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Conception et réalisation d'une application web de la gestion de recrutement militaire pour le cas de la FARDC.

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par Tathy Ngongo lotho
Institut superieur de statistique - licencie en informatique de gestion 2015
  

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I.4.SGBD

a) Définition

Un Système de Gestion de Base de Données est un ensemble de logiciels de haut niveau qui permettent de définir, de créer et de manipuler les informations stockées dans une base de données16.

En Informatique, un système de gestion de base de données (abr. SGBD) est un logiciel système destiné à stocker et à partager des informations dans une base de données, en garantissant la qualité, la constance et la confidentialité des informations, tout en cachant la complexité des opérations17.

Un SGBD (en anglais DBMS pour data base management system) permet d'inscrire, de retrouver, de modifier, de trier, de transformer ou d'imprimer les informations de la base de données. Il permet d'effectuer des comptes rendus des informations enregistrées et comporte des mécanismes pour assurer la cohérence des informations, éviter des pertes d'informations due à des pannes, assurer la confidentialité et permettre son utilisation par d'autres logiciels1. Selon le modèle, le SGBD peut comporter une simple interface graphique jusqu'à des langages de programmation sophistiqués.

Les systèmes de gestion de base de données sont des logiciels universels, indépendants de l'usage qui est fait des bases de données. Ils sont utilisés pour de nombreuses applications informatiques, notamment ; les guichets automatique bancaires. Il existe de nombreux

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systèmes de gestion de base de données. En 2008, Oracle détenait près de la moitié du marché des SGBD avec MySQL et Oracle Data base. Vient ensuite IBM avec près de 20 %, laissant peu de place pour les autres acteurs3.

Les SGBD sont souvent utilisés par d'autres logiciels ainsi que les administrateurs ou les développeurs. Ils peuvent être sous forme de composant logiciel, de serveur, de logiciel applicatif ou d'environnement de programmation.

b) Evolution des SGBD

Comme beaucoup de technologies de l'informatique aujourd'hui matures, les bases de données relationnelles sont nées des travaux d'IBM entre les années 1960 et 1970. De nombreuses recherches ont été menées au cours de cette période sur des modèles de données hiérarchiques, réseaux et relationnels.

Au cours des vingt dernières années, l'évolution des Systèmes de Gestion de Bases de Données s'est effectuée en trois étapes :

· SGBD relationnels mettant en oeuvre les théories de Codd (INGRES par exemple) ;

· SGBD orientés objet afin de coller à la conception et la programmation objet (O2 par exemple) ;

· SGBD relationnel objet (Oracle et IBM DB2 par exemple).

1. SGBD relationnels

Voici ce qui fait le succès des SGBDR :

- Le modèle de données relationnel repose sur une théorie rigoureuse (théorie des bases

de données et algèbre relationnelle) avec des principes simples.

- L'indépendance données/traitements améliore la maintenance des programmes
d'application (la modification d'une structure de données a peu de répercussion en théorie sur les programmes).

- Les données de la base sont indépendantes du système d'exploitation et des couches
bases réseaux.

- La gestion des privilèges mixe éléments de la base de données et actions pour une
sécurité maximale.

- Les systèmes sont bien adaptés aux grandes applications informatiques de gestion et
ont acquis une maturité sur le plan de la fiabilité et des performances (évolution d'échelle - « sociabilité »).

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- Le langage SQL est puissant et concis ; il peut souvent s'interfacer avec des langages

de troisième génération (C, Ada, Cobol), mais aussi avec des langages plus récents (C ++, Java, C#).

- Les systèmes répondent parfaitement à des architectures de type client-serveur
(passerelles ODBC et JDBC notamment) et intranet ou Internet (configurations à plusieurs couches, ou tiers).

Les limitations de la majorité des systèmes actuels sont les suivantes :

- La simplicité du modèle de données et le fait que le langage SQL soit natif et

déclaratif nécessitent d'interfacer le SGBDR avec un langage de programmation évolué. De ce fait, le dialogue entre la base et le langage n'est plus direct et implique de maîtriser plusieurs technologies.

- La faible capacité de modélisation fait que seules les structures de données tabulaires
sont permises. Il est ainsi difficile de représenter directement des objets complexes.

- La normalisation conduit à l'accroissement du nombre de relations. Ainsi, si deux
objets doivent être liés en mémoire, il faut simuler ce lien au niveau de la base par un mécanisme de clés étrangères ou de tables de corrélations. Parcourir un lien implique souvent une jointure dans la base. Il en résulte un problème de performance dès que le style d'interrogation devient navigable : manipulation d'arbres, de graphes ou toute autre application mettant en relation un grand nombre d'objets.

Ce dernier point est d'ailleurs moins crucial aujourd'hui qu'autrefois. Les éditeurs ont, pour la plupart, trouvé des algorithmes et des techniques pour rendre les jointures très performantes, notamment en améliorant les techniques d'indexation et en fournissant des générateurs de clés, au prix, cependant, d'un léger décalage entre un modèle théorique parfait et un modèle physique performant.

2. SGBD objet

Gemstone a été le premier SGBD objet, dérivé du langage Smalltalk. Des produits commerciaux existent, citons db4o, Objectivity, ObjectStore, Orient, Ozone, FastObjects, Versant (produit issu du système O2). Ces systèmes permettent de manipuler des objets persistants. Ils concernent un segment très limité du marché des SGBD. Parallèlement à ces initiatives individuelles, l'ODMG (Object Data base Management Group) propose une API objet standard s'adaptant à tout SGBD par passerelles C ++, Java et Small talk. En 1998, les compagnies qui soutenaient l'action de l'ODMG étaient Computer

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Associates, Object Design, Versant, Poet, Objectivity, Ardent Software et Objectmatter. L'ODMG a soumis à la communauté Java la partie « Java Binding » pour définir la spécification JDO (Java Data Objects).

3. SGBD relationnel objet

La technologie relationnelle objet est apparue en 1992 avec les SGBD UNISQL et Open ODB d'Hewlett-Packard (appelé par la suite adopter). En 1993, la firme Montage Systems (devenue Illustra) achète la première version commerciale du système Postgrès. À la fin de l'année 1996, Informix adopte la technologie objet avec l'achat du SGBD d'Illustra. La stratégie d'Informix repose sur la spécialisation exclusive du SGBD. Il se différencie d'autres éditeurs comme Oracle qui propose, outre son serveur de données, une offre que certains jugent disparate (outils de messagerie, AGL, etc.). En juillet 1995, IBM inclut des aspects objets dans DB2 puis rachète Informix en 2001. Oracle 8 propose en juin 1997 des aspects objets mais les premières versions (avant la 8.1.7) étaient bien limitées en termes de fonctionnalités au niveau des méthodes et l'héritage n'était pas supporté. Microsoft SQL Server n'offre pas de fonctions objet dans son langage SQL.

En revanche, il permet d'intégrer des objets et méthodes à SQL via un langage de la plateforme .NET, par l'intermédiaire d'un run time (CLR, ou Common LanguageRuntime). Computer Associates propose à son catalogue le produit Jasmine (fruit des travaux menés depuis 1996 avec Fujitsu). Le système PostgreSQL est un autre dérivé du SGBD objet Postgres développé en 1986 à l'université de Berkeley par les concepteurs d'Ingres. PostgreSQL est aujourd'hui un SGBD libre (open source) fourni avec la majorité des distributions Linux. Il est à noter que SAP DB (SGBD libre issu du logiciel Adabas) propose des extensions objet. D'autres produits commerciaux existent, citons UniSQL, Matisse, ObjectSpark.

Le succès de cette approche provient de :

? L'encapsulation des données des tables. Les méthodes définies sur les types

composant les tables permettent de programmer explicitement l'encapsulation (il faudra, simultanément, que le programmeur interdise les accès directs aux objets par SQL).

? La préservation des acquis des systèmes relationnels (indépendance données/traitements), fiabilité et performances, compatibilité ascendante : l'utilisation de tables relationnelles est possible à travers des vues objet, et leur mise à jour à travers des procédures stockées.

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? L'enrichissement du langage SQL par des extensions qui sont désormais normalisées

(SQL : 1999).

? La mise en oeuvre des concepts objets (classes, héritage, méthodes) qui ont
indéniablement démontré leur intérêt dans la maintenance des applications (modularité extensibilité et réutilisabilité).

Les risques qu'encourent les programmeurs à tout miser sur cette nouvelle façon de programmer les données mais aussi les traitements sont les suivants :

? Le modèle de données ne repose plus sur une théorie rigoureuse et sur des principes

simples. Il s'affranchit, par exemple, de la première forme normale. La conception peut ainsi induire plus facilement des redondances, synonymes de problèmes potentiels d'intégrité des données et de performances dégradées.

? À l'exception d'IBM DB2 qui est fortement calé sur la norme SQL : 1999, les
différents éditeurs n'ont pas adopté une syntaxe commune pour décrire les extensions proposées, d'autant plus que la norme autorise la coexistence de langages externes pour l'utilisation d'objets dans SQL. En conséquence, la migration d'une base relationnelle objet d'un SGBD vers un autre est un travail très difficile.

? Le fait de migrer une base relationnelle vers l'objet pourra se faire en douceur en
utilisant les vues objet. En revanche, le retour en arrière sera bien plus périlleux. Il est possible mais fort peu probable que la théorie de la normalisation évolue de manière simple afin de prendre en compte ces nouveaux concepts.

Ces derniers sont aujourd'hui les plus répandus car ils constituent une approche mixte (comme les langages C ++ ou java) reconnue et entérinée par la norme SQL, car proposant une évolution souple vers l'objet, en conservant les avantages et la simplicité de l'approche relationnelle.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo