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Mesure de la satisfaction des clients par rapport aux services de Vodacom.


par OMBENI HERITIER
Université de Goma - Licence en sciences économiques et de gestion 2018
  

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I.3. LE MODELE THEORIQUE DE SATISFACTION DES CLIENTS

Le concept satisfaction est devenu de plus en plus indispensable aujourd'hui à la survie d'une entreprise. Certains modèles théoriques de ce concept ont été développés au cours des années. Pour cette étude, le modèle théorique de la satisfaction d'Oliver (1980, 1997) a été indispensable. Le choix de ce modèle repose sur deux raisons. Ce modèle prend appui sur une théorie psychosociale reconnue, soit la théorie de l'action raisonnée (Fishbein et Ajzen 1975) bon nombre d'études ont démontré au fil des années la capacité de cette théorie à prédire les comportements humains, dont ceux des consommateurs. Mais aussi il a été mis à l'épreuve par plusieurs chercheurs ((Athiyaman, 1997, Bearden et Teel, 1983, Hallowell 1996, La Barbera et Mazursky 1983, Oliver et Bearden 1985, Soderlund et Vilgon 1999, Jean-Sébastien Renaud, 2012). Ce modèle présente des mêmes éloges que ceux de la théorie de l'action raisonnée.

? Le Ier éloge consiste en ce que les individus sont généralement rationnels, qu'ils utilisent l'information qui les entoure pour prendre des décisions et qu'ils soupèsent habituellement les conséquences positives et négatives associées à l'adoption éventuelle d'un comportement avant de décider s'ils passent ou non à l'action.

11

? Le deuxièmeéloge suppose que le meilleur prédicteur d'un comportement d'ordre volatil est l'intention d'effectuer ce comportement. Oliver (1997) note que dans certains cas d'autres variables peuvent agir sur l'intention. Il cite l'influence possible de la perception des normes sociales, une autre variable de la théorie de l'action raisonnée. Oliver émet cependant l'hypothèse que la relation entre la satisfaction des clients et leurs comportements de rachat s'explique essentiellement par l'attitude envers le comportement et l'intention comportementale9.

Figure 2. Représentation circulaire (dynamique) du modèle théorique de la satisfaction des
clients d'Oliver (1980, 1997)

1. Attitude envers le
comportement d'acheter
le bien ou service

2. Intention d'achat du bien ou service

4. Satisfaction au regard de cet achat

3. Comportement :
acheter ou non le bien
ouservice

Source : Jean SEBASTIN RENAUD (2012)

Ce modèle se caractérise par un enchaînement de cycles d'achats. Au début du processus, le client forme son attitude, influence son intention d'achat (lien1) ; si cette intention est assez forte, le client décidera alors d'acheter le bien ou le service en question (lien 2) ; à la suite de cette expérience d'achat, le client ressentira ou exprimera un degré plus ou moins élevé de satisfaction au regard de cet achat (lien 3) qui l'amènera à maintenir ou à modifier son attitude envers l'achat de ce bien ou service (lien4). Autrement dit, avant le tout premier cycle d'achat, le client possède une attitude envers le comportement d'acheter un bien ou un service. Cette attitude est basée sur

9 Jean-Sébastien RENAUD : la mesure de la satisfaction des clients : effet de la polarité, du nombre de points et de l'étiquetage de l'échelle de réponse sur la distribution des réponses et sur les qualités psychométriques, Thèse présenté à la faculté des études supérieures et postdoctorales à l'Université Laval, Québec, 2012.

10 idem

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diverses sources d'information (par exemple : la publicité, le bouche à oreille), dont l'expérience personnelle lorsque le bien ou service a déjà été acheté auparavant par l'individu (Oliver, 1997). L'attitude est définie comme une évaluation plus ou moins favorable ou défavorable relativement durable et stable dans le temps.

Plus spécifiquement, l'attitude envers le comportement de rachat correspond à la perception des avantages et désavantages d'acheter le bien ou le service. Plus les avantages l'emportent sur les désavantages, plus l'attitude sera favorable. Telle que définie ici, l'attitude envers le comportement d'achat rejoint les concepts d'attentes du client en marketing (Athiyaman, 1997) et d'utilité attendue en économique (Rust, Inman, Jia et Zahorik, 1999)10.

I.3.1. L'intention comportementale

L'intention comportementale est définie comme la probabilité subjective que l'individu effectue le comportement en question (Fish bein et Ajzen, 1975).

Lorsque l'intention d'effectuer un premier achat ou un rachat est assez forte, elle augmente la probabilité que le comportement d'achat s'actualise. Ensuite, plus le comportement d'achat résulte en des bénéfices égaux ou supérieurs à ceux préalablement escomptés, plus l'individu sera satisfait (c'est-à-dire qu'il fera une évaluation favorable du bien ou du service reçu). L'inverse est aussi vrai. La satisfaction du client, est le plus souvent définie dans la littérature comme le jugement positif ou négatif au regard du bien ou du service reçu.

Le degré de satisfaction exprimé par une personne agit ensuite comme une information ayant un effet sur son attitude envers le bien ou le service acheté. Toutefois, plus son attitude est cristallisée, moins les nouvelles expériences d'achat auront une influence sur son attitude. C'est donc dire que plus un individu possède une grande expérience d'achat à l'égard d'un bien ou d'un service, moins son degré de satisfaction vis-à-vis de cet achat influencera de manière importante son attitude (Rust et all 1999).

« Par exemple, supposons un Ier Individu qui a une attitude très favorable envers le fait de faire son approvisionnement chez le commerçant « A ». Supposons également que depuis environ trois ans, cet individu va la plupart du temps faire son approvisionnement chez lui. Sa grande

11 E. W. Anderson et M.W. Sullivan: The antecedents and consequences of customer satisfaction for firms. Marketing Science, 1993.

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expérience de magasinage chez ce commerçant fait en sorte que son attitude très favorable envers le fait d'y faire son approvisionnement est maintenant durable et stable, c'est-à-dire cristallisée. Ainsi, qu'il en ressorte insatisfait lors d'une prochaine visite aurait peu d'impact sur son attitude. Considérons maintenant un deuxième individu qui n'est jamais allé faire son approvisionnement chez le commerçant « A », mais qui a une attitude assez favorable pour se laisser tenter d'y faire des achats. Si dès sa première visite chez lui il en ressort insatisfait, il est alors très probable que cette unique expérience aura un effet négatif important sur son attitude. L'impact pourrait même être assez important pour qu'il n'ait pas l'intention d'y retourner ; ce qui mettrait fin aux cycles d'achat. Pour ces deux individus, une seule expérience de magasinage insatisfaisante aura eu un impact fort différent sur leur attitude (Anderson et Sullivan, 1993)11.

En somme, le modèle théorique de la satisfaction des clients utilisé dans cette étude est celui d'Oliver 1980-1997. Il contient quatre variables : l'attitude envers le comportement d'achat, l'intention d'achat, le comportement d'achat et la satisfaction envers l'achat.

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