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Contribution de l'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désœuvrée de la ville de Goma


par Jackson Amani Nzayo
Institut supérieur de développement rural des grands lacs - Graduat 2015
  

Disponible en mode multipage

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DECLARATION

Je soussigné AMANI NZAYO Jackson déclareque le présent travail de recherche intitulé « contribution de l'ONGD-CAJED surl'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma. », est le fruit de mes propres efforts et qu'il n'a jamais été présenté ni défendu en aucune institution d'enseignement supérieur et universitaire.

Je reconnais avoir mentionné toutes les sources de mes informations.

Date ............... Le....../....../2015

Nom : AMANI NZAYO Jackson

Signature..............................

APPROBATION

Je soussigné Chef de Travaux Jacques SHARO, certifie avoir dirigé le travail de l'étudiant AMANI NZAYO Jackson, intitulé « Contribution de l'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma. », l'originalité de cette recherche est que la facette explorée et exploitée n'a jamais été étudiée par d'autres chercheurs. C'est pourquoi je le recommande à la section pour qu'il soit évalué.

Date .................. le,.../...../2015

Nom : CT Jacques SHARO

Signature ..............................

EPIGRAPHE

«Vos enfants ne sont pas vos enfants, ce sont les fils et les filles de l'appel de la vie, ils viennent à travers vous et non de vous, et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas »

Khalil Gibran

DEDICACE

A mon très cher père Evariste NZAYO ;

A ma très chère mère Julienne KAYONDE ;

A tous mes frères et soeurs ;

A tous mes condisciples et amis de lutte ;

A tous ceux-là dont les noms n'ont pas été cités ;

AMANI NZAYO Jackson

REMERCIEMENTS

Il nous serait une fuite réelle de franchir les études supérieures, notamment de cycle de graduat en planification régionale et nationale sans déposer un bouquet de fleur aux personnes qui nous ont apporté toute forme de soutien pour le développement de cette oeuvre.

A l'Eternel Dieu qui nous a accordé le souffle de vie car sans lequel cette oeuvre serait une utopie.

Qu'il nous soit paisible de remercier vivement en particulier le Chef de Travaux Jacques SHARO, directeur de ce travail qui a accepté de le diriger malgré les multiples occupations qui l'entourent. Nous tenons aussi à remercier les autorités académiques de l'ISDR-GL et tout le corps professoral pour leur dévouement à notre formation, surtout notre directeur général, le Professeur Dr AYOBANGIRA et également le Secrétaire Générale Académique le CT Master RUREMESHA KINYATA pour tous les conseils qu'il nous prodigue.

Un mérite particulier va à l'endroit de notre père Evariste NZAYO et notre mère Julienne KAYONDE pour leur sacrifice héroïque consentis en notre faveur. Leurs conseils et bénédictions nous accompagnent du jour le lendemain.

L'expression de notre reconnaissance s'adresse à nos frères et soeurs Raymond NZAYO, Félix Di-Mateo SHWEKA, Désiré NZAYO, Jean Paul NZAYO, Zawadi NZAYO, Jeanne NZAYO, Esperance NZAYO, Aimée SHOMBO, Léon MUGARUKA, Eric NZAYO, Ruth MUNGUAKONKWA pour nous avoir encouragé à étudier et pour leurs conseils.

De manière spéciale, nous exprimons nos remerciements à nos cousines, cousins, compagnons et ami(e)s de lutte : Sylvie KAKOTI, Faida KAKOTI, Nicole KAKOTI et Seth KAKOTI, Prudent Scott, Pascal BISIMWA, Arnold SAFARI, Jean de Dieu BISIMWA, Angel N'SAPU, Olivier KAWA, Aganze MAHESHE, Patricia BISIMWA, William N'KUBA, Justin SWEDDY, Nicole BAREKE, Francine BAREKE, Zawadi BAREKE, Espoir BAREKE...

Que tous ceux qui n'ont pas été cité nommément qu'ils trouvent à travers ces quelques lignes nos remerciements.

AMANI NZAYO Jackson

SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

ASBL : Association Sans But Lucratif

AGR : Activités génératrices de revenu

B.P  : Boîte Postale

C.A.F.O.D : Catholic Fund for Overseas Development

C.E.A.F.O.J.E : Centre d'Accueil et de Formation des Jeunes et Enfants de la Rue

C.T  : Centre de transit

C.T.O : Centre de Transit et d'Orientation

CAJED : Concert d'Actions pour Jeunes et Enfants Défavorisés

Cél: Célibataire

EAFGA  : Enfants Associés aux Forces et Groupes Armés

EFP  : Ecole de Formation et de Production

ESFGA  : Enfants Sortis des Forces et Groupes Armés

ISDR-GL  : Institut Supérieur de Développement rurale des Grands-Lacs

Nbre: Nombre

ONGD : Organisation Non Gouvernemental de Développent

P.E.O : Point d'Ecoute et d'Orientation

PAM  : Programme Alimentaire Mondial

PNDDR : Programme National de Désarmement Démobilisation et Réinsertion

ROI  : Règlement d'Ordre Intérieur

TFC : Travail de Fin de Cycle

UNICEF  : United Nations Children's Fund

TABLES DES MATIERES

DECLARATION ERREUR ! SIGNET NON DÉFINI.

APPROBATION II

EPIGRAPHE III

DEDICACE IV

REMERCIEMENTS V

SIGLES ET ABREVIATIONS VI

TABLE DES MATIERES................................................................................................VII

RESUME DU TRAVAIL VIII

CHAP 0. INTRODUCTION GENERALE 1

O.1. ETAT DE LA QUESTION 1

0.2. PROBLEMATIQUE 5

0.3 HYPOTHESES DE TRAVAIL 8

0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL 8

0.4.1. OBJECTIF GLOBAL 8

O.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES 8

0.5. CHOIX ET INTERET DU TRAVAIL 8

0.6. DELIMITATION DU SUJET 9

0.8. CONTRAINTE DE LA RECHERCHE 10

CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA VILLE DE GOMA ET GENERALITES SUR LE SUJET 11

0.1. INTRODUCTION 11

I.1.1 Situation géographique 13

I.1.2. ASPECT POLITICO-ADMINISTRATIF 15

I.1.3. ASPECT DÉMOGRAPHIQUE 15

I.1.4. ASPECT ÉCONOMIQUE 16

I.1.5. ASPECT SOCIO CULTUREL 17

I.2. PRESENTATION DE L'ONG CAJED 18

II.7. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 20

A.ORGANIGRAMME 20

II.9. DIFFICULTES DE L'INSTITUTION 24

I.2. REVUE DE LA LITTERATURE 24

I.2.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS CLÉS 24

I.2.2. APPROCHE THEORIQUE 26

CHAP II. APPROCHE METHODOLOGIQUE, PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE 32

II.0.INTRODUCTION 32

II.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE 32

II.1.1. CADRE DE RECHERCHE 32

II.1.2. TYPE DE RECHERCHE 32

II.1.3. MÉTHODES, TECHNIQUES ET OUTILS 33

II.1.5. COLLECTE DES DONNÉES 35

II.1.6. PERTINENCE ET FIABILITÉ DE L'ÉTUDE 36

II.2. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE...........................................36

II.2.1. Objectif de l'enquêté ................................................................................. 37

II.2.2. INTERPRETATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE 44

II.3. DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE 47

CHAP III : PROJET DE CONSTRUCTION D'UN CENTRE D'APPRENTISSAGE DES METIERS GENERATEURS DES REVENUS EN FAVEUR DE LA JEUNESSE DESOEUVREE DE LA VILLE DE GOMA 49

III.0. INTRODUCTION 49

III.1. IDENTIFICATION DU PROJET 49

III.1.1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION 49

III.2. ETUDE DU PROJET 51

III.3. OPPERATIONALISATION DU PROJET 52

III.4. PLANIFICATION DES INTRANTS 56

III.5. CHRONOGRAMME DES ACTIVITE 61

III. 6. BUDGETISATION 62

III.7. RENTABILITE DU PROJET............................................................................................................66

III.8. CADRE LOGIQUE...................................................................................... ...........67

CONCLUSION GENERALE 6

BIBLIOGRAPHIE 72

RESUME DU TRAVAIL

Ce travail se veut une contribution à la question de la jeunesse de la ville de Goma, une jeunesse dont les conditions de vie étaient marquées par la malnutrition, et des maladies sans aucune chance d'avoir accès à des soins médicaux. Ils étaient contraient de voler afin de trouver de la nourriture et de l'argent pour survivre. D'innombrables enfants sont morts de faim ou de maladies. Pendant des mois voire des années ils ont dormis dehors et été exposées à plusieurs problèmes les rendant vulnérables. Dans cette recherche, nous mettons l'accent sur les rôles et les initiatives prises par l'ONGD-CAJED censée répondre et corriger les disfonctionnements qui touchent les jeunes. Nous cherchons à savoir si CAJED contribue à l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée. Après analyse sur la contribution de CAJED dans l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée nous avons remarqué que l'apprentissage des métiers a été l'activité la plus faiblement réalisée des toutes les autres activités entreprises en faveur des jeunes (Cfr Tableau VII). La majorité des jeunesenquêtés soit 71,25% ne participe à aucune formation leur permettant de développer des compétences professionnelle. Cela est en partie dû au manque des ateliers d'apprentissage des métiers.Aprèsl'encadrement plusieurs jeunes sont réinsérés dans leur famille d'accueil maisle programme de réinsertion socio-économique et professionnelle est très difficile à mettre en place et doit relever des nombreux défis. De nombreux jeunes sont sans expériences professionnelles qui pouvaient les permettre d'intégrer la vie socio-économique et améliorer leurs conditions de vie.

Cependant, après analyse de l'enquête menée sur terrain, nous avons remarqué que ce problème existe au niveau de la jeunesse encadrée au sein de CAJED. Pour aider à améliorer cette situation 60 jeunes sur 80 soit 75% de nos enquêtés ont proposé la création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs de revenus (Cfr Tableau XIV).

Pour contourner ce problème et espérer d'améliorer les conditions de vie, mais aussi dans l'espoir de contribuer à la réinsertion socio-économique et professionnelle des jeunes dans la ville de Goma, nous avons pensé créer un projet visant la construction d'un centre d'apprentissage des métiersgénérateurs des revenus pour les jeunes désoeuvrés, un projet ayant un coût globale de 252 748,4$.

CHAP 0. INTRODUCTION GENERALE

O.1. ETAT DE LA QUESTION

Nous devons comprendre que tout homme est limité dans tous les domaines de la vie courante. Comme nous n'avons pas cette capacité de tout connaître, nos recherches nous ont poussé de consulter la documentation des autres chercheurs tels que :

1. BARAMBESHA MANIRIHO Emmanuel : dans son travail intitulé « Fonctionnement d'une ASBL et sa contribution dans l'encadrement des jeunes et enfants défavorisés, cas de CAJED », voulait saisir le bien fondé sur les initiatives de l'ONG-CAJED et son apport dans la résolution du problème de la jeunesse défavorisée de la ville de Goma. Après ses investigations, il a montré qu'au total, par rapport à ces objectifs et dans l'ensemble pour les trois années analysées, le CAJED a réalisé 3337 actions, dont la grande partie concerne l'intégration (56,9%) par rapport au contact (43,1%). Les activités de réinsertion familiale ont constitué la plus grande part des actions entreprises par le CAJED. Dans l'ensemble l'apprentissage des métiers n'a été que faiblement réalisé ; les parts respectives revenant à cette activité vont de 16 ,41% en moyenne de trois années analysées (BARAMBESHA MANIRIHO, 2003).

2. Renaud COPPIETERS'T WALLANT dans son ouvrage intitulé Jeunesse marginalisée espoir de l'Afrique, montre que la jeunesse est véritablement au centre de la crise que traverse l'Afrique contemporaine. Elle y est à la fois enjeu, acteur et victime. Majoritaire dans la population, elle représente une masse énorme exposée aux manipulations les plus suspectées et aux explosions les plus incontrôlables. Souvent désoeuvrée dans les villes, elle est sans perspective d'avenir dans les campagnes. On a beaucoup misé sur l'école. Mais la plus part des pays, celle-ci ne touche efficacement qu'une maturité ; comme elle ne parvient pas à reconsidérer ses finalités et ses moyens d'action pour les adapter à la solution, les services qu'elle rend sont de qualité de plus en plus douteuse. Pour pallier à ce problème, l'auteur pense qu'on peut permettre, au coup par coup, à des filles, à des garçons ou à des femmes de s'en sortir, mais on n'éliminera pas la prostitution pour autant : il faut donc, par la mise en oeuvre des moyens éducatifs et préventifs, faire en sorte qu'elle cause le moins de dégâts possibles. (R. Coppiesters't WALLANT, 1992).

3. AFIREM dans son ouvrage intitulé « l'enfance maltraitée du silence à la communication » montre que beaucoup de jeunes sont désoeuvrés parce qu'ils sont négligés par la société et sont déscolarisés sans motif, il dit que les jeunes sont maltraités du fait de violence physique et psychologique, des négligences lourdes, d'abus sexuel et que plusieurs centaines d'entre eux meurent chaque année. A la fin, il fait un appel aux institutions pour enfance de faire respecter les droits de l'enfant à la société. (AFIREM, 1991)

4. NYEBO MABAKA dans son travail intitulé « problématique de la réinsertion des enfants démobilisés », montre que le grand problème de la réinsertion des jeunes démobilisés dans la vie normale réside au niveau du manque d'occupations dans la vie professionnelle après leur insertion. Pour lutter contre ce grand problème, l'auteur a conçu un projet visant la création d'un centre d'ateliers de couture en faveur des enfants démobilisés et réinsérés par CAJED (NYEMBO MABAKA, 2008).

5. DIGITAL CONGO dans son étude menée sur la jeunesse désoeuvrée montre que la jeunesse désoeuvrée est une bombe à retardement et un frein du développement pour la RDC, certains Kinois ont indiqué en ce qui concerne ce phénomène qu'il y a manque d'encadrement de la jeunesse par l'Etat congolais.

Dans la suite de son étude sur cette jeunesse désoeuvrée, digital Congo montre que les parents sont incapables d'assurer leur rôle à cause de la misère généralisée et du coût élevé des frais de scolarité. La population congolaise a besoin du sursaut des ainés pour un encadrement adéquat des jeunes menacés par un phénomène perçu comme une bombe à retardement (Digital Congo, 2013).

6. SENGIYUMVA SENGABO dans son travail intitulé « impact des activités du centre des jeunes Don Bosco Ngangi sur la réinsertion socio-économique des enfants défavorisés de la ville de Goma au Nord-Kivu » montre qu'en 2008 les activités du centre des jeunes don Bosco Ngangi n'ont pas favorablement contribué sur la réinsertion-socio-économique des jeunes défavorisés. Cependant, il démontre que sur 10 jeunes encadrés, 4 sont facilement réinsérés dans la vie normale. Dans ces investigations, les jeunes ont proposé la construction d'un atelier de menuiserie pour le renforcement de leur réinsertion socio-économique (SENGIYUMVA SENGABO, 2008).

7. N'SHUKANO BUCHU dans son travail portant sur l'analyse des actions des ONG en faveur des enfants en situations difficiles de la ville de Goma, montre que l'ONG INUKA organise beaucoup d'activité visant à rendre la vie possible aux enfants. Ces activités sont surtout basées sur l'éducation, la formation et la scolarisation des enfants en difficultés. Dans ces recherches, l'auteur remarque qu'une majorité des enfants encadrés par EAL-INUKA bénéficie d'une scolarisation gratuite. Il finit par dire que l'institution entreprend des bonnes actions en faveur des enfants défavorisés mais elle est souvent bloquée dans la réalisation de ces objectifs par manque des financements. (N'SHUKANO BUHU, 2012).

8. Pour AMIRSHAHI dans son ouvrage intitulé « la jeunesse dans la succession des générations », montre qu'il y a un problème social et politique de la jeunesse. Pour le traiter, il faut reconnaitre pleinement l'émergence d'un nouvel âge de la vie en mettant en place un statut social de la jeunesse. Mais aussi l'auteur propose une autre solution de mettre en place une politique de jeunesse qui fait face aux divers besoins de la jeunesse congolaise. Ces besoins deviennent ainsi des enjeux dont la solution passe par l'éradication de la pauvreté des jeunes, seul gage d'impulsion d'un développement durable (AMIRSHAHI, 2007).

9. AZOMBWA KOLOSOKO dans son étude intitulée  «Contribution des ONG dans la réduction de taux de vulnérabilité des enfants de la ville de Goma », cherchait à savoirl'impact des activités des ONG sur l'amélioration des conditions de vie des enfants vulnérables. Dans son hypothèse, il dit que les actions de l'ONG-CAJED oeuvrant en faveur des enfants vulnérables contribueraient à l'amélioration de leurs conditions de vie. Il finit par dire que le CAJED se bat du jour le lendemain pour contribuer à l'auto-prise en charge des enfants vulnérables.

Cependant, il dit que sur 80 enfants vulnérables encadrés par CAJED, 52 d'entre - eux soit 65% proposent la création des ateliers de couture, de menuiserie et des garages automobiles pour la création d'emploi (AZOMBWA KOLOSOKO, 2008).

10. En fin le R.P.Guy d'Haenens dans son étude menée sur « La jeunesse et le développement », montre que la jeunesse congolaise est mal encadrée, ne sachant à quel saint se vouer, se charger, avec des moyens de bord, de sa propre survie, met en place une gamme des mécanismes d'adaptation en s'investissant plus souvent dans la délinquance juvénile. Cette délinquance est une réponse faisant remarquer que les jeunes font ce qu'ils ne devraient pas faire. L'auteur finit par dire qu'éduquer la jeunesse d'aujourd'hui c'est assurer la promotion progressive de l'humanité ; et évoque le cas des jeunes gens formés à l'institut supérieur de développement rural qui ne veulent pas se consacrer aux problèmes des jeunes (Révérend Père Guy D'HAENENS, 1981).

Ces différents auteurs parlent sur la jeunesse désoeuvrée et la situation dans laquelle elle se trouve. Quant à nous, nous parlons sur la contribution de l'ONGD-CAJED dans l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma. Pour ce faire, l'originalité de ce travail se justifie d'abord par l'orientation de nos objectifs ensuite par le choix de population cible, en outre ce même sujet diffère des autres à partir du moment que nous avons eu à analyser non seulement les causes de ces problèmes, mais aussi son impact sur la vie socio-économique.

En ultime, l'originalité de ce travail se justifie par la proposition des nouvelles stratégies qui n'étaient pas encore proposées par nos prédécesseurs.

0.2. PROBLEMATIQUE

En cette période du troisième millénaire, la problématique de l'encadrement de la jeunesse se pose dans un monde en pleine mutation, où l'explosion démographique, la crise économique généralisée et les fléaux affectent grandement la société et singulièrement sa couche juvénile. La jeunesse étant mal encadrée surtout que c'est sur elle que repose l'avenir de la nation, ne sachant quoi faire, elle s'investisse plutôt dans la délinquance. De nombreux maux minent la génération montante et freine son élan dans l'oeuvre de construction nationale. Ces maux sont entre autre des problèmes d'éducation, d'emploi, de pauvreté, d'environnement, de toxicomanie et de santé. Les grands défis de notre temps, la désertification et son corollaire, la famine, la drogue devenue endémique et le chômage plongent les jeunes dans un état de désespoir voire même de fatalisme d'où un manque d'initiatives au niveau de la jeunesse. Les Nations Unies estiment à 150 millions le nombre des jeunes définis comme jeunes désoeuvrés. Les causes peuvent être multiples : Violence, drogue, alcoolisme, décès d'un parent, explosion familiale, conflits armés, catastrophe naturelles ou simples et l'effondrement socio-économique. Si certains survivent grâce à des petits boulot comme cireurs de chaussures ou vendeurs au marché, nombreux sont ceux qui meurent dans la rue, victime de la drogue, des guerres des gangs ou des maladies sans aucune forme d'éducation de base ni la moindre notion économique, ces enfants n'ont aucun avenir et leur espérance de vie reste effroyablement basse (Rapport UNESCO, 2014).

La République Démocratique du Congo est complètement dominée par la croissance démographique, les catastrophes écologiques, les conflits armés et les crises économiques, voilà pourquoi une question reste à savoir de quel est le sort réservé à la jeunesse. Selon le sondage, la majorité de la jeunesse congolaise à l'Est du pays est désoeuvrée suite à la pauvreté et au chômage. Cette jeunesse est plus en plus nombreuse et qui constitue la relève de demain, est de nos jours confrontée à des sérieux problèmes, suscitant des grandes réflexions.

Aujourd'hui en RDC il est très difficile de savoir la place qu'occupe la jeunesse dans le développement du pays, tant cette jeunesse est confrontée au manque d'emploi, d'éducation, aux méfaits de la prostitution, de l'alcool, de la drogue, de malnutrition et d'abandon. Ainsi, la jeunesse situe le grand problème de son évolution dans la douloureuse interrogation qu'elle se pose du jour au lendemain « Qu'est-ce-que je veux faire pour vivre ? ». Le manque de réponse à cette question conduit à ce que nous déplorons aujourd'hui et que nous appelons « délinquance juvénile » (R.P.Guy d'Haenens, 2012).

La province du Nord-Kivu en général et particulièrement la ville de Goma, les jeunes congolais n'ont pas le moyen d'agir. A défaut de recevoir une éducation de qualité, des emplois décents, des moyens de subvenir à leurs besoins et un accès aux soins de santé, ils s'investissent plutôt dans la débrouillardise, surtout au vol afin de trouver de la nourriture et de l'argent pour survivre.

D'innombrables jeunes meurent de faim ou de maladie. Pendant des mois voire des années, ils dorment dehors et sont exposés à plusieurs problèmes, les rendant vulnérables. De nombreux jeunes ne participent à aucune formation leur permettant de développer des compétences professionnelles, cela est en partie dû au manque des centres d'encadrement et d'atelier d'apprentissage des métiers qui pouvaient leurs permettre de trouver un encadrement adéquat et changer leurs conditions de vie. L'encadrement ne vise pas seulement à ce que les jeunes soient réinsérés dans la vie normale, il est aussi essentiel que ces derniers soient aidés économiquement et psychologiquement, afin de subvenir aux besoins de leurs enfants. Beaucoup des garçons et des filles sont stigmatisés par leur communauté. Les jeunes filles devenues mères doivent trouver seul à manger, de quoi se loger, et demeurent invisibles puisqu'elles sont vue d'un oeil plutôt que comme les victimes de terribles abus (Pole Institute, 2013).

La population de la ville a besoin du sursaut des ainés pour un encadrement adéquat des jeunes menacés par un phénomène perçu comme une bombe à retardement ou un legs de la gestion chaotique des premières années de la république. Une catégorie de la jeunesse actuelle sans emploi, ni occupation a sombré dans le désarroi et fait peur, l'on serait même en droit de se demander si l'élite politique a conscience de la situation précaire dans laquelle elle se trouve actuellement. Les statistiques montrent que la République Démocratique du Congo compte environs 600 000 jeunes en situation difficile. Ce sont des enfants et des jeunes de moins de 18 ans dont 74% sont des garçons et 26% des filles. Deux tiers d'entre eux ont encore un ou deux parents en vie, 20% de ces enfants n'ont jamais été scolarisé. La majorité, soit de 64% a le niveau du cycle primaire. Il y a manque d'encadrement de la jeunesse par l'Etat congolais et par les parents.

Fait-on observer de bonnes sources, les parents sont incapables d'assurer leur rôle à cause de la misère généralisée et du coût élevé des frais de scolarité. Ces jeunes devraient être récupérés et encadrés par l'Etat ou de créer des centres d'hébergement et de récupération. Dans le cas contraire, l'Etat devrait subventionner les centres et les associations des particuliers qui s'occupent de l'encadrement de la jeunesse.

La désarticulation qui existe entre la famille, l'Etat et les associations entraine la déperdition de la jeunesse congolaise. Cette réalité pourtant déplorable rencontrée en RDC et dans la ville de Goma en particulier, parfois avec beaucoup d'ampleur en ce sens que la crise observée depuis plusieurs années freine le développement économique de ce pays (Digital Congo, 2013).

Devant la gravité de la situation, il s'observe depuis un certain temps une certaine prise de conscience dans les organisations de tous genres qui se bousculent pour venir au secours de cette jeunesse désoeuvrée.

En parenthèse de ces organisations, se trouve l'ONGD-CAJED (le Concert d'Action pour Jeunes et Enfants Défavorisés) qui est l'acteur parmi les principaux qui militent en faveur de cette jeunesse qui fait l'objet de notre étude.

C'est dans ce contexte que nous avons pensé en nous orientant au CAJED ; nous avons voulu saisir le bien-fondé d'une telle initiative.

Par apport à cette visée, l'unique question qui émerge peut être libellée de la manière suivante : l'ONGD-CAJED apporte-t-elle une réelle contribution sur l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma et leur réinsertion dans la vie socioprofessionnelle ?

Pour faire l'objet de notre étude, nous cherchons à répondre aux interrogations spécifiques suivantes :

1. Quel est l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée ?

2. Quelle est la piste de solution pour améliorer la réinsertion socio-économique et professionnelle ainsi que les conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée ?

0.3 HYPOTHESES DE TRAVAIL

Une hypothèse est une proposition de réponse à la question posée  (M. GRAWITZ, 2000).

Au regard des préoccupations évoquée ci-haut les hypothèses suivantes doivent être vérifiée :

1. La réinsertion socio-économique, la réinsertion socio-professionnelle, l'accompagnement psycho-social et la réinsertion familiale seraient les différentes réalisations qui détermineraient l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma.

2. La création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus constituerait une piste de solution pour améliorer la réinsertion socio-économique et professionnelle et les conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma.

0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL

A travers ce travail, nous voulons atteindre les objectifs suivants :

0.4.1. OBJECTIF GLOBAL

Notre travail se fixe comme objectif global de savoir comment l'ONGD-CAJED contribue à l'amélioration des conditions de vie des jeunes en situation difficile et leur réinsertion dans la vie socioprofessionnelle et familiale.

O.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

- Déterminer l'impact du rendement des actions menées par CAJED en faveur de la jeunesse désoeuvrée.

- Proposer des solutions pour améliorer les conditions d'encadrement de jeunes désoeuvrés.

0.5. CHOIX ET INTERET DU TRAVAIL

Le choix porté à ce sujet se justifie par le souci d'évaluer la contribution à la résolution des problèmes de la jeunesse désoeuvrée et les moyens mis en oeuvre pour réaliser cette mission.

0.5.1. Intérêt personnel

Personnellement l'intérêt de ce travail sera la découverte d'une nouvelle expérience sur les problèmes de la jeunesse et se fonder surtout sur le dévouement et la sympathie de ma personne, aux problèmes des jeunes plutôt que sur une qualification technique quelconque.

0.5.2. Intérêt socio-économique

Hormis le cadre purement théorique, l'intérêt socio-économique de ce travail est évident dans le mesure où il permettra de saisir les mécanismes utilisés par les institutions et organisations d'encadrement des jeunes désoeuvrés et les possibilités de renforcer ces secteurs qui semblent reculer au moment où le besoin se fait sentir surtout de la destruction du tissu économique du pays par la misère. Faire comprendre à l'Etat et à la société par le biais de ce travail, le bien fondé du soutien des initiatives des organisations d'encadrement de la jeunesse et plus particulièrement l'ONGD-CAJED.

0.5.3. Intérêt scientifique

Les recherches n'ont pas été faites seulement pour l'obtention d'un diplôme plutôt pour qu'ils soient un miroir pour les autres chercheurs qui nous précédons. Nous voulons que ceux qui viendront après nous, trouvent une documentation fiable, nécessaire et utile qui les aidera à parachever leurs investigations.

0.6. DELIMITATION DU SUJET

A. Délimitation spatiale

Notre travail se limite au niveau de la contribution de l'ONGD-CAJED sur l'encadrement des jeunes et enfants désoeuvrés de la ville de Goma, Province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

B. Délimitation temporaire

Notre travail s'étend sur trois exercices successifs, il s'agit de la période allant de 2012 à 2014.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion générale, ce présent document est constitué de trois Chapitres :

- Le premier chapitre s'étale sur la présentation du milieu d'étude et généralités sur le sujet ;

- Le second chapitre évoque l'approche méthodologique, la présentation et la discussion des résultats ;

- Le troisième chapitre présente le projet de développement.

0.8. CONTRAINTE DE LA RECHERCHE

Au cours de notre recherche nous avons connus quelques problèmes auxquels nous avons pu surmonter entre autres :

- Le moyen financier et matériel limite ;

- L'abstinence des certains enquêtés à certaines questions d'enquête ;

- L'inaccessibilité pour certains documents qui sont nécessaires pour la lecture,

- Des contre temps ce faisaient remarquer lors de la recherche,

- Le quasi inexistence des documents précis relatifs aux associations de la jeunesse de la ville de Goma.

Malgré toutes les difficultés, nous sommes arrivés à la réalisation de ce travail.

CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA VILLE DE GOMA ET GENERALITES SUR LE SUJET

0.1. INTRODUCTION

Le milieu qui fait l'objet de notre travail est dénommé « VILLE DE GOMA ». Dans ce chapitre il est question de brosser les grandes lignes concernant la description de la ville de Goma. Ainsi, tour à tour nous développons les idées concernant la situation géographique, l'aspect politico-administratif, l'aspect démographique, l'aspect économique ; l'aspect socioculturel et essentiellement nous allons faire une revue de la littérature de notre sujet.

I.1. PRESENTATION DE LA VILLE DE GOMA

Toute entité en activité commence par une brousse, elle est d'un titre nominal de village, cité, ville, province ou pays par processus de la ville de Goma n'a pas été dit ville au hasard. C'est un milieu dont l'histoire ce évolué dans le temps et dans l'espace. Comme la notion Léon MOULIN « l'histoire d'un milieu comme celle de tous peuples, s'enrichit au fur et à mesure qu'on lui prête attention et qu'on l'étudie (MOULLIN Léon, 1983).

D'après la légende, Goma serait la déformation du mot « NGOMA » qui signifie tambour ce mot aurait été référence aux bruit assimilable à celui du tambour qui raisonne un bruit qui était provoquer par l'éruption volcanique. Ce village a disparue et ces habitant se sont dispersés pour construire trois nouveau village « Ngoma » l'actuel Goma, « Matcha » l'actuel Sake et « Munti » l'actuel Munigi (NZABARA Matsetsacfr : rapport annuel de la mairie de Goma 2003, Page 42).En effet, les origines de Goma remontent de l'époque coloniale vers 1912. Sont site correspondant au camp de travailleurs d'office de transport coloniaux (OTRACO) recruté pour la construction du port de Goma. A l'origine l'OTRACO recrutait la main d'oeuvre pour une période de deux ans ou de trois ans plus tard la population de Goma se multiplie suite à la politique de stabilisation de main d'oeuvre indigène, permettant aux célibataires d'aller se marier au village. Ainsi, le phénomène tira les ruraux qui regagnèrent la cité par leur propre volonté et moyen en fin d'y offrir leurs services, le comité colonial du Kivu (CNK) a contribué à la naissance de Goma. En 1931, cette société avait pour but de gérer les terres vacantes et valeur mise à leur ainsi que la circonscription urbaine comprenant le droit de concéder la distribution d'eau et d'électricité. Le comité national du Kivu a dû créer la compagnie du Nord-Kivu qui fut chargé de vendre les terres aux colons et qui avait son siège à Goma.

En 1948 Goma sera un petit centre capable d'abriter un service de parquet de grande instance, a cette même année qu'OKAPI (Office de Production Agricole de Kivu) fut installé sur ce plan éducatifs deux écoles pour les blancs fonctionnait : école royale l'actuel Institut de Goma ; et l'école primaire d'application EPAIGO. Celle des noirs fut Saint André.

En 1964, Denis PALUKU qui assurait l'intérim devient deuxième gouverneur du Nord-Kivu. Apres beaucoup des discutions l'arrêté no 21/152 du 08 septembre 1952 fera de Goma un centre extra coutumier. Le plan fut conçu par CIMNOK pour déterminer : La zone d'habitation pour les blancs au bord du lac, la cité pour les indigènes, la zone agricole, le centre industriel.

Suite à l'indépendance précoce ce plan n'a pas été achevé. Seul1 143 maison étaient construites 180 dans le quartier blanc, et 968 dans le quartier Murara et Virunga. Avec l'avènement de la deuxième république en 1965, Goma est devenu encore district, il reviendra encore chef-lieu de la sous-région du Nord-Kivu en faveur du moment de réforme et l'administration territoriale qu'au Zaïre. Suite à l'ordonnance loi no 88/1976 du 15/11/1988 Goma devient le chef-lieu de la province du Nord-Kivu entité politico administrative décentralisée issu du découpage de l'ancienne région du Kivu. En 1994 la ville de Goma suite à l'hospitalité des refugies rwandais, entra dans l'histoire de l'humanité. En 1996 Goma érige le quartier général de la rébellion lors de la guerre dite de « libération » par l'alliance des forces démocratiques du Congo(AFDL), en 1998, la deuxième guerre dite de « rectification » déclenchant et la ville est de nouveau le quartier de la rébellion du rassemblement congolais pour la démocratie(RCD), en 2002 le 17/01 la ville a été enclavée par la lave du volcan Nyiragongo. Il est a noté que depuis sa création la ville de Goma a été dirigée successivement par les autorités ci-après

- Kanga GUZANGAMANA  : 1989-1991

- Migabe MWENE MADLIBU  : Quelque mois en 1991

- Athanase KAHANYE KIMUNA TASSI  : 1991-1993

- Mashako MAMBA SEBI  : 1993-1998

- Kisuba SHABAENI  : 1998-2001

- François Xavier NZABARA MATSETSA : 2001-2005

- Polydore WUNDI KYAWIRA  : 2005-2008

- Roger Rachid TUMBULA  : 2008-2011

- Maliyasembe Jean  : Octobre 2011-juillet 2012

- KUBUYA NDOOLE Naason  : Juillet 2012-2015

- Dieudonné MALERE MA-MICHO  : Août 2015à nos jours.

I.1.1 Situation géographique

A. Localisation

La ville de Goma a une superficie de 66 324 km2, le sol est couvert de lave, elle se trouve au pied du volcan Nyiragongo, elle bornée :

- Au nord par le territoire de Nyiragongo ;

- A l'est par la République rwandaise ;

- Au sud : Lac Kivu ;

- A l'ouest : par le territoire de Masisi.

Elle comprend deux communes à savoir la commune de Goma et la commune de Karisimbi.

a. La commune de Goma

La commune de Goma occupe la partie sud de la ville et s'étends sur la superficie total de 28 754 km2. Elle abrite la quasi-totalité des affaires politico administratives ( les institutions financière, les agences de voyage et douanières, les institutions publiques les magasins etc. elle est limitée »

- Au Nord par la commune de Karisimbi ;

- A l'Est et à l'Ouest ses limites correspondent à celles de la ville en général et la République Rwandaise.

- Au sud par le lac Kivu.

Cette commune est subdivisée en 7 quartiers : Mikeno, Les volcans, Katindo, Kyeshero, Himbi, Mapendo et Lac-vert.

b. La commune de Karisimbi

Cette commune est essentiellement résidentielle ; elle s'étend sur une superficie de 37 698 km2. Elle est située :

- A l'extrême sud de la commune de Goma ;

- Au Nord par le territoire de Nyiragongo ;

- A l'Est et à l'Ouest les limites correspondent à celles de la ville de Goma en général.

Cette commune est subdivisée en 11 quartiers : Virunga, Katoy, Mugunga, Ndosho, Mabanga Nord et Sud, Majengo, Kasika, Kahembe, Murara et Ngangi.

B. Les coordonnées géographiques

Selon les données fournies par l'OVG, l'altitude de la ville de Goma est de 1550m (météo Salt), les coordonnées géographiques se présentent comme suit :

- Entre 1°45' et 19°1'L'attitude sud

- Entre 28°14' et 29°13' longitude Est.

C. Climat et relief

La ville de Goma connaît un climat tropical humide adouci par le vent qui souffle du lac Kivu et des montagnes volcaniques situées dans le parc de Virunga.

D. Saison et précipitation

La température varie selon l'activité du volcan et cela entre 17-15° et 20-16°, quant au total pluviométrique est de 092,8°C. La répartition annuelle des précipitations permet de distinguer les saisons suivantes :

- Du 15 Décembre au 15 février on assiste à une petite saison sèche ;

- Du 16 Février au 15 Mai une petite saison de pluie ;

- Du 16 Mai au 15 Aout une grande saison sèche ;

- Du 16 Aout au 14 Décembre on assiste à une grande saison de pluie.

E. Sol et sous-sol

Le sol de la ville de Goma est issu de destruction des roches basaltiques et présente de ce fait des propriétés. Sur le plan agronomique le sol est squelettique car le basalte afflue partout à très faible profondeur suite à la densité humaine, les espaces cultivables deviennent de plus en plus rare. Le sous-sol n'est constitué que par une roche volcanique formée à partir des éruptions volcaniques soit ancienne ou récente ; les laves éteintes ne sont exploitées que pour la construction et autre usage.

F. Végétation

La végétation est caractérisée par une savane herbeuse qui couvre les roches d'origine volcanique. Le bon paysage environnant le volcan fait d'elle un carrefour touristique.

G. hydrographie

L'hydrographie de la ville de Goma est pauvre car liée aux catastrophes volcaniques qu'a connues cette ville. Le volcan a fait disparaître les cours d'eau tel que rivière et ruisseau.

La ville de Goma est baignée dans sa partie par l'eau de la provenance du Lac Kivu, bien que la REGIDESO s'efforce d'approvisionner la commune en eau potable dans la mesure du possible mais une grande partie de la ville n'est servie.

I.1.2. Aspect politico-administratif

La ville de Goma est une entité politico-administrative composée de deux communes : La commune de Goma et la commune de Karisimbi.Elle est une entité décentralisée et dirigée par la mairie assisté d'un maire adjoint ; de deux bourgmestres, différents chefs des quartiers, d'avenues et de cellules. Il est à noter que chaque commune est dirigée d'un bourgmestre assisté d'un adjoint ; chaque commune est subdivisée en différents quartiers qui sont à leurs tours subdivises en avenues et ces derniers sont également subdivisées en cellules.

I.1.3. Aspect démographique

La ville de Goma connaît une forte démographie. Sa population est hétérogène et former de plusieurs ethnies provenant de l'intérieur comme de l'extérieure du pays. Cela est due à l'exode rurale causé par les guerres et rebellions en répétition.

Tableau I : Statistique de la population de la ville de Goma

A. LA COMMUNE DE KARISIMBI

Catégorie

Pop. congolaise

Pop. Etrangère non refugiée

Pop. Etrangère refugiée

Pop. Sociale

Hommes

106 264

44

13

106 321

Femmes

123 618

40

6

123 664

Garçons

153 613

52

1

153 666

Filles

174 506

43

0

174 549

Total

558 001

179

20

558 200

B. LA COMMUNE DE GOMA

Hommes

62 335

542

4

62 881

Femmes

66 346

315

4

66 665

Garçons

88 080

300

8

88 388

Filles

92 402

225

7

92 664

Total

309 163

1 412

23

310 598

TOT.GENERAL

867 164

1 591

43

868 798

Source : Mairie de Goma, Juin 2015.

I.1.4. Aspect économique

A. Agriculture

La ville de Goma a un sol volcanique réputé favorablement à l'agriculture mais l'espace urbain est envahi par la construction sur les roches volcaniques. La population s'occupe de la culture de haricot, maïs, patate douce, et légume. La production étant insuffisante aux besoins alimentaires, cette dernière s'approvisionne en territoire de Masisi, Rutshuru, Lubero, ...

B. Elevage

Nous rencontrons l'élevage du petit bétail de la race locale, il s'agit de caprin, des ovins, des gallinacés et des porcins. Cet élevage est aussi caractérisé par un rendement faible.

C. Pêche

La population de la ville de Goma consomme des poissons en provenance de Vitshumbi, Nyakakoma ainsi que Ouganda. La pêche pratiquée sur le lac Kivu reste artisanale. L'introduction des alevins du lac Tanganyika a été efficace dans le lac Kivu vers les années 1959 avant l'indépendance de la RDC.

D. Commerce et Industrie

Les différentes transactions commerciales sont effectuées entre la ville de Goma et les autres provinces et voir même les pays limitrophes de la RDC. Le commerce est pratiqué à divers coins de vente notamment dans le marché central de Virunga et particulièrement une bonne quantité de la population de Goma pratique son commerce dans le marché central de Virunga, Biréré au marché public d'Alanine, sur les axes routiers, dans les boutiques et magasins. En outre parmi les commerçants de Goma nous trouvons aussi des femmes qui constituent plusieurs types de commerçantes appartenant à des groupes socio-économiques qui sont très différents et exerçant divers types des activités.

L'activité industrielle n'est pas développée dans la ville de Goma, on y compte quelques petites industries de transformation et manufacturières sont : les moulins, les machines de sciage, boulangerie etc. nous y trouvons aussi quelques entreprises de tous genres.

E. Eau et électricité

D'une part nous avons la société qui s'occupe d'approvisionnement en eau potable et de traitement (REGIDESO). La ville de Goma n'a pas de source d'eau potable. Ainsi la REGIDESO utilise l'eau du lac Kivu pour approvisionner la population.

La population parcourt des distances de 1 à 5 km et plus pour s'approvisionner en eau du lac Kivu. D'autre part la SNEL s'occupe de l'électricité, néanmoins plusieurs quartiers ne sont pas électrifiés et font recourt à l'électricité locale dénommée système « KIGROUPE ».

F. Tourisme

La ville de Goma est le milieu purement touristique de par ses sites dont : Le mont Goma, le lac Kivu, le lac Vert et les volcans...

G. Transport et Communication

Elle exploite les voies routières, aériennes et lacustres. Le transport sur le lac Kivu est assuré par la SNCC (Société Nationale de Chemin de fer du Congo) et les sociétés prives comme Ihusi, Safina, Silimu. Ce transport concerne les personnes et les marchandises. En ce qui concerne le transport aérien, l'aéroport international de Goma relie la ville a plusieurs villes du pays et l'étranger. Il présente un avantage commercial énorme ce qui justifie la présence des produits des pays industrialisés comme les appareils, habits, produits cosmétiques. Beaucoup des sociétés de télécommunication oeuvrent dans la ville de Goma : Vodacom, Airtel, Orange, Tigo etc. quelques stations de radio et télévisions informent la population chaque jour, il s'agit de : RTNC, MISHAPI, HOPE CHANEL, POLE FM, OKAPI, KIVU1 etc.

I.1.5. Aspect socio culturel

A. Aspect social

- Education

Tableau II : Effectifs de l'année scolaire 2014-2015.

Niveau

Nombre d'école

Nombre des classes

Effectifs

G

F

TOTAL

Ecole Maternelle

85

254

3 835

3 934

7 769

Ecole Primaire

319

2 903

59 185

60 131

119 316

Ecole Secondaire

210

2 784

33 744

34 048

67 792

TOTAL

614

5 941

96 764

98 113

194 877

Source : Bureau Antenne de Planification et statistique scolaire Sous- division EPSP-INC/Goma, 2015.

En plus des écoles maternelles, primaires et secondaires, la ville de Goma dispose également des institutions supérieures et universitaires à savoir : ISDR-GL, ISIG, ISSA, ISP, ISAM, ISTOU, ISTA, ISTGA, ISMGL, ISC, ISTM, ULPGL, UNIGOM, UPROGEL ...

- Santé: La ville de Goma regorge une infrastructure sanitaire importante. La première conférence internationale porta la création des soins de santé primaire tenu à ALMA-ATA du 6 au 12 septembre 1978 a émis une carte pour l'action de la santé pour tous.

Ainsi, la hiérarchie sanitaire voulant matérialiser cet objectif a favorisé l'émergence de plusieurs programmes de santé publique.

- Les ONG et ASBL de développement : L'action des ONG et ASBL est très significative dans la ville de Goma. Elles sont nombreuses et regroupent la population dans divers secteurs.

B. Aspect culturel

Ø Religion : Hormis les sectes et les églises de réveil qui naissent jour après jour, on rencontre à Goma les principales religions :

- Catholique : 46%

- Protestant : 12%

- Musulman : 4,2%

- Non recensé : 20,9%

Ø Habitat : La croissance rapide se manifeste, elle est due à l'exode rural responsable de constructions anarchiques, les riches construisent en matériaux durables.

Ø Coutumes et moeurs : La ville de Goma est peuplée en grandes partie par les ethnies autochtones à savoir : le Nande, Hutu, Tusti, Hunde, Nyanga, Shi et Kumu, outre ces ethnies elle est peuplée par d'autres tribus congolaises, de ressortissant Rwandais, Burundais etc.

Ø Sport et loisir : La ville de Goma abrite plusieurs disciplines sportives que le football, volleyball, basketball, tennis, karaté, acrobatie, nzango. Le football est le sport le plus préféré à cela s'ajoute le billard, le jeu awalé et différent groupe culturels talques : théâtral, musical,...

I.2. PRESENTATION DE L'ONGD-CAJED

I.2.1. Historique de l'institution

Créée le 1er octobre 1992, cette association qui s'appelait encore `` Centre d'Accueil et de Formation pour Jeunes et Enfants de la rue'' (CAFOJER en sigle) avait reçu de son initiateur Faustin GAHIMA les objectifs précis que l'association rebaptisée : `` Concert d'Actions pour Jeunes et Enfants Défavorisés'' (CAJED en sigle) qui est né le 17 Avril 1994. L'association CAFOJER est devenu CAJED ONGd suite aux revendications de certains enfants qui ne voulaient pas le nom des « enfants de la rue. Il est né dans le souci de se mettre au service des enfants défavorisés (enfants de la rue et autres catégorie d'enfant en situation difficile), non seulement susciter en eux un nouvel élan à leur épanouissement au développement de leurs propres capacités et en les accompagnants ainsi dans la vie jusqu'à la maturité afin d'être utiles à eux-mêmes et à la société tout entière en apportant aussi sa contribution pour faire valoir les droits de l'enfant.

I.2.2. Objectifs de l'institution

a. Objectif global

L'ONGD-CAJED a comme objectif global d'organiser dans différents domaines d'intervention, des actions qui visent à promouvoir les enfants et jeunes défavorisés.

b. Objectifs spécifiques

- Rencontre, écoute, sensibilisation, médiation et réunification des jeunes et enfants communément appelés ``enfants de la rue'' ;

- Offrir à ces jeunes et enfants un cadre de vie agréable en procurant un hébergement aux véritables cas sociaux dans les familles d'accueil ou dans les foyers familiaux conçus pour cette fin ;

- Contribuer à l'éducation professionnelle des jeunes et enfants en difficulté par leur réinsertion scolaire pour les enfants en âge de scolarisation ;

- Aménager et animer les espaces de loisir, les groupes culturels et coopératifs pouvant leur faciliter la réinsertion sociale, culturelle, professionnelle et économique ;

- Sensibiliser la population de la province du Nord-Kivu à participer aux actions en faveur des jeunes et enfants défavorisés, renforcer la responsabilité des parents et former les éducateurs spécialisés aux difficultés de ces jeunes.

I.2.3. Rayon d'actions

CAJED exerce ces activités dans le diocèse de Goma. Il peut les étendre à d'autres Diocèses avec l'accord de l'ordinaire du lieu.

I.2.4. Réalisations de l'institution

CAJED a déjà réalisé plusieurs choses dont voici quelques-unes :

- Acquisition d'infrastructures de base propres, un bâtiment d'ateliers de couture, électricité et électronique, un foyer d'accueil, des points d'écoute ;

- Alphabétisation fonctionnelle ;

- Scolarisation de la plupart d'enfants retirés de la rue et formation en métier ;

- Prise en charge transitoire et accompagnement psycho-social des enfants sortis des forces et groupes armés ;

- Réinsertion socio-économique des ex-enfants soldats et autres enfants/jeunes vulnérables dans les centres de CAJED de Goma, Masisi et Rutshuru.

II.7. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

A.G

C.A

Commission de surveillance

Coordination

Service du personnel

Service éducation et formation

Service production

Service logistique

Service santé et nutrition

S/ce secrétariat comptabilité

Projet x

Projet y

Projet z

P.E.O

Suivi scolaire

Atelier de production

Cantine

Ecole CS St MICHEL

Atelier de formation

Caisse

Photocopieuse

Charroie

Pharmacie

Dispensaire

Centre de transit

Sécurité

Comptabilité

Secrétariat

Caisse

Rapport du CAJED 2015 2014201

A.ORGANIGRAMME

B. FONCTIONEMENT

Les organes de l'institution « CAJED » sont les suivants : Assemblée générale : c'est l'organe suprême de CAJED. Elle est chapeautée par le président du Conseil d'Administration ; Le conseil d'Administration : il est l'organe responsable de la bonne marche de l'association ; La coordination : Est l'organe d'exécution des activités du CAJED; La commission de Surveillance ; c'est l'organe de suivi du contrôle qui veille à la bonne gestion du patrimoine de l'association. Ce sont ces 4 organes qui composent CAJED et qui fonctionnent de la matière suivante :

Ø Assemblée générale

Elle est l'organe suprême et chapeaute par le conseil d'Administration. Elle est formée de tous les membres d'honneur, se réunit une fois par an et en session extraordinaire chaque fois que les circonstances l'exigent. Remarquons qu'une assemblée générale extraordinaire peut aussi être convoquée et tenue sur demande de 2/3 de ses membres présidée par un membre de son choix. En cas de parité, la voix du président est prépondérante. Aussi l'AG approuve les comptes rendus et les rapports de la période écoulée et délibère sur les questions inscrites à l'ordre du jour. Le secrétariat de l'AG est assuré par le conseil d'Administration qui peut confier la tâche à son secrétaire ordinaire ou en cas d'empêchement à tout autre membre du conseil d'Administration.

Ø Conseil d'Administration

C'est l'organe responsable de la bonne marche du CAJED devant l'Assemblée Générale. Il siège deux fois dans une année. En cas d'urgence, il peut se tenir une session extraordinaire. Le CA est composé de 5 membres, siège et délibère à la majorité de ses membres. Il s'agit de : président, un vice- président, un secrétaire rapport et 2 conseillers du CAJED.

Ø Commission de surveillance

Composé de 3 membres désignés par l'AG, elle est chargée de contrôler la gestion globale de l'Association et veiller à la transparence de la gestion et rapport à l'AG référence au CA.

Ø Ø Coordination

C'est l'organe exécutif du CAJED. Elle récapitule en activités opérationnelles, les actions organisées suivant les objectifs et les orientations du CAJED. La coordination et chapeautée par le coordonnateur.

Rôles du coordonnateur sont :

-Administrer, contrôler et gérer quotidiennement l'institution ; -Gérer les finances ; Concevoir et élaborer les projets et en faire le suivi ; -Représenter l'institution dans toutes les organisations et ateliers ; -Exécuter les taches lui données par le conseil d'administration.

A part ces quatre organes cités ci haut, nous avons d'autres services dirigés chacun par un chef de service à savoir :

Ø Le chef du personnel

o Il tient à jour les dossiers du personnel ;

o Propose à la coordination les recrutements et sanctions des agents ;

o Il planifie les congrès des agents et leurs formations ;

o Il assure la médiation interpersonnelle entre agents et la hiérarchie ;

o Il gère le personnel et la cote (apprécier) au premier degré.

Ø Le chef de Service éducation et Formation

o Supervise les activités des jeunes et enfants défavorisés tant en milieux ouverts (points d'écoute et terrains) qu'en milieux fermés ;

o Il élabore des prés-projets qu'il soumet au coordinateur pour approbation ;

o Supervise les activités de suivi scolaire, fait le suivi de paiement des frais scolaires.

Ø Le chef de Service Santé et Formation

o Gère le stock de vivres et fournitures diverses relatives à l'internat (fiche de stock rapport PAM...);

o S'occupe de l'enseignement de la catéchèse aux enfants du CAJED;

o Assure l'animation sanitaire dans toutes les unités d'encadrement du CAJED;

o Il est responsable du dispensaire...

Ø Le chef de Service Logistique

o Il gère les agents de sécurité diurne et nocturne et veille sur la remise reprise, et il assure la maintenance des biens immobiliers et mobiliers ;

Ø Le chef de Service Production et Caissier

o Supervise les activités de production et /ou d'autofinancement ;

o Il tient la caisse du CAJED et supervise la vente des articles.

Ø Le chef de Service Secrétariat - Comptabilité

o Il classe les copies de la correspondance reçues et expédiée ; Il tient les livres comptables et classe les documents comptables, reçoit et oriente les visiteurs ;

o Assure la responsabilité du matériel de bureau mis à sa disposition ainsi que sa maintenance ;

Ø Les assistants sociaux en milieu ouvert

o Ecoutent, identifient, enquêtent, orientent et font la médiation dans la réunification familiale des enfants de la rue ;

o Alphabétisent les jeunes enfants défavorisés de leur points d'écoute ;

o Assurent l'animation culturelle et juridique des jeunes et enfants défavorisés se trouvant dans des prisons.

Ø Les Educateurs Chargés de Suivi Scolaire dans Masisi et Rutshuru

o Rencontrent, écoutent, identifient, enquêtent, orientent et font la médiation familiale des enfants assistés par CAJED dans le Masisi et le Rutshuru;

o S'occupe de paiement de frais scolaires des enfants de l'intérieur.

Ø L'éducateur permanent

o Accueille et veille sur les enfants au centre d'accueil et hébergement CAJED (permanence diurne et nocturne) ;

o Gère le patrimoine à sa disposition au centre d'accueil ;

o Veille à la préparation, de la bouillie matinale et des repas des enfants accueillis au CTO.

o Informe les enfants accueillis sur le processus de réunification familiale. Il siège deux fois par an. En cas d'urgence, il peut se tenir une session extraordinaire. Le C.A est composé de 5 membres, siège et délibère à la majorité de ses membres. Il s'agit de : président, un vice- président, un secrétaire rapport et 2 conseilleurs du CAJED.

Ø Les enseignants chargés de l'éducation informelle

Les enfants sont temporairement gardées dans les centres de transits où ils attendent la réunification à leurs familles ou l'orientation dans les ateliers de formation.

LES ACTIVITES DE CAJED

Au total par rapport à ses objectifs, le CAJED a organisé durant les trois années de notre étude, 6 activités réparties en deux catégories. La première catégorie regroupe les activités visant à préparer les actions à entreprendre dans le deuxième groupe. Par rapport aux cibles visés, ces actions touchent d'une part les premiers bénéficiaires c'est-à-dire les enfants (écoute et identification, accueil et hébergement et d'autre par les familles (visites et médiations familiales). La deuxième catégorie rassemble les actions orientées principalement vers le renforcement des capacités des enfants (orientation scolaire, apprentissage des métiers) afin de le rendre utile à la société et le rétablissement des liens familiaux (réinsertion familiale).

II.9. DIFFICULTES DE L'INSTITUTION

v CAJED dispose des moyens très limités par rapport aux enfants en situation difficile qui ne cesse pas d'augmenter du jour le jour;

v L'insuffisance du matériel et d'équipement adéquat par l'atelier de menuiserie, de pâtisserie, de coupe-couture,...

v Chômage des jeunes après leur formation en métier au sein du CAJED;

v Parfois le financement traine et fait à ce que le recrutement d'enfant soit réduit;

v Le non raccordement en électricité.

I.2. REVUE DE LA LITTERATURE

I.2.1. Définitions des concepts clés

Pour faciliter la compréhension de ce travail, il sied de préciser le sens des principaux concepts de base qui en constituent le fondement théorique. Ainsi, dans cette partie notre raisonnement va s'articuler au tour des concepts « Organisation non gouvernementale, Contribution, Encadrement et Jeunesse désoeuvrée. »

I.2.2. ORGANISATION : « Selon le dictionnaire petit Larousse grand format ; l'organisation est la manière dont les différents organes ou partie d'un ensemble complexe d'une société d'un être vivant sont structurées et agencés eux-mêmes ».

Dans le cadre de l'amélioration de collections de vie en rendant possible l'acquisition des biens auxquels les paysans isolés ne peuvent avoir accès le développement rural passe nécessairement par l'existence et l'organisation des communautés.

I.2.2.1. Organisation Non Gouvernementale « ONG ou ONGD »

· ONG : Une ONG est une ASBL dotée de la personnalité juridique dont l'objet concourut au développement social, culturel et économique des communautés locales.

· Une ONGD : Une ONGD est une association des personnes qui visent une amélioration durable, participative et consciente des conditions de vie des populations et dont la création ne résulte pas de la décision d'une institution étatique, sa finalité étant de promouvoir la personne humaine dans toutes les démentions culturelles, sociales, économiques, politiques sans discrimination de sexe, idéologique, de race, de la religion ni de l'ethnie. Toutefois, il n'y a pas de différence entre ONG et ONGD, le choix revient aux associés.

· Contribution : La contribution c'est ce que chacun donne pour sa part d'une dépense ou d'une charge commune, c'est aussi la participation dans une activité quelconque.

· La jeunesse : Du point de vue biologique l'Organisation des Nations Unies(ONU) définit la jeunesse comme le groupe des personnes âgées de 15-24 ans dans la population d'un pays. Mais, cette définition basée sur l'âge des personnes ne fait pas l'unanimité au sein des pays. Ainsi en RDC et dans d'autres pays africains par exemple, les jeunes représentent le groupe de personnes âgées de 15 à 35 ans.

En RDC le ministère de la jeunesse, des sports et de loisirs en a proposé la définition suivante : «  La Jeunesse est la période allant de 15 à 35 ans où l'individu acquiert les capacités (biologique, sociale, juridico-politique et socio-économique) de l'adulte et s'achemine progressivement, par le biais de l'expérimentation, vers l'application de ces capacités dans ses réalités quotidiennes. »La jeunesse est souvent définie à partir des qualités morales qui lui sont imputées. Elle est généralement appréhendée essentiellement à partir du critère « triomphant » de l'âge. L'âge est devenu ainsi le principal critère de mesure du temps social. Une autre approche plus dynamique est l'approche sociologique de la jeunesse basée sur la théorie des cycles d'existences (THEVENOT, 1979).

· Jeunes désoeuvré : Un jeune désoeuvré est un jeune sans activité, sans occupation, qui ne sait pas s'occuper.

· Le jeune citadin désoeuvré : Est celui qui a quitté l'école faute de pouvoir en assumer les frais, ou en situation d'échec, sans pouvoir entrer dans le monde du travail du fait de son ignorance, de son jeune âge, ou faute d'argent pour payer son apprentissage ; trainant dans le quartier, il peut se laisser facilement entrainer par un groupe d'enfant de la rue.

I.2.2. APPROCHE THEORIQUE

1. Facteurs et causes du phénomène jeunesse désoeuvrée

1.1. Facteurs du phénomène jeunesse désoeuvrée

Invoquer les facteurs du phénomènejeunesse désoeuvrée c'est appeler inéluctablement, l'analyse de la personnalité des acteurs de ce phénomènes, mais aussi les élémentsextérieurs au délinquant mais qui concourentà la formation ou à la facilitation du passage à l'acte du phénomène criminel. La personnalitéétantelle-mêmedéfinie comme la somme algébrique des tendancesréactionnelles du sujet et l'ensemble d'éléments culturels qui constituent l'état de conception de morale du sujet. Parmi ces facteurs, il faut distinguer ceux qui sont endogènes et ceux qui sont exogènes, cependant, la grande bataille doit consister àéradiquer les facteurs exogènes, car àcôté des élémentsliés directement au criminel « kuluneur », il existe des facteurs indépendants de sa personnalité, de sa psychologie mieux encore de sa physiologie, lesquels concourentà la formation et à la manifestation du phénomène sous examen.

A titre illustratif, nous pouvons à proposer àénumérer :

A. la précaritésocio-économique

Ladétérioration de la vie économique en RDC explique également le phénomène jeunesse désoeuvrée.

En effet, il ressort de nos analyses et recherches que la jeunesse désoeuvrée est une jeunesse en situation difficile, laquelle situation est occasionnée par la pauvretéextrême qu'endurent leurs familles respectives. Les revenus de ménage issus du formel sont insuffisant, l'informel est la principale source des revenus. Malheureusement, ces revenus ne peuvent couvrir le logement, l'alimentation, la sante, la scolarisation des enfants, les loisirs et autres besoins.

Le chômage dans lequel se trouvent les jeunes, le manque d'encadrement social plongent la jeunesse dans une oisiveté sans mesure.

B. Facteur politique

Enpassant du crible la gouvernance de la RDC, l'on peut se rendre compte qu'elle ne s'emploie pas à instituer une politique de prévention et ou de lutte contre la criminalité susceptible de limiter et de réprimer la délinquancejuvénile.

Par ailleurs, on note la manipulation des jeunes désoeuvrés par certains politiciens congolais, pour faire valoir leurs intérêtségoïstes.

Ce qui parait étrange est le fait que les jeunes désoeuvrés dont on dit n'importent quoi à la télévision, sont par moment de gangs amis des politiciens. Cette réalitéamène certains hommes politiques ànégocier la relaxation des jeunes désoeuvrés, chaque fois qu'ils sont appréhendés par la police. Ce comportement a exagérément contribues àla survie du phénomène sous examen.

1.2. Les causesdu phénomène jeunesse désoeuvrée

Dès l'abord, il sied d'indiquer que par cause, on désigne une condition nécessaire sans laquelle un comportement ne se serait pas manifesté.

D'où il sera question de scruter les éléments ou les circonstances qui conditionnent réellement l'apparition et la recrudescence du phénomène jeunesse désoeuvrée.

Au terme de cette étude, plusieurs causes ont été relevées pour expliquer le phénomène jeunesse désoeuvrée, notamment :

A. L'usage du chanvre à fumer et de la consommation des boissons alcooliques

Il est vrai que le chanvre et l'alcool ne sont pas toujours les seuls causes explicatives de criminalité parce qu'ils peuvent, d'aprèsle consommateur, êtreemployés comme stimulants pour avoir du courage lorsqu'il faut affronter une épreuve ou encore lorsqu'on veut se dérober des penséesembêtantes. Ceci explique la montée en puissance de la consommation des liqueurs appelés en langage courant « Sapilo »dont l'accessibilité est très facile, compte tenu du moindre coût d'achat ; et la prolifération des lieux de vente du chanvre. Cependant, plus que de simples stimulants et l'alcool passent des substances déterminant les jeunes à commettre la violence.

La consommation de ces produits s'explique par le fait qu'ils placent l'agent dans un état de délire et de dépression mentale modifiant automatiquement et négativement son humeur et de ce fait, soustrait dans la personne de celui-citout sentiment de compassion, de pitié pouvant freiner le passage à l'acte. Ainsi, lesintéressés appellent cela changé d'esprit, bien mieux incité la résolution criminelle.

B. Du besoin de survie

La survie constitue une motivation d'actions irresponsable surtout chez les jeunes engagés dans la recherche de l'argent, du mangé, bref du bien-être. Dans ce domaine, la seule offrande de la société congolaise aux jeunes est essentiellement la débrouillardise. Étant donné que l'économie formelle de notre société est marquée par une profonde crise, l'informel a donc élu domicile. Ainsi, assiste-t-on à l'invention d'un mécanisme de survie pour les jeunes désoeuvrés et sa capacité d'attirer l'approbation des jeunes en situation difficile. Cephénomène est donc pour ces acteurs comme un moyen de vivre aux dépens des autres. Ce qui est étonnantparmi les jeunes désoeuvrés on retrouve aussi les jeunes ayant reçus l'encadrement scolaire, voir des diplômés d'état. Nous estimons qu'ils y sont par manque d'emploi, car le chômage bat son record dans la ville de Goma.

C. De la complicité des autorités judiciaires et politiques

L'effort que fournit la police dans la répression des jeunes désoeuvrés est parfois menuisé, voire mêmedécouragé par les interventions intempestives et illégales des autorités, qu'elles soient judiciaires, militaires ou politiques. En effet, il n'est pas rare que les autoritésadministratives ou politiques demandent et obtiennent la mise en libertéillégale de certains jeunes désoeuvrés en raison de leurs liens de parenté ou de leur amitié ou encore en raison de leurs objectifs politiques inavoués. Cette attitude contre legem est non seulement de nature àdécouragerles efforts d'une police déjàexposéeà de nombreuses difficultés et de nature à encourager le passage à l'acte criminel, mais également ce comportement imprime une sorte d'encouragement en faveur de l'agent « Jeunes désoeuvrés ». Ainsi, malgré la menace de la loi, un tel jeune ne peut pas être retenu dans son entreprise car il sait pertinemmentqu'in fine, un coup de téléphone pourra entraine sa libération.

D. Du prestige

Certains jeunes sont poussés à commettre les actes de violence simple pour inspirer le respect et la crainte dans la société ou plus exactement dans le quartier. Pour y arriver, le jeune désoeuvréprocèdeà l'exhibition de sa capacité de nuisance et de sa force publique. La constance de son honneur ne peut êtreassurée que par la poursuite régulière de l'entreprise criminelle avec la démonstration de toute nature. Car, la violence exerce une certaine attraction sur les agents, et pas seulement sur les violents ; rares sont ceux qui échappentà la fascination faite du respect et de terreur qu'elle l'inspire.

2. Mécanisme de lutte contre le phénomène jeunesse désoeuvrée

Evoquer les mécanismes de lutte contre lephénomène jeunesse désoeuvrée, renvoie à mettre des suggestions ou des stratégies susceptibles d'endiguer la pathologie sociale que nous employons àétudier. Ceci doit passer par l'analyse lapidaire des réactions des pouvoirs publiques sur la jeunesse désoeuvrée, puis lesmécanismes proprement dits pour éradiquer le désoeuvrement.

2.1. Les moyens proprement dits de lutte contre le désoeuvrement des jeunes

La société congolaise est indéniablement malade de la jeunesse désoeuvrée ou de la violence des jeunes. Cette maladie insécurisée de plus en plus toute la population prise indistinctement. En effet, il est sans conteste, que lorsque le diagnostic n'est pas bien posé, aucune prophylaxie ne tiendra devant la maladie. Ainsi, après la description sur les quelques facteurs et causes de la maladie, il est maintenant impérieux d'en indiquer la thérapeutiqueappropriée pour la sécurisation de la population et la protection de la jeunesse, pierre angulaire du développement de la RDC. Les moyens de lutte contre ce phénomène sont àétablir, tout d'abord au niveau de la prévention de la matérialisation effective des faits des jeunes désoeuvrés. Il s'agit d'une énumération des mesures a caractère collectif qui ont pour but de s'opposer à la perpétration des délits, c'est-à-dire une sorte de sir conception sociale, car dit-on mieux vaut prévenir que réprimer, en suite, il sera question d'indiquer les moyens politiques, juridiques, socio-économiques visant àempêcher la recrudescence de la jeunesse désoeuvrée dans la ville de Goma.

A. Les moyens socio-économiques

Réfléchir sur une politique d'intégrationsocio-économique de jeunes nous semble être une solution qui mettrait fin à la recrudescence de la jeunesse désoeuvrée dans la ville de Goma. Une telle option se veut concrète et surtout pas théorique, au regard d'un certain nombre d'activités auxquelles les jeunes de Goma ont coutume d'exercer. Cette politique ne doit avoir pour finalité que d'éviter que des jeunes puissent tomber dans diverses situations - problèmes, ou encore de le en sortir s'ils y sont déjà.

En effet, à Goma ces activités semblent être tant bien que mal structurées mais dans le cadre purement informel, qui laisse une brèche aux situations - problèmes.

Ainsi, il est écrit par rapport à la délinquancejuvénile qu'en s'adonnant à des activités licites et utiles à la société et se plaçant a l'égard de celle-ci et de la vie dans une perspective humaines, les jeunes pourront acquérir une mentalité non criminogène... il faut que la société toutentière assure le développement harmonieux des adolescents en respectant leur personnalité et en favorisant l'épanouissement de la tendre enfance. Les jeunes devraient avoir un rôle actif des partenaires dans la société et ne peuvent êtreconsidérées comme simple objet de mesure de socialisation...

En cela, il faut reconnaitre qu'une bonne politique doit toujours accorder une grande place à la consolidation de l'unité familiale du fait que, la cellule familiale est devenue puttoproblématique, ainsi que la vague des situations problèmes, d'insécurité pour les enfants l'atteste le plus douloureusement, mais restant peut être la seule du possible, dans le domaine urbain, qui soit encore capable de canaliser l'énergie de la dispersion et de la recentre pour la ramener littéralement a la maison.

Ainsi, une bonne politique d'intégration doit sortir non seulement comme un aspect des jeunes victimes de leurs faits nocifs mais aussi qui considère lesdits faits comme un sentiment d'insécuritévécu par les jeunes. A ce propos, le professeur Kienge-Kinge estime que ces faits sont consécutifs de l'aspect d'apprentissage des jeunes. C'est donc àe niveau que doit êtretravaillée le lien social pour épargner la jeunesse de diverses déviances. Il est alors nécessaire que l'organisation sociale prennent ses responsabilité en main en créant des institutions qui occupent, et surtout offrir aux jeunes l'emploi, car l'Etat a conformément a la constitution, l'obligation de garantir le droit au travail et la protection contre le chômage. Il est également l'obligation de protéger la jeunesse contre toute atteinte à sa santé, à son éducation et à son développementintégral.

B. Encadrement des jeunes désoeuvrés

Parlant au sujet d'encadrement de son expérience à Kasongo, le père d'Haenens, responsable diocésain pour le développement, a noté que l'orientation de leur jeunesse dépend du secteur dans lequel une partie de cette jeunesse se situe. A ce propos, il a précisé que le diocèse de Kasongo possède deux secteurs, minier et agricole.

Mais l'orateur a fait remarquer que la façon d'aborder le problème des jeunes est différente selon qu'il s'agit des enfants des travailleurs étrangers ou de ceux de la population locale. Les premiers sont orientés vers l'artisanat, alors que les seconds sont dirigés vers l'agriculture. L'orateur a en fait révélé qu'à côté de l'organisation du travail de ces jeunes, on leur donne une formation humaine susceptible de les aider à trouver un style de vie nouveau et à préparer l'avenir de leurs foyers comme de leurs enfants. Le père a fait savoir que dans son expérience il s'est fondé surtout sur le dévouement et la sympathie de son personnel aux problèmes des jeunes plutôt que sur une qualification technique quelconque. S'occuper de la jeunesse désoeuvrée est très découragent, les résultats sont peu visibles ; sur cent garçons ou filles, dix peut-être seront sauvés, d'où un éducateur en enfance inadaptée doit être vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur la brèche pas ou peu de repos, pas ou peu de vie familiale et en prime, la déconsidération des amis et des voisins. Pour s'occuper de cette jeunesse et du développement, il faut des hommes d'une trempe spéciale, d'une grande disponibilité ; la société a le droit de susciter ces vocations exceptionnelles.

ü Comment engager une action de promotion des jeunes ?

On commence par inviter les jeunes dans la ville ; dans les rues à se réunir ensemble pour réfléchir à leur propre avenir et chercher des voies possibles de solution tenant comptent de la situation réelle. Il faut créer des espaces de dialogue où les jeunes se découvriraient sainement, partir du vécu des jeunes, de leurs expériences, bref de leur réalité et non des images et des clichés dictés par les idéologies et les intérêts divers.

ü Que pouvons-nous faire ensemble avec les jeunes ?

Scierie, menuiserie, savonnerie, quincaillerie, bois artistique, ivoire, vannerie, coupe-couture, mécanique, ... viviers fruits à vendre (bananes, ananas, choux-tabac-oignons-papayes, etc.) En petit groupe on se met au travail- on s'astreint à un horaire de travail et nous voilà partis. On découvre vite qu'il ne suffit pas de donner de travail, il faut donner une formation humaine et nous voilà partis pour des sessions de formations. Nous voulons chercher avec les jeunes un style de vie nouveau -préparé avec eux l'avenir de leur foyer et leur vie. A travers nos jeunes, nous essayons de toucher leurs familles et leurs amis.

2. La jeunesse et le développement

L'objectif de toutes les mesures préalables est de permettre à la jeunesse de développer progressivement sa capacité de participer au développement local et national, d'utiliser de plus en plus efficacement ses aptitudes, dans son propre intérêt, de sa famille et de celui de la communauté urbaine. L'idéal pour nous est d'ouvrir progressivement l'esprit des jeunes aux possibilités nouvelles.

La conscientisation et la participation active des jeunes éveillée par les efforts des animateurs et animatrices compétents et sérieusement préparés, pourront produire, de plus en plus des effets positifs pour le développement régional, local et national.

· Que signifie développement pour les jeunes ?

Développement signifie d'abord avoir de quoi vivre, survivre ... avoir de quoi se marier, s'habiller, manger ... Prendre en charge sa propre santé, celle de sa femme, de ses enfants. Trouver son épanouissement dans un travail valable, avoir les moyens de se construire une maison digne, avoir la possibilité d'aider ses frères, ses amis. Une conscientisation pour la promotion humaine doit donc partir de cela, une conscientisation concrétisée par des microréalisations qui rendront aux jeunes l'espoir d'une vie meilleur. Que peut-on offrir aux jeunes aujourd'hui si ce n'est un retour à la terre ou un artisanat valable. Ces deux secteurs semblent les seuls qui pourraient porter des possibilités de solution.

- Un artisanat créatif concrétisé dans des petits ateliers :Menuiserie ; Savonnerie ; Quincaillerie ; Bois artistique ; Vannerie ; Forge ; Coupe couture ; Mécanique automobile ; Partant de là une formation humaine, une réflexion sur le travail, la conscience professionnelle, la créativité : tous les besoins de l'homme qu'on essaiera de satisfaire un par un se mettent ensemble.

- Une agriculture rénovée :Non pas celle qui continue à employer des techniques et des méthodes qui ne suffisent qu'à remplir le ventre mais ne permet pas de faire face aux besoins de l'homme. Il faudra donc une formation agricole, sur le terrain, d'une façon continue, une formation qui pourrait s'adresser à des groupuscules des cultivateurs qui ont pris conscience que ce n'est que par l'agriculture qu'ils s'en sortiront et qu'il leur font le soutien du groupe. Sur cela se greffera alors progressivement le combat pour la promotion humaine intégrale qui se concrétisera par des microréalisations : amélioration de l'habitat, - épargne et crédit, pris en charge de la santé, émancipation de la femme, etc.

CHAP II. APPROCHE METHODOLOGIQUE, PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE

II.0.INTRODUCTION

Comme l'indique l'intitulé, ce chapitre est consacré à l'approche méthodologique, présentation et discussion des principaux résultats de notre étude. Avant d'examiner les résultats, il sied de présenter les considérations liées à la méthodologie de l'étude car celle-ci détermine non seulement la façon et le genre des informations à recueillir mais aussi et surtout la pertinence des résultats obtenus.

II.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE

II.1.1. Cadre de recherche

Pour faire nos recherches nous avons pensé à la société dans laquelle vivent les jeunes désoeuvrés. Pour ce faire, nos objectifs étaient de savoir les difficultés éprouvées par les jeunes, leurs comportements sociaux dans une société caractérisée par la montée de la violence. Notre société semble ne pas reconnaitre les droits et l'importance de la jeunesse, une jeunesse qui est confrontée au manque d'emploi, d'éducation, prostitution, alcool, drogue, viol, vol ... c'est le fait réel de la ville de Goma et en particulier notre pays ; à travers nos recherches, nous essayerons de mettre sur pied les stratégies d'encadrer les jeunes désoeuvrés à travers une bonne éducation.

II.1.2. Type de recherche

Notre recherche est du type expérimental scientifique

Les méthodes expérimentales scientifiques consistent à tester par des expériences répétées la validité d'une hypothèse, l'expérience scientifique se distingue d'autres expériences en ce qu'elle requiert, pour être crédible, l'application d'un protocole d'expérimentation permettent de reproduire précisément une expérience particulière. Ainsi, grâce à nos recherches nous avons découvert des nouvelles expériences et connaissances liées sur la vie de jeunes dans les centres d'accueil, leur comportement d'une part et d'autres parts des nouvelles expériences sur les organisations qui viennent au secours de la jeunesse en désarroi.

II.1.3. Méthodes, Techniques et Outils

La recherche scientifique exige les recours aux méthodes et techniques pour collecter, traiter et analyser les données.

Selon Madeleine GRAWITZ : « La méthode est constituée de l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les objectifs quelle poursuit, les démontrées et le vérifiées »

·  Méthode analytique

Elle nous a permis d'analyser les données statistiques que nous avons récoltées sur terrain. Elle nous a permis donc de concevoir un échantillon d'étude, les statuts sociaux des parents, le nombre des cas enregistrés par semaine. Bref, elle nous a permis de faire une analyse systématique de toutes les données recueillies sur terrain.

· Méthode statistique

Elle va nous permettre d'exécuter et compter les résultats de l'enquête sous forme de tableau et calculer le pourcentage.

« Une technique de recherche est un procédé opératoire rigoureux bien défini, transmissible, susceptible d'être appliqué à nouveau dans les mêmes conditions adaptées au genre de problème et de phénomène en cause »

Pour la récolte des données de la présente étude, nous nous sommes servis des techniques ci-après :

· La technique documentaire : technique principale de récolte de données, elle a permis de compiler les statistiques des activités du CAJED ainsi que l'état de cette organisation.

· L'interview : en vue de comprendre le sens des informations retrouvées dans les rapports d'activités, certaines questions ont été posées au responsable du CAJED et nous ont permis de comprendre le fonctionnement de l'organisation.

· L'échantillonnage : nous nous sommes servis de la méthode pro baliste, sondage, aléatoire, simple qui consiste à choisir les individus un à un. Pour y arriver nous avons utilisé la formule de LUNCH pour avoir l'échantillon de 105 qui représente le 100% de notre population de l'étude qui est 395 personnes.

Formule

N = taille de la population ou population univers

n = taille de l'échantillon

Z2 = degré de confiance de choix de l'échantillon

P = probabilité de choix de l'échantillon

1-P = marge d'erreur dans la probabilité de choix de l'échantillon

D = marge d'erreur de l'échantillon

N = 395

n = ?

Z2 =(1,96)2

P = 0,05

1-P = 0,95

D2 = (0,05)

II.1.4.Population et choix de l'échantillon

· Population d'étude

La population d'étude se définit comme l'ensemble des sujets sur lesquels porte une étude, en fonction des informations à recueillir. Dans le cadre de cette étude, nous avons considéré comme population d'étude les agents de CAJED dont les activités portent sur les problèmes des jeunes et sur des actions contribuant à réduire la pauvreté.

· Population cible

Au regard de la spécificité des informations à recueillir, nous avons identifié deux cibles principales : La jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma et l'ONGD-CAJED par ses actions.

· Taille de l'échantillon

L'échantillon est l'ensemble des sujets auprès de qui les informations ont été collectées pour mener à bien cette recherche. Notre enquête s'est effectuée sur un échantillon de 105 personnes dont :

- 80 questionnaires contenant des questions générales,

- 25 questionnaires contenant des questions spécifiques adressées aux agents de l'ONGD-CAJED.

Nonobstant ces types d'échantillon, nous nous sommes arrangés pour qu'il y ait représentativité de toutes les catégories. Ces enquêtés poursuivaient l'unique objectif qui est de recueillir les avis de nos enquêtés ciblés sur le désoeuvrement, de la jeunesse ses causes, ses conséquences et les moyens de lutte ou de réduire ses conséquences.

II.1.5. Collecte des données

Pour collecter les informations auprès de l'échantillon, nous avons utilisé les techniques suivantes à savoir : L'enquêté par questionnaire et l'entretien.

- Enquête par questionnaire : Elle concerne les jeunes désoeuvrés encadrés par CAJED, car ils sont les premiers bénéficiaires des activités menées. Cette technique d'enquête nous a permis de recueillir des informations précises. Ces questions ont été élaborées en fonction des objectifs et des hypothèses.

- Enquête par entretien : Elle est utilisée pour les autorités de CAJED. Ce procédé leur a permis de s'exprimer et de donner des informations par rapport aux activités menées contribuant à la promotion et l'autonomisation de la jeunesse. Les entretiens réalisés nous ont permis de produire des données à partir des discours des enquêtes. Selon BLANCHET et GOTMAN (1992), l'enquête par entretien est un instrument privilégié de l'exploration des faits dont la parole est le vecteur principal. Ces faits peuvent concerner un ensemble organisé de représentation et/ou pratiques sociales. Ces propos s'accordent bien à la réalité de la présente recherche.

II.1.6. Pertinence et fiabilité de l'étude

La pertinence est la qualité de ce qui est pertinent, tandis que la fiabilité est l'aptitude d'un dispositif à accomplir une fonction requise dans des conditions données pour une période de temps donné. Ainsi, malgré les difficultés rencontrées, nous sommes arrivés au bout de nos recherches, le temps donné pour faire les investigations n'a pas été suffisant et cela nous n'avons pas eu certaines occasions de faire une étude approfondie sur le sujet.

II.2.PRESENTATION DE RESULTATS DE L'ENQUETE

II.2.1. Objectifs de l'enquête

a. Objectif global

L'objectif global de notre enquête est de vérifier à partir d'un protocole d'enquête la contribution de l'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée.

b. Objectifs spécifiques

Cette partie du travail porte sur le résultat réalisé auprès des enquêtés des façons à aboutir aux conclusions vérifiable pour cerner les informations relative à notre étude ici nous allons :

- Identifier les différentes actions menées par CAJED en faveur de la jeunesse désoeuvrée ;

- Parvenir à proposer à partir des renseignements récoltés un correctif de l'intervention de l'ONGD-CAJED pour mieux encadrer les jeunes et les enfants.

II.2.2. Interprétation des résultats de l'enquête

II.2.2.1. Identification de l'enquêté

Tableau III : Répartition des enquêtés selon le sexe

Sexe

Fréquence

%

Masculin

65

81,25

Féminin

15

18,75

TOTAL

80

100

Source : notre enquête, juin 2015

Le présent tableau nous montre que sur un total constitué de 80 enquêtés, 81,25% sont du sexe masculin et 18,75% des enquêtés sont du sexe féminin.

Tableau IV : Répartition de nos enquêtes selon l'âge et le niveau d'étude

Niveau

Age

Primaire

Secondaire

Sans niveau

TOTAL

%

Effectif

%

Effectif

%

effectif

%

Moins de 15ans

15

35,7

3

25

8

30,7

26

32,5

15-20

25

59,6

7

58,3

15

57,7

47

58,75

20-25

2

4,7

2

16,7

3

11,6

7

8,75

Total

42

100

12

100

26

100

80

100

%

52,5

0

15

0

32,5

0

100

0

Source : notre enquête, juin 2015

La lecture du présent tableau, montre que notre enquête s'est bornée beaucoup plus sur les jeunes dont l'âge est compris entre 15 et 20ans (58,75%). Ceci se justifie par le fait que ce sont les vulnérables face aux conséquences épinglées dans ce travail. Ainsi 32,5% de nos enquêtés ont l'âge de moins de 15 ans. Par ailleurs, 52,5% ont fait l'école primaire, 32,5% sans niveau et 15% ont fait l'école secondaire.

I. QUESTIONS ADRESSEES AUX JEUNES DESOEUVRES

Tableau V : Opinion des jeunes sur l'arrivée au CAJED

Question

Réponses

Fréquences

%

Comment justifiez-vous votre arrivée ici au CAJED ?

Rupture familiale

35

43,8

Manque d'occupation

5

6,2

Délinquance juvénile

15

18,8

Pour être formé

24

30

Pour être éduqué

1

1,2

TOTAL

80

100

Source : notre enquête, juin 2015

Il ressort de ce tableau que 35 jeunes désoeuvrés soit 43,8 % disent que leur arrivée au CAJED avait été causée par la rupture familiale, 5 jeunes soit 6,2% quant à eux disent que c'est par manque d'occupations, 15 jeunes soit 18,8% disent que c'est par la délinquance juvénile, 24 jeunes soit 30% disent que c'est pour être formé et un jeune soit 1,2% dit qu'il vise l'éducation au CAJED.

Tableau VI : Opinions relatives aux facteurs de motivation

Questions

Réponses

Effectif

%

Qu'est-ce qui vous a motivé depuis que vous êtes arrivé ici au CAJED ?

Formation

22

27,5

Hébergement

3

3,8

Nourriture

5

6,2

Sport et loisir

10

12,5

Education

40

50

TOTAL

80

100

Source : Notre enquête, juin 2015

Considérant le présent tableau, il ressort des réponses des enquêtés que 22 jeunes soit 27,5% disent qu'au sein de CAJED ils sont motivés par la formation des métiers, 3 jeunes soit 3,8% sont motivés par l'hébergement, 5 jeunes soit 6,2% sont motivés par la restauration, 10 jeunes soit 12,5% pensent que c'est le sport et le loisir qui les motivent et en fin la grande partie de nos enquêtés 40 jeunes soit 50% disent que c'est par l'éducation qu'ils sont motivés.

Tableau VII : Domaine de formation de chaque enquêté

Question

Réponses

fréquence

%

Profitez-vous de la formation dans quel domaine de métier?

Coupe et couture

6

7,5

Menuiserie

10

12,5

Mécanique automobile

5

6,25

Pâtisserie

0

0

Electricité

0

0

Électronique

2

2,5

Sans domaine de formation

57

71,25

Autres

0

0

TOTAL

80

100

Source : notre enquête, juin 2015.

L'observation de ce tableau révèle qu'en ce qui concerne l'apprentissage des métiers 6 jeunes soit 7,5% sont formés dans le domaine de coupe et couture, 10 jeunes soit 12,5% dans la menuiserie, 5 jeunes soit 6,25% dans la mécanique automobile, 2 jeunes soit 62,5% dans l'électricité et 57 jeunes soit 71,25% de nos enquêtes ne participent à aucun domaine d'apprentissage des métiers.

Tableau VIII : Appréciation de l'encadrement par les bénéficiaires

Question

Réponses

Fréquences

%

Comment appréciez-vous l'encadrement que vous bénéficiez au CAJED ?

Très satisfaisant

4

5

Satisfaisant

11

13,8

Moyen

45

56,2

Bon

12

15

Médiocre

8

10

TOTAL

80

100

Source : notre enquête, juin 2015

Il ressort de ce tableau que plus de nos enquêtés c'est-à-dire 45 jeunes soit 56,2% disent que l'encadrement reçu est moyen car elle les permet d'apprendre malgré les difficultés, 4 jeunes soit 5% disent que leur encadrement est très satisfaisant, 11 jeunes soit 13,8% jugent l'encadrement satisfaisante, 12 jeunes soit 15% disent qu'ils reçoivent un bonencadrement et 8 jeunes soit 10% jugent l'encadrement de CAJED médiocre.

Tableau IX : Soins médicaux

Question

Réponses

Fréquence

%

Bénéficiez-vous des soins médicaux lors des maladies ou accidents ?

Oui

75

93,8

Non

5

6,2

TOTAL

80

100

Source : Notre enquête, juin 2015

Il ressort de ce tableau que 75 jeunes soit 93,8% disent qu'ils reçoivent les soins médicaux lors des maladies ou accidents et 5 jeunes soit 6,2% disent qu'ils ne reçoivent aucun soin médical.

Tableau X : Appréciation de la réinsertion dans la vie socio-économique par les jeunes

Question

Réponse

Fréquence

%

Préférez-vous être réinsérés dans la vie socio-économique et professionnelle ?

Oui

70

87,5

Non

10

12,5

TOTAL

80

100

Source : notre enquête, juin 2015

Ce tableau nous renseigne que 70 jeunes soit 87,5% préfèrent être réinsérés dans la vie socioprofessionnelle et 10 jeunes soit 12,5% pensent que la meilleure solution c'est de rester dans les installations de CAJED.

Tableau XI : Connaissance de la fréquence de repas par jour.

Question

Réponses

Fréquence

%

Combien de fois vous prenez le repas par jour ?

Une fois

10

12,6

Deux fois

60

75

Trois fois

9

11,2

Quatre fois

0

0

Sans repas

1

1,2

TOTAL

80

100

Source : notre enquête, juin 2015

Ce tableau nous renseigne que 60 jeunes soit 75% prennent le repas deux fois le jour, 10 jeunes soit 12,6% prennent le repas une fois la journée, 9 jeunes soit 11,2% prennent le repas trois fois le jour et un jeune soit 1,2% qui ne prend rien.

Tableau XII : Avis des jeunes sur les difficultés rencontrées

Question  

Réponses

Fréquence

%

Quelles sont les difficultés qui freinent votre encadrement au sein de CAJED ?

Peu d'atelier pour apprentissage des métiers

45

56,2

Peu d'encadreur

7

8,8

Les heures de pause sont mal définies

20

25

Les maladies

8

10

Autres

0

0

TOTAL

80

100

Source : Notre enquête, juin 2015

Il ressort de ce tableau que 45 jeunes soit 56,2 disent que les difficultés rencontrées au CAJED est qu'il y a peu d'atelier pour l'apprentissage des métiers, et les autres pensent autrement. C'est-à-dire 25% disent que les heures de pause sont mal définies, 8,8% disent qu'il y a peu d'encadreur et 10% disent les maladies.

Tableau XIII : Recommandations pour l'amélioration de condition d'encadrement

Question

Réponses

Fréquence

%

Que proposez-vous à l'ONGD-CAJED pour améliorer vos conditions d'encadrement ?

Augmenter les ateliers d'apprentissage des métiers

45

56,2

La création d'une école d'éducation

15

18,8

L'augmentation d'encadreur

9

11,2

Bien définir les heures de pause

6

7,6

Prévenir les maladies

5

6,2

TOTAL

80

100

Source : Notre enquête, juin 2015

A la lecture de ce tableau nous constatons que 45 jeunes soit 56,2% proposent d'augmenter les ateliers pour l'apprentissage des métiers en vue d'améliorer les conditions d'encadrement, 15 jeunes soit 18,8% disent qu'il faudrait une écoles d'éducation , 9 jeunes soit 11,2% pensent qu'il faudrait augmenter le nombre d'encadreur, 6 jeunes soit 7,6% disent qu'il faudrait bien déterminer les heures de pose ou de repos et 5 jeunes soit 6,2% disent qu'il faudrait prévenir les maladies.

Tableau XIV : Avis des jeunes pour faciliter la réinsertion et les conditions de vie.

Question

Réponses

fréquence

%

Que proposez-vous à l'ONGD-CAJED pour faciliter votre réinsertion socio-économique et professionnelle, ainsi que vos conditions de vie?

La création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus

60

75

Sensibiliser les familles d'accueils

12

15

L'octroi d'un brevet de formation

8

10

Autres

-

-

TOTAL

80

100

Source : Notre enquête, Juin 2015

Après analyse de ce tableau, nous remarquons que pour faciliter la réinsertion socio-économique et professionnelle, ainsi que les condition de vie des jeunes encadrés au sein de CAJED, 60 jeunes soit 75% proposent la création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus, 12 jeunes soit 15% proposent de sensibiliser les familles d'accueils et 8 jeunes soit 10% proposent l'octroi d'un brevet de formation

Tableau XV : Opinions des jeunes sur la réintégration dans les familles

Question

Réponses

Fréquence

%

Pensez-vous qu'une fois réintégrés, vos familles d'accueil peuvent vous soutenir ?

Oui

55

68,8

Non

25

31,2

TOTAL

80

100

Source : notre enquête, Juin 2015.

Il ressort de ce tableau que 55 jeunes soit 68,8% pensent qu'une fois réintégrés, les familles peuvent les soutenir mais, si elles sont sensibilisées et mobilisées et 25 jeunes soit 31,2% ne croient a rien pour eux la réintégration dans les familles c'est une catastrophe.

II. QUESTIONS ADRESSEES A L'ONGD-CAJED

II.1. IDENTIFICATION DES ENQUETES

Tableau XVI : Effectifs des agents enquêtés

AGENTS EFFECTIFS POUR L'AN 2014

HOMMES

FEMMES

TOTAL

15

10

25

Source : Rapport de CAJED, 2014-2015

Il y a l'effectif total de trente-trois agents au sein du CAJED/Goma dont 21 du sexe masculin et 12 de sexe féminin, qui sont affectés dans différents services. Vu ce tableau, il y a plus des hommes que des femmes au CAJED.

Tableau XVII : Age des enquêtés

Age

Fréquences

%

Moins de 25 ans

2

8

25 ans à 35 ans

12

48

36 ans à 45 ans

6

24

Plus de 45 ans

5

20

TOTAL

25

100

Source :Nos enquêtes sur terrain, Août 2015.

En lisant ce tableau, vous remarquerez que le personnel du CAJED est jeune. Après analyse de ce tableau, vous constaterez qu'au CAJED il y a coutume d'engager plus des jeunes que des vieux.

Tableau XVIII : Sexe des enquêtés

N0

Sexe

Fréquences

%

01

Masculin

15

60

02

Féminin

10

40

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015.

L'interprétation de ce tableau est que trente-trois enquêtés, 15 soit 60 % sont de sexe masculin et 10, soit 40 % sont de sexe féminin.

Tableau XIX :Niveau d'étude des enquêtés (Agents de CAJED).

N0

Niveau d'études

Fréquences

%

01

Primaire

2

8

02

Secondaire

6

24

03

Graduat

12

48

04

Licence

5

20

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015

Nous remarquons bien qu'il y a 8% postes primaires, 24% des humanités secondaires, 48% de Gradués ainsi que 20% de licencié. Plus ou moins la moitié du personnel du CAJED est Gradué, ce qui veut signifier que son personnel a un bagage intellectuel passable.

Tableau XX : Etat-civil des enquêtés

N0

Etat-civil

Fréquences

%

01

Marié

18

72

02

Célibataire

5

20

03

Divorcé(e)

0

0

04

Veuf (ve)

2

8

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur le terrain, Août 2015

Ce tableau ci-haut nous montre que le CAJED a plus de mariés que de célibataires et de veuves, soit 72% de mariés contre 20% de célibataires et 8% des veuves, ainsi que 0% de divorcés. Cela revient à dire que la majorité des agents du CAJED/Goma est responsable.

Tableau XXI : Ancienneté des enquêtés

N0

Ancienneté

Fréquences

%

01

Moins de 3 ans

6

24

02

3 ans à 5 ans

15

60

03

6 ans à 10 ans

4

16

04

Plus de 10 ans

0

0

 

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015

Les résultats de ce tableau nous montrent que le personnel du CAJED n'est pas ancien dans cette organisation. La majorité a une ancienneté de moins de 5 ans.

.

Tableau XXII :Domaine d'intervention

Questions

Réponses

Fréquences

%

Quel est votre domaine d'intervention ?

Encadrement des jeunes défavorisés et désoeuvrés

25

100

Encadrement de PVV

0

0

Encadrement de PVH

0

0

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015

Ce tableau ci-haut montre que 25 agents sur 25 soit 100% de nos enquêtés confirment que CAJED est penché dans l'encadrement des jeunes défavorisés et désoeuvrés.

Tableau XXIII : connaissance sur les principales activités réalisées

Questions

Réponses

Fréquences

%

Quelles est la principale activité que vous avez réalisée en faveur de la jeunesse désoeuvrée ?

Ecoute et identification

2

8

Accueil et hébergement

10

40

Visite et médiation familiale

1

4

Orientation scolaire

3

12

Apprentissage des métiers

5

20

Réinsertion familiale

4

16

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015.

Les résultats de ce tableau montrent que 2 agents soit 8% disent que la principale activité de l'ONGD-CAJED dans l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée est l'écoute et l'identification, 10 agents sur 25 soit 40% confirment que la principale activité reste l'accueil et l'hébergement, un agent soit 4% dit que c'est la visite et la médiation familiale, 3 agents soit 12% disent que c'est l'orientation scolaire, 5 agents soit 20% disent que c'est l'apprentissage des métiers, tandis que 4 autres agents soit 16% disent que c'est la réinsertion familiale.

Tableau XXIV : Connaissance sur l'impact de l'ONGD-CAJED.

Question

Réponses

Fréquences

%

Selon vous quel est l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée ?

La réinsertion socio-économique

10

40

La réinsertion socio-professionnelle

1

4

La réinsertion familiale

4

16

L'éducation des jeunes

10

40

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015

De données du tableau ci-dessus, nous remarquons que 10 agents soit 40% de nos enquêtés disent que l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie des jeunes c'est la réinsertion socio-économique, 1 agents soit 4% dit que c'est la réinsertion socio-professionnelle, 4 agents soit 16% disent que c'est la réinsertion familiale et 10 agents soit 40% disent l'éducation des jeunes.

Tableau XXV : Avis des agents sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée

Questions

Réponses

Fréquences

%

Comment appréciez-vous votre contribution sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée ?

Très satisfaisant

0

0

Moyen

16

64

Satisfaisant

4

16

Bon

5

20

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015.

Ce tableau nous renseigne que 16 agents soit 64% disent que la contribution de CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée est moyenne, 4 agents soit 16% disent que la contribution est satisfaisante et 5 agents soit 20% disent que la contribution est bonne. Nous concluons par ces données que CAJED ne contribue pas totalement sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée.

Tableau XXVI :Connaissance sur l'intervention de CAJED en cas des maladies.

Question

Réponses

Fréquences

%

En cas d'accident ou maladies des jeunes encadrés, comment CAJED intervient-elle ?

Soins préliminaire

25

100

Prise en charge totale

0

0

Abandon à triste sort

0

0

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015.

Il ressort de ce tableau que sur l'intervention en cas d'accident ou maladie, 25 agents soit 100% de nos sujets affirment que les jeunes encadrés bénéficient des soins préliminaires.

Tableau XXVII : Connaissance sur l'effectif touché par la réinsertion.

Questions

Réponses

Fréquences

%

Sur 10 jeunes encadrés par CAJED, combien estimez-vous avoir bénéficiez la réinsertion socio-économique ?

1 à 3 jeunes

0

0

4 à 6 jeunes

20

80

7 à 8 jeunes

3

12

9 à 10 jeunes

2

8

 

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015.

Au vu du tableau précédant, il ressort que le taux des jeunes réinsérés dans la vie normale est moyennement atteint, sur 10 jeunes encadrés 4 à 6 sont facilement réinséré cela a été confirmé par 20 agents soit 80% de nos enquêtés.

Tableau XXVIII : Connaissance sur l'impact de la contribution de CAJED.

Question

Réponses

Fréquences

%

selon vous quel est l'impact de la contribution de CAJED dans l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée ?

Accueil et hébergement

7

28

Visite et médiation familiale

0

0

Orientation scolaire

2

8

Apprentissage des métiers

14

56

Réinsertion familiale

2

8

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015.

Considérant ce tableau, il ressort des réponses des enquêtés que 7 agents soit 28% disent que l'impact de la contribution de l'ONGD-CAJED dans l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée c'est l'accueil et l'hébergement, 2 agent soit 8% disent que c'est l'orientation scolaire, 14 agents soit 56% disent que c'est l'apprentissage des métiers et deux autres agents soit 8% disent que c'est la réinsertion familiale.

Tableau XXIX :connaissance sur les réalisations des agents de CAJED.

Question

Réponses

Fréquences

%

Pensez-vous que vos réalisations cadrent avec les besoins réels de la jeunesse désoeuvrée ?

Oui

25

100

Non

0

0

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015.

Il ressort de ce tableau que 25 agents soit 100% disent que leur réalisations cadrent avec les besoins ressentis par la jeunesse désoeuvrée.

Tableau XXX : Connaissance sur les difficultés de l'ONGD-CAJED

Question

Réponses

Fréquence

%

Quelles sont les difficultés qui freinent la réalisation de votre mission en faveur de la jeunesse désoeuvrée?

Les moyens très limités pour l'encadrement

3

12

Le chômage des jeunes après leur formation au sein de CAJED

1

4

L'insuffisance d'ateliers de formation

20

80

Le non raccordement en électricité

1

4

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015.

Il ressort de ce tableau que 3 agents soit 12% de nos enquêtés disent que les difficultés rencontrées sont liées aux moyens très limites pour l'encadrement de la jeunesse, 20 agents soit 80% disent que c'est l'insuffisance d'ateliers de formation, 1 agent soit 4% pense que c'est le chômage des jeunes formés au sein de CAJED et un autre agent pense que c'est le manque du courant électrique.

Tableau XXXI : Recommandations aux autorités

Question

Réponses

Fréquences

%

Que pouvez-vous recommander aux autorités urbaines pour un accompagnement dans vos actions de développement ?

Financement des projets

4

16

Création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus

18

72

L'octroi des matériels de formation

2

8

Le raccordement en électricité

1

4

TOTAL

25

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Août 2015

L'observation de ce tableau, montre que 4 agents soit 16% recommandent aux autorités urbaines le financement des projet de CAJED, 18 agent soit 72% recommandent la création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus en faveur des jeunes, 2 agents soit 8% pensent qu'il faudrait octroyer les matériels et d'équipements aux centres de formation de CAJED et un agent soit 4% recommande le raccordement en électricité.

II.3. DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE

Apres avoir analyse et interprété les données recueillies ; pour vérifier nos hypothèses, nous avons mené les investigations auprès des agents de l'ONGD-CAJED et à la population cible de notre enquête en utilisant la méthode analytique, historique, comparative accompagnées de technique d'observation libre, d'interview, et de questionnaire.

A l'issu de l'enquête, nous avons confirmé notre première hypothèse d'autant plus que 10 agents soit 40% de nos enquêtés disent que l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie des jeunes c'est la réinsertion socio-économique, 1 agent soit 4% dit que c'est la réinsertion socio-professionnelle, 1 agent soit 4% dit que c'est la réinsertion familiale, 4 agents soit 16% pensent que c'est l'apprentissage des différents métiers et 9 agents soit 36% disent l'éducation des jeunes désoeuvrés (Cfr Tableau XXIV).

En fin, pour la deuxième hypothèse, nous remarquons que pour faciliter la réinsertion socio-économique et professionnelle, ainsi qu' améliorer les conditions de vie des jeunes encadrés au sein de CAJED, 60 jeunes soit 75% proposent la création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs de revenus, 12 jeunes soit 15% proposent de sensibiliser les familles d'accueils et 8 jeunes soit 10% proposent l'octroi d'un brevet de formation (Cfr Tableau XIV).

Tandis qu'au côté des agents de CAJED cette hypothèse a été répondue par 18 agent sur 25 soit 72% de nos enquêtés que la création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus en faveur des jeunes encadrés au sein de CAJED serait un facteur pouvant permettre au CAJED d'atteindre ses objectifs mais aussi aux jeunes d'améliorer leurs conditions de vie (Cfr Tableau XXXI).

A notre avis, dans une manière discrète, comme nous avons remarqué que CAJEDa insuffisance des ateliers d'apprentissage des métiers; nous croyons qu'avec ce projet de construction d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus dans la ville de Goma serait une solution aux différents problèmes causés par le chômage de jeunes désoeuvrés formés au sein de CAJED.

CONCLUSION PARTIELLE

Après notre enquêtemenée sur terrain dans l'ONGD-CAJED et après une présentation des résultats de l'enquête, nous avons constaté que nos hypothèses ont été confirmées selon lesquelles le manque d'un centre d'apprentissage des métiersgénérateurs des revenusdéfavorise l'intégrationsocio-économique et professionnelle des jeunes.L'insertionsocio-économique, l'apprentissage des métiers et l'éducation des jeunes désoeuvrés seraient l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée.

CHAP III : PROJET DE CONSTRUCTION D'UN CENTRE D'APPRENTISSAGE DES METIERS GENERATEURS DES REVENUSEN FAVEUR DE LA JEUNESSE DESOEUVREE DE LA VILLE DE GOMA

III.0. INTRODUCTION

III.1. IDENTIFICATION DU PROJET

III.1.1. Contexte et justification

Partant de l'analyse de notre enquête menée sur terrain parlant de la contribution de l'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma ; les résultats nous ont révélé que la majorité des jeunes encadrés ne bénéficient pas aux différentes activitésliées à l'apprentissage des métiers leur permettant de développer des compétences professionnelle. Cela est en partie dû au manque des ateliers d'apprentissage des métiers aux jeunes encadrés au sein de CAJED.

Cependant, le programme de réinsertion socio-économique et professionnelle est très difficile à mettre en place et doit relever des nombreux défis. Le manque des centres d'apprentissage des métiers générateurs de revenusaux jeunes porte préjudices à la situation socio-économique et professionnelle de la jeunesse : Nombreux de ces jeunes sont encore sans emploi et maquent d'occupations, certains d'entre eux s'adonnent au vol, à l'escroquerie et au cambriolage, ils rejoignent à nouveaux la rue sans espoir de se trouver une occupation adéquate.

Pour espérer à améliorer la réinsertion socio-économique et professionnelle de la jeunesse désoeuvrée, ainsi que l'amélioration des conditions de vie de cette jeunesse encadrée au sein de CAJED, nous proposons un projet de la création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs de revenus en faveur de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma, un projet qui aidera à diminuer la dépendance, la pauvreté et changer la situation socio-économique ainsi qu'améliorer les conditions de vie de la jeunesse.

III.1.2. Objectif du projet

a. Objectif : Former les jeunes dans différentsmétierset contribuer à la réduction du taux de chômage des jeunes encadres au sein de CAJED.

b. But : Création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs de revenus en faveur de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma.

III.1.3. Localisation du projet

Ce projet sera installé dans la République Démocratique du Congo, Province du Nord-Kivu, ville de Goma, Commune de Karisimbi, quartier Ndosho.

III.1.4. Nature et cadre juridique du projet

Nature : ce projet est de nature sociale, par conséquent ses effets sont lents et difficile à qualifier car il vise l'amélioration des conditions de vie socio-économique des jeunes en besoins spécifiques. Ainsi, il est de type en vue de les amener à intégrer, et autocentré. Il assistera les jeunes en besoins spécifiques à surmonter leur vulnérabilité.

Cadre juridique : ce projet est sans but lucratif et apolitique.

III.1.5. Acteurs et bénéficiaires du projet

III.1.5.1. Acteurs

Les réalisations et la réussite de ce présent projet sont conditionnées par l'intervention d'abord de tous les bénéficiaires directes qui sont ipso facto acteurs principaux ensuite toutes les personnes physiques et morales soucieuses de l'encadrement des personnes désoeuvrées, voir aussi les bailleurs des fonds.

III.1.5.2. Bénéficiaires

a. Bénéficiaires directs

Les bénéficiaires directs de notre projet sont les jeunes désoeuvrés en besoins spécifiques à savoir :

- Jeunes et enfants non accompagné et enfant séparés ;

- Enfants précédemment associes a des groupes armés ou forces armées ;

- Enfants chefs de ménages ;

- Jeunes déscolarisés et sans emploi.

b. Bénéficiaires indirects

- La population locale  et d'autres groupes en situation difficile.

III.1.6. Stratégies du projet

1. Rechercher et obtenir le financement,

2. Contacter les autorités urbaines,

3. Louer et équiper le bureau,

4. Recruter et former le personnel,

5. Sensibiliser la population,

6. Identifier les bénéficiaires du projet,

7. Acheter les matériels de construction,

8. Construire un centre de formation,

9. Suivre les activités du projet,

10. Evaluer les activités du projet.

III.2. ETUDE DU PROJET

III.2.1. Opportunité du projet

Il est opportun, car il vient réduire un problème ressenti dans la communauté et dans la mesure où si ce problème n'est pas réduit au temps opportun, il augmenterait le cas de vulnérabilité ainsi que le sous-développement de la ville de Goma.

III.2.2. Pertinence du projet

Notre projet est pertinent en ce sens qu'il vient non seulement réduire le problème liée à l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée qui est un besoin réel de la communauté, mais aussi aider la jeunes de prendre conscience de l'ampleur du problème à partir de la sensibilisation.

III.2.3. Faisabilité du projet

Ce projet sera faisable car cette dernière est expliquée par le fait que des ressources nécessaires dont on a besoin pour sa réalisation sont disponible dans le milieu. Il s'agit des toutes les ressources naturelles en particulier les ressources humaines, matérielles, et financières. Les ressources de réussite de ce projet ne s'expliqueront qu'avec la conjugaison des éléments ci-haut indiqués.

III.3. OPPERATIONALISATION DU PROJET

III.3.1. Organigramme

A.G

C.A

Coordination

Secrétariat

Service du personnel

Service technique

Autorité locale

D.A et financier

Logistique

Service comptable

Formation et apprentissage

Service de sécurité

Caisse

Sensibilisation

III.3.2. Fonctionnement

Ø Assemblée générale

- Attribution

Elle est l'organe du projet. Elle est formée de tous les membres d'honneur, se réunit une fois par an et en session extraordinaire chaque fois que les circonstances l'exigent. Remarquons qu'une assemblée générale extraordinaire peut aussi être convoquée et tenue sur demande de 2/3 de ses membres présidée par un membre de son choix. En cas de parité, la voix du président est prépondérante. Aussi l'assemblée générale approuve les comptes rendus et les rapports de la période écoulée et délibère sur les questions inscrites à l'ordre du jour.

Ø Conseil d'administration

- Attribution

· Veiller à la bonne mode des activités du projet ;

· Prendre des décisions sur base des propositions faites par la coordination ;

· Il est charge du suivi et de l'évaluation du projet, il est forme du président, du vice-président, du secrétariat et du conseil.

- Qualités exigées

· Avoir l'espoir d'initiative ;

· Avoir l'amour du travail, le sacrifice et la ponctualité.

Ø La coordination

C'est l'organe exécutif du projet. Elle récapitule en activités opérationnelles, les actions organisées suivant les objectifs et les orientations du projet. La coordination et chapeautée par le coordonnateur.

- Attribution

· Gérer le programme du projet ;

· Convoquer les réunions ;

· Planifier, diriger, contrôler et évaluer (avec le CA) toutes les activités ;

· Approuver les apports de recevoir et de la commission de contrôle.

- Qualités exigées

Ce poste exige, la détention d'un diplôme de formation en planification régionale TDR du niveau A0. Ce détenteur doit être honnête, consciencieux, ponctuel, dévoué, patient, avoir le sens de responsabilité et de compréhension, avoir l'autorité, la créativité et la souplesse et tact dans la coopération, maitriser parfaitement les réalités locales.

Ø Le secrétaire

Ce service est permanent et il assurera l'intérim de la coordination en l'absence du coordinateur. Il est très attache à la coordination en matière d'application des décisions issues directement de la condition et aux différents services.

Ce service sera dirigé par un détenteur d'un diplôme en informatique de gestion, il doit être disponible, franche, honnête, direct et de bonne moralité.

Ø Le service du personnel

- Attributions

· Il tient à jour le dossier du personnel ;

· Propose à la coordination les recrutements et sanctions des agents ;

· Il planifie les congés des agents et leurs formation ;

· Il doit être en collaboration avec le secrétaire

· Il assure la médiation interpersonnelle entre agents et la hiérarchie ;

· Il gère le personnel et la cote(apprécier) au premier degré.

- Exigences

· Avoir deux ans d'expérience dans le domaine de la gestion

· Avoir un casier judiciaire vide

· Maitriser l'outil informatique

· Etre détenteur d'un diplôme de gestion ou son équivalent.

Ø Service technique

Ce service doit s'occuper des jeunes formés par CAJED, faire le suivi des activités génératrice de revenu dans l'entreprise et faire le suivi de l'utilisation des matériels de menuiseries dans l'atelier, en cas de panne il devra être capable de faire une réparation adéquate des matériels.

Ø Logistique

Ce service doit s'occuper de la gestion des matériels et des matériaux du projet et des différents occupations nécessaires relatives à la mise a des dispositions des produits et dont leur achat ou leur vente aux ravitaillements, à l'entretien aux transports des différents objectifs et matériels du projet la responsabilité de ce service a un diplôme de niveau A2 des sections commerciales administratives.

Ø L'autorité locale

- Elle doit permettre le bon fonctionnement et le bon déroulement des activités du projet, et faire respecter le R.O.I du projet

- Imposer des sanctions aux violeurs des lois du projet.

Ø Administration et finance

Ce service doit être occupé par un A0 en management est sera charge des attributions suivantes :

· Gestion du matériel et fourniture de bureau ;

· Tenue des documents comptables ;

· Réduction des apports financiers ;

· Gestion du personnel ;

· Etablissement des états de besoin

· Faire de feuille de paie du personnel.

Ø Service comptable

- Attributions

· Il doit être capable de tenir les comptes, voit les entrées et les sorties du projet,

· Il doit tenir le compte rendu de la caisse et l'audit financier.

- Exigences

· Il doit être expert en matière de comptabilité

· Il doit au moins avoir un diplôme en comptabilité.

Ø Caissier

C'est celui qui détient la caisse du projet, il reçoit le fond en dépôt pour les administres et il doit savoir enregistrer les mouvements de fonds.

Ø Formation et apprentissage

Assurera la formation au sein du projet. Cette formation concernera l'apprentissage des différents métiers liés à l'organisation de l'école. Le chargé de la formation doit être capable de produire le module de formation sur le droit du travail, il doit être en mesure d'établir les programmes des activités.

Ø Le sensibilisateur

- Attribution

· Etre en mesure de communiquer dans les langues locales ;

· Savoir organiser le travail en groupe ;

· L'intégration dans la communauté doit être son point fort.

- Exigences

· Avoir un diplôme, mais aussi jouir d'une bonne moralité.

Ø La sentinelle

Il doit faire une bonne surveillance, il doit jouir d'une bonne santé et son aptitude physique ne doit pas être critiquée.

III.4. PLANIFICATION DES INTRANTS

Ø Intrant I : Rechercher et obtenir le financement

1. Cible : Les bailleurs des fonds

2. Objectif : obtenir les fonds pour financer le projet

3. Echéance : 1/12/2015 au 31/12/2015

4. Durée : 1 Mois

5. Responsable : Le coordonnateur du projet

6. Réalisation : les bailleurs des fonds et différents partenaires

7. Ressources :

- Humaines : un coordonnateur et un secrétaire

- Matérielles : Papier, stylo, latte et une enveloppe sac

- Financières :frais disponible dans la caisse.

8. Activités et sous activité

- Concevoir le projet,

- Collecter la contribution de la population locale

- Contacter les bailleurs des fonds

Ø Intrant II : Contacter les autorités urbaines

1. Cible : Toutes les autorités locales de la ville de Goma, la direction de l'ONGD-CAJED.

2. Objectif : Sensibiliser et conscientiser les autorités locales, la direction de l'ONGD-CAJED pour un développement durable et le montrer le bien fondée du projet

3. Echéance : Du 01 Janvier au 31 Janvier 2016

4. Durée : 1 Mois

5. Responsable : Le COGE (comité de gestion)

6. Réalisation : Animateur, le secrétaire.

7. Ressources :

- Humaines : Coordonnateur et animateur, le secrétaire.

- Matérielles : 4 motos, téléphones, internet etc.

- Financières : L'autofinancement

8. Activités et sous activités

- Donner les invitations aux leaders de la ville de Goma,

- Rencontrer les différents leaders des organisations locales.

Ø Intrant III : louer et équiper le bureau

1. Cible : ordinateur, agrafeuse, papier duplicateur, farde, stylo, chaise, table etc.

2. Objectif : assurer le bon fonctionnement du bureau

3. Echéance : Du 1 Fevrier au 31 Mars 2016

4. Durée : 2 Mois

5. Responsable : le coordonnateur, Le service de la logistique du projet

6. Réalisateur : coordonnateur, logistique, le CA et la finance

7. Ressources :

- Humaines : coordonnateur, la logistique, le CA etc.

- Matériels : Tabes de bureau, chaises de bureau, chaises plastiques, étagères, banc, cachet, ordinateurs, imprimante etc.

- Financières : somme disponible dans la finance

8. Activités et sous activités

- Descentes dans les boutiques, magasins et ateliers de menuiserie

- Faire la liste des besoins du bureau

- Organiser le bureau etc.

Ø Intrant IV : Recruter et former le personnel

1. Cible : Les personnels regorgeant l'organigramme, les formateurs, les maçons, les menuisiers, les électriciens etc.

2. Objectif : Connaitre l'effectif réel des agents qui peuvent participer activement à réalisation du projet.

3. Echéance : du 01 Avril au 30 Avril 2016

4. Durée : 1 mois

5. Responsable : Coordonnateur, secrétaire et le chef du personnel

6. Réalisateur : le secrétaire, le chef du personnel et la population locale

7. Ressources :

- Humaines : un coordonnateur, le chef du personnel, deux formateurs,

- Matériels : ordinateur, un cahier ministre et une rame des papiers.

- Financières : somme disponible dans la caisse.

8. Activités et sous activités

- Affichage de l'offre d'emploi,

- Sélection de demandes d'emploi

- Test de recrutement, dépouillement, affichage des résultats, et interview.

Ø Intrant V : sensibiliser la population

1. Cible : tous les jeunes désoeuvrés

2. Objectif : prendre la jeunesse actrice de développement, c'est-à-dire, l'initier à réaliser les travaux communautaires après avoir été sensible aux problèmes que les guettent et leur montrer l'importance relative à leur formation ou encadrement.

3. Echéance : du 1er Mai au 15 Mai 2016

4. Durée : 2 Semaines

5. Responsable : Sensibilisateur, leaders locaux

6. Réalisation : La jeunesse désoeuvrée et le sensibilisateur

7. Ressources :

- Humaines : Sensibilisateur, les jeunes désoeuvrée et leaders locaux

- Matérielles : mégaphones

- Financières : disposition des frais de restauration

8. Activités et sous activités

- Informer la jeunesse désoeuvrée sur les activités du l'école.

- Organiser des séminaires adéquats au projet.

Ø Intrant VI : Identification des bénéficiaires directs du projet

1. Cible : les jeunes désoeuvrés

2. Objectif : Connaitre le nombre exact des jeunes désoeuvrés qui ont besoin d'un encadrement et d'une formation

3. Echéance : du 16 Mai au 31 Mai 2016

4. Durée : 2 semaines

5. Responsable : Les sensibilisateurs,

6. Réalisation : Les sensibilisateurs, l'ONGD-CAJED et la jeunesse désoeuvrée ;

7. Ressources :

- Humaines : Les sensibilisateurs, les autorités de CAJED et les jeunes désoeuvrés

- Matérielles : les motos, 2 véhicules, papier d'identification et le questionnaire d'enquête.

- Financières : disponibilité des frais de motivation, déplacement et restauration

8. Activités et sous activités

- Descentes dans les avenues, rues et dans les quartiers.

Ø Intrant VII : acheter les matériels de construction

1. Cible : marches et boutiques de la commune de Karisimbi

2. Objectif : faciliter le bon fonctionnement du projet et des opérateurs économiques dans ce milieu cible

3. Echéance : Du 01 juin au 30 juin 2016

4. Durée : 1 mois

5. Responsable : Logisticien et comptable

6. Réalisation : Logisticiens

7. Ressources :

- Humaines : Logisticiens et comptable

- Matérielles : engins de transports matériaux de construction, matériels de formation, mégaphones etc.

- Financières : frais disponibles

8. Activités et sous activités

- Avoir une information réelle et clarifié le coût d'achat.

Ø Intrant VIII : Construire le centre de formations des métiers

1. Cible : Terrains

2. Objectif : Mettre en place le lieu qui servira les jeunes désoeuvrés la formation de tous les métiers ;

3. Echéance : du 01 juillet au 31 Décembre 2016

4. Durée : 6 mois

5. Responsable : Service technique

6. Réalisation : Coordonnateur, service technique

7. Ressources :

- Humaines : Coordonnateur, maçons, menuisiers, plombier, électriciens, peintres etc.

- Matérielles : les matériaux et les matériels de construction ;

- Financières : payement des techniciens.

8. Activités et sous activités

- Chercher le permis de construction aux cadastres ;

- Consulter CAJED pour le bon fonctionnement des activités de construction.

- Recruter l'ingénieur et les techniciens du projet.

Ø Intrant IX : Suivre les activités du projet

1. Cible : mettre un système de suivi qui doit permettre une connaissance exhaustive et constitue de performances et des difficultés d'exécution de ce projet.

2. Objectif : Se rassurer de l'évolution du projet compte tenue de l'objectif fixé

3. Echéance : du 1er Janvier au 31 Décembre 2016

4. Durée : 12 Mois

5. Responsable : coordonnateur, l'équipe technique et les agents de gestion

6. Réalisation : coordonnateur, 4 consultants interne et externe, une équipe d'expert des bailleurs, l'administration et la finance

7. Ressource :

- Humaines : coordonnateur, consultants, l'équipe technique, les agents de gestions, la population locale ;

- Matérielles : Ordinateur, carnet de bord, fiche de stock, document comptable ;

- Financières : Somme disponible dans la caisse ou prime.

8. Activités et sous activités

- Descentes sur terrains régulièrement ;

- Faires les réunions ;

- Etablir le rapport ;

- Consultation des rapports.

Ø Intrant X : Evaluer les activités du projet.

1. Cible : les activités

2. Objectif : savoir si le but et l'objectif ont étés atteints

3. Echéance : cette activité sera faite chaque 3 mois

4. Durée : chaque fin de 3 mois, c'est-à-dire trimestriellement

5. Responsable : Coordonnateur, comite de gestion, bailleur de fonds

6. Réalisation : coordonnateur, CA et bailleur des fonds.

7. Ressource :

- Humaines : Coordonnateur, auditeur et membre du CA

- Matérielles : Chronogramme des activités, listes des présences, carnet de bord, engin de transport, document comptable,

- Financières : Frais de motivation, frais d'audition.

8. Activités et sous activités

- Apprécier les activités du projet,

- Apprécier les résultats attendus.

III.5. CHRONOGRAMME DES ACTIVITE

Tableau XXXII : Tableau de GANTT

NO

ACTIVITES

2015

2016

D

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

1

Rechercher et obtenir le financement

XX

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

Contacter les autorités urbaines

 

XX

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

Louer et équiper le bureau

 
 

XX

XX

 
 
 
 
 
 
 
 
 

4

Recruter et former le personnel

 
 
 
 

XX

 
 
 
 
 
 
 
 

5

Sensibiliser la population

 
 
 
 
 

XX

 
 
 
 
 
 
 

6

Identifier les bénéficiaires du projet

 
 
 
 
 

XX

 
 
 
 
 
 
 

7

Acheter les matériels de construction

 
 
 
 
 
 

XX

 
 
 
 
 
 

8

Construire le centre de formation

 
 
 
 
 
 
 

XX

XX

XX

XX

XX

XX

9

Suivre les activités du projet

+++

+++

+++

+++

+++

+++

+++

+++

+++

+++

+++

+++

+++

10

Evaluer les activités du projet

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

XXXXXXXX

LEGENDE :

: Activités discontinues

++++++++

: Activités permanentes

: Activités intermittentes

III. 6. BUDGETISATION

Tableau XXXIII : Ressources humaines

no

T(x)

Nbre

Niveau d'étude

mois

Prime/mois

Total Prime en $

1

Coordonnateur

1

A1

12

350

4 200

2

Secrétaire

1

A1

12

300

3 600

3

D.A.F

1

A1

12

250

3 000

4

Technicien

1

A0

10

200

2 000

5

Conducteur

3

A2

12

150

5 400

6

Magasinier

1

A2

12

100

1 200

7

Portier

3

A2

10

150

4 500

8

Formateur

10

A1

12

150

18 000

9

Logisticien

1

A2

12

200

2 400

10

Serv. Comptable

1

A2

12

150

1 800

11

Caissier

1

A2

12

150

1 800

12

Sensibilisateur

10

A1

10

78

7 800

13

Sentinelle

1

 

12

50

600

TOTAL

56 300

Source : Avis d'un coordonnateur.

Tableau XXXIV : Equipement du bureau et mobilier

NO

Désignation

Quantité

P.U en $

P.T en $

01

Table de bureau

10

50

500

02

Chaise de bureau

20

45

900

03

Chaise plastique

40

10

400

04

Etagères

10

45

450

05

Banc

25

20

500

TOTAL

2 750

Source : Atelier de menuiserie Mont Carmel.

Tableau XXXV : Matériels et fourniture de bureau

NO

Désignation

Quantité

P.U en $

P.T en $

01

Ordinateur

2

250

500

02

Imprimante

2

500

1 000

03

Papier duplicateur

30 rames

5

150

04

Papier carbone

5 rames

7

35

05

Papier stériles

10

15

150

06

Flacons vernis correcteur

5

3

15

07

Tube vernis correcteur

5

7

35

08

Papier reliure

15 rames

15

225

09

Classeur

25

2

50

10

Farde chemise

50

0,2

50,2

11

Performateur

2

5

10

12

Agrafeuse

6

5

30

13

Agrafe

20 boites

1

20

14

Cahier ministre

10

3

30

15

Boites craies

5

0,8

4

16

Crayons

5 boites

8

40

17

Tampon

6

5

30

18

Sceau

1

15

15

19

Agenda

50

4

200

20

Latte

4

0,2

0,8

21

Cartouche imprimante

4

70

280

22

Flip Sharp

3

2

6

23

Livre de compte

6

5

30

24

Stylo/boite

8

2,5

20

25

Blocs notes

5

1

5

26

Boite d'Enveloppe

20

5

100

27

Fiche de membre

3

3

9

28

Bon de sortis de caisse

10

3

30

29

Boites attaches

3

1,5

15

30

Machine calculatrice

6

1,5

30

31

Papier bristol

20 pièces

0,5

10

32

Boite de marqueur

4

2,5

10

33

Col liquide

5

3

15

34

Scotch

10

1,5

15

35

Poubelle en plastique

4

5

20

36

Téléphone de bureau

3

60

180

37

Photocopieuse

1

700

700

38

Autres (divers)

-

-

100

TOTAL

3 532

Source : Atelier de menuiserie Carmel, papeterie MK, Computer shop

Tableau XXXVI : Fourniture pour la sensibilisation

No

Désignation

Quantité

P.U en $

P.T en $

1

Boite à image

10

7

70

2

Mégaphone

30

50

150

3

Calicot, Affiches, dépliants

60

50

300

4

Chansons et pièces de théâtres

12

50

600

TOTAL

1 120

Source : Tracé par nous-même.

 

Tableau XXXVII : Achat des matériaux de construction et terrain

NO

Désignation

Quantité

P.U en $

P.T en $

1

Ciment

800 sacs

18

14400

2

Sable

75 Baines

80

6000

3

Bèches

30

3

90

4

Pioches

20

30

600

5

Bidons

30

1

30

6

Tonneaux vide (fi)

15

20

300

7

Eau

3000 bidons

0,2

600

8

Echelle

11

25

275

9

Truelle

15

2

30

10

Marteau

11

5

55

11

Niveau

20

10

200

12

Graviers

10 fi

10

100

13

Tôles GB 28

160 pièces

8

1280

14

Madriers

350

6

1800

15

Planche

50

4

200

16

Clous pour tôle

2/50kgs

50

100

17

Clous ordinaire

2/50kgs

50

200

18

Portes et fenêtres

21P et F

50

1050

19

Peinture de 5L

350L

20

7000

20

Planche de rive

72 Pièces

5

360

21

Vitre (1mx1, 5m)

20 pièces

7

140

22

Charnières

80

0,8

64

23

Transport

20 km

50

1000

24

Serrure

12 pièces

15

180

25

Barre de mine

5 pièces

3

15

26

Trident

6

4

24

27

Brouette

7 pièces

35

245

28

Fer à béton

450

25

1 250

28

Terrain

80 m2

1

70 500

TOTAL

108 588

Source : Quincaillerie Grace à la gloire, atelier de menuiserie Carmel.

Tableau XXXVIII : Salaire de la main d'oeuvre contractuelle

NO

Désignation

Nbres

Par mois en $

Nbre des mois

Total/ mois en $

1

Ingénieur

1

250

6

15 000

 

Maçons

22

156

6

20 592

2

Aides maçons

8

78

6

3 744

3

Charpentier

10

100

1

1 000

4

Menuisier

4

120

2

960

5

Aide menuisier

4

60

2

480

6

Peintre

3

100

1

300

7

Electricien

3

150

2

900

8

Plombier

6

95

1

578

TOTAL

30 054

Source : Nos investigations.

Tableau XXXIX : Achat matériels roulants et autres

NO

Désignation

Quantité

P.U en $

P.T en $

1

Moto

2

1 500

3 000

2

Groupe électrogène

1

500

500

TOTAL

3500

Source : Nos investigations.

Tableau XL : Achat carburant

NODésignation Quantité P.U en $P.T/Mois P.T/Année 1Carburant1000l1.61 60019 2002Lubrifiant 30l103003 6003Frais entretien -1001001 200TOTAL24 000Source : Nos investigations.

 

Tableau XLI : Récapitulation budgétaire

NO

Désignation

P.T en USD

1

Ressources humaines

56 300

2

Equipement bureau

2 750

3

Matériels et fourniture bureau

3 532

4

Fourniture pour la sensibilisation

1 120

5

Achat matériels de construction

108 588

6

Salaire main d'oeuvre

30 054

7

Matériels roulants et autres

3 500

8

Carburant

24 000

TOTAL

229 044

9

Imprévus (10%)

22 904,4

TOTAL GENERAL

252 748,4

Source : Tracé par nous même

Tableau no XLII : Source du financement

NO

Intervenant

Montant en USD

%

1

UNICEF

63 187,1

25

2

CAFOD

37 912,2

15

3

EMMANUEL INTERNATIONAL

37 912,2

15

4

PAM

50 549,7

20

5

CARITAS

12 637,5

5

6

GOUVERNEMENT

37 912,2

15

7

POPULATION LOCALE

12 637,5

5

TOTAL

252 748,4

100

Source : Tracé par nous-même.

III.7. RENTABILITE DU PROJET

Notre projet de création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs de revenus en faveur de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma sera rentable lorsqu'il va améliorer les conditions d'encadrement des jeunes désoeuvrés, par ce projet les jeunes doivent recevoir la formation adéquate dans tous les métiers possibles et cela leur permettra d'acquérir des connaissances qui les permettrons de s'intégrer dans la vie courante et surtout dans la vie socio-professionnelle.

· Sociale : Changement de comportement des jeunes dans la société, et prise d'une nouvelle vie de responsabilité en s'investissant dans différents métiers appris au CAJED, la réduction des taux de vulnérabilité,

· Economique : Les jeunes pourront être capables de se prendre en charge, et cela pourra favoriser l'auto prise en charge économiquement mais aussi l'amélioration des conditions de vie des jeunes désoeuvrés.

III.8. CADRE LOGIQUE

TITRE DU PROJET : CREATION D'UN CENTRE D'APPRENTISSAGE DES METIERS GENERATEURS DES REVENUS EN FAVEUR DE LA JEUNESSE DESOEUVREE DE LA VILLE DE GOMA.

Début du projet : Le 1ere Décembre 2015

Fin du projet : Le 31 Décembre 2015

Durée du projet : 1 an

Tableau XLIII : CADLOG

LV

LH

Résumé narratif

I.O.V

Moyen de vérification

Conditions critiques

Objectif

Apprendre différents métiers aux jeunes et Réduire leur taux de chômage après l'encadrement au sein de CAJED.

90% des jeunes désoeuvrés voient leurs conditions de vie et la réinsertion socio-économique et professionnelle s'améliorer d'ici la fin du projet.

- Descentes sur terrains ;

- Enquête auprès des jeunes formés.

 

but

Construire un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus en faveur de la jeunesse désoeuvrée.

Un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus en faveur de la jeunesse désoeuvrée a été créé dans la ville de Goma.

- Descente sur terrain ;

- Photo ;

- Rapport de superviseur ;

- Les enquêtes.

- Qu'il y ait un terrain disponible pour la construction du centre des AGR dans la ville de Goma ;

- Que le mobilisateurs et les animateurs soient compétents.

Extrants

- Fonds recherchés et obtenus ;

- Autorités urbaines contactées ;

- Bureau loué et équipé ;

- Personnel recruté et formé ;

- Population sensibilisée ;

- Bénéficiaires directs du projet identifié ;

- Matériels et fournitures de construction achetés ;

- Le centre de formation construite ;

- Les activités du projet suivies ;

- Le projet évalué

- 50 autorités ont été contactées ;

- Un bureau pour permettre un bon fonctionnement des activités a été loué ;

- 115 personnes ont été engagés pour la réalisation du projet ;

- 800 jeunes ont été sensibilisés et formés ;

- 800 jeunes ont été identifiés ; 

- Tous les matériels de construction ont été achetés ;

- 1 ingénieur, 30 maçons, 8 menuisiers, 6 plombiers, 3 électriciens, 3 peintres et 10 charpentiers ont été engagés pour la construction du centre ;

- Différents suivis et 5 séances d'évaluation ont été réalisés pendant l'exécution du projet.

- Invitations ;

- Descentes sur terrain ;

- Questionnaire de test de recrutement ;

- Photos ;

- Sondage et enquêtes.

- Rapport ;

- Lettres d'affectation des candidats aux différents postes exigés  et affichage des candidats retenus ;

- Rapport ;

- Rapport.

- Que le financement arrive à temps pour activer le bon démarrage des activités ;

- Que les autorités urbaines soient disponibles ;

- Qu'il y ait un bon bureau à louer ;

- Que le recrutement soit efficace et non sentimental ;

- Que les personnes engagées soient disponibles dans le milieu ;

- Que les matériels pour la sensibilisation soient disponibles ;

- Que les sensibilisateurs soient compétents ;

- Que la connaissance de la langue locale soit exigée ;

- Que les matériels soient disponibles ;

- Qu'il y ait un terrain disponible pour la construction ;

- Que le contrôle puisse être impartial.

Intrants

- Rechercher et obtenir le financement ;

- Contacter les autorités urbaines ;

- Louer et équiper le bureau ;

- Recruter et former le personnel ;

- Sensibiliser la population ;

- Identifier les bénéficiaires du projet ;

- Acheter les matériels de construction ;

- Construire le centre de formation ;

- Suivre les activités du projet ;

- Evaluer les activités du projet.

- Matériels et fourniture du bureau : 6 282$

- Salaire du personnel : 56 300$

- Matériels de sensibilisation : 1 120$

- Matériels de construction : 108 588$

- Main d'oeuvre : 30 054$

- Matériels roulants et carburant : 27 500$

- Imprévus (10%) : 22 904,4$

- Total globale du projet : 252 748,4$

- Rapport financier ;

- Document comptable ;

- Rapport financier de la commission d'audit ;

- Facture d'achat ;

- Document comptable

- Facture d'achat.

- Que le financement arrive à temps ;

- Que les jeunes soient sensibilisés ;

- Qu'il n'y ait pas détournement des fonds.

CONCLUSION GENERALE

Notre travail portant sur « la contribution de l'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma est centrée sur une préoccupation de savoir si l'ONGD-CAJED apporte une réelle contribution sur l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma et leur réinsertion dans la vie socio-économique et professionnelle ou au contraire son existence n'est qu'une organisation de trop dans un paysage de plus en plus pollué par la présence des organisations de tous genres.

A la suite de cette interrogation principale, trois questions ont été émises, notamment :

1. Quel est l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée ?

2. Quelle est la piste de solution pour améliorer la réinsertion socio-économique et professionnelle ainsi que les conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée ?

Face à ces questions nous avons émis les hypothèses suivantes :

1. La réinsertion socio-économique, la réinsertion socio-professionnelle, l'accompagnement psycho-social et la réinsertion familiale seraient les différentes réalisations qui détermineraient l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma.

2. La création des centres d'apprentissage des métiers générateurs des revenus constituerait une piste de solution pour améliorer la réinsertion socio-économique et professionnelle et les conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma.

Pour vérifier nos hypothèses, une série des données ont été rassemblée essentiellement par le biais de la technique documentaire, d'observation libre, d'interviews, complétées par les méthodes analytiques, historiques et comparatives. Apres l'analyse, le dépouillement l'interprétation et traitement des données, les principaux résultats suivants se sont dégagés.

En analysant brièvement nos résultats, nous remarquons que les données du Tableau XXIV nous ont montré que 10 agents soit 40% de nos enquêtés disent que l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie des jeunes désoeuvrés, c'est la réinsertion socio-économique, 1 agent soit 4% dit que c'est la réinsertion socio-professionnelle, 1 agents soit 4% dit que c'est la réinsertion familiale, 4 agents soit 16% pensent que c'est l'apprentissage des différents métiers et 9 agents soit 36% pensent que c'est l'éducation des jeunes désoeuvrés .

Alor d'après nos enquêtes et le tableau XIV , nous remarquons que pour faciliter la réinsertion socio-économique et professionnelle, ainsi que les condition de vie des jeunes encadrés au sein de CAJED, 60 jeunes soit 75% proposent la création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus, 12 jeunes soit 15% proposent de sensibiliser les familles d'accueils et 8 jeunes soit 10% proposent l'octroi d'un brevet de formation.

Tandis qu'au côté des agents de CAJED, 18 agent sur 25 soit 72% de nos enquêtés disent que la création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus en faveur des jeunes encadrés au sein de CAJED serait une piste de solution pouvant permettre au CAJED d'atteindre ses objectifs mais aussi aux jeunes d'améliorer leurs conditions de vie (Cfr Tableau XXXI).

Ces résultats nous ont permis de confirmer nos hypothèses de recherche.

C'est pourquoi, nous recommandons aux autorités urbaines de lutter contre la précarité des jeunes et que ces derniers soient aidé économiquement et psychologiquement, de créer l'emploi pour occuper les jeunes, mais aussi d'installer une structure étatique dans la ville de Goma qui permettra d'identifier les jeunes désoeuvrés. Les autorités devraient aussi venir en aide aux institutions qui encadrent la jeunesse et surtout à l'ONGD-CAJED qui s'occupe de la jeunesse désoeuvrée, qui a fait objet de notre étude.

Pour contourner ce problème dans la ville de Goma, nous pensons que le projet de la construction d'un centre d'apprentissage des métiers et de production en faveur de la jeunesse désoeuvrée viendrait lutter contre ce problème. La mission qu'a ce centre est de d'apprendre différents métiers aux jeunes et que ces derniers se prennent en charge eux-mêmes pour améliorer leur condition de vie.

Le projet est faisable car les ressources sont mobilisables à tous les niveaux, un facteur sur le développement.

Par ailleurs, ce projet de développement a un coût global de 252 748,4$ avec les activités principales de former les jeunes dans différents métiers en coupe et couture, mécanique automobile, pâtisserie, électronique, électricité, fabrication de la savonnerie artisanale, menuiserie etc.

En fin, ce travail n'est pas exhaustif, cependant nous laissons le champ ouvert à tout scientifique qui pourra ainsi compléter les aspects dont nous n'avons pas abordé.

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

1. AFIREM ; l'enfance maltraitée du silence à la communication ; Ed. 1991 ; p.

2. AMIRSHAHI ; La jeunesse dans la succession des générations, Paris, Ellipses, 2007. www.cairn.info

1. DAYAN A ; Manuel de gestion, V.1, Ed. Ellipses, Paris, 1999.

2. Digital Congo ; La jeunesse désoeuvrée, une bombe à retardement ; 2013

3. GRAWITZ M ; Lexique des sciences sociales, Paris, DALLOZ, 2000

4. R. Coppiesters't WALLANT ; Jeunesse marginalisée espoir d'Afrique ; Ed. 1992 ; p.

5. R.P. Guy d'Haenens ; La jeunesse et le développement ; Ed. Saint Paul, 1981 ; p.56

B. COURS

1. E. POLO FUETA ; Statistique Biométrique, cours inédit, ISDR-GL ; 2015.

2. NAMEGABE DEO ; Méthodologies de recherches en science sociales, cours inédit, ISDR-GL ; 2015.

3. S. R. KINYATA ; Elaboration, suivi et évaluation de projet de développement, cours inédit, ISDR-GL, 2015

4. S.R.KINYATA ; Développement communautaire, développement rural et technique d'animation ; cours inédit, ISDR-GL, 2012

C. TFC ET MEMOIRES

1. AZOMBWA KOLOSOKO ; Contribution des ONG dans la réduction de taux de vulnérabilités des enfants de la ville de Goma, TFC, ISDR-GL, 2008.

2. Emmanuel BARAMBESHA MANIRIHO ; Fonctionnement d'une ASBL et sa contribution dans l'encadrement des jeunes et enfants défavorisés de la ville de Goma, MEMOIRE, ULPGL, 2003.

3. NYEBO MABAKA ; Problématique de la réinsertion des enfants démobilisés, TFC, ISDR-GL, 2008.

4. S'HUKANO BUCHU ; Analyse des actions des ONG en faveur des enfants en situation difficile de la ville de Goma, MEMOIRE, UNIGOM, 2012.

5. SENGIYUMVA SENGABO ; Impact des activités du centre des jeunes Don Bosco NGANGI sur la réinsertion socio-économique de enfants défavorisés de la ville de Goma, TFC, ISDR-GL, 2008

D. WEBOGRAPHIE

- www.wikipedia.org

- www.cairn.org

- www.google.cd

- www.memoireonline.com

- www.digitalcongo.cd

ANNEXES

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Dans le cadre de la réalisation de notre travail de fin de cycle intitulé : «  Contribution del'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma. », nous menons des enquêtes en vue de la réalisation de notre oeuvre scientifique. Nous vous prions de bien vouloir répondre aux questions ci-dessous.

Nos remerciements anticipés et nous vous garantissons l'anonymat.

I. QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX JEUNES DESOEUVRES

IDENTIFICATION DE L'ENQUETE

1. Sexe de l'enquêté : a. Masculin

b. Féminin

2. Age de l'enquêté : a. Moins de 15 ans

b. De 15 à 25 ans

c. De 25 à 35 ans

d. Plus de 35 ans

3. Niveau d'étude de l'enquêté

a. Primaire

b. Secondaire

c. Sans niveau

B.QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT

1. Comment justifiez-vous votre arriver ici au CAJED ?

a. Rupture familiale

b. Manque d'occupation

c. Délinquance juvénile

d. Pour être formé

e. Pour être éduqué

2. Qu'est-ce qui vous a motivé depuis que vous êtes arrivé ici au CAJED ?

a. La formation

b. L'hébergement

c. La nourriture

d. Le sport

e. L'éducation

3. Profitez-vous de la formation dans quel domaine ?

a. Coupe couture

b. Menuiserie

c. Mécanique automobile

d. pâtisserie

e. électricité

f. Electronique

g. Sans domaine de formation

4. Comment appréciez-vous l'encadrement que vous bénéficiez ?

a. Très satisfaisant

b. Satisfaisant

c. Moyen

d. bon

e. Médiocre

5. Bénéficiez-vous des soins médicaux lors des maladies ou accidents ?

a. Oui

b. Non

6. Préférez-vous être réinséré dans la vie socio-économique et professionnelle ?

a. Oui

b. Non

7. Combien de fois vous prenez le repas par jour ?

a. Une fois

b. Deux fois

c. Trois fois

8. Quelles sont les difficultés qui freinent votre formation ?

a. Peu d'atelier d'apprentissage des métiers

b. Peu d'encadreur

c. les heures de pause sont mal définies

d. Les maladies

9. Que proposez-vous à l'ONGD-CAJED pour améliorer vos conditions de formation ?

a. augmenter les ateliers d'apprentissage des métiers

b. La création des écoles d'éducation

c. L'augmentation d'encadreurs

d. Bien définir les heures de pauses

e. Prévenir les maladies

f. Autres ?...................................................................................................

10. Que proposez-vous à CAJED pour faciliter votre réinsertion socio-économique et professionnelle, ainsi que vos conditions de vie ?

a. La création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus

b. L'octroi d'un certificat de formation

c. Sensibiliser les familles d'accueil

d. Autres ?.......................................................................................................

11. Pensez-vous qu'une fois réinsérés, vos familles d'accueil peuvent vous soutenir ?

a. Oui

b. Non

Si oui, comment ?........................................................................................................

Si non, pourquoi ?........................................................................................................

II. QUESTIONNAIRE ADRESSE A L'ONG-CAJED

A. IDENTIFICATION DE L'ENQUETE

1. Age de l'enquêté

a. Moins de 25 ans

b. De 25 à 35 ans

c. De 36 à 45 ans

d. Plus de 45 ans

2. Sexe de l'enquêté

a. masculin

b. féminin

3. Niveau d'étude de l'enquêté

a. primaire

b. secondaire

c. graduat

d. licence

4. Etat-civil

a. marié (e)

b. célibataire

c. divorcé (e)

d. veuf (e)

5. Ancienneté des enquêtés

a. moins de 3 ans

b. 3 à 5 ans

c. 6 à 10 ans

d. Plus de 10 ans

B. QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT

1. Quel est votre domaine d'intervention ?

a. Encadrement de la jeunesse défavorisée

b. Encadrement des PVV

c. Encadrement des PVH

2. Quelles est la principale activité que vous avez réalisée en faveur de la jeunesse désoeuvrée ?

a. Ecoute et identification

b. Accueil et hébergement

c. Visite et médiation familiale

d. Orientation scolaire

e. Apprentissage des métiers

f. Réinsertion familiale

3. Selon vous quel est l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée ?

a. La réinsertion socio-économique

b. La réinsertion socio-professionnelle

c. La réinsertion familiale

d. L'éducation des jeunes désoeuvrés

4. Comment appréciez-vous votre contribution sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée ?

a. Très satisfaisant

b. Moyen

c. Satisfaisant

d. Bon

5. En cas d'accident ou maladies des jeunes encadrés, comment CAJED intervient-elle ?

a. Soins préliminaires

b. Prise en charge totale

c. Abandon a triste sort

6. Sur 10 jeunes encadrés par CAJED, combien estimez-vous avoir bénéficié de la réinsertion socio-économique ?

a. 1 à 3 jeunes

b. 4 à 6 jeunes

c. 7 à 8 jeunes

d. 9 à 10 jeunes

7. selon vous quel est l'impact de la contribution de CAJED dans l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée ?

a. accueil et hébergement

b. visite et médiation familiale

c. orientation scolaire

d. apprentissage des métiers

e. réinsertion familiale

8. Pensez-vous que vos réalisations cadrent avec les besoins réels de la jeunesse désoeuvrée ?

a. Oui

b. Non

9. Quelles sont les difficultés qui freinent la réalisation de votre mission en faveur de la jeunesse désoeuvrée ?

a. Les moyens très limités pour l'encadrement

b. Le chômage des jeunes après leur formation

c. L'insuffisance des matériels de formation

d. Le non raccordement en électricité

10. Que pouvez-vous recommander aux autorités urbaines pour un accompagnement dans vos actions de développement ?

a. Financement des projets

b. Création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des revenus

c. L'octroi des matériels de formation

d. Le raccordement en électricité

e. Autres ?

GRANDES PERSONNALITES CONTACTEES

1. Les autorités de la mairie de Goma ;

2. Les autorités de l'ONGD-CAJED ;

3. Les autorités de la CTO ;

4. Les autorités de Pole Institute.






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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille