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Les retombées de la tertiarisation sur la croissance économique de la rdc


par Fidele Elumba Ngama
Université Officielle de Mbujimayi (U.O.M) - Licence en sciences économiques et de gestion, option : économie industrielle 2020
  

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2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le grand mouvement de l'économie vers l'immatériel et vers les activités tertiaires est aujourd'hui largement reconnu et se voit même encouragé par la politique économique dans certains pays développés. La tendance à la tertiarisation des emplois et des activités économiques se vérifie de toutes parts.

Quelle que soit la dénomination qu'on lui donne, société de la connaissance, du savoir, de l'intelligence, de l'immatériel ou postindustrielle, les caractéristiques qui émergent sont comparables : place stratégique de l'innovation et des nouvelles technologies, ouverture rapide vers l'étranger, tant pour rechercher les meilleures conditions de production que pour se positionner sur des marchés étendus et dynamiques, préférence générale pour les relations de marché plutôt que pour les relations hiérarchiques, focalisation des entreprises sur les activités stratégiques, recours systématique à la sous-traitance, poids croissant des activités traitant ou produisant des biens et services dématérialisés, fonctionnement des entreprises en réseaux plus ou moins souples ou structurés

Face à cette mutation, il s'est avéré indispensable pour nous de faire une étude minutieuse qui porte sur : « les retombées de la tertiarisation sur la croissance économique en R.D.C. »

Le choix de ce sujet est dicté par deux mobiles essentiels à savoir :

- Sur le plan scientifique : ce travail constituera pour les futures chercheurs une piste de recherche parmi tant d'autre, en mettant à leur disposition des données fiables quant à la tertiarisation de l'économie congolaise ;

- Sur le plan pratique ou socialet économique: dans ce travail, l'on s'efforcera de mettre en évidence les atouts du secteur tertiaire quant à la croissance économique enfin d'orienter les politiques visant la création d'entreprises des services qui contribueraient à une croissance soutenue de notre pays mais aussi saisir quantitativement le poids du secteur tertiaire dans l'économie congolaise et prendre des décisions conséquentes s'il faut abandonné ou promouvoir ce secteur, étant donné que l'économie est une science de choix.

Dans ce travail, l'on établira également la relation existante entre le secteur tertiaire et la croissance économique, pour voir dans quel mesure le secteur tertiaire contribue et ou influence la croissance économique de notre pays.

3. PROBLEMATIQUE

a. Contexte

Il est presque une évidence de dire que l'économie mondiale tende vers la tertiarisation. Quelques chiffres suffisent pour faire ressortir l'ampleur de cette l'évolution.En effet, si jusque dans les années 70, les pays avancés tirent principalement leurs revenus et leurs emplois de la production industrielle, c'est aujourd'hui le secteur tertiaire qui occupe la majorité de la population active et qui concourent pour l'essentiel, à la formation de la richesse nationale.

Ainsi, la part des activités de services atteint dorénavant jusqu'à 70-80% du produit intérieur brut (PIB) dans certains des pays les plus développés et 40% dans les pays les plus pauvres. [Rapport OCED, (2015)]

Aujourd'hui, aux Etats-Unis par exemple ; moins de 10% des actifs travaillent dans l'industrie. Dans l'économie Française cette proportion est passée de 25% en 1978 à 13,8% en 2006 et la part de l'industrie dans le PIB est passée de 35% en 1970 à 22% en 1990 et seulement 17% aujourd'hui, la part des services passent aux mêmes dates de 54% à 69% pour atteindre plus de 75% actuellement. En Suisse, la part du tertiaire dans le PIB est de 64%, les services moderne en représentant environ la moitié. [Bertran B, (2009)]

Au cours des trente dernières années, l'économie du Québec est devenue de plus en plus axée sur la production et la consommation des services. Cette tendance majeure à la tertiarisation se vérifie évidement au chapitre de l'emploi. Ainsi, la part de l'emploi dans le service passe de 56,9% à 73,5% en 1995. Cette progression s'est effectuée aux dépens du secteur primaire, dont la part décroit de 8,2% à 3,5% et du secteur secondaire de 34,9 à 23%. [Rapport, (1996)] de même que le Japon est devenu une économie tertiaire où les activités de services représentent près de deux tiers de l'emploi et de la valeur ajoutée comme dans les autres pays développés [Petit P, (1994)].

En Afrique, le secteur tertiaire a longtemps gardé l'esprit de l'économie de traite et reste protégé. Principal bénéficiaire des mesures des politiques économiques et souvent en situation de monopole, il accapare les progrès de productivité des secteurs directement productifs. Sa part est de l'ordre de 40% du PIB depuis les indépendances ; soit un pourcentage nettement supérieur. [Philippe H, (2003)]

En RDC, la croissance économique est soutenue par des investissements dans les secteurs secondaire et tertiaire [D. Mukoko et alii, (2012)] l'analyse de l'activité économique selon l'approche de la production indique que la croissance en 2016 a été soutenue principalement par le secteur tertiaire, dont la contribution s'est établie à 1,75 point de pourcentage. Cette situation est consécutive au dynamisme observé dans les branches « commerce », « transport et télécommunication » ainsi que « Hôtels et restaurants » [Rapport BCC, (2016)]

Au regard de cet état des choses, plusieurs questions hante l'esprit des chercheurs que nous sommes et nécessitent une étude minutieuse afin d'aboutir aux résultats vérifient les faits.

b. Question de recherche

Question principale : Quel serait l'influence ou l'effet de la prépondérance des activités du secteur tertiaire sur la croissance économique en RDC ?

Question spécifique : Existe-t-il une corrélation entre les activités du secteur tertiaire et la croissance économique ?

Tels sont les questions qui vont devoir guider notre recherche et auxquelles nous allons répondre.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld