EPIGRAPHE
`' Quand je vois les autres réussir en étant
humain, je me dis toujours que je peux réussir malgré tout car je
suis humain. Fais-moi confiance, je peux réussir `'
Richard BONGONDEDJI NKOYI
II. DEDICACE
À mes très chers parents Richard BONGONDEDJI et
JACQUELINE IKOPO BOSEKI, autant de phrases et d'expressions aussi
éloquentes soient-elles, ne sauraient exprimer ma gratitude et ma
reconnaissance. Vous avez su m'inculquer le sens de la responsabilité,
de l'optimisme et de la confiance en soi face aux difficultés de la vie,
vos conseils ont toujours guidés mes pas vers la réussite, vos
patiences sans fin, vos compréhensions et vos encouragements sont pour
moi le soutien indispensable que vous avez toujours supporté; je vous ce
que je suis aujourd'hui et ce que je serai demain et je ferai toujours de mon
mieux pour rester votre fierté et ne jamais vous décevoir. Que
DIEU tout-puissant vous préserve et vous accorde la santé,
bonheur, quiétude de l'esprit et protège de tout mal à fin
que je puisse vous combler à mon tour, car mon plus grand souhait est de
vous voir sourire.
Recevez ce travail en vive de ma reconnaissance et ma profonde
estime.
Richard BONGONDEDJI NKOY
III. REMERCIEMENTS
Nos remerciements s'adressent avant tout au seigneur DIEU
Tout-puissant pour sa force, son amour et sa protection durant notre parcours
de 1er cycle de graduat malgré nos différents
péchés et surtout pendant cette année hypothétique
causée par le covid-19.
Nous remercions toutes les autorités de
l'université notre dame du Kasayi pour la volonté exprimée
en fournissant les efforts pour notre bonne formation.
Nos remerciements les plus sincères et
considérables s'adressent à notre Directeur, Professeur MUJINGA
KAPEMBA Alain et l'encadreur, l'Assistant MUKADI Jonathan qui, malgré
leurs multiples occupations tant personnelles qu'académiques, ont
accepté de diriger ce travail. Leurs conseils, rigueurs scientifiques
et rapprochements ont permis d'orienter ce travail dans la bonne direction et
de le mener à son terme.
Nous resterons très reconnaissants durant toute notre
vie pour tous les efforts et sacrifices consentis par nos parents: RICHARD
BONGONDEDJI et JACQUELINE IKOPO BOSEKI qui se sont donné corps et
âmes pour supporter nos études malgré les
différentes charges qui pèsent à leurs épaules.
À eux, nous disons grand merci.
À notre grand-mère louise BEKONGO pour son amour
malgré l'âge avancé.
À vous nos très chers frères et soeurs:
Stéphane TEPO B. Denis MALAÏKA B, JEAN-PIERRE B. Louise NDONGO,
Maguy MPEMBE, Jacqueline ikopo B. Monique NKENGIA B. pour votre affection
maternelle prouvée envers nous, que cet amour se perpétue pour le
reste de notre passage sur la terre.
À nos cousins et cousines: Richard BOKELE, Jeancy
NGILIMA, Idarlis BOKELE, Edith, Fabrice NSANGA, Joseph NGONGA, Joseph
NTSHIKALA, Nestor bokele, Morny IPOPA, Ricardo BOMENGO, PHENICIEN, Lambert
DJEMA,PASCALINE,SABINA, ARUNA,WILLY, DANIEL, etc... Pour vos contributions
d'une manière ou d'une autre.
À nos oncles paternels et maternels: Jonsard NGILIMA,
Jean-pierreBOKELE,Evariste,LIEVIN,MITARIS,
BAYOME,VALENTIN,BOKELE,OSIRIS,BAFUMBA, TEPO, WILIMA pour l'assistance physique,
matérielle, financière ou spirituelle.
À nos beaux-frères et belles-soeurs: OMOY
KONGA, Faustine BASSA, TABITHA, BALEX, STEPHANE BOFUMBE, PASCAL, FELIX OLEKO,
OLIVIER NKONDE, STEPHANE KONGA, pour vos contributions d'une ou d'une autre
manière.
À nos ami (e)s : Dieudonné fils, ARAMA, KABOSE,
JUNIOR, ENGAMBE, ACIDE, MOBETI, KALI, SACRÉ, ROUM, COLLET, HERITIER,
JEANSMI, Célestine KALOMBO, JOANNE, RUTH, BOZY pour votre amour
malgré la distance.
Il nous sera ingrat de ne pas remercier le secrétaire
ALEXIS NGALAMULUME pour son geste d'amour manifesté à notre
égard au long de notre parcours, " l'avenir nous dira un mot".
À nos collègues et amis de lutte: Alain
ETSHINDO, Pauline KANKU, François NKONGOLO, YVES MULENDA, RICHARD
NGALAMULUME, SR BERNADETTE TSHITITA et tant d'autres, pour des bonnes relations
et conseils partagés au cours de ce 1er cycle.
À vous chers aînés scientifiques : Nelson
WAY, Timothée NSANGO, pour les conseils et apports fournis pendant ce
parcours.
À toute personne qui a contribué d'une
manière ou d'une autre et qui n'est pas citée dans cette liste
qui, n'est pas exhaustive, votre aide ne sera jamais oubliée et je vous
en remercie de tout coeur.
Richard BONGONDEDJI NKOYI
IV. SYMBOLES, SIGLES ET ABREVIATIONS
R.E : Rentabilité Economique
R.F : Rentabilité Financière
R.C : Rentabilité Commerciale
C.A : Chiffre d'Affaire
C.F : Coût Fixe
C.V : Coût Variable
EBE : Excédent Brut d'Exploitation
MCV : Marge sur Coût Variable
U.KA : Université Notre-Dame du Kasayi
FC : Francs congolais
O.INTRODUCTION
01. ÉTAT DE LA QUESTION
La science ne s'achève pas, au contraire elle se
complète. Dans le cadre de recherche scientifique aucun chercheur ne
peut prétendre tout connaître et tout faire par ses propres
connaissances. Raison pour laquelle différents chercheurs, dans leurs
travaux scientifiques convergent dans leurs réflexions dans le souci de
comprendre l'apport de la femme dans le développement ou les
activités économiques. Ce sujet d'étude a
été abordé aussi par différents chercheurs d'une
manière ou d'une autre. A l'instar de:
· REMO YOSSA MICHEL: dans son travail intitulé
"attitude de la femme vis-à-vis de l'entrepreneuriat cas des femmes
Congolaises " (2012),
Le chercheur voulait connaître les facteurs qui seraient
à la base du choix du domaine d'activité par les femmes
entrepreneurs congolaises et comment elles s'y prennent pour que leurs
activités initiées puissent aller de l'avant. Son étude
à révéler : la disponibilité du capital, les
variables d'âges, l'état civil et le niveau d'études comme
des facteurs qui influencent les femmes entrepreneurs à faire le choix
dans un domaine d'activité avant de se lancer. Et que ces entrepreneurs
ne faisaient aucune étude chiffrée avant de commencer leurs
affaires et n'élaborent pas un budget au début de chaque
exercice, or ces deux éléments sont des normes importantes d'une
bonne gestion. Mais pour que leurs activités initiées puisent
aller de l'avant, ces femmes entrepreneurs tiennent compte d'une
comptabilité journalière afin d'une suivie
régulière de la santé financière, et les
décisions qu'elles prennent dans leurs affaires sont prises en fonction
de leurs expériences personnelles.
· Le groupe de la banque africaine : " autonomiser les
femmes africaines : Indice de l'égalité du genre en Afrique 2015
" qui voulait connaître le rôle de la femme dans le
développement de l'Afrique et les contraintes qui empêchent leurs
activités. Il conclue que les femmes africaines sont très actives
dans la production et l'entreprise. Elles forment l'essentiel de la main
d'oeuvre agricole car ce sont elles qui produisent une grande partie des
denrées alimentaires de l'Afrique, elles sont les propriétaires
et les exploitantes de la majorité des activités du secteur
informel. Cependant dans les activités de production, les femmes
africaines opèrent essentiellement dans le secteur de l'agriculture de
substances et dans les activités marginales de l'économie
parallèle. L'amélioration de la productivité des femmes
est un catalyseur déterminant de la croissance inclusive. Quant aux
difficultés en tant qu'agricultrice, Son étude relève que
les femmes ont moins de terres et leurs propriétés ont tendance
à être plus pauvres que celle des hommes. Leur accès aux
services financiers est plus limité.
· KUEPIE MATHIAS " revenu de ménage et
stratégies de survie des ménages pauvres: une comparaison
Dakar/Bamako ", cherchait à voir si par apport aux ménages dont
les chefs disposent d'un emploi bien rémunéré, ceux dont
les chefs sont mal rémunérés mobilisent plus (ou moins)
les différents catégories d'actifs secondaires et si cette
mobilisation permet d'améliorer leurs situations.
Il a finit par découvrir en particulier le cas des
ménages dont les chefs exercent dans le secteur informel : qu'ils tirent
des revenus maigres ou substantiels de leur activité, ils recourent dans
des proportions comparables au travail des enfants mémé quand ces
derniers sont jeunes. Que les ménages du secteur informel peuvent
générer des revenus substantiels mais rester vulnérables
du fait de multiples aléas qui pèsent sur leurs
activités.
·AWA DIOUF NDIAYE : "les femmes et le
développement local au Sénégal : le rôle des
associations féminines dans le bassin arachidier : l'exemple de DIOURBEL
(2013)"
Son étude voulait savoir si les associations ou les
groupements constituent réellement une solution aux problèmes des
femmes notamment à leur promotion économique, sociale et
politique. C'est donc savoir l'intérêt que les associations ou les
groupes représentent pour les femmes. Parmi les associations il a
classé en 3 grandes catégories : les tontines, les associations
d'entraide et les groupements.
Les résultats ont révélé que les
structures financières tiennent une place importante dans ces relations
et que les rapports déséquilibrés ne sont pas favorables
aux femmes, les financements individuels ou collectifs qui leur sont
accordés demeurent insuffisants et leurs conditions d'octroi ne
répondent pas souvent aux attentes des bénéficiaires.
Pour aller plus loin, l'auteur signale que les femmes ont
essayé différents types d'activité économiques qui
vont dû micro-commerce de case en passant par le
commerce(sédentaire ou non) aux activités de services; ces
activités procurent aux femmes des revenus plus au moins important,
destinés à satisfaire avant tout les besoins courants,
alimentaires, de santé etc..., les gains tirés de ces
activités varient en fonction du type d'activité, son importance
et celle du montant des investissements, de la demande et de
l'ingéniosité de la femme.
Notre étude, est dans la même optique que celles
de nos prédécesseurs : comprendre la féminisation de la
pauvreté, les différentes contraintes qui sont à la base
de celle-ci, mais aussi les stratégies développées par les
femmes pour disparaître cette pauvreté. A la différence de
ces premiers, notre étude procède par une analyse
économique de rentabilité pour comprendre les facteurs qui
bloquent l'épanouissement des vendeuses de maïs et les
stratégies qu'elles utilisent pour vendre, gérer et rester
longtemps dans leurs activités.
0.2. PROBLÉMATIQUE
La non disponibilité d'emplois dans les pays en
développement en général et en République
Démocratique du Congo en particulier fait que la femme, en plus de son
rôle traditionnel d'épouse, gardienne, servante,
ménagère et éducatrice d'enfants, se donne à des
multiples travaux et devienne actrice économique incontournable dans la
survie ou la substance de beaucoup de ménages en milieu urbain1(*)
Certaines d'entre elles, par ses capacités à
prendre en charges toute la famille malgré l'existence de leurs maris
qui, par manque des moyens à supporter les charges familiales,
lèguent leurs pouvoirs maritaux à ses femmes qui deviennent donc
" chefs de ménage ".
La non satisfaction des besoins de la famille, avec ou sans
mari oblige les femmes à se débattre pour la survie, à
chercher les moyens et les stratégies pouvant les permettre de
contribuer ou de supporter toute la famille. Parmi les travaux de ces femmes on
peut citer par exemple : la friperie, le petit commerce des denrées
alimentaires dans des avenues, la vente des produits agricoles (cossettes de
manioc, maïs, arachides, huiles de palme, légumes, viandes,
poissons etc...), les produits manufacturés de consommation courante
(produits cométiques ou de beauté, matériels scolaires,
chaussures, habits etc...) et autres produits divers.
Parmi les produits agricoles vendus par ces vendeuses dans la
ville de Kananga particulièrement, le maïs est
considéré comme aliment de base par la population ; cela se
manifeste par la hausse du prix de ce dernier qui fait alarmer presque tout le
monde sans distinction d'âge ni de sexe.
Comme toutes les femmes, les femmes qui se donnent à la
production et/ou à la commercialisation de maïs sont aux
acquêts de réussite. Elles travaillent durement de 6h à 20h
pour gagner leurs vies.
Étant donné que l'objectif de tout vendeur est
de maximiser son profit2(*)
et que le maïs est reconnu comme aliment de base par cette population, en
plus la culture de maïs étant adaptée sur le sol congolais,
sans exigences des engrais chimiques pour la fertilisation de ce dernier, ces
femmes en ont profité pour la production et la commercialisation de ce
produit. Pour s'en procurer, elles se déplacent aux champs proches ou
éloignés de la ville, avec ou sans moyens de transport ;
certaines d'entre elles achètent le maïs chez les
commerçants grossistes ou les demi-grossistes, les autres encore jouent
l'intermédiaires entre les producteurs locaux et les consommateurs
finaux.
La femme en général n'est plus celle qu'on
connaissait avant, elle devient persévérante, elle a
décidé de prendre son destin en mains, de ne pas tendre toujours
la main, mais de se battre pour l'indépendance financière dans
toutes les circonstances de la vie. C'est ainsi que l'Association de la
promotion de l'entrepreneuriat féminin qui lutte contre la
marginalisation de la pauvreté montre clairement que: " les femmes sont
capables de transformer la société, car éduquer une femme
c'est éduquer toute une nation".3(*)
Malgré cette prise en compte, la femme reste il faut le
reconnaître, la plus pauvre de la planète, la dite
féminisation de la pauvreté est sans doute moins une question de
nombre croissant des femmes pauvres par apport aux hommes.
Il n'y a aucun effet sans cause dit-on, il y a certainement
des contraintes qui bloquent l'épanouissement de la femme et cela se
prouve par les nombreux résultats trouvés par les
différents chercheurs dans des différentes études
réalisées, voulant comprendre les forces et les faiblesses de la
femme dans le développement ou les activités économiques
comme on le mentionne ci-dessous.
Pour ne pas quémander et rester dépendantes,
pour lutter contre la pauvreté, certaines femmes dans la ville de
Kananga particulièrement, ont choisi de commercialiser et/ou produire le
maïs qualifié "aliment de base". Malgré la haute
consommation et la hausse du prix de ce produit, ces femmes restent toujours
dans la pauvreté, présentent toujours une image alarmante et cela
ne leur empêche pas de changer le domaine d'activité. Ainsi, cette
étude se propose d'analyser le profit des vendeuses de maïs dans la
ville de Kananga et étudier les principaux facteurs associés
à la rentabilité de ces vendeuses. Pour y arriver, les questions
suivantes peuvent être soulevées :
ü Est-ce que la vente de maïs dans la ville de
Kananga est-elle rentable ?
ü Quels sont les facteurs qui influencent positivement ou
négativement cette rentabilité ?
ü Quelles sont les stratégies à mettre en
place pour rendre cette activité plus rentable ?
0.3. HYPOTHÈSES
L'hypothèse peut être définie comme une
réponse anticipative à la problématique posée ou
démontrée. Elle est l'objectif même d'une recherche
scientifique4(*)
En rapport avec notre travail, nous avons proposé les
hypothèses suivantes :
- H1 :La vente de maïs dans la ville de Kananga
reste une activité non rentable ;
- H2 : La rentabilité des vendeuses de maïs
de la ville est influencée par le coût fixe lié à
l'acquisition des maïs, le prix de vente, la distance entre le
marché et le lieu d'acquisition ainsi que certaines variables
sociodémographiques ;
- H3 : Les stratégies pour améliorer le
niveau de rentabilité de cette activité commerciale restent
l'amélioration des infrastructures telles que les routes de
dessertes agricoles, le marché ainsi que l'allégement de
certaines taxes ainsi que les tracasseries administratives.
0.4. Méthodes et Techniques
Cette recherche repose sur les données primaires issues
de l'enquête réalisée auprès des vendeurs de
maïs de la ville de Kananga. Les données récoltées
ont été traité à l'aide des outils statistiques. La
technique documentaire nous a aidé pour bien abordé notre
thématique en nous servant de la revue de littérature
théorique et empirique sur ce sujet.
0.5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Ce travail a comme objectif général :
étudier la rentabilité et les stratégies appliquées
par les vendeuses de maïs dans la ville de Kananga.
Il a comme objectifs spécifiques :
· Etudier les principaux facteurs influençant la
rentabilité de ces vendeuses ;
· Comprendre les facteurs qui leurs motivent de choisir
la vente de maïs au lieu des autres produits ;
· Proposer quelques stratégies pouvant permettre
à rendre l'activité de vente de maïs plus rentable.
0.6. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET
Le choix porté sur ce sujet se justifie par la
fréquentation quotidienne avec les vendeuses de maïs pour
s'approvisionner en étant étudiant vivant seul, qui m'a permis de
découvrir le non épanouissement de ces vendeuses, qui ne
connaissent aucun progrès, qui présentent toujours une même
physionomie depuis quelques années malgré la consommation et la
hausse du prix de leurs produits dans la ville de Kananga. Étant futur
économiste ruraliste, cela m'a poussé à comprendre le
pourquoi, en passant par une analyse de la rentabilité et les
coûts engagés par ces vendeurs.
0.7. DÉLIMITATION DU SUJET
Étant donné la diversité des maïs
dans le monde, notre étude s'est concentrée sur le "maïs
jaune ". Dans le temps, l'enquête été
réalisée durant la période allant du 15/07/2020 au
25/08/2020 ; nous avons retenu le marché de détails de
maïs comme notre priorité et Ainsi, le marché SALONGO et
TSHAMBADIBA ont été la cible de nos enquêtes.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre travail est subdivisé en trois (3) chapitres. Le premier chapitre
est basé sur la revue de littérature, le deuxième est
basé contexte et la méthodologie et enfin, le troisième et
dernier chapitre est consacré à la présentation des
résultats, discussions, implication et limites.
CHAPITRE I. REVUES DE LITTÉRATURESUR LA RENTABILITE ET
LES STRATEGIES
Dans ce chapitre il est question de définir quelques
concepts en rapport avec notre sujet et synthétiser quelques
résultats des anciennes études convergeant avec notre sujet.
1.1. REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE
1.1.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
1.1.1.1. ANALYSE
Le mot analyse peut avoir plusieurs définitions selon
le contexte que l'on se place.
Étymologiquement le mot "analyse " est formé
à partir d'un terme grec "analysis" qui signifie décomposition.
Lui-même formé à partir d'un verbe simple " luein " qui
signifie "décomposer ".
Le mot analyse désigne donc une décomposition,
c.à.d. Une opération intellectuelle consistant à
décomposer une oeuvre, un texte en ses éléments
essentiels, afin d'en saisir les rapports et de donner un schéma de
l'ensemble.
C'est donc la résolution d'un tout en ses
parties.5(*)
1.1.1.2. RENTABILITE
Selon JEAN-YVES CAPUL et OLIVIER GARNIER, la
rentabilité est le rapport entre les profits réalisés et
les capitaux engagés (fonds propres) pour arriver à ce
résultat.6(*)
JÉRÔME CABY et JACKY KOËHL
définissent à leur tour la rentabilité comme l'aptitude de
l'entreprise à dégager des bénéfices. Elle
s'exprime par le rapport entre les résultats qu'elle obtient (les marges
dégagées) et les moyens mis en oeuvre à cet effet.7(*)
Sous la même idée, ELIE COHEN définit ce
concept comme l'aptitude d'une entreprise à décréter un
bénéfice.8(*)
A la différence de la productivité qui est le
rapport entre une production et les facteurs de production mis en oeuvre pour
la réaliser,9(*) La
rentabilité d'une entreprise se traduit donc en comparant un
résultat et la valeur des moyens mis en oeuvre pour l'obtenir.
Elle traduit donc le rapport entre le revenu obtenu ou
prévu et les ressources employées pour le réaliser.
De ce fait, les activités qui ont la plus forte
rentabilité ne sont pas nécessairement celles qui ont la plus
grande rentabilité.
1.1.1.2.1 SORTES DE RENTABILITÉ
Il existe plusieurs sortes de rentabilité parmi
lesquelles on peut citer :
v LA Rentabilité Économique :
selon HUBERT DE LA BRUSLERIE, la rentabilité
économique ou d'exploitation rapporte le capital économique aux
flux de résultat généré par l'exploitation.
C'est le rapport entre le résultat dégagé
par l'entreprise et le capital économique mis par l'entreprise pour
l'obtenir.
La RE 10(*)
v La Rentabilité Financière : rentabilité
financière fait référence au dénominateur, à
des capitaux investis par les bailleurs de fonds de l'entreprise, actionnaires
et prêteurs.11(*)
Pour ELIE COHEN, la rentabilité financière met
en jeu le rapport entre le résultat global de l'exercice revenant aux
propriétaires et le montant des capitaux propres qu'ils ont investi dans
l'entreprise.
Le ratio de rentabilité financière par
excellence est "la rentabilité des capitaux propres ", celle-ci compare
le résultat aux capitaux propres et se situe bien dans l'optique de
l'actionnaire qui met à la disposition de l'entreprise des fonds et
reçoit en retour le résultat net. La Rentabilité des
capitaux propres 12(*)
C'est donc un indicateur qui permet de mesurer la performance
des ressources investies par des apporteurs des capitaux.
v Rentabilité Commerciale : elle a trait à la
politique de prix de l'entreprise et à la marge brute qu'elle
prélève sur le prix de revient des produits vendus.
La RC 13(*)
v La Rentabilité d'Exploitation : c'est le
résultat de l'entreprise exprimé en pourcentage. C'est un indice
qui exprime le degré de viabilité, de profitabilité et
d'expansion de l'entreprise.
En effet, le résultat réalisé par
l'entreprise doit être proportionnel au chiffre d'affaires ou à
dépenses engagées par l'entreprise.
La Rentabilité d'exploitation
Soit 14(*)
1.1.1.3. CHIFFRE D'AFFAIRE
NET ou CA=
Vente marchandises + production vendue. C'est en quelque
sorte un "capital " commercial tiré des clients, c'est le montant total
des ventes réalisées par une entreprise au cours d'une
année
1.1.1.4. BENEFICE :
Revenu de l'entreprise - l'ensemble de charges
1.1.1.5. COUT :
Dépense de l'Entreprise indispensable à la
réalisation de son activité. C'est aussi le prix de revient d'un
produit ou d'un service. Selon YVES DERONGE le Coût est le montant
monétaire qu'il faut payer pour acquérir un bien ou un
service.15(*)
1.1.1.1.1. COUT FIXE :
Dépense que l'entreprise doit effectuer quelles que
soient les quantités produites.
1.1.1.1.2. COUT VARIABLE :
Dépense qui est en fonction des quantités
produites
1.1.1.6. LA
STRATÉGIE
C'est un ensemble des actions coordonnées,
d'opérations habiles, des manoeuvres en vue d'atteindre un but
précis.16(*)
Pour les économistes, la stratégie est le
synonyme de comportement et résultat de processus d'optimisation
destiné à maximiser le profit compte tenu des ressources et
technologies disponibles.
Pour cette étude, la stratégie est comprise
comme " ensemble d'actions, des comportements adoptés ou utilisés
pour maximiser le profit ".
1.1.1.1.3. STRATEGIES MARKETING
1. Étude Marketing
Les études marketing doivent permettre d'obtenir des
informations dont la finalité est de réduire le risque de
l'entreprise face à un avenir incertain.
L'obtention d'informations sur les marchés et leurs
différentes composantes est un préalable indispensable au choix
rationnel et à la mise en oeuvre efficace de la stratégie de
marketing de l'entreprise17(*)
La recherche marketing permet aussi à posteriori de
porter un diagnostic sur le lien fondé des politiques commerciales
retenues.
Une étude marketing peut concerner des
éléments très divers : l'environnement, les consommateurs,
les acheteurs, les prescripteurs, le produit, la concurrence, la distribution,
la publicité, la promotion de vente, la force de vente etc....
0. Étude du marché
L'étude du marché doit permettre de collecter
des informations afin de connaître le marché et de pouvoir prendre
des bonnes décisions marketing.
A. La politique du produit
Un produit est toute chose offerte sur le marché pour
être remarqué acquise utilisée ou consommée et
pouvant satisfaire un besoin.
Classification du produit
· Produits de consommation : la classification des
produits de consommation se fait selon la façon dont les acheteurs
achètent le produit, C'est-à-dire le temps et l'effort pour le
choix du produit et de la marque.
· Produits d'achat courant : ce sont des produits dont
l'achat est immédiat et fréquent. Se subdivisent en 3
catégories :
· Produits de base: achetés
régulièrement et le consommateur fidèle peut les acheter
régulièrement
· Produits d'impulsion : achetés sans
planification ou effort de recherche, ils doivent être disponibles
à tous les endroits, l'acheteur ne cherche pas
généralement ces produits mais il peut céder à un
besoin inhabituel ou peu fréquent.
· Produits d'urgence : achetés quand le besoin est
urgent. C'est l'exemple des parapluies, il faut les placer dans plusieurs
points de vente pour ne pas perdre des clients ou des ventes.
· Produits d'achat réfléchi : ce sont des
produits que le client pour les acheter fait des comparaisons selon les
dimensions telle l'adaptation à ses besoins, qualité, prix et
style.
· Produits de spécialité : ce sont des
produits dont les caractéristiques sont uniques et où la marque
si bien identifier qu'un groupe important d'acheteurs et habituellement
près à faire un effort d'achat spécial.
· Produits non recherché : le consommateur ne
connaît pas l'existence de ce produit alors il ne s'y intéresse
pas.
À signaler qu'il y a tant d'autres produits comme :
produits industriels etc...
B. LA POLITIQUE DU PRIX
Le prix est l'élément le plus important d'action
sur le marché, il doit être en cohérence avec les autres
variables marketing. Il a une incidence forte pour l'entreprise : il procure
des revenus, il influe aussi sur la demande et sur la concurrence18(*)
Il existe des nombreuses méthodes de fixation de prix :
les coûts, la demande et la concurrence.
a) Fixation du prix
ü Par rapport au coût : la connaissance des
coûts est essentielle pour toute entreprise, elle constitue une base pour
la détermination de prix, mais ne doit pas être la seule
référence.
1) La méthode des de revient + la
marge
Le principe est le suivant :
Prix de vente hors taxe = coût de revient + la marge.
En pratique, on applique un coefficient multiplicateur.
Prix de vente hors taxe= coût de revient * coefficient
multiplicateur.
2) Méthode coût direct + la marge
Prix de vente hors taxe = coût + marge
ü Fixation du prix en fonction du seuil de
rentabilité
Le seuil de rentabilité est le chiffre d'affaires pour
lequel l'entreprise ne réalise ni bénéfice ni perte.
Un prix de vente ne peut être fixé sans
référence au coût.
Mais la seule utilisation de ses calculs se
révèlent insuffisante, c'est pour cela il faut tenir compte du
prix pratiqué au marché et de la perception des consommateurs.
ü Fixation du prix par apport au marché
Cette méthode est issue de l'application de la loi de
l'offre et de la demande : on observe sur un marché, lorsque le prix
augmente, la quantité demandée diminue et inversement.
D'où l'entreprise adopte le prix selon le contexte du marché
qu'elle se situe.
Il existe tant d'autres méthodes : méthode
psychologique, la prise en compte du comportement de consommateur, rapport
qualité prix, etc...
b) Stratégies des prix
Ø Les stratégies du lancement d'un produit :
ici, 3 stratégies sont possibles :
1. Stratégie de pénétration du
marché : il s'agit de fixer un prix plus bas que celui pratiqué
par les concurrents à fin de gagner rapidement des parts de
marché, la faible marge dégagée est composée par
d'importance quantité vendue.
2. Stratégie d'écrémage: c'est la
politique inverse de la précédente, l'entreprise fixe
délabrement un prix élevé au-dessus de celui du
marché.
3. Stratégie d'alignement sur le marché :
l'entreprise fixe un prix sensiblement identique à celui de la moyenne
ou s'aligne sur celui de son principal concurrent. Cette stratégie a
pour avantage d'éviter une guerre des prix et permet d'entrer sur un
marché concurrentiel. La concurrence se déplace alors sur un
autre terrain : produit, communication ou distribution.
Ø Stratégie de prix différencié :
la stratégie adoptée par l'entreprise n'est plus la fixation d'un
prix unique pour un produit ou un service, mais des prix différents
selon les cibles de clientèle.
c) La politique de distribution :
Distribuer un produit c'est l'amener au bon endroit , en
quantité suffisante, avec le choix requis , au bon moment et avec les
services nécessaires à leur vente, à leur consommation et
le cas échéant à leur entretien.19(*)
1. Les fonctions de distribution
§ CANAL : c'est l'ensemble des intérimaires ayant
la même spécialisation. Un canal se caractérise par sa
longueur (nombre de stades de distribution)
§ UN CIRCUIT : c'est l'ensemble des canaux de
distribution empruntés par le produit pour aller du producteur au
consommateur.
§ RÉSEAU : c'est l'ensemble de personnes physiques
ou morales qui concurrent à la vente d'un bien ou d'un service entre les
producteurs et les consommateurs.
§ FILLIERE : ce sont des différents stades de la
production et de la distribution relatifs à un marché.
A. FONCTIONS TRADITIONNELLES DE DISTRIBUTION
(FONCTIONS MATÉRIELLES)
? L'achat au producteur
? Le transport et la manutention des marchandises des lieux
de production aux lieux de consommation
? Le fractionnement des quantités importantes
fabriquées par le producteur en ensemble plus petit adapté au
besoin du consommateur
?La mise en disposition des produits à la
clientèle finale dans des points de vente
?Les stockages des produits
?Le financement des stocks et la prise en charge du risque
sur stocks (le vol, le manque d'aération,)
?Les tâches administratives diverses (la facturation,
le contrôle de livraison).
La distribution doit donc résoudre des problèmes
de lieu (acheminement entre les lieux de production et de consommation) de
temps (dates de production différentes des dates de consommation)
d'assortiment (choix des produits présents dans les lieux de vente) de
quantité (distorsion entre quantité produite et quantité
consommée).
Pour commercialiser les produits nous avons :
· Canal Direct:
Producteur ..............consommateur
· Canal Court:
Producteur ..... Détaillant....consommateur
· Canal Long:
Producteur....grossiste...détaillant....consommateur
Les tâches essentielles de la distribution sont : le
transport, le fractionnement, l'assortiment, conditionnement, stockage,
financement et services divers
B. STRATEGIES DE DITRIBUTION
1. Objectifs et contraintes
a. Objectifs
L'objectif essentiel du distributeur est de vendre, mais
également d'accroître sa rentabilité, développer sa
clientèle et la fidéliser
b. Contraintes
Le distributeur devra tenir compte de certains facteurs :
v Juridiques: législation sur les attentes, les abus de
position dominante, les pratiques discriminatoires, la réglementation
des prix, la protection du consommateur....
v Techniques: en particulier logistique (ex: organisation de
livraison)
v Les attentes de la clientèle : typologie de la
fréquence des points de vente, évolution de leurs besoins
v Du type du produit distribué : de consommation
courante ou bien anale.
v De la concurrence : biens et services proposés, place
occupée dans l'esprit du consommateur (positionnement)
C. LES CHOIX STRATÉGIQUES DU DISTRIBUTEUR
Plusieurs options sont possibles :
v Positionnement des enseignes: face à une concurrence
accrue, à une multiplication des enseignes et de formule de vente, il
est devenu indispensable pour tout distributeur d'adopter un positionnement
spécifique. Plusieurs possibilités de positionnement peuvent
être retenues : par le prix, par le service offert, par la qualité
du produit offert, par assortissement etc...
v La segmentation
v La spécialisation ou spécialisation
v L'intégration
D. LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
La communication marketing dépasse la simple
information, communiquer c'est transmettre les informations dans le but
d'obtenir de la part du destinateur une modification du comportement ou
d'attitude.
La communication marketing consiste pour une organisation de
transmettre son message à son publique envie de modifié leur
comportement (motivation, connaissance, attitude, image, etc.) et par voie de
conséquence leur comportement effectif. Alors que la promotion consiste
à faciliter ou à stimuler certain comportement effectifs.
1.1.1.7. LE COMMERCE
Le commerce est un échange de produits et de services
en vue de réaliser un bénéfice. C'est donc l'achat et la
vente des biens et/ou des services.20(*)
1.1.1.1.4. ORIGINE DU COMMERCE
À l'origine, les hommes se contentaient de peu des
choses et s'efforçaient de produire tout ce qui leur était
nécessaire pour leur usage personnel. Avec le développement de la
civilisation, leurs besoins augmentèrent et furent satisfaits que par
des échanges, chacun se mit donc à fabriquer un objet
déterminé en quantité plus grande que celle qui lui
était nécessaire pour son usage personnel et à
échanger le surplus avec d'autres personnes contre les marchandises dont
il avait besoin et qu'il était incapable de produire lui-même.
Ainsi naquit le troc: échange direct des marchandises contre
marchandises.21(*)
Malgré cette solution, cet échange en nature
présentait des graves inconvénients : difficultés de
trouver une partie qui avait besoin de ce que l'on voulait échanger et
qui possède ce que l'on voulait se procurer; l'in coïncidence des
désirs désintéressés ; la non divisibilité
des produits à échanger etc...
Pour remédier cela, le troc fut remplacé par
l'échange des marchandises contre la monnaie qui est une marchandise
intermédiaire. Il s'est alors décomposé en deux
opérations : la vente et l'achat. Et ainsi commença le commerce,
qui se propose de mettre les produits naturels ou fabriqués à la
disposition de ceux qui en ont besoin en les faisant parvenir aux endroits
où ils sont, où seront recherchés pour leur mise en oeuvre
, leur mise en marche ou pour leur consommation. C'est ainsi que, certains
hommes trouvèrent avantageux de se spécialiser dans la vente et
l'achat des biens, ils trouvèrent avantageux de faire du commerce. Ce
furent donc les commerçants. Les premiers commerçants
étaient des boutiquiers ou des colporteurs; leurs activités ne
dépassaient pas les limites d'une ville ou des régions
environnantes. Le commerce de gros et les marchés qui se sont
développés par après, gardaient eux aussi ce
caractère régional. Les foires, seules formes de commerce
international, servaient à l'échange des produits ayant une
grande valeur.
Avec l'avènement de l'industrialisation et la
mondialisation, le commerce laissait son caractère régional et
s'internationalisait pour écouler les produits qui exigeaient une forte
demande pour être évacués. Ainsi vivons-nous aujourd'hui "
le commerce international ".
1.1.1.7.1. SORTES DU COMMERCE
A. Du point de vue lieu où les
opérations commerciales s'effectuent
Nous avons:
v LE COMMERCE INTÉRIEUR: l'acheteur et le vendeur se
trouve dans le même pays.
v LE COMMERCE EXTÉRIEUR: il s'effectue entre
commerçants des pays différents. Ce dernier se divise en:
Ø Le commerce d'exportation : l'acheteur se trouve
à l'étranger
Ø Commerce d'importation : le vendeur se trouve
à l'étranger
Ø Commerce de transit: les marchandises ne font que
passer le pays, transiter le pays. Le transit peut aussi être direct
(c.à.d. sans entreposage de la marchandise) ou indirect (les
marchandises sont admises dans un entrepôt avant d'être
expédiées à la destination).
B. Du point de vue importance des opérations :
On peut citer :
Ø Le commerce de gros: les produits à vendre
sont achetés au fabriquant, par quantités importantes et
revendues à d'autres commerçants (semi-grossistes et
détaillants)
Ø Le commerce de demi-gros: les marchandises sont
achetées aux commerçants grossistes et revendues aux
commerçants détaillants par quantités moins
importantes.
Ø Le commerce de détail : les produits sont
directement vendus aux utilisateurs (consommateurs) par petites
quantités.
A signaler qu'il existe aussi une classification de commerce
du point de vue nature des opérations : le commerce maritime, le
commerce aérien, le commerce ferroviaire et le commerce routier. Avec
l'évolution de la technologie on assiste aujourd'hui à une sorte
de commerce appelée : commerce électronique ou E-commerce.
1.1.1.1.5. PETIT COMMERCE
Le petit commerce fait partie du secteur informel en RD Congo.
Il désigne un commerce de faible dimension, de peu d'importance, de peu
de valeur.22(*)
1.1.1.1.6. RÔLE ÉCONOMIQUE DU COMMERCE
Économiquement, le commerce joue le rôle de :
§ Contribution à la croissance économique
§ Création d'emplois (lutte contre le
chômage)
§ Sources des revenus pour ses pratiquants etc....
Le commerce joue aussi le rôle du distributeur car il
fait passer du producteur au consommateur.
1.1.1.8. LE MAÏS
Nom scientifique Zeamays, famille des poaceae, tribut des
andropogoneae. C'est une céréale herbacée annuelle,
à taille généralement faible ou même nulle.
Graminée annuelle, à haut tige 12,50cm et agrandi. Famille
cultivée depuis des millénaires en Amérique central. Il
est donc une plante monoïque à l'inflorescence
séparées ; l'épi est une tige en miniature, avec des
spathes, est une inflorescence terminale (l'épi proprement dit)
formé d'un axe central, le grain est un caryopse qui comprend le
péricarpe , l'embryon et l'album .
1.1.1.1.7. ORIGINE DU MAÏS
Selon Vanden put (1981), le maïs est originaire de
l'Amérique méridionale : lors de la découverte du
nouveau monde, de vastes cultures de maïs furent signalées au
Pérou et au Mexique. Cependant l'origine botanique n'est pas clairement
établie et on n'en connaît pas d'espèces sauvages. Son
hybridation facile avec le théosinte faisait croire que le maïs
descendait du Téosinte. Cette hypothèse est actuellement
écartée.
De nombreuses théories ont été
émises à propos de l'évolution qui a conduit au
maïs :
· celle qui repose sur le Théosinte dont le
maïs actuel serait issu ; cette théorie est
considérée comme la plus probable ;
· celle qui imagine que le maïs, le
Téosinte et diverses andropogonées proviennent d'un ancêtre
commun aujourd'hui disparu ;
· d'autres, enfin qui verraient une origine
géographique plus étendue à l'ancêtre du maïs.
Celui-ci pourrait provenir des formes primitives du sorgho (Rouanet, 1984).
En définitive, l'origine du maïs reste encore
imprécise, même si l'on accorde pour penser que son
évolution vers les formes modernes s'est essentiellement
1.1.1.8.2. CULTURE DE MAÏS
1. CHOIX DU SOL
Pratiquement tous les sols conviennent au maïs, sauf les
terres trop argileuses et sableuses en raison de sa grande capacité de
rétention en eau et aussi sa grande infiltration. Mais le maïs
atteint son meilleur développement dans des sols profonds, riches en
humus, bien drainés et alluvionnaires. C'est l'une des plantes qui
permet de rentabiliser les sols pauvres en éléments fertilisants.
2. PLACE DANS L'ASSOLEMENT
Le maïs peut être cultivé en tête
d'assolement sur défriché forestière ou après une
jachère de légumineuses ou encours de rotation après
l'igname, le riz, le coton ou l'arachide.
3. PRÉPARATION DU SOL
Sa culture exige une préparation du sol,
préparer un sol, c'est le rendre apte à recevoir les grains de
maïs, c'est-à-dire le lit de semis.
La préparation du sol par un labour est
nécessaire pour permettre un bon enracinement et un approvisionnement
correct en eau et en oxygène. Le labour peut-être manié ou
mécanique avec une charrue attelée ou tractée d'une
profondeur de 20 à 30cm. Il est réalisé en pluvieuse.
4. LE SEMIS
Le semis consiste à mettre dans un sol
spécialement préparé des grains en vue de faciliter leur
germination et par la suite la croissance et le développement des
plantes. Le semis débute lorsque les saisons de pluies s'installent.
Deux semaines après le brûlis, faire une
application avec l'herbicide total pour détruire les mauvaises herbes et
rendre le terrain propre. La dose de semence de maïs
préconisé à l'hectare est de 20 à 25 kg.
Le semis peut-être Manuel ou mécanisé
(tracteur ou culture attelée) :
· semis Manuel : les écartements entre les
lignes de semis préconisées doivent être de 80cm entre
lignes et 40cm entre poquets avec 2 à 4 grains par poquet avec une
semence de qualité. Les grains doivent être semés à
une profondeur de 3 à 4cm.
· Semis mécanique : utilisation d'un semoir
de 5 à 6 grains par mètre linéaire.
5. DEMARIAGE
Lorsque le semis à été fait manuellement
avec beaucoup de grains dans des poquets à un certain endroit, il est
nécessaire d'effectuer un démariage assez tôt au stade 2
à 3 feuilles (10 à 15 jours après semis) dans un sol
humide.
6. LA LUTTE CONTRE LES MAUVAISES HERBE
Il est nécessaire de lutter contre les mauvaises herbes
pour éviter les concurrences (alimentation, lumière, eau, les
insectes et maladies).
Il existe deux méthodes de lutter contre les mauvaises
herbes: le des herbage Manuel ou mécanique et le des herbage
chimique.
1. Le désherbage Manuel ou mécanique :
Le désherbage peut se faire manuellement ou
mécaniquement. Il doit se faire entre 15e et 21e jour après le
semis. On profite de l'occasion pour éclaircir ou démarier les
plants dans les endroits où la densité est forte.
Le deuxième sarclage intervient entre 30e et 45e jour
après le semis. Si les deux premiers sarclages sont bien
exécutés avec une bonne densité, le troisième
sarclage s'avère inutile.
2. Le désherbage chimique :
Il doit se faire sur un sol propre après le semis, le
jour où le lendemain du semis lorsqu'il s'agit d'herbicide de
prélevée (Bellater 4l/ha ou primagram 4l/ha) et 15 jours
après le semis pour les herbicides post levée comme herbextra
(2l/ha), herbigro (2l/ha) etc...
6. RECOLTE
Le maïs peut être récolté à
deux stades de maturation :
? Le stade pâteux ou frais pour la consommation (60
à 75 jours pour les variétés précoces et à
80 jours pour les variétés de cycle long).
?Le stade de maturitécomplète lorsque les
spathes (feuilles) sont suffisamment sèches. La récolte est
manuelle ou à l'aide d'une moissonneuse batteuse.
?À séparer les épis des plants.
7. OPERATIONS POST-RECOLTES
Le maïs doit-être bien séché, il doit
être mis dans des sacs entreposés sur des palettes ou caillebotis
dans un magasin aéré. Lorsqu'il s'agit de la semence, il faut
traiter.
1.1.1.1.8. RÔLE DE MAÏS DANS L'ALIMENTATION
Dans l'alimentation, le maïs est consommé sous
formes extrêmement variés sous les tropiques : en épis
grillé cueillis avant maturation, en soupe ou en galette a base de la
farine plus ou moins fine, âpres fermentation des grains. Mais aussi
comme aliment préparé en farine avec celle de manioc et
amélioré sous forme des boules appelées " fufu, bidia,
mbengo etc.." Selon les différentes langues locales en RDC.
La valeur nutritionnelle varie de façon très
significative d'une variété à l'autre. Ainsi, selon le
département américain de l'agriculture, la teneur en calorie
varie e 86 kilocalories pour 100g. Pour le maïs doux jaune sauvage
(<< corn, sweet, yellow, raw>>) à 386 kcal pour le maïs
dur jaune en grains (<<corn grain>>).
Les données indiquées par la FAO pour le
maïs à destination de l'alimentation humaine sont les suivantes:
· glucides : 72 à 73% de sucre lent (amidon)
plus 1 à 3% de sucre rapide (glucose, saccharose,... Et fructose) soit
18,8g de glucides pour 100g de maïs.
· Protéines : 8 à 11% soit 2,9g de
protéines pour 100g de maïs
· Lipides : 3 à 18% (dont 13% d'acides gras
saturés) soit 1,3G de lipides pour 100g de maïs.
· Fibres alimentaires
· Minéraux (concentration en mg pour 100g)
· P : 299,6 plus ou moins 57,8
· K : 324,8 plus ou moins 33,9
· Ca : 48,3 plus ou moins 12,3
· Mg : 107,9 plus ou moins 9,4
· Na : 59,2 plus ou moins 4,1
· Fe : 4,8 plus ou moins 1,9
· Cu : 1,3 plus ou moins 0,2
· Mn : 1,0 plus ou moins 0,2
· Zn: 4,6 plus ou moins 1,2
· Vitamines : A et C
· Valeur nutritionnelle : 99 (ou 414 kj) pour
100g
· Indice glycémique : 65
Sources: (Agence Nationale d'Appui au Développement
rural/Cote d'Ivoire. Fiche technico-économique du maïs)
1.1.1.9. ECONOMIE
INFORMELLE
Elle désigne selon CD Echaude maison, l'ensemble des
activités productrices des biens et services qui échappent au
regard ou la régulation de l'Etat. 23(*)
Officiellement le secteur informel est défini comme
« ensemble des d'unités produisant des biens et services en
une principalement de créer d'emplois et des revenues pour les personnes
concernées.24(*)
Les causes de l'économie informelle se traduisent par
l'incapacité de l'Etat de créer ou de répondre aux besoins
fondamentaux de la population dans le domaine de l'emploi, santé,
logement et éducation, ce qui est à l'origine du foisonnement du
secteur informel.
