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Mesure de la satisfaction des clients par rapport aux services de Vodacom.


par OMBENI HERITIER
Université de Goma - Licence en sciences économiques et de gestion 2018
  

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I.6. CLASSIFICATION DES MODELES DE LA SATISFACTION CLIENT

Cette partie s'articule autour de la définition d'éléments de service, de la théorie de l'asymétrie, de la classification des modèles de mesure de la satisfaction et de la définition et explication du modèle « Tétraclasse ».

I.6.1. Définition d'élément de service

La mesure de la satisfaction des clients repose sur l'évaluation des services offerts par les organisations. Plusieurs études démontrent que la satisfaction du consommateur par rapport à un produit ou un service est un concept multidimensionnel, ce qui entraîne à l'identification de ce

1313Éric VIGNOLA: La portée des résultats en mesure de la satisfaction de la clientèle 14Éric VIGNOLA: La portée des résultats en mesure de la satisfaction de la clientèle

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que les spécialistes ont coutume d'appeler dans la littérature « Dimensions de la qualité » ou de « Dimensions de la satisfaction », car ce sont eux qui seront évalués par les clients lors des sondages (Radford, 1922). Un service ou un produit est évalué sur sa dimension « hédonique » (capacité à générer des émotions, de l'amusement, de la rêverie...) et sa dimension utilitaire (capacité à remplir la tâche de façon efficace dans le cas d'un service ou à remplir sa fonction efficacement dans le cas d'un produit) (Mano et al, 1993 ; Babin et al 1994 ; Griffin et al, 2000 ; Filser, 2000 ; Filser et, 2003).

I.6.2. La théorie de l'asymétrie

La théorie de l'asymétrie est d'abord née d'une remise en question du paradigme de la confirmation des attentes qui repose sur le principe du continuum de la satisfaction. En effet, le concept de « Satisfaction » est classiquement conceptualisé et mesurer sous la forme d'un continuum unidimensionnel dont les extrêmes « satisfaction » et « insatisfaction » sont opposés. Cette idée d'un continuum a été remise en question dans quelques travaux. Herzberg et all (1959) en psychologie du travail, furent les premiers à démontrer que la satisfaction et l'insatisfaction seraient influencées par des éléments différents. Dès ce moment, l'idée d'un continuum devient caduque.

Deux construits naissent de ce constat :

? Le contraire de la satisfaction est la non-satisfaction ;

? Le contraire de l'insatisfaction est la non-insatisfaction.

Ainsi, inspirés par la théorie bi-factorielle de Herzberg, des nombreux chercheurs Japonais ont repris les mêmes idées, remarquant eux aussi le caractère discontinu de la qualité ainsi que l'existence des contributions variables à la satisfaction. Ces auteurs ont publié en 1984 la plus illustre des études sur ce sujet (appliquées au secteur commercial). C'est elle qui semble donner le coup d'envoi aux travaux subséquents portant sur l'asymétrie des contributions des facteurs de satisfaction.

Ces auteurs distinguent donc deux types de facteurs :

? Les facteurs « d'hygiène » qui ont un impact sur l'insatisfaction ;

? Les facteurs de « motivation » qui ont un impact sur la satisfaction.

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Parmi les auteurs qui remettent en question la simplicité du paradigme de a satisfaction des attentes, on retrouve également Grönroos (1993) qui décrit deux situations pouvant difficilement être expliquées en vertu du paradigme. Il s'agit du paradoxe du mauvais service et du paradoxe de l'apprentissage. Ce chercheur suédois explique que les résultats dépendent, en grande partie, des standards de référence et de la satisfaction initiale. En somme, il faut comprendre que la qualité attendue est extrêmement variable et peut être bien évaluée même si elle est mauvaise et vice versa. Selon Van Hamme (2001), ces notions sont complémentaires. En effet, cette approche bi-factorielle doit plutôt être considérée comme une approche complémentaire à l'approche traditionnelle dans la mesure où, elle permet une compréhension plus qualitative des types d'attributs menant à la satisfaction et à l'insatisfaction, alors que l'approche traditionnelle vise plutôt à fournir un « résumé » de l'évaluation de l'expérience de consommation par le biais d'un score unique. C'est également la conception que l'on retrouve dans la majorité des travaux basés sur la théorie de l'asymétrie.

Afin de facilité l'analyse des résultats, plusieurs modèles ont été élaborés et peuvent être classés en deux catégories à savoir : les modèles classiques ou symétriques et les modèles asymétriques.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand