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Impact de la radio communautaire nsemo sur la population du territoire d'Idiofa


par Bertin Kasiama
Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication  - Graduat 2021
  

Disponible en mode multipage

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Epigraphe

La voix des sans-voix : La radio communautaire, vecteur de citoyenneté et catalyseur de développement en Afrique.

Emmanuel V. ADJOVI

IN MEMORIAM

A mon défunt père Benjamin Shaba KASIAMA qui nous a quitté si tôt au moment où j'avais encore besoin de lui, que la terre de nos ancêtres lui soit toujours douce, et légère.

Bertin KASIAMA

DEDICACE

A vous mes deux mères, Anne Ngulunguet MimboNgulungu pour votre amour, votre soutien et vos bénédictions.

A vous mes frères et soeurs, FolkenNgulungu, Gracia SISI, Rock SISI, Chris-en-vie Ngulungu, GlorianesSisi, Landry Ngulungu.

A vous mes oncles et tantes, Charles Ngulungu, NicletteAyayana, Alain-Parfait, Marie-Jeanne Andebe, Kraus Muwana.

A toi l'éternel, mon DIEU Tout Puissant le Miséricordieux.

Je dédie ce modeste travail à mon grand-père FolkenNgulunguHongan, le plus grand parmi nous.

Bertin KASIAMA

REMERCIEMENTS

Ce travail qui couronne nos trois années d'études universitaires en Sciences de l'information et de la communication sait qu'il n'a pas tout dit sur le domaine qu'il aborde ; il n'en a présenté qu'une synthèse superficielle.

Ces fruits que nous commençons à produire aujourd'hui dans le scientifique ont été arrosés par plusieurs personnes à qui nous devons une grande gratitude.

Nos sentiments de gratitude vont de prime abord à nos enseignants, nos encadreurs, et au corps académiques de l'Ifasic.

Merci à notre oncle Charles Ngulungu Kafaka pour son hospitalité; merci également à notre très chère tante NicletteNgulungu Zita pour tout ce qu'elle a pu faire pour nous tout au long de ce premier cycle d'études universitaires.

Nous sommes redevables au professeur Crispin Makelele Solo et au chef de travaux Michel Kitsiakudipour avoir assuré respectivement, la direction et la codirection de la présente analyse.

Nous disons aussi merci de tout coeur à Papa LandoSisi et maman Anne NgulunguAlom pour leur très grande assistance nous ne cessons de bénéficier d'eux.

A tous les condisciples de la promotion, plus particulièrement, Cyrille Makosi, BenedicteLongange, Nicolas Soke, RodrickMpoyi, Ruth Soyika, DorinaBulungu,EuniceMaleka , nous restons marqués par votre franche collaboration.

Nos remerciements à tous nos amis et connaissances, citons, Benny Nkombo,Jackson Sukami et Myriam Kasay.

Enfin, merci à tous les anonymes qui ont contribué à la rédaction ce travail

0.INTRODUCTION

1. Problématique

Notre travail porte sur l'impact de la Radio Communautaire Nsemo sur la population du territoire d'Idiofa.

En République Démocratique du Congo, comme dans beaucoup de pays en voie de développement et presque dans tous les pays du monde, la radio reste parmi les principaux outils de communication ou d'information de masse. Ceci, parce que la radio est presque plus directe, plus proche mais aussi plus accessible car elle est facilement captée même dans les régions reculées et dans des endroits où se vivent des difficultés d'électricité. Ceci semble justifier le fait que, pour le cas de la RDC particulièrement, on peut actuellement dénombrer toute une kyrielle de radios, pour la plupart communautaires.

De façon quasi indiscutable donc, la radio possède un grand attrait pour la population et est un instrument qui permet facilement la manipulation comme la formation d'une opinion. L'expérience et l'histoire renseignent que la radio joue un rôle irremplaçable lors des guerres, des insurrections, des soulèvements...

Notre problème général de recherche réside dans le fait que nous ne connaissons pas l'impact que peut avoir une radio communautaire en milieu rural.

Ce problème se situe dans l'axe de l'explication, il s'agit d'une enquête quantitative qui cherche à évaluer l'impact qu'a une radio communautaire en milieu rural. Pour Pierre Bréchon, « les enquêtes quantitatives mettent en chiffres et dénombrent des réalités sociales. Elles mesurent et dénombrent les opinions et les pratiques en évaluant l'intensité des liens entre ces différentes opinions, pratiques, caractéristiques sociales »1(*).

Nous nous posons la question de recherche suivante : Comment lapopulation duTerritoire d'Idiofaconsomme-t-elle les informations radiodiffusées ?

Après l'exploration de quelques études antérieures portant sur ce sujet, deux d'entre elles ont retenu notre attention.

L'originalité de notre étude tient au fait que nous examinons l'impact de la Radio Communautaire Nsemo sur la population du territoire d'Idiofa.

Notre problème spécifique de recherche réside dans l'ignorance de l'impact de la Radio Communautaire Nsemo sur la population du territoire d'Idiofa.

Nous formulons la question spécifique de recherche de la manière suivante : quel est l'impact de la Radio Communautaire Nsemo sur la population du territoire d'Idiofa ?

2. Hypothèse

En milieu rural, l'impact d'un media comme la radio est fonction de sa proximité et de sa disponibilité à répondre aux attentes de la cible.

3. Méthode et technique

Pour réaliser ce travail, nous utiliserons la méthode sociologique appuyée par la technique d'enquête par questionnaire.

4.Délimitation du sujet

Notre sujet de recherche est délimité dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, il couvre la période allant du mois de mai au mois d'octobre 2021. Dans l'espace, nous nous intéressons au public du territoire d'Idiofa.

5. Difficultés rencontrées

Pendant la rédaction de ce travail nous nous sommes heurtés aux multiples difficultés. Nous n'avions pas pu avoir accès à tous les documents nécessaires pouvant nous renseigner davantage sur nos recherches. Nous étions conditionnés de nous déplacer pour avoir les données. Des fois humiliées avant d'être admis. Nous avons parfois rencontré porte close chez nos formateurs.

6. Division du travail

Notre travail va comporter trois chapitreshormis l'introduction et la conclusion.

Ø Chapitre premier cadre conceptuel et théorique : dans ce chapitre, nous poserons les bases sur les concepts généraux et les théories de référence de notre travail ;

Ø Deuxième chapitre :présentation du cadred'étude, ici, il sera question d'exposer nos éléments du contexte.

Ø Troisième chapitre :Résultats empiriques, dans ce tout dernier chapitre, nous allons présenter les résultats de notre enquête.

Chapitre I - CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Il est important de commencer le développement de notre étude par la définition des concepts afin de faciliter la compréhension de notre sujet. Il s'agit des concepts suivants : impact, radio et territoire d'Idiofa.

Section 1. Cadre conceptuel

Dans cette première section, nous définissons les concepts clés de notre étude. Il s'agit des concepts : impact, radio et public.

1.1. Impact

Du latin « impactum », qui, lui aussi, dérive du verbe « impegere » (frapper ou heurter), le concept impact peut revêtir plusieurs sens.

P. André et ses compagnons assimilent l'impact à une collusion entre corps. Pour ces auteurs, le même mot est utilisé en physique et au sens figuré par l'anglicisme comme synonyme de conséquence, d'effet ou de répercussion. Ils poursuivent en montrant qu'au départ l'impact désigne habituellement le choc d'un projectile à l'endroit de sa chute appelé point d'impact. Par extension, un impact peut être un trou laissé par le projectile au moment de son impact2(*).

Ce concept peut encore se comprendre comme l'effet produit par quelque chose, influence exercée par une personne ou par un produit par ses idées ou ses effets...3(*)

Dans la langue anglaise et par extension, ce terme a été utilisé pour désigner le retentissement (direct ou pas) d'un événement, d'un processus, d'une activité, d'une infrastructure sur l'environnement, sur la santé ou sur l'économie.

A en croire Paul OKOMBA4(*), le terme impact comporte trois dimensions en communication :

- La capacité du message : sa capacité à attirer ou à faire retenir l'attention ;

- La mémorisation du message : un message a de l'impact s'il est mémorisé ;

- La capacité à modifier le comportement du récepteur : l'effet.

De toutes ces significations, dans le cadre de cette étude, nous retenons l'acception faisant de l'impact un effet produit par quelque chose. En d'autres termes, impact peut aussi se traduire par influence5(*). Nous dirons ainsi : certaines publicités ont un impact très fort sur les ménagères...

1.2. Radio

1.2.1. Définition

J.-C. Servant et P. SCHENEIBER définissent la radio comme un instrument de diffusion, un outil capital et indispensable pour la promotion politique, économique, sociale, culturelle, etc. Elle demeure la source principale de l'information plus rapide et meilleure car elle annonce l'événement pendant que la télévision le montre et la presse écrite l'explique et commente6(*).

Quant à FALCONI, il définit la radio comme un médium très sélectif : les stations s'adressent à un public bien déterminé7(*).

Selon Sasa MUKOSO, la radio a une présence immédiate dans la vie, son pouvoir d'informer immédiatement reste sans égal. De ce fait, la radio exerce un impact extraordinaire sur la psychologie de l'homme : danger d'aliénation et de matraque.

Parmi toutes ces définitions, celles qui conviendraient le mieux pour notre étude, est celle de J.-C. Servant et P. SCHENEIBER qui définissent la radio comme un instrument de diffusion, un outil capital et indispensable pour la promotion politique, économique, sociale et culturelle.

1.2.2. Typologie de la radio

La radio présente quelques types selon la distance, la conception, les objectifs poursuivis... C'est ainsi qu'on parle notamment des radios communautaires, des radios privées et commerciales, radios publiques ou nationales, radios internationales, etc.

1.2.2.1. Radio communautaire

Ce serait trop réduire à sa plus simple expression que de vouloir donner une définition tout faite à une réalité si complexe. Ceux qui sont déjà penchés sur l'argument ont donné des définitions très souvent contextuelles. Girard nous dit que quiconque s'intéresse à la radio communautaire doit tenir compte du contexte sociologique dans lequel elle n'ait et elle évolue. Cela devient impératif que l'on compare des modèles issus des diverses régions.

Francis Balle quant à lui définit la radio communautaire comme étant « un organisme de communication indépendante. A but non lucratif et à propriété collective, gérée et soutenue par les gens d'une communauté donnée, elle est un outil de communication qui a pour but des émissions de qualité qui répondent aux besoins d'information, de culture, d'éducation, de développement et de divertissement de communauté spécifique dont elle est issue. Le terme radio communautaire, désigne ce modèle de radio diffusion au service de la communauté qui la gère, un medium auquel chaque membre devra participer activement depuis le lancement du projet jusqu'à sa réalisation.

1.2.2.2. Radio privée ou commerciale

Dans certains pays, avec la loi sur la liberté d'expression et la liberté de presse, est née une floraison de radios privées et/ou indépendantes, parfois, des pays qui ont libéralisé leurs radios gouvernementales au nom d'une certaine démocratie, on a réussi à constater que certaines autres radios privées se sont vouées au service des certaines communautés.

Mais la différence entre ces radios et les radios communautaires reste dans le droit que devrait avoir les destinataires à faire de ces radios un medium à même d'aborder et de résoudre leurs préoccupations, une radio indépendante, même si elle est au service de la communauté reste une priorité de l'individu qui la possède, cette forme de radio ne peut être dite une radio communautaire.

1.2.2.3. Radio publique ou nationale

Ce type de radio est généralement administrée par une entité statuaire qui est souvent mais pas nécessairement, une société d'Etat ou de droit public. Sa politique générale et sa programmation sont placées sous le contrôle d'organisme public un conseil ou une autorité instituée en vertu d'une loi.

Cet organisme veuille à ce que la radio offre des programmes d`information, de formation et de divertissement aux citoyens et à la société en générale, indépendamment du gouvernement, des partis politiques ou d'autres groupes d'intérêts. Les frais de fonctionnement proviennent pour l'essentiel de la redevance acquittée par les auditeurs qui ont des postes récepteurs à la maison. La radio publique est comprise comme celle qui s'adresse à un ensemble plus vaste. Par exemple : la radiotélévision nationale congolaise (RTNC).

1.2.2.4. Radio internationale

C'est l'application donnée à un opérateur de diffusion sonore dont la vocation est d'atteindre des auditeurs dans un ou deux continents et dans la mesure ou possible tous le 5 continents. Les radios internationales émettent très souvent dans la gamme des ondes courtes et diffusent des programmes internationaux, tel que le cas pour la RFI.

1.2.3. Fonctions de la radio

En tant que média, la radio remplit principalement trois fonctions, à savoir : informer, former et divertir.

1.2.3.1. Informer

Depuis toujours, l'homme éprouve la nécessité de savoir, la curiosité et surtout le grand besoin de connaitre. Le poussent à rester en interaction avec le monde qui l'entoure. De ce fait, la radio constitue le moyen efficace d'information. Elle permet donc par cette fonction (informer) à `homme de ne pas être débranché de son environnement et du monde.

1.2.3.2. Former ou Eduquer

La radio est ce média utilisé facilement et économiquement pour atteindre les régions écartées et pour communiquer dans des nombreuses langues. C'est donc par des émissions à caractère éducatif, médical, social, scolaire, culturel que la radio éduquer.

1.2.3.3. Divertir

Aujourd'hui, la radio est le média le plus écouté de la planète, mais si seulement l'auditeur passait toute la journée en écoutant que les informations, cela pourrait devenir encombrant. C'est pourquoi, pour ne pas dénaturer son attention, la radio lui propose quelques moments de détente qui peuvent être du genre musicale, comédies théâtre, des émissions ludiques.

1.3. Public

Le concept public est ce qui concerne une collectivité d'individus dans son ensemble. C'est l'ensemble de la clientèle ciblée ou atteinte par un média à qui s'adressent un écrit, un film, une émission de télévision ou de radio, une page de site web... C'est cet ensemble des personnes qui sont réunies dans une salle pour suivre un spectacle.

Le mot public est aussi relatif au gouvernement, à l'administration d'un pays. Ce qui a trait aux relations de quelqu'un avec autrui, en particulier dans un contexte professionnel, social...

Pour Pierre Ndeke, le public désigne l'ensemble des personnes qui s'intéressent à une oeuvre intellectuelle, littéraire, artistique ou journalistique8(*).

Vu sous cet aspect, le public est l'ensemble des gens qui fréquentent un lieu de commerce, une administration, qui empruntent un moyen de transport commun ou public, qui consomment un service d'ensemble, service ouvert au public. On pourra alors parler, dans ce cas, de la clientèle ou des usagers.

C'est, plus généralement encore, les habitants d'une région, d'un pays, d'une contrée... On peut parler alors du grand public, par opposition aux publics spécialisés qui sont intéressés à un service, à une administration...

Le public est donc une masse de gens non structurée, mais qui permet de déceler des tendances dans l'opinion, les idées, les points de vue ou les modes de vie. Il constitue l'ensemble des destinataires de la communication d'une organisation ou d'une entreprise. C'est pourquoi Annie Bartoli pense que pour l'entreprise, c'est-à-dire l'organisation et l'émetteur de la communication, il doit y avoir un ensemble de récepteurs constituant le public à qui sa communication est destinée9(*).

Selon KOTLER et Dubois, le public est l'ensemble des personnes susceptibles d'être touchées par la communication de l'entreprise et dont le résultat de cette action pourra conduire ou aboutir à la promotion de la clientèle10(*). Et Morel ajoute que le public est l'ensemble des individus susceptibles d'utiliser un produit ou un service. Le coeur de cible désigne ceux qui sont directement concernés et qui peuvent réagir plus directement11(*).

Selon Yves CITTON12(*), le public est une « collection d'individus apparemment autonomes et indépendants, qui ne se connaissent et ne voient pas » (contrairement à une foule), mais qui tendent malgré cette séparation spatiale à penser et à agir de la même façon, parce qu'ils « se retrouvent » circulairement dans les médias qui informent leur sensibilité et leur idéologie, selon une logique qui relève des lois du marché d'avantage que d'un contrôle politique direct.

1.3. Territoire d'Idiofa

Idiofa est un territoire situé dans la province du Kwilu (ex Bandundu),à 861 Km de la ville province de Kinshasa. Le territoire d'Idiofa a une suprficie de 20.000 Km2 et fait frontière avec les territoires d'Oshwe au Nord par la riviere Kasai,Gungu au Sud ,Bulungu et Bagata à l'Est et Ilebo à 13(*)13(*)l'ouest par la riviere Loange. La population d'Idiofa est de 61.056 habitants ,et il compte 12 secteurs,5 cités,88 groupements coutumiers et 1518 villages.

Section 2. Cadre théorique

Notre travail repose sur la théorie dela toute-puissance des médias. En effet, dans toute son oeuvre, Grégory Derville13(*) s'intéresse au pouvoir des médias ainsi qu'aux rapports entre le champ politique et les médias. Les sociétés occidentales ont connu au cours des dernières décennies la montée en puissance des médias.

Celle-ci se manifeste par l'engouement des ménages pour l'acquisition de nouveaux appareils de communication, par la forte consommation des programmes télévisés ainsi que par la hausse de fréquentation des sites Web et des réseaux numériques. Ces bouleversements ont touché également le champ politique, qui a dû adopter des techniques et des modes de fonctionnement particuliers dictés souvent par les médias, les instituts de sondage et les conseillers en communication.

Dans la première partie du livre, l'auteur dresse un bilan des travaux réalisés sur le pouvoir des médias dans le courant de la sociologie des médias. Derville ne s'est pas limité à une simple énumération chronologique des différents courants théoriques, il a également mis en évidence les points de convergence et les ruptures entre eux. Il explique que la sociologie des médias s'est développée pour mesurer la portée des effets des moyens de communication sur le public.

Les premières études sur les effets des médias réalisées dans les années 1940 et 1950 ont accordé aux médias un pouvoir quasiment illimité pour modeler les consciences et générer des émotions chez les récepteurs (Tchakhotine, 1939 ; PACKHARD, 1958).

Ces auteurs ont souligné l'influence directe, massive et immédiate exercée par les médias sur les gens qui se rapproche du schéma stimulus-réponse de Pavlov. Ces analyses ont été regroupées sous le paradigme des effets puissants. Selon ce courant théorique, l'émetteur est le seul agent actif de tout schéma de communication et le récepteur ne fait qu'absorber passivement ce qu'il reçoit. C'est ce que postule Harold Lasswell dans sa célèbre question-programme formulée en 1948 : « Qui dit quoi, par quel canal, à qui et avec quel effet ? »

Les premières recherches empiriques réalisées par Paul Lazarsfeld14(*) et ses collègues en 1944 introduisent une rupture importante par rapport au paradigme des effets puissants en affirmant que les effets des médias sont variables et limités. En effet, certains mécanismes peuvent limiter la portée de ces effets, à savoir les préférences, les opinions des récepteurs, les groupes primaires qu'ils fréquentent et les statuts qu'ils y occupent. C'est ainsi qu'on a vu naître le paradigme des effets limités, largement reconnu durant des décennies. Dans l'enquête américaine réalisée en 1944 lors d'une campagne électorale, Lazarsfeld constate que le choix des électeurs dépend de celui du groupe primaire auquel il appartient. De ce fait, l'expérience de vote apparaît comme « une expérience de groupe. Les gens qui travaillent ou vivent ou se distraient ensemble sont enclins à voter tour les mêmes candidats »15(*).

Les groupes d'appartenance exercent une pression à la conformité, ce qui amène les électeurs à ignorer les messages déviants par rapport aux opinions du groupe d'appartenance et à retenir seulement ceux qui renforcent leur homogénéité. Les médias semblent alors impuissants à générer de vastes effets de conversion dans le choix de vote, mais ils exercent toutefois une forte influence sur le renforcement des opinions et des comportements des électeurs.

Chapitre II - PRÉSENTATION DU CADRE D'ÉTUDE

Ce chapitre présente la Radio Communautaire Nsemo qui est notre cadre empirique de recherché.

1. Historique

La radio communautaire Nsemo, lumière en Kikongo (RCN) station d'Idiofa émet depuis le 04 janvier 2005. Soutenue par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), la radio a suivi un processus participatif pour son implantation lequel a connu deux ans soit de 2003 à 2005. Ledit processus a permis à ce que la population rurale participe à la gestion, à la programmation et au financement de la radio.

2. Localisation

La RCN est situé numéro 225 du boulevard Kabila (ex grande route) dans la commune d'Idiofa, quartier cité verte, en diagonale de la banque Cadeco, territoire d'Idiofa dans la province du Kwilu (ex Bandundu) à 140 km de Kikwit (3 heures de route).Elle émet en modulation de fréquence 100.0 MHZ, FM.

- Zone de couverture : Idiofa, Gungu,Kikwit,Kenge, Masimanimba, Kasaï, Ndjokopunda et Bulungu.

- Langues : Français, lingala, kibunda, kipende, kidinga, kiwongo, swahili.

3. Nature juridique

Bien que parti intégrante du système public de radiodiffusion, la radio communautaire locale est une radio jouissant d'un statut d'association sans but lucratif (ASBL) à gestion autonome.

4. Objet social

La radio communautaire Nsemo a pour objectif de favoriser, par la présentation d'une programmation radiophonique adaptée, le développement des ressources humaines du territoire d'Idiofa et ses environs.

Plus particulièrement, la radio rurale locale, qui est un instrument de communication, d'animation et de dynamisation de la collectivité en vue de son mieux être, vise à :

- Permettre l'expression de l'ensemble des composantes de la population ;

- Appuyer et accompagner les initiatives et activités de développement socio-économiques au niveau local en mettant cet outil de communication à la disposition de toutes les organisations oeuvrant en faveur du développement ;

- Valoriser le savoir traditionnel et le patrimoine culturel des communautés concernées ;

- Promouvoir l'utilisation des langues des localités dans le processus de développement local et régional ;

- Susciter la participation des populations locales à la gestion de la radio, à son fonctionnement ,à son financement et à son développement ;

- Informer, animer et divertir par la réalisation de programmes adaptés ;

- Susciter un dialogue fécond entre le pouvoir politique et les collectivités locales.

5. Organisation

La radio communautaire Nsemo tourne essentiellement grâce aux panneaux solaires de 6 heures à 9 heures et de 16 heures à 21 heures, 7 jours/ 7. Elle est capté jusqu'à 150 km.

La RCN a un programme consacré aux émissions sur l'environnement, l'éducation, la santé, l'enseignement, etc

Elle produit et diffuse des journaux locaux en Kikongo et dialectes locaux. Elle fait le relais de quelques programmes clés de la RFI et de la radio Okapi.

6. Fonctionnement

La RCN comprend cinq organes délibérants dans lequel nous retrouvons l'Assemblée Générale locale composée des associations membres de la société des auditeurs et des délégués des noyaux, un Conseil d'Administration composé de vingt membres mis en place par l'Administrateur Gestionnaire (AG),des représentants de différentes couches de la population organisée en noyaux et d'une direction qui gère au quotidien la station.

Celle- ci compte vingt-cinq membres dont sept permanents, neuf pigistes et neuf bénévoles. En son sein, les membres sont répartis dans trois services notamment la programmation, le service technique et le secrétariat comptable.

La radio Nsemo est également membre du réseau avec deux autres radios. Elles se sont dotées d'une instance de suivi de la marche de trois stations appelée comité provincial de pilotage ( COPROPIL ) dont la mission est de suivre l'application de la philosophie communautaire et des principes éthiques de fonctionnement.

7. Les attributions:

L'Assemblée Générale trace les grandes orientations de la radio et approuve son programme annuel de travail ; approuve les comptes annuels et le rapport moral ;adopte le budget de la RCN et approuve le statut et sa modification ( toute modification du statut exige l'approbation de deux tiers de la totalité des membres).

Le Conseil d'Administration determineles orientations relatives aux activités et au fonctionnement de la radio. Il est habilité à prendre les décisions nécessaires si toutefois les intérêts ou objectifs de la radio sont menacés. C'est lui qui définit la stratégie de la radio, contrôle la gestion, veille à la qualité de l'information fournie à travers les programmes et les thèmes des émissions et désigne les personnes chargées de gérer la radio dans le cadre de cette stratégie et choisit le mode d'organisation .

La Direction des Programmesest chargée de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la grille des programmes , notamment la proposition des émissions et leur theme, la programmation des horaires des émissions et l'évaluation de ces émissions.

La techniqueest une équipe qui assure la mise en place de toutes les dispositions techniques nécessaires pour que les émissions se passent dans de bonnes conditions. Elle est aussi chargée de la mise à jour du site pour la rediffusion des émissions.

Le Responsable stationest chargée de l'application des décisions du comité relatives au fonctionnement de la radio et à la programmation

Il veille à l'organisation et à la gestion des archives et à la documentation, gère le personnel de la station, il identifie les besoins de formation et organise des activités de formation du personnel régulier et des collaborateurs extérieurs en collaboration avec les associations membres.

Chapitre III - RESULTATS EMPIRIQUES

Ce dernier chapitre de notre travail porte sur la vérification de notre hypothèse de départ. Il comprend trois sections portant, respectivement, sur le rappel de la démarche méthodologique, la présentation des données et l'interprétation des résultats.

Section 1. Protocole méthodologique

Notre travail porte sur l'impact de la Radio Communautaire Nsemo sur la population du territoire d'Idiofa.

Nous avons posé notre question de recherche de la manière suivante : quel est l'impact de la Radio Communautaire Nsemo sur la population du territoire d'Idiofa ?

A cette question de départ, nous avons émis l'hypothèse selon laquelle, en milieu rural, l'impact d'un media comme la radio est fonction de sa proximité et de sa disponibilité à répondre aux attentes de la cible.

Pour vérifier cette hypothèse, nous avons utilisé la méthode sociologique. Nous avons indiqué que la recherche sociologique se partage en trois grands moments : la description, la compréhension et l'explication.

- La description consiste à observer et à définir dans sa réalité brute une situation à travers l'action d'un acteur, individuel ou collectif au demeurant, ou celle de plusieurs acteurs ainsi que les éléments qui environnent le processus.

- La compréhension suppose un effort d'analyse visant à saisir les intentions de l'agent ou de l'acteur par rapport à autrui et à déterminer dans le cadre d'une conceptualisation et d'une méthodologie appropriées la signification pertinente des individus qui les font agir.

- L'explication consiste à éclairer la signification de l'action dans le cadre d'une théorie ou d'un modèle d'interprétation.

Cette méthode a été appuyée par les techniques d'analyse documentaire et d'enquête par questionnaire. L'analyse documentaire dépend surtout de la nature et de la quantité des documents à analyser, et de l'objet et du but de l'investigation. Cette technique nous a permis de fouiller la littérature antérieure pour voir comment les chercheurs antérieurs ont étudié des thèmes similaires.

L'enquête par questionnaire nous a été utile dans l'investigation de terrain relativement à notre objet d'étude pour recueillir nos informations. Selon Joël Guilbert et Guy jumel16(*), le questionnaire vise à saisir les comportements et les opinions en interrogeant des individus. Il s'inscrit dans la perspective quantitative, l'objectif étant le réunir des indicateurs qui montrent le poids des déterminations.

Selon ces deux auteurs, la principale fonction de l'enquête par questionnaire est de mettre en évidence les mécanismes qui amènent les pratiques, la finalité étant de recueillir les données exploitables pour les restituer en distribution statistique.17(*) Dans le cadre de cette recherche, nous avons d'abord déterminé le thème de notre étude ainsi que la population de référence concernée. Il nous a paru alors nécessaire de sélectionner un échantillon. « Compte tenu, sauf exception, de l'impossibilité de solliciter tous les individus qui composent la population, on prévoit d'interroger, un certain nombre d'entre eux. L'échantillon ainsi obtenu est un modèle de réduction de la population de la référence »18(*). Quant à notre échantillon, il compte 100 personnes.

Section 2. Présentation des données

Les résultats que nos enquêtés nous ont fournis sont ici repris et regroupés sous forme des tableaux. En fait, nous avons mené une enquête fermée dont les réponses aux questions ont déjà été proposées aux enquêtés. Pour des besoins de clarté et de précision dans la compilation, nous avons donc préféré reprendre ces réponses dans des tableaux afin de ressortir les tendances générales. Dans les lignes qui suivent, nous allons reprendre les questions de notre enquête et les réponses de nos enquêtés. Mais avant cela, nous donnons les caractéristiques de la population étudiée.

2.1. Description de la population étudiée

Tableau 1. Répartition des enquêtés selon le sexe

Variables

Effectifs

Pourcentage

Sexe masculin

69

69

Sexe féminin

31

31

Total

100

100

Notre enquête a rencontré 69% des hommes et 31% des femmes.

Tableau 2. Répartition des enquêtés selon l'âge

Variables

Effectifs

Pourcentage

Moins de 25 ans

16

16

Entre 26 et 50 ans

62

62

Plus de 50 ans

22

22

Total

100

100

La majorité des enquêtés (62 sujets soit 62% de notre échantillon) ont entre 25 et 50 ans d'âge. 22 enquêtés (22%) ont plus de 50 ans et 16 ont moins de 25 ans.

Tableau 3. Répartition des enquêtés selon l'état civil

Variables

Effectifs

Pourcentage

Mariés

46

46

Célibataires ou autres

54

54

Total

100

100

La plupart des personnes interrogées sont soit des célibataires soit des personnes ayant d'autres états civils. Il s'agit de 54 personnes soit 54% de notre échantillon. Les 46% autres sont des mariés.

Tableau 4. Répartition des enquêtés selon les occupations socioprofessionnelles

Occupations

Effectifs

Pourcentage

Etudiants ou élèves

16

16

Fonctionnaires

31

31

Profession libérale ou autres

53

53

Total

100

100

Suivant leurs occupations socioprofessionnelles, 53% des enquêtés sont dans la profession libérale, 31% sont des fonctionnaires et 16% sont soit élèves soit étudiants.

Tableau 5. Niveau d'études des enquêtés

Niveaux

Effectifs

Pourcentage

Primaire et/ou secondaire

33

33

Universitaires et postuniversitaires

42

42

Autres ou aucun niveau

25

25

Total

100

100

La majorité des enquêtés (42%) sont soit universitaires soit postuniversitaires. 33% sont du niveau soit primaire soit secondaire. 25% des enquêtés ont d'autres niveaux de scolarité ou carrément aucun.

2.2. Déroulement de l'enquête

Pour faciliter le dépouillement des données, nous traitons nos questionnaires item par item et nous avons préféré présenter les résultats sous forme de tableaux statistiques. Pour y arriver, nous sommes partie de l'idée de Claude Javeau19(*) qui stipule que quel que soit le mode de dépouillement, il importe d'avoir un plan de dépouillement que l'on compte respecter.

Tableau 6. Possession de la radio par les enquêtés

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

91

91

Non

9

9

Total

100

100

La majorité des personnes enquêtées possèdent des postes radios.

Tableau 7. Suivi de la radio par les enquêtés

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

91

91

Non

9

9

Total

100

100

Toutes les personnes enquêtées qui possèdent des postes radios suivent aussi la radio.

Tableau 8. Connaissance de la RCN par les enquêtés

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

100

100

Non

0

0

Total

100

100

Tous les enquêtés connaissent la RCN.

Tableau 9. Captage de la RCN dans les lieux d'habitation des enquêtés

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

86

86

Non

14

14

Total

100

100

Selon les données de ce tableau, la fréquence de la RCN est captée par la majorité des personnes enquêtées, soit 86% de notre échantillon.

Tableau 10. Suivi de la RCN par les enquêtés

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

86

86

Non

14

14

Total

100

100

Tous les enquêtés qui captent la fréquence de la RCN nous ont affirmé qu'ils la suivent aussi.

Tableau 11. Moment de suivi de la RCN par les enquêtés

Moment

Effectifs

Pourcentage

Le matin ou le soir

37

37

A tout moment

49

49

Pas de réponse

14

14

Total

100

100

49% des personnes enquêtées suivent la RCN à tout moment et 37% la suivent soit le matin soit le soir.

Tableau 12. Contexte de suivi de la RCN par les enquêtés

Contexte de suivi

Effectifs

Pourcentage

A la maison

26

26

Au travail, aux champs, au marché...

60

60

Pas de réponse

14

14

Total

100

100

La majorité des personnes enquêtées suivent les programmes de la RCN soit au travail, soit aux champs, soit au marché. Il s'agit de 60% des enquêtés. 26% les suivent à la maison.

Tableau 13. Programmes de la RCN que les enquêtés préfèrent suivre

Programmes

Effectifs

Pourcentage

Nkenimpikunkuna

19

19

Makinuyabwala

22

22

Nsemo Sport

13

13

Mavimpikeluzingu

12

12

Longukabazuzi

20

20

Pas de réponse

14

14

Total

100

100

La majorité des personnes enquêtées préfèrent suivre l'émission Makinuyabwala (22%). 20% s'intéressent plus à l'émission Longukabazuzi, 19% ont parlé de Nkenimpikukuna, 13% suivent Nsemo Sport et 12% de Mavimpikeluzingu.

Tableau 14. Impact de la RCN sur la vie sociale des enquêtés

Impact

Effectifs

Pourcentage

Positif

96

96

Négatif

4

4

Total

100

100

La quasi-totalité des enquêtés (96%) estiment que la RCN a un impact positif sur la vie sociale de la population du territoire d'Idiofa.

Tableau 15. Raisons d'impact positif de la RCN sur la vie sociale des enquêtés

Raisons

Effectifs

Pourcentage

Proximité aux problèmes sociaux

69

71.8

Disponibilité des infos en temps réel

27

28.1

Total

96

99.9

Selon les enquêtés, la RCN a un impact positif parce qu'elle se rapproche des problèmes sociaux de la population (71.8%) et parce que ses informations sont disponibles et parviennent en temps réel à la cible.

Section 3. Interprétation des résultats

Au regard des données recueillies pendant l'enquête, nous tirons les valeurs interprétatives selon lesquelles la majorité des personnes enquêtées possèdent et suivent la radio. Tous connaissent la RCN et sa fréquence est captée par la majorité des personnes enquêtées qui nous ont confirmé qu'elles suivent aussi cette RCN, généralement à tout moment, et que ce soit au travail, aux champs, au marché ou à la maison.

Parmi les programmes les plus suivis par les enquêtés, nous avons noté Makinuyabwala (qui a totalisé 22%), Longukabazuzi (avec 20%), 19% pour Nkenimpikukuna, 13% pour Nsemo Sports et 12% pour Mavimpikeluzingu.

En considérant leur manière de suivre la RCN, il s'est avéré que la quasi-totalité des enquêtés estiment que ce média a un impact positif sur la vie sociale de la population du territoire d'Idiofa, impact dû au fait que cette station radio traite des sujets dont l'importance sociale rencontre les préoccupations de la population et parce que ces informations sont disponibles et parviennent en temps réel à la cible. Ceci nous permet de confirmer notre hypothèse de départ.

CONCLUSION GENERALE

Le travail que nous venons de réaliser dans le cadre de notre travail de fin de cycle de graduat en Sciences de l'Information et de la Communication a porté l'impact de la Radio Communautaire Nsemo sur la population du territoire d'Idiofa.

Notre question spécifique de recherche a été posée de la manière suivante : quel est l'impact de la Radio Communautaire Nsemo sur la population du territoire d'Idiofa ?

En guise de réponse provisoire, nous avons formulé l'hypothèse selon laquelle en milieu rural, l'impact d'un media comme la radio est fonction de sa proximité et de sa disponibilité à répondre aux attentes de la cible.

Pour vérifier la validité de cette hypothèse, nous avons utilisé la méthode sociologiqueappuyée par les techniques d'enquête par questionnaire et d'analyse documentaire.

Quant à l'articulation de notre travail, elle a comporté trois chapitres, en plus de l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre a porté sur le cadre conceptuel et théorique de l'étude. Nous y avons défini les concepts impact, radio et public et avons inscrit cette étude dans le cadre de la théorie de la toute-puissance des médias.

Le deuxième chapitre s'est consacré à la présentation de nos éléments de contexte en présentant le cadre empirique de notre enquête.

Dans le troisième chapitre, nous avons examiné les résultats empiriques de recherche en vue de vérifier notre hypothèse de départ. Ces résultats nous ont permis de valider notre hypothèse.

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages

1. ANDRE, P., et autres, L'évaluation des impacts sur l'environnement, Québec, Presse Internationale polytechnique, 2010, p.398.

2. BARTOLI, A., Communication et organisation, Paris, Editions des Organisations, 1997.

3. BERTRAND, C.-J., Introduction à la presse, la radio et la télévision, Paris, Editions Else, 1999.

4. BRECHON, P., (dir.), Enquêtes qualitatives, enquêtes quantitatives, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2011.

5. CITTON, Y., Lire, interpréter, actualiser. Pourquoi les études littéraires ? Bruxelles, Editions Amsterdam, 2007.

6. DERVILLE, G., Le pouvoir des médias, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2017.

7. FALCONI, A., Les bases de l'audio-visuel, Kinshasa, éd saint Paul d'Afrique, 1992.

8. GUIBERT, J., et JUMEL, G., Méthodologie des pratiques de terrain en sciences humaines et sociales, Paris, Armand Colin, 1987.

9. JAVEAU, C., Méthodologie de recherche en sciences socio-humaines, Paris, Editions de La Découverte, 1992.

10. KOTLER, P., et DUBOIS, B., Marketing management, Paris, Nouveaux Horizons, 2009.

11. MOREL, P., La communication d'entreprise, Paris, Editions Vuibert, 2002.

12. SERVANT, J.-C., et SCHENEBER, P., Le pouvoir d'informer, Paris, éd. Robert Font, 1972.

Dictionnaires

1. Dictionnaire Le Petit Larousse Illustré, Paris, Larousse, 1987.

Notes des cours

1. NDEKE, P., Sociologie générale, cours inédit de 1er graduat, Kinshasa, Institut Facultaire des Sciences de l'Information et de la Communication, 2011.

2. OKOMBA, P., Sociologie de la communication, cours inédit de 1ère licence en Communication des Organisations, Kinshasa, Institut Facultaire des Sciences de l'Information et de la Communication, 2012.

TABLE DES MATIERES

Epigraphe i

IN MEMORIAM ii

DEDICACE iii

REMERCIEMENTS iv

0. INTRODUCTION 1

1. Problématique 1

2. Hypothèse 3

3. Méthode et technique 3

4. Délimitation du sujet 3

5. Difficultés rencontrées 3

6. Division du travail 3

Chapitre I - CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 5

Section 1. Cadre conceptuel 5

1.1. Impact 5

1.2. Radio 6

1.2.1. Définition 6

1.2.2. Typologie de la radio 7

1.2.2.1. Radio communautaire 8

1.2.2.2. Radio privée ou commerciale 8

1.2.2.3. Radio publique ou nationale 9

1.2.2.4. Radio internationale 10

1.2.3. Fonctions de la radio 10

1.2.3.1. Informer 10

1.2.3.2. Former ou Eduquer 10

1.2.3.3. Divertir 11

1.3. Public 11

1.3. Territoire d'Idiofa 13

Section 2. Cadre théorique 14

Chapitre II - PRÉSENTATION DU CADRE D'ÉTUDE 17

1. Historique 17

2. Localisation 17

3. Nature juridique 18

4. Objet social 18

5. Organisation 19

6. Fonctionnement 19

7. Les attributions : 20

Chapitre III - RESULTATS EMPIRIQUES 22

Section 1. Protocole méthodologique 22

Section 2. Présentation des données 24

2.1. Description de la population étudiée 25

2.2. Déroulement de l'enquête 27

Section 3. Interprétation des résultats 31

CONCLUSION GENERALE 32

BIBLIOGRAPHIE 34

TABLE DES MATIERES 36

* 1 P. BRECHON (dir.), Enquêtes qualitatives, enquêtes quantitatives, Grenoble, PUG, 2011, p. 105.

* 2 P. ANDRE et autres, L'évaluation des impacts sur l'environnement, Québec, Presse Internationale polytechnique, 2010, p.398.

* 3 Dictionnaire Le Petit Larousse Illustré, Paris, 1987.

* 4 OKOMBA, P., Sociologie de la communication, cours inédit de 1ère licence, Kinshasa, IFASIC, 2012.

* 5 C.-J. BERTRAND, Introduction à la presse, la radio et la télévision, Paris, Editions Else, 1999, p.45.

* 6 SERVANT J.C et SCHENEBER P., Le pouvoir d'informer, Paris, éd. Robert Font, 1972, P.251

* 7FALCONI, les bases de l'audio-visuel, éd saint Paul d'Afrique, Kinshasa, 1992, P.52

* 8 P.NDEKE, Sociologie générale, cours inédit de 1er graduat, Kinshasa, IFASIC, 2010-2011.

* 9 A.BARTOLI, Communication et organisation, Paris, Editions des Organisations, 1997, p.15.

* 10 P.KOTLER et B.DUBOIS, Marketing management, Paris, Nouveaux Horizons, 2009, p.203.

* 11 P.MOREL, La communication d'entreprise, Paris, Editions Vuibert, 2002, p.78.

* 12 CITTON, Y., Lire, interpréter, actualiser. Pourquoi les études littéraires ? Bruxelles, Editions Amsterdam, 2007, p. 348.

* MULONGO, Freddy, rôle des radios de proximité avant, pendant et après les élections, op. cit., p.12

Colin FRASER et Sonia RESTREPO E., manuel de la radio communautaire, UNESCO,2001, p.5

F. Balle, dictionnaire des médias, éd. La rousse, Paris 1998, p.208

https://fr.m.wikipédia.org

Wikipédia encyclopédie page consulté le 30 aout 2021

* 13 Grégory DERVILLE, Le pouvoir des médias, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2017.

* 14 Paul Lazarsfeld,

* 15Lazarsfeldet al., 1944, p. 137.

* 16GUIBERT J. et JUMEL G., Méthodologie des pratiques de terrain en sciences humaines et sociales, Armand colin, Paris, 1987, p.109-110.

* 17 Idem, p.105.

* 18 GULBERT J et JUMEL G., Op. Cit., p.106.

* 19JAVEAU, C., Méthodologie de recherche en sciences socio-humaines, Paris, Editions de La Découverte, 1992, p. 23.






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