Selon BIT, sept critère ont été retenus
pour caractériser le travail dans le secteur informel ;
1. La facilité d'accès aux
activités ;
2. L'utilisation des ressources locales ;
3. La propriété familiale des
Entreprises ;
4. L'utilisation des techniques simples et le nombre
réduit des travailleurs
5. L'échelle restreinte des opérations ;
6. Des qualifications qui s'acquièrent en dehors du
système scolaire officiel ;
7. Des marchés à tout règlement et ouvert
à la concurrence.25(*)
1.2. REVUE DE LITTERATURE
EMPIRIQUE
Plusieurs études voulant connaitre l'importance et les
profits tirés par les femmes dans le commerce informel ont
été menées à travers le monde. C'est ainsi que nous
allons parcourir certaines d'entre elles en vue de s'enquérir des
résultats obtenus dans leurs études.
Nous allons commencer par l'étude
menée par A.KIMBALA MAKIADI (2008) qui a relevé les
difficultés que rencontrent les vendeuses des produits agricoles dans le
secteur informel ; 9% de ses enquêtées ont
évoqué la tracasserie policière, 22% ont indiqué la
hausse du prix de leurs produits auprès des fournisseurs et 69% ont
déclaré la mauvaise vente de leurs produits dans certaines
saisons.
Sous la même logique C.FONCHINGONG(2005) ajoute que
l'environnement politique général et d'autres obstacles
continuent à limiter la capacité des femmes à obtenir leur
autonomie économique et assurer les moyens d'existences durables pour
elles-mêmes et les personnes à leurs charges.Il approfondit son
idée en signalant que le manque des capitaux pour s'en grandir, la
pression fiscale, le soutien insuffisant du conjoint, le manque de
qualification, la concurrence exacerbée par des politiques
réglementaires inadéquates dans les activités du secteur
informel.
Ces obstacles confirment les travaux de l'OIT (1998) et de
MONSEN(1991), qui considèrent que les attitudes et les normes
culturelles représentent les obstacles puissants à
l'entrée des femmes sur le marché du travail informel à
leur survie économique. Et le fait d'assumer un rôle
supplémentaire de productrice des revenus n'est pas synonyme
d'autonomisation économique. Ces femmes, la plupart ne font qu'essayer
de s'en sortir, les maigres gains sont absorbés par le loyer, les
impôts et dépenses du ménage. En période creuse,
leurs produits s'écoulent mal ; ces capitaux sont limités de
même que les possibilités d'expansion.
De même O.AKINLOYE AKIBOANDE(2005) qui évoque que
les femmes font essentiellement le commerce des denrées
périssables, avec une forte concurrence et le taux de dépendance
élevé, elles sont souvent à peine capables de
générer des revenus suffisants pour renouveler leur stock et
achètent souvent à crédit aux fournisseurs à des
conditions très défavorables, c'est pourquoi leurs
activités sont précaires.
Soutenu par Y.CHARBIN et M.KEBE(2006), qui signalent que ces
femmes souffrent des handicaps plus sérieux, elles sont plus souvent
analphabètes, jeunes, ce sont aussi des femmes âgées et
veuves ; lors qu'elles sont engagées dans le secteur
économique, elles sont dans la plupart de cas cantonnées dans des
activités précaires et faiblement productives et rentables.
M.LUFUNGULA(2006) ajoute que dans certains cas, le capital de
la femme commerçante urbaine ne dépasse pas 5$, pourtant elle
devrait faire face à tous ses besoins vitaux fondamentaux et à
ceux de sa famille (alimentation, soins médicaux, logement,
scolarisation des enfants, ...), comme elle n'y parvient pas toujours, elle
s'en tient à l'indispensable (exemple alimentation), elle est contrainte
de travailler chaque jour ; car un jour du repos signifie pour elle un
jour de faim. Malheur à elle si elle tombe malade car, non seulement sa
famille en pâtira, mais elle risquera de dépenser tout son capital
pour les soins médicaux. C'est ainsi qu'elle recourt souvent à la
médecine traditionnelle pour protéger son capital.
La Commission économique pour l'Afrique, lors de sa
5ieme réunion intergouvernementale d'experts en Addis-Abeba (1998)
déclare que les résultats des activités économiques
génératrices des revenus des femmes restent encore très
faibles à cause des différentes difficultés d'ordre
psychosocial, juridique, institutionnel, administratif, technologique et
économique.
Pour développer cette idée, C.FONCHINGONG (2005)
évoque encore que le milieu culturel et la tyrannie de certains hommes
empêchent les femmes à se concentrer efficacement sur leurs
activités commerciales ; certaines femmes mariées
interrogées avaient indiqué que leurs maris les
soupçonnaient de se livrer à la prostitution et de se lancer dans
une entreprise pour s'échapper. Elles ont aussi laisser entendre que
certains maris ne voulaient pas encourager leurs femmes à participer
à des « tontines » sous prétexte que ces
réseaux étaient des occasions de commérage et ces
réseauxprivaient aussi les hommes des revenus dégagés et
des informations concernant la gestion des fonds.
Conclusion partielle ???
CHAPITRE II. CONTEXTE ET
METHODOLOGIE
Dans ce chapitre, nous allons présenter notre milieu
d'étude et notre méthodologie utilisée pour
répondre à nos questions de recherche et atteindre nos objectifs
assignés.
2.1. PRESENTATION DE LA VILLE DE KANANGA
Anciennement Luluabourg, est une ville de presque
2 000 000 d'habitants, située au centre de
la République démocratique du Congo. Elle est la capitale de
la province du Kasaï-Central et le siège du haut
évêché de Kananga.
2.1.1. APERÇU HISTORIQUE
Les origines de la ville de KANANGA remontent aux
années 1884, sous POGGE et WISSMANN qui ont implanté le campement
dénommé luluabourgmalandji au village de Kelama, situé sur
la rive gauche de la rivière lulua; cependant les avis restent jusqu'ici
partagés au tour non seulement de l'âge réel de cette ville
mais aussi l'appellation même du terme KANANGA qui signifie
Plateau26(*)
À ce sujet, Tshijuke et libata écrivent en effet
que l'actuelle ville de KANANGA luluabourg tire son origine lointaine dans
l'agglomération de MukengeKalamba, développée à la
fin du XIXeme siècle par le commerce.
Le grand centre sera supplanté par celui de
luluabourgmalandji fondé le 6 / novembre /1884.
Autour de l'année 1992 il Ya eu passage du chemin de
fer à KANANGA. Le rail a été un actif créateur des
gares qui deviennent les grands centres stables et capables d'altérer
une population (2)
La ville de KANANGA aurait connu une évolution
spatio-temporelle avant d'avoir le statut de la ville, en voici les
différentes étapes :
· Territoire en 1913
· Chef-lieu du territoire en 1917
· Circonscription urbaine du kasai en 1950
· Chef-lieu du district de lulua en 1964
· Ville en 1913
2.1.2. SITUATION GÉOGRAPHIQUE
La ville est située au centre de la RD Congo. Elle a
une superficie totale de 743 km², soit une densité de 1334,24
hab/km² et Kananga, avec 300 km², est sa plus grande commune tandis
que Katoka est la plus petite avec 24 km².
Kananga possède une infrastructure routière de
près de 211,929 km dont 59,072 km en asphalte en constante
dégradation et 152,857 km en terre battue. La ville possède un
aéroport national (de Lungandu ) reliant la province au reste du pays,
une voie fluviale et une gare ferroviaire. La densité est de 106
hab/km2.
Elle est limitée :Au Nord : par le territoire de Demba
;À l'Est : par le territoire de Dimbelenge ;Au Sud : par le territoire
de Dibaya et ;À l'Ouest : par le territoire de Kazumba.
Coordonnées géographiques
Longitude Est : 25°25'Latitude sud : 5°23'
CLIMAT ET
TEMPÉRATURE
Son climat est chaud et humide ; sa température
moyenne annuelle varie entre 25°C et 28°C.
La ville de Kananga regroupe deux saisons réparties de
la manière suivante :
Une petite saison sèche entre janvier et février
; une petite saison de pluie entre février et mi-mai ;?une grande saison
sèche entre mi-mai et mi-août ; une grande saison de pluie entre
mi-août et décembre.
HYDROGRAPHIE
Elle dispose des cours d'eau suivants :?Tshibashi : qui est
alimenté des eaux de Lungandu, Ndesha, Kamilabi et Malole.?Nganza :
alimenté par Katoka, Kele-Kele, Kamayi et Katuishi.?Le Sud-est est
drainé par la rivière Lubi, Nkombua et Lulua coulent à
l'Ouest.
2.1.3. SITUATIONS CULTURELLES
La Ville de Kananga est principalement habitée par les
Lulua. Elle compte également des Luba
Généralement, on rencontre dans cette partie de
la République des groupes ethniques en pleine évolution comme les
Lulua, les Luntu et les Luba en coexistence avec d'autres groupes ayant
conservé leur mode de vie traditionnelle tels les Kuba, les Leele
(Bashilele), les Ndengese et les Salampasu
LANGUES PARLÉES
DANS CETTE VILLE
ü Tshiluba
ü Swahili
ü Lingala
ü Tetela
ü Le Tshiluba reste la langue la plus utilisée
dans la ville de Kananga
PRINCIPALES
ACTIVITÉS
Agriculture et Commerce général
L'agriculture reste donc l'activité principale de le la
ville. Souvent tournées vers l'autoconsommation, les principales
productions vivrières sont le maïs, le manioc, le riz et
l'arachide. En dépit du fort potentiel agricole, il n'existe pas
d'agro-industrie bien que certaines bases soient en place (caféier,
palmier à huile). Les cultures industrielles restent peu
développées et n'ont pas d'impact significatif ni sur
l'économie de la ville, ni sur le revenu des ménages.
On observe toutefois le développement de moulins
à maïs et manioc. Actuellement la ville compte quelques
boulangeries de panification entre autre la boulangerie MONALUXE
Kananga n'est pas un centre productif, même si l'on note
quelques activités agricoles (culture du maïs, manioc et riz),
quelques initiatives locales (produits agro-alimentaires par exemple), des
petites unités de production artisanale et des activités
informelles d'élevage du petit bétail et de la volaille.
Les principales activités tournent autour du commerce
de détail des produits agricoles, manufacturés et importés
depuis Kinshasa, Ilebo et Lubumbashi
2.1.4. SITUATION ÉCONOMIQUE
Nombre d'opérateurs économiques : Donnée
non disponible
Principales activités des opérateurs
économiques
Agriculture et Commerce Général par sa position
centrale, Kananga se positionne comme une véritable plaque tournante
commerciale faisant la jonction entre Mbuji-Mayi et Tshikapa. Les principales
activités tournent autour du commerce de produits agricoles,
manufacturés et importés depuis Kinshasa, Ilebo et Lubumbashi.
C'est le seul centre de commercialisation de toute la
production agricole de la province (maïs, manioc, café, riz,
tomates, ananas, etc.).
Principales activités des PME/PMI
Les principales activités tournent autour du commerce
de détail des produits agricoles, manufacturés et importés
depuis Kinshasa, Ilebo et Lubumbashi.
PRINCIPAUX PRODUITS
AGRICOLES
· Manioc ;
· Maïs ;
· Riz ;
· Arachide ;
· Haricot ;
· Huile de palme ;
· Ananas ;
· Banane de table ;
· Banane plantain ;
· Oignon.
Les principales productions agricoles très souvent
tournées vers l'autoconsommation sont: le manioc, le maïs,
l'arachide, les haricots, l'huile de palme, le riz, les aliments de base de la
population.
PRINCIPAUX PRODUITS NON
AGRICOLES
ü Allumettes ;
ü Carburant (mazout et essence) ;
ü Ciment ;
ü Cosmétiques ;
ü Friperie ;
ü Habillement ;
ü Matériel scolaire ;
ü Motos ;
ü Mousse ;
ü Papeterie ;
ü Papiers hygiéniques ;
ü Peinture ;
ü Tôles ;
Ces produits dits « non agricoles » sont vendus au
niveau des différents marchés.
2.2. MÉTHODOLOGIE DU TRAVAIL
La méthode est une procédure particulière
appliquée à l'un ou l'autre stage de recherche ou l'exploitation
logique sous-jacentea un ensemble de démarche
2.2.1. DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
2.2.1.1. PROVENANCE DES
DONNÉES
Les données utilisées dans cette étude,
sont issues des enquêtes personnelles auprès des vendeuses des 2
marchés locaux (TSHAMBADIBA et SALONGO)
2.2.1.2. Population mère : la
population mère sur laquelle se base notre étude
représente toutes les vendeuses des grains de maïs jaune aux
consommateurs finaux, à titre de profession dans les marchés
locaux de la ville de karanga.
2.2.1.3. Unité de sondage:
c'est la vendeuse interviewée dans un point de vente.
2.2.1.4. L'échantillon : est
un groupe relativement petit et choisi scientifiquement de manière
à représenter le plus fidèlement possible une population
(Savard cité par Hervé Gumuchian et Claude Marois)
2.2.1.5. MÉTHODE D'ECHANTILLONAGE
Consiste à préciser comment les unités
d'échantillonnage ont été sélectionnées
pendant l'administration du questionnaire.
Etant donné que notre étude ne dispose pas une
base de sondage, la sélection des unités d'échantillonnage
s'est faite suivant une méthode d'échantillonnage non
probabiliste de convenance.
L'échantillonnage de convenance a consisté
à repérer rationnellement les répondants pouvant
représenter fidèlement la population de l'étude. Le choix
de cette méthode se justifie principalement par le fait qu'elle
était la plus appropriée pour nous permettre de respecter nos
délais qui étaient relativement courts. Et les coûts que
pouvaient nous coûter les autres méthodes.
Certes, toutes les méthodes non probabilistes sont des
méthodes où la sélection des entités est tout
à fait subjective et motivée par des raisons précises, on
ne peut pas estimer ou calculer une marge d'erreur sur les résultats car
il est impossible de mesurer la représentativité de
l'échantillon (HENRY cité par Hervé Gumuchian et Claude
Marois)
Mais elles sont utiles et constituent même parfois les
seules méthodes disponibles et applicables, car
l'homogénéité des sujets d'étude permet
d'extrapoler les résultats de l'échantillon à la
population cible.
2.2.1.1.5. La taille de
l'échantillon
La taille de notre échantillon est définie selon
la méthode de convenance. Ainsi, nous avons résolu d'interroger
50 vendeuses correspondantes à l'unité
d'échantillonnage.
Indépendamment de leur âge, lieu de
résidence, catégorie socioprofessionnelle etc.
Le choix de la taille de 50 se justifie d'une part par
l'homogénéité de nos enquêtées à la
population mère, d'autre part par le fait qu'on avait retenu que les
deux marchés locaux dont TSHAMBADIBA et SALONGO, et à cause des
contraintes budgétaires que nous avons rencontrées. Par ailleurs,
plusieurs études antérieures (mémoires) que nous avons
explorées ont retenu la même taille de l'échantillon
(cfrétude de rentabilité de la culture de sésame
« sesamumIndicum L ; » cultivée dans le
groupement KIMPEMBA, secteur Wungu dans le kongo central)*
Ce qui nous a davantage motivés à juger la
taille de 50 car elle est supérieure à 30. Convenable pour notre
étude.
Pour analyser nos données, nous
nous sommes servis des logiciels ESPSS et EXCEL, ainsi les différents
cours de la comptabilité et autres documents consultés ci-hauts,
nous ont aidés à calculer et déterminer la
rentabilité des vendeuses. Et nous avons utilisées les formules
suivantes :
· Charges Variables = Prix d'achat
unitaire * Quantité totale achetée + frais de
transport Unitaire * Quantité totale achetée
· Charges Fixes = Frais de stockage
mensuel + frais taxes mensuelles
· Chiffre d'affaire = Quantité
totale vendue * Prix de vente
· Marge sur coût variable =
Chiffre d'affaire - Charges variables
· Résultat = Marge sur coût
variable - Charges Fixes
· Rentabilité =
Résultat/chiffre d'affaire * 100
NB : nous nous sommes servis de l'hypothèse selon
laquelle la quantité vendue = à la quantité
achetée, pour mieux déterminer exactement ce que les vendeuses
gagnent en achetant une telle quantité après la vente de
celle-ci.
CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS, DISCUSSIONS,
IMPLICATIONS ET LIMITES
Dans ce chapitre, nous allons présenter les
données recueillies sous forme des graphiques et figures ; nous
allons les interpréter, commenter, discuter... ce qui va nous permettre
d'affirmer ou infirmer nos hypothèses du travail et par là donner
nos implications et solutions permettant l'amélioration de ce
commerce.
3.1. PRESENTATION DES RESULTATS
3.1.1. Résultats de l'analyse univariée
Tableau 3.1. Caractéristiques
sociodémographiques des enquêtées
VARIABLES
|
Fréquence/moyenne
|
Pourcentages
|
Ecart-type
|
Minimum
|
Maximum
|
Age de la vendeuse
|
43
|
-
|
8,67
|
23
|
62
|
Statut matrimonial
1. Célibataire
2. Mariée
3. Divorcée
4. Veuve
|
1
26
5
18
|
2,0
52,0
10,0
36,0
|
|
|
|
Nombre des personnes à charge
|
4
|
|
2,268
|
1
|
10
|
Nombre des personnes scolarisées
|
2
|
|
1,428
|
0
|
6
|
Niveau d'instruction
1. Sans instruction
2. Primaire
3. Secondaire
4. Supérieure ou universitaire
|
6
26
18
0
|
12,0
52,0
36
0,00
|
|
|
|
Statut de logement
§ Propriétaire
§ Locataire
§ Logée gratuitement
|
19
5
26
|
38,0
10,0
52,0
|
|
|
|
Principale Activité économique de la vendeuse
- Fonctionnaire
- Cadre chez le
Privé
- Agricultrice
- Achat et vente maïs
|
0
2
2
46
|
0,00
4,0
4,0
92,00
|
|
|
|
Religion de l'enquêtée
1. Protestante
2. Catholique
3. Néo apostolique
4. Mouvements de réveil
5. Autresreligions
|
15
11
8
13
3
|
30,00
22,00
16,00
26,00
6,00
|
|
|
|
Nombre d'années vécues dans le métier
|
18
|
|
7,193
|
3
|
34
|
v Sources : tiré de nos enquêtes
Dans ce tableau ci-dessus, nous voyons que les vendeuses
enquêtées ont l'âge moyen de 45ans ; la plus petite
parmi a 23 ans et la plus grande parmi elle a 62 ans.
La majorité des vendeuses est mariée, ce qui
peut se justifier par l'âge moyen, sans oublier que les veuves aussi
représentent 30% de nos enquêtées.
Elles supportent en moyenne 4 personnes, celle qui a un nombre
élevé des personnes supportées en 10, et celle qui
supporte moins de personnes en a 1.
Quant au nombre des personnes qu'elles scolarisent, nous
voyons qu'a moyenne elles ont 2 personnes qu'elles scolarisent ; la
majorité d'entre elles sont logées gratuitement dans des maisons
familiales, chez leurs enfants ou membres de sa famille restreinte, elles sont
en majorité dans des églises protestantes ;
la majorité a comme niveau d'étude
primaire ; 92% d'entre elles ont comme activité économique
principale l'achat et la vente de maïs ;
L'étude constate que ces vendeuses ont fait en moyenne
18 ans dans ce métier, la plus expérimentée a 34 ans
d'expérience et la moins expérimentée a fait 3 ans.
Tableau 3.2. Patrimoines du ménage et
activités commerciales
Variables
|
Fréquence/moyenne
|
Pourcentages
|
Ecart-type
|
Minimum
|
Maximum
|
Possession Maison/parcelle/terrain non construit
- Oui
- Non
|
19
31
|
38,00
62,00
|
|
|
|
Possession motocyclette ou vélo
Oui
Non
|
8
42
|
16,00
84,00
|
|
|
|
Possession de la machine à coudre
· Oui
· Non
|
3
47
|
6,00
94,00
|
|
|
|
Possession télévision/radio
1. Oui
2. Non
|
9
41
|
18,00
82,00
|
|
|
|
Nombre d'activités commerciales exercées
|
2
|
|
733
|
1
|
3
|
Types des produits vendus selon l'ordre d'importance
- maïs
- manioc
- manioc
- riz
- haricot
- kafindondo
|
37
8
2
2
1
|
74,00
16,00
4,00
4,00
2,00
|
|
|
|
Fréquence d'achat par semaine
|
63
|
|
8,949
|
39
|
87
|
Vente moyenne journalière en FC
|
16800
|
|
8332,993
|
2500
|
35000
|
Possession de l'épargne
- oui
- non
|
11
39
|
22,00
78,00
|
|
|
|
Accès au crédit les 6 dernières
semaines
- oui
- non
|
7
43
|
14,00
86,00
|
|
|
|
Membre d'une association
- tontine
- politique
- religieuse
- ethnique
- entraides
- aucune
|
14
2
2
7
4
21
|
28,00
4,00
4,00
14,00
8,00
42,00
|
|
|
|
Vente maïs activité rentable
- oui
- non
|
30
20
|
60,00
40,00
|
|
|
|
v sources : tiré de nos enquêtes
Le tableau ci-haut nous montre que la majorité de nos
enquêtées n'ont pas de maison, ni parcelle vide, 16% ont ses
propres vélos ou motos, 3% ont des machines à coudre, 9% ont la
télévision. Ceci peut déjà présager que ces
vendeuses n'ont pas assez de moyens pour acheter les types des biens
coûteux.
Elles ont en moyenne 2 activités commerciales.
L'étude montre que 78% de ces vendeuses placent le
maïs comme premier choix parmi les produits qu'elles peuvent vendre.
Elles achètent en moyenne 63 Meka des maïs par
mois, et gagnent 16800fc par jour ;
78% d'entre elles n'épargnent pas leurs argent, ce qui
se justifier par le fait qu'elles ont une charge familiale lourde à
supporter et par le fait que 58% d'entre elles sont membres d'une association
parmi lesquelles la majorité sont dans la tontine.
Selon 60% de ces vendeuses, la vente de maïs est rentable
Tableau 3.3. Motivation, stratégies,
difficultés rencontrées
Variables
|
Fréquence/moyenne
|
Pourcentages
|
Facteurs de motivation dans la vente de maïs
- activité rentable
- moins de taxes
- vente plus rapide
- facilité d'acquisition de maïs
- expérience et amour du métier
- source principale du revenu
- niveau d'étude bas
|
4
1
4
12
15
12
2
|
8,00
2,00
8,00
24,00
30,00
24,00
4,00
|
Utilisation des stratégies
- oui
- non
|
49
1
|
98,00
2,00
|
Meilleures stratégies utilisées pour attirer la
clientèle et vendre rapidement
- petit bonus lors de l'achat
- vendre à crédit
- discussion calme avec les clients
- faire un cri charmant avec gentillesse à l'endroit du
client
- aucune
|
11
4
16
18
1
|
22,00
8,00
32,00
36,00
2,00
|
Stratégies utilisées pour rendre la vente de
maïs rentable
- spéculation de maïs
- acheter dans les villages environnants
- usage d'un grand meka lors de l'achat et petit meka lors de
la vente
- acheter en grande quantité
- aucune
|
1
10
28
11
|
2,00
20,00
56,00
22,00
|
Difficultés rencontrées
- variation négative brusque des prix
- déchirures des sacs
- différentes maladies
- taxes élevées
- précipitation des clients
- pourriture des maïs
|
15
11
11
2
8
3
|
30,00
22,00
22,00
4,00
16,00
6,00
|
Lieux d'achat de maïs
- sur place en ville
- villages environnants
|
40
10
|
80,00
20,00
|
v Sources : tiré de nos enquêtes
Le tableau ci-haut montre que parmi les facteurs qui motivent
ces vendeuses à vendre le maïs au lieu de tant d'autres produits,
30% disent qu'elles sont habituées et elles ont l'amour de vendre que le
maïs, ceci se justifie par le nombre d'années moyen de 18 ans
d'expérience qu'elles ont ; 24% préfèrent cette vente
par sa facilité d'acquisition vu que nombreuses d'entre elles
achètent les maïs sur place dans la ville.24% parlent du fait que
la source principale de leurs ressources, 2% seulement évoquent le
niveau bas d'étude.
98% des vendeuses utilisent des stratégies pour vendre
rapidement et rendre rentable ce commerce ; parmi les stratégies
de vendre rapidement les maïs, la majorité (30%) font des cris
charmants avec gentillesse à l'endroit du client ; 32%
préfèrent discuter calmement avec le client ; 22% accordent
le petit bonus à leurs clients.
Pour tirer beaucoup plus de profit et rendre rentable ce
commerce, la majorité achète dans un grands meka chez les
fournisseurs et reviennent vendre dans un petit meka chez les
consommateurs ;
Parmi les difficultés rencontrées par ces
vendeuses, l'étude montre que la majorité souffre de la variation
brusque du prix à leur défaveur, déchirures des sacs car
nombreuses utilisent comme moyen de transport le vélo dans des courtes
distances.Sans oublier les différentes maladies qu'offre ce commerce.
Tableau 3.4. Différentes charges, chiffre
d'affaire, marge sur cout variable, résultat et
rentabilité
Variables
|
Fréquence/moyenne
|
Pourcentages
|
Ecart-type
|
minimum
|
Maximum
|
Mode d'acquisition des maïs
- production
- achat
|
0
50
|
0,00
100
|
|
|
|
Prix d'achat par meka
· Surplace
· Aux villages
|
2312,5
1580
|
|
175,68547
63,24555
|
2000
1500
|
2600
1700
|
Frais de transport par meka
· Surplace
· Aux villages
|
119
46,3
|
|
15,95131
13,17379
|
100
20
|
140
80
|
Frais de stockage mensuel
|
1905
|
|
422,849
|
1000
|
3000
|
Taxes mensuelle
|
6000
|
|
,00
|
6000
|
6000
|
Nombre des meka vendus par jour
|
8
|
|
2,737
|
4
|
16
|
Prix de vente par meka
|
2500
|
|
,000
|
2500
|
2500
|
Charges variables mensuelles
· Surplace
· Aux villages
|
588.360
407.760
|
|
209394,8779
142230,2218
|
268.200
206.400
|
1.178.880
714.000
|
Charges fixes mensuelles
|
7905
|
|
422,84870
|
7000
|
9000
|
CA mensuel
|
618.000
|
|
205.289,7405
|
300.000
|
1200.000
|
MCV
· Surplace
· Village
|
34140
192.240
|
|
44297,76327
67449,50704
|
-27000
93600
|
127800
336.6000
|
Résultat mensuel
· surplace
· aux villages
|
26.257,5
184.245
|
|
44421,61207
67590,64880
|
-35300
851OO
|
120.300
328.200
|
Rentabilité mensuelle
· Surplace
· Aux villages
|
4,26
30,54
|
|
7,29826
2,97170
|
-9,41
25,61
|
17,87
34,68
|
v Sources : nos propres enquêtes et calculs
Le tableau ci-dessus nous montre que toutes les vendeuses
enquêtées achètent les maïs et aucune d'elles ne
produit, ce qui justifie la pareuse caractérisant ces peuples ;
L'étude montre que pour les vendeuses qui
achètent les maîs sur place, elles payent en moyenne 1 meka
à 2313fc, et payent 46fc pour le transport de ce meka ; celles qui
achètent aux villages payent en moyenne 1 meka à 1580fc, et 119fc
pour le transport de ce meka.
Ce qui donne comme CVT de 588.360fc pour les vendeuses qui
achètent sur place et 407.760fc pour celles qui achètent aux
villages ; en moyenne toutes les vendeuses supportent 6000fc comme taxes
mensuelles, et 1905fc pour stocker leurs produits. Ce qui donne comme CFT de
7905fc.
En moyenne toutes les vendeuses tirent 618.000fc comme chiffre
d'affaire ; celles qui achètent dans des villages ont un
résultat moyen de 184.245fc et celles qui achètent sur place ont
un résultat moyen de 26.258Fc. Ce qui donne une rentabilité pour
celles qui achètent sur place de 17,87% et pour celles qui
achètent aux villages de 34,68%.
3.1.2. Résultats de l'analyse bi-variée des
déterminants de la rentabilité des vendeurs de maïs de la
ville de Kananga
Tableau 3.1.5. Les tableaux de comparaison des
moyennes (Test de Student)
Tableau 3.1.5.a. Association entre la possession de
l'épargne et le niveau de rentabilité
Le résultat dans le tableau ci-haut atteste qu'il
existe une différence de rentabilité entre les vendeurs
possédant une épargne et ceux qui n'en possèdent pas. En
d'autres termes, les vendeurs de maïs qui épargnent leur argent
réalisent moins de marge bénéficiaire (61838,18 Fc) le
mois, contre 64444, 36 Fc pour ceux qui n'épargnent pas; mais cette
différence n'est pas statistiquement significative, car la
probabilité associée au test de student (0,5371) est largement
supérieure au seuil de 5%. Ainsi nous ne pouvons pas confirmer dans
cette étude que la possession d'une épargne constitue un
déterminant de la rentabilité des vendeurs de mais de la ville de
Kananga.
Tableau 3.1.5.b. Association entre l'accès au
crédit et le niveau de rentabilité
Le résultat dans le tableau ci-haut atteste qu'il
existe une différence de rentabilité entre les vendeurs qui ont
accès au crédit et ceux qui n'ont pas accès au
crédit. En d'autres termes, les vendeurs de maïs qui ont
accès au crédit réalisent plus de marge
bénéficiaire (87411, 43 Fc) le mois contre 60038,84 Fc pour ceux
qui n'épargnent pas; mais cette différence n'est pas
statistiquement significative, car la probabilité associée au
test de student (0,2056) est largement supérieure au seuil de 5%.Ainsi
nous ne pouvons pas confirmer dans cette étude que l'accès au
crédit ne constitue pas un déterminant de la rentabilité
des vendeurs de mais de la ville de Kananga.
Tableau 3.1.5.c. Association entre l'accès au
crédit et le niveau de rentabilité
Le résultat dans le tableau ci-haut atteste qu'il
existe une différence de rentabilité entre les vendeurs de
maïs qui sont mariés et ceux qui ne sont pas mariés. En
d'autres termes, les vendeurs de maïs qui ne sont pas mariés
réalisent plus de marge bénéficiaire (66950,42 Fc) le mois
contre 61028,46 Fc pour ceux qui ne sont pas mariés; mais cette
différence n'est pas statistiquement significative, car la
probabilité associée au test de student (0,6007) est largement
supérieure au seuil de 5%. Ainsi nous ne pouvons pas confirmer dans
cette étude que l'état civil ne constitue pas un
déterminant de la rentabilité des vendeurs de mais de la ville de
Kananga.
Tableau 3.1.5.d. Les résultats de la
corrélation de Bravais et Pearson
Le tableau ci-dessus montre que les résultats de
l'association des variables quantitatives ( test de corrélation) atteste
que des toutes les variables retenue dans cette étude seule le cout fixe
contenant les frais de dépôt, la taxe ainsi que certains autres
frais déterminent le niveau de rentabilité des vendeurs de
maïs de la ville de Kananga.
3.2. DISCUSSIONS DES
RESULTATS
Considérant les objectifs assignés à
notre étude, et après l'analyse des données ci-dessus, les
observations suivantes peuvent-être dégagées : De
manière générale, l'activité de vente de maïs
dans la ville de Kananga est rentable, malgré les tracasseries
administratives ainsi que l'état des infrastructures telles que les
routes des dessertes agricoles, les dépôts et les moyens de
transport. Ce résultat nous permet de confirmé notre
première hypothèse.
L'âge moyen des vendeuses de maïs
enquêtées est de 43 ans ; elles sont majoritairement
mariées ; avec comme niveau d'étude primaire ; elles
sont en majorité logées gratuitement dans des appartements
familiaux, chez leurs enfants, membre de la famille... ; la plupart
d'elles sont dans des églises protestantes, des réveils ;
elles ont fait en moyenne 18ans dans ce commerce, ce qui veut dire que la
majorité d'elles ont intégré ce marché depuis les
années 2002, après la crise des guerres de 2000 ans.
Elles prennent en charges 4 personnes en moyenne, dont elles
scolarisent 2 personnes ; la majorité d'elles préfère
vendre le maïs au lieu de tant d'autres produits par l'amour qu'elles ont
eu en vendant pendant des nombreuses les maïs, elles sont habituées
à vendre le maïs et impossible de vendre autre chose à la
place des maïs ; et par la facilité d'acquisition qu'offre ce
commerce, ceci se justifie par le fait que 80% d'elles achètent les
maïs sur place sans faire des longues distances ni effort.
Parmi les difficultés rencontrées par ces
vendeuses, la majorité d'elles sontConfrontées par la variation
brusque du prix de leurs produits à leurs défaveur,
c'est-à-dire qu'elles achètent les maïs a un prix
élevé et brusquement le prix chute sur le marché, ce qui
leur occasionne des pertes. Mais aussi la déchirure des sacs lors du
transport ce qui se justifier qu'elles utilisent majoritairement comme moyens
de transport le vélo, cette action occasionne la perte des maïs.
86% d'elles n'ont pas eu accès aux crédits pendant les 6 derniers
mois précédant nos enquêtes ; ce qui montre la
non-assistance des microcrédits pourtant faits pour les pauvres.Elles
sont majoritairement membres dans des associations, parmi lesquelles la tontine
domine ; et elles n'épargnent pas en majorité leurs argents,
ce qui peut se traduire par l'insuffisance des moyens et des lourdes charges
familiales qui pèsent sur leurs épaules, et du fait qu'elles
contribuent dans des tontines.Comme tout vendeur rationnel, ces vendeuses
utilisent des stratégies pour vendre rapidement leurs produits et rendre
rentable ou tirer beaucoup de revenus dans ce commerce ; parmi ces
stratégies, les nombreuses d'elles font des cris charmants avec
gentillesse à l'endroit du client, les autres préfèrent
discuter calmement avec les clients, et offrent des petits bonus aux clients.
Et pour tirer beaucoup plus de revenus et rendre rentable ses activités,
la majorité d'elles achètent les maïs dans un grand meka
chez les fournisseurs et viennent vendre aux consommateurs finaux dans des
petits meka et les autres achètent en grande quantité les
maïs pour profiter les différentes bonus possibles.Toutes les
vendeuses enquêtées ne produisent pas les maïs malgré
la fertilité du sol, elles ne font qu'acheter ; Ce qui peut
traduire la pareuse caractérisant depuis longtemps ce peuple. 80% des
vendeuses achètent les maïs sur place dans la ville de Kananga sans
faire des longues distances et il n'y a que 20% qui achètent sur
place.
Ainsi, la rentabilité moyenne des vendeuses qui
achètent sur place est de 4,26%, celle qui dégage une forte
rentabilité affiche 17,87%, et celle qui affiche une rentabilité
faible dégage -9,41%.Les vendeuses qui achètent les maïs
dans les villages environnants affichent une rentabilité moyenne de
30,54%, la plus grande rentabilité qu'elles dégagent est de
34,68% et plus faible est de 25,61%. Etant donné que toute
activité est dite rentable si elle est supérieure ou égale
à 25%, l'achat et vente des vendeuses qui achètent sur place qui
est de 4,26% est inférieure à 25%, nous disons qu'elle n'est pas
rentable.Et celles qui achètent dans des différents villages qui
ont une rentabilité de 30,54% supérieure à 25%, nous
disons qu'elle est rentable.Ainsi, nous voyons que les lieux d'achat des
maïs influence la rentabilité, l'achat dans des villages
influencent positivement la rentabilité et l'achat sur place influence
négativement la rentabilité.
Concernant les déterminants de la rentabilité de
la vente des maïs, les résultats trouvés confirment
partiellement la deuxième hypothèse de départ. En d'autres
termes, des toutes les variables retenue dans cette étude seule le cout
fixe contenant les frais de dépôt, la taxe ainsi que certains
autres frais déterminent le niveau de rentabilité des vendeurs
de maïs de la ville de Kananga.
3.3. IMPLICATIONS DES
RESULTATS
Aucun développement ne peut se faire, sans la
considération de toute catégorie du peuple, le devoir revient a
l'Etat congolais ou toute personne de bonne volonté a remédier
cette situation pour voir sourire cette catégorie des peuples. Nous
suggérons de :
· Régulariser ce commerce en adoptant une bonne
politique de prix a tous les niveaux (producteurs, commerçants
grossistes, demi-grossiste tes, détaillants) pour permettre à
chaque étape de tirer profit de cette vente.
· Adopter la bonne stratégie, qui est d'acheter
les maïs aux villages
· améliorer les routes de désertes
agricoles en mettant des bons moyens de transport que les moyens traditionnels
pour permettre à toutes les vendeuses d'adopter la stratégie
d'acheter aux villages qui permet la rentabilité.
3.4. LES LIMITES DES
L'ETUDE
En étant humain, on ne peut pas prétendre mieux
faire ou tout faire, vu les nombreuses contraintes auxquelles nous
étions confrontés, ce travail a été fait en se
basant sur l'échantillonnage non probabiliste de convenance, et avec la
taille de 50, cette étude n'a pas permis d'extrapoler les
résultats à la population mère. Mais si non on a fait
notre essentiel avec honnêteté et nous demandons aux autres
chercheurs d'approfondir cette étude d'une manière ou d'une
autre.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici à la fin de notre étude portant sur
l'analyse de la rentabilité des vendeurs de maïs de la ville de
Kananga. Ce travail a eu comme objectif principal d'étudier la
rentabilité et les stratégies appliquées par les vendeuses
de maïs dans la ville de Kananga.
Il a comme objectifs spécifiques :
· Etudier les principaux facteurs influençant la
rentabilité de ces vendeuses ;
· Comprendre les facteurs qui leurs motivent de choisir
la vente de maïs au lieu des autres produits ;
· Proposer quelques stratégies pouvant permettre
à rendre l'activité de vente de maïs plus rentable.
Pour y arriver les questions suivantes ont été
soulevées :
ü Est-ce que la vente de maïs dans la ville de
Kananga est-elle rentable ?
ü Quels sont les facteurs qui influencent positivement ou
négativement cette rentabilité ?
ü Quelles sont les stratégies à mettre en
place pour rendre cette activité plus rentable ?
De ces questions les hypothèses suivantes ont
été émises :
- H1 : La vente de maïs dans la ville de Kananga
reste une activité non rentable ;
- H2 : La rentabilité des vendeuses de maïs
de la ville est influencée par le coût fixe lié à
l'acquisition des maïs, le prix de vente, la distance entre le
marché et le lieu d'acquisition ainsi que certaines variables
sociodémographiques ;
- H3 : Les stratégies pour améliorer le
niveau de rentabilité de cette activité commerciale restent
l'amélioration des infrastructures telles que les routes de
dessertes agricoles, le marché ainsi que l'allégement de
certaines taxes ainsi que les tracasseries administratives.
Pour répondre à nos questions de départ,
nous avons recouru aux données primaires issues de l'enquête
réalisée auprès des vendeurs de maïs de la ville de
Kananga. Les données récoltées ont été
traité à l'aide des outils statistiques. La technique
documentaire nous a aidés pour bien abordé notre
thématique en nous servant de la revue de littérature
théorique et empirique sur ce sujet.
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
ce présent travail a été subdivisé en trois (3)
chapitres. Le premier chapitre est basé sur la revue de
littérature, le deuxième est basé contexte et la
méthodologie et enfin, le troisième et dernier chapitre est
consacré à la présentation des résultats,
discussions, implication et limites.
Après analyse, les résultats suivants ont
été trouvés:
De manière générale, l'activité de
vente de maïs dans la ville de Kananga est rentable, malgré les
tracasseries administratives ainsi que l'état des infrastructures telles
que les routes des dessertes agricoles, les dépôts et les moyens
de transport. Ce résultat nous permet de confirmé notre
première hypothèse. Concernant les déterminants de la
rentabilité de la vente des maïs, les résultats
trouvés confirment partiellement la deuxième hypothèse de
départ. En d'autres termes, des toutes les variables retenue dans cette
étude seule le cout fixe contenant les frais de dépôt, la
taxe ainsi que certains autres frais déterminent le niveau de
rentabilité des vendeurs de maïs de la ville de Kananga.
Les résultats de la recherche nous permet de
confirmé la troisième hypothèse (H3), soit, les
stratégies pour améliorer le niveau de rentabilité de
cette activité commerciale restent l'amélioration des
infrastructures telles que les routes de dessertes agricoles, le marché
ainsi que l'allégement de certaines taxes ainsi que les tracasseries
administratives.
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
- CAPUL Y. et GARNIER O., Dictionnaire d'économie et
des sciences sociales, Hatier, 2015.
- CABY J.et KOEHL J., Analyse financière : avec
un cas d'Enterprise, 2ème Ed. PEARSON, 2012.
- CHARNES. J., problème de l'emploi et du
chômage, Louvain, la neuve, 1998.
- COHEN E., Dictionnaire des gestions, Ed. La
découverte, paris, 1997.
- DELA BRUSLERIEH., Analyse financière, information
financière, évaluation diagnostic, 4ème Ed.
DUNOD, 2010.
- ECHAUDE MAISONCD., Dictionnaire d'économie et des
sciences sociales, Ed. NATHAN, Paris, 1993.
- DERONGEY., comptabilité des gestions, Deboek,
1993.
- KOTLER P., le Marketing selon KOTLER, Paris, Village
mondiale, 2005.
2. Articles et Rapports
- Hôtel de ville de Kananga, rapport annuel, 2007.
- LUFUNGULAM., la femme congolaise : pilier de
l'économie informelle en milieu urbain, Berlin, Université
Humboldt, 2006.
- KEBE M., CHARBIT Y., genre et vulnérabilité au
Sénégal « les femmes chefs des
ménages », in revue européenne des migrations
internationales vol 23/N° 3/2007,
https://dol.org/-104000/remi.4203
- MALIKWISHAM., l'importance du système informel en
RDC. Bulletin de l'ANSD vol 1. Kinshasa, 2000.
3. Mémoires et Notes de cours
- BIKOKO G., Etude de rentabilité de la culture de
sesame (sesamumindicum L.) cultivée dans le groupement Kimpemba, secteur
wungu dans le Kongo Central), Memoire, Unikin, sciences agronomiques,
département d'économie agricole 2016.
- KALONDAM., économie politique II, G2 économie,
UKA, 2018-2019.
- MABIKAW., gestion marketing, G3économie, UKA,
2019-2020.
- MAKINDU P., promotion de vente et publicité,
G2economie, ISC /GOMBE, 2006-2007.
- MUTOMBO F., comptabilité analytique d'exploitation,
G3 économie, UKA, 2019-2020
Contenu
PLAN DU TRAVAIL
I
I. EPIGRAPHE
III
II. DEDICACE
IV
III. REMERCIEMENTS
V
IV. SYMBOLES, SIGLES ET ABREVIATIONS
VI
O.INTRODUCTION
1
0.1. ÉTAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLÉMATIQUE
3
0.3. HYPOTHÈSES
4
0.4. Méthodes et Techniques
5
0.5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
5
0.6. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
5
0.7. DÉLIMITATION DU SUJET
6
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
CHAPITRE I. REVUES DE LITTÉRATURE SUR LA
RENTABILITE ET LES STRATEGIES
7
1.1. REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE
7
1.1.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
7
1.2. REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE
21
Conclusion partielle ???
22
CHAPITRE II. CONTEXTE ET METHODOLOGIE
23
2.1. PRESENTATION DE LA VILLE DE KANANGA
23
2.1.1. APERÇU HISTORIQUE
23
2.1.1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE
24
2.1.3. SITUATIONS CULTURELLES
24
2.1.4. SITUATION ÉCONOMIQUE
25
2.2. MÉTHODOLOGIE DU TRAVAIL
26
2.2.1. DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
27
CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS,
DISCUSSIONS, IMPLICATIONS ET LIMITES
29
3.1. PRESENTATION DES RESULTATS
29
3.2. DISCUSSIONS DES RESULTATS
40
3.3. IMPLICATIONS DES RESULTATS
42
3.4. LES LIMITES
42
CONCLUSION GENERALE
43
BIBLIOGRAPHIE
45
* 1 MUSITU LUFUNGULA, La
femme congolaise : pilier de l'économie informelle en milieu
urbain, Berlin, université Humboldt, 2006.
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politique II, cours inédit, g2 économie, UKA, 2018-2019.
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financière, information financière, évaluation diagnostic,
4eme ed. DUNOD, 2010, p192
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p192
* 12 COHEN E; op.cit. p83
* 13 CD. ECHAUDEMAISON et AL,
Dictionnaire d'économie et des sciences sociales, éd.
Nathan, Paris, 1993, p20.
* 14 F. MUTOMBO,
Comptabilité Analytique d'exploitation, G3 économie, U.KA, 2020.
* 15 YVES DERONGE,
Comptabilité de gestion, De Boeck, 1998, p.39.
* 16
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Consulté le 31 Août 2020 à 23h 30 minutes.
* 17 P. MAKINDU, note de
cours de promotion de vente et publicité, G2 Economie ISC
GOMBE,2006, Inédit.
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marketing selon KOTLER, paris, village mondial, 2005, p.30.
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gestion de marketing, G3 Economie, UKA, inédit
* 20 S. MUKENDI,
Documentation commerciales, G1 économie, U.KA, 2017.
* 21 S. MUKENDI, op.cit.
* 22 J. CHARNES,
Problème de l'emploi et du chômage, Louvain. La-neuve,
p.23-25
* 23 CD Echaude maison :
dictionnaire d'économie et des sciences sociales, Nathan,
Paris, 1993, p.143
* 24
https://www.freememoire.com/part.3-chapitre-i-generalites-sur-le-secteur-informel-1110.
* 25 MALIKWISHA MENI,
L'importance du système informel en RDC, bulletin de l'ANSD
vol1. 2000, Kinshasa, p.35.
* 26 Hôtel de ville de
Kananga, Rapport annuel, 2007, pp2-3.
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