WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Partir ou rester ? Intention d’émigration secondaire des migrants africains vivant en Belgique.


par Josue Begu Mbolipay
Université catholique de Louvain - Master 2 en Sciences de la population et du développement 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.2.3.5 Emigrations secondaires des Nigérians, Ethiopiens, Ghanéens, Sud-africains et Kenyans aux Etats-Unis

Les résultats de la figure 13 montrent qu'au cours de 12 derniers mois ayant précédé la collecte de données en 2005 et 2010, les immigrants Nigérians, Ethiopiens, Ghanéens, Sud-africains et Kenyans aux Etats-Unis ont résidé dans un autre pays africain différent de leur pays de naissance. Les pays Européens viennent en deuxième position comme pays de transit sauf pour les Sud-africains. Ces derniers ont résidé en majorité dans les pays Asiatiques, notamment en Chine et au Japon. Entre 2005 et 2010, la proportion des Nigérians et Sud-africains ayant résidé les 12 derniers mois en Asie a baissé au profit des pays africains contrairement aux Ghanéens et kenyans dont la diversification des pays de dernière résidence intègre les pays asiatiques.

Figure 13. Emigrations secondaires des quelques pays africains en fonction de pays /région de dernière

résidence entre 2005 et 2010

%

100 90 80 70 60 50 40 30 20 10

0

 

Europe Asie Amerique Afrique

Nigeria

2005

Nigeria

2010

Ethiopie Afrique

2005 2010 du Sud

2005

Afrique du Sud

2010

Ghana

2005

Ghana

2010

Ethiopie

Kenya Kenya

2005 2010

36

Pays et années

Source : Auteur à partir des données IPUMS, 2018.

37

L'analyse de la situation de 2000 et plus loin celle de 1970 marque une diversité du point de vue de derniers pays ou région de résidence mais aussi des immigrants africains majoritaires aux Etats-Unis. En 2000, La population immigrante d'origine Nigériane, Ethiopienne, Sud-africaine, Ghanéenne et Kenyanes étaient déjà majoritaires comme pour les récentes périodes, 2005 et 2010. Par contre, l'histoire de l'immigration africaine aux Etats-Unis révèle que seuls les Sud-africains et Egyptiens étaient déjà majoritaires en 1970 (fig.14). L'augmentation de nombre des immigrants des autres pays d'Afrique sub-saharienne majoritaires ci-haut énumérés serait la résultante d'une politique migratoire attractive et sélective des Etats-Unis vers les années 2000, outre les raisons culturelles (Defoort, 2008 ; Nutefe, 2014).

L'Afrique du sud reste le pays le plus diversifié en rapport avec les pays /régions de dernières résidences en 2000. Il est le seul pays où les migrants secondaires aux Etats-Unis viennent de toutes les régions du monde. En 1970, contrairement à la tendance récente depuis 2000 sauf pour le cas de l'Afrique du sud, la majorité des migrants secondaires Sud-africains et Égyptiens résidaient les cinq dernières années ayant précédé le recensement de 1970 en Europe. Les pays Asiatiques viennent en deuxième position pour les Egyptiens ; ce qui pourrait s'expliquer par la proximité culturelle et géographique. Il s'agit principalement de l'Israël et du Liban (fig.14).

Figure 14. Emigrations secondaires des quelques pays africains en fonction de pays /région de dernière résidence entre 1970 et 2000

Source : Auteur à partir des données IPUMS, 2018.

38

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite