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Relation banque-entreprise et croissance économique au Cameroun.

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par Pascal Alain DZOU OMGBA
Université Yaoundé II-Soa - Master 2 en Gestion Bancaire et des Etablissements Financiers 2014
  

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CONCLUSION DU CAHPITRE III

Au terme de l'argumentaire de ce chapitre, force nous est donnée de constater que les difficultés que rencontrent les PME camerounaises à se faire financer ne relèvent pas exclusivement, de la volonté des banques de rejeter les demandes de financement. Elles sont limitées par les facteurs prudentiels et des problèmes d'informations. Bien que ce comportement qui ne leur est pas totalement imputable, il provoque un impact non moins considérable sur l'économie du Cameroun.

Pour mieux cerner cette situation, nous allons dans le cahpitre quatrième, formuler un modèle analytique basé sur une formulation des hypothèses et analyse des données secondaires.

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Relation Banque-Entreprise et croissance économique au Cameroun

CHAPITRE IV : LA VERIFICATION EMPIRIQUE DE LA

RELATION BANQUE-PME SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU CAMEROUN

La science économique pour comprendre la réalité, utilise comme toutes les autres sciences des méthodes qui lui permettent de mieux cerner certaines observations et d'avoir une connaissance exacte des faits grâce à des outils adaptés. Parmi ces outils deux en particulier sont régulièrement utilisés à savoir : la statistique et l'économétrie. Mais de manière spécifique, c'est l'économétrie qui est l'instrument le mieux adapté. En effet, « elle est l'application des méthodes statistiques et mathématiques à l'analyse des données économiques ; le but étant de trouver les fondements théoriques et empiriques, à les vérifier et à les réfuter » (MADDALA, 2001). L'intérêt de l'économétrie dans ce travail est lié au fait qu'elle est la branche de l'économie qui consiste à établir des lois ou à vérifier des hypothèses à partir de données chiffrées tirées de la réalité. C'est ce qui justifie que ce chapitre soit axé d'abord sur la description des variables retenues et la spécification du modèle économétrique (I), ensuite, sur la construction du modèle et sa vérification empirique (II).

I - LA DESCRIPTION DES VARIABLES RETENUES ET SPECIFICATION DU MODELE

Les variables sont des grandeurs susceptibles de prendre différentes valeurs. Elles peuvent être soit qualitatives (variables nominales, variables ordinales), soit quantitatives (variables discrètes, variables continues). En économie, ces indicateurs sont divers ; mais dans le cadre de ce travail, il est question de mettre en évidence les indicateurs de mesure retenus et de modéliser la relation banque-croissance

I.1- LES INDICATEURS DE MESURE ET MODELISATION DE LA RELATION BANQUE-CROISSANCE ECONOMIQUE

Les différents indicateurs de mesure seront d'abord analysés avant de passer à la phase de modélisation de la relation banque croissance économique

I.1.1- LES INDICATEURS DE MESURE

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Relation Banque-Entreprise et croissance économique au Cameroun

Deux types d'indicateurs de mesures seront présentés dans les lignes qui suivent : les indicateurs de croissance économiques et les indicateurs de l'intermédiation financière.

I.1.1.1 - LES INDICATEURS DE CROISSANCE ECONOMIQUE

Pour pouvoir appréhender le comportement d'un phénomène économique, il faut au préalable définir une mesure permettant de quantifier ce phénomène. Dans le cadre de cette étude, la variable expliquée ou encore variable endogène est représentée par la croissance économique qui aura pour principal indicateur le produit intérieur brut réel en abrégé PIB réel. Celui-ci peut être défini comme étant le total de la valeur ajoutée des biens et des services réalisés dans un territoire pendant une période donnée y compris par les ressortissants étrangers. Cette dernière caractéristique constitue la principale limite du PIB réel comme indicateur de la croissance ; en effet, celui-ci tient compte de la production des non résidents (missions diplomatiques,...) mais pas de la production des nationaux à l'étranger et pourtant, les premiers ne réintroduisent pas les profits de leur production dans le circuit économique camerounais au contraire, l'envoient à l'étranger dans leurs pays respectifs pendant que les seconds introduisent plutôt les profits de leur production à l'étranger dans le circuit économique Camerounais. Il y a donc un manquant réalisé par les ressortissants étrangers et un apport effectué par les nationaux à l'étranger dont ne tient pas compte le PIB réel.

I.1.1.2 - LES INDICATEURS DE L'INTERMEDIATION FINANCIERE

En ce qui concerne les indicateurs de l'intermédiation financière, trois variables explicatives ont été retenues.

ü La vocation principale des banques est le financement de l'économie à travers l'intermédiation financière ; selon BIALES (1999), « la banque est une institution qui assure une grande partie du financement de l'économie grâce à des prêts variés adaptés aux besoins des emprunteurs... ». Ces concours accordés par les banques peuvent être subdivisés en deux groupes : ceux accordés à l'économie (c'est-à-dire au secteur privé) et ceux accordés à l'Etat ; mais ces derniers en définitive, servent principalement au remboursement de la dette extérieure ne seront pas considérés comme prêts influençant la croissance d'où le choix de notre variable explicative ; les crédits accordés au secteur privé aussi à bien à court, moyen et long terme.

ü Les banques durant leurs activités (principalement le processus intermédiation) créent de la monnaie lorsqu'elles accordent des crédits aux agents

Relation Banque-Entreprise et croissance économique au Cameroun

économiques non bancaires (Entreprises, ménages, Etat et les collectivités publiques). Cette opération est d'une importance capitale pour l'économie parce que non maîtrisée elle peut conduire à des déséquilibres tels que l'inflation, la détérioration du pouvoir d'achat, les risques de dévaluation et autres ; l'ensemble des moyens de paiements créés et disponibles pour le public à un moment donné représente la masse monétaire. Mais cette masse monétaire comporte trois composantes dont les principales sont:

? M1 qui regroupe les disponibilités immédiatement utilisables dans les transactions courantes ;

? M2 qui regroupe M1 et la quasi-monnaie ;

? et enfin M3 qui regroupe M2 et l'épargne contractuelle.

Le second agrégat monétaire à savoir M2, étant le plus significatif au Cameroun, il sera donc retenu comme deuxième variable explicative du modèle

? Le taux d'intérêt est la troisième variable qu'il faut impérativement intégrer dans le modèle, parce que dans un univers où les investisseurs sont rationnels, il peut aider à comprendre le comportement d'endettement des entreprises auprès des banques. Le taux d'intérêt influence donc de façon considérable le volume des crédits distribués aux entreprises par le système bancaire.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe