatifs des produits, des analyses, et des fréquences d?analyses recensées.

    produits Analyses microbiologiques Analyses

    physicochimiques

    Fréquences d'analyses

    Lait en poudre Dénombrement des

    salmonelles, Coliformes totaux et fécaux germes totaux, levures et moisissures, coloration de Gram

    pH, acidité titrable,

    systématique

    colorants - Dénombrements des germes pH A la réception

    totaux, levures et moisissures, -coloration de Gram

    Pulpes de fruits - Dénombrement des Viscosité systématique

    (Ananas, Fraise) Coliformes totaux, germes

    totaux, levures et moisissures, coloration de Gram

    Lait pasteurisés coloration de Gram,

    Dénombrement des

    salmonelles, germes totaux, staphylococcus aureus et coloration de Gram. Numérotation des bactéries lactiques

    pH, Acidité titrable

    En fonction de la production par batch

    Prélèvement sur les Dénombrement des Germes 1Fois /mois

    surfaces d travail totaux, levures et moisissures,
    ou la tuyauterie

    yaourt Dénombrement des

    Coliformes totaux et fécaux, staphylococcus aureus, salmonelles, germes totaux, Numérotation des bactéries lactiques

    pH, Acidité titrable, viscosité

    Après chaque production par bacth

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONE Page 38

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    III.2 Recensement des différents équipements et réactifs du laboratoire

    L?ensemble des équipements et des réactifs ou consommables nécessaire pour la réalisation des analyses contrôle qualité a été listé dans les tableaux 8 et 9. Nous avons pris attache avec les entreprises MEDIBEST, GERSY BUINESS CORPORATE ET ARNAUD LTD pour le listing des prix inclus avec le cout de livraison.

    ? IDENTIFICATION DU FOURNISSEUR

    GERSY BUINESS CORPORATE : fournisseurs d'équipements de laboratoire, scientifiques, maintenance (SAV) prestation de services. BP : 489 Yaoundé situé à côté du bureau de poste NLONGKAK tel (237) 22 04 79 79/22 03 18 46

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Tableau 8: recensement du matériel de laboratoire

    Equipements

    Utilisations

    Fournisseurs

    Equipements

    Utilisations

    Fournisseurs

    I EQUIPEMENTS DE SECURITE

     

    II.16

    Spatule en inox

    Analyses

    Microbiologiques et

    Physicochimiques

    G.B.C

    I

    Boîte à gants (bte/50)

     

    G.B.C

    I17

    pHmètre

    G.BC

    I.1

    Extincteur

     

    G.B.C

    II.18

    Réfrigérateur

    ARNAUD LTD

    I.2

    Cache nez (bte/15)

    Protection de l?opérateur

    G.B.C

    II.19

    Balance de précision électronique (0,01)

    MEDIBEST

    I.3

    Blouse en coton

     

    G.B.C

    II.21

    Thermomètre de précision 10-100°C

    MEDIBEST

    I.4

    Botte de laboratoire

     

    G.B.C

    II.22

    Statif à tige

    MEDIBEST

    I.5

    Couvre cheveux (bte/100)

     

    G.B.C

    II.23

    pinces pour burette

    G.B.C

    I.6

    Climatiseur

     

    G.B.C

    II.24

    ruban de stérilisation (bte/100)

    G.B.C

    II EQUIPEMENT DE LABORATOIRE (hors sécurité)

    II.25

    Coton

     
     

    II.1

    Agitateur magnétique

     

    MEDIBEST

    II.26

    Acidimètre

    MEDIBEST

    II.2

    Autoclaves 36 l

     

    G.B.C

    III VERRERIE DE LABORATOIRE

    II.3

    Bain marie thermostaté

     

    G.B.C

    III.1

    Pissette plastique 250ml

     

    G.B.C

    II.4

    Bec de bunsen + trépied

     

    G.B.C

    III.2

    Eprouvette graduée en verre 50ml

     

    G.B.C

    II.5

    Chronomètre

     

    MEDIBEST

    III.3

    Tube à essai (bte/100)

    Analyses

    G.B.C

    II.6

    Incubateur de laboratoire DNP-9052

    Analyses

    G.B.C

    III.4

    Fiole jaugé (20ml), (50ml)

     

    G.B.C

    II.7

    Microscope électronique

    Microbiologiq

    G.B.C

    III.5

    Pipette graduée (1ml), (2ml), (5ml)

    Microbiologiques

    G.B.C

    II.8

    Papier essuie tout

    ues

    G.B.C

    III.6

    Becher (25ml)

    et

    G.B.C

    II.9

    plaque chauffante

     

    ARNAUD LTD

    III.7

    Erlenmeyer (50ml),(100ml)

    Physicochimiques

    G.B.C

    II.10

    Cellule de Malassez double champs

     

    MEDIBEST

    III.8

    Lamelle 24x32 (bte/100), 22x22(bte/100)

     

    G.B.C

    II.11

    Portoir tube en inox

     

    MEDIBEST

    III.9

    Micropipette réglable 50-200 micro litre

     

    MEDIBEST

    II.12

    nacelle aluminium

     

    MEDIBEST

    III.10

    Boite de pétrie en verre

     

    G.B.C

    II.13

    Papier filtre bte/100

     

    ARNAUD LTD

    III.11

    Micropipette réglable 5-50 micro litre

     

    MEDIBEST

    II.14

    Chalumeau avec gaz

     

    G.B.C

    III.12

    Cloche de Durham boite de 1000

     

    G.B.C

    II.15

    Compteur de colonies

     

    MEDIBEST

    III.13

    Anse de platine

     

    G.B.C

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 39

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    G.B.C: GERSY BUINESS CORPORATE

    ? Recensements réactifs

    Tableau 9: Devis des milieux de cultures et des réactifs du laboratoire

    MILIEUX DE CULTURES

    UTILISATIONS

    FOURNISSEURS

    gélose Sabouraud

    Milieu de culture des
    microorganismes

    G.B.C

    Eau peptonée

    G.B.C

    Bouillon de Muller Kaufman

    G.B.C

    Bouillon lactose bilié au vert Brillant (BLBVB)

    G.B.C

    gélose de Salmonella et Schiguella

    G.B.C

    Gélose Mac Conkey

    G.B.C

    Lactosée bilié au cristal, et au rouge neutre (VRBL)

    G.B.C

    Gélose Baird Parker

    G.B.C

    Plate count agar(PCA)

    G.B.C

    Gelose de Hectoen

    G.B.C

    Lactose (BCP)

    MEDIBEST

    Lames bigélosés PT01LS01 (Bte)

    MEDIBEST

    REACTIFS

    Consommables des
    machines et de
    différentes analyses

    G.B.C

    Bleu de méthylène

    MEDIBEST

    Fuschine

    G.B.C

    Alcool (bidon 5L)

    FOURNISSEURS

    Huile d?immersion (ml)

    G.B.C

    Lugol

    G.B.C

    Violet de gentiane

    MEDIBEST

    Acide chloridrique

    G.B.C

    Soude

    MEDIBEST

    Phénophtaléine

    MEDBEST

    G.B.C: GERSY BUINESS CORPORATE III.3 conception du bâtiment

    Le bâtiment conçu a une superficie de de 79 m2, il a été dessinée selon le plan des salles en modèles « L » et est constituée de 6 salles aux grandeurs moyennes de 13 m2.

    ? Plan du bâtiment

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 40

    0

    0

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    PlanPlan es des locauxlocaux udu laoratoire

    laboratoire udu IGIC JEL

    JGEPROL

    1,4

    2,5

    4,50

    1,40

    1,0

    0,80

    1,40

    0,90

    1,20

    0,50

    8,40

    Réception des

    Réception des

    prélèvements

    prélèvements

    Comptage

    Comptage Ensemencements

    Ensemencements

    des colonies

    des colonies

    Dégustation tests

    Dégustation tests

    organoleptiques

    organoleptiques

    Sale de

    Salle de

    préparation

    préparation

    Analyse

    Analyse

    physicochimique

    physicochimique

    Pesées

    Pesées

    physicochimique

    physicochimique

    m ic m

    c

    0,70

    1,80

    0,70

    0,70

    0,75

    g o lo

    o l

    1,15

    1,20

    2,50

    0,70 0,45

    ,1

    0,75

    0,60 0,70

    10

    1,30 1,0

    Vestiaires

    Vestiaires

    Bureau du

    Bureau du

    Chef laboratoire

    Chef laboratoire

    2,50

    toillete

    toillette

    magasin

    magasin

    9,40

    ENT

    2,0

    0,60

    8,40

    Figure 2: Plan du laboratoire

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    rsentation

    Présentation u du classeent classement es des sales salles udu laratoirelaboratoire

    8,40

    2,5 4,50

    1,4

    8,40

    50

    0,70

    0,70

    Armoire

    frigo

    Douche

    0,80

    Sale de

    Salle de

    préparation

    préparation

    Lavabo

    Salle de réception

    des prélèvements

    et d'analyse

    sensorielles

    Evier

    0,50

    Vestiaires

    Vestiaires

    toi

    to

    illete

    lette

    Banc

    Banc

    Four paste

    C

    1

    1,20

    pissoire

    W.C

    C

    extincteur

    0,90

    réfrigérateur

    Tabouret haut

    ENTREE SORTIE

    gqio

    Bureau du

    Chef laboratoire

    Chef laboratoire

    Armoire

    Buffet triple mural

    Analyses microbiologiques

    Ordinateur Bain marie

    Bureau du

    Table de bureau

    1,0

    2

    Analyses

    physicochimiq

    Placard mural

    paillasse

    ues

    Placard mural

    0,60

    lavabo

    3

    Buffet triple mural

    magasin

    magasin

    o

    2,0

    evier

    0,

    ,0

    1,0

    1

    o

    So S

    Cla

    Figure 3: Présentation de l'aménagement du laboratoire

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 42

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 43

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    La qualité des matériaux choisis pour la construction est de premier choix et son approvisionnement est locale, il aura aucune importation de produit à ce niveau du projet.

    Le devis de construction du bâtiment est présent dans la partie d'évaluation économique III.4 Organisation du laboratoire du GIC JGEPROL

    III.4.1 Aménagement et utilisation de l'espace du laboratoire

    L'espace de travail dans le laboratoire est d'une dimension de (79 m2) et les espaces supplémentaires indispensables à l'entreposage du matériel ont également été pris en compte lors de la conception du plan du bâtiment.

    L'organisation spatiale du laboratoire est conçue suffisamment grand pour permettre la libre circulation du personnel, et le déplacement efficace des appareils. Pour optimiser le fonctionnement du laboratoire et assurer la sécurité des lieux, le local est divisé en deux secteurs : le secteur des opérations d'analyses et celui des bureaux et autres. Les aires de travail sont aménagées à des endroits isolés où les manipulations sont réalisées sans risques de contaminations et de perturbations de la sensibilité des appareils.

    III.4.2 Présentation des locaux et de l'organisation du laboratoire

    Le modèle proposé pour le laboratoire prévoit l'implantation de 06 salles aux fonctionnalités différentes, avec chacune une importance cruciale pour sa bonne marche. Il s'agit de :

    La salle d'analyses contrôle qualité, la salle préparation, les vestiaires, les toilettes, la salle de réception de échantillons et des tests organoleptiques, le bureau du chef de laboratoire

    1) Salle d'analyses contrôle qualité (microbiologique et physicochimique)

    La salle d'analyse aura une superficie de 20,25m2 et disposera de trois paillasses pour les dif2rentes analyses. La figure 4 illustre le modèle de laboratoire choisi et les différents rangements des équipements. Et surtout l'espace prévu pour la bonne circulation dans la salle de manipulation.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 44

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Placard mural

    Analyses

    Bain marie

    extincteur

    lavabo

    Ordinateur

    microbiologiques

    Armoire

    refrigirateur

    Tabouret haut

    evier

    Analyses

    paillasse

    Placard mural

    I

    SORTIE

    ENTREE

    Figure 4: Présentation du classement de la salle d'analyses contrôle qualité

    Besoin en matériel pour les analyses microbiologiques.

    physicochimiques

    Balance

    - Un microscope - un bain marie - une balance

    - 02 bec de bunsen - des boites de pétrie - une pipette pasteur

    - Un évier - 03etuves - un réfrigérateur

    - Lame et lamelles - les consommables en cours d'utilisation

    Et celui des analyses chimiques est constitué de : le pHmètre, le viscosimètre, des pipettes et 03 béchers, acidimètre, un chronomètre et un thermomètre.

    En plus de ces équipements il aura également quatre armoires et trois placards pour le rangement de la verrerie et des consommables en cours d'utilisations, Un extincteur anti-incendie et un climatiseur pour réguler la température de l'enceinte.

    cm i

    P

    La tâche du contrôle des activités fait partie des attributs du chef de laboratoire. Ce dernier doit s'assurer de la disposition, et l'organisation des postes de travail au sein de cette salle.

    ..

    ? Description des postes et taches qui seront effectués dans la salle d'analyse contrôle

    qualité.

    Comme le montre la figure 4, la salle est constitué de trois paillasses donc deux serviront aux analyses microbiologiques et une aux analyses physicochimiques.

    ? La paillasse à l'extrême droite contenant l'évier compte deux postes de travail :

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 45

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Le premier sera utilisé pour les différentes dilutions d'échantillons pré ensemencement, il y sera installé un bec de bunsen pour la stérilisation du milieu de travail. Le deuxième poste de travail sera utilisé pour la coloration de gram (voir annexe 15 pour le mode opératoire). Un bac de coloration sera aussi aménagé au-dessus de l'évier pour éviter sa détérioration rapide. A proximité de l'évier sera installé le microscope avec tous les réactifs nécessaires pour les lectures et comptages au microscope. Le modèle de rédaction de la fiche technique d'identification de réactifs et l'exemple de la rédaction du compte rendu d'analyse sont présentés en (annexe 16 et 17). Il faut noter que, vue la délicatesse des opérations d'analyses, le technicien veillera à ce que les résultats obtenus reflètent exactement les caractéristiques du produit analysé.

    ? La deuxième paillasse de microbiologie située en amont sera constituée de deux postes de travail, où sera effectué l'ensemencement des micro-organismes dans les milieux de cultures. Cette tâche est délicate et sera pratiquer à proximité du bec de bunsen fixé sur la paillasse et alimenté par du gaz. L'identification, le repiquage (prélèvement et enrichissement des colonies suspectées) et le dénombrement des colonies se feront sur le deuxième poste de travail qui sera situé à l'extrémité opposé au plan d'ensemencement. Le comptage des colonies se fera à l'aide du compteur de colonie positionné sur cette paillasse.

    ? La troisième paillasse servira aux analyses physicochimiques citées plus haut et à l'interprétation des résultats d'après analyses. Les appareils utilisés étant facilement transportable, ils pourront être entreposés dans les placards, pour permettre une meilleure utilisation de l'espace de cette paillasse.

    Vue le nombre réduit des analyses, les manipulations dans la salle seront effectués par tous les techniciens, les programmes et les fréquences d'analyses seront fixés par le chef du laboratoire.

    Après chaque manipulation, les procédures, les protocoles d'analyses et les résultats seront interprétés et consignés dans le cahier de laboratoire selon la procédure PR.MAL012GUCL (procédure d'utilisation du cahier de laboratoire). Le laborantin va effectuer les analyses en respectant les procédures qui sont rédigés dans le manuel de procédure des analyses microbiologiques et physicochimiques du laboratoire (PR.MAL003RGT, PR.MAL001SA...)

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 46

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    2) Salle de préparation

    Elle possèdera une superficie de 6.25 m2, et elle sera utilisée pour le nettoyage, la stérilisation, et le séchage du matériel utilisé en salle d'analyse. Cette salle sera munie d'un four pasteur pour le séchage à sec, d'un autoclave pour la stérilisation, le séchage humide et du distillateur producteur de l'eau distillé. Les opérations de lavages seront réalisées sur une paillasse contenant un évier alimenté en eau froide et chaude. La nécessité d'utilisation de l'eau chaude facilitera l'enlèvement des souillures. La figure 5 illustre le modèle de classement prévu pour la salle de préparation. Il sera également installé un placard triple buffet pour le rangement des détergents, désinfectants et les ustensiles appropriés pour les opérations de lavages du matériel. Le travail sera effectué dans cette salle selon la procédure PR.MAL014_NLV (Procédure de nettoyage et lavage de la verrerie) et les modes opératoires MO.MAL010_EI et MO .MAL011_EB (mode opératoire de l'entretien du bain-marie et de l'incubateur : voir à l'Annexe 18, 19), orienteront les techniciens lors du nettoyage de l'incubateur et du bain marie ; Par ailleurs, les instructions de travail seront données par le chef du laboratoire.

    Armoire

    COMPARTIMENT

    Evier

    Placard mural

    EXTINCTEUR Autoclave

    paillasse

    Four pasteur

    Figure 5: présentation du classement de la salle de préparation

    PLACARD TRIPLE

    3) Le magasin

    D'une superficie de 4m2 cette pièce servira au stockage des consommables et des équipements du laboratoire en cours d'utilisation et à l'état neuf. La gestion de cette salle et le stockage du matériel se fera selon la procédure qui a été rédigé à cet effet « PR.MAL010GRSR (procédure de gestion de la réception et du stockage des réactifs) , voir dans le manuel de procédure.

    Le chef du laboratoire a la tâche de veiller à la sécurité de ces biens, Il sera régulièrement effectué un inventaire des consommables et des équipements présent dans cette salle, et un

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 47

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    rapport sera dressé, enregistré et archivé selon la procédure PR.MAL007GEA (procédure de l'enregistrement et de l'archivage) du manuel de procédure.

    4) Salle d'analyse sensorielle et de réception des Prélèvements

    D'une superficie de 5m2 Elle a été conçue pour la conservation des prélèvements par réfrigération et pour l'exécution des tests de dégustations et les analyses sensorielles lors de la formulation d'un nouveau produit. Il a été conçu une fiche du test de dégustation voir à l'annexe 14. La figure 6 : illustre le modèle de classement de cette salle qui a été prévu.

    Réfrigérateur de

    conservation des

    echantillons

    Armoire de

    rangement

    robinet

    Banc

    BOX DE

    DEGUSTATION

    Figure 6: Présentation du classement de la salle d'analyse sensorielle

    Lavabo avec

    5) Le bureau du chef du laboratoire

    Il occupe le centre de la pièce, ce qui permet d'avoir une vue élargie de l'enceinte du laboratoire. Cette salle a été conçue pour regrouper tous les dossiers relatifs aux activités de contrôle de la qualité et les documents de références nécessaires au bon fonctionnement du laboratoire. Ces manuscrits seront accessibles à tout temps pour consultation. La figure 7 : illustre le modèle de classement du bureau du chef de laboratoire qui a été prévu.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 48

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    de

    Placard mural à

    trois

    compartiment

    Chaise

    bureau

    Table de bureau

    Ordinateur

    Figure 7: Présentation du classement du bureau du chef laboratoire

    6) Les vestiaires

    D'une superficie de 5m2, cette salle est réservée aux techniciens du laboratoire, Elle sera munie de casiers qui serviront à la conservation des tenues de travail (blouses et chaussures de laboratoires) et celle de ville. Les casiers seront conçus de telles sortes qu'il ait séparation entre les vêtements de ville et ceux du laboratoire. La figure 8 illustre le modèle de classement des vestiaires qui a été prévu.

    Lavabo avec robinet

    Banc

    Vêtements

    de ville

    N°1 N°2 N°3

    Vêtements

    du labo

    Casier

    Figure 8: Présentation du classement des vestiaires

    7) Toilettes

    Elles seront divisées en deux compartiments : une partie qui servira de douche de sécurité en cas d'accident survenu dans la salle d'analyses contrôle qualité et l'autre partie de WC.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 49

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Douche

    W.C

    Lavabo

    urinoir

    Figure 9: Présentation du classement des toilettes

    ? Présentation du personnel

    Le laboratoire comptera quatre employés pour la gestion des différentes activités du laboratoire. Ces derniers auront à leur tête un responsable de laboratoire maîtrisant le domaine des analyses microbiologiques, et physico-chimiques. Il va gérer les moyens humains et matériels nécessaires à la réalisation des différentes analyses. Le chef laboratoire sera assisté dans sa tâche par deux techniciens supérieurs en analyses biologiques et biochimiques qui seront chargé d'effectuer les différentes analyses énumérées plus haut. Et d'un agent d'entretien ou technicien de surface qui sera chargé du nettoyage permanent des différentes de salle du laboratoire et de la vidange des poubelles, de l'entretien des blouses du personnel.

    III.5 Evaluation économique du projet

    III.5.1 Evaluation du coût d'investissement du projet

    Pour la réalisation de ce projet, il a été répertorié les devis des équipements et celui des réactifs présenté ici dans les tableaux 10 et 11, ensuite un devis du matériel de nettoyage et celui de construction du bâtiment sont présentés par le tableau 12. Après avoir énuméré les besoins pour la réalisation de la mise sur pied du laboratoire, les différents coûts sont récapitulés dans le tableau 10

    Tableau 10: Devis du matériel de laboratoire

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    DESIGNATIONS

    QTE

    P.U P.T(FCFA)

    DESIGNATIONS

    QTE

    P.U

    P.T(FCFA)

    I

    EQUIPEMENT DE SECURITE

    II.19

    Statif à tige

    2

    156618

    313236

    I.1

    Boîte à gants (bte/50)

    2

    3500

    7000

    II.20

    pinces pour burette

    2

    131472

    262944

    I.2

    Extincteur

    1

    60000

    60000

    II.21

    ruban de stérilisation (bte/100)

    1

    3000

    3000

    I.3

    Cache nez (bte/15)

    2

    2000

    4000

    II.22

    Cellule de Malassez double champs

    2

    30000

    60000

    I.4

    Blouse en coton

    4

    4500

    18000

    II.23

    nacelle aluminium

    10

    4600

    46000

    I.5

    Botte de laboratoire

    4

    3000

    12000

    II.24

    Papier filtre bte/100

    1

    14000

    14000

    I.6

    Couvre cheveux (bte/100)

    2

    10000

    20000

    II.25

    Portoir tube en inox

    2

    12500

    25.000

    I.7

    Climatiseur

    1

    150.000

    150.000

    II.26

    Coton

    2

    2500

    5000

    TOTAL I :

    271.000

    II.27

    Acidimètre

    1

    32000

    32000

    II

    EQUIPEMENT DE LABORATOIRE

    QTE

    P.U

    P.T(FCFA)

     

    TOTAL II

    8 619 414

    II.1

    Agitateur magnétique

    1

    43000

    43.000

     

    VERRERIE DE LABORATOIRE

    QTE

    P.U

    P.T(FCFA)

    II.2

    Autoclaves 36 l

    1

    1000 000

    1.000.000

    III.1

    Pissette plastique 250ml

    2

    2500

    5000

    II.3

    Bain marie thermostaté

    1

    650 000

    650.000

    III.2

    Boite de pétrie

    20

    5000

    100000

    II.4

    Balance de précision électronique 0,01

    1

    750 000

    750000

    III.3

    Tube à essai (bte/100)

    1

    25000

    25000

    II.5

    Bec de bunsen + trépied

    2

    30 000

    60.000

    III.4

    Micropipette réglable 5-50 ulitre

    1

    135000

    135000

    II .6

    Chronomètre

    1

    5000

    5000

    III.5

    Pipette graduée (1ml)

    3

    3500

    10500

    II.7

    Incubateur de laboratoire DNP-9052

    3

    600 000

    1800000

    III.6

    Pipette graduée (2ml)

    2

    3500

    7000

    II.8

    Microscope électronique

    1

    850000

    850.000

    III.7

    Pipette graduée (5ml)

    1

    4500

    4500

    II.9

    Papier essuie tout

    1

    1000

    1000

    III.8

    Becher (25ml)

