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Elections et participation politique en république démocratique du Congo. Cas des élections législatives et présidentielles de 2006 et 2011.


par Jean-Bosco Ngodja
Université de Lubumbashi - Graduat en sciences politiques et administratives 2018
  

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Section 2 : LE DERAPAGE DU PROCESSUS ELECTORAL DE 2011

Le 28 novembre 2011, la commission nationale indépendante (CEI) organisait les élections législatives et présidentielles en RDC. Quelques dix huit mille candidats se disputaient 500 postes de député nationaux alors onze candidats, s'affrontaient pour être élus président de la République pour cinq prochaines années. Mais quelle n'était par leur surprise de remarquer que, beaucoup de personnes n'ont trouvé leurs noms sur les listes électorale, beaucoup de centres de vote ont eu une rupture de stock de bulletins de vote tant présidentiel que législatif. Des réactions à tous ces manquements graves, NGOY MULUNDA le président de la CEI a qualifié ces manquements et rendez-vous raté, des incidents mineurs. Il corrompt son optimise pour se dire que les élections se sont bien déroulées sur toute l'étendu de la RDC.

Il est à noter que, les observations dans leurs unanimités ont déclaré que les élections couplées, présidentielles et législatives de novembre 2011 en RDC ont été calamiteuses. Pires que celle de 2006. La mission européenne, les Etats-Unis, la France, la Belgique, la conférence épiscopale congolaise, les ONG de tous horizons se sont joints pour déplorer le raté de la première consultation organisée par les congolais eux-mêmes à la différence du scrutin de 2006, encadré par la communauté internationale, la MONUC et le comité international d'accompagnement de la transition.

Les emboitent le pas, la presse occidentale a dénoncé le fiasco électoral, l'opacité des opérations de dépouillement mettant en cause la crédibilité des résultats et même le président élu, Joseph KABILA a reconnu les irrégularités graves des élections du 28 novembre 2011. Les perdants ont naturellement criés à la fraude. Arrive au second, l'opposant Etienne TSHISEKEDI s'est autoproclamé président, ajoutant à la confusion. Kinshasa a été le théâtre de violence pré et surtout postélectorales qui ne sont pas augure pour prochain quinquennat.

§1LES DEFIS ORCHESTRES

- Le calendrier électoral, arrêté au tout début de l'année 2011 prévoyait la tenue des élections présidentielles et législatives le 28 novembre 2011. Cet agenda soulevait les questions des capacités logistiques et techniques dont disposerait la CENI, organe de l'organisation des élections, pour respecter le calendrier très serré et tenir des élections respectables et non bâclées.

- Défis politique, ont vient de le voir, la configuration de 2011 ne correspond pas à celle de 2006. Cela suggère que la CENI doit faire face à des congolais sauvent très politisés, plus exigeant très vigilants sur le processus électoral et Derieux d'asseoir une vraie démocratie avec plus des élus qu'ils auront choisis.

- Défis de la souveraineté, la RDC organise ces élections sans l'omniprésence de la « communauté nationale » qui avait porté à bout le bras celles 2006. Elle souhaite s'approprier ce processus et démontrer qu'elle capable de se prendre en charge dans une situation de post-conflits bien engagé ais encore fragile. Les bailleurs de fonds en retrait se contentent d'observer alors que les ONG internationales n'ont pas arrêté d'être des alarmes dérapages ou les risques de violence. La CENI doit montrer à l'occasion de ses secondes élections multipartites, que la RDC prend dorénavant son destin en main.

- Défis logistiques, liés à l'immensité du territoire congolais soit 2 345 000 km2 sur le quel repartir des dizaines des milliers de bureaux de vote, mais aussi liés à la fabrication du matériel électoral en Chine ou en Afrique du sud, respect des délais de livraison, à son transport et son déploiement dans les bureaux de vote.

- Défis sécuritaire, en raison de la présence de groupes armés (Armée de Résistance du Seigneur « LRA », front démocratique de libération au Rwanda « RDLR », et MAI-MAI) non seulement dans le province du Kivu et dans l'Ituri, ce qui pourrait perturber les opérations de vote mais également au sein de la population, parmi les militants des partis politiques et supporters de différents candidats à la présidentielle. Les violences entre supporters de KABILA et TSHISEKEDI ou de KAMERHE ainsi des bavures policières ont émaillés la campagne électorale et les élections occasionnaient des pertes de vie humaines.

- Défis de l'acceptation ou de refus des résultats par les candidats, en particulier Joseph KABILA et Etienne TSHISEKEDI, les deux candidats qui sortent du lot, si la contestation est un droit, on redoute quelle celle se passe dans les violences. Car avant même la tenue des élections, TSHISEKEDI s'est autoproclamé populaire et président élu. Ce qui a suscité l'émoi. Apres les élections et avant même la fin de la compilation et la proclamation des résultats finaux. Le camp de deux candidats proclame déjà la victoire de leur champion.

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