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Diagnostic et evaluation de la productivité des points d'eaux dans la commune de mbankomo


par Aronel Zamene
Université de Dschang - ingenieur de conception 2021
  

Disponible en mode multipage

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Année académique 2020/ 2021

UNIVERSITY OF DSHANG

***********

FACULTY OF AGRONOMY AND AGRICULTURAL SCIENCES

***********

EBOLOWA BRANCH

***********

UNIVERSITE DE DSCHANG

***********

DES SCIENCES AGRICOLES

***********

ANTENNE D'EBOLOWA

***********

DSCHANG SCHOOL OF AGRICULTURE AND ENVIRONMENTAL SCIENCES

FACULTE D'AGRONOMIE E

FILIERE PROFESSIONNELLE DES METIERS DU BOIS, DE L'EAU ET DE

L'ENVIRONNEMENT

PROFESSIONNAL SCHOOL OF WOOD, WATER AND NATURAL RESOURCES

8emepromotion

THEME : DIAGNOSTIC ET EVALUATION DE LA
PRODUCTIVITE DES POINTS D'EAUX DANS LA
COMMUNE DE MBANKOMO.

Mémoire présenté et soutenu en vue de l'obtention du diplôme de

MASTER PROFESSIONNEL/INGENIEUR DE CONCEPTION DU GENIE DE L'EAU

OPTION : PRODUCTION D'EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT

Par :

ZAMENE ARONEL

INGENIEUR DES TRAVAUX EN PRODUCTION ET DISTRIBUTION D'EAU

POTABLE

Matricule: CM-UDS 16ASA0063

Encadreur académique
Dr : DEFO CELESTIN

Chargé de cours à l'Université de Dschang/FASA /FMBEE.

ENCADREUR PROFESSIONNELLE

MR : TEFOPELOU FREDERIC BEAUDELAIRE

GEOLOGUE, GEOPHYSICIEN, SENIOR.

Année académique 2020/ 2021

UNIVERSITE DE DSCHANG

***********

FACULTE D'AGRONOMIE ET DES SCIENCES AGRICOLES

***********

ANTENNE D'EBOLOWA

UNIVERSITY OF DSHANG

***********

FACULTY OF AGRONOMY AND AGRICULTURAL SCIENCES

***********

EBOLOWA BRANCH

***********

DSCHANG SCHOOL OF AGRICULTURE AND ENVIRONMENTAL SCIENCES

FILIERE PROFESSIONNELLE DES METIERS DU BOIS, DE L'EAU ET DE

L'ENVIRONNEMENT

PROFESSIONNAL SCHOOL OF WOOD, WATER AND NATURAL RESOURCES

8emepromotion

THEME : DIAGNOSTIC ET EVALUATION DE LA
PRODUCTIVITE DES POINTS D'EAUX DANS LA
COMMUNE DE MBANKOMO.

Mémoire présenté et soutenu en vue de l'obtention du diplôme de

MASTER PROFESSIONNEL/INGENIEUR DE CONCEPTION DU
GENIE DE L'EAU

OPTION : PRODUCTION D'EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT

Par :

ZAMENE ARONEL

Ingénieur des Travaux en PRODUCTION ET DISTRIBUTION D'EAU POTABLE

Matricule: CM-UDS 16ASA0063

ATTESTATION DE CORRECTION APRES SOUTENANCE

Nous soussignés, certifions que le présent mémoire a été soutenu publiquement le 22 Juillet 2021 en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur de conception/Master professionnel ,option production d'eau potable et assainissement .ce mémoire a été déposé à la Filière des Métiers du Bois de L'eau et de L'environnement (FMBEE) de la Faculté D'agronomie et des Sciences Agricoles (FASA) de l'université de Dschang à Ebolowa.le présent mémoire a été corrigé selon les recommandations des membres du jury et les régulations en vigueur à la FMBEE.

Visa de l'auteur

Rapporteur Membre du jury

PRÉSIDENT DU JURY

COORDONNATEUR DE LA FILIÈRE

II

DEDICACE

A

Mon père Dezo Emmanuel

Et

Ma mère Fopa Joséphine

III

REMERCIEMENTS

:

Nous tenons particulièrement à remercier le seigneur Dieu pour le souffle de vie et la santé qu'il

nous a donné lors de la rédaction de ce modeste mémoire.

Nos remerciements vont également à l'endroit de :

- Dr Defo célestin mon encadreur académique qui depuis le niveau 1 a toujours cultivé en

nous l'esprit de créativité et d'entreprenariat et pour son attention et ses conseils lors de la

rédaction de ce mémoire.

- A tous les enseignants et le personnel de la FMBEE pour la compétence et la

compétitivité qu'ils cultivent en nous.

- Mr Tefopelou Frédéric Beaudelaire mon encadreur professionnel de nous avoir guidé

avec pragmatisme et détermination tout au long de notre travail en se rendant disponible

pour répondre à toutes nos questions.

- Mr Temiafo wamba marius simplice pour son accueil chaleureux dans sa société.

- Mon père Dezo Emmanuel pour ces nombreux sacrifices qui depuis ma tendre enfance ma

toujours assisté financièrement avec courage, générosité, et sagesse, pour faire de moi un

homme utile dans la société.

- Ma mère Fopa Joséphine de m'avoir donné la vie et qui à toujours conjuguer énergie,

amour et encouragement dans toutes mes activités de la vie.

- Mr Hery de m'avoir conduit sur le terrain et pour son encadrement infaillible et ses

conseils.

- A tout le personnel de la société air forage pour leurs gentillesses et leurs accueils

chaleureux.

- Ma jumelle Mafomene kevine pour son encouragement moral.

- A tous mes frères et soeurs pour leurs encouragements, leurs fraternités et leurs conseils.

- A toute la grande famille Fotsa et la grande famille Tanefor pour leurs encouragements.

- A mademoiselle Atangana bedzissa Céline Andrea pour son encouragement moral et son

soutien chaleureux.

- A tous mes camarades de la 8eme promotion pour nos différentes collaborations.

- Je tiens également à remercier toute les personnes de près ou de loin qui m'ont apporté leurs

soutiens à la réalisation de ce mémoire.

iv

TABLE DE MATIERE

ATTESTATION DE CORRECTION APRES SOUTENANCE i

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS : iii

TABLE DE MATIERE iv

LISTE DES FIGURES vii

LISTE DES TABLEAUX viii

LISTE DES ABREVIATIONS ix

RESUME x

ABSTRACT xi

INTRODUCTION 1

1. CONTEXTE DE JUSTIFICATION 1

2. PROBLEMATIQUE 2

1. OBJECTIF GLOBAL DE L'ETUDE 3

3. ORGANISATION DU MEMOIRE 3

CHAPITRE 1 : REVUE DE LA LITTERATURE 4

1.1 DEFINITION DES CONCEPTS 4

Tableau 1: Typologie et mode de gestion des points d'eaux rencontrés en Afrique subsahariens 6

1.2 EVALUATION DE LA DEMANDE EN EAU ET DES RESSOURCES D'EAU SOUTERRAINE. 9

1. 3 INFORMATION SCIENTIFIQUE SUR LA DESCRIPTION, LE DIAGNOSTIC ET LA RÉHABILITATION DES

DIFFERENTES COMPOSANTES DES POINTS D'EAUX. 11

1.3.1 FORAGES D'EAU POTABLE 11

1.3.2 CONNAISSANCE GENERALE SUR LES PUITS MODERNE 12

1.3.2.1 L'EQUIPEMENT DE SURFACE 12

1.3.2.2 LE CAPTAGE 12

1.3.2.3 Dalle de fond 13

1.4 TYPOLOGIE ET FONCTIONNEMENT DES POMPES MANUELLES 13

1.4.1 POMPE INDIA MARK II 14

1 .4.1.1 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE LA POMPE INDIA MARK II. 14

1.4.1.2 Caractéristiques de la pompe India Mark II 14

1.4.1.3 DESCRIPTION DE LE POMPE INDIA MARK II 14

V

1.4.2 POMPE VOLANTA 16

1.4.3 POMPE VERGNET 16

1.4.4 POMPE SWN 80 17

1.4.5 POMPES HOMOLOGUEES PAR LE MINEE AU CAMEROUN 17

1.4.6 DUREES DE VIES DES PIECES D'UNE PMH 18

1.4.7 CHOIX SELON LE NIVEAU DYNAMIQUE 20

1.4.8 EXEMPLES DES DEBITS D'EXPLOITATION DES POMPES MANUELLES 20

1.5 DIAGNOSTIC D'UN POINT D'EAU 20

1.5.1 LE DIAGNOSTIC DU CAPTAGE 21

1.5.2 DIAGNOSTIC DE L'EXHAURE 21

1.6 REHABILITATION D'UN POINT D'EAU 22

1.6.1 JUSTIFICATION D'UNE REHABILITATION 23

1.6.1.1 OUVRAGE NON CONFORME 23

1.6.1.2 OUVRAGES ENDOMMAGES 23

1.6.2 TYPE DE REHABILITATION 24

1.6.2.1 LES TRAITEMENTS 24

1.6.2.2 LES TRANSFORMATIONS 25

1.7 MAINTENANCE D'UN POINT D'EAU 25

1.7.1 LES COMITES DE GESTION DES POINTS D'EAUX (CGPE) 25

1.7.2 LES FACTEURS BLOQUANTS DE LA MAINTENANCE 26

CHAPITRE 2 : MATERIELS ET METHODES 27

2.1 PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE 27

2 .1.1 LOCALISATION DE LA ZONE D'ETUDE 27

2.1.2.1 RELIEF 28

2.1.2.2 CLIMAT 28

2.1.2.3 HYDROGRAPHIE 28

2.1.2.4 PEDOLOGIE 28

2.1.2.5 LA FLORE 29

2.1.2.6 LA FAUNE 29

2.1.2.7 SITUATION SOCIO-ECONOMIQUES DE LA COMMUNE DE MBANKOMO 29

2.1.2.8 POPULATION DE LA COMMUNE DE MBANKOMO EN 2019 29

2.2 COLLECTE DES DONNEES 29

2.3 TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES 32

2.3.2 CARTOGRAPHIE DES POINTS D'EAUX 33

2.3.3 INVENTAIRE DES SOURCES EN EAU DISPONIBLE ET ÉVALUATION DES BESOINS EN EAU DES

POPULATIONS 33

vi

2 .3.3.4 TAUX D'EQUIPEMENT REEL (??????) 34

2.3.3.5 POPULATION REEL DESSERVIE (Prd) 34

2.4 EVALUATION DE LA PRODUCTIVITE DES POINTS D'EAUX EN FONCTION DES PARAMETRES

PHYSIQUES 35

2.5 ETAT DES LIEUX DE LA MAINTENANCE DES POINTS D'EAUX 35

2.6 ÉVALUATION FINANCIERE POUR LA REHABILITATION DES POINTS D'EAUX 36

CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSIONS 37

3.1 ETAT DES LIEUX DES POINTS D'EAUX DANS LA COMMEUNE DE MBANKOMO 37

3.1.1 État du fonctionnement des forages dans la commune de Mbankomo 39

3.1.2 ÉTAT DE FONCTIONNEMENT DES PUITS 39

3.1.3 CARTOGRAPHIE DES POINTS D'EAUX FONCTIONNELLE ET NON FONCTIONNELLE 40

3.1.4 ANALYSE DES DONNEES DU DIAGNOSTIC DES POINTS D'EAUX 42

3.1.5 Analyse des données du diagnostic des puits au niveau de superstructure 42

3.2 ANALYSE DES DONNEES DU DIAGNOSTIC DES FORAGES AU NIVEAU DE LA SUPERSTRUCTURE 45

3.2.1ANALYSE DES DONNEES DU DIAGNOSTIC SUR LE PLAN SOCIAL 49

3.2.2 FONCTIONNEMENTS DES COMITES DE GESTIONS 49

3.2.3 TYPOLOGIE DES PMH 49

3.2.4 DIAGNOSTIC MECANIQUES DES POINTS D'EAUX 50

3.2.5 PRODUCTIVITE DES POINTS D'EAUX 55

3. 2.6 ETAT DE LIEU DE LA MAINTENANCE DES PEM DANS LA COMMUNE DE MBANKOMO 56

3.2.7 PRESENTATION DU SYSTEME ACTUEL DE MAINTENANCE DANS LA COMMUNE DE

MBANKOMO 56

3.2.8 DISPONIBILITE DES PIECES DE RECHANGE 57

3.3 STRATEGIE DE MAINTENANCE PROPOSEE 57

3.3.1 JUSTIFICATION DE LA NOUVELLE STRATEGIE DE MAINTENANCE 57

3.3.2 CONDITIONS DE DEPART POUR LA STRATEGIE PROPOSEE 58

3.3.3 ACTEURS ET ROLES 58

3.3.4 EVALUATION FINANCIERE POUR LA REHABILITION DES POINTS D'EAUX NON FONCTIONNEL

DANS LA COMMUNE DE MBANKOMO 59

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 61

BIBLIOGRAPHIE 63

ANNEXES 65

vii

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Eléments de surface d'un puits 13

Figure 2: Exemple de pompe india mark 2 15

Figure 3: Exemple de pompe volonta 16

Figure 4: Exemple de la pompe briau de la fondation saint martin de baar 18

Figure 6: cartographie de la commune de Mbankomo 27

Figure 7: Elément de la caisse a outil 32

Figure 8: Fonctionnement des forages 39

Figure 9: Puits fonctionnels et non fonctionnels 39

Figure 10: Cartographie des points d'eaux dans la commune de Mbankomo 41

Figure 11: Analyse des éléments de surface des puit 42

Figure 12: Analyse des données des forages au niveau de la surface. 45

Figure 13: Fonctionnement des comités de gestion 49

Figure 14: Caractérisation des pmh dans la commune de Mbankomo 50

Figure 15: Diagnostic mécanique des points d'eaux 51

Figure 16: Productivité des points d'eaux 56

viii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Typologie et mode de gestion des points d'eaux rencontrés en Afrique subsahariens 6

Tableau 2: Besoin et ressource en eau dans les localités d'Afrique 9

Tableau 3: Caractéristiques de la pompe INDIA MARK 2 14

Tableau 4: Caractéristiques de la pompe Volanta 16

Tableau 5: Caractéristiques de la pompe vergnet 17

Tableau 6: Pompes homologuées par le MINEE 18

Tableau 7: Durée de vie des pièces poue pompes 19

Tableau 8: Grosses pièces de réparations 19

Tableau 9: pièces d'usure 19

Tableau 10: Choix du niveau dynamique des pompes 20

Tableau 11: Débits d'exploitation des pompes 20

Tableau 12: Différentes causes des pannes 22

Tableau 13: Les facteurs bloquants la maintenance 26

Tableau 14: Données secondaire 30

Tableau 15: Données primaire 31

Tableau 16: Etat des lieux des points d'eaux dans la commune de Mbankomo 38

Tableau 17:Diagnostic des puits au niveau des éléments de surface 43

Tableau 18:analyse des points d'eau sur les éléments de surface 46

Tableau 19: Diagnostic mécanique des points d'eaux dans la commune de Mbankomo 51

Tableau 20acteurs et rôle de la nouvelle stratégie de maintenance 58

Tableau 21: Evaluation financière pour la réhabilitation des points d'eaux 59

ix

LISTE DES ABREVIATIONS

AEP : Approvisionnement en Eau potable

CIEH: Comité interafricain d'Etude hydraulique CAMWATER: Cameroon Water Utilities Corporation

FAO: Fond Mondiale pour Alimentation

IRC-WATER: International Reference center for Community Water supply

INC : Institut national de la Statistique

MINEE: Ministère de l'Eau et de l'Energie

PEM : Point d'Eau moderne

PDC : Plan Communal de Développement

PNDP : programme national de Développement participatif

PMH : Puits a Motricité Humaine

OMD : Objectif du Millénaire Pour le Développement

ODD : Objectifs du Développement Durable

OMS : Organisation Mondiale de la Santé.

UNICEF: United Nations International Children's Emergency

RESUME

l'objectif de cette étude consistait à contribuer à améliorer durablement l'approvisionnement en eau potable des populations de la commune de Mbankomo plus spécifiquement il s'agissait d'évaluer les sources en eau disponibles et les besoins en eau des populations ; diagnostiquer et cartographier les points d'eau ; proposer une nouvelle stratégie de maintenance puis faire une étude technico-financière pour la réhabilitation de l'ensemble des points d'eaux non fonctionnels .pour ce faire Les données ont été collectées à partir des observations directes, des enquêtes et les entretiens auprès des usagers des points d'eaux, des artisans réparateurs et des archives de la commune de Mbankomo. Les principaux résultats obtenus ont montré que les populations de la commune de Mbankomo s'approvisionnent en eau potable en majorité à partir des points d'eaux, c'est ainsi que 41 points d'eaux ont été inventoriés donc 24 forages (37% fonctionnels contre 63% non fonctionnels), et 17 puits (59% fonctionnels contre 41% non fonctionnels), le taux d'équipement est de 87,58% avec un taux de non fonctionnement de 55 ,56%, pour un taux de couverture en point d'eau de 28,74%. Sur le plan social le non fonctionnement des PEM de cette commune est dû en majeure partie au non fonctionnement des comités de gestions, car 61% de PEM ne possèdent pas de comité de gestion fonctionnel. Au niveau de la superstructure plusieurs compartiments des points d'eaux sont non fonctionnels à savoir : la margelle, les murets, l'air d'assainissement, les puits perdu à cause du manque criarde de maintenance observée Sur le plan mécanique les causes de dysfonctionnement sont dues à 10 variétés de pannes donc les plus récurrentes sont les tuyaux cassés qui occupent 39,13%, L'évaluation financier pour la réhabilitions de l'ensemble de ces ouvrages et la mise en place des comités de gestions a été estimés après calcul à 20259126FCFA. Et pour assurer l'accès universel de l'eau potable dans les 09 villages de notre zone d'étude il faut nécessairement une réhabilitation de l'ensemble des points d'eau existant et construire à nouveau 36 points d'eaux pour satisfaire la demande actuelle, puis prévoir la construction future de 113 points d'eaux. Pour satisfaire la demande en eau jusqu'à 2041, et pour un fonctionnement continu et durable de tous ces points d'eau une stratégie de maintenance a été proposée pour une prise en charge total des PEM de la commune par une structure privée en relation étroite avec la commune et les CGPE.

X

Mots clés : PEM, diagnostic, réhabilitation, maintenance.

xi

ABSTRACT

The objective of this study was to contribute to a lasting improvement of the drinking water supply to the drinking water supply to the drinking water supply to the populations of the municipality of Mbankomo. More specifically it was to assess the available water sources and the water needs of the populations; diagnose and map the points; propose a new maintenance strategy then carry out a technical-financial study for the rehabilitation of all non-functional water points.to do this, data collected from direct observations surveys and interviews with users water points, craftsmen and archives of the municipality of Mbankomo. The main results obtained showed that the populations of the municipality of Mbankomo obtain their drinking water mainly from water points this is how 41 water points have was therefore inventoried 24 boreholes (37% functional against 63% non-functional) and 17 wells (59% functional against 41% non-functional) the equipment rate after calculation is 87,58% with a non-functioning rate of 55,56% for a rate water point coverage of 28,74%,on the social level, the non-functioning the water points of this municipality is mainly due to the non-functioning of the management committees because 61% of the water point do not have a functional management committee.at the level of the superstructure several compartments water points are not functional namely: the coping ,the low walls ,the sanitation air, the wells lost because of the lack of maintenance observed, on the mechanical level the causes of dysfunction are due to varieties of breakdowns therefore the most recurring are the broken pipes that occupy 39,13% the financial assessment for the rehabilitation of all of these structures and the establishment of management committees has been estimated after calculation at 20259126 CFA francs. And do ensure universal access to drinking water in the 09 villages of our study area, all of the existing water points must be rehabilitated and 36 water points built again to meet demand. Current then plan for the future construction of 113 water points.to meet demand until 2041,and for the continuous and sustainable operation of all these water points a maintenance strategy has been proposed for full management of the municipality's water points by a private structure in close relation with the municipality and CGPE

Key words : PEM, diagnostics, réhabilitation, maintenance

1

INTRODUCTION

1. CONTEXTE DE JUSTIFICATION

La cible 6.1 des objectifs du développement durable (ODD) vise à assurer <<l'accès universel et équitable à l'eau potable a un cout abordable d'ici 2030>> en mettant l'accent sur l'universalité de l'accès à l'eau potable. Cette cible tranche considérablement avec celle des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui visait à réduire de moitié d'ici 2015 le pourcentage de la population qui n'a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau potable. Il n'est donc plus à démontrer que la question de l'eau potable est un enjeu planétaire, car la vie sur terre est possible grâce à l'existence de cette ressource vitale denrée de première nécessité pour les êtres vivants (Thill et Ezin, 2002),et la satisfaction des besoins en eau est non seulement fonction de la disponibilité des ressources en eaux, mais aussi de la qualité et de la quantité (oms et unicef, 2010),mais Néanmoins les ressources hydrographiques sont inéquitablement reparties dans l'espace parce que l'eau est abondante à certains endroits et sous plusieurs formes, mais bien rare dans d'autre (Dégbey et al, 2008), et ce problème d'eau potable se pose avec acuité au sein des sociétés africaines en générale et au Cameroun en particulier, Dès lors comment comprendre qu'un pays comme le Cameroun donc le nom de l'essentiel des départements est en générale celui des cours d'eaux qui l'arrose et d'après la FAO possède l'un des premiers réservoirs d'eau souterraines et d'eau de surface en Afrique et selon (Defo et al, 2016) ces eaux souterraines sont significativement utilisées pour la production d'eau dans tout le Cameroun . Car disposant d'un fort potentiel hydro-souterrain estimé à 55,98 Km3 d'eau mobilisable, seulement 45% de la population a accès à une eau potable dont 15% à partir des forages, puits et sources aménagées (GWP, 2009). Ces 15%, correspondent en majorité aux systèmes d'approvisionnement en eau potable rencontrés en milieu rural et périurbain. Car Les forage et les puits moderne équipés de pompes à motricité humaine restent les principales sources d'approvisionnement en eau en milieu rural (INS, 2015). A cela, s'ajoute un système médiocre de maintenance des infrastructures et des équipements (Tedah et Defo, 2018). Ce pendant pour faire face à l'éradication de cette situation désastreuse le gouvernement camerounais appuyé par des bailleurs de fond, investi de nombreux capitaux à travers divers programme pour la réalisation des points d'eaux (Djeuda Tchapnga et al, 2001) avec pour but de desservir

2

des zones rural et certaine zones Urbaines, C'est ainsi que la Commune de Mbankomo en coordination avec le PNDP (Programme Nationale du Développement Participatif), s'est lancée dans le projet de réhabilitation des points d'eaux, afin de mettre en application l'une des missions du PNDP qui s'assure du transfert des compétences aux plus petites collectivités territoriales décentralisées. Ainsi donc, parmi ces compétences, figure la gestion des services des points d'eaux, avec pour but de contribuer à l'atteinte de l'ODD N°6, relatif en partie à « l'accès à l'eau pour tous », avec des actions prioritaires orientées vers la réhabilitation des équipements en points d'eau (EPE) en milieu rural. De ce fait l'atteinte d'un tel objectif passe par le diagnostic des PEM existants afin de déterminer les causes de non fonctionnement et poser les bases d'une réhabilitation efficace tout en assurant une maintenance continue.

2. PROBLEMATIQUE

l'accès à l' eau potable est de plus en plus orienté vers la recherche des eaux souterraines profondes dont la qualité répond généralement aux normes OMS (Tahir, 2012) , ce pendant au Cameroun les stations de traitement d'eau potable sont très utiles dans l'approvisionnement en eau potable des populations, mais néanmoins ces stations n'assurent pas toujours une couverture universel d'accès en eau potable, car certaines localités du milieu rural et du milieu urbain n'ayant pas de moyen pour construire et entretenir une station de traitement d'eau potable font recours à des points d'eaux (forages ,puits et borne fontaine) et ces points d'eaux constituent les principaux ouvrages d'accès à l'eau potable réalisés dans le cadre de divers projets afin d'assurer un accès à l'eau potable aux populations dans diverses parties de notre pays non atteintes par le réseau de la CAMWATER .ce pendant Qu'importe le type d'ouvrage d'eau installé en vue d'atteindre cet objectif , ce dernier tombera en ruine quelques mois après si aucune mesure n'est prise en vue de leur gestion durable. Et selon (Metaiche, 2013) du point de vue économique, la réalisation d'autres points d'eaux remplaçant les points d'eaux détruits est couteuse que de les réparer et les réhabiliter, sans oublier le temps de réalisation qui peut être long ce qui va provoquer une pénurie d'approvisionnement en eau potable.C'est dans cette droite ligne qu'au regard de la situation qui prévaut dans la commune de Mbankomo (points d'eau non fonctionnel, manque de maintenance des points d'eaux) le Pndp et la commune de Mbankomo ce sont engager d'assurer la pérennité des infrastructures en eau ,ainsi donc atteindre cet objectifs repose sur la réhabilitation de l'ensemble des points d'eaux non fonctionnels existant ,de ce fait plusieurs questions et problèmes se posent de nos jours à savoir:

3

Quel est le diagnostic et la stratégie de maintenance adéquate qu'il faut adopté pour assurer l'accès universel de l'eau potable dans la commune de Mbankomo ?dès lors répondre à tous ces problèmes nous a amenés à orienter notre travail sur la thématique suivante << diagnostic et évaluation de la productivité des points d'eaux dans la commune de Mbankomo>>

1. OBJECTIF GLOBAL DE L'ETUDE

Ce travail vise à contribuer à améliorer durablement l'approvisionnement en eau potable dans la commune de Mbankomo.

2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

? Evaluer les sources en eau disponible et les besoins en eau des populations de la commune de Mbankomo.

? cartographier et Diagnostiquer les ouvrages d'approvisionnement en eau potable de la commune de Mbankomo.

? Proposer une nouvelle stratégie de maintenance, puis faire une étude technico-

financière pour la productivité de l'ensemble des points d'eaux non fonctionnels.

3. ORGANISATION DU MEMOIRE

Le présent mémoire s'articulera suivant 05 axes, débutant par une introduction qui présente le contexte de travail, la problématique associée et les objectifs poursuivis. Le chapitre 01 relatif à la revue de littérature fait ressortir la définition des concepts, la description des différentes composantes des points d'eaux et leurs modes de gestion, l'analyse des travaux antérieurs sur le diagnostic la réhabilitation des points d'eaux. Le chapitre 02 ressort la méthodologie et les matériels utilisés pour atteindre nos objectifs. Le chapitre trois (3) quant à lui présentera les résultats obtenus dans ce travail accompagnés de discussions. Enfin la dernière partie qui correspond à la conclusion greffée des recommandations.

4

CHAPITRE 1 : REVUE DE LA LITTERATURE

Ce chapitre présente les définitions de quelques mots clés, la typologie et le mode de gestion des points d'eaux rencontrés en Afrique subsahariens, les informations scientifiques sur la description, la réalisation, le diagnostic et la réhabilitation des différentes composantes des points d'eaux.

1.1 DEFINITION DES CONCEPTS

Afin de mieux comprendre le sujet faisant l'objet de cette étude, il est important de définir et de clarifier quelques termes et mots clés associés.

· Aquicludes sont des formations imperméables ne produisant pas d'eau.

· Aquitards : formations saturées en eau mais pas assez perméables pour qu'il soit possible d'y extraire de l'eau (cas des argiles, des schistes, et gneiss).

· Aquifère : formation souterraine poreuse et perméable, qui contient de l'eau.

· Débit critique : Débit au-delà duquel le pompage peut créer des dommages à l'ouvrage.

· Diagnostic : C'est la première étape avant la réhabilitation. Il a pour objectif d'analyser les dégradations affectant le fonctionnement du point d'eau afin de comprendre les causes et de conclure sur la pertinence d'entreprendre une réhabilitation (Gonzales et al, 2006).

· Eau potable : L'Organisation mondiale de la santé (OMS, 2004) définit l'eau potable comme étant celle dont la consommation est sans danger pour la santé. Pour que l'eau soit qualifiée de potable, elle doit satisfaire à des normes relatives aux paramètres organoleptiques (couleur, turbidité, odeur, saveur), physico-chimiques (température, pH, etc.), microbiologiques (coliformes fécaux et totaux, streptocoques fécaux, etc.) et à des substances indésirables et toxiques (nitrates, nitrites, arsenic, plomb, hydrocarbures, etc.).

· Forage : ce sont des ouvrages qui se caractérisent par leur petit diamètre inférieur à 1m et généralement compris entre 0,2 et 0,5m en comparaison avec leurs profondeurs qui peut atteindre plusieurs centaines de mètre.

· Point d'eau moderne : Un point d'eau représente à la fois le lieu de distribution (puits, forage, source, borne fontaine) et le point de consommation d'eau (Zoungrana, 2003).

5

Selon UNICEF (2008) pour la zone Afrique centrale et de L'ouest, les points d'eau moderne sont des sources améliorées d'approvisionnement en eau potable qui, par leur construction ou

une intervention active, sont protégés contre la contamination extérieure. Il s'agit, en

particulier des matières fécales; c'est-à-dire : l'eau courante à domicile (branchement

domestique à un réseau d'adduction d'eau dans l'habitation du ménage, sur sa parcelle ou dans sa cour), les robinets publics ou borne-fontaine, puits tubés ou forages, puits protégés, sources protégées.

Pour l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), un PEM est : « robinets ou bornes fontaines publics, puits tubulaires ou forages, puits protégés, sources protégées ou collecte des eaux de pluie ». De plus, pour BURGEAP (2000) les PEM sont constitués d'un forage équipé d'une pompe à motricité humaine (PMH) ou d'un puits moderne à captage autonome (équipé d'une PMH). Selon le même auteur, c'est une solution d'une technologie simple et bien adaptée lorsque la population à desservir ne dépasse pas 300.

? Réhabilitation En ce qui concerne les puits et forages, Gonzales et al (2006) affirme que la réhabilitation est l'ensemble des actions concourantes à redonner au puits/ forage son état initial tout en le protégeant des pollutions et en offrant un débit satisfaisant aux utilisateurs.

Ainsi donc, associée au point d'eau, la réhabilitation est une action consistant à restaurer un point d'eau hors d'usage, ou à trop faible débit pour le remettre dans son état initial et parfois l'améliorer en utilisant divers traitements ou méthodes de reconstruction.

? Socle : roche solide présente sous tout sol sédiment ou autre couche superficielle qui affleure parfois à la surface.

? Productivité : est la capacité d'un ouvrage de captage à fournir un débit minimal susceptible d'être exploité.

1.2 TYPOLOGIE ET MODE DE GESTION DES POINTS D'EAUX
RENCONTRÉS EN AFRIQUE SUBSAHERIENS

6

Tableau 1: Typologie et mode de gestion des points d'eaux rencontrés en Afrique subsahariens

PAYS ET VILLE

TYPES D'AEP

MODES DE GESTION

OBSERVATION

AUTEURS

Djoum (Cameroun)

-31 forages équipés -67 puits équipés -système d'AEP

-Gestions

communautaire

-Taux de fonctionnement 38% -Taux de couverture en point d'eau 25%

-Déficit en point d'eau 45

MEPOUBONG ,2016

Maroua (Cameroun)

-44 forages équipés -puits équipés -Systèmes d'aep

-Gestion communautaire -Maintenance curative et préventive

-32% en pannes

-25% en mauvais états

HASSANA, 2010

Mallamawa Labaran (Niger)

-Forage équipé de PMH -Puits cimenté

-Gestion

communautaire

-Les populations achètent de l'eau pour combler leurs besoins

Daouda, 2012

Boulsin (Burkina Faso)

-Forage équipé de PMH -Puits protégé -Puits traditionnel Système d'AEPS

-La délégation

-La grande majorité des localités ont des difficultés d'accéder à l'eau potable

Soubiega, 2016

Cameroun (zone rurale et urbaine)

-Puits modernes et traditionnels -Forages

-Sources aménagées

-Gestion

communautaire La délégation

-La ressource en eau est disponible mais la population manque toujours d'eau potable

Defo et al, 2016

okola(Cameroun)

-28 forages -Puits équipés -Sources d'eau

-Gestion

communautaire

-27% sont en bonne états de fonctionnement

-24% sont en mauvais états -49% sont en panne

Tedah et DEFO, 2017

 

7

Amzoer (Tchad)

-Forage équipé de PMH

-Puits moderne et traditionnel -Système d'AEP

-Gestion communautaire -La régie

-La gérance

-La régie intéressée

La majorité des habitants n'ont pas accès à l'eau potable en proportion importante

Les puits modernes sont les plus rencontrés

Tahir, 2012

Menoua (Cameroun)

-576 points d'eau

-Gestion communautaire -délégation

-336 non fonctionnel

-Taux de fonctionnement 41,7%

L'AMEE ,2014

Kandi (benin)

-Forages équipés -Puits équipés

-Gestion communautaire Maintenance curative et préventive

Le problème d'eau potable est causé par la Mauvaise répartition des infrastructures hydraulique et au pannes fréquentes

Yarou, 2017

Guemar est (Algérie)

-Forages équipés -Puits équipés

-délégation

Ressource en eau pas disponible

Ahmed, 2015

SUD (Cameroun)

376 ouvrages hydrauliques

-Gestion communautaire

-54 ,79 % fonctionne

-43,09% ouvrage en pannes -0 ,27% sont abandonnés -1,86% ne sont pas renseignés

Dang, 2016

Région du sahel (Burkina Faso)

-Forages équipés -Puits équipés -Source d'eau

-Gestion communautaire -Maintenance préventive et curative

Les problèmes d'eau potable sont causés par la mauvaise implantation des ouvrages.

Mbouthieu ,2016

 

8

L'analyse du tableau 1 montre clairement que les différents modes d'approvisionnements en eau potable rencontrés en Afrique subsaharien ce fond en majeur partie à travers les forages, les puits et les sources d'eau, tel est le cas de l'Amee (2014) dans son étude ayant pour but d'évaluer la fonctionnalité des ouvrages hydrauliques dans le département de la Menoua (Cameroun) avait identifier 576 points d'eau dont 336 non fonctionnel, soit un taux de fonctionnalité de 41 ,7% ,cette étude va dans le même sens que celle réalisée par (Hassana,2010) sur le diagnostic de la gestion des forages d'eau dans la Communauté Urbaine de Maroua, ce pendant cette étude révèle que l'état du parc des forages des trois Communes d'Arrondissement de la ville de Maroua se présente comme suit : 43% des forages sont en bon état de fonctionnement ; 25% sont en mauvais état ; et 32% sont en panne l'ensemble de ces études confirme les résultats obtenu par (Defo et al, 2016) dont l'étude montrait qu' au Cameroun ,en zone rural comme en zone urbaine la ressource en eau est disponible mais la population manque toujours d'eau cela est souvent dû au manque de maintenance des points d'eaux .

Dans son étude réalisée à Boulsin au Burkina Faso, (Sonbiega,2016) montre que les populations s'approvisionnent à l'aide des forages des puits et des sources d'eaux, mais ce pendant la majorité des population ont les difficultés d'accéder à l'eau potable, cette étude va en droite ligne avec l'étude effectué par (yarou,2017) a Kandi au bénin qui montrait que les populations s'approvisionnent en eau potable à l'aide des forages ,les puits et les sources d'eaux, mais ce pendant le manque d'eau potable est causé par la mauvaise répartition des infrastructures hydrauliques et au pannes fréquentes. D'après l'étude effectuée à Guermar en Algérie par (Ahmed, 2015) les populations de cette localité s'approvisionnent à l'aide des forages équipés et des puits équipés avec un mode de gestion des points d'eaux par délégation, ce pendant les populations n'ont pas accès de façon universel à l'eau potable car la ressource en eau n'est pas vraiment disponible.

Les modes de gestion des points d'eaux en zone rurale et péri-urbaine que l'on retrouve en Afrique sont nombreux. Le mode le plus rencontré c'est la gestion communautaire qui est assuré par la population local, tel est la situation dans la ville d'Amzoer au Tchad et au Cameroun en zone urbaine et rurale (Tahir, 2012 ; Defo et al. 2016). La gérance est aussi retrouvée dans certaines villes du Cameroun, tel est la situation dans la ville d'Ebolowa au Cameroun (Minlo et Defo, 2018). Au Cameroun on y retrouve plusieurs mode de gestion d'une localité a une autre ; on y rencontre la gestion déléguée, la gestion communautaire, la gérance et la délégation (Defo et al, 2016 ; Ngalamo, 2016 ; Minlo, 2017)

9

1.2 EVALUATION DE LA DEMANDE EN EAU ET DES RESSOURCES D'EAU
SOUTERRAINE.

Tableau 2: Besoin et ressource en eau dans les localités d'Afrique

Ville et Pays

Besoin d'eau journalier à l'horizon du projet en m3/j

Source d'eau

Profondeur moyenne de l'eau souterraine en m

Débit du forage ou source d'eau en m3/h

Auteur

Olamze (Cameroun)

654,20

4 forages

80

10

Ngnintedem, 2015

Banda

(Cameroun)

285,69

2 forages

70

12

Tetougueni, 2019

Ebolowa (Cameroun)

133

Source parraine

/

9,5

Djoubga, 2019

Bengbis (Cameroun)

19

1 forage

/

3

Wandjack, 2016

Amzoer (Tchad)

379.46

2 forages

/

11 à 13

Tahir, 2012

Tenkodo burkina faso

2112 à court terme

Et 5700 à long terme

forages

/

 

Yanogo, 2016

Region

centre ouest burkina faso

31

forages

/

 

Gueye 2015

Commune de gourcy Burkina faso

45,359

château

/

 

PEUWE, 2015

Kaboua burkina faso

157

 

/

 

Kamta, 2015

Boulsin burkina faso

80

Réservoir 20

/

5,35

 
 

10

L'analyse du tableau 2 montre que les besoins journaliers en eau dans la localité D'olamze au Cameroun sont de 654 m3/j et la ressource en eau pour combler cette demande est constituée de 04 forages avec un débit de 10 m3/h et une profondeur moyenne de 80 m (Ngnintedem, 2015) ,contrairement au résultats obtenu par (Trahir,2012) dans la ville d'amzoer au Tchad donc la conclusion des résultats stipulaient que les besoins journalier en eau sont de 379,46 m3/j avec un débit de 11 à 13 m3/h et la ressources en eau pour combler cette demande est de 02 forages, l'ensemble de ces deux résultats obtenu dans la localité D'olamze au Cameroun et dans la localité D'amzoer au Tchad montre clairement que les deux aquifères ont le même niveau de productivité .

Les besoins journaliers en eau dans la localité de Banda dans la région du centre Cameroun sont de 285,69 m3/j et la ressource en eau pour combler cette demande est constituée de 2 forages avec un débit de 12 m3/h et une profondeur moyenne de 70 m (Tetougueni, 2019), contrairement au besoin en eau dans la commune de Gourcy au Burkina Faso qui sont de 45,359 m3/j.

L'ensemble de ces ouvrages ont pour but de contribuer à la satisfaction des besoins en eau des populations à travers des forages équipés de pompes à motricité humaine (PMH) et des châteaux d'eaux, et d'après (PANGIRE, 2009), c'est forages sont considérés comme positifs quand leur débit est supérieur à 0,7m3/h. avec une profondeur qui oscille entre 30 et 80 mètres. Et Les pompes à motricité humaine ont un corps de pompe d'un diamètre minimum de 3". Leur débit en rythme normal est de 1 m3/h à 25 m et de 0,7 m3/h à 40 m.

11

1. 3 INFORMATION SCIENTIFIQUE SUR LA DESCRIPTION, LE DIAGNOSTIC
ET LA RÉHABILITATION DES DIFFERENTES COMPOSANTES DES POINTS

D'EAUX.

1.3.1 FORAGES D'EAU POTABLE

Defo et al. (2016) dans son étude sur la problématique des conditions de développement des eaux souterraines au Cameroun, montre que la construction des forages d'eau potable se fait selon les étapes conventionnelles telles que : la prospection géophysique, l'équipement, la foration, le tubage du forage et son développement, l'essai de pompage et la margelle, la qualité de l'eau, pose de la pompe et la superstructure.

-La prospection géophysique : En pratique, les emplacements des forages se fixent en tenant compte de la proximité des sources potentielles de contamination. Les sources de pollution les plus communes sont les fosses septiques, les cercueils, les réservoirs d'huile (Tabue et al, 2009; Nguendo 2010; UNICEF / OMS, 2010; Nganti, 2012; Mouna et al, 2013). L'hydrogéologue apprécie la nature de la formation souterraine et évalue son aptitude à contenir de l'eau. A cet effet, il dispose d'un arsenal de méthodes d'investigations géophysiques : le sondage électrique, électromagnétisme léger sont des méthodes formelles et d'autres telles que la baquette au cuivre (Geobase, 2009) est informelle.

-La foration : deux techniques de foration sont souvent utilisées en hydrauliques villageoise : forage rotary (dans les zones sédimentaires ou les terrains supérieurs d'altération du socle) et le marteau fond de trou pour traverser les terrains durs (socle).

-Tubage du forage et son développement : le tubage se fait avec des polychlorures de vinyle (PVC) pleins et crépines de diamètre 112/125 et de longueur 3 m approximativement résistant à une pression de 10bars. Le développement par soufflage permet d'éliminer les particules solides du terrain liées au creusement et débourrer les fractures et fissures en périphérique de l'ouvrage (Defo et al, 2016).

- Essai de pompage et margelle : l'essai de pompage permet de connaître le débit et la durée de pompage autorisés par le forage ainsi que la profondeur d'installation de la pompe, il est réalisé pendant 72 heures. La margelle quant à elle est réalisée en béton armé de 0,8 mètre de hauteur.

12

- La qualité de l'eau : Une analyse bactériologique et physico-chimique (pour apprécier notamment le degré de corrosivité) de l'eau du forage doit être réalisée en respectant les règles de prélèvement et d'échantillonnage et de conservation jusqu'au laboratoire (OMS, 2010)

- Pose de la pompe : le fournisseur doit installer la pompe à la bonne cote en fonction du niveau d'eau dynamique supposé en saison sèche et en présence de l'artisan-réparateur (Jos Besselink, 2007).

- La superstructure : un aménagement minimal du pourtour du forage (la dalle anti-bourbier et le muret de protection) qui ne pourra se faire qu'après réalisation de la margelle et consultation préalable des usagers (et selon les normes nationales). Elle comprend : un canal d'évacuation des eaux vers le puisard, un trottoir, un mur de clôture, pompe à motricité humaine, une dalle anti bourbier (pente minimale de 2%) et une margelle. Le fonctionnement hydraulique de ces forages peut être compromis par l'ensablement, le tassement. En effet comme indique Defo et al. (2016), ces dysfonctionnements peuvent être corrigés par des opérations de développement à l'air lift suivis des essais de pompage. L'approvisionnement en eau dans les zones rurales du Cameroun par des forages est généralement fait à partir des Pompes manuelles, qui rencontrent différents types de pannes et sont choisies selon des critères spécifiques.

1.3.2 CONNAISSANCE GENERALE SUR LES PUITS MODERNE Le puits moderne est construit en béton armé. La différence essentielle avec les puits traditionnels est sa grande pénétration sou le niveau statique de la nappe. Le recours à des techniques perfectionnées est nécessaire pour permettre le creusement du puits sous le niveau d'eau.

Le puits moderne comprend de haut en bas :

1.3.2.1 L'EQUIPEMENT DE SURFACE

Formé par la dalle anti-bourbier la margelle et le cuvelage : du niveau du sol jusqu'au niveau de l'eau, il est généralement réalisé en béton et constitué de buses pleines ou métalliques, descendu jusqu'au niveau d'eau et maintenu par les ancrages.

1.3.2.2 LE CAPTAGE

constitué par des buses crépinées pénétrant sur une profondeur suffisante l'aquifère pour faire
face : Le rôle du captage, qui est la partie du puits située au-dessous du niveau statique de la

13

nappe, est de permettre à l'eau de parvenir au puits tout en maintenant en place les terrains aquifères, et ceci en créant le minimum de pertes de charges, c'est-à-dire en offrant le minimum de résistance au passage de l'eau, en laissant filtrer éventuellement un certain nombre d'éléments fins du terrain aquifère pour augmenter localement sa perméabilité. Le captage comprend différentes parties qui sont (cours d'hydrogéologie et ouvrage de captage2005) :

- Aux fluctuations saisonnières du niveau de la nappe

- Au rabattement dû au puisage

Le captage est terminé par une dalle de fond et un matelas de gravier.

1.3.2.3 Dalle de fond

Pour éviter la remontée dans le captage des terrains instables, on met en place une dalle de fond en béton armé (éventuellement percée de trous ? 10 mm), de diamètre légèrement inférieure à la colonne de captage et scellée ultérieurement à celle-ci. Sous la dalle, a été préalablement déposé un lit de gravier

Puits perdu

Muret de protection

Système d'exhaure Rigole

Dalle Anti- Bourbier

Trottoir

Figure 1: Eléments de surface d'un puits

- Source :(CAEHC, 2008)

1.4 TYPOLOGIE ET FONCTIONNEMENT DES POMPES MANUELLES

De nos jours nous distinguons plusieurs modèles de pompes utilisées dans les projets d'hydraulique villageoise au Cameroun et en Afrique subsaharienne à savoir : India Mark II, Volanta, Vergnet et SWN80.

14

1.4.1 POMPE INDIA MARK II

Ce sont sans doute les pompes les plus vendues au monde (il y en aurait plus de 2,5 millions) du fait de leur relative simplicité, de leur robustesse et de leurs coûts bas de construction, désormais libre de droits de fabrication ( www.sovema.fr).

1 .4.1.1 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE LA POMPE INDIA MARK II.

La pompe india mark II fonctionne par les mouvements de refoulement et par les mouvements de descente.

? Refoulement.

Quand on appuie sur le bras, la tringle monte et entraine le piston vers le haut

Le clapet monte sur le piston aspire l'eau du forage dans la partie inferieur du cylindre. ? Descente

Quand on remonte le bras, la tringle descend entrainée par le piston vers le bas, le clapet inferieur se ferme puisque le piston pousse l'eau vers le bas, en même temps le clapet du piston s'ouvre et l'eau de la partie inferieur du cylindre vient remplir la partie supérieure.

Le cycle est ainsi achevé et le piston est prêt à aborder la phase de refoulement

1.4.1.2 Caractéristiques de la pompe India Mark II Tableau 3: Caractéristiques de la pompe INDIA MARK 2

Caractéristi ques

? Label VLOM : Non ; poids : 130 kg ; Hauteur d'aspiration : 10 à

45m ou 50m

? débit : 1m3/h ; Prix : 550 à 900£ ; Fabricant : SOVEMA (France)

Avantages

facilité de fabrication, robustesse, possibilité d'usage intensif, coût modéré, facilité d'installation, acceptation facile par les communautés villageoises

Inconvénien ts

pompes lourdes ; étanchéité insuffisante du piston dont tous les cuirs qui l'assurent doivent être changés tous les 6 mois voire davantage si l'eau est sablonneuse ; non résistance à la corrosion,

 

Source : (CAEHC, 2008)

1.4.1.3 DESCRIPTION DE LE POMPE INDIA MARK II

La pompe India mark II comprend trois parties à savoir : le mécanisme de surface, les éléments de raccordement, et le mécanisme immergé.

15

-le mécanisme de surface

Le mécanisme de surface comprend :

- La tête avec un couvercle

- Le bras

- La fontaine

- Le piédestal avec une embase a 03 pieds

- Les éléments de raccordement

Ici nous avons :

V' Une tringle filetée à chaque extrémité.

V' Le tube de refoulement en acier galvanisé 33×42.

V' Un manchon de tringle bloque par un centre écrou.

-le mécanisme du corps immergé

Ici nous avons :

> Le cylindre du corps de pompe en laiton.

> Le clapet du piston.

> A la base du cylindre nous avons le clapet de non-retour.

> Un tuyau d'aspiration 33× 42 de 1 m en général

> La crépine en plastique

Couvercle

Tête

Bras

Tuyaux de sortie

Réservoir

Plaque

Figure 2: Exemple de pompe india mark 2

Piédestal

16

1.4.2 POMPE VOLANTA

La pompe Volanta est une pompe à piston qui utilise comme système de commande un volant relié à des tringles. Le mécanisme de transmission est constitué d'un système de tringlerie en acier inox et d'une colonne d'exhaure en PVC, Son principe de fonctionnement est similaire à celui des pompes à piston (India, SWN80)

Figure 3: Exemple de pompe volonta

Tableau 4: Caractéristiques de la pompe Volanta

Caractéristiques

Hauteur : 1,55m hors du sol ; Diamètre piston : 50mm

Débit : de 1,5 m3/h à 20 m jusqu'à 0,5 m3//h à 80 m ; Tête de pompe : volant mécanosoudé, d'un palier et d'un socle en acier ; Label : VLOM

Avantages

? Installation simple malgré le poids total de l'ensemble; utilisation

de tringles à crochet et tuyau PVC ; Maintenance minime : très peu de pièces d'usure (piston sans joint) ; Longue durée de vie ; Elle est très peu sensible à la corrosion et au sable

Inconvénients

? Coût élevé

 

Source : (CIEH, 1990).

1.4.3 POMPE VERGNET

Ce sont des pompes réfoulantes à transmission hydraulique. De faible poids, cette pompe est utilisée pour les forages qui offrent tous les avantages liés à un système de transmission hydraulique alliés à l'ergonomie d'une pompe India peut alimenter un château d'eau et être installée ou extraite en moins d'une heure sans moyen spécial de manutention.

17

Tableau 5: Caractéristiques de la pompe vergnet

Caractéristiques

? Hauteur d'aspiration maxi : 60 m ; Poids : 10 kg ; Label

VLOM : Oui

? Débit : 10 l/minute (0,6 m3/h) à 60 m, 25 l/minute (1,4 m3/h) à
25 m

? Prix : 1750 € ; Population desservie : 300 personnes

Avantages

? grande facilité d'installation, d'exploitation et de maintenance par

les communautés villageoises toutes les pièces d'usure se trouvant au niveau du sol et facilement remplaçables, robustesse, résistance à la corrosion ; étanchéité parfaite

Inconvénients

prix d'achat élevé ; durée de vie de la pompe est supérieure à 15 ans.

 

Source : www.vergnet-hydro.com

Son principe de fonctionnement se présente comme suit : lorsque la pédale qui se trouve au niveau du sol remonte, la baudruche se rétracte. L'eau du forage ou du puits est aspirée dans le corps de pompe ; le clapet de refoulement étant fermé et le clapet d'aspiration ouvert. Lorsque l'on fait descendre la pédale, la baudruche élastique qui est dans le corps de pompe se dilate et pousse l'eau vers la surface. A ce moment, le clapet d'aspiration est fermé et le clapet de refoulement ouvert. Ensuite la pédale remonte et le cycle recommence.

1.4.4 POMPE SWN 80

La pompe SWN 80 est une pompe fabriquée en Hollande par la société Van Reekum Materials. C'est une pompe solide et efficace pour les puits de 10 à 20 mètres ou pour les forages de 40 à 60 m (figure 4) Ses organes sont similaires à ceux de la pompe India Mark II. Seulement les différences sont : au niveau du mécanisme de surface, la pompe SWN80 ne possède pas de chaine, la tringle est directement reliée au bras de la pompe grâce à une tête de connexion qui y est installée ; son cylindre est en PVC et non en acier inoxydable comme chez la pompe India Mark II. Son principe de fonctionnement est similaire à celui de la pompe India (CIEH, 1983).

1.4.5 POMPES HOMOLOGUEES PAR LE MINEE AU CAMEROUN D'après le Ministère de l'Eau et de l'Energie Camerounais, les pompes contenues dans le tableau suivant correspondent aux PMH agrées et qui sont de nos jours installées dans la quasi-totalité des projets d'hydraulique villageois au Camerounais.

18

Tableau 6: Pompes homologuées par le MINEE

Dans l'arrondissement de Mbankomo la plus pars des puits sont équipés par les pompes briau du projet d'eau potable de la fondation saint martin de Baar d'otélé.

Figure 4: Exemple de la pompe briau de la fondation saint martin de baar

1.4.6 DUREES DE VIES DES PIECES D'UNE PMH

Dans l'optique de mettre sur pied un système de maintenance préventif et curatif des PMH, afin d'alimenter continuellement les populations en eau potable, les tableaux suivants présentent la durée de vie des pièces d'une PMH. Ceci est d'autant plus vrai que les PMH sont constituées dans leur quasi-totalité de pièces identiques.

Pièces de petites réparations

19

Tableau 7: Durée de vie des pièces poue pompes

N0

désignations

Durée de vie

1

roulements

02 ans

2

AXE

05 ans

3

Garniture clapet de pied

05 ans

4

Garniture clapet de piston

05 ans

5

chaine

05 ans

6

piston

10 ans

7

écrou

10 ans

8

Clapet de piston

03 ans

9

Clapet de pied

03 ans

10

Guide clapet de pied

10 ans

11

Ecrou guide clapet de pied

10 ans

 

Source : MINEE (2009)

Pièces de grosses réparations.

Tableau 8: Grosses pièces de réparations

n0

Désignations

Durée de vie

1

tringles inox

20 ans

2

tuyau inox

20 ans

3

joints cylindre

\

4

bouchon cylindre

\

 

Source : MINEE (2009)

Tableau 9: pièces d'usure

1

Coupelle 1 an

 

Désignation

 

Durée de vie

 
 
 
 
 
 

20

1.4.7 CHOIX SELON LE NIVEAU DYNAMIQUE

Les pompes à main sont classées en fonction de leur profondeur d'installation. On distingue : les pompes aspirantes (niveaux dynamiques inférieurs à 7 mètres) ; les pompes refoulantes (niveaux dynamiques supérieurs à 7 mètres) ; et les pompes adaptées aux grandes profondeurs de pompage (niveaux dynamiques supérieurs à 35 mètres). Le Tableau 9 présente le fonctionnement la plage de fonctionnement de quelques types de pompe à motricité humaine en fonction du niveau dynamique.

Tableau 10: Choix du niveau dynamique des pompes

Niveau dynamique

Types de pompes

0 <ND<8 m

Pompes aspirantes

8<ND<20 m

Tara, Vergnet HPV 30

20<ND< 40 m

Aquadev, India, Kardia, Vergnet HPV60, Vergnet HI, Volonta

40<ND< 60 m

Vergnet HPV60, Vergnet HI, Volonta

60<ND<120 m

Vergnet HPV 100

 

Source : (ACF, 2011)

1.4.8 EXEMPLES DES DEBITS D'EXPLOITATION DES POMPES MANUELLES Les débits moyens sont donnés par les constructeurs en fonction de la cadence de pompage (nombre de coups par minute).

Tableau 11: Débits d'exploitation des pompes

Aquadev

1,4 à 1,8 m3 /heure à

15 mètres de profondeur

Pompe aspirante

1,5 à 1,8 m3/heure

à crépine installée

à 6 mètres de profondeur

HPV 60 Vergnet

1 m3/heure à 40 mètres de profondeur

 

Source : (ACF, 2011)

1.5 DIAGNOSTIC D'UN POINT D'EAU

Des études réalisées par Ricolvi et al (1991) il se dégage que le diagnostic d'un point d'eau moderne non fonctionnel est aisé au stade du constat sur le terrain, où les enquêtes effectuées

21

apportent toutes les précisions nécessaires. Enfin de cerner les facteurs et causes, qui ont convergés pour générer une situation de non fonctionnement du point d'eau, Car il faut prendre en compte l'environnement technique immédiat et régional, mais également l'historique du village et du point d'eau, dans leurs relations avec le contexte socio-économique local, voire régional.

Ainsi donc, nous pouvons dire qu'un diagnostic s'effectue dans le souci de détecter des défaillances techniques sur des puits, forages et sources, ainsi que des défaillances d'ordre hydrogéologiques et hydrauliques.

Diagnostiquer un puits ou forage revient à rechercher les défaillances au niveau de sa fonction de captage et d'exhaure.

1.5.1 LE DIAGNOSTIC DU CAPTAGE D'après les études effectuées par Ricolvi (1991), elle consiste à :

Vérifier le débit (débit faible ou normale), Observer la présence de l'eau en toute saison (tarissement de la ressource en saison sèche), vérifier pour le cas des puits

? Le colmatage des ouvertures (buses perforées ou à fenêtres crépinées au massif filtrant non adapté au terrain)

? L'ensablement (équipement mal adapté, apport de surface)

? le basculement, rupture des buses (création de vides à l'extrados1 par départ du sable). ? Après avoir effectué un diagnostic du captage il faut selon Ricolvi (1991), effectuer un diagnostic de la fonction d'exhaure du point d'eau.

1.5.2 DIAGNOSTIC DE L'EXHAURE

Objet de soins attentionnés, les PMH n'honorent pas de manière satisfaisante le rôle que l'on avait souhaité le voir jouer dans l'alimentation en eau potable des populations rurales.

L'analyse de données issues du diagnostic de la situation forage PMH (Ricolvi, 1991), montre que les causes bien que multiples relèvent essentiellement de la gestion du point d'eau par le CGPE, et de son défaut à mobiliser le village en faveur du PEM.

Ce constat n'exclut tout de même pas l'existence de défaillance mécanique de l'appareil. Car pour Lopez et al. (1998) le non fonctionnement d'une PEM est lié au système d'exhaure, en fonction du type de pompe

Tableau 12: Différentes causes des pannes

TYPES DE POMPES

INDIA ET BRIAU

 

PANNES

+ Le clapet inférieur coincé ou cassé

+ Le piston usé, coincé ou cassé

+ La chaîne cassée

+ Le bec verseur cassé

+ Le tuyau supérieur dévissé ou cassé

+ Le piédestal descellé

+ Le manchon de tringle dévissé

+ La crépine perdue, bouchée ou hors de

l'eau

Les boulons dévissés ou cassés

 

POMPES HYDRAUPENEUMATIQUE COMME VERGNET

> De la bague de guidage usée > Du circuit de commande qui se désamorce

> Des segments usés

> Des fuites

> Dans le circuit de commande > Des écrous de fixation desserrés

L'embase descellée

22

1.6 REHABILITATION D'UN POINT D'EAU

Des études réalisées par (Maget, 2002). Il se dégage que La réhabilitation des ouvrages de captage à l'instar des puits et forages, ces toujours posé lorsque ces ouvrages présentaient des

23

signes d'endommagement se traduisant soit par une diminution de la productivité, soit par une dégradation de la qualité de l'eau. Les ouvrages concernés sont des puits, des sources captées et des forages.

Ainsi donc, réhabiliter un point d'eau revient à justifier l'action à mettre en oeuvre, de définir les critères de réhabilitation ainsi que le type de réhabilitation à mettre sur pied.

1.6.1 JUSTIFICATION D'UNE REHABILITATION

Pour Maget (2002) la question de réhabiliter un ouvrage de captage d'eau se pose dans les 02 (deux) circonstances suivantes : Ouvrage ne répondant pas à certaines règles administratives ou techniques et ouvrage endommagé.

1.6.1.1 OUVRAGE NON CONFORME

Un ouvrage de captage d'eau peut ne pas être conforme soit :

Vis-à-vis d'une réglementation : sur le plan législatif, il n'existe pas de loi réglementant la réalisation des forages au Cameroun. D'autres réglementations permettent de définir les périmètres de protection rapprochés. Un hydrogéologue agrée peut prescrire des conditions particulières de captage qui amènent à une réhabilitation ; par exemple, forage ne dépassant pas une profondeur donnée, isolation de certains niveaux d'aquifères. D'autre règles peuvent être émises telles que les décrets préfectoraux (Maget, 2002)

Vis -a- vis des règles de l'art. En effet, un ouvrage mal conçu ou mal exécuté conduit souvent à ne pas attendre les objectifs du maitre d'ouvrages (débit, qualité de l'eau) ; mais, il peut rendre aussi l'ouvrage non conforme à la réglementation. Plusieurs documents et organisations permettent de guider ou contrôler les foreurs pour la bonne réalisation d'ouvrage de captage les forages non conformes à ces règles techniques sont susceptibles d'être touchés par une obligation de réhabilitation.

1.6.1.2 OUVRAGES ENDOMMAGES

En effet, un PEM se dégrade dans le temps à une vitesse plus ou moins grande selon la qualité de l'eau captée ou de celle circulant derrière les tubes, et selon la manière dont est exploité l'ouvrage (Maget, 2002).

Selon ce dernier, 03 parties d'un ouvrage de captage sont affectées par la réhabilitation. A chaque partie, correspond une catégorie de réhabilitation précise. Il s'agit de :

? La tête de captage : la réhabilitation à ce niveau concerne la margelle (muret), le tube d'un forage dépassant au-dessus du sol, la cave abritant l'orifice d'un forage. La

24

réhabilitation peut aussi concerner la mise en conformité de l'ouvrage pour éviter l'infiltration de l'eau de surface dans le PEM.

? Le tube et cimentation ; c'est la partie situé au-dessus du réservoir capté. Les endommagements correspondent à une corrosion du tube conduisant à une perforation de celui-ci ou à des incrustations Une rupture du joint de tube Une désagrégation du ciment.

La partie captante elle comprend les crépines ou tubes lanternés, le massif filtrant, le sabot de fond. L'endommagement correspondent (Maget, 2002) : à une obstruction des ouvertures des crépines ; à des perforations par corrosion ; à un écrasement des crépines ; à un colmatage du massif filtrant.

Les conséquences qui en découlent sont : une diminution de la productivité de l'ouvrage ; l'entraînement de fine particules dans l'eau captée et l'endommagement des pompes et du circuit de surface ; le comblement de la colonne de captage.

Une fois la nécessité de réhabiliter un PEM est justifiée, il faut maintenant, établir les criteres de réhabilitations.

1.6.2 TYPE DE REHABILITATION

Pour Maget (2002), 02 (deux) types d'interventions sont nécessaires pour réhabiliter un point d'eau, à savoir : les traitements et les transformations.

1.6.2.1 LES TRAITEMENTS

Ils ont pour objectifs d'améliorer la productivité d'un ouvrage en le régénérant. Les principales méthodes sont :

Par injection de produit chimique dans le forage ou puits, destiné soit à détruire les encroûtements (croûte) sur les tubes ou les crépines, soit à inhiber des réactions pouvant conduire à une incrustation

Par des méthodes physiques : brossage, grattage des tubes

Par pompage, selon diverses méthodes (soupape, émulsion d'aire, pistonnage, ...) pour retrouver une productivité perdue.

25

1.6.2.2 LES TRANSFORMATIONS

Il s'agit :

? De remplacer ou doubler un équipement en place (rechemisage d'un tube, remplacement des pièces usées, ...), en cas de détérioration de l'ouvrage

? D'approfondir l'ouvrage pour améliorer la productivité dans le cas d'un ouvrage insuffisamment profond.

? De modifier l'objectif d'un forage spécifique en condamnant la partie captante par comblement et aménager une nouvelle partie captant dans le tube de soutènement.

? De modifier la conception de l'ouvrage pour répondre à la demande de mise en conformité de l'ouvrage.

Une fois un point d'eau réparé, il faut mettre sur un pied un dispositif de maintenance afin d'assurer la pérennisation du point d'eau (USAID WA-WASH, 2015).

1.7 MAINTENANCE D'UN POINT D'EAU

Assurer la maintenance d'un point d'eau revient à mettre en place un système de maintenance, tout en anticipant sur les dysfonctionnements éventuels du système de maintenance mis sur pied (Ricolvi, 1991).

Selon ce dernier, il existe 03 (trois) principales composantes nécessaire à la mise en place d'un système de maintenance. Il s'agit :

- Du comité de gestion du point d'eau

- L'artisan réparateur

- Le réseau d'approvisionnement et de commercialisation des pièces

1.7.1 LES COMITES DE GESTION DES POINTS D'EAUX (CGPE)

Le comité de gestion d'un point d'eau est un groupe d'usagers du système d'approvisionnement en eau, choisi par l'ensemble des usagers; il agira en leur nom pour organiser la gestion du service d'eau dans la communauté. Par structure de gestion, on entend toute forme d'organisation capable d'assurer les fonctions administratives et techniques nécessaires à lsurvie

26

du point d'eau. Ainsi cela peut être une association déjà présente dans la communauté (masculine ou féminine), un groupement, un particulier dynamique.

1.7.2 LES FACTEURS BLOQUANTS DE LA MAINTENANCE Tableau 13: Les facteurs bloquants la maintenance

ETAPES

PROBLEMES RECENCES

Alerte de la panne

- Peur d'être accusé par la communauté d'être

responsable de la panne

- Période de la panne (hivernage, absence de
responsables)

- méconnaissance des responsables

Diagnostic de la panne

- Absence du responsable

- Maladie

- Mauvaise volonté

- Priorité donnée à une autre activité

- Perte des clés de démontage

- manque de responsabilisation

Information de la communauté

- Inexistence du CGPE

- Inefficacité du CGPE

- Conflits de pouvoir au sein du village

- Manque de cohésion villageoise

- Manque d'autorité du chef de village

- manque de motivation des responsables

Déblocage des fonds

- Caisse inexistante

- Caisse vide

- Manque de cohésion villageoise

- Absence de la notion d'appropriation de la

pompe

- Attitude d'assistanat

- priorité donnée à un autre investissement

Appel au réparateur

- Manque de moyens de transport

- Mauvais état des pistes

- Manque de disponibilité

- Manque de motivation

- méconnaissance du réparateur attitré

Réponse du réparateur

- Absence du réparateur,

- Maladie du réparateur,

- Manque de disponibilité

- Priorité donnée à une autre activité plus payante

- Priorité donnée aux autres appels

-Manque de paiement aux précédentes réparations

- Manque de transport pour atteindre le village

- mauvais état des pistes

 

CHAPITRE 2 : MATERIELS ET METHODES

Dans ce chapitre il sera question de présenter la zone d'étude, décrire les différentes étapes de collecte et de traitement des données et enfin présenter la méthodologie utilisée pour atteindre les objectifs de notre étude.

2.1 PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE

Notre zone d'étude est localisée dans la Région du Centre, Département de la Mefou et Akono,

commune de Mbankomo.

La commune de Mbankomo a une superficie de 1 300 km2, elle s'étend entre le 11°13 et 11°39 de longitude Est et entre 3°37'30 et 3°52 de latitude Nord et compte soixante-six (66) villages

2 .1.1 LOCALISATION DE LA ZONE D'ETUDE

27

Figure 5: cartographie de la commune de Mbankomo

28

2.1.2 DESCRIPTION DU MILIEU PHYSIQUE ET SOCIO-ECONOMIQUE

2.1.2.1 RELIEF

Le relief de cette Commune fait partie du vaste plateau sud-camerounais d'altitude comprises entre 650 et 900 mètres. Il est accidenté par endroits du fait des collines isolées ou des complexes de collines, de pentes variables et par la présence de quelques rochers pouvant être exploités comme gravier dans les constructions diverses. (PCD Mbankomo 2019)

2.1.2.2 CLIMAT

Le climat est subéquatorial guinéen dominé par quatre (04) saisons d'inégales durées :

- une grande saison sèche de novembre à mi-mars.

- une petite saison pluvieuse de mi-mars à mi-juin.

- une petite saison sèche de mi-juin à mi-aout.

- une grande saison pluvieuse de mi-août à fin octobre.

Ce climat est caractérisé par des précipitations abondantes atteignant une moyenne annuelle de 2 000 mm de pluies. La température moyenne se situe autour de 22,5° Celsius.

(PCD Mbankomo 2019)

2.1.2.3 HYDROGRAPHIE

Le réseau hydrographique est dense et constitué de nombreux cours d'eau Ces cours d'eau sont poissonneux. Dans ces cours d'eau, on y pratique des activités de pêche surtout en période d'étiage, de ramassage artisanal du sable. La pisciculture est également pratiquée par un système de vannes qui permet de renouveler l'eau dans les étangs. La source Mekongo permet le captage d'eau pour adduction d'eau dans la ville de Mbankomo. (PCD Mbankomo 2019)

2.1.2.4 PEDOLOGIE

Deux principaux types de sols sont rencontrés dans cette localité à savoir les sols ferralitiques et les sols hydromorphes. D'une manière générale, les sols ferralitiques sont caractérisés par une texture sablo-argileuse. Ils sont pauvres en éléments nutritifs, acides et fragiles. Sous le couvert forestier, ces sols sont quelque fois fertiles et assez précaire. Ces sols se prêtent surtout aux cultures pérennes (cacao, fruitiers, palmier) et aux cultures vivrières. Les

29

sols hydromorphes sont rencontrés essentiellement dans les zones marécageuses et aux abords des cours d'eau. (PCD Mbankomo 2019)

2.1.2.5 LA FLORE

La végétation de Mbankomo est caractérisée par des forêts denses secondaires et des basfonds marécageux à raphias. Ces formations végétales sont riches en essences commercialisables. (PCD Mbankomo 2019)

2.1.2.6 LA FAUNE

Pour ce qui est de la faune, la Commune de Mbankomo abrite une faune sauvage très diversifiée mais peu abondante. Cette faune est localisée dans les zones forestières de la commune. (PCD Mbankomo 2019)

2.1.2.7 SITUATION SOCIO-ECONOMIQUES DE LA COMMUNE DE MBANKOMO Les principales activités économiques sont l'agriculture, le petit commerce, l'exploitation artisanale et du sable. (PCD Mbankomo 2019)

2.1.2.8 POPULATION DE LA COMMUNE DE MBANKOMO EN 2019

La commune de MBANKOMO compte 25532 hommes et 31049 femmes

2.2 COLLECTE DES DONNEES

Nous allons avoir les données primaires et secondaires.

30

Tableau 14: Données secondaire

OBJECTIFS

VARIABLES

METHODES

Inventorier les sources en eau et évaluer les besoins en eau

· Effectif total de la
population

· Nombres maximum des
usagers par point d'eau.

> L'extrapolation linéaire de la

population actuelle et de

l'échéance dans le but de
déterminer les besoins en eau a

été effectuée à l'aide des
archives de la commune de

Mbankomo et du PNDP

> Recherche documentaire. :

nous avons utilisé 250
personnes par point d'eau.

Diagnostiquer et

cartographier les ouvrages

d'approvisionnement en
eau potable de la commune de Mbankomo.

· Taux de fonctionnement
des points d'eaux.

· Taux d'équipement des
points d'eau

> Recherche documentaire.

Proposer une nouvelle

stratégie de maintenance,

puis faire une étude
technico-financière pour la réhabilitation de l'ensemble

des points d'eaux non
fonctionnels.

· Coût des matériaux

· Cause des pannes

> Grille des prix de la société

camatel

> Archives du PNDP

> Plan communal de
développement de la commune de Mbankomo

 

31

Tableau 15: Données primaire

OBJECTIFS

 

VARIABLES

METHODES

Inventorier les sources en eau et évaluer les besoins en eau des populations.

?

Nombres et typologie d'ouvrage

>

>

>

Descente sur le terrain

Entretiens et enquête auprès des populations de la commune de Mbankomo, à l'aide d'une fiche d'enquête.

Observation directe de la

zone d'étude

Diagnostiquer et

cartographier les ouvrages d'approvisionnement en eau potable de la commune de Mbankomo.

?

?

Coordonnées GPS Typologie des pannes

>

>

Recensement de la situation géographique des différents points d'eaux à l'aide d'un GPS dans les 09 villages de notre zone d'étude

Observation directe de la zone d'étude puis utilisation de la caisse a outil pour déterminer les causes réel de

non fonctionnement des
points d'eaux.

Proposer une nouvelle

stratégie de maintenance,

puis faire une étude
technico-financière pour la réhabilitation de l'ensemble

des points d'eaux non
fonctionnels.

?

Prix des matériaux

>

Entretien avec le personnel de la société camatel de Yaoundé pour avoir Le prix des pompes et des différents accessoires des points d'eaux.

Clés plate 19

Deux clés rondes Clés plate 17

Etau à tuyau Deux clés à griffes

Pince à étau

Deux clés à molette

Etau à tige

32

Figure 6: Elément de la caisse a outil

2.3 TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES

Les données recueillies ont été traitées et analysées à partir des logiciels Microsoft Excel 2013, Arcgis 10.3. A partir de ces données, des tableaux, des figures et des diagrammes ont été réalisés. Afin d'atteindre l'objectif général, notre méthodologie pour traiter chaque objectif spécifique était la suivante :

2.3.1 DIAGNOSTIC ET CARTOGRAPHIE DES POINTS D'EAUX

Le diagnostic que nous avons réalisé dans le cadre de ce travail s'est fait sur le plan social, au niveau de la superstructure, et sur le plan mécanique.

Sur le plan social, il consiste à réaliser une étude corrélationnelle explicative et même descriptive entre les différentes variables sociologiques (artisan réparateur, approvisionnement en pièces de rechange, fonds ...) considérées. Ceci, dans le but de déterminer les causes de non fonctionnement des points d'eaux à travers la recherche d'une association entre le non fonctionnement d'un point d'eau, et les différents facteurs qui sont : L'inefficacité ou l'absence des comités de gestion des différents points d'eaux.

Sur le plan mécanique et au niveau de la superstructure, le diagnostic a été réalisé sur trois niveaux.

33

Diagnostic de l'exhaure Diagnostic du captage

Diagnostic de la qualité de l'eau

2.3.2 CARTOGRAPHIE DES POINTS D'EAUX

A l'aide du logiciel argis 10.3 nous avons cartographié les différents points d'eaux fonctionnels et non fonctionnels des 09 villages de notre zone d'étude en introduisant les coordonnées GPS de chaque point d'eau dans le logiciel

2.3.3 INVENTAIRE DES SOURCES EN EAU DISPONIBLE ET ÉVALUATION
DES BESOINS EN EAU DES POPULATIONS

2.3.3.1 ETATS DES LIEUX DES POINTS D'EAUX DANS LA COMMUNE DE

MBANKOMO

Cette analyse consiste à déterminer le nombre de points d'eaux fonctionnels et non fonctionnels en fonction du type de pompes à motricité humaine et déterminer les pannes de chaque point d'eau, pour cela plusieurs paramètres ont étés calculer à savoir :

2.3.3.2 POPULATION DE L'ANNEE EN COUR ET DE L'échéance

???? = ????(1+ ??)??... (1),

Po, nombre d'habitants en une année quelconque á, le taux d'accroissemnt de la population n, est le nombre d'annees separant l'année de ???? et celle de ????

Le taux d'accroissement de la commune de Mbankomo est de 2 ,6%

2.3.3.3 ANALYSE DU TAUX D'EQUIPEMENTS EN POINTS D'EAU (??????)

Ce taux est défini comme étant le ratio entre la population théorique desservie par les différents types d'infrastructures (PTD) et la population totale de la localité ou de la zone considérée (????) multiplié par 100 (IRC, 2015). Ce taux prend en considération dans certains cas les PMH en panne et en attente d'équipements.

(2)

?????? = ?????? X 1????

????

Tet(%) = taux D'équipement ; p0 =population initial

34

2 .3.3.4 TAUX D'EQUIPEMENT REEL (??????)

Ce taux est défini comme étant le ratio entre la population réel desservie par les différents types d'infrastructures (??????) et la population totale de la localité ou de la zone considérée (????) multiplié par 100 (IRC, 2015). Ce taux prend en considération dans certains cas les PMH en panne et en attente d'équipements

(3)

?????? = ?????? X ??????

????

Ter(%) = taux d'equipement Réel

2.3.3.5 POPULATION REEL DESSERVIE (Prd)

Population de 2021 multiplié par le nombre de point d'eau fonctionnels

Prd = P 2021X Npf (4)

prd =population réel desservie ; npf =nombre de point d'eau fonctionnel

2.3.3.6 Population théorique desservie (Ptd) Population de 2021 multiplié par le nombre de point d'eau

Ptd= P 2021X ?????? ... (5)

Npd =Nombre de point d'eau

2.3.3.7 Calcul du taux de fonctionnement des points d'eaux ( ???? )

Il est défini comme étant le rapport entre le nombre de points d'eau modernes équipés de PMH fonctionnelles sur le nombre total de PME équipés de PMH multiplié par 100 (IRC, 2015).

????

???? = X 100 (6)

? ????

Tf(%) =taux de fonctionnement ; pf = point d'eau fonctionnel ;

2.3.3.8 BESOIN EN PMH DE CHAQUE VILLAGE

Il sera question pour nous ici de calculer le déficit (Dpd) en PEM dans chaque village enfin d'estimer les besoins en PEM d'où la formule suivante :

??????X??????

(7)

Dpd= (??????-????)X????

Dpd=déficit en point d'eau

35

2.3.3.9 TAUX D'ACCES EN EAU POTABLE

Il sera question pour nous ici de calculer le taux d'accès à l'eau potable, mais ce pendant ne disposant pas de données suffisantes à la détermination de ce paramètre, nous calculons ici le taux de couverture (Tc) en point d'eau moderne qui se rapproche du taux d'accès à l'eau potable. Il se défini comme étant le rapport des PEM fonctionnels (Pf) par les besoins totaux en PEM de la population, le tout multiplier par 100. D'où la formule suivante :

(8)

: T?? = Npfx 1OO

pp

2.4 EVALUATION DE LA PRODUCTIVITE DES POINTS D'EAUX EN FONCTION

DES PARAMETRES PHYSIQUES

La productivité des ouvrages de la commune de Mbankomo a été évaluée à partir des analyses comparatives entre les débits et les paramètres physiques des forages (profondeur total épaisseur d'altérites) et d'autre part entre les débits de forages

Classification proposée par divers auteurs (Lasm, 2000 ; Dibi et al., 2004 ; Yao et al., 2010).

:

Pour les débits :

- De 0 à 1 m3/h : débits très faibles

- De 1 à 2,5 m3/h: débits faibles

- De 2,5 à 5 m3/h: débits moyens

- Supérieur à 5 m3/h: débits forts

2.5 ETAT DES LIEUX DE LA MAINTENANCE DES POINTS D'EAUX

Elle a consisté à

y' Présenter le système actuel de maintenance et ses lacunes. Ceci en montrant

l'existence ou non d'un comité de gestion,

y' L'existence ou non d'un artisan réparateur à l'échelle du terroir villageois

y' La disponibilité des pièces de rechange au niveau de la Commune ou non.

36

y' La capacité des maintenanciers vis-à-vis de l'expertise nécessaire pour intervenir sur des points d'eaux.

y' Forces et faiblesses du système actuel en ce qui concerne le taux de fonctionnalité de la maintenance curative et préventive des points d'eaux.

2.6 ÉVALUATION FINANCIERE POUR LA REHABILITATION DES POINTS

D'EAUX

Les moyens de réhabilitation des points d'eaux de la Commune de Mbankomo reposent sur l'identification et la quantification des matériaux et pièces de rechanges. Il prend également en compte les coûts y afférents pour le transport, l'achat, la pose et la main d'oeuvre nécessaire pour l'intervention sur un point d'eau.

Sur le plan technique, la réhabilitation concours à évaluer par PEM non fonctionnel la quantité de pièces de rechange et de matériaux nécessaire pour la remise en état de fonctionnement de ce PEM.

Sur le plan financier, Il sera question pour nous ici d'inventorier toutes les pannes de chaque point d'eau, et associé à chaque panne son coût adéquate (prix de la société camatel de Yaoundé) en incluant les coûts de la main d'oeuvre, du transport et des imprévus pour la réhabilitation de l'ensemble des points d'eaux non fonctionnels des 09 villages.

37

CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSIONS

Dans ce chapitre il sera question pour nous de présenter le résultat des besoins en pmh, les résultats du diagnostic, et de l'évaluation financière pour la réhabilitation des points d'eaux, et la présentation d'une méthodologie pour la maintenance des points d'eaux dans la commune de Mbankomo.

3.1 ETAT DES LIEUX DES POINTS D'EAUX DANS LA
COMMEUNE DE MBANKOMO

L'état des lieux des points d'eaux dans la commune de Mbankomo est présenté dans le tableau 16 suivant. Ce pendant dans la commune de Mbankomo et puis précisément dans les 09 villages de notre zone d'études l'approvisionnement en eau des populations ce fait en général à travers les puits et les forages.

Lors du recensement des points d'eaux disponible nous avons eu à dénombrer 41 points d'eaux dont 17 puits pmh et 24 forages pmh, et ces derniers sont constitués des pmh fonctionnels et non fonctionnels, comme illustrée par le tableau 16 sur la situation des points d'eaux dans chaque village.

Ce pendant Les 17 points d'eaux fonctionnel et 22 points d'eaux non fonctionnels correspondent à un taux d'équipement après calcul de 87,58 % ce qui veut dire qu'il reste 12,42% en taux d'équipement pour satisfaire 16196 personnes en 2021 de notre zone d'étude. Mais néanmoins à côté de ce fort taux d'équipement nous relevons après calcul 55,56% de taux de non fonctionnement de ces ouvrages, cela s'explique par un manque criard de maintenance des points d'eaux.

Et ce faible taux de fonctionnement engendre d'après calcul un taux de couverture en point d'eau de 28,74%. Et ce résultat est légèrement supérieur de ceux obtenu par (Meboubong, 2016) dans la commune de Djoum au sud Cameroun qui était de 25% ,et de ceux obtenue par (Tedah et Defo, 2018) dans la commune d'okola qui était de 26% , et de plus l'ensemble de ces résultats sont largement Inférieur aux résultats obtenu par (l' INC ,2018) qui avait estimé le taux d'accès à l'eau potable en milieu rurale à 45% au Cameroun cela s'explique par le fait que dans notre étude nous avons eu à calculer le taux de couverture en points d'eau et non le taux d'accès à l'eau potable.

38

Tableau 16: Etat des lieux des points d'eaux dans la commune de Mbankomo

Village

Ouvrage fonctionnelle Et non fonctionnelle

Populat

ion po

(2017)

Populatio n pn

(2021)

Populatio n théoriqu e desservie

Populat ion réel desserv ie

Taux d'équipem ent théorique

(%)

Taux d'équipem ent réel

(%)

TAUX DE
FONCTIO
NNEMEN

T DES
PEM

Déficit en PEM

BESOIN TOTAL EN PME

TAUX DE

COUVERTUR E EN PME

(%)

Population en

2041

Besoin de PEM EN 2041

PNF

PF

FNF

FF

 
 

ELOUDEM 1

01

0

01

1

700

776

750

250

107.14

96.64

33.33

1

04

25

1297

06

ELOUDEM 2

0

0

02

1

1300

1441

750

250

57.69

52.04

33.33

3

06

16.66

2408

10

MBADOUMO U

0

01

02

02

4616

5115

1250

750

27.07

24.43

60

16

21

14.28

8547

35

ZOATOUPSIE

0

03

03

0

1289

1428

1500

750

116.36

105.04

50

-1

06

50

2387

10

NKOLMENYE NGUE

0

0

01

01

415

460

500

250

120.48

108.69

50

-1

02

50

769

4

EBEBA 2

04

06

02

00

912

1011

3000

1500

328.94

296.73

50

-8

12

50

1689

07

EBEBA 1

0

0

01

01

865

959

250

250

28.90

26.06

50

3

04

25

1602

07

NOMAYOS 1

01

0

1

1

1964

2177

750

250

38.187

34.45

33.33

6

09

11.11

3637

15

MBALGONG

01

0

02

02

2553

2829

1250

500

48.96

44.18

40

 

12

16.66

4727

19

 

7

10

15

9

 

16196

10000

4750

 

87,58

44 ,44

36

 

28 ,74

27063

113

PNF : Puits Non Fonctionnel FNF : Forage Non Fonctionnel

PF : Puits Fonctionnel FF : Forage Fonctionnel

39

3.1.1 État du fonctionnement des forages dans la commune de Mbankomo

De l'analyse du Figure 8 il en ressort que les 09 villages de notre zone d'étude dispose 41 PEM dont 24 forages et 17 puits.

Sur les 24 forages nous avons 15 forages fonctionnels et 09 forages non fonctionnels, cela s'explique par le fait que la plupart des forages de cette commune étant construits par des maitres d'ouvrages variés (BIP, PNDP, et banque mondiale) ne bénéficie pas d'un suivie et d'un comité de gestion des points d'eaux adéquate.

62,5; (63%)

37,5;( 37%)

FORAGE FONCTIONNEL FORAGE NON FONCTIONNEL

Figure 7: Fonctionnement des forages

3.1.2 ÉTAT DE FONCTIONNEMENT DES PUITS

De l'analyse de la figure 9 il en ressort nous avons 10 puits fonctionnels contre 07 puits non fonctionnels, cela s'explique par le fait que la quasi-totalité des puits construits dans notre zone d'étude ont été réalisés par le projet d'eau potable de la fondation saint martin de Baar d'otélé, car avant de construire chaque puits il y'a une équipe d'éducation, d'information et conseil qui descend sur le terrain pour sensibiliser les populations.

41%

59%

PUITS FONCTIONNELS PUITS NON FONCTIONNELS

Figure 8: Puits fonctionnels et non fonctionnels

40

.

3.1.3 CARTOGRAPHIE DES POINTS D'EAUX FONCTIONNELLE ET
NON FONCTIONNELLE

De L'analyse de la figure 10 suivante nous constatons que les populations de la commune de Mbankomo s'approvisionnent en majeur partie des points d'eaux (puits et forages).

Ce pendant dans cette commune nous remarquons que les points d'eaux sont regroupés le plus souvent au même endroit, cela s'explique par le fait que la répartition des PEM qui est de 1km maximal pour un accès raisonnable en eau n'est pas vraiment respecté , et aussi par le fait que les populations de la commune de Mbankomo peuvent facilement s'octroyer un puits équipés de pmh à 550000 FCFA à travers le projet d'eau potable de la fondation saint martin de baar d'otélé qui subventionnent depuis 1989 une partie de l'argent pour la construction des puits équipés dans la commune

41

Figure 9: Cartographie des points d'eaux dans la commune de Mbankomo

42

3.1.4 ANALYSE DES DONNEES DU DIAGNOSTIC DES POINTS

D'EAUX

Les résultats du diagnostic des points d'eaux au niveau de la superstructure, sur le plan social et mécanique sont expliqués dans le tableau et les diagrammes.

3.1.5 Analyse des données du diagnostic des puits au niveau de
superstructure

Nous avons fait le diagnostic structural des puits suivants 03 critères à savoir

? Bonne

? Réhabiliter

? Reconstruire.

De l'analyse de la figure 17 il en ressort que 41,17% des puisards sont en bonne état contre 29,41% à réhabiliter et à reconstruire.

En ce qui concerne le muret 88,23% sont à reconstruire contre 5,88% de muret qui sont à réhabiliter, et 5,88% qui sont en bonne état, cela s'explique par le fait que la majorité des murets construite dans la commune de Mbankomo ne sont pas bien construite et ne sont pas d'une hauteur importante. Car les enfants venant s'approvisionner en eau potable transforme les points d'eaux en salle de jeux.

En ce qui concerne la dalle anti bourbier 23,52 % sont en bonne état contre 76,47% qui sont à réhabiliter cela s'explique par un manque de maintenance des usagers

100,00% 80,00% 60,00% 40,00% 20,00% 0,00%

 
 

puisard CUVELAGE MURET MARGELLE DALLE

Element de la superstructure des puits BONNE REHABILITER RECONSTRUIRE

Figure 10: Analyse des éléments de surface des puit

43

Tableau 17:Diagnostic des puits au niveau des éléments de surface

VILLAGE

NATURE

PUITS PERDU

CUVELAGE

MURET

DALLE

MARGELL E

QUALIT

É DE
L'EAU

DISTANC

E PEM
LATRINE > A 30 M

ETAT DU POINT D'EAU

eloudem 1

PUITS PMH (montée meeckam)

A réhabiliter

A réhabiliter

A reconstruire

A réhabiliter

A

reconstruire

x

oui

Non fonction nel

MBADOUM OU

PUITS PMH (entrée

bibong)

bonne

bonne

A reconstruire

A réhabiliter

A réhabiliter

clair

non

fonction nel

ZOATOUPSI E

Puits pmh (entrée

mbankomo)

Bonne

bonne

A reconstruire

A réhabiliter

A réhabiliter

clair

non

fonction nel

Puits pmh (vers

nkolbisson)

bonne

Bonne

A reconstruire

A réhabiliter

A

reconstruire

CLAIR

oui

fonction nel

Puits aménagé PMH (MINADER)

Bonne

A réhabiliter

A réhabiliter

A réhabiliter

A réhabiliter

clair

oui

fonction nel

EBEBA 2

PUITS PMH (église

catholique ebeba 2)

Bonne

Bonne

A reconstruire

bonne

Bonne

CLAIR

oui

fonction nel

Puits aménagé (ebol ongola)

A

reconstruire

A réhabiliter

A reconstruire

bonne

Bonne

CLAIR

oui

fonction nel

Puits aménagé (ECOLE PUBLIC EBEBA 2)

Bonne

bonne

A reconstruire

bonne

bonne

CLAIR

oui

fonction nel

Puits aménagé (Zoug)

A réhabiliter

A

reconstruire

A reconstruire

A rehabiliter

A réhabiliter

x

oui

Non fonction nel

Puits pmh

(Ekoumdoum ep)

bonne

bonne

A reconstruire

A réhabiliter

A réhabiliter

CLAIR

oui

fonction nel

44

 

Puits pmh (Chefferie)

A

reconstruire

A

reconstruire

A reconstruire

bonne

bonne

CLAIR

oui

fonction nel

Puits pmh (route

oveng axe lourd)

A réhabiliter

A réhabiliter

A reconstruire

A réhabiliter

A réhabiliter

X

oui

Non fonction nel

EBEBA 2

Puits pmh (Nkol oveng 2)

A

reconstruire

A

reconstruire

A reconstruire

A réhabiliter

A

reconstruire

X

oui

Non fonction nel

Ecole public montée ekoumdoum

A

reconstruire

A

reconstruire

A reconstruire

A réhabiliter

A

reconstruire

X

oui

Non fonction nel

Puits pmh (Avant école publics ekoumdoum)

A

reconstruire

A

reconstruire

Bonne état

A réhabiliter

A réhabiliter

X

oui

Non fonction nel

NOMAYOS

PUITS

A

REHABILITER

A

REHABILITER

A

RECONSTRUIRE

A

REHABILITERREHABILITER

A

X

NON

NON FONCTI ONNEL

MBALGON G

Puits pmh (entrée

chefferie)

A

REHABILITER

A

REHABILITER

A

RECONSTRUIRE

A

REHABILITERREHABILITER

A

X

OUI

FONCTI ONNEL

45

3.2 ANALYSE DES DONNEES DU DIAGNOSTIC DES
FORAGES AU NIVEAU DE LA SUPERSTRUCTURE

De l'analyse de la figure 12 suivante il ressort que 33, 33% de muret sont à reconstruire contre 50% à réhabiliter et 16 ,16% qui sont en bonne état, ce qui veut dire que la plus part des murets sont bien construite mais souffre d'un manque de maintenance.

En ce qui concerne la dalle 83, 33% de dalle sont à réhabiliter contre 8,33% qui sont en bonne état et 8,33% qui sont à reconstruire, cela s'explique par le fait que les comités de gestion des points d'eaux focalisent plus leurs attentions sur le fonctionnement de la pompe en oubliant le plus souvent la nécessité d'entretenir la dalle.

ANALYSE DE LA SUPERSTRUCTURE DES FORAGES

100,00% 80,00% 60,00% 40,00% 20,00%

0,00%

 
 

MURET dalle anti boubier air d'assainissement

Element de la superstructure des forages

BONNE REHABILITER RECONSTRUIRE

Figure 11: Analyse des données des forages au niveau de la surface.

46

Tableau 18:analyse des points d'eau sur les éléments de surface

VILLA GE

NATURE

MURET

DALLE

ANTI

BOURBIER

QUALITÉ DE L'EAU

DÉBITS (EN M3 /H

AIR

D'ASSAINISSE MENT

FONCTION NEMENT

Eloude m 1

FORAGE (chefferie eloudem

1)

bonne

BONNE

bonne

clair

2,5

A reconstruire

FONCTION NEL

FORAGE (meeckam)

A réhabiliter

A réhabiliter

A réhabiliter

x

3

A reconstruire

NON

FONCTION NEL

ELOUD EM 2

FORAGE chefferie (eloudem

2)

A réhabiliter

A réhabiliter

A réhabiliter

x

x

A reconstruire

NON

FONCTION NEL

FORAGE BIP (descente

chefferie)

A reconstruire

A réhabiliter

A réhabiliter

x

1,5

A reconstruire

NON

FONCTION NEL

FORAGE DESCENTE

CHEFFERIE

A REHABILITER

A REHABILITER

A

REHABILITER

CLAIR

4

A

RECONSTRUIR E

FONCTION NEL

MBAD OUMO U

BORNE FONTAINE (montée petit marché)

A RECONSTRUIRE

A réhabiliter

A réhabiliter

clair

6

A reconstruire

FONCTION NEL

Forage (petit marché)

A reconstruire

A réhabiliter

A réhabiliter

x

4

A reconstruire

NON

FONCTION NEL

FORAGE (descente petit

marche)

A reconstruire

A réhabiliter

A réhabiliter

Mauvaise qualité

x

A reconstruire

NON

FONCTION NEL

BORNE FONTAINE (montée petit marché)

A RECONSTRUIRE

Bonne

Bonne

clair

5

A reconstruire

FONCTION NEL

ZOATO UPSIE

Borne fontaine (école

publics entrée zoatoupsie)

A reconstruire

A réhabiliter

A réhabiliter

x

x

A reconstruire

NON

FONCTION NEL

47

 

FORAGE (école primaire)

A reconstruire

A réhabiliter

A réhabiliter

Mauvaise qualité

3,7

A reconstruire

NON

FONCTION NEL

FORAGE (face école

primaire)

A reconstruire

A réhabiliter

A réhabiliter

Mauvaise qualité

x

A reconstruire

NON

FONCTION NEL

Nkolm enyen gue

Forage

A RECONSTRUIRE

A

RECONSTRUIR E

A

REHABILITER

MAUVAIS E

QUALITE

x

A

RECONSTRUIR E

NON

FONCTION NEL

Forage

A REHABILITER

A REHABILITER

BONNE

CLAIR

2,8

A

RECONSTRUIR E

FONCTION NEL

EBEBA 2

Forage (montée

ekoumdoum)

A réhabiliter

A réhabiliter

A réhabiliter

x

3,9

A réhabiliter

Non

fonctionnel

Forage pmh (Avant école

publics ekoumdoum

A réhabiliter

A reconstruire

A réhabiliter

x

4 ,4

A reconstruire

Non

fonctionnel

EBEBA 1

Forage (chef de bloc)

A réhabiliter

A réhabilité

BONNE

CLAIR

x

A REHABILITER

FONCTION NEL

Forage (nkolvin)

A réhabiliter

A réhabiliter

Absente

Mauvaise qualité

x

A réhabiliter

Non

fonctionnel

MBAL GONG

FORAGE (cb)

A REHABILITER

A REHABILITER

A

RECONSTRUI RE

Mauvaise qualité

2,4

A REHABILITER

NON

FONCTION NEL

FORAGE (école)

A REHABILITER

A REHABILITER

A

RECONSTRUI RE

Mauvaise qualité

3 ,5

A REHABILITER

NON

FONCTION NEL

Forage (descente cb)

BONNE

A REHABILITER

A

REHABILITER

CLAIR

x

BONNE

FONCTION NEL

48

 

FORAGE

BONNE

A REHABILITER

A

REHABILITER

CLAIR

IMPORTANT

A REHABILITER

FONCTION NEL

NOMAYOS 1

FORAGE (axe lourd)

A REHABILITER

A REHABILITER

BONNE

CLAIR

IMPORTANT

A REHABILITER

NON

FONCTION NEL

FORAGE (après AXL)

BONNE

A REHABILITER

BONNE

CLAIR

IMPORTANT

BONNE

FONCTION NEL

49

3.2.1ANALYSE DES DONNEES DU DIAGNOSTIC SUR LE PLAN

SOCIAL

3.2.2 FONCTIONNEMENTS DES COMITES DE GESTIONS

L'analyse de cette figure 13 montre que 61 % des points d'eaux ne possèdent pas de comité de gestion contre 39 % des points d'eaux qui possèdent des comités de gestions mais néanmoins même s'il existe un fontainier chargé de l'ouverture et de la fermeture de la pompe. Ce taux est inférieur à celui trouvé par Dang (2016) dans la commune de Mvangan (70%) et de celui trouvé par (Hassana, 2010) dans la commune de Maroua (50%).La présence d'un CGPE dans un point d'eau n'est pas corolaire à sa fonctionnalité. L'existence d'un CGPE ne prouve pas son efficacité face au problème de la maintenance qui relève de ces compétences. Il faut avoir reçu une bonne formation.

60,97

39,02

comité de gestion des points d'eau fonctionnels

comité de gestion des points d'eau non fonctionnels

Figure 12: Fonctionnement des comités de gestion

3.2.3 TYPOLOGIE DES PMH

De l'analyse de la figure 14 il ressort que la commune de Mbankomo est largement dominée par 02 types de pompes à savoir la pompe india mark II qui occupe 55 ,26% contre 44,73% de la pompe briau du projet d'eau potable de la fondation saint martin de Baar d'otélé.

POURCENTAGE

100,00%

0,00%

TYPE DE PMH

briau india mark 2 Colonne1

TYPE DE PMH

50

Figure 13: Caractérisation des pmh dans la commune de Mbankomo

3.2.4 DIAGNOSTIC MECANIQUES DES POINTS D'EAUX

En ce qui concerne l'aspect mécanique, le diagnostic a permis de ressortir de manière précise les causes de non fonctionnements des PEM, la synthèse des résultats issus de ce diagnostic contenu dans le tableau 19 suivant.

De l'observation de la figure 15 il en ressort que les points d'eau de la commune de Mbankomo sont confrontés à 10 types de pannes, parmi cette typologie de panne nous avons les pannes liées aux manchons qui représentent 19 ,13% cela s'explique par un manque de maintenance continue des points d'eau.

Nous avons les pannes liées aux tuyaux cassés qui représentent 39 ,50% ce qui peut s'explique par une vieillesse du corps de la pompe, et de la mauvaise manutention des usagers.

Car les usagers ne comprennent pas que :

? Le bras doit buter en haut et en bas.

? Le bras ne doit pas être actionné par petits coups.

? Le bras doit être déplacé de haut en bas sur toute sa course.

Nous avons les pannes liées au chaine qui représentent 4,93% et les liées à la fontaine qui représentent 4,32% cela s'explique par la vieillesse de la pompe et du manque criarde de maintenance.

Titre du graphique

Catégorie 1

manchon tuyau cassé cylindre chaine fontaine

ecrous tringles crépines piedestal robinets

pourcentage

100,00%

80,00%

60,00%

40,00%

20,00%

0,00%

51

Figure 14: Diagnostic mécanique des points d'eaux

Tableau 19: Diagnostic mécanique des points d'eaux dans la commune de Mbankomo

VILLAG E

NATURE DE L'OUVRA GE

RÉSULTATS DU DIAGNOSTICS

RECOMMANDATIONS

Eloudem 1

FORAGE
(chefferie
eloudem)

Crépine mal ficeler au cylindre

Bien ficeler la crépine au cylindre a l'aide du téflon

PUITS AMENAGES (montée meeckam)

Chaine non fonctionnel Pompe non fonctionnel

Changer complètement la pompe

Effectuer un développement ou un nettoyage du puits

FORAGE (meeckam)

Chaine non fonctionnel

07 tuyaux, et 07 manchons non

fonctionnels

Changer complètement le corps de

la pompe, les tuyaux et les
manchons

Développer le forage

Refaire une analyse de la qualité de l'eau

ELOUDEM 2

FORAGE chefferie (eloudem 2)

Chaine endommagée 04 tuyaux mal ficelé

Changer la chaine Bien ficelé les tuyaux

52

 

PUITS AMENAGES (montée meeckam)

05 tuyaux et 07 manchons endommagés

Changer les 05 tuyaux et 07

manchons

FORAGE BIP (descente chefferie)

Corps de la pompe et chaine non

fonctionnel.

Changer le corps de la pompe Remesurer le niveau statique Changer les tuyaux et les manchons

MBADOU MOU

BORNE FONTAINE (montée petit marche)

Corps de la pompe et chaine déficelée

Changer le corps de la pompe

PUITS AMENAGES (entrée bibong)

Bras de la pompe non fonctionnel

Changer le corps de la pompe

Forage (petit marche)

Corps de la pompe non fonctionnel

08 tuyaux et 09 manchons non

fonctionnels

Remesurer le niveau statique

Changer les 08 tuyaux endommagés et manchon

Installer le corps de la pompe

FORAGE (descente petit marche)

Piédestal mal ficelé

04 tuyaux endommagés

Analyse la qualité de l'eau Reficelé le piédestal

Changer les 04 tuyaux non

fonctionnels

BORNE FONTAINE (montée petit marche)

Qualité de l'eau douteuse à cause du vieillissement du corps de la pompe et 06 tuyaux cassé.

Changer le corps de la pompe et les tuyaux cassés.

Faire une analyse de la qualité de l'eau

ZOATOUP SIE

Borne fontaine (école publics entrée zoatoupsie)

02 robinets endommagés

Remettre les 02 ROBINETS

53

 

Puits pmh

(entrée Mbankomo)

03 tuyaux cassés

04 tringles non fonctionnelles

Changer les 03 tuyaux cassés. Changer les 04tringles Remesurer le niveau statique

Puits pmh

(vers

Nkolbisson)

06 tuyaux cassés

Bras de la pompe non fonctionnels

Changer les 06 tuyaux

Changer le corps de la pompe

FORAGE (école primaire)

Corps de la pompe endommagé

09 tuyaux et 09 tringles endommagées

Refaire un développement du forage Remesurer le niveau statique

Changer les 09 tuyaux et les 09 tringles endommagés

Puits aménagé (MINADER)

04 manchons non fonctionnels. Corps de la pompe endommagé

Changer les 04 manchons Changer le corps de la pompe

FORAGE ()

02 tuyaux cassés

Changer les 02 tuyaux cassés

VILLAGE

NATURE DE L'OUVRAGE

RÉSULTATS DU DIAGNOSTIC

RECOMMANDATIONS

EBEBA 2

PUITS PMH

(église catholique ebeba 2)

Ecrous de fixation décelée Crépine plus fonctionnels

Changer les ecrous,et la

crépine

Puits aménagé (Ebol ongola)

Les écrous de fixation décelés

Fixer bien les écrous.

EBEBA 2

(centre de

sante)

Chaine non fonctionnel

06 tuyaux et 06 manchons non

fonctionnels

04 tringles non fonctionnelles

Refaire la dalle et l'air

d'assainissement

Changer la chaine

Changer les tuyaux, tringle et manchon endommagés

54

 

Puits aménagé (ECOLE

PUBLIC EBEBA 2)

04 manchons non fonctionnels

Changer les 04 manchons

Forage (montée Ekoumdoum)

Corps de la pompe totalement

endommagé

Dalle et air d'assainissement non

fonctionnel

Mauvaise qualité organoleptique de l'eau

10 tuyau et tringle endommagés

Changer complètement le

corps de la pompe

Refaire le développement du forage

Remesurer le niveau statique de l'eau

Changer les 10 tuyaux et

tringle endommagés

Puits aménagé (Zoug)

04 tringles endommagées

Changer les 04 tringles

Puits pmh

(Ekoumdoum ep)

Roulement du bras de la pompe

deffectué

Changer le roulement

Faire fonctionner le comité de gestion

Puits pmh

(Chefferie)

Crépine Fixer sur le cylindre cassé

Changer la crépine et faire

fonctionner le comité de
gestion

Puits (route

oveng)

Chaine devisée

Changer la chaine

Ou bien fixé la chaine

(Nkol oveng 1)

02 manchons cassés

Changer les manchons.

Faire fonctionner le comité de gestion

(Nkol oveng 2)

Bras de la pompe non fonctionnelle

Changer le corps de la pompe

Ecole public

montée Ekoumdoum

Corps de la pompe complétement endommagé

Très mauvaise qualité de l'eau

11 tuyaux et tringle endommagés

Changer le corps de la pompe

Faire une analyse de la qualité de l'eau

Remesurer le niveau statique

Changer les 11 tuyaux et

tringles endommagés

55

 
 
 

Faire fonctionner urgemment le comité de gestion

Avant école

publics

Ekoumdoum

Bras de la pompe non fonctionnels

Changer le corps de la pompe

NOMAYOS

Chefferie forage

Chaine endommagé

Crépine mal ficeler au cylindre

Changer la chaine

Bien ficeler la crépine au

cylindre.

Chef de bloc 66

Roulement du bras de la pompe non fonctionnelle

02 tringles non fonctionnelles

Changer le bras de la pompe Changer les 02 tringles.

MBALGONG

 

Bras de la pompe non fonctionnel avec 07 tuyaux cassés

Changer le bras de la pompe et les 07 tuyaux cassés

 

04 tuyaux et 05 tringles non

fonctionnelles

Changer les tuyaux et les

tringles

 

Corps de la pompe en

dysfonctionnement

Changer la pompe

 

Crépine d'un mètre broyé

Changer la crépine

EBEBA 1

FORAGE (j

02 tringles cassées

Changer les tringles

FORAGE (j

Cylindre mal ficelé sur la crépine

Bien ficeler le cylindre sur la crépine

3.2.5 PRODUCTIVITE DES POINTS D'EAUX

Vue la difficulté de l'obtention des fiches techniques des forages nous avons seulement réussis a obtenu 13 fiches techniques des forages. De l'analyse de chaque fiche des forages il en ressort que 23,07% des points d'eaux correspondent à la classe des débits faible et 69,23% correspondent à la classe des débits moyen, contre 7,69% qui correspond à la classe des débits forts.

Cela s'explique par le fait que la plus part des forages réalisés dans la commune de Mbankomo ont étés fait par la technique de marteau fond trou, car la commune de Mbankomo est largement dominé par le socle

Catégorie 1

0 a 1 m3/h 0

1 a 2,5 m3/h 23,07

2,5 a 5m3/h 69,23

SUPERIEUR a 5m3/h 7,69

Colonne1

0 a 1 m3/h 1 a 2,5 m3/h 2,5 a 5m3/h SUPERIEUR a 5m3/h Colonne1

POURCENTAGE

100,00%

40,00%

90,00%

80,00%

70,00%

60,00%

50,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00%

Productivite des points d'eaux

56

Figure 15: Productivité des points d'eaux

3. 2.6 ETAT DE LIEU DE LA MAINTENANCE DES PEM DANS LA
COMMUNE DE MBANKOMO

Les résultats obtenus ici concernent :

? La situation actuelle de la maintenance des PEM

? La disponibilité des pièces de rechanges

? La fonctionnalité et la capacité des maintenanciers à assurer un fonctionnement continue des PMH dans la commune de Mbankomo.

3.2.7 PRESENTATION DU SYSTEME ACTUEL DE MAINTENANCE
DANS LA COMMUNE DE MBANKOMO

Dans la Commune de Mbankomo, on distingue deux types de maintenance : la maintenance curative, qui est assurée par les populations locales ou des particuliers du village en cas de non fonctionnement du point d'eau.

la maintenance curative et préventive est assurée par des CGPE.

En effet, les puits qui ont étés construites par le projet d'eau potable de la fondation saint martin de Baar bénéficie d'une bonne maintenance pour les comités de gestion fonctionnels et disposant des moyens, car lorsque le comité de gestion constate une panne sur un point

57

d'eau il suffit juste que ce comité de gestion appel le numéro de la fondation saint martin de Baar inscrit sur la pompe, puis donne sa situation géographique et ensuite la fondation viendra résoudre ce problème. Mais ce pendant nous observons certains comités de gestion non fonctionnels ne disposant pas de moye

3.2.8 DISPONIBILITE DES PIECES DE RECHANGE

La Commune de Mbankomo ne dispose pas de stocks de pièces de rechange gérées localement. La majorité des maintenanciers de cette Commune se procure des pièces auprès des distributeurs agréés de la capitale (Yaoundé). Ce qui allonge ainsi le temps d'approvisionnement en pièces pour les opérations de maintenance.

De plus, certains maintenanciers venant d'ailleurs (Yaoundé.) sont obligés de trainer avec eux certaines pièces de rechange afin de réduire le coût d'intervention liés au diagnostic suivi du déplacement pour l'achat des pièces de rechange sur un PEM. Cette situation bien que satisfaisante, est conditionnée par le fait que les maintenanciers dispose de la pièce qu'il faut pour le PEM. Faute de quoi des coûts supplémentaires sont observés. D'où la nécessité de disposer au niveau de la Commune de Mbankomo un stock de pièces de rechange afin de facilité l'intervention technique et financière sur les PEM de la Commune de Mbankomo

3.3 STRATEGIE DE MAINTENANCE PROPOSEE

Notre réflexion portera sur la possibilité de contractualiser la maintenance au privé dans une perspective de pérennisation du service public d'eau potable au niveau local.

Le plan de maintenance proposé ci-dessous repose sur un système de garantie totale. Il est inspiré d'une part des travaux de l'IRC en 2015 sur la maintenance des PMH en Afrique de l'Ouest, et d'autre part sur les travaux du SYCOMI sur la gestion des PEM dans le Mbam et Inoubou. De ce fait, il repose sur : la justification de la stratégie proposée, les acteurs intervenants et leurs rôles, les conditions de départ pour la garantie totale, le fonctionnement du plan de maintenance proposé, les modalités et délais d'interventions, en fin les facteurs de risque

3.3.1 JUSTIFICATION DE LA NOUVELLE STRATEGIE DE MAINTENANCE

La nécessité d'assurer la pérennité des infrastructures d'approvisionnement en eau potable dans la Commune de Mbankomo a justifié cette approche sur la base des constats suivants

§

58

Difficulté de certaines CGPE à honorer leurs dépenses de réparations du fait de l'absence d'une mutualisation des recettes en cas de maintenance curative, celle-ci étant confiée à chaque CGPE dans la Réforme

§ Non disponibilité des pièces de rechange au niveau local ce qui rallonge la durée des pannes des PMH

§ Disparité des modalités de contribution financière pour l'accessibilité à l'eau

§ Non harmonisation du système de gestion des PMH à l'échelle de la Commune malgré les efforts de la Commune

§ Incapacité des maintenanciers à renouveler leurs outils de travail et de maitriser la réparation les différents types de PMH installés dans la Commune

Une garantie de rémunération meilleure et régulière, de meilleurs outils de travail et de facilité en moyens de déplacement offerts aux maintenanciers qualifiés et reconnus avec leur intégration au personnel de l'opérateur.

3.3.2 CONDITIONS DE DEPART POUR LA STRATEGIE PROPOSEE

Un certain nombre de conditions devront être préalablement réunis dans le cadre de cette stratégie. Il s'agit de:

? Un magasin de pompes fonctionnelles dans la commune pour permettre un rayonnement aisé et moins coûteux.

? Une gestion saine du changement des pièces de rechange pour éviter des pannes sur les mêmes éléments.

? Une mise en place effective des CGPE dans tous les villages des Communes pour avoir les acteurs demandeurs de service de maintenance.

? Un transfert de toutes les PMH communautaires sous emprise des CGPE pour leur prise en compte dans le contrat de maintenance

? Enfin un renforcement des capacités techniques et opérationnelles des maintenanciers pour des interventions rapides et efficaces.

3.3.3 ACTEURS ET ROLES

Tableau 20acteurs et rôle de la nouvelle stratégie de maintenance

ACTEURS

Rôle

Comité de gestions des points d'eaux

ils ont pour rôle D'organiser la collecte des recettes, assurer la paie des contrats, lancer la commande d'intervention, d'Entretenir les abords des forages au plan de

59

 

l'hygiène et de l'assainissement, d'accomplir toutes autres tâches définies par la réforme.

Opérateurs privés

ils assurent dans ce plan, la collecte des montants convenus auprès des CGPE, la fourniture des pièces de rechange et assure les réparations curatives, le bon fonctionnement de la pompe, la Gestion des interventions des maintenanciers

Les

maintenanciers

quant à eux, effectuent les visites de terrain et assure la maintenance préventives, Dépannent les PMH,

La Commune

Contrôle le respect du contrat tripartite et la convention de délégation.

La délégation départementale du MINEE

en fin assure le Suivi technique et financier des acteurs.

3.3.4 EVALUATION FINANCIERE POUR LA REHABILITION DES POINTS D'EAUX NON FONCTIONNEL DANS LA COMMUNE DE MBANKOMO

Le tableau 20 suivant présente de façon détaillée le coût de réhabilitation des PEM dans la commune de Mbankomo.

Tableau 21: Evaluation financière pour la réhabilitation des points d'eaux

désignation

Unité

Prix Unitaire

Quantité

Montant (FCFA)

superstructure

Muret à reconstruire

unité

233 700

23

5375100

Muret à réhabiliter

unité

5 000

11

55000

aire d'assainissement à reconstruire

unité

25000

15

375000

Air d'assainissement à réhabiliter

 

12500

17

212500

dalle+ margelle à reconstruire

unité

25000

06

150000

dalle+ margelle à réhabiliter

 

10000

22

220000

TO TAL A

6387600

pièces des PMH à remplacer

manchons (PVC 32)

Unité

3500

31

108500

tuyaux PVC

Unité

13000

64

832000

tringles en inox

Unité

13500

44

594000

piedestal

Unité

12000

02

24000

cylindre

Unité

125000

01

125000

60

crépines

 

Unité

6000

01

6000

fontaine

Unité

25000

07

175000

chaine

Unité

10000

08

80000

téflon pour étanchéité

Unité

1000

04

4000

Graissage général

boite

10000

02

20000

écrous

Unité

250

01

250

pompe

Unité

500000

02

1000000

robinets

Unité

2500

02

5000

TO TAL B

2973750

déplacement

Mbankomo à Yaoundé

 
 
 

30000

TO TAL C

30000

désignation

Unité

Prix Unitaire

Quantité

Montant (FCFA)

main d'oeuvre

catégorie

nombre

salaire/jour

jour ouvré

montant (FCFA)

maintenanciers

1

20000

22

440000

manoeuvre (02 pour le maçon et 02 pour le maintenancier)

4

2500

22

55000

ouvrier spécialisé en maçonnerie

1

5000

22

110000

TO TAL D

605000

Développement des forages

Développement d'un forage

unité

203000

16

3248000

TO TAL E

3248000

formation et animation et mise en place des CGPE

formation d'un PEM

unité

100000

22

2200000

Total F

2200000

TOTAL (A+B+C+D+E+F)

15444350

Imprévus (10%)

1544435

TOTAL avec imprévus

16988785

TVA (19 ,25%)

3270341

TOTAL(FCFA)

20259126

L'analyse du tableau 21 montre que l'évaluation financière pour la réhabilitation de l'ensemble des points d'eaux et à la mise en place des comités de gestion dans la commune de Mbankomo s'élève à 20259126 FCFA ,ce résultat est inférieur à celui trouvé par (Dang, 2016) pour la réhabilitations des ouvrages d'approvisionnement en eau dans la commune de Mvangan qui s'élevait à 49983800FCFA et de ceux obtenu par (Mepoubong,2016) pour la réhabilitation des ouvrages d'approvisionnements en eau dans la commune de Djoum qui était de 41115930 FCFA .

61

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

L'objectif général de cette étude était de contribuer à l'amélioration de l'approvisionnement en eau potable dans 09 villages de la commune de Mbankomo, l'atteinte de cet objectifs passait par l'évaluation des sources en eau disponibles et les besoins en eau des populations ; le diagnostic et la cartographie des points d'eaux ; la propositions d'une nouvelle stratégie de maintenance puis faire une étude technico-financière pour la réhabilitation de l'ensemble des points d'eaux non fonctionnels ,des lors au terme de ce travail il en ressort que notre zone d'étude regorge 41 points d'eaux, donc 24 forages et 17puits ,le taux d'équipements après calcul est de 87,58% et le taux de non fonctionnement est de 55,56% ce qui conduit à un taux de couverture en points d'eau de 28,74%.de ce fait a l'issue des résultats du diagnostic des PEM de cette commune il en ressort que :

Sur le plan social, le non fonctionnement des PEM de cette commune sont dues à l'absence et au non fonctionnement des CGPE car 61% de PEM ne possèdent pas de comité de gestion fonctionnel.

Au niveau de la superstructure nous avons plusieurs éléments non fonctionnels à savoir : les puisards, la margelle, les murets, l'air d'assainissement à cause du manque criarde de maintenance observée dans la commune de Mbankomo.

Sur le plan mécanique les causes de dysfonctionnement sont dues à 10 variétés de pannes donc les plus récurrentes sont les tuyaux cassés qui occupent 39,13%.

De ce fait pour assurer l'accès universel à l'eau potable dans les 09 villages de notre zone d'étude il faut nécessairement une réhabilitation de l'ensemble de ces ouvrages existant en mobilisant 20259126FCFA. Et en construisant à nouveau 36 PEM.

Du résultat des enquêtes et des différentes analyses des données obtenu sur le terrain, force est de constater que le problème de maintenance des points d'eaux se pose avec acuités au sein de la commune de Mbankomo avec des origines très divers (non fonctionnement des CGPE ,refus de contribution de certains foyers a l'entretien de PEM) c'est donc ainsi que dans le but de remédier à cette situation désastreuse un plan de maintenance est proposé pour une prise en charge total des PEM de la commune par une structure privée en relation étroite avec la commune et les CGPE. Comme acteur privée nous proposons le projet d'eau potable de la fondation saint martin de Baar d'otéle qui oeuvre depuis 1989 au financement de la construction, maintenance et la réhabilitation des points d'eau dans la commune de Mbankomo à travers une équipe dynamique.

62

Dans le souci de compléter ce travail il est nécessaire de prendre en compte les recommandations suivantes :

V' A l'Etat et aux ONG, de subventionnés 20259126FCFA. Pour la réhabilitation de l'ensemble des points d'eaux non fonctionnelle et ensuite mobilise une somme adéquate pour construire à nouveau 36 PEM.

V' Aux chefs élites des villages et aux « enfants de la diaspora » de l'aide dans cette subvention.

V' Veiller à ce que l'entreprise chargé de l'exécution des travaux puisse remettre tous les dossiers techniques du PEM (coupe technique du forage, la fiche d'équipement du forage)

V' Sensibiliser les populations locales à un changement de mentalité en ce qui concerne les CGPE dans le processus d'amélioration du cadre de vie des populations à travers l'AEP ;

V' Sensibiliser les populations sur le pompage de l'eau. Car les populations doivent savoir que le bras de la pompe doit parcourir tout son chemin afin d'éviter d'user les segments du piston.

V' Redynamiser certains CGPE tout en mettant en place les CGPE fonctionnel ou cela n'existait pas.

V' Installer les membres du CGPE avant la réalisation du PEM par un arrêté municipal afin de faire valoir administrativement les poste de ce comité, tout en leurs donnants les caractéristiques de l'ouvrages devant être réalisé et dont il devrait en assurer le suivi / contrôle.

V' Fixer une contribution financière obligatoire applicable par foyer pour la survie du CGPE et de la pérennisation du PEM.

63

BIBLIOGRAPHIE

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65

ANNEXES

ANNEXE 1: Coordonnées géographiques des points d'eaux

village

POPULATION

NATURE DE L'ouvrage

Coordonnées géographiques

x

y

Z

Eloudem 1

700

FORAGE (chefferie eloudem 1)

11.458582

3.821311

723

PUITS AMENAGES (montée

meeckam)

11.444297

3.806015

785

FORAGE (meeckam)

11.44213

3.806905

739

ELOUDEM 2

1300

FORAGE chefferie (Eloudem 2)

11.420202

3.812268

772

FORAGE (descente chefferie)

11.420185

3.81337

774

FORAGE BIP (descente

chefferie)

11.444656

3.815463

776

mbadoumou

4616

BORNE FONTAINE (montée

petit marche)

11.458974

3.809001

738

PUITS pmh (entrée bibong)

11.4602256

3.808517

740m

Forage (petit marché)

11.454894

3.810444 4

731

FORAGE (descente petit

marché)

11.462287

3.808518

729

BORNE FONTAINE (montée

petit marché)

11.458441

3.809519

730

MBALGONG

2553

Puits aménagés

11.4 6018

3.80123

734

66

 
 

FORAGE

11 .46893

3.81345

745

PUITS PMH

11.6585

3.82345

732

FORAGE

11.6621

3.8324

735

 
 
 
 

ZOATOUPSIE

1289

Borne fontaine (école publics entrée zoatoupsie)

11.393888

3.811351

768

Puits pmh (entrée zoatoupsie)

11.397746

3.791862

759

Puits pmh (devant école

primaire)

11.393874

3.813547

764

FORAGE (école primaire)

11.389748

3.806767

766

Puits pmh (entée zoatoupsie)

11.399414

3.789383

769

FORAGE minader

11.38533

3 .79727

765

NKOLMENYENGUE

746

FORAGE

11.32658

3.77028

746

FORAGE

11.4666

3.79029

747

EBEBA 1

865

FORAGE

11.22116

3.80116

727

FORAGE

11.18123

3.81034

731

Village

population

Nature de l'ouvrage

Coordonnées géographiques

x

y

Z

EBEBA 2

9 12

PUITS PMH (église

catholique ebeba 2)

11.267277

3.774882

746

Puits pmh (ebol ongola)

11.271517

3.776637

748

Ebeba 2 (centre de sante)

11.263366

3.773864

744

Puits pmh (école public

ebeba 2)

11.26103

3.778064

738

Forage (montée

ekoumdoum)

11.265523

3.754379

745

Puits pmh (Zoug)

11.270974

3.744702

749

67

 
 

Puits pmh (Ekoumdoum

ep)

11.263366

3.773864

750

Puits pmh (Chefferie)

11.273999

3.7556

752

Puits pmh (route oveng

axe lourd)

11.262342

3.771387

751

Puits pmh (Nkol oveng 1)

11.265523

3.754379

753

Puits pmh (Nkol oveng 2)

11.278419

3.751953

757

Puits pmh (Ecole public montée ekoumdoum)

11.270974

3.744702

758

Forage pmh (Avant école

publics ekoumdoum)

11.26257

3.77126

759

nomayos

1329

forage (Chefferie)

11.441125

3.789969

738

Forage (Chef de bloc 66)

11.41603

3.78323

736

Puits pmh

11.41603

3,36432

721

68

ANNEXE 2: Typologie des pmh et CGPE

VILLAGE

Nature de l'ouvrage

Type de pmh

Existence d'un

comité de gestion du point d'eau

Eloudem 1

FORAGE (chefferie eloudem)

INDIA MARK II

OUI

PUITS AMENAGES (montée meeckam)

BRIAU

NON

FORAGE (meeckam)

INDIA MARK II

NON

ELOUDEM 2

FORAGE chefferie (eloudem 2)

INDIA MARK II

OUI

PUITS AMENAGES (montée meeckam)

BRIAU

NON

FORAGE BIP (descente chefferie)

INDIA MARK II

NON

MBADOUMOU

BORNE FONTAINE (montée petit

marche)

electrique

OUI

PUITS AMENAGES (entrée bibong)

BRIAU

NON

Forage (petit marche)

INDIA MARK II

NON

FORAGE (descente petit marche)

INDIA MARK II

NON

BORNE FONTAINE (montée petit

marche)

electrique

OUI

ZOATOUPSIE

Borne fontaine (école publics entrée zoatoupsie)

electrique

NON

Puits pmh (entrée mbankomo)

BRIAU

OUI

Puits pmh (vers nkolbisson)

BRIAU

NON

FORAGE (école primaire)

INDIA MARK II

NON

Puits aménagé (MINADER)

BRIAU

NON

FORAGE

INDIA MARK II

OUI

NKOLMENYENGUE

FORAGE

INDIA MARK II

OUI

69

VILLAGE

 

Nature de l'ouvrage

Type de pmh

Existence d'un

comité de gestion

du point d'eau
fonctionnel

EBEBA 2

PUITS PMH (église catholique ebeba 2)

BRIAU

OUI

Puits aménagé (ebol ongola)

briau

non

EBEBA 2 (centre de sante)

briau

oui

Puits aménagé (ECOLE PUBLIC EBEBA 2)

briau

non

Forage (montée ekoumdoum)

India mark 2

NON

Puits aménagé (Zoug)

briau

oui

Puits pmh (Ekoumdoum ep)

BRIAU

NON

Puits pmh (Chefferie)

BRIAU

OUI

Puits (route oveng)

INDIA MARK II

NON

(Nkol oveng 1)

BRIAU

Oui

(Nkol oveng 2)

BRIAU

Non

Ecole public montée ekoumdoum

BRIAU

NON

Avant école publics ekoumdoum

BRIAU

NON

NOMAYOS

Chefferie forage

INDIA MARK II

NON

Chef de bloc 66

INDIA MARK II

OUI

MBALGONG

forage

INDIA MARK II

oui

forage

INDIA MARK II

non

Puits pmh

INDIA MARK II

non

forage

INDIA MARK II

oui

EBEBA 1

FORAGE

INDIA MARK II

NON

FORAGE

INDIA MARK II

OUI

ANNEXE 3:Forage non fonctionnel a Mbadoumou

70

ANNEXE 4:forage non fonctionnel a eloudem 1

ANNEXE 5:forage non fonctionnel a eloudem 2

71

ANNEXE 6: Puits non fonctionnel a Ekoudoum

72

ANNEXE 7: Fiche d'enquête

FICHE DE MAINTENANCE DES POINTS D'EAU

 

Région: CENTRE

Département :
MEFOU ET AKONO

Commune: MBANKOMO

village/ quartier:

Quartier

/

secteur

nature du point d'eau

Comité de
gestion

artisan
réparateu

r

Fonds

approvisionnement
en pièces de
rechange

raison de non utilisation du point d'eau

Le village souhaite

la

réhabilitation

Dates
de
réalisati
on

puits

forage

Existe (O/N)

Fonction
alité
(O/N)

présent
(O/N)

collecté (O/N)

Commun

e

plus loin

Mauvai se

qualité

de l'eau

distance

Débit
Insuffisant

(O/N )

Participat ion

Du village (O/N)

 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

5

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

O= Oui ; N = Non

73

74

75

76

77

78

79

80

81

82






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