    3

    1000

    3000

    II.10

    plaque chauffante

    1

    5000

    5000

    III.9

    Erlenmeyer (50ml)

    2

    2500

    5000

    II.11

    pH-mètre

    1

    114840

    114.840

    III.10

    Erlenmeyer (100ml)

    2

    3000

    6000

    II.12

    Réfrigérateur

    2

    150000

    300.000

    III.11

    Fiole jaugé (20ml)

    2

    13500

    27000

    II.13

    Spatule en inox

    2

    2000

    4000

    III.12

    Fiole jaugée (50ml)

    1

    20000

    20000

    II.14

    Thermomètre de précision 10-100°c

    1

    25000

    25.000

    III.13

    Lamelle 22x22(bte/100)

    2

    2000

    4000

    II.15

    Four pasteur

    1

    250 000

    250 000

    III.14

    Lamelle 24x32 (bte/100)

    1

    2500

    2500

    II.16

    compteur de colonies

    1

    437184

    437184

    III.15

    Micropipette réglable 50-200 ulitre

    1

    135000

    135000

    II.17

    viscosimètre

    1

    250 000

    250 000

    III.16

    Eprouvette graduée en verre 50ml

    2

    9000

    18000

    II.18

    distillateur d'eau

    1

    1510080

    1510080

     

    TOTAL III

    513 000

    TOTAUX : TOTAL I+TOTAL II+TOTAL III = 9 371 314

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 50

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Bte : boîte ; P.U : Prix Unitaire ; P .T : Prix Total ; QTE : Quantité ? Recensements coût réactifs

    Tableau 11:Devis des milieux de cultures et des réactifs du laboratoire pour le lancement des activités

    Milieux de culture

    Quanti tés

    Période d'utilisation

    Prix Unitaire (en FCFA):500g/bte

    Cout Total (FCFA)

    Gélose Sabouraud

    2

    3 Mois

    61000

    122000

    Eau peptonée

    2

    2 Mois

    26928

    53856

    Bouillon de Muller Kaufman

    2

    3 Mois

    21648

    43296

    Bouillon lactose bilié au vert Brillant

    2

    3 Mois

    44022

    88044

    Gélose de Salmonella et Schiguella

    1

    3 Mois

    61000

    61000

    Gélose Mac Conkey

    2

    3 Mois

    56000

    118080

    Lactosée bilié au cristal, rouge neutre (VRBL)

    2

    3 Mois

    30000

    60 000

    Gélose Baird Parker

    2

    3 Mois

    80256

    160512

    Plate count agar(PCA)

    2

    3 Mois

    32300

    64600

    Gélose de Hecktoen

    2

    3 Mois

    20 000

    40 000

    Lames bigélosés PT01LS01 (Bte)

    2

    5 Mois

    24000

    48000

    Bouillon coeur de cervelle

    2

    3 Mois

    48200

    96400

    Gélose de Chapman au mannitol

    1

    3 Mois

    50000

    50000

    TOTAL 1

     
     
     

    937788

    Réactifs

     

    Période d'utilisation

    Prix Unitaire

    Cout total

    Alcool (bidon 5L)

    1

    3 Mois

    31000

    31000

    Bleu de méthylène

    2

    5 Mois

    15000

    30000

    Fuschine

    1

    5 Mois

    15000

    15000

    Huile d'immersion (ml)

    1

    5 Mois

    16000

    16000

    Lugol

    2

    5 Mois

    14000

    28000

    Violet de gentiane

    2

    5 Mois

    14000

    28000

    Acide chloridrique

    1

    5 Mois

    20000

    20000

    Soude dormic

    1

    3 Mois

    13000

    13000

    Phénophtaléine

    1

    3 Mois

    15000

    15000

    TOTAL 2

     
     
     

    196000

    TOTAUX 1,2

     
     
     

    1 193 788

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 51

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 52

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    P.U : Prix Unitaire ; P .T : Prix Total ; QTE : Quantité Tableau 12: Devis du matériel de bureau et du nettoyage

    Désignations

    QTE

    P.U

    P.U (FCFA)

    Classeur plat

    01

    40000

    40000

    Armoire

    04

    20000

    80000

    Rallonge électrique

    04

    2500

    10000

    Ardoise 1 m2

    01

    1500

    1500

    Imprimante, scanner

    01

    35000

    35000

    Onduleur

    01

    10000

    10 000

    Rame de papier

    02

    3000

    6000

    Paquet de chemise cartonné

    01

    1500

    1500

    Paquet de trombone

    01

    500

    500

    Paquet d?agrafe

    01

    500

    500

    Paquet de Bic

    01

    1500

    1500

    Agrafeuse

    01

    2500

    2500

    Gomme

    04

    200

    800

    Registres

    03

    6000

    18000

    Crayon à mine

    05

    500

    2500

    Recharge mine

    02

    500

    1000

    Table de bureau

    01

    35000

    35000

    Chaise de bureau

    01

    14000

    14000

    Ordinateur

    02

    45000

    90000

    Chaise haut

    03

    15000

    15000

    Total I

     
     

    198000

    Matériel de Nettoyage

     
     
     

    Désignations

    QTE

    P.U

    P.U (FCFA)

    Serpillère

    03

    750

    2250

    Raclette

    03

    1200

    3600

    Sceau de 20L

    03

    1500

    4500

    Sceau de 10L

    01

    1000

    1000

    Détergent pax (carton)

    01

    21000

    21000

    Carton de javel

    01

    18500

    18500

    Paquet de chiffon jaune

    01

    500

    500

    Paquet de chiffon vert

    01

    1500

    1500

    Paire de gant en cuir

    04

    1500

    6000

    Balai en manche

    02

    1500

    3000

    Total II

    61850

     
     

    Totaux I, II

    259 850

     
     

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    ? Recensement du coût de construction

    Tableau 13: Devis de la construction du laboratoire

    I TERASSEMENT

    I.2 Fouilles en puits pour semelles et amorces des poteaux

    I.3 fouilles pour longrines intérieures bâtiment

    TOTAL I :

    II.1 béton de propreté dosé à 250 Kg/ m3 (ép. 5cm) m3

    II.3 béton pour dallage dosé à 300 Kg/m3

    TOTAL II :

    III.1 agglos DE 15X20X40X pour murs

    III.3 Enduit de ciment pour élévation et enduisage

    III.5 Aggloméré de 10x20x40 pour cloison toilettes

    TOTAL III :

    IV.1 ferme en bois 4x12

    IV.3 tôles BAC 7m2 y compris toute sujétion

    IV.5 planche de rive

    TOTAL IV :

    N° DESIGNATION

    TOTAL

    I.1 Terrassement général ou décapage sur toute l'emprise du

    terrain y compris toutes sujétions de dépôt et de transports des terres (20cm)

    I.2 fouilles en rigole pour murs sous-bassement

    I.4 remblais pour fouille ou sous dallage

    II FONDATION

    II.2 béton armé pour infrastructure (semelles; chainage)

    II.4 agglos de 20x20x40 bourrés pour murs

    III ELEVATION ET ENDUISAGE

    III.2 béton armé pour super structure (poteaux, chainages)

    III.4 clautraq 14/20/22

    III.6 Enduits au mortier de ciment sous dalles

    IV CHARPENTE

    IV.2 pannes en bois 5x8

    IV.4 tôles faitière en alu2/10e y compris toute sujétion

    IV.6 plafond en CP y compris solivage en bois m2

    V CARRELAGE

    Unité

    QTE P.U

    P.T

     
     
     
     

    FF FF

    1,00

    1,00

    200 000

    50 000

    200 000

     
     
     
     
     
     
     

    250.000

     
     
     
     

    FF

     

    100 000

    100 000

    m3

    20

    5000

    100.000

    m3

    40

    5000

    200.000

    m3

    18

    5000

    90.000

    m3

    30

    2000

    60.000

     

    450.000

     
     
     

    QTE

    P.U

    P.T

    m3

    3

    100.000

    300 000

    m3

    4

    150.000

    600.000

    m3

    2.33

    150.000

    350.000

    m2

    477

    1000

    477.000

     

    1727 000

     
     
     

    QTE

    P.U

    P.T

    m2

    140

    6500

    910 000

    m3

    1,8

    15.0000

    270.000

    m2

    250

    2750

    687 500

    m2

    5

    8000

    40.000

    m2

    4

    7000

    28000

    m2

    80

    2750

    220 000

     

    2 055 500

     
     
     

    QTE

    P.U

    P.T

    m3

    4

    12500

    50.000

    m3

    2

    2500

    5000

    m2

    12

    25000

    300 000

     

    15

    2000

    30.000

    mL

    10

    3500

    35000

    m2

    32

    4000

    128000

     

    470.280

     
     
     

    QTE

    P.U

    P.T

    0 TRAVAUX PREPARATOIRE-ETUDE

    0.1 Plan de recollement sur support papier et numérique

    0.2

    Permis de bâtir

    V.1

    V.2

    V.3

    carreaux grés cérame 30x30 cm sol séjour m2

     

    m2

    100

     

    4000

    400 000

    Carreaux de grès antidérapant

    m2

    5,8

     

    19500

    113 100

    carreaux faïence 30x20 cm sur murs labo et toilettes m2

    m2

    25

     

    4000

    25900

    TOTAL V

     

    539

    000

     
     

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 53

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    VI PLOMBERIE

    VI.2 miroir de lavabo

    VI.4 porte papier

    IV.6 ensemble tuyauterie robinetterie et accessoires pour

    Lavabo

    VI.8 Tuyauterie

    VII ELECTRICITE

    VII.2 Tableau de répartition

    VII.4 Coupe circuit modulaire

    VII.6 ampoule économique complète (25W)

    VII.8 interrupteur V.V

    VII.10 prise 2P+T

    VII.12 mise en terre

    VIII VITRERIE ; MENUISERIE BOIS ET

    METALLIQUE

    VIII.2 Porte en bois 120x210 avec serrure

    VIII.4 fenêtre en bois avec serrure y compris grille métallique et naco 0.5x150

    VIII.6 Biais vitré m2

    IX PEINTURE

    IX.2 peinture vinylique pour murs extérieurs marque national

    IX.4 Pantimat pour l'intérieur

    VI.1 cuvette de WC complet

    VI.3 Siphon des sols

    VI.5 ensemble tuyauterie robinetterie et accessoires pour Evier

    VI.7 lave main

    TOTAL VI :

    VII.1 Câblerie-filerie

    VII.3 Disjoncteur de tête

    VII.5 Parafoudre triphasé

    VII.7 réglette complète de 60

    VII.9 interrupteur S.A

    VII.11 tuyauterie

    TOTAL VII :

    VIII.1 Porte en bois 70x210 avec serrure

    VIII.3 Porte en bois 140x210 avec serrure

    VIII.5 fenêtre en bois avec serrure y compris grille métallique et naco 100x100

    TOTAL VIII :

    IX.1 peinture vinylique pour murs intérieurs marque national

    IX.3 Peinture à huile pour les portes ; les grilles ; les armoires

    et placards

    TOTAL IX :

    Unité

    QTE P.U

    P.T (FCFA)

    u

    1 45000

    45000

    u

    1 3500

    3500

    u

    2 2000

    4000

    u

    2 2000

    4000

    FF

    2 17000

    34.000

    u

    3 12.500

    37.500

    u

    2 30.000

    60.000

     

    10 2000

    20 000

     

    179 500

     
     

    QTE P.U

    P.T

    FF

    90.000

    90.000

    u

    1 8.000

    8.000

    FF

    1 6.500

    6500

    u

    1 3.500

    3500

    FF

    1 120.000

    120.000

    u

    15 2.000

    30.000

    u

    4 5.000

    20.000

    u

    5 2.000

    10.000

    u

    5 3000

    15.000

    FF

    10 3500

    35.000

    u

    2 5000

    10.000

    FF

    1 100.000

    100.000

     

    434.000

     
     

    QTE P.U

    P.T

    u

    10 55000

    550.000

    u

    2 70.000

    140.000

    u

    1 60.000

    60.000

    u

    1 35.000

    35.000

    u

    4 55.000

    120.000

    u

    1 50.000

    50.000

     

    955 000

     
     
     
     

    u

    3 30.000

    90.000

    u

    3 30.000

    90.000

    u

    2 19.000

    36.000

    u

    1 15.000

    15.000

     

    216 000

     

    TOTAUX : I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, 6 662 780

    P.U : Prix Unitaire ; P .T : Prix Total ; QTE : Quantité

    L'évaluation du devis de construction du bâtiment, nous donnes une somme de 6 662 780 FCFA, le tableau 14 récapitule les couts à chaque étape de la construction du bâtiment.

    Tableau 14: récapitulatifs du devis de la construction du bâtiment

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 54

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    RECAPITULATIF DE L'EVALUATIN DE LA CONSTRUCTION EN (FCFA)

    PLAN DE RECOLLEMENT SUR SUPPORT PAPIER ET NUMERIQUE

    TERASSEMENT

    250.000

    450 000

    FONDATION

    1727 000

    ELEVATION ET ENDUISAGE

    2 055 500

    CHARPENTE

    470280

    ELECTRICITE

    434.000

    PLOMBERIE

    179500

    VITRERERIE, MENUISERIE BOIS ET METTALLIQUE

    955 000

    CARRELAGE

    539 000

    PEINTURE

    216 000

    TOTAL

    6 662 780

    Après avoir énuméré les besoins pour la réalisation de la mise sur pied du laboratoire, un récapitulatif des différents coûts à allouer pour la réalisation du projet est présenté dans le tableau 15.

    Tableau 15:Evaluation du coût total d'investissement de la mise en place du laboratoire

    Les différents totaux

    le coût (F CFA)

    Total du coût de la construction du bâtiment

    6 662 780

    Total du coût du matériel d'analyse

    9 371 314

    Total du coût des consommables d'analyse

    1 193 788

    Total du coût du matériel de bureau

    228 000

    Total du coût du matériel de nettoyage

    61 850

    Totaux

    16 323 944

    En ajoutant le taux d'inflation qui est de 6% au Cameroun, le total s'élèvera à 18 557 25

    FCFA

    III.5.2 Evaluation de l'amortissement des immobilisations

    Les tableaux 16,17 et 18 présentent évaluation de l'amortissement des immobilisations du bâtiment, des équipements du laboratoire et des mobiliers et équipements de bureaux. Etaler respectivement sur 5 ans pour le bâtiment, 5ans pour des équipements du

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 55

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 56

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    laboratoire et 3ans pour des mobiliers et équipements de bureaux. Le tableau 19 présente le récapitulatif de ces différents amortissements.

    Tableau 16:Amortissement du bâtiment

    Année Base

    d'amortissement

    Taux

    d'amortissement(%)

    Annuité (FCFA)

    Cumul des amortissements

    Valeurs nettes comptable

    FCFA)

    FCFA)

    Dégressif constant

     

    FCFA)

    N 6 662 780 40 20 2 664 908 2 664 908 3 997 372

    N+1 3 997 362 37.5 25 1 499 202 4 164 110 2 498 670

    N+2 2 498 351 50 33.33 1 249 176 5413444 1 249 335

    N+3 1 471 161 50 50 624668 6038112 624 668

    Année Base

    (FCFA)

    Annuité

    Valeurs nettes comptables

    Cumul des amortissements

    (FCFA)

    d'amortissement

    (FCFA)

    Taux

    d'amortissement(%)

    Dégressif constant

    Tableau 17:Amortissement des équipements du laboratoire

    N

    9 317 314

    40

    20

    3

    748

    526

    3

    748

    526

    5

    568

    788

    N+1

    5 568 788

    37.5

    25

    2

    088

    296

    5

    836

    822

    3

    480

    492

    N+2

    3 480 492

    50

    33.33

    1

    740

    246

    7

    577

    068

    1

    740

    246

    N+3

    1 740 246

    50

    50

     

    870

    123

    8

    447

    191

     

    870

    123

    N+4

    870 123

    100

    100

     

    870

    123

    9

    317

    123

     
     

    0

    N+4 624 668 100 100 624 668 6 662 780 0

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Tableau 18:Amortissement mobilier et équipement de bureau

    Année Base

    d'amortissement

    Taux

    d'amortissement(%)

    Annuité (FCFA)

    Cumul des amortissements

    Valeurs nettes comptables

    (FCFA)

    (FCFA)

    Dégressif constant

     

    (FCFA)

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 57

    N

     

    228 000

    50

    33.33

    114 000

    114 000

    114 000

    N+1

    114 000

    75

    50

    85 500

    199 500

    285 500

    N+2

    28 500

    100

    100

    28 500

    228 000

    0

    Tableau 19:Récapitulatifs des amortissements annuels étalés sur huit ans

    Année Amortissement de la Amortissement des Amortissement Total

    conception du équipements du du mobilier et Amortissement

    bâtiment laboratoire équipements de annuelle

    bureau

    (FCFA) (FCFA) (FCFA)

    (FCFA)

    N

    2

    664 908

    3

    748 526

    114

    000

    6

    527

    434

    N+1

    1

    499 202

    2

    088296

    85

    500

    3

    672

    998

    N+2

     

    1 249 176

    1

    740 246

    28

    500

    3

    017

    922

    N+3

     

    624668

     

    870 123

     
     

    1

    494

    791

    N+4

     

    624 668

     

    870 123

     
     

    1

    494

    791

    Le calcul des amortissements montre une récupération des immobilisations à taux dégressif étalée sur cinq ans, avec des coefficients annuités différents en fonction des immobilisations.

    III.6 Planning de réalisation

    Le tableau 20 présente la durée de chaque tâche entrant dans la réalisation du projet et le tableau 21 les conditions d?antériorité pour chaque tâche.

    Tableau 20 : Tâches entrant dans la réalisation du projet

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Codification

    Tâches

    Durée par
    semaine

    A

    Choix des fournisseurs du matériel de constructions et des équipements du

    laboratoire

    2

    B

    Commande et réception des équipements et du matériel de construction du

    laboratoire

    8

    C

    Construction du bâtiment (maçonnerie, plomberie)

    10

    D

    Menuiserie

    2

    E

    Electricité

    2

    F

    Peinture

    1

    G

    Installations des équipements

    1

    H

    Choix du personnel

    2

    I

    Démarrage des Essais

    3

    J

    Lancement

    /

    Tableau 21:Conditions d?antériorité

    Codification

    Tâches antérieurs

    Tâches suivantes

    A

     

    B

    B

    A

    C, H

    C

    B

    D, E

    D

    C

    F

    E

    C

    F

    F

    D, E

    G

    G

    F

    I

    H

    B

    I

    I

    G, H

    J

    J

    I

    /

    Le réseau PERT du projet a été réalisé et est présenté par la figure 10, et le planning de réalisation proposé capté sur le modèle de GANTT est présenté en figure 11.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 58

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    2sem

    F

    20 20

    2sem

    2

    2

    Date au plus tard

    Date d'au plus tôt

    10sem

    D

    B

    8sem

    22

    22

    A

    C

    2sem

    0 0

    10

    10

    10sem

    E

    1sem

    20

    20

    J

    8sem

    G

    28 28

    23

    23

    2sem

    LEGENDE

    Code de la tâche

    Durée de la tâche

    3sem

    H

    I

    1sem

    25

    25

    F

    10

    24

    20 21

    Chemin critique ; sem = semaine

    Figure 10:Réseau PERT de la réalisation du projet

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 59

    Figure 11:Diagramme de Gantt de la réalisation du projet

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 60

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 59

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Il ressort de cette évaluation que la réalisation du projet est possible pour une durée totale de 7 mois 2 semaines. Le choix des fournisseurs, la commande et la réception des équipements, la construction du bâtiment, la menuiserie, électricité, peinture, l'installation des équipements, essais de démarrage et correction, constituent les étapes critiques du projet, en ce sens qu'un retard accusé dans la réalisation de ces taches entrainerait un retard dans la mise en place du projet, ce qui entrainerait un cout supplémentaire. Ces tâches doivent être scrupuleusement réalisées avec une attention particulière. Le diagramme de Gantt montre la durée de réalisation du projet ceci en tenant compte le dimanche comme jour de pause.

    III.7 Rédaction des procédures

    Il a été rédigé 15 procédures, pour la gestion des activités du laboratoire, une de ces procédures est présenté ci-dessous et les autres sont citées et présentées dans le manuel des procédures ;

    1. Procédure d'utilisation du cahier de laboratoire

    2. Procédure de gestion des enregistrements et de l'archivage

    3. Procédure de dénombrement des microorganismes

    4. Procédure de gestion de la réception et du stockage des réactifs

    5. Procédure d'utilisation, de conservation des réactifs et solution encours d'utilisation

    6. Procédure de la gestion des déchets

    7. Procédure du plan de nettoyage du laboratoire

    8. Procédure du nettoyage des locaux, de la structure et des sanitaires

    9. Procédure de la recherche des staphylocoques

    10. Procédure de la recherche des germes totaux

    11. Procédure de la recherche des coliformes totaux

    12. Procédure de la recherche des coliformes fécaux

    13. Procédure de gestion des échantillons

    14. Procédure de gestion des équipements

    15. Procédure de nettoyage de la verrerie

    III.7.1 Explication de la référence des procédures MALAKO

    La référence choisie est un modèle particulier au laboratoire du GIC JGEPROL, elle permet de différencier les procédures rédigées.

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Elle représente la marque MALAKO

    Référence 1 : PR.MAL003_

    GRSR

     

    Elle représente le numéro de rédaction de la procédure

    Elle signifie procédure

    Elle représente le processus qui sera effectuée exemple : GRSR (Gestion de la Réception et du Stockage des Réactifs)

    Elle représente la marque MALAKO

    Référence 2 : MO.MAL001_DS

     

    Elle représente le numéro de rédaction du mode opératoire

    Elle signifie mode opératoire

    Elle représente le processus qui sera effectuée exemple : DS (Dénombrement des salmonelles)

    Figure 12:Référence de la procédure MALAKO

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 60

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : PR .MAL005_ DM

    Révision : 00

    Procédure de dénombrement des microorganismes

    Date : Aout 2014

    Page : 1/5

    1.Sommaire

     

    1. Sommaire

    .1

    2. Objet

    .. 1

    3. Domaine d'application

    ...1

    4. Entrée et sortie

    1

    5. Références

    ..2

    6. Destinataires

    2

    7. Mises à jour

    2

    8. Autorité validant

    2

    9. Dérogation

    ..2

    10. Indicateurs de qualité et de performances

    ..2

    11. Points clés

    2

    12. Documents à créer

    2

    13. Destinataire des documents créés

    .2

    14. Intitulé du processus

    .2

    15. Logigramme du processus de nettoyage et stérilisation de la verrerie au laboratoire3

    REDACTEUR

    VERIFICATEUR

    APPROBATEUR

    AWONO .B. Dieudonné

     

    POIMEUGNE.N. Florentine

     
     
     

    2. Objet

    Cette procédure présente les étapes du dénombrement des microorganismes au laboratoire.

    3. Domaine d'application

    Cette procédure s'applique pour tous les analyses microbiologiques de dénombrements des microorganismes au sein du laboratoire.

    4. Entrée et Sortie

    Données d'entrée : produit finis, ou matière première

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 61

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 62

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : PR .MAL005_ DM

    Révision : 00

    Procédure de dénombrement des microorganismes

    Date : Aout 2014

    Page : 2/5

    Données de sortie : résultats d'analyses

    5. Références

    Cette procédure rédigée selon les recommandations de la norme ISO 17025 :2005 et LISAH, Unité Mixte de Recherche ENSA.M- INRA - IRD

    6. Destinataires

    Chef laboratoire

    Responsable qualité Techniciens

    7. Mises à jour

    Cette procédure doit être renouvelée chaque fois qu'un besoin d'amélioration et validité par l'autorité compétente. Toutefois, il est conseillé de faire des revues annuelles et détruire les procédures périmées.

    8. Autorité Validant : chef laboratoire

    9. Dérogation : responsable qualité

    10. Indicateurs de Qualité et de Performances

    10.1. Indicateur de qualité : test bien élaboré 10.2. Indicateur de performance : résultats fiable

    11. points clés

    Analyses microbiologiques. ensemencement

    12. Documents à créer

    Rapport

    13. Destinataire des documents créés

    Rapport : Un exemplaire est conservé par le rédacteur du rapport et le second e Exemplaire est envoyé au supérieur hiérarchique

    14. Intitulé du processus : Dénombrement des microorganismes

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : PR .MAL005_ DM

    Révision : 00

    Procédure de dénombrement des microorganismes

    Date : Aout 2014

    Page : 3/5

    15. Logigramme du processus de dénombrement des microorganismes au laboratoire

    ACTIVITES

    ACTEURS

    COMMENTAIRES

     

    Prélèvement du yaourt

     

    Laborantin

    Il effectue le prélèvement dans les conditions strictement stériles.

     
     

    Laborantin

    L'échantillon est dilué au 10-1 avec de

    l'eau peptonée; un liquide
    physiologique, ou de Ringer

     

    Dilution de l'échantillon

     
     
     

    Prélèvement de 1ml de
    l'échantillon dilué

     
     

    Laborantin

    Ceci se fait à l'aide d'une pipette pour plus de précision.

     
     
     

    Ensemencement

     
     

    Laborantin

    L'ensemencement se fait en surface, en masse avec ou sans double couche d'un 1 ml ou 5ml de la dilution 10-1 dans une boite de Pétrie, ajoutant le milieu de culture approprié

     
     
     
     
     

    Incubation

     
     

    Laborantin

    Ceci se fait à la température spécifique à incubations du microorganisme en fonction du temps requis.

     
     
     
     
     
     

    Laborantin

    Impossibilité /possibilité

    d'identification des microorganismes

     

    Décision Non

    Oui

    Renvoyer

    Non

     
     
     

    Dénombrement (lecture)

     

    Chef du laboratoire Laborantin

    Il procède au comptage du nombre de colonies à l'aide d'un microscope ou d'un compteur de colonie.

     

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 63

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : PR .MAL005_ DM

    Révision : 00

    Procédure de dénombrement des microorganismes

    Date : Aout 2014

    Page : 5/5

    Test de Non

    Chef laboratoire laborantin

    Repiquage des colonies à l'aide

    d'une anse de platine dans un tube

    contenant un bouillon de
    différenciation + cloche de Durham.

    confirmation

    Oui

    ?

     
     

    Incubation

     
     

    laborantin

    Ceci se fait à des températures allant de 30 à 44°C en fonction du temps requis 18h à 72h ou plus.

     
     
     

    Lecture

     
     

    laborantin

    Formation des colonies spécifiques au microorganisme pour le cas d?un milieu de culture ou alors coloration et turbidité du liquide spécifiques aux microorganismes

     
     
     
     

    Chef laboratoire laborantin

    Evaluation de la turbidité pour les milieux liquides et de la méthode

    statistique NPP (Table de Mac
    Grady)

     

    Interprétations

     
     
     
     

    Enregistrement et archivage

    Chef laboratoire laborantin

    Enregistrement dans e cahier de

    laboratoire et les fiches de compte rendus

     

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 64

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 65

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    CONCLUSION ET PERSPECTIVES

    Parvenu au terme de notre travail où il était question de contribuer à la mise sur pied du laboratoire contrôle qualité du GIC JGEPROL, il en ressort que, l'entreprise dispose désormais d'un catalogue d'analyses et d'équipements nécessaires pour son laboratoire. Un bâtiment de 79 m2 est nécessaire pour abriter ce laboratoire. Ce projet est réalisable sur 7 Mois deux semaine et l'ordre d'exécution des tâches est chronologique, elle va du choix du matériel de construction et des et équipements de laboratoire jusqu'au lancement effectif du laboratoire en passant par la construction du bâtiment. Le coût du projet s'élève à 18 557 295 FCFA avec un amortissement de l'immobilisation estimée à cinq ans. Les procédures nécessaires au bon fonctionnement de ce laboratoire sont consignées dans le manuel des procédures.

    Pour Valoriser le présent travail les perspectives suivantes sont nécessaires : Faire un assainissement des déchets liquides du laboratoire

    Installation d'un système de ventilation dans le laboratoire

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 66

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

    AGENCE POUR LA CREATION D'ENTREPRISE (APCE). (2008). Dossier de création d'entreprise. Modèle de présentation 2Ed. Paris. 46 p).

    BOURGEOIS C., MESCLE J., ZUCCA J. (1996). Microbiologie alimentaire : Aspect microbiologique de la sécurité et de la qualité des aliments. 11, rue Lavoisier Paris. Tome 1, 620pages

    CHARLES A., (1999). Laits et produits laitiers : tout sur le lait. Edition Hermes, Paris (France), 225 p.

    CHEFTEL J., CHEFTEL H., BESANÇON P. (1992). Introduction à la biochimie et à la technologie des aliments Vol 2 Technique et Documentation -Lavoisier, Paris, France. 309p

    CURK M. C., BOEUFGRAS J., DECARIS M B., GAVINI F., KENERS K., LAPRENT J., LEBOURGEOIS P., RENAULT P., ROUVIER C. (1994). Méthode d'identification des bactéries lactiques. In : Bactéries lactiques: Aspects fondamentaux et technologies. Vol. 1. pp. 267-400.

    CUQ, J.L. (1993). Les méthodes modernes d'analyse rapide en microbiologie alimentaire. Massy : APRIA/CDIUPA, 52p

    DIFCO LABORATORIE. Difco manual of dehydrated culture media and reagent for manual of microbiological and clinical laboratory procedure. 9th ed. Détroit, Michigan: Difco Laboratorie incorporated, 1953. 350p.

    CABINET CONSEIL QUALITE (2000) Guide d'élaboration des procédures. Rédigé sur la base des exigences de la norme ISO 9001: 2000.

    Journal Officiel CE, (1993).L'hygiène des denrées alimentaires. N°175. Page 12

    JEAN-LOUIS CUQ 2007. Microbiologie alimentaire, chapitre 2 Université Montpellier II science et techniques du Languedoc.

    KEMAJOU.2010 Evaluation des paramètres physico-chimiques et microbiologiques du yaourt « Dolait ». Mémoire de fin d'étude ingénieur ENSAI de Ngaoundéré, Pages 12. MAHAUT, M, JEANTET, R, BRULE, G. & SCHUCK, P. (2000). Les produits industriels

    laitiers. Tech et Doc, Lavoisier, Paris.

    Maurice Malonga. (1985 Etude de la fabrication du des yaourts en république populaire du Congo. Essais d'améliorations, Thèse de doctorat troisième cycle spécialité : sciences alimentaire université de Clermont II, pages 14-12-149

    Pierre Combris.,Raffaella Goglia., Jayne Ireland., Céline Ménard., Louis Georges Soler.,Jean - Luc Volatier. (2008) étude de faisabilité pour la mise en place de l'observatoire de la qualité de l'alimentation

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 67

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    PHILIP MARQUIS. Contrôle qualité du laboratoire biomédicale de metz, France Page 13.

    QUITTET C., NELLIS H., (1999). HACCP pour PME et artisans, secteurs produits laitiers. Les presses Grembloux, Belgique. Tome 1. 405 pages.

    ROGER ERNOUL., (2010) Le grand livre de la qualité : management par la qualité dans l'industrie, une affaire de méthodes. Edition AFNOR. 11, rue Francis Pressensé, 93571 La Plaine saint- Denis cedex pages 37-89

    SCHOEFS, (2001). Guide d'organisation industrielle. Editions Delagrave. Page 15-29

    TSACHOUNG Josiane, (2006) Contribution à la mise en place d'une démarche qualité à SITRACEL, Mémoire fin d'étude ingénieurs ENSAI de Ngaoundéré, pages 40

    VEIT P., (1986). Hygiène alimentaire : de l'autocontrôle à la maîtrise de la qualité

    microbiologique, IAA. Toronto Press Toronto, pages 408-800.

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    ANNEXES

    Annexe 1 : Plan de

    localisation de l'entreprise

     
     
     
     
     
     
     
     

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page i

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 2: Organigramme du GIC JGEPROL

    Administrateur délégué

    Comptable

    Service de contrôle de gestion

    Gestionnaire de

     

    Responsable des ventes de Yaoundé

    Stock

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Chauffeurs

    Chef de la Production

    Equipe de production

    Chef d'agence Douala

    Gestionnaire de stocks

    Chauffeurs

    Chef d'agence Bafoussam

    Gestionnaire de stock

    Respons able

    qualité

    Chauffeurs

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page ii

    Hôtesse

     

    Hôtesse

    Hôtesse

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page iii

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 3: Gamme des produits MALAKO

    Gamme de yaourt en boteille de 50 cl Gamme de yaourt en bouteille de 33 cl

    Gamme de yaourt en pots de 125ml Gamme de yaourt en bouteille de 25cl

    Gamme complète des yaourts MALAKO

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page iv

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 4: Résultats des tests effectués au centre pasteur du Cameroun

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page v

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 5: NORME ANOR SUR LE YAOURT ET LES PRODUITS LAITIERS Tableau 12 : Normes camerounaises pour le yaourt et le yaourt sucré

    NC 126: 2002 - 04

    8 - Méthodes d'analyses et d'échantillonnage. 8.1 - Analyses chimiques.

    Yogourt et produits à base de yogourt

    Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus

    Norme FIL
    117A:1988

    Dénombrement des cologies à 37°C

    Yogourt et produits à base de yogourt

    Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus

    Norme FIL 146:1991 Test d?identification

    Yogourt et produits à base de yogourt

    Matière sèche totale Norme FIL 151:1991 Gravimétrie

    (dessication à 102°C)

    I

    8.2 - Analyses microbiologiques.

    DESIGNAT ION

    MICRO-
    ORGANIS

    ME
    aérobies
    30°C (par
    gramme)

    COLIFOR MES 30°C (par

    gramme)

    COLIFOR
    MES
    Fécaux
    (par
    gramme)

    STAPHYLOC

    OCUS

    Aureus
    (par gramme)

    SALMONE
    LLA
    (dans 25
    grammes)

    ACIDE
    EXPRIM
    EE
    En acide
    lactique
    dans la
    partie
    non
    grasse

    Laits fermentés (yaourts, Kéfir)

    -

    10

    1

    -

    Absence

    -

    Laits gélifiés et lait emprésurés aromatisés

    103

    10

    1

    -

    Absence

    -

    Promages frais

    pasteurisés

    -

    10

    1

    10

    Absence

    -

    Glaces et crèmes glacées

    105

    102

    1

    10

    Absence

    -

    Caséines et caséinates (1)

    3. 104

    et flore
    thermophile

    5. 103

    Absence
    dans 0, 1g

    -

    -

    -

    -

    (1) Journal officiel des communautés européennes du 31 Janvier 1973, règlement 455/73 Tableau 13 : Normes Camerounaises pour le yaourt aromatisé et les produits traités thermiquement après fermentation

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page vi

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    NC 77: 2002 - 04

    8- Méthodes d'analyses et d'échantillonnage.

    8.1 - L'échantillonnage des yaourts est fait selon le plan d'échantillonnage du Codex Alimentarius

    8.2 - Analyses chimiques.

    Yogourt et produits à base de yogourt

    Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus

    Norme FIL 117A:1988 Dénombrement des

    cologies à 37°C

    Yogourt et produits à base de yogourt

    Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus

    Norme FIL 146:1991 Test d?identification

    Yogourt et produits à base de yogourt

    Matière sèche totale Norme FIL 151:1991 Gravimétrie

    (dessication à 102°C)

    I

    8.3 - Analyses microbiologiques.

    DESIGNATIO

    N

    MICRO- ORGANISM E aérobies 30°C (par gramme)

    COLIFORME
    S
    30°C
    (par gramme)

    COLIFORME
    S
    Fécaux
    (par gramme)

    STAPHYLOCOC
    US
    Aureus
    (par gramme)

    SALMONELL
    A
    (dans 25
    grammes)

    ACIDE
    EXPRIME
    E
    En acide
    lactique
    dans la
    partie non
    grasse

    Laits fermentés (yaourts, Kéfir)

    -

    10

    1

    -

    Absence

    -

    Laits gélifiés et lait emprésurés aromatisés

    103

    10

    1

    -

    Absence

    -

    Promages frais pasteurisés

    -

    10

    1

    10

    Absence

    -

    Glaces et crèmes glacées

    105

    102

    1

    10

    Absence

    -

    Caséines et caséinates (1)

    3. 104
    et flore
    thermophile
    5. 103

    Absence dans
    0, 1g

    -

    -

    -

    -

     

    LISTERIA
    monocytogène

    SALMONELLA spp

    STAPHYLOCCOCUS Auréus (3)

    COLIFORME A 30°C

    (3)

    GERMES A 21°C

    (3)(4)

    GERMES A 30°C

    (3)

    Produits liquides à base de lait traité thermiquement et fermentés

    Absence dans 1g

    Absence
    dans 25g

    n = 5

    c = 0

     

    m = 0
    M= 5

    n = 5
    c = 2

     
     

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 6: Mode opératoire du dénombrement des salmonelles

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL000_DS

    Révision : 00

    Mode opératoire du dénombrement des
    salmonelles.

    Date : Aout 2014

    1/2

    I. Objet

    Cette méthode est utilisée pour dénombrer les salmonella présent dans les yaourts.

    II. Définitions

    Cette technique est basée sur détermination de la concentration des salmonelles contenues dans la préparation initiale. Elle nécessite une ou plusieurs dilutions décimales (au dixième) et une incubation à la température 37°C

    III Principe

    Les salmonelles à dénombrer présentent dans l'inoculum sont introduites soit à la surface, soit dans la masse d'un milieu gélosé. Chaque bactérie isolée donne naissance à une colonie ou UFC pour « unité formant colonie ». En effet, plusieurs bactéries peuvent être à l'origine de la formation d'une seule colonie qui ne peut plus être qualifiée de colonie (pas de clone) mais alors d'UFC

    IV. Domaine d'application

    Le laboratoire d'analyse contrôle qualité

    V. Reference NF EN ISO 6579

    VI. Réactifs et produits

    Gélose de Hecktoen

    Bouillon de Muller-Kauffman Eau peptoné tamponé

    VII Matériel

    Tube à essais Boite de Pétri Etuves

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page vii

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL001_DS

    Révision : 00

    Mode opératoire du dénombrement des
    salmonelles.

    Date : Aout 2014

    2/2

    Bec de bunsen Pipette pasteur l'anse de platine

    VIII. Mode opératoire

    ? Pré enrichissement non sélectif :

    Dans un flacon, mettre 25g de produit, ajouter 75ml d'eau peptoné (dilution1/4), incubation à 37°C/24h. Le reste de la solution mère est récupéré pour être incubé à 37°C pendant 16 à 20h.Cette incubation est d'autant plus nécessaire qu'elle permet la culture des salmonelles stressées.

    ? Enrichissement sélectif :

    Ensemencer un tube contenant 10 ml de bouillon d'enrichissement (SFB), avec un ml du milieu d'enrichissement (Müller Kauffman) bien mélanger, incubation 37°C/16à18h. ? Isolement :

    Prélever avec l'anse de platine une goutte du milieu d'enrichissement qu'on semence en stries sur milieu sélectif (Hectoen) puis incuber à 37°C/24h. Les salmonelles se développent sous forme de colonies vertes ou bleutées avec ou sans centre noir

    IX. Interprétation des résultats

    Après incubation, on observe ou pas aucun de développement de salmonelles. Donc le produit a été effectué dans des bonnes conditions

    Expressions des résultats

    Volume de l'inoculum: 1 mL

    Nombre d'UFC

    1ère boîte

    2ère boîte

    Produit pur : 100

    Absent

    Absent

    Dilution 10-1

    Absent

    Absent

    Dilution 10-2

    Absent

    Absent

    Si il y a présence de microorganismes identifier le nombre unité formant colonie

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page viii

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 7: Mode opératoire des dénombrements coliformes fécaux

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL002_DC

    Révision : 00

    Mode opératoire du dénombrement des
    coliformes fécaux et coliformes totaux

    Date : Aout 2014

    1/2

    I. Objet

    Cette méthode est utilisée pour dénombrer les coliformes fécaux et totaux présents dans les échantillons.

    II. Définitions

    Cette technique est basée sur détermination de la concentration des coliformes fécaux contenus dans la préparation initiale. Elle nécessite une ou plusieurs dilutions décimales (au dixième) et une incubation à la température 44°C pour les coliformes fécaux et 37°C pour les coliformes totaux

    III Principe

    Après préparation de la solution mère et des différentes dilutions, un inoculum issu de chaque solution est déposé à la surface du milieu sélectif Lactosée bilié au cristal, rouge neutre (VRBL) pour les coliformes. La présence des colonies présumées de coliformes fécaux et totaux se traduit par l'apparition de colonies rouge roses ou violettes avec une phase minimum de 0,5mm. Par la suite il est effectué un Test de confirmation sur BLBVB de la présence des coliformes.

    IV. Domaine d'application

    Le laboratoire d'analyse contrôle qualité

    V. Reference NF EN ISO 4832

    VI. Réactifs et produits

    Eau peptoné tamponné

    Lactosée bilié au cristal et au rouge neutre (VRBL)

    Alcool

    Bouillon Lactose Bilié au vert Brillant (BLBVB)

    VII Matériel

    Tube à essais

    Boite de pétri en verre

    Etuves

    Bec de bunsen

    Pipette pasteur

    l'anse de platine

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page ix

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL002_DC

    Révision : 00

    Mode opératoire du dénombrement des
    coliformes fécaux et coliformes totaux

    Date : Aout 2014

    2/2

    Compteur de colonie VIII. Mode opératoire

    ? Effectuer un prélèvement du produit dans les conditions strictement stériles. ? Diluer l' L'echantillon au 10-1 et au 10-2 avec de l'eau peptoné

    ? Faire un ensemencement en masse et en double couche de (0,1) ml des deux dilutions dans une boite de Pétrie, ajouter la gélose VRBL 14ml, après solidification, ajouter une deuxième couche (4ml), incuber à 44°C/24h, s'il y un développement les colonies apparaissent rouge roses ou violettes avec une phase minimum de 0,5mm.

    Test de confirmation sur BLBVB (Bouillon Lactosée Bilié au Vert Brillant) :

    ? Repiquer les colonies à l'aide d'une anse de platine dans un tube contenant BLBVB(s/c) + cloche de Durham. Incuber à 44°C ou 37°C pendant 24h

    IX. Interprétation des résultats

    S'il y a trouble et dégagement de gaz, le test est positif

    Volume de l'inoculum : 1mL

    10-1

    10-2

    10-3

    10-4

    10-5

    Résultat

    +

    +

    +

    -

    -

    · Au moins 1 micro-organisme dans 1 mL de la dilution 10-.Au moins 103 micro-organismes dans 1 mL de produit pur

    Moins de 1 micro-organisme dans 1 mL de la dilution 10-4 Moins de 10 micro-organismes dans 1 mL de produit pur.

    Conclusion : Concentration en micro-organismes dans le produit pur comprise entre 10 3et 104 microorganismes par mL.

    103 <[N] < 104 micro-organismes par mL.

    TEST NEGATIF

    Volume de l'inoculum : 1mL

    10-1

    10-2

    10-3

    10-4

    10-5

    Résultat

    -

    -

    -

    -

    -

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page x

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 8: Mode opératoire du dénombrement des germes totaux

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL003_DGT

    Révision : 00

    Mode opératoire du dénombrement des germes

    totaux.

    Date : Aout 2014

    1/2

    I. Objet

    Cette méthode est utilisée pour dénombrer les germes totaux présents dans les échantillons.

    II. Définitions

    Cette technique est basée sur détermination de la concentration des germes totaux contenus dans la préparation initiale. Elle nécessite une ou plusieurs dilutions décimales (au dixième) et une incubation à la température 30°C

    III Principe

    Un volume connu (1ml) de produit pur ou de dilution est inoculée par incorporation dans un milieu strictement défini et non sélectif (Plate Count Agar). On compte les colonies, après étuvage à la température de 30°C pendant 48 à 72 heures. Cette méthode fait cependant subir aux microorganismes un choc thermique au moment de l'incorporation de la gélose en surfusion.

    IV. Domaine d'application

    Le laboratoire d'analyse contrôle qualité

    V. Reference NFV08- 081

    VI. Réactifs et produits

    Eau peptoné tamponné Plate Count Agar (PCA) Alcool

    VII Matériel

    Tube à essais

    Boite de Pétri en verre Etuves

    Bec de bunsen Pipette pasteur l'anse de platine Compteur de colonie

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xi

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xii

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL003_DGT

    Révision : 00

    Mode opératoire du dénombrement des
    germes totaux

    Date : Aout 2014

    Page 1/2

    VIII. Mode opératoire

    > Effectuer un prélèvement du produit dans les conditions strictement stériles.

    > Diluer l' L'echantillon au 10-1 avec de l'eau peptoné

    > Prélever aseptiquement de chaque tube de dilution 1 ml de solution qu'il faut déposer dans une boite de Pétri

    > Couler aseptiquement dans la même boite de Pétri, environ 15 ml de milieux PCA maintenu en surfusion dans un bain-marie (45° C) ; agiter doucement par des mouvements circulaires de la main, dans un sens puis dans l'autre pour assurer un mélange de l'inoculum et du PCA. Le milieu doit être coulé 10 min au plus tard après inoculation des boites de Pétri

    > Laisser solidifier le milieu sur la paillasse 15 à 45 min puis incuber à 30°C pendant 48 à 72 heures pour dénombrer la flore aérobie mésophile.

    > Lecture : Les colonies sont comptées à l'aide du compteur de colonies ou du microscope

    > IX. Interprétation des résultats

    Le comptage du nombre de colonies renseigne sur le respect ou non de la norme

    Il ne faut pas que le nombre d'UFC soit trop important (< 100 en cas d'agent de différenciation des colonies)

    Les résultats seront rendus en écriture scientifique avec deux chiffres significatifs La concentration bactérienne dans le produit pur est de 3,0.10-1bactéries par mL. Cohérence inter-dilutions (on attend un facteur 10).

    Volume de l'inoculum: 1 mL

    Nombre d'UFC

    1ère boîte

    1ère boîte

    Produit pur : 100

    > 100

    > 100

    Dilution 10-1

    104

    87

    Dilution 10-2

    20

    38

    Dilution 10-3

    6

    2

    On prend la dilution pour laquelle il y a le moins d'incertitude. On tient compte ici de la dilution 10-1 : donc 85 bactéries par mL à 10-1

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 9: Mode opératoire du dénombrement des staphylocoques Aureus

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL00'_DSA

    Révision : 00

    Mode opératoire du dénombrement des
    staphylococcus aureus.

    Date : Aout 2014

    1/2

    I. Objet

    Cette méthode est utilisée pour dénombrer les staphylocoques présents dans les yaourts.

    II. Définitions

    Cette technique est basée sur détermination de la concentration des staphylocoques aureus contenus dans la préparation initiale. Elle nécessite une ou plusieurs dilutions décimales (au dixième) et une incubation à la température 37°C

    III Principe

    Après préparation de la solution mère et des différentes dilutions, un inoculum issu de chaque solution est déposé à la surface d'un milieu sélectif pour bactéries tel le milieu de Baird Parker. La présence des colonies présumées de Staphylocoques pathogène se traduit par la décoloration du milieu Baird Parker, et à la formation de colonies noires, bombées, rondes et entourées d'un halo d'éclaircissement. Ces colonies sont soumises alors aux essais de « pathogénicité », coagulase.

    IV. Domaine d'application

    Le laboratoire d'analyse contrôle qualité

    V. Reference NF EN ISO 6888-2

    VI. Réactifs et produits

    Eau peptoné tamponné

    Gélose de Chapman au mannitol

    Alcool

    Bouillon coeur-cervelle

    VII Matériel

    Tube à essais

    Boite de pétri en verre

    Etuves

    Bec de bunsen

    Pipette pasteur

    l'anse de platine

    Compteur de colonie

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xiii

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL004_DSA

    Révision : 00

    Mode opératoire du dénombrement des
    staphylocoques aureus

    Date : Aout 2014

    2/2

    VIII. Mode opératoire

    > Effectuer un prélèvement du produit dans les conditions strictement stériles.

    > Diluer l' L'echantillon au 10-1 avec de l'eau peptoné

    > Couler 10ml de la gélose Baird Parker dans une boite de Pétri stérile et laisser prendre en masse 15 à 30 min sur la palliasse. Après solidification, ensemencer en surface avec 0,1 ml de la solution mère et des différentes dilutions. L'inoculum est ensuite étalé sur toute la surface à l'aide d'un râteau. L'incubation se fait à 37°C pendant 48 heures.

    > Lecture : Les colonies de Staphylococcus aureus apparaissent sur le milieu, noires, bombées, rondes et entourées d'un halo d'éclaircissement

    > Milieu d'enrichissement : Après incubation procédé aux prélèvements et

    l'enrichissement des colonies suspecté d'être des staphylocoques aureus dans un tube contenant le milieu coeur cervelle. Puis Incuber à 37°C pendant 24h

    > Test de coagulase : Mettre dans une cloche de Durham 0,5 ml du milieu d'enrichissement + 0,5ml de plasma humain, incubation à 37°C/5 à 24h. La coagulation du plasma confirme que c'est le germe staphylococcus aureus.

    IX. Interprétation des résultats

    La réaction est positive lorsque le plasma est coagulé et lorsqu'on peut retourner le tube même si cela s'accompagne d'un léger écoulement. Des réactions faiblement positives peuvent être obtenues.

    TEST POSITIF

    Volume de l'inoculum : 1mL

    10-1

    10-2

    10-3

    10-4

    10-5

    Résultat

    +

    +

    +

    -

    -

    · Au moins 1 micro-organisme dans 1 mL de la dilution 10-

    Moins de 1 micro-organisme dans 1 mL de la dilution 10-4 Moins de 10 micro-organismes dans 1 mL de produit pur.

    Conclusion : Concentration en micro-organismes dans le produit pur comprise entre 10 3et 104 microorganismes par ml

    TEST NEGATIF : le résultat des dilutions est négatifs dans tous les tubes

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xiv

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 10: Mode opératoire du dénombrement des levures et moisissures.

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL010_DLM

    Révision : 00

    Mode opératoire du dénombrement des levures
    et moisissures.

    Date : Aout 2014

    1/2

    I. Objet

    Cette méthode est utilisée pour le dénombrement des levures et moisissures présents dans les échantillons.

    II. Définitions

    Cette technique est basée sur détermination de la concentration des levures et moisissures contenus dans la préparation initiale. Elle nécessite une ou plusieurs dilutions décimales (au dixième) et une incubation à la température 28°C pendant 24 à 48 heures

    III Principe

    Un volume connu (0.1ml) de produit pur ou de dilution au 10-1 et 10-2 est inoculée par incorporation dans 10ml d'un milieu sélectif (Sabouraud). On compte les colonies, après étuvage à la température de 28°C pendant 24 à 48 heures.

    IV. Domaine d'application

    Le laboratoire d'analyse contrôle qualité

    V. Reference NF ISO 7954

    VI. Réactifs et produits

    Eau peptoné tamponné

    Gélose Sabouraud

    Alcool

    VII Matériel

    Tube à essais

    Boite de pétri en verre

    Etuves

    Bec de bunsen

    Pipette pasteur

    l'anse de platine

    Compteur de colonie

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xv

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL010_DLM

    Révision : 00

    Mode opératoire du dénombrement des levures
    et moisissures

    Date : Aout 2014

    2/2

    VIII. Mode opératoire

    ? Effectuer un prélèvement du produit dans les conditions strictement stériles.

    ? Diluer l' L'echantillon au 10-1 et 10-2 avec de l'eau peptoné

    ? Couler aseptiquement dans les mêmes boites de Pétri, environ 10 ml de milieux Sabouraud et laisser solidifier le milieu sur la paillasse 10min

    ? Prélever aseptiquement chaque dans chaque tubes 0,1 ml des dilutions 10-1 et 10-2 qu'il faut déposer dans deux boites de Pétri différentes, puis incuber à 28°C pendant 24 à 48 heures.

    ? Lecture : Les colonies sont comptées à l'aide du compteur de colonies ou du microscope

    IX. Interprétation des résultats

    Il ne faut pas que le nombre d'UFC soit trop important (< 100 en cas d'agent de différenciation des colonies)

    Les résultats seront rendus en écriture scientifique avec deux chiffres significatifs

    Volume de l'inoculum: 1 mL

    Nombre d'UFC

    1ère boîte

    1ère boîte

    Produit pur : 100

    > 100

    > 100

    Dilution 10-1

    104

    87

    Dilution 10-2

    20

    38

    Dilution 10-3

    6

    2

    Cohérence inter-dilutions (on attend un facteur 10).

    On prend la dilution pour laquelle il y a le moins d'incertitude. On tient compte ici de la dilution 10-1 : donc 85 bactéries par mL à 10-1

    La concentration bactérienne dans le produit doit pur doit être > 1000,0.10-1bactéries par

    mL.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xvi

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xvii

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 11: Mode opératoire de l'utilisation du microscope

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL007_UM

    Révision : 00

    Mode opératoire de l'utilisation du microscope.

    Date : Aout 2014

    Page 1/2

    I. Objet

    Cette méthode est utilisée pour procédé à l'observation et l'identification des microorganismes dans les yaourts.

    II Définitions

    Le microscope optique est un instrument d'optique muni d'un objectif et d'un oculaire qui permet de grossir l'image d'un objet de petites dimensions (ce qui caractérise son grossissement) et de séparer les détails de cette image (et son pouvoir de résolution) afin qu'il soit observable par l'oeil humain

    III Principe

    Le microscope optique se base sur les lentilles pour obtenir une image agrandie de l'échantillon à observer. L'objet à observer est placé devant la première lentille appelée « objectif ». Si l'objet est au-delà de la distance focale, cela forme une image réelle inversée et de taille différente ; l'image est plus grande que l'objet si celui-ci est situé à une distance inférieure au double de la distance focale de l'objectif.

    IV. Domaine d'application

    Le laboratoire d'analyse contrôle qualité Enumération des bactéries lactiques Contrôle des surfaces

    V. Références

    Norme ISO 17025

    Le yaourt, PISTES, FSE, Université Laval, Mohamed RIGHI 2006.

    VII. Réactifs et produits

    l'huile à immersion VIII .Matériel

    Lame

    Lamelle

    Microscope

    IX. Mode opératoire

    Pour l'observation microscopique, il faut réaliser dans l'ordre les opérations suivantes :

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL007_UM

    Révision : 00

    Mode opératoire de l'utilisation du microscope.

    Date : Aout 2014

    Page 2/2

    Placer le microscope devant soi, La Crosse vers soi.

    Avant toute utilisation, vérifier qu'il ne manque aucune pièce au microscope, sinon le signaler immédiatement.

    S'assurer que l'objectif le plus faible est mis en place.

    Disposer la lampe de manière à recevoir le faisceau lumineux sur le miroir. En aucun cas la lampe ne doit toucher le miroir ou la platine, car vous pourriez vous brûler. Pour s'assurer que le maximum de lumière traverse le bloc optique, regarder par l'oculaire en l'absence de toute préparation. Placer la préparation sur la platine, la lamelle au-dessus de la lame, bien au centre du trou.

    Mettre au point avec le plus faible grossissement: descendre, en regardant de côté, le tube à l'aide de la Vis macrométrique au plus près de la lame et le remonter lentement en regardant dans l'oculaire jusqu'à ce que la préparation apparaisse nette. L'observation est alors possible à plus fort grossissement, après avoir pris soin de bien centrer son sujet d'étude.

    X. Interprétation des résultats

    En fonction du grossissement, l'identification des bactéries présente dans le yaourt est effectuée.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xviii

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 12: Mode opératoire de la détermination du pH

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL008_DP

    Révision : 00

    Mode opératoire de la détermination du pH

    Date : Aout 2014

    page 1/2

    I. Objet

    Cette méthode est utilisée pour la détermination du pH des yaourts.

    II. Définitions

    Le potentiel hydrogène, plus connu sous le nom de "pH" permet de mesurer l'acidité ou la basicité d'une solution. Le pH de l'eau pure à 25°C, qui est égal à 7, a été choisi comme valeur de référence d'un milieu neutre

    III. PRINCIPE.

    IV. Domaine d'application

    Le laboratoire d'analyse contrôle qualité

    V. Références

    · Norme ISO 9001:2000

    Le guide de rédaction d'une procédure (GRP)


    ·

    · Norme ISO 17025:2005

    VI. Document liés

    eRacane MO-pH.doc (2011)

    VII. Réactifs et produits

    Solution tampon

    Eau distillé VIII .Matériel

    Papier pH pHmètre Bécher

    IX. Mode opératoire

    Cas du papier pH

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xix

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xx

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL008_DP

    Révision : 00

    Mode opératoire de la détermination du pH

    Date : Aout 2014

    page 2/2

    Prélever l'échantillon de yaourt dans un bécher et introduire le papier pH indicator strip à l'intérieure. Laisser l'ensemble pendant 5minute et observer la coloration qui apparait sur le papier puis, identifier cette coloration à partir de la coloration indicatrice située sur l'emballage du papier pH

    Cas pHmètre

    Pour les appareils équipés de la fonction « correction de température », programmer la valeur de référence à T= 20°C. (Qui est la température standard certifiée pour l'utilisation des solutions tampons commercialisées)

    a) Etalonnage du pHmètre

    ? Enlever les électrodes de l'eau distillé et les essuyer avec du coton.

    ? Etalonner le pHmètre avec les solutions étalons qui conviennent avant effectuer les mesures.

    ? Utiliser au moins deux solutions qui couvrent la gamme de mesures envisagés « 4-6 » ? Entre chaque solution étalon, les électrodes sont rincées avec de l'eau distillée,

    essuyées et rincées avec la solution tampon sur laquelle l'étalonnage va être fait. ? Agiter modérément les solutions à l'aide d'un agitateur magnétique pendant

    l'opération et s'assurer que la solution soit à 20°C

    b) Mesure du Ph

    Enlever les électrodes de l'eau distillée et les essuyer avec précaution

    Rincer les électrodes avec une partie de la solution à analyser

    Immerger les électrodes dans la préparation à analyser et noter la valeur du pH lorsque le résultat affiché est stable

    Préparer l'échantillon de yaourt dans un bécher, puis immerger les électrodes du pHmètre dans une solution tampon puis dans l'échantillon. Patienter 5minutes et lire la valeur du pH qui s'affiche sur l'appareil

    Après lecture immerger à nouveau les électrodes dans l'eau distillée.

    X. Interprétation des résultats

    Arrondir les résultats à 0,01 unité pH à la température mesurée et insérer les valeurs dans la feuille de calcul.

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxi

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 13: Mode opératoire de la mesure de l'acidité titrable du yaourt.

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL009_AT

    Révision : 00

    Mode opératoire de la mesure de l'acidité
    titrable du yaourt.

    Date : Aout 2014

    Page : 1/ 2

    I. Objet

    Cette méthode est utilisée pour la détermination de l'acidité titrable du yaourt

    II. Définitions

    L'acidité naturelle du lait et celle du yaourt est attribuable à la présence de caséines, de substances minérales, de traces d'acides organiques et de réactions secondaires dues aux phosphates. L'acidité développée du yaourt est causée par l'acide lactique et d'autres acides provenant de la dégradation microbienne du lactose.

    III. Domaine d'application

    Il est applicable dans l'analyse contrôle qualité du yaourt et du lait en poudre

    IV. Références

    Norme ISO 17025:2005 AFNOR (1982)

    MO DOC01 (PROTEC) V. Réactifs et produits

    Soude

    Phénolphtaléine VI .Matériel

    Burette graduée Becher

    Pipette

    VII. Mode opératoire

    - Mettre la soude Dornic dans le récipient de l'appareil - Remplir la colonne graduée de soude D

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL009_AT

    Révision : 00

    Mode opératoire de la mesure de l'acidité
    titrable du yaourt.

    Date : Aout 2014

    Page : 2/ 2

    - Introduire 10 ml de lait ou de yaourt dans le bécher ; - Ajouter 3 gouttes de la solution de phénophtaléine ;

    - Titrer par la solution de soude N/9 jusqu'au début d'un virage au rose. On perçoit ce virage en comparant avec un témoin constitué du même lait vierge.

    - On considère que le virage est atteint quand la coloration rose persiste pendant une dizaine de secondes.

    Lire sur la colonne : le nombre de dixième de ml de soude versé indique l'acidité du yaourt en degré Dornic

    V. Interprétation des résultats

    Dans la pratique, on exprime l'acidité du lait en degré Dornic (°D).on peut également l'exprimer en gramme d'acide lactique par litre de lait

    1°D=0.1g d'acide lactique/litre

    Si l'on a utilisé V ml de soude N/9 pour titrer les 10 ml de lait, alors : Acidité = V×10°D ou encore acidité = Vg d'acide lactique/litre

    Le lait normal titre 1.5 g d'acide lactique/litre, soit 15°D et le titre normale du yaourt est de 70-80°D

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxii

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxiii

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 14: Fiche du test d'analyses sensorielles des produits Malako

    Nom du paneliste : Qualité : Date :

    Identification du produit

    Produit

     
     
     
     
     
     
     
     

    Date de production

     
     
     
     
     
     
     
     

    DLC

     
     
     
     
     
     
     
     

    Emballage

    Solidité

     
     
     
     
     
     
     
     

    Etiquetage

     
     
     
     
     
     
     
     

    Lisibilité

     
     
     
     
     
     
     
     

    scellée

     
     
     
     
     
     
     
     

    Remplissage

    Plein

     
     
     
     
     
     
     
     

    Pas plein

     
     
     
     
     
     
     
     

    Apparence

    Homogène

     
     
     
     
     
     
     
     

    Blanc

     
     
     
     
     
     
     
     

    Jaunâtre

     
     
     
     
     
     
     
     

    Fluide

     
     
     
     
     
     
     
     

    Epais

     
     
     
     
     
     
     
     

    rugueux

     
     
     
     
     
     
     
     

    Nature

    Nature

     
     
     
     
     
     
     
     

    Piquant

     
     
     
     
     
     
     
     

    Fraise

     
     
     
     
     
     
     
     

    Vanille

     
     
     
     
     
     
     
     

    Exotique

     
     
     
     
     
     
     
     

    Ananas

     
     
     
     
     
     
     
     

    Banane

     
     
     
     
     
     
     
     

    Citron

     
     
     
     
     
     
     
     

    Texture

    à

    la bouche

    Compact

     
     
     
     
     
     
     
     

    Fluide

     
     
     
     
     
     
     
     

    Fondant

     
     
     
     
     
     
     
     

    Lisse

     
     
     
     
     
     
     
     

    Collant

     
     
     
     
     
     
     
     

    Sableux

     
     
     
     
     
     
     
     

    Onctueux

     
     
     
     
     
     
     
     

    Crémeux

     
     
     
     
     
     
     
     

    Astringent

     
     
     
     
     
     
     
     

    Gluant

     
     
     
     
     
     
     
     

    Saveur

    Fade

     
     
     
     
     
     
     
     

    Sucré

     
     
     
     
     
     
     
     

    Acide

     
     
     
     
     
     
     
     

    Amer

     
     
     
     
     
     
     
     

    Observations générales/ autres critiques

    ?

    N

    Légende des indices de notation :

    Absence/Mauvais/Non Insuffisant Normal/moyen/suffisamment/ Excessif

    + Excessive Signature :

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    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 15 : Mode opératoire de la coloration de gram.

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL010_CG

    Révision : 00

    Mode opératoire de la coloration de gram.

    Date : Aout 2014

    Page 1/2

    I. Objet

    Cette méthode est utilisée pour distinguer et les classifier distinguer et les classifier les bactéries présente dans les yaourts.

    II. Définitions

    La coloration gram est analyse de base en microbiologie. Elle permet de mettre en évidence les propriétés de la paroi bactérienne, et d'utiliser ces propriétés pour les distinguer et les classifier en deux genres (Gram+ et Gram-). Son avantage est de donner une information rapide sur les bactéries présentes dans un produit ou un milieu tant sur le type que sur la forme

    III Principe

    Après l'application du violet de gentiane et de la solution de lugol, il se forme un complexe coloré dans les cellules et toutes sont colorées en bleu-violet. Il existe une différence de perméabilité à l'agent de décoloration (alcool) entre la structure des parois des bactéries Gram+ et Gram- ce qui entraîne une différence dans la

    vitesse de dissolution des complexes formés. Ainsi, les bactéries Gram+ conservent leur coloration violette alors que les Gram- sont complètement décolorés. La dernière étape (fuchsine) constitue simplement une coloration de contraste afin de recolorer les bactéries Gram- en rose-rouge pâle.

    Manipulation :

    Faire une coloration de Gram sur les deux espèces bactériennes à identifier (échantillon d'eau)

    une bactérie de référence (à tester, vous garderez la même pour tous les tests) les deux bactéries isolées du yaourt (une par binôme) une ou deux colonies provenant des différents prélèvements

    IV. Domaine d'application

    Le laboratoire d'analyse contrôle qualité

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxv

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL010_CG

    Révision : 00

    Mode opératoire de la coloration de gram.

    Date : Aout 2014

    Page 2/2

    V. Références

    Norme ISO 17025

    Le yaourt, PISTES, FSE, Université Laval, Mohamed RIGHI 2006.

    VI. Réactifs et produits

    Le violet de gentiane ou le cristal violet

    Lugol

    Alcool

    Fuschine

    Eau du robinet

    l?huile à immersion

    VII .Matériel

    Lame

    Microscope

    Evier avec robinet

    VIII. Mode opératoire

    Etaler une goutte de suspension microbienne sur une lame Laisser bien sécher à l?air

    Recouvrir la lame avec du violet de Gentiane ou crystal violet ; laisser agir 30s

    Par-dessus ajouter le lugol 30s

    Eliminer les colorants et décolorer rapidement à l?alcool 30sec

    Rincer à l?eau pour arrêter la décoloration

    Recouvrir la lame de Fuchsine ou safranine 1 min

    Rincer à l?eau et laisser sécher à l?air (ou à la flamme)

    Observation à l?objectif X 100 avec l?huile à immersion

    IX. Interprétation des résultats

    En fonction du genre de gram, l?identification des bactéries présente dans le yaourt est effectuée.

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 16: Fiche technique d'identification des réactifs

    GIC JGEPROL

     

    FICHE TECHNIQUE D'IDENTIFICATION DES REACTIFS

    N° D'ARCHIVAGE :

    DATE : NOM DU REDACTEUR:

    Nom du

    produit

    Composition chimique

    Précaution d'emploi (concentration, temps de contact...).

    Règles et précautions de

    stockage

    Symbole de

    danger

    Caractéristiques physico- chimiques : pH, densité, solubilité, toxicité...

    Nom et adresse du fabricant

    Biodégradabilité, danger,

    rendement

    Dosage.

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Annexe 17: Exemple de compte rendu d'analyse

    GIC JGEPROL

    LABORATOIRE DU GIC JGEPROL Exemple de compte rendu d'analyse

    PRODUIT:

    Code de fabrication: Date:

    -Poids net (grammes):

    -Description:

    - Analyses à réaliser:

    -Motif à déterminer : Résultat : Moyenne

    -Conclusions:

    - Nom de l'analyste: Signature : Date

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxvi

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 18: Mode opératoire de l'entretien de l'incubateur

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL011_EI

    Révision : 00

    Mode opératoire de l'entretien de l'incubateur.

    Date : Aout 2014

    1 /1

    1) OBJECTIFS :

    · Préserver la propreté et l'asepsie de l'incubateur afin d'éviter les contaminations des

    cultures cellulaires.

    2) APPLICATIONS :

    Ce mode opératoire s'adresse aux manipulateurs de cet appareil. Par défaut, ce mode

    opératoire est réalisé à chaque session de nettoyage (tous les 15 jours). Il doit cependant être aussi appliqué en cas de contamination visible de l'incubateur.

    3) PLAN DE NETTOYAGE DE L'INCUBATEUR :

    Surfaces et

    équipements de

    l'incubateur

    Matériels nécessaires

    Nature et dose du produit de nettoyage

    Méthode de nettoyage

    Fréquence de

    nettoyage

    Chargé du nettoyage

    les plateaux et

    Chiffon

    Alcool à

    -Eteindre l'incubateur.

    Tous les

    Laborantin

    les supports des
    plateaux

    jaune et,
    récipient

    70°C

    -Retirer toutes les flasques ou plaques de culture et les plateaux et les supports des plateaux présents dans l'incubateur

    15 jours

     
     
     
     

    -Laver les plateaux, les supports
    des plateaux et le bassin d'eau
    avec un chiffon imbibé d'alcool à

     
     
     
     
     

    70°C. -Remettre les

    plateaux et les supports des
    plateaux dans l'incubateur

     
     

    chambre de

    Chiffon

    Alcool à

    -Laver la chambre de l'incubateur

    Tous les

    Laborantin

    l'incubateur
    ainsi que la vitre

    jaune et,
    récipient

    70°C

    ainsi que la vitre de celui-ci avec un chiffon imbibé d'alcool à 70°C.

    15 jours

     
     
     
     

    -Remettre en route l'incubateur et le laisser tourner pendant une heure au minimum

    à vide avant de remettre les
    cultures cellulaires à l'intérieur.

     
     

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxii

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

    Annexe 19: Mode opératoire de l'entretien du Bain-marie

    GIC JGEPROL

    Réf : MO.MAL011_EB

    Révision : 00

    Mode opératoire de l'entretien du Bain-marie.

    Date : Aout 2014

    1/1

    1) Objectifs :

    · Préserver la propreté et l'asepsie du bain-marie.

    · Contrôler et assurer la température de celui-ci.

    2) Applications :

    Ce mode opératoire s'adresse aux manipulateurs de cet appareil. Par défaut, ce mode

    opératoire est réalisé à chaque session de nettoyage (tous les 15 jours) . Il doit cependant être aussi appliqué en cas de contamination visible du bain-marie.

    3) Plan de nettoyage du bain-marie:

    Surfaces et équipements

    du

    Bain-marie

    Matériels nécessaires

    Nature et dose du produit de nettoyage

    Méthode de nettoyage

    Fréquence de nettoyage

    Chargé du nettoyage

    accessoires
    (portoirs,
    grilles,
    thermomètre).

    Chiffon vert et, récipient,

    Aucun

    -Débrancher le bain-marie et enlever les
    accessoires (portoirs, grilles, thermomètre).
    -Nettoyer les accessoires à l'aide d'un
    chiffon et du détergeant et rincer à l'eau
    clair

    Tous les 15
    jours

    Laborantin.

    l'intérieur et l'extérieur du bain-marie

    Chiffon vert récipient, papier absorbant

    Aucun

    -Vider le bain-marie et nettoyer à l'aide d'un chiffon vert et du détergeant à l'intérieur et l'extérieur de celui-ci. Rincer à l'eau claire. Et sécher l'extérieur du bain-marie avec du papier absorbant.

    - Remplir le bain-marie avec de l'eau distillée. Ajouter quelques gouttes de stabilisant bain-marie (rea-stabillisant).

    -Rebrancher le bain-marie et le mettre en marche pendant 30 min au minimum pour vérifier la température d'utilisation principale (37°C).

    Tous les 15 jours

    Laborantin

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxiii

    REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxiv

    CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL






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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius