WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Amélioration de l'approvisionnement des quartiers des villes secondaires du Cameroun en eau potable. Cas du quartier i à  Bangangté.

( Télécharger le fichier original )
par Bérenger TOUMGUEU NKAMKUITA
Université de Yaoundé I - Master professionnel 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION GÉNÉRALE

Malgré d'importantes ressources en eau dont regorge le Cameroun en général et la commune de Bangangté en particulier, l'approvisionnement en eau potable se confronte à de nombreux problèmes donc la plupart sont dû aux modes de gestion, aux facteurs physiques et climatiques et à la défaillance du mode de distribution de l'eau potable. Les modes de distribution de l'eau potable ne permettent pas à toute la population d'accéder à une eau de qualité dans des conditions optimales.

Le secteur de l'approvisionnement en eau potable est caractérisé dans la ville de Bangangté, par la vétusté de leurs matériels. Ce qui rend l'approvisionnement en eau potable difficile et conduit les usagers à adopter des stratégies compensatoires. En considération de ces différents problèmes, nous avons fait les propositions suivantes: la situation actuelle de l'approvisionnement de Bangangté en eau potable nécessite un programme volontariste visant à accroître de manière substantielle les investissements dans le secteur de l'eau. Ces investissements permettront d'accroître les capacités de la CDE afin de lui permettre de desservir un plus grand nombre. Ceci contribuera à améliorer l'accessibilité à l'eau potable.

Cette recherche nous a permis de confirmer les hypothèses émises au début de ce travail. Après les enquêtes menées sur le terrain, nous avons pu confirmer l'hypothèse selon laquelle l'insuffisance de l'eau potable dans la ville de Bangangté en général et du quartier I en particulier est dû à plusieurs facteurs qui sont : la vétusté des ouvrages hydrauliques. Ils ne sont plus capables de satisfaire la demande en eau des populations. À la station de captage et de traitement, nous avons découvert qu'une seule pompe de refoulement fonctionne. C'est-dire qu'elle fonctionne 24h/24 ce qui la soumet à un « épuisement »rapide. Cela signifie qu'en cas de panne, la ville toute entière est désapprovisionnée et ce pendant toute la durée du dépannage.

En plus de cela, nous avons aussi constaté que la station est tributaire de la seule source d'énergie qu'offre AES-SONEL. En cas de coupure électrique la pompe cesse de fonctionner et par ricochet, la ville ne reçoit plus d'eau. Nous avons également noté que, les

114

deux réservoirs prévus pour le stockage de l'eau provenant de la station de traitement sont tous hors usage. Il s'agit du réservoir de 600m3 situé à Feutap (PENKO HOTEL) et un autre de 800m3 situé près du dépôt des brasseries du Cameroun. L'eau stockée dans ces deux réservoirs devrait ensuite approvisionner la ville de façon gravitaire. Mais compte tenu de leur état, le réservoir de refoulement de moins de 600 m3 est désormais celui qui doit approvisionner la ville. Ce qui explique le fait qu'on n'ait pas assez d'eau car, à peine est-elle produite, qu'elle est tout de suite distribuée. Il n'y a pas d'eau en réserve.

Nous avons aussi lors, de nos enquêtes, confirmé l'hypothèse selon laquelle les facteurs anthropiques dus à la croissance démographique font partie des facteurs qui rendent l'approvisionnement en eau difficile à Bangangté. Lors de la construction de la station de captage il y a plus de 30 ans, la ville de Bangangté avait moins de 10 000 habitants mais de nos jours, elle compte plus de 28 000 habitants. Cette croissance démographique s'est faite en marge de la croissance des infrastructures hydrauliques.

Nous avons également confirmé l'hypothèse selon laquelle l'absence d'une plate-forme de concertation regroupant les différents acteurs de l'eau et la mauvaise gouvernance sont des éléments qui ne favorisent pas la résolution du problème d'eau à Bangangté. On assiste à un conflit permanent entre la CDE et les autres acteurs du domaine de l'eau à l'instar de la SCAN WATER et d'autres promoteurs privés. On peut aussi noter la mauvaise gestion des projets d'approvisionnement en eau par certains responsables en connivence avec les entreprises (corruption). Les études préalables ont été mal menées. Ce qui aboutit au non-respect des clauses prévues par le cahier de charge lors de la réalisation des ouvrages.

Le milieu physique n'est pas en reste dans le problème de l'approvisionnement de la ville de Bangangté en eau. C'est dû au fait que le sol est essentiellement ferralitique; il limite considérablement l'infiltration des eaux de surface qui doivent approvisionner la nappe souterraine. La végétation est constituée en majorité d'EUCALYPTUS. Ce dernier contribue à un dessèchement permanent du sol.

Après tout ceci, nous avons essayé de résoudre le problème d'approvisionnement de la ville de Bangangté en général et du quartier I en particulier en eau de qualité et de quantité suffisantes. Nous avons proposé la construction des points d'eau autonomes. Ceci dans le but d'apporter un coup-de-pousse à la CDE dans sa tâche qui est de satisfaire les besoins des populations urbaines en eau potable tout en proposant un certains nombres d'aménagement et de réhabilitation de leurs infrastructures.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery