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Le port de Kribi. Force ou menace pour la proposition d’inscription des chutes de la lobe sur la liste du patrimoine de l’Unesco et pour l’identité des populations riveraines.


par Suzanne Pulcherie NNOMO ELA
Paris 1-Panthéon Sorbonne - Master Erasmus Mundus TPTI 2016
  

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CHAPITRE I :

DEFINITION DU SUJET, PROBLEMATIQUE ET METHODOLOGIE

SUMMARY

The present chapter defines the subject, exposes the problematic, presents the state of the art and describes the methodology that we are going to use in the different research topics. Here, the subject moves around Lobe Fall's cultural heritage, a Cameroonian site proposed since 2006 to include the World Heritage List and which registration process is stopped in 2011, following Kribi port industrial complex construction close to site. This first chapter gets on to describe the site and put forward the different values that motivated Cameroon Government to want to protect it through a proposal to inscribe it at UNESCO. Indeed, the site presents some values on an aesthetic level, which main attraction are the Lobe River's Fall, about twenty falls that flows directly to the sea. It would be a unique phenomenon in the world. The site is also full of ecological values, because has a flora and fauna with unique, rare or at risk of extinction species, but even more it is the interaction between people and their immediate environment (the water) that is very important, for is the support of all social and economic activity, but also spiritual because the people of this site (the Mabi, the Batanga and the Pygmy) believe in the presence in the power of water gods who strongly would influence their daily lives, making this site an associative cultural landscape.

This chapter also allows a better understanding about cultural heritage concept, beyond the UNESCO standard definition. The different authors consulted provide the possibility to establish a specific cultural landscape as ethnological or geographical context, indeed if cultural heritage definition is understood as an interaction between nature and culture, between man and his environment. These interactions, differently expressed, allow bettering appreciating a cultural landscape in a precise context, as the cultural landscape of Lobe Falls. A landscape faced with a possible or a likely threat of an industrial and port complex construction in close proximity. The issue of this subject is to know to search the Kribi industrial and port complex impact on the cultural landscape of Lobe Falls. Indeed, the proximity of a large complex under construction, one of the most important in Central Africa sub region, can't be done without affecting the site, the riverside populations and the lifestyle. A reason why we believe that, in the end of our researches, some solutions should be or not achievable.

I. Définition du Sujet

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A. Brève historique de la préparation d'inscription du site

L'idée de classement d'un site camerounais sur la Liste du Patrimoine mondial nait en 2005 à l'Ecole du Patrimoine Africain dans le cadre d'un Séminaire organisé par l'Unité Afrique du Centre du Patrimoine Mondial de l'Unesco, où les Etats Africains représentés à cet atelier avaient la lourde responsabilité de suivre une formation technique et spécifique sur le processus de montage des dossiers de sites culturels sur la Liste du Patrimoine mondial.1 Ils avaient de ce fait, le devoir de participer à la préparation d'inscription d'un site choisi sur la Liste indicative de leur Pays soumises à l'Unesco. Le Cameroun à cet atelier et avait donc eu le privilège de faire part à cette formation élitiste. D'autres formations spécifiques ont été proposées de manière permanente par les mêmes organisateurs, toujours dans le but de fournir des compétences aux professionnels invités, afin de leur permettre de préparer des propositions satisfaisantes d'inscription, destinées à accroître le nombre de biens sur la Liste du patrimoine mondial, provenant des sous régions de l'Afrique centrale et de l'Afrique occidentale. Le Ministère de la Culture, sous la houlette de la Direction du Patrimoine Culturel, entame le processus d'inscription avec pour préalable, la proposition d'une Liste indicative dans le cadre d'un Atelier afin que le choix soit un consensus national. Cet Atelier a eu lieu du 30 janvier 2005 au 03 février 2006, à Yaoundé, et a vu la validation pour inscription de 13 sites culturels, naturels et mixtes culturels naturels (sites mixtes), parmi lesquels les Chutes de la Lobé, classées alors comme un site mixte. Pour plus d'explication, nous nous réfèrerons à la définition de la dernière édition (2012) des Orientations) 2dans son article 46, « Des biens sont considérés comme « patrimoine mixte culturel et naturel » s'ils répondent à une partie ou à l'ensemble des définitions du patrimoine culturel et naturel figurant aux articles 1 et 2 de la Convention. Ladite Convention donne les définitions suivantes du Patrimoine culturel et naturel :

1Ecole du Patrimoine Africain, « Atelier sur le processus de nomination des sites sur la Liste du Patrimoine mondial, du 30 mai au 3 juin 2005 », in Rapport d'activités de l'EPA, Année 2005, Porto-Novo, Benin.

2Le Comité du patrimoine mondial, principal organe de mise en oeuvre de la Convention, a élaboré des critères précis pour l'inscription de biens sur la Liste du patrimoine mondial et pour l'assistance internationale fournie au titre du Fonds du patrimoine mondial. Ils figurent tous dans un document intitulé « Orientations devant guider la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial ». Ce document est régulièrement révisé par le Comité pour intégrer de nouveaux concepts, connaissances ou expériences. La dernière révision a eu lieu en 2012.

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Article 1

« Aux fins de la présente Convention sont considérés comme « patrimoine culturel » :

- les monuments : oeuvres architecturales, de sculpture ou de peinture monumentales, éléments ou structures de caractère archéologique, inscriptions, grottes et groupes d'éléments, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l'histoire, de l'art ou de la science,

- les ensembles : groupes de constructions isolées ou réunies, qui, en raison de leur architecture, de leur unité, ou de leur intégration dans le paysage, ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l'histoire, de l'art ou de la science,

- les sites : oeuvres de l'homme ou oeuvres conjuguées de l'homme et de la nature, ainsi que les zones y compris les sites archéologiques qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue historique, esthétique, ethnologique ou anthropologique.

Article 2

Aux fins de la présente Convention sont considérés comme « patrimoine naturel » :

- les monuments naturels constitués par des formations physiques et biologiques ou par des groupes de telles formations qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue esthétique ou scientifique,

- les formations géologiques et physiographiques et les zones strictement délimitées constituant l'habitat d'espèces animales et végétales menacées, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation,

- les sites naturels ou les zones naturelles strictement délimitées, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science, de la conservation ou de la beauté naturelle ».

Ce préalable établi, il fallait entamer le processus d'élaboration du plan de gestion et de conservation du site. C'est un travail qui s'est étalé sur six mois, de Juin à Octobre 2006, et était caractérisé par des descentes sur le terrain et des rencontres avec les parties prenantes. Cette activité s'est faite en étroite collaboration avec le cartographe qui avait la charge de matérialiser la délimitation du site. Les actions menées étaient d'une part des recherches documentaire, et d'autre part de discussions et de consultations libres réalisées auprès de toutes personnes pouvant être d'un apport dans la recherche de l'histoire, de la culture, des traditions et de toutes autres informations utiles pour la documentation sur le site. Les recherches étaient entrecoupées de rencontres participatives avec les parties prenantes en vue de valider chaque partie de la recherche ; il y a eu ainsi trois réunions de parties prenantes au

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terme desquelles le contenu du document a été validé par l'ensemble des parties prenantes présentes et régulièrement invitées. C'est au cours de ce processus que d'un commun accord, et pour les besoins du Dossier d'inscription, que la décision de changer la typologie du site s'est naturellement imposée ; il passait ainsi de site mixte culturel et naturel à Paysage culturel ; et pour cause, les paysages culturels sont définis comme étant des « biens culturels qui représentent les « oeuvres conjuguées de l'homme et de la nature » mentionnés à l'article 1 de la Convention. Ils illustrent l'évolution de la société humaine et son établissement au cours du temps, sous l'influence des contraintes physiques et/ou des possibilités présentées par leur environnement naturel et des forces sociales, économiques et culturelles successives, externes aussi bien qu'internes ». Ce changement de typologie s'explique par différentes observations et informations recueillies lors des nombreuses descentes sur le terrain ; les recherches sur le site ont su démontrer que l'aspect culturel et naturel ne se côtoyait pas de manière statique, mais qu'il y avait une interaction réelle entre les populations riveraines et leur environnement notamment avec l'eau du fleuve Lobé et de ses affluents, ainsi que de l'océan. Ces composantes naturelles ne se limitent pas en effet à leur caractère immobilier, mais prennent une dimension dynamique car non seulement elles sont parties intégrantes de la vie du site en tant que pourvoyeurs des aliments essentiels de survie, mais également influencent la vie des populations sur le site. En effet, les riverains du paysage culturel des chutes de la Lobé, bien qu'affichant leur appartenant aux religions dites européennes comme le Christianisme sous ses différentes formes, (catholique, protestant, adventistes, pentecôtistes...), restent très attachées aux traditions dites ancestrales notamment à la religion traditionnelle qui a pour support les divinités aquatiques appelées « Jengu » ou Miengu » au pluriel, mais plus connues en Afrique sous le nom de « Mami Water ». Cette divinité régit de manière générale et individuelle la vie, le destin et le futur des riverains sur le site. Elle agit et interagit notamment sur la qualité de la faune aquatique, est responsable des pêches favorables et peut être invoquée pour influencer les périodes de pêche défavorable. Des rituels et des libations lui sont offertes soient publiquement dans les cas qui concernent l'intérêt général de la communauté, ou alors dans les familles pour des doléances plus privées. A l'instar des Batanga et des Mabi, tous les peuples Sawa (peuples vivants au bord de l'eau) sont liés par ces croyances. Selon le Pasteur Ndoumbè Ndoumbè,3 depuis l'aube des temps, le Jengu était considéré comme étant une divinité du « Monde Sawa », et citant Léopold Moumé-Etia, le Jengu est une divinité des eaux. Il précise qu'il est difficile

3 http://www.peuplesawa.com/fr , consulté le 20 juin 2016.

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d'expliquer dans sa profondeur le mot « Jengu », lui donner un sens exact et de parler d'une manière plus claire de son origine. En parlant de Miengu, il s'agit des êtres « aquatiques » vénérés par les côtiers ; des êtres difformes par rapport à nous. Presque tout le peuple Sawa rend culte à ces êtres. De nos jours, ce culte aux Miengu est rendu avec presque la même rigueur mais sans sacrifices humains. Il est tenu rigoureusement secret et se pratique uniquement de nuit en lieu peu accessible. L'auteur de l'article souligne que le Jengu avait en son sein un noyau très puissant censé connaître tous les secrets. Il est composé de trois degrés ou classes. Mais c'est le premier degré formé des « gradés » (personnes importantes initiées sur le plan mystique) qui avait accès aux secrets de l'association.

FIG.2 Vue des Initiés se préparant pour des cérémonies rituelles aux Miengu pendant les cérémonies festives traditionnelles. Photos d'Esoh Elamè4.

Ces observations faites pendant les recherches sur le terrain en vue de l'élaboration du plan de gestion nous ont conduit à changer la typologie du site des « Chutes de la Lobé », de site mixte à Paysage culturel des chutes de la Lobé. En effet il ressort de là, la relation étroite entre l'homme et son environnement. Il faut aussi noter la richesse exceptionnelle de la faune, de l'avifaune et de la flore du site. Une étude faite par Timothée FOMETE NEMBOT et Zachée TCHANOU de l'IUCN Cameroun en Décembre 19985, et cité dans le document du plan de Gestion présente quelques données significatives :

· Les mammifères : Des quelques 80 espèces de mammifères répertoriés, 23 sont considérées comme menacées, selon la liste rouge de l'IUCN (Union Internationale pour la conservation et la nature).

· Les oiseaux : La richesse en avifaune rend la zone étudiée importante pour la conservation des oiseaux, selon les critères de Birdlife International6. Elle héberge notamment deux espèces menacées d'extinction, le Picatharte chauve et le Tisserin de Bates ainsi que deux espèces dont la distribution est restreinte à la forêt atlantique du nord du Gabon et du sud-ouest du Cameroun, l'Hirondelle de Forêt et le Malimbe de Rachel.

· Les reptiles : Avec 122 espèces de reptiles, la région est considérée comme l'une des plus importantes d'Afrique du point vue herpétologique. Trois espèces de crocodiles sont

4 ELAME ESOH, « La prise en compte du magico-religieux dans les problématiques de développement durable : le cas du Ngondo chez les peuples Sawa du Cameroun » in Vertigo Volume 7 N° 3, Décembre 2006, consulté sur http://vertigo.revues.org , la revue électronique en sciences de l'environnement, le 22 juillet 2016

5FOMETE NEMBOT, Thimotée & TCHANOU, Zachée, « La Gestion Des Ecosystèmes Forestiers Du Cameroun A L'aube De L'an 2000, Volume 2 », in Monographies des sites critiques et annexes, Décembre 1998 IUCN, Yaoundé, Cameroun.

6 http://www.birdlife.org, Birdlife international est une organisation non gouvernementale (ONG), d'envergure internationale, à vocation de protection de la Nature et des oiseaux en particulier, consulté le 15 février 2016.

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présentes, toutes menacées d'extinction selon le livre rouge de l'IUCN : le crocodile à museau fin d'Afrique, le crocodile du Nil et le crocodile nain d'Afrique.

· Les Amphibiens : La plus grosse grenouille du monde, la grenouille Goliath est présente dans le parc et sa zone périphérique. Le nombre élevé d'espèces d'amphibiens dans la région s'expliquerait par le fait que le bloc forestier d'Afrique Centrale offre des conditions écologiques très favorables pour la distribution de cet ordre d'animaux encore mal connus. Quatre espèces de tortues, toutes également menacées, ont aussi été répertoriées : la tortue imbriquée, la tortue luth, la tortue verte et la tortue olivâtre.

· Les Poissons : La région allant de Kribi à Campo Ma'an, y compris le bord de mer, abrite 249 espèces de poissons, ce qui représente 46 pour cent des espèces déjà inventoriées au Cameroun. Quatre de ces espèces ne se trouvent qu'à cet endroit.

· La Végétation et la flore : La végétation et la flore de la région appartiennent au domaine de la forêt dense humide guinéo-congolaise. Le couvert forestier est essentiellement constitué par la forêt tropicale de plaine. Il comprend également des forêts sub -montagnardes et des forêts marécageuses. Quant à la flore, elle est riche et diversifiée, avec plus de 1500 espèces de plantes inventoriées, dont 114 sont uniques à la région.

À la fin de l'élaboration du document dont le contenu a été au préalable validé par la dernière réunion avec les parties prenantes sur le site, le document final a été remis aux autorités administratives, aux chefs traditionnels en janvier 2007. L'étape de suivante prévue était la remise officielle du plan de gestion à un comité de gestion proposé par les populations elles-mêmes, suivie d'un atelier de bonne pratique et de bonne utilisation de ce document en 2008. Cette étape précédait la préparation du Dossier d'inscription proprement dit. Cette étape-là n'a jamais eu lieu et pour cause, la même année, de concert avec le Préfet de l'Océan, l'autorité administrative compétente sur le site, il avait été obtenu conformément aux textes de loi en vigueur, la signature d'une Déclaration d'Utilité Publique (DUP)7, afin de sécuriser le site et d'interdire toute forme d'exploitation avant la fin du projet d'inscription selon l'article 5 de la Loi qui stipule que « L'acte de déclaration d'utilité publique est suspensif de toute transaction et de toute mise en valeur sur les terrains concernés. Aucun permis de construire ne peut, sous peine de nullité d'ordre public, être délivré sur les lieux. » Cette DUP a coïncidé avec celle du Projet du Complexe industrialo-portuaire de Kribi. L'inventaire des biens et des personnes qui constituent les principales activités de cette mesure administrative a causé la confusion dans les esprits des riverains. En général la DUP

7 Disposition prévue par la Loi camerounaise n° 85-09 du 4 juillet 1985 relative à l'expropriation pour cause d'utilité publique et aux modalités d'indemnisation.

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comme le précise ladite Loi, peut avoir des incidences d'indemnisation en cas d'expropriation telle que prévu dans l'article 3 dans son alinéa 1 : « L'expropriation ouvre droit à l'indemnisation pécuniaire ou en nature selon les conditions définies par la présente loi » ; mais tel n'est pas toujours été le cas, elle peut aussi être prise uniquement à titre suspensif tel que prévu en l'article 5 évoqué plus haut.

Appâtées par le gain, les populations devenaient plus favorables au projet du port qui apportait les promesses d'une vie meilleure et d'une croissance économique dans la région, et manifestaient désormais , une hostilité évidente pour le projet d'inscription, car pensaient-elles, la DUP du projet d'inscription qui insistait pourtant qu'elles ne seraient pas expropriées, du fait que le classement de leur site ne pouvait se faire qu'en respectant leur territoire et leur mode de vie, ne leur apportaient aucune indemnisation, et leur priverait de la vente de leur biens fonciers. La psychose et la confusion installées dans l'esprit des riverains ne peut changer, malgré les nombreuses réunions tenues pour leur expliquer le bien fondé du Projet et la mise en place d'un comité de gestion sur le site qui serait pour eux un document conducteur pour la protection et la gestion des intérêts du site et des riverains. L'arrivée en 2009 d'un Expert International chargé d'apporter un appui technique au Dossier d'inscription fut l'objet d'une campagne de désinformation qui arguait que le Ministère de la Culture, par le biais de la DUP sans incidence d'indemnisation avait pour finalité de vendre les biens fonciers des riverains à L'UNESCO et aux investisseurs européens. Cette désinformation créa une hostilité telle que même la présence du Ministre sur le site en 2010, qui vint à la rencontre des populations ne leur fit plus changer d'avis. Le Projet d'inscription étant un projet participatif qui implique l'aval des populations qui doivent manifester le désir et l'accord d'inscrire leur bien, ne pouvait plus se faire dans ces conditions, d'autant plus que certains riverains avaient envoyé des lettres officielles aux autorités administratives que leur village se désistait du Projet d'inscription. Le Ministère de la Culture, fut obligé de suspendre le projet d'inscription en 2011. Aujourd'hui, le Complexe industrialo-portuaire n'est plus un projet, mais une réalité sur le terrain et ce, depuis sa construction qui a débuté la même année. Notre récente visite sur le terrain en Avril 2016, nous a permis d'apprécier l'immensité du Projet qui pourtant n'est encore qu'à sa phase initiale (Phase 1), sur les quatre phases en prévision. Avant de rechercher le vécu et le ressenti des populations sur ce projet, il est impératif de faire de brefs rappels historiques qui permettrait une meilleure appréhension du sujet.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore