CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de ce travail de mémoire, ayant
porté sur : « le rôle des
assemblées Provinciales et le bien-être de la
population congolaise ». Nous sommes partis du constat selon lequel, la
constitution du 18 Février 2006 a déclenché une
translation au sein des institutions politiques de la RDC.
En effet, ce constituant met en place deux niveaux des sources
normatives,
d'un côté le pouvoir exécutif national
exercé par le parlement composé par l'assemblée nationale
et le sénat et de l'autre côté le pouvoir législatif
provincial exercé par l'assemblée provinciale. Ce dernier est
l'organe délibérant de la province. Elle délibère
dans les domaines des compétences réservées à la
province et contrôle le gouvernement provincial ainsi que les services
publics et provinciaux. Elle légifère par voie d'édit. Ces
pouvoirs sont confiés à l'assemblée provinciale pour se
rassurer de tout ce qui se passe dans la province se fait au profit des
citoyens que les députés provinciaux représentent.
Les députés provinciaux sont les protecteurs et
défenseurs de bien-être, les
intérêts politiques, économiques et
sociaux des citoyens. Mais chaque jour qui passe les espoirs des citoyens
fondés sur cette institution provinciale s'envole et se dissipe. Les
recherches du bien-être de la population, doivent à tout moment
préoccupé les dirigeants provinciaux appelés à
travailler en franche collaboration.
Mais cela semble être ignoré par les
décideurs politiques congolais dans la
mesure où la population congolaise en
général et du haut-Lomami en particulier est oubliée
totalement à leur triste sort. L'assemblée provinciale ne joue
pas son rôle pour faire la gouvernance de la province soit faite au
profit des citoyens. Incapable de légiférer, sans vision claire
de leur fonction de contrôle, les députés ce sont
égarer dans les querelles et sont en guerre contre l'exécutif et
leurs bureau provincial voir leur destitution. Les députés sont
devenus les véritables guerriers et caméléon changeur des
couleurs, hier ils étaient du front commun et pour le Congo (FCC),
aujourd'hui sont de l'union sacrée les mêmes personnes. Ils ont
détourné cette institution de sa mission pour s'en servir pour
les intérêts partisans, de leur regroupement ou partis politiques.
Elle n'assure pas convenablement le contrôle
parlementaire qui est
d'ailleurs leurs moyens de s'enquérir de la bonne ou
mauvaise gestion de nos dirigeants et de savoir les problèmes qui
rongent le peuple. Certains élus ne se rendent plus à leur base
parce que beaucoup d'entre eux avaient des promesses à la population qui
ne sont pas réalisées. Et d'autres préfère aller se
reposer en période de vacances parlementaire à l'étranger
au lieu d'aller vers la population en fin de palper du doigt les
problèmes nécessitant l'intervention du gouvernement provincial.
Mais les députés se sont égarés dans les querelles
et leurs intérêts personnels rendant impossible toute lecture du
fonctionnement pour finir par oublier le sort de leur électeur et la
nécessité de développer leurs provinces. Chaque mois il
touche leurs salaires pour quel travail qu'il rende aux citoyens qui sont
abandonné ?
De ce qui précède, la problématique majeure
de notre travail a été centrée
sur la question suivante : qu'est-ce qu'on attend aux
députés provinciaux pour la construction et pour le
bien-être de la population du haut-Lomami ?
En guise d'hypothèse, après analyse et
investigation au tour du problème
sous examen, nous avons répondu à la
manière suivante : l'assemblée provinciale est un contrepouvoir
véritable au pouvoir exécutif provincial sans nuire à la
stabilité et l'efficacité des institutions. Le pouvoir
législatif de la province doit toujours demeurer dans le cadre
légal dans l'exercice de leur fonction en vue d'assurer un
équilibre et un fonctionnement harmonieux des institutions. Le mal
à éviter serait la lenteur et le blocage en voulant à
toute circonstance tiré la couverture de son côté en
protégeant ces propres intérêts ou ceux de son appartenance
politique au détriment de l'intérêt général.
La population attend la satisfaction de ses besoins et non au
profit des
députés eux-mêmes. L'amélioration
des conditions de bien-être de la population, les élus du peuple
dans l'accomplissement de leurs tâches doivent orienter leur politique
dans le sens de la satisfaction des besoins d'intérêt
général. La population attend aux députés
provinciaux la concrétisation des actions qui permettront de
répondre au développement de la province et à
l'amélioration des conditions de vie de la population.
Et pour arriver à récolter les données,
nous avons recourus à la méthode
fonctionnelle qui nous a servi à expliquer les
rôles des acteurs politiques (députés) qui semble
être négatif dans la satisfaction de l'intérêt
général.
Quant aux techniques, c'est ainsi que pour la collecte des
données
nécessaires, nous nous sommes servi d'un certain nombre
des techniques : l'observation directe, la technique documentaire et à
la technique d'interview qui nous ont permis de récolter les
données.
Après notre démarche scientifique, nous
confirmons nos hypothèses ce dans
cette optique que nous disons que les résultats des
hypothèses ont été confirmés.
Ainsi, pour rendre cohérant notre étude, nous
l'avons structuré en trois
chapitre, hormis l'introduction et la conclusion.
- Le premier à porter sur les
généralités où nous avons passé en revue le
cadre théorique et conceptuel ;
- Le deuxième a présenté notre cadre
d'étude qui est l'assemblée provinciale du haut-Lomami ;
- Le troisième en fin a traité sur l'apport et
les rôles de l'assemblée provinciale du haut-Lomami face au
bien-être de la population.
Pour clore, les assemblées provinciales de la RDC ont
un rôle important à
jouer dans le processus du développement et le
bien-être de la population de leurs entités respectives. Pour
réussir une telle tâche, il faut que cette chambre soit par les
personnes qui ont la confiance du peuple, des capacités à
contrôlé l'exécutif mais aussi une volonté sans
faille de défendre la cause des citoyens et éviter des conflits
partisans dans l'exercice de leurs fonctions.
Nous n'avons pas la prétention de tout dire dans cette
étude, nous espérons
que nos successeurs dans les domaines scientifiques qui
viendront travailler dans le même angle que nous, pourrons apporter leur
contribution dans cette longue étude sur le rôle des
assemblées provinciales et le bien-être de la population.
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