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Relation banque-entreprise et croissance économique au Cameroun.

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par Pascal Alain DZOU OMGBA
Université Yaoundé II-Soa - Master 2 en Gestion Bancaire et des Etablissements Financiers 2014
  

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II.2.2 - L'INTERPRETATION ET L'ANALYSE DES RESULTATS

L'interprétation des résultats se fait en termes de comparaison des signes attendus et obtenus d'une part, et d'autre part en termes de significativité des variables.

Dans le modèle 1, le PIB de la période précédente influence positivement le taux de croissance du pays. Il est significatif au seuil de 1%. Le crédit au secteur privé de la période précédente influence également positivement et significativement le taux de croissance du PIB au seuil de 5%. Le pourcentage de variabilité totale expliquée ici est de 70%. La masse monétaire de la période précédente influence positivement et significativement la masse monétaire. La masse monétaire retardée de deux période influence aussi mais négativement et significativement au seuil de 1%. Le crédit au secteur privé de même que le taux d'intérêt de

Relation Banque-Entreprise et croissance économique au Cameroun

la période précédente, influence significativement, respectivement positivement et

négativement au seuil de 5%. Le pourcentage de variabilité totale expliquée ici est de 91%. Le crédit au secteur privé de la période précédente influence positivement et significativement le crédit contemporain, au seuil de 1 %. Le pourcentage de variabilité totale expliquée ici est de 92 %.

Le P11B de même que la masse monétaire retardé de deux périodes influencent négativement le taux d'intérêt au seuil de 10%. Le taux d'intérêt de la période précédente influence positivement et significativement le taux d'intérêt contemporain au seuil de 5%. Le pourcentage de variabilité totale expliquée ici est de 80%.

Pour le modèle 2 qui intègre la variable dummy, pour prendre en compte l'effet de la reforme financière dans la CEMAC, le P11B retardé de la période précédente, le crédit au secteur privé retardé de deux périodes de même que la dummy influencent positivement et significativement le P11B contemporain au seuil de 1%. Le pourcentage de variabilité totale expliquée ici est de 87 %.

Le crédit au secteur privé de la période précédente influence positivement et significativement le P11B au seuil de 5%. La masse monétaire retardée d'une et de deux périodes influencent significativement la masse monétaire contemporaine au seuil de 1%, mais respectivement positivement et négativement. La dummy est encore significative dans ce modèle. Le pourcentage de variabilité totale expliquée ici est de 94%.

Le crédit au secteur privé de la période précédente influence positivement et significativement le crédit au seuil de 1%. Le P11B de la période précédente et le taux d'intérêt retardé de deux périodes influencent respectivement, positivement et négativement le crédit au seuil de 5%. Le pourcentage de variabilité totale expliquée ici est de 93%.

Le P11B retardé, la masse monétaire et le crédit retardé de deux périodes influencent significativement le taux d'intérêt au seuil de 5%, négativement pour les deux premiers et négativement pour le dernier. La dummy est également positive et significative au seuil de 5%. Le pourcentage de variabilité totale expliquée ici est de 85%.

Cependant, nous constatons que lorsque la dummy est introduite dans le modèle, les coefficients de détermination (R2) sont plus élevés, nous pouvons ainsi dire que la reforme

Relation Banque-Entreprise et croissance économique au Cameroun

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financière a eu un effet important au Cameroun, notamment dans l'explication de notre modèle.

A l'issue de l'interprétation des résultats obtenus, il reste maintenant à faire les tests de validation du modèle à savoir : le test de normalité, le test d'autocorrélation et enfin, le cercle unité

y' Le test de normalité : il peut se faire soit sur la distribution des données, soit sur les résidus. les hypothèses de ce sont les suivantes :

? H0: les résidus suivent une loi normale

? H1: les résidus ne suivent pas une loi normale

Si la valeur de la probabilité de Jarque-Bera (p-value) est supérieure ou égale à 0,05 ; on accepte l'hypothèse nulle de normalité de la distribution des résidus. Les résultats obtenus montrent que la probabilité du test est de 0,08, ce qui signifie que les résidus suivent une loi normale.

y' Le test d'autocorrélation : c'est à partir du test Lagrange-multplier qu'on peut vérifier l'autocorrélation des résidus. L'hypothèse nulle du test est :

? H0 : Absence d'autocorrélation

On accepte l'hypothèse nulle du test lorsque la probabilité associée est à 5%. Dans notre cas cette probabilité est 0.09 à l'ordre un et 0.22 à l'ordre deux, ce qui nous conduit à affirmer qu'il ya absence d'autocorrélation

y' Le cercle unité

Il se présente de la façon suivante :

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Relation Banque-Entreprise et croissance économique au Cameroun

Imaginary

-1 -.5 0 .5 1

-1 -.5 0 .5 1

Real

Roots of the companion matrix

On constate au regard du schéma ci-dessus que tous les points sont à l'intérieur du cercle unité, on peut par conséquent conclure que notre modèle VAR est stable.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote