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Gestion du risque d'inondation dans l'arrondissement communal Niamey IV.


par Saadou Kadri Maazou
Université Abdou Moumouni de Niamey au Niger  - Master II en Aménagement du Territoire et Développement Durable  2013
  

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Abstract

In the framework of this project, we focused our attention on the factors and the risk of flood in Niamey. Niamey has known since the last three years, a series of flood with negative consequences on the population, the goods and the environment. The methodic approach adopted in this study is based on the collection of data from the communal authorities in charge of flood management.

An interview guide has been established in collaboration with the heads of district and the households' surveys have been realized. The different software used for dealing with and interpret the data is EXCEL, WORD and SPHINX. The field results indicate that in the fourth district of Niamey, the flood phenomenon is caused by many factors that are: forte precipitations, the topographic characteristic of the site; the overflowing of the river; the spreading of the town by the population; the lack of gutters and the insalubrities; anarchic occupation of the flooding areas; the non respect of the housing estate by the inhabitants; precarious materials and the vulnerability of the population. Meanwhile, preventive measures for the management of the risk and flood crisis are not sufficient; that is why the floods are repeating in the fourth district of Niamey.

Keys works: Flood, risk, management, fourth district of Niamey.

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INTRODUCTION GENERALE

L'eau constitue la principale source de vie sur terre et son abondance couplée surtout à sa mauvaise gestion est aussi source d'instabilité de condition de vie des populations et de ce qui l'entoure. Ainsi, les catastrophes liées aux inondations ne cessent de se multiplier et s'amplifier (Maccaferri, 2004). Au premier rang des catastrophes naturelles dans le monde, les inondations font 20 000 victimes par an (MEDD, 2004). Elles font parties des catastrophes naturelles les plus coûteuses et les plus courantes en terme socio-économique dans le monde.

Les inondations sont, de toutes les catastrophes naturelles qui frappent le monde chaque année, les plus fréquentes, les plus dommageables et les plus mortelles (pluvinent et al. ,2012). Elles sont la source de prés de la moitié des décès occasionnés par les catastrophes naturelles au cours des 50 dernières années, et sont responsables de prés du tiers des pertes économiques au niveau mondial (James, 2008) cité par Marion T(2012) .Ces événements météorologiques sont devenus les plus dangereux et plus coûteux à gérer en raison de la taille des populations exposées aux risques d'inondations. Au total 950 catastrophes naturelles ont frappé le monde en 2010 causant la mort de 295 000 personnes et des dégâts d'un cout de 130 milliards de dollars (le monde 2010).

Les catastrophes naturelles comme les inondations, l'insécurité alimentaire, les sécheresses, les épidémies, etc.... sont globalement responsables de 99% de pertes en vies humaines. Les cas de fortes pluies ou d'inondations sont de plus en plus récurrents même dans les zones vulnérables à la sécheresse comme la bande sahélienne.

L'urbanisation rapide et incontrôlée des villes africaines engendre et expose la population urbaine aux divers risques en général et celui d'inondation. Cette dernière constitue une menace pour le développement social et économique des villes subsahariennes dans un contexte de changement climatique (Issaka 2010). Dans les villes africaines, les impacts d'inondations sont souvent amplifiés par la pression démographique avec l'installation des populations dans des zones informelles qui constituent souvent des bas-fonds ou d'anciennes rivières qui se sont asséchées et qui s'inondent rapidement en cas de fortes pluies. Ces inondations urbaines constituent un frein majeur pour le développement et mettent en danger les populations, notamment les résidents des villes des pays en développement en rapide expansion d'après Abhas et al (2012). En Afrique de l'Ouest et Centrale, les inondations ont entrainé la mort de 1.516 personnes et mis 6.722.405 personnes dans les situations précaires pendant 10 ans (Baoua.I, et, al, 2015, cité par Soumana. B 2017).

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A l'image des autres pays africains subsahariens, le Niger n'échappe pas à cet état de fait. Le Niger fait face à des risques de catastrophes dans plusieurs secteurs de la vie. L'inondation, la maladie, l'insécurité alimentaire, la perte d'emploi, la délinquance scolaire et le conflit dans les pays voisins sont les principaux risques qui pèsent sur la population des villes du Niger (Soumana, 2016). Au Niger les inondations de 2012 ont causé des dégâts sur la population qui y vit. Les mois de juillet, aout et septembre sont généralement caractérisés par des pluies brèves et fortes, occasionnent des inondations et provoquent beaucoup des sinistrés et des maladies liées à l'eau et l'insalubrité. Elles ont touchés plusieurs localités au Niger. Environs 529000 personnes ont été affectées par des inondations. Pour Issaka, (2010) les inondations de la ville de Niamey résultaient à la fois des précipitations locales et des pluies en amont du fleuve Niger. Il estime que la précarité des habitants, la mauvaise planification urbaine, le non-respect des textes, le manque de viabilisation du site, l'occupation des zones inondables

avaient constitué les facteurs stimulants ces inondations fluviales et pluviales. A
l'arrondissement communal Niamey IV, les inondations sont essentiellement dues par l'occupation anarchique et l'urbanisation incontrôlée des zones potentiellement exposées. D'autres causes expliquant cette situation relèvent de la défaillance du réseau d'assainissement.

En effet, les quartiers les plus exposés sont Saga, Gamkallé, pays bas, Bassora et Talladjé dont les types d'habitats sont composés généralement d'habitats traditionnels précaires en banco, en semi dur, en paillotte. Les routes sont et étroites surtout impraticables. La combinaison de tous ces facteurs aggravent le risque d'inondation.

Cependant, malgré les efforts consentis par la population, les autorités communales, l'Etat et ses partenaires pour gérer et/ou prévenir le risque d'inondation et la crise à travers les activités de sensibilisations, les plans de prévention des risques naturels, etc., les problèmes demeurent à l'arrondissement communal Niamey IV. C'est ce qui justifie le choix du sujet sur la Gestion du risque d'inondation dans l'Arrondissement Communal Niamey IV.

Le présent travail est structuré en quatre (4) chapitres. Le premier traite du cadre théorique, méthodologique, la structure d'accueil et la présentation de zone d'étude. Le second décrit les types d'inondations et les facteurs. Le troisième décrit les enjeux, la vulnérabilité et les impacts socio-économiques ; et enfin, le troisième présente les gestions du risque d'inondation et de la crise y relative.

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