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Mesure de la satisfaction des clients par rapport aux services de Vodacom.


par OMBENI HERITIER
Université de Goma - Licence en sciences économiques et de gestion 2018
  

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I.12.2. L'opérationnalisation selon l'approche multi-item

La deuxième stratégie d'opérationnalisation du concept de satisfaction du client, l'approche multi-items, est la plus répandue dans la littérature scientifique (Hazelrigg et Hard 2000) de même que dans les entreprises (Vanhamme, 2002). Celle-ci consiste à décomposer le produit ou service en ses divers attributs. Le degré de satisfaction des clients de ces attributs (Churchill et Surprenant, 1982), par exemple, un produit tel qu'un pain est décomposé en ses différents attributs comme la quantité du sucre utilisée, la qualité de cuisson,.... Le client indique ensuite son degré de satisfaction envers chacun de ces attributs. Tout comme dans l'approche globale, le format de réponse peut varier beaucoup d'une étude à l'autre. Le format le plus courant demeure

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celui associé à l'échelle de type Likert dont la sémantique des points de réponse est associée au terme « satisfaction » par exemple, une échelle allant de « très insatisfait » à « très satisfait ».

Le score de l'individu est ensuite obtenu en calculant la somme de ses évaluations des divers attributs. Moins fréquemment, il arrive qu'il soit aussi demandé aux répondants d'indiquer l'importance qu'ils accordent aux différents attributs. Le score de satisfaction de l'individu est alors calculé par la somme ou la moyenne pondérée, ceci afin de tenir compte du fait que les différents attributs d'un produit ou d'un service n'ont pas tous la même importance aux yeux des clients. Par contre, l'utilisation d'une pondération a été critiquée. Chu (2002) souligne qu'elle introduit un biais humain, car les clients ont tendance à indiquer une importance similaire pour l'ensemble des attributs. Il ajoute aussi que le fait de demander deux réponses complique la tâche des répondants. En conséquence, ceci augmente le temps de répondre et diminue le taux de participation. Qui plus est, cette approche n'améliore que très peu la validité prédictive de la mesure de satisfaction des clients (Yauksel et Rimmington, 1998).

Les mesures de la satisfaction des clients opérationnalisées selon l'approche multi-items présentent des avantages par rapport aux mesures issues de l'approche globale. Tout d'abord, elles s'avèrent très pertinentes en termes d'outils diagnostiques (Ironson, Smith, Brannick, Gibson et Paul 1989). En d'autres mots, elles permettent d'identifier les attributs jugées les plus ou les moins satisfaisants par les clients. Par la suite, elles comptent davantage d'items. Ce faisant, ces mesures peuvent potentiellement discriminer plus finement entre les sujets par rapport à leur degré de satisfaction (Bond et Fox 2007). Conséquemment plusieurs auteurs recommandent d'utiliser (Chakrapani, 1998 ; Hayes, 1998 ; Hill et Alexander, 2000 ; Vavra, 1997) et utilisent eux-mêmes (par exemple : Busacca et Padula, 2005, Chu, 2002; Danaher, 1997 ; Spreng 2002,...) ce type de mesure de la satisfaction des clients.

Les critiques des mesures de la satisfaction des clients issues de l'approche multi-items concernent le choix des attributs évalués et le fait que la combinaison linéaire des scores aux attributs serait trop simpliste pour représenter adéquatement la réalité. Certains auteurs par exemple : Diener et al (1985), Tronson, Smith, Brannik, Gibson et paul (1989) de même que Scarpello et Campbell (1983) précisent que certaines dimensions pourraient avoir été omises dans l'échelle ou encore que certaines, bien qu'incluses, pourraient être sans grande importance aux yeux des clients. Ensuite, le nombre de dimensions utilisées et leur importance pourraient varier

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en fonction des individus, des ethnies, des segments de clientèles, etc (Applebaum, Straker et Geron 2000 ; Diener et al, 1985). Ces auteurs n'ajoutent qu'une simple combinaison linéaire des dimensions risque de ne pas être représentative de la stratégie cognitive utilisée par chaque individu pour combiner ces dimensions et exprimer son jugement global. Il est probable qu'un ensemble de relations compensatoire (par exemple : un faible degré de satisfaction sur un attribut peut être compensé par un degré élevé de satisfaction sur un autre attribut) ou non compensatoires (par exemple : un faible degré de satisfaction sur un attribut ne peut être compensé par un degré de satisfaction élevé sur un autre attribut) entrent en jeu (Henning-Thurau et Klee, 1997). Il n'est donc pas rare qu'une mesure globale composée d'un ou de quelques items soit jumelée à une mesure multi-items afin de pallier à ces problèmes23.

23 J. Czepiel, L. Rosenberg: Customer satisfaction, concept and measurement. Journal of the Academy of Marketing Science.